La banque du Vatican se recentre
Un ancien directeur général d’Invesco Europe (1996-2011), Jean-Baptiste Douville de Franssu, a été nommé en juillet président de l’Institut pour les oeuvres de la religion, mieux connu sous le nom de «banque du Vatican». Cet actuaire de profession a du pain sur la planche, car il est en train de réformer une institution soupçonnée d’avoir trempé dans le blanchiment d’argent de la mafia italienne. Au cours des années 1980, elle était le principal actionnaire de la Banco Ambrosiano, qui a fait faillite alors qu’elle était accusée de corruption (pour en savoir plus, lire Les dossiers noirs du Vatican, Paul Williams, éditions H & O, 2010). La banque se concentre désormais sur les dépôts des congrégations religieuses et des employés du Vatican. Selon ses résultats maintenant publics, elle dispose de 8,4 G$ d’actif sous gestion (http://tinyurl.com/pt83kxl). Son volet investissements a été confié à un nouvel organisme, le Vatican Asset Management, dont l’actif sous gestion est d’environ 2,5 G$. Selon Jean-Baptiste Douville de Franssu, des mandats de gestion seront confiés à l’externe (http://tinyurl.com/lad84ku). Les fonds devront cependant être investis dans des secteurs «conformes à l’éthique et aux valeurs catholiques» (http://tinyurl.com/mydn2zr).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 octobre 2014 15 octobre 2014
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