BNI lance un FCP de sociétés immobilières et d'infrastructures
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Ce fonds de revenu d’actifs réels a pour objectif de générer un revenu et une croissance du capital à long terme tout en mettant l’accent sur la protection du fonds contre l’impact de l’inflation. Le fonds investit directement, ou au moyen de placements dans des titres d’autres fonds communs de placement (FCP), dans un portefeuille constitué principalement de titres boursiers de sociétés immobilières et d’infrastructures situées à travers le monde.

« Lorsque l’on regarde de quelle manière les grands fonds de pension investissent, nous constatons que la pondération en actifs réels est toujours très importante. Évidemment, les fonds de pension ont accès à différents véhicules d’investissement difficilement accessibles, alors nous avons choisi de nous tourner vers des actifs réels prenant la forme de titres inscrits en bourse de sociétés immobilières ou d’infrastructures, dans différents secteurs, mais à travers le monde, la diversification géographique étant très importante pour nous », explique Jonathan Durocher, président et chef de la direction de Banque Nationale Investissements, lors d’un entretien avec Finance et Investissement.

Selon Jonathan Durocher, le fonds offre un potentiel de dividendes élevés, et sa faible corrélation avec les actions et les obligations canadiennes en fait un bon choix pour diversifier un portefeuille.

Le gestionnaire de portefeuille est Gestion d’actifs BNY Mellon Canada. « Il s’agit de notre deuxième entente avec BNY Mellon. Cette fois, cette entente se concrétise par l’entremise de leur filiale, The Boston Company Asset Management, qui agit comme sous-gestionnaire du portefeuille, précise Jonathan Durocher. Pour avoir la capacité de suivre l’évolution des infrastructures à travers le monde, il est nécessaire de travailler avec de grands gestionnaires et l’équipe de BNY Mellon-The Boston Company nous permet d’avoir la profondeur et la sophistication requises. »

Le ratio de frais de gestion (RFG) varie de 1 à 2 %, selon la série. « Souvent, dans le cas des solutions moins traditionnelles, les frais sont plus élevés. Pour ce fonds, nous avons une tarification qui est relativement agressive. Dans le cas de la série F, le RFG est de 1 %, soit environ 1,26 % avec les taxes et l’administration », illustre Jonathan Durocher.