Pour arriver à ce constat, les économistes comparent la baisse du PIB des sous-secteurs d’activités canadiens aux différentes périodes de récession. Il en ressort qu’à l’heure actuelle, 40 % des sous-secteurs sont en diminution par rapport à leur niveau d’il y a six mois.

En comparaison, durant la récession de 2008-2009, 70 % des sous-secteurs étaient en diminution sur une période de six mois.

« Les circonstances actuelles, notamment les perspectives pour l’économie américaine, de même que le poids plus important du secteur beaucoup moins cyclique des services, font en sorte qu’il est difficile d’envisager une propagation d’ampleur similaire à celles connues dans le passé », peut-on lire dans l’étude des économistes.

En 2016, ils prévoient que la croissance se chiffrera à 2,1 %, soit quelque peu au-dessus de la croissance potentielle de 2,0 % de l’économie canadienne.

Le scénario proposé par les économistes de Desjardins mise sur « un niveau plancher du niveau actuel pour le taux obligataire de dix ans, à 1,50 %, suivi d’une remontée très graduelle tout au long de 2016. »

Pour eux, le Canada parviendra à se tirer d’affaires rapidement. Il ne faut cependant pas s’attendre à une reprise rapide selon les économistes. Ils tirent cette conclusion en s’appuyant sur le fait que les leviers traditionnels du Canada, soit les ressources naturelles et l’industrie manufacturière, seront moins efficaces.