Station FinTech – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Apr 2024 17:20:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Station FinTech – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 IA et finance : à quels impacts s’attendre ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ia-et-finance-a-quels-impacts-sattendre/ Wed, 20 Mar 2024 10:22:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99676 Trois panélistes en ont discuté à l’invitation de Finance Montréal.

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Le 13 mars dernier avait lieu à l’Espace de la Caisse de dépôt et placement du Québec de la Place Ville-Marie, le premier Rendez-vous de l’innovation. Il s’agit d’une série de conférences organisées par Finance Montréal à l’intention des professionnels et étudiants des secteurs de la finance, de l’intelligence artificielle (IA) et de la fintech.

Pour briser la glace, trois panélistes invités à cette première table ronde ont échangé sur l’impact de l’IA et de la technologie en finance.

Comme bien d’autres secteurs d’activités, le milieu de la finance est frappé de plein fouet par la montée irrésistible de l’IA. Selon une étude de Grand View Research, ce marché dans la gestion d’actifs devrait croître annuellement en moyenne de 25% d’ici 2027.

« On utilise l’IA de deux façons à l’interne, sur le plan opérationnel, en optimisant nos processus de recherche avec des outils de base qui aident nos petites équipes à être plus efficaces. Il y a aussi l’aspect optimisation de portefeuilles à l’aide de modèles », a expliqué Valérie Cecchini, associée fondatrice et gestionnaire de portefeuille chez Borealis, gestion d’actifs mondiale.

L’autre volet, selon elle, est celui de la recherche pour trouver des occasions d’investissement et évaluer les risques. « La gestion des données c’est un avantage concurrentiel qui fait toute une différence. »

Alain Lavoie, cofondateur & PDG de LexRock AI, est d’avis qu’à terme l’IA va bousculer beaucoup de choses sur son passage. « On entend souvent dire que 40% des compétences des travailleurs seront perturbées. Mais le message c’est aussi que ce ne sont plus seulement un certain type d’emplois qui seront impactés (secrétaires et commis par exemple), mais aussi des postes de cols blancs. »

Selon lui, on assiste à un changement de paradigme : « on verra de nouveaux métiers arrivés et d’autres disparaître. » Il est d’avis que les professionnels devront apprendre à s’adapter et à travailler avec l’IA. « I’IA sera un incontournable outil d’aide à la tâche. »

Mohamed Khalfallah, directeur senior, science des données & IA, fait partie de ceux chez Investissements PSP qui participent à l’achat d’outils d’aide à la décision pour les équipes d’investissement. S’il est à même de constater l’impact de l’IA dans l’amélioration des processus et dans la productivité, il émet cependant quelques bémols. « Côté défis, il y a vraiment trois grands axes. »

Le premier a trait aux données. « Le problème c’est que les données fournies par les fournisseurs ne sont pas toujours utiles dans leur format d’arrivée. » L’autre défi concerne les budgets. « Ils sont substantiels, car l’on doit tenir compte à la fois du développement et de la maintenance, qui double par la suite le coût total du projet. » Enfin, il y a selon lui un décalage entre l’expertise des diplômés et le talent exigé sur le terrain. « Les profils qui font de la recherche ne sont pas tout de suite transférables dans le business. C’est un vrai problème pour les compagnies. Il y a un dysfonctionnement entre le talent brut sorti de l’université et le talent opérationnel dans une entreprise avec toutes les contraintes de performance et de temps qui existent. »

Valérie Cecchini croit que l’IA représente une occasion pour le milieu de la finance de repenser ses façons de faire. « Comment, par exemple, on fait les choses en gestion traditionnelle, en approche fondamentale. » Elle ne croit toutefois pas que l’IA va à terme remplacer les travailleurs du secteur. « L’IA a un regard porté vers le passé, alors que l’être humain, lui, fournit une façon de voir en avant, cette capacité à imaginer le futur. »

Elle constate que les équipes, plutôt que d’être à effectifs réduits, ont plutôt crû ces dernières années, mais qu’il reste du travail à faire pour mettre les employés à niveau. « Il faut s’assurer que la formation des talents suive les tendances dans l’industrie. »

« Bien malin qui peut prédire où l’IA en sera dans six mois, voire un an », pense Alain Lavoie qui observe que c’est un peu le Far West à l’heure actuelle et que les grands joueurs technologiques dominent actuellement le marché. « Les gouvernements ont un peu perdu le contrôle. La bonne nouvelle c’est qu’au Québec la question de la règlementation fait l’objet d’une réflexion, avec le Conseil de l’innovation, notamment, qui s’est penché sur la gouvernance de l’IA, mais aussi l’AMF et d’autres acteurs. »

