La revanche des humbles
Le monde du travail semble fait sur mesure pour les extravertis, ces personnalités affirmées qui ne craignent pas d’exprimer leurs idées et d’aller au-devant des autres. Quant aux anxieux et aux renfermés, personne ne s’étonne de les voir passer leur temps à classer les papiers. Et pourtant, ces anxieux finissent par s’imposer, car ils dépassent les attentes initiales. D’après une expérience menée aux États-Unis, les introvertis et les névrosés provoquent presque invariablement la surprise en en faisant plus que ce qu’on en attendait – très peu. Par conséquent, ils sont vus comme plus généreux de leur temps et de leurs efforts par leurs collègues de travail. Inversement, les extravertis finissent par décevoir, car les attentes étaient trop élevées au départ. Il suffirait par exemple que le Woody Allen de l’entreprise passe une soirée au bureau pour terminer un projet important pour renverser la perception initiale à son égard. Et l’extraverti doit rester plus tard au bureau, car c’est ce qu’on attend de lui. Et gare à sa réputation s’il a le malheur de quitter le travail à 16 h ! (http://tinyurl.com/p2wfqtp)
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 novembre 2014 1 novembre 2014
- 00:00