stratégie long/short – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 13 Dec 2022 18:33:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png stratégie long/short – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Réponses à d’autres questions d’une jeune investisseuse sur les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/reponses-a-dautres-questions-dune-jeune-investisseuse-sur-les-fnb/ Wed, 14 Dec 2022 11:33:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90900 Afin d’approfondir les notions touchant les FNB et la construction de portefeuille.

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On dit souvent que les jeunes sont le marché cible des fonds négociés en Bourse (FNB), et beaucoup d’entre eux auront des questions sur cet outil d’investissement. Par exemple, Meghan McCarthy, étudiante en troisième année de finance à l’Université Bishop’s, a fait un stage pour moi à l’été 2022. Elle avait tellement de bonnes questions sur les FNB que nous avons fait de notre conversation une série en deux parties. (Voici la première partie.)

Q : Comment déterminer le type de FNB dans lequel investir ?

R : Lorsque vous choisissez un FNB, vous devez commencer par une conviction de base ou une stratégie de portefeuille qui décrit les marchés et les catégories d’actifs auxquels vous voulez être exposé.

Lorsque je construis un portefeuille, j’utilise une méthodologie descendante (top-down). Dans un portefeuille composé à 100 % d’actions, je détermine les pays auxquels je veux être exposé et leur pondération. Si j’ai une conviction particulière dans un secteur, je l’ajoute à mon portefeuille et le conserve tant qu’il surperforme l’indice de marché large. Les FNB sectoriels et thématiques (par exemple, axés sur le secteur bancaire, la technologie, l’ESG et les cryptomonnaies) peuvent être utilisés pour une exposition sectorielle et thématique.

La plupart des FNB que je choisis sont passifs et utilisent une pondération par capitalisation boursière, mais les indices peuvent être construits à l’aide de diverses méthodologies qui conduisent à des performances différentes au fil du temps.

Q : Les FNB sont-ils mieux adaptés aux investisseurs à long terme ou les investisseurs à court terme peuvent-ils aussi les utiliser ?

Les FNB peuvent être utilisés pour des stratégies de placement à court et à long terme. Pour l’investisseur à long terme, un FNB traditionnel pondéré en fonction de la capitalisation boursière fait que vous obtenez le rendement de l’indice sous-jacent net des frais au fil du temps, ce qui, comme je l’ai dit, est difficile à battre pour la plupart des gestionnaires de fonds actifs.

Les investisseurs à court terme peuvent utiliser les FNB pour une exposition à un large marché et une bonne diversification, ce qui réduit le risque. Les FNB peuvent certainement fonctionner pour les transactions à court terme, et de nombreux investisseurs (y compris les investisseurs institutionnels) trouvent les FNB très efficaces pour capter les mouvements à court terme du marché. Toutefois, si votre horizon d’investissement n’est pas très long et que le marché baisse, votre FNB baissera également.

Je ne recommande pas de faire de la synchronisation de marché (market timing) avec tout type de produit d’investissement, y compris les FNB.

Q : Est-il possible de « battre le marché » en investissant dans des FNB ?

Les FNB de cryptomonnaies, de cannabis et d’options ne sont que quelques-uns des nombreux FNB qui entrent dans la catégorie des produits à haut risque. Ces produits ne sont pas construits pour reproduire le rendement d’un indice général, il est donc possible qu’ils puissent « battre » l’un de ces indices au fil du temps, mais potentiellement avec une plus grande volatilité. Seul le temps nous dira si un FNB risqué est un meilleur investissement pour un client donné que le simple fait d’investir dans le marché général.

Q : Je pense qu’il est important d’avoir recours à un conseiller en placement, surtout au début. Mais pourquoi faire appel à un conseiller pour constituer un portefeuille de FNB s’il s’agit déjà d’un fonds géré ?

Un bon conseiller fera bien plus que vous créer un portefeuille : il vous aidera à définir vos objectifs, à choisir les placements appropriés et à suivre les progrès accomplis dans la réalisation de vos objectifs financiers au fil du temps. Certains proposent également une planification des flux de trésorerie, des assurances, de l’endettement, de la fiscalité et/ou de la succession. Tout ce soutien peut vous éviter des erreurs coûteuses.