Il compare ce qui se passe en IA en ce moment avec ce qui s’est passé autrefois avec le clonage humain. « Il y a eu une sorte de prise de conscience à l’échelle planétaire qui s’est opérée dans les grands forums décisionnels mondiaux, comme l’ONU via l’UNESCO. » Selon lui, une mesure applicable positive pourrait passer par une mise en place d’une taxonomie d’IA responsable, comme c’est le cas avec les normes ESG (environnement, social et gouvernance). « Si j’ai un bon bulletin d’IA, cela pourrait susciter par exemple l’intérêt d’entreprises d’investissement. »

Dernière édition du Rapport FinTech Québec

Ce premier Rendez-vous de l’innovation a aussi été l’occasion pour Finance Montréal de dévoiler son plus récent rapport FinTech Québec, fruit d’une collaboration avec Fathom4sight, une entreprise basée à Toronto qui offre de services d’informations sur le marché de la recherche et du conseil en matière de Fintech et d’innovation.

C’est sa PDG et fondatrice, Surinderjit Bhatti, qui a esquissé les grandes lignes du rapport. Ainsi, plus de 234 compagnies de Fintech seraient situées au Québec (77% à Montréal), soit « 11% de toutes les Fintech basées au Canada. » Juste l’an dernier, 13 nouvelles Fintech ont été créées au Québec. « Au cours des dernières années, nous avons observé une bonne croissance dans l’écosystème des FinTech québécoises, 16 % d’entre elles ayant été fondées après 2020. », peut-on lire dans le rapport.

Le secteur de la Fintech au Québec emploie aujourd’hui plus de 85 925 personnes à l’échelle mondiale. Plus de 60% des Fintech du Québec sont de petites entreprises de 5 à 99 employés, représentant environ « 15 % de tous les emplois créés par les FinTech du Québec au Canada ».

Les technologies de paiement représentent encore le plus important secteur dans la Fintech. Toutefois, le secteur de l’IA a connu « une montée en flèche » et se retrouve cette année en deuxième position, alors qu’il occupait la huitième place l’année dernière. Le rapport est disponible en ligne.

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Les fintechs implantées au Québec bravent la tempête https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fintechs-implantees-au-quebec-bravent-la-tempete/ Wed, 31 Aug 2022 12:16:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88613 On recense présentement plus de 200 firmes de technologies financières.

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De violents vents contraires ont soufflé sur le monde technologique : correction des marchés financiers, difficultés des sociétés de cryptomonnaies, baisse majeure des valorisations. Toutefois, selon le dernier Rapport Fintech Québec, celui du 2e trimestre 2022, le secteur des fintechs dans la Belle Province ne semble pas en avoir été troublé outre mesure.

Fruit d’une collaboration entre Finance Montréal et Fathom4sight, l’étude rappelle d’abord quelques faits saillants de l’industrie au Québec. On y compte 207 sociétés, dont 165 ont été créées après 2010, qui abritent 18 840 employés, et où 484 M$ ont été investis à ce jour, dont 19,3 M$ au cours du 2e trimestre 2022. Surtout, neuf nouvelles sociétés ont vu le jour au cours de ce trimestre avec des noms comme Activfactor, Dello, Karma et PandaPay.

Chiffre tout-à-fait inattendu, on repère 66 sociétés arrivées à maturité et 26 en croissance, presque autant que les 97 qui sont en démarrage. Trois firmes sont au stade d’amorçage et 15 au stade d’acquisition.

Par contre, comme on pouvait s’y attendre, la grande majorité sont des petites entreprises, soit 52, qui comptent de 1 à 4 employés et 131 qui en abritent 5 à 99. Quatorze sont de la taille classique de PME, entre 100 et 499 employés, alors que neuf sont entrées dans le champ de la grande entreprise avec plus de 500 employés.

Composée de 17 sous-secteurs, l’industrie est fortement dominée par les technologies de paiement (ou Paytechs), où on dénombre 50 sociétés. Viennent ensuite les technologies d’investissement, avec 27 firmes, l’assurTech, avec 19, la gestion de patrimoine et d’actifs, avec 17, les marchés de capitaux et les cryptos et systèmes financiers décentralisés, ex aequo avec 14.

Le sous-secteur des paiements est lui-même réparti entre 12 catégories, les trois plus importantes étant « comptabilité et finance », avec 15 firmes, le commerce électronique avec 8, les points de vente, également avec 8. D’autres catégories comptent moins de joueurs, mais ceux qui s’y trouvent sont parfois d’importance. Par exemple, nuvei se partage la catégorie du traitement des paiements avec trois autres firmes. Dans d’autres catégories, on n’identifie qu’une seule société, par exemple en paiement d’assurance, en cartes de crédit, et en paie.

