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« Beaucoup repose sur les prochaines élections », soutient Gregory Daco, économiste en chef d’Oxford Exconomics, en entrevue au Wall Street Journal (WSJ).

Au-delà des inquiétudes reliées aux politiques économiques de l’un ou l’autre des candidats présidentiels, les économistes sont aussi craintifs par rapport aux difficultés que pourrait représenter un Congrès divisé.

Selon des chiffres avancés par le National Bureau of Economic Research, les récessions aux États-Unis sont deux fois plus fréquentes durant l’année qui suit une élection présidentielle par rapport aux autres années. Cinq des onze dernières récessions se sont déclenchées après une élection.

Dans son livre « Election Recession », le président de Prestige Economics, Jason Schenker, démontre que, peu importe la façon dont on détermine le moment d’une récession, elles tombent toujours très près des années électorales.

« J’étais surpris de voir autant de corrélation entre le début des récessions et l’arrivée des élections », indique-t-il en entrevue au WSJ en notant toutefois que les États-Unis n’ont jamais connu trois mandats présidentiels qui ne sont pas terminés avec une nouvelle récession.

Les économistes interrogés par le WSJ admettent toutefois qu’un échantillon de onze récessions est relativement petit pour tirer des conclusions. Ils admettent toutefois que c’est la période où l’incertitude quant aux politiques économiques est le plus élevé et que cette inquiétude pourrait expliquer partiellement la fréquence des récessions.

Avec le Wall Street Journal