Les nouveaux investisseurs peuvent se heurter à des obstacles pour accéder à des conseils financiers : les conseillers en placement facturent des frais et nombre d’entre eux imposent une taille de compte minimale. Cependant, il vaut la peine d’avoir accès à de bons conseils (éventuellement par l’intermédiaire du conseiller de vos parents).

Q : Comment les jeunes investisseurs doivent-ils constituer un portefeuille de FNB, étant donné qu’ils ne disposent pas de gros montants à investir ?  Recommandez-vous de constituer un portefeuille en utilisant à la fois des FNB et des actions individuelles, ou uniquement des FNB ?

R : Lorsque vous commencez à investir, restez simple et assurez-vous de bien comprendre tout ce que vous possédez. Je suggère de commencer par une stratégie de FNB diversifiée et répliquant un marché large. Il peut s’agir d’un FNB qui regroupe plusieurs FNB pour offrir une solution de portefeuille à guichet unique, aussi appelé FNB de répartition d’actifs.

Quel que soit votre choix, vous devez continuer à ajouter régulièrement de l’argent à votre stratégie de placement, surtout si les marchés sont en baisse. Investir régulièrement dès le plus jeune âge crée un avantage énorme grâce à la puissance des rendements composés.

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Protéger le capital contre les corrections de marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/proteger-le-capital-contre-les-corrections-de-marche/ Wed, 17 Aug 2022 12:12:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88433 Bastion veut jouer un rôle de forteresse.

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« Un bastion est la partie d’une forteresse qui permet d’assurer une meilleure défense. Ce symbole représente la protection offerte par nos stratégies long short, qui permettent de protéger le capital des investisseurs quand les marchés vont moins bien », illustre Mathieu Boisvert, PDG de Gestion d’actifs Bastion (Bastion Asset Management), en entrevue avec Finance et Investissement.

Au printemps 2021, il s’est associé avec deux autres anciens de Formula Growth, Charles Haggar, chef des placements, et Michael Gentile, chargé de la supervision des investissements des fonds, pour créer une nouvelle firme d’investissement.

La PME gère aujourd’hui près de 200 M$ d’actifs pour des clients fortunés et des caisses de retraite.

Un lancement mouvementé

Lancer une entreprise en pleine pandémie et dans la turbulence des marchés n’a pas été de tout repos, confie Mathieu Boisvert. « On a déboursé beaucoup de sous de notre poche sans savoir combien d’argent on allait gérer, mais le plus difficile a été de mettre en place les mécanismes de conformité, car le marché institutionnel est très exigeant sur ce plan. »

En septembre 2021, les associés se sont mis à la recherche d’un investisseur majeur susceptible d’injecter une somme significative dans l’entreprise. Ils ont cogné aux portes de caisses de retraite aux États-Unis, en Ontario et au Québec.

Un premier investissement de 100 millions de dollars (M$) d’une grande caisse de retraite canadienne basée au Québec s’est concrétisé en décembre dernier. Des clients privés et un autre investisseur institutionnel se sont ajoutés, si bien qu’en janvier 2022, Bastion lançait son premier produit, le fonds BAM action Long Short, une stratégie « long short » (L/S) sur actions américaines et canadiennes, avec 160 M$ sous gestion.

Une tournure inattendue

Lorsque les associés ont quitté leur ancien employeur, en mars 2021, pour se lancer en affaires, ils étaient loin de se douter de la tournure que prendrait l’économie, avec une flambée historique de l’inflation et une hausse prononcée des taux d’intérêt.

« On se retrouve devant un marché difficile, mais notre approche long short nous permet de mieux aborder cette période, car il devient de plus en plus difficile pour les investisseurs de gagner de l’argent avec leurs placements. Le fait d’avoir une telle approche est un grand avantage quand il y a des corrections de marché », estime-t-il.

Mathieu Boisvert considère que les clients sous-estiment l’importance de protéger leur capital lors de corrections boursières. « L’approche long short permet de mitiger les pertes et de protéger le capital, pour continuer à profiter des rendements composés », dit-il.

Battre les indices

La stratégie de Bastion consiste à battre les indices du marché sur un cycle complet, incluant les corrections. Lorsque le marché est à la baisse, la firme en profite pour négocier des actions de petites et moyennes capitalisations boursières américaines, « car ce marché est moins suivi par les investisseurs », indique Mathieu Boisvert.

