En règle générale, 62 % des investisseurs non retraités croient qu’ils sont prêts pour la retraite, mais la majorité d’entre eux, soit 59 %, n’ont pas de plan, et moins de la moitié des répondants qui ont indiqué avoir moins de 100 000 $ en épargne-retraite disent avoir un plan de retraite.

Seulement 15 % des investisseurs non retraités ont affirmé avoir une très bonne idée de la somme qu’ils doivent épargner chaque année pour atteindre leurs objectifs de retraite. Pire, 59 % des répondants affirment ne pas être certains de ce qu’est un actif sûr de nos jours.

La raison la plus souvent invoquée par les Canadiens qui disent ne pas pouvoir épargner davantage est la difficulté à joindre les deux bouts d’un mois à l’autre, dans 59 % des cas, mais plusieurs citent également la diminution de leur salaire, dans 40 % des cas, et le coût des études, dans 44 % des cas. Près du quart des investisseurs interrogés ne cotisent pas à un REER.

Cette situation est d’autant plus critique puisque les régimes de retraite sont de plus en plus rares. Deux répondants sur cinq n’ont pas de régime de retraite au travail. Dans l’ensemble, 35 % des répondants participent à un régime de retraite à prestations déterminées, 18 % participent à un régime à cotisations déterminées et seulement 15 % cotisent à un REER collectif.

Ceux qui ont un régime de retraite ne prennent majoritairement pas une part active à sa gestion. Soixante-dix pour cent des investisseurs qui participent à un régime de retraite admettent qu’ils ne rajustaient presque jamais, voire jamais, la répartition de leur actif, et ce, même si 57 % d’entre eux savent qu’ils devraient le faire chaque année.

Puisqu’ils ne rééquilibrent pas annuellement les placements dans leurs régimes de retraite, un tiers des répondants ont admis avoir raté la reprise des marchés après 2009. Ce résultat n’est pas étonnant puisque 45 % des investisseurs ont indiqué avoir réduit leurs placements sur les marchés boursiers durant les dernières années.