La plupart de ces sociétés œuvrent surtout dans les solutions pour les entreprises. Détail notable, le Québec abrite trois banques alternatives – ou « challenger banks » : Orchid*B, Pillar et Walo.

Les 10 plus importants joueurs en « paytech », les technologies de paiement, donnent de l’emploi à 6 648 travailleurs partout dans le monde, dont près de la moitié, soit 3 154, résident au « Canada ». Chose inattendue, les chiffres pour ce secteur réfèrent non plus au Québec, mais au Canada, sans donner plus de précisions. S’agit-il simplement d’une erreur d’assignation? Nous avons été incapable de vérifier avec les auteurs du Rapport.

Ce contingent « canadien », apprend-on, représente 16,7% de tout l’emploi fintech dans la province. Au premier rang, on trouve Lightspeed POS dont 948 employés sur ses 2 108 s’affairent au Canada, suivie de Mediagrif Interactiv Tech dont 575 employés sur 920 logent au Canada. Deux autres sociétés, nuvei et Hopper, qui abritent 1 211 et 1 209 employés respectivement, ont des contingents plus modestes au Canada, soit 204 pour la première, 261 pour la seconde.

Malgré les conditions boursières turbulentes, l’argent a continué de circuler dans le milieu québécois des fintechs. Flare a reçu un financement de 9,5 M$, Lighthouse Labs, de 9,1 M$ et Hardbacon, de 700 000$. Deux fonds ont été constitués, iNovia abritant des capitaux de 420 M$ et Impression Ventures, 64 M$.

Des acquisitions marquantes ont vu CGI mettre la main sur Harwell, Morningstar sur Aquantix et SE2 sur breathe. Enfin, 12 partenariats ont été conclus, dont trois mettent en jeu nuvei qui s’est associée avec nivibet, Bibox et Fifth Third Bank.

Les turbulences financières n’ont certainement pas troublé la productivité des fintechs du Québec puisque huit nouveaux produits ont été lancés dans le dernier trimestre. Par exemple Zelros a inauguré « Milky Way », de nouvelles informations exploitables pour les assureurs, alors qu’ElligencIA a lancé Ellisense, un outil d’analyse de données en temps réel des tendances des acheteurs et vendeurs dans les marchés financiers. Lightspeed pour sa part a présenté deux produits: Lightspeed Retail, qui combine en une seule plateforme points de vente, paiements et commerce électronique, et une nouvelle plateforme B2B visant les secteurs de la mode et du sport et plein air en Amérique du Nord.

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La Station FinTech veut stimuler l’innovation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-station-fintech-veut-stimuler-linnovation/ Thu, 01 Apr 2021 12:06:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78794 Elle lance un programme d’accélération unique.

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La Station FinTech s’associe avec Hihgline Beta pour lancer l’Accélérateur Station FinTech Montréal. Ce programme offre une opportunité aux startups canadiennes dans le domaine de la technologie financière (fintech) et de l’assurtech de travailler en collaboration avec les institutions financières et les assureurs du Québec.

« Nous sommes très heureux de joindre nos forces avec Finance Montréal et de déployer notre modèle d’accélération et d’investissement afin de dynamiser l’écosystème en favorisant le développement des startups en fintech ainsi que les relations et collaborations avec les entreprises en lien avec leurs besoins » mentionne Marcus Daniels, co-fondateur et directeur général de Highline Beta.

Ce programme cherche à combler les besoins des institutions financières en créant des partenariats avec des startups. En mettant ainsi en collaboration de nouvelles entreprises avec de grands joueurs de l’industrie financière la Station FinTech espère stimuler l’innovation au Québec et à travers le Canada.

« Avec cette initiative, Finance Montréal vise à favoriser les synergies entre ses membres et les startups et continuera d’œuvrer pour la promotion et l’accélération de projets d’innovation, explique Jacques Deforges, directeur général de Finance Montréal. »

Cet accélérateur est le premier en son genre à adopter une approche basée sur des cohortes thématiques. Les avantages et le programme offerts aux startups seront adaptés à leurs besoins spécifiques afin qu’elles puissent se développer plus rapidement.

La première cohorte commencera en juin prochain et se finira en octobre 2021 lors de la huitième édition du Forum FinTech Canada de Finance Montréal.Elle lance un programme d’accélération unique.

Les fintechs intéressées ont jusqu’au 23 mai prochain pour rejoindre cette cohorte.

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