En date de juin, la performance du fonds BAM action Long Short a été de – 0,2 % nette de tous les frais, alors que les indices d’actions américaines étaient en baisse de -20% à -29% (-20,0% pour le S&P500, -23,5% pour le Russell2000 et 29,2% pour le Nasdaq), mentionne le dirigeant. Il précise que l’indice Russell2000 est le plus représentatif pour sa stratégie.

En date du 28 juillet, le fonds affichait une hausse d’environ +1,5% pour l’année alors que l’indice Russell2000 était en baisse d’environ -18,4%, le S&P500 de -16,5% et le Nasdaq de -24,2%.

Des valeurs bien ancrées

Avant de se lancer en affaires, les associés ont pris le temps de définir les valeurs fondamentales avec lesquelles ils souhaitent travailler. La première est l’excellence. La qualité est une autre valeur sur laquelle ils ne font pas de compromis. « On croit plus en la qualité qu’en la quantité. On ne veut pas lever des actifs à tout prix avec des armées de vendeurs », indique le PDG de Bastion.

Les associés mettent aussi de l’avant l’intégrité et le dévouement. « On travaille très fort, car on est passionnés par les marchés boursiers. On veut servir des gens aussi passionnés que nous et qui ont soif d’apprendre. »

Ils veulent également redonner une partie des revenus générés par leurs activités à la communauté, en soutenant des œuvres caritatives, sous forme de dons ou de bénévolat.

Ils souhaitent par ailleurs avoir un impact positif sur la communauté financière de Montréal en recrutant des talents dans les universités québécoises, souligne Mathieu Boisvert.

Stratégies alternatives et ESG

Le PDG s’attend éventuellement à voir un rebond en forme de U plutôt que de V, à la différence des sorties de récessions précédentes. « On se dirige vers des temps plus difficiles, mais le marché tient déjà compte de cela dans le prix des titres. »

Les stratégies long short sont utiles, selon lui, pour profiter des rebonds du marché et ne sont pas plus risquées que d’autres approches alternatives. « Avec des paramètres de risques adéquats, elles devraient être catégorisées comme moins risquées qu’elles le sont actuellement par les régulateurs. »

Face aux critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), le PDG de Bastion se montre mitigé. « Nous prenons en compte ces critères dans notre analyse. Cependant, l’ESG se situe dans une zone grise, car les définitions des critères varient beaucoup selon les gestionnaires. »

Bastion entend croître en diversifiant sa clientèle, notamment à l’international. La firme projette de mettre d’autres fonds sur le marché, mais pas au détriment du produit principal, insiste le PDG de la firme, qui a été récemment sélectionnée par le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) pour un mandat de stratégie alternative.

« Nous demeurerons actifs dans les stratégies alternatives, car nous croyons que les rendements seront plus difficiles à obtenir dans les prochaines années et que les investisseurs auront besoin de solutions innovatrices pour diversifier leurs portefeuilles. »

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Encadrement des FCP : l’AMF veut moins de redondance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/encadrement-des-fcp-lamf-veut-moins-de-redondance/ Fri, 04 May 2018 13:41:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=47910 COLLOQUE DU CFIQ - Depuis environ un an, les régulateurs provinciaux, dont l’Autorité des marchés financiers (AMF), s’affairent à trouver les façons de supprimer les duplications d’obligations réglementaires dans l’encadrement de la distribution de fonds d’investissement. D’ici la fin de juin, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) entendent publier des orientations en ce sens qui viseront d’avoir un coût nul pour la protection des investisseurs.

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«On va prioriser des changements qui sont de quick wins à coût-bénéfice très élevé. On s’applique beaucoup à des redondances qu’il y a à travers les différents documents de divulgation des fonds d’investissement. On va aussi donner une certaine couleur sur des phases subséquentes dans le projet [au moment de la publication des orientations, en juin]», a indiqué Hugo Lacroix, directeur principal des fonds d’investissement à l’Autorité des marchés financiers (AMF), lors du 12e Colloque de conformité du Conseil des fonds d’investissement du Québec qui se déroulait à Montréal le 24 avril.

