En 2016, le prix moyen du baril de pétrole devrait atteindre 75 $US, selon les économistes de Desjardins. Il s’agit d’une différence de 18 $ en moyenne par baril entre le prix moyen de 2014, où il se transigeait à 93 $.
Dans les scénarios internationaux envisagés, Desjardins se dit inquiète de la faiblesse récente des économies émergentes, dont la prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel en 2015 serait de 4,2 %, en comparaison avec les 4,6 % de 2014. Les économies émergentes ne tiendraient plus le rôle de moteur économique international qu’ils ont joué au cours des dernières années, selon eux.
Notre voisin américain connaîtrait une hausse de son PIB réel en 2015 de 3,2 %, relié à des hausses marquées en construction résidentielle, avec une augmentation de 5,8 % en 2015, et la variation des stocks qui serait en hausse de 3,7 milliards (G) $US, atteignant 82,5 G$ US en 2015.
En ce concerne le Canada, Desjardins prévoit que la croissance économique sera anémique, principalement en raison de l’effet de la baisse du prix du pétrole sur l’économie. Les économistes de la coopérative financière croient aussi que l’année 2015 se soldera avec une hausse du PIB réel de 2 %, en baisse de 0,4 % par rapport à 2014.
Les remous causés par le pétrole auraient des effets positifs au Québec, notamment sur les exportations internationales qui devraient s’accélérer. Les économistes prévoient une progression du PIB réel en 2015 de 1,7 %, en hausse de 0,2 % par rapport à 2014.