Une femme serrant la main à un homme.
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Simona Gandrabur, pionnière de l’IA conversationnelle et ancienne responsable de la stratégie en intelligence artificielle de la Banque Nationale du Canada, a été nommée directrice du tout nouveau studio de la sécurité de l’IA au Mila, institut de recherche sur l’IA fondé à Montréal par le professeur Yoshua Bengio.

Elle y pilotera l’important chantier de la sécurité de l’intelligence artificielle, une initiative qui vise à maximiser les bénéfices de l’IA pour la société tout en en réduisant les risques. Ce département se consacrera à la recherche sur la sûreté et l’alignement des systèmes intelligents avec les valeurs humaines.

Avant de se joindre à Mila, Simona Gandrabur a passé six ans à la Banque Nationale du Canada, où elle a été responsable de la stratégie en IA au sein du secteur de la gestion de patrimoine.

Elle y a notamment dirigé la transformation des centres de contact de la banque en plateformes omnicanales intelligentes, centrées sur le client. Elle a aussi encadré des équipes multidisciplinaires dans le développement d’outils d’IA visant à améliorer l’expérience client, tout en assurant le respect des normes en matière de protection des données et d’IA responsable.

Précédemment chez Nuance Communications, elle a dirigé le programme Nuance Mix, une plateforme de développement d’applications conversationnelles reposant sur les technologies de la société à travers plusieurs secteurs d’activité.

« Je suis honorée de rejoindre la famille Mila et de pouvoir contribuer à cet effort collectif pour rendre l’IA plus sécuritaire et bénéfique pour notre société », a déclaré Simona Gandrabur sur le réseau social professionnel LinkedIn. « Ce rôle me permettra de soutenir les meilleurs chercheurs en IA dans leurs démarches scientifiques, tout en mettant l’humain au cœur de nos préoccupations. »

Avec près de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’intelligence artificielle, Simona Gandrabur apporte à Mila une expertise nourrie par un parcours multidisciplinaire. Titulaire d’un doctorat en science informatique de l’Université de Montréal et chercheure postdoctorat en traitement automatique des langues naturelles, elle a œuvré aussi bien au niveau de la reconnaissance vocale que de la compréhension du langage, de la traduction automatique et du raisonnement conversationnel.

Ce nouveau rôle représente pour elle une suite logique : « Chaque défi rencontré dans ma carrière m’a appris à apprendre, à bâtir, à innover et à servir. Aujourd’hui, je mets ces apprentissages au service d’un objectif plus grand : faire de l’IA un outil de progrès collectif. »

En début d’année, Mila lançait le premier rapport international sur la sécurité de l’IA. Ce document établit que les systèmes d’IA sont de plus en plus capables d’agir comme des agents d’IA, c’est-à-dire de planifier et d’agir de manière autonome en vue d’atteindre un objectif, ce qui est considéré comme une évolution essentielle à surveiller.