high net worth – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 04 Apr 2024 10:50:33 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png high net worth – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le nombre de super-riches diminue en Chine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-nombre-de-super-riches-diminue-en-chine/ Thu, 04 Apr 2024 10:50:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99940 PLANÈTE FINANCE – Selon un rapport de l’Institut de recherche Hurun.

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Pour la deuxième fois en 15 ans, le nombre de ménages fortunés a diminué en Chine. Leur richesse totale a fondu de 3,6 % en 2022, soit 1,3 fois le PIB national du pays, signale un rapport de l’Institut de recherche Hurun sur la richesse, dévoilé le 19 mars.

La Chine compte quelque six millions de familles fortunées, rapporte Courrier international dans un article tiré du quotidien de Singapour Lianhe Zaobao.

Les foyers chinois possédant un patrimoine supérieur à