Hugo Lacroix indique que son groupe de travail a fait une cartographie complète de l’ensemble des obligations et que les changements proposés viseront d’abord les principales redondances. Dans une deuxième phase, le groupe de travail entend proposer une rationalisation réglementaire plus ambitieuse. Toutefois, étant donné que celle-ci touchera entre autres la façon dont on communique avec le client et la façon dont on obtient son consentement, la rationalisation devra être bien réfléchie.

«C’est facile de faire un changement en profondeur, mais tout changement vient avec un coût. Le but est de réduire le fardeau administratif à coût nul pour la protection de l’investisseur», a-t-il indiqué en marge du colloque, en entrevue avec Finance et Investissement.

«Il faut prendre en compte l’accessibilité aux technologies de l’information et le fait que, généralement, les gens sont plus habiles à utiliser les technologies de l’information, mais ce n’est pas tout le monde. Il y a beaucoup de détails. Ça demande une consultation de grande haleine», a-t-il dit.

Bientôt un cadre pour les fonds alternatifs

Les ACVM devraient publier un cadre réglementaire concernant les fonds alternatifs d’ici la fin de l’été, a par ailleurs noté Hugo Lacroix lors du colloque.

En 2016, les ACVM avaient lancé une consultation à cet effet afin d’établir les restrictions en matière de concentration de placement, de même qu’en matière de limites sur les actifs non liquides et sur les emprunts de fonds, donc de l’effet de levier des fonds.

Les changements au règlement 81-102 devraient faciliter la création de produits dits alternatifs pour un segment de la clientèle qui n’était pas en mesure d’accéder à ce genre de produits par le passé.

Parmi les propositions qui ont été mise sur la table, les fonds alternatifs permettraient un levier allant jusqu’à trois pour un.

«On a proposé une méthodologie pour calculer l’effet de levier. On va la présenter. Il y a aussi une initiative à l’internationale avec l’Organisation internationale des commissions de valeurs pour développer une méthode pour calculer l’effet de levier. On se rend compte qu’il y a un manque de ce côté : lorsqu’un fonds présente un levier de 3 pour 1, un autre fonds pourrait présenter un levier de 4 pour 1 et un autre, de 2 pour 1», a indiqué Mathieu Simard, conseiller expert, direction principale des fonds d’investissement, à l’AMF.

Mathieu Simard a par ailleurs souligné que « les fonds alternatifs ne s’adressent pas à Monsieur et Madame tout le monde. Il va y avoir un lien entre le règlement 31-103, les pratiques de distribution, les réformes ciblées. La connaissance du client, convenance, connaissance du produit seront aussi tenues en compte. »

Par ailleurs, le cadre proposé traitera des restrictions en matière de titres illiquides qui feront partie des actifs d’un fonds.

«Les REIT ou les fiducies de placements immobiliers, si elles sont utilisées comme il faut, êtes-vous prêt à dire que c’est un mauvais investissement? Regardez comment la Caisse de dépôt et placement du Québec gère les deniers pour les fonds de pension québécois : elle fait des investissements dans les aéroports, l’immobilier et l’infrastructure. Tout cela est illiquide. Est-ce que ce sont de mauvais investissements?» a dit Hugo Lacroix.

Selon lui, plusieurs stratégies alternatives peuvent aussi être liquides. «Le fait de pouvoir faire du long/short dans le marché volatile ou de pouvoir prendre du levier dans certaines périodes peut pouvoir parfois réduire la volatilité de portefeuille d’un client donné dans une période où il a besoin de contrôler sa volatilité», a-t-il noté.

«Une stratégie long-short consiste à combiner au sein d’un même portefeuille l’achat d’une action sous-évaluée (la position dite longue) et la vente à découvert d’une action surévaluée (la position dite courte). Cette stratégie repose donc sur le talent du gestionnaire à déterminer les titres sous-évalués et surévalués, en se basant sur l’analyse fondamentale», indique la Banque Nationale concernant ce type de stratégie.

La distribution de fonds alternatifs aux investisseurs de détail viendra avec des obligations de formation pour les firmes de courtage, a souligné Hugo Lacroix : «Est-ce que ça va demander de l’effort des firmes de bien former leurs représentants, et comprendre le fonctionnement de ces produits-là? Certainement. Il faut avancer. Les investisseurs québécois doivent-ils rester dans les fonds long only pour le reste de leur vie? Ce n’est peut-être pas cela l’approche la plus prudente.»

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