Même lorsque nous sentons que la critique est injuste et subjective, le mieux est de s’ouvrir afin d’en retirer un enseignement, selon Jack Zenger et Joseph Folkman, dans un article du Harvard Business Review.

Ils proposent un plan en cinq étapes pour réagir à une rétroaction.

Ne pas réagir immédiatement

Il ne faut pas rejeter d’emblée la rétroaction. Considérant qu’une rencontre future abordera le sujet de la critique, le conseiller peut se préparer en conséquence.

« Soyez calme et respectueux. Vous ne gagnez rien en vous fâchant », indiquent les auteurs.

Les bonnes intentions du patron

« Votre patron a de bonnes intentions et veut vous aider », soulignent-ils.

La critique n’est peut-être pas exacte, mais elle ouvre probablement la porte à une bonne discussion.

Comprendre la rétroaction

L’objectif derrière une critique constructive est de s’améliorer. Encore faut-il comprendre ce qu’on nous demande de corriger.

Jack Zenger et Joseph Folkman proposent de poser des questions, demander des exemples et soutenir que nous apprécions recevoir de la rétroaction de la part de notre patron.

« Confiez-vous à un ami pour valider que la rétroaction est juste. Il est possible que vous ayez vraiment un problème, après tout », ajoutent-ils.

Lors de la rencontre

La rencontre avec le patron sur le sujet de la rétroaction est très importante. Il faut s’y préparer adéquatement et s’y présenter de bonne foi.

« Présentez votre perception de la critique en soulignant les passages importants, notent les auteurs. Par la suite, indiquez quel est votre plan pour corriger la situation. »

Ne pas être le problème

À la suite du processus, soit dès la première rétroaction et jusqu’à l’application du plan visant à corriger la situation, il est possible que l’on constate que la source du problème ne soit pas l’employé, mais l’employeur.

« Ne laissez pas une critique inappropriée miner votre confiance ou votre désir de bien performer. Si vous avez fait une erreur, apprenez de celle-ci. Si vous avez agi correctement, vous savez que c’était pour le mieux », indiquent Jack Zenger et Jospeh Folkman.

Les mauvaises rétroactions peuvent être dramatiques et négatives pour les sociétés, estiment-ils.