Mme Yellen n’a pas avancé d’échéancier pour de nouvelles hausses. La Fed a haussé son taux directeur pour la dernière fois en décembre, alors qu’il se trouvait à un creux record depuis plusieurs années.

Selon la présidente, les risques auxquels font face les États-Unis sont limités, mais cette évaluation reste assujettie à une « incertitude considérable ».

Dans le texte d’un discours que Mme Yellen devait livrer à l’Economic Club de New York, la présidente de la Fed a indiqué que la banque centrale observait les effets de la stagnation de l’économie mondiale, de la baisse des prix du pétrole et de la turbulence des marchés boursiers. Elle a ajouté que, compte tenu des risques, la Fed allait « procéder avec prudence » avec ses hausses de taux.

La plupart des économistes s’attendent à ce que la banque centrale laisse ses taux d’intérêt inchangés lors de sa prochaine rencontre à ce sujet, prévue pour les 26 et 27 avril.

Les remarques de Mme Yellen sur les perspectives économiques de la Fed et sur sa politique monétaire étaient grandement attendues par les investisseurs, qui tentent de déterminer à quel moment aura lieu la prochaine augmentation des taux.

Lors de sa dernière rencontre, il y a deux semaines, la Fed a laissé ses taux inchangés et évoqué la possibilité qu’elle ne procède qu’à deux augmentations cette année. En décembre, la banque centrale avait plutôt mentionné qu’elle le ferait à quatre reprises. C’est à la suite de ces remarques que plusieurs économistes ont estimé qu’une hausse était peu probable avant le mois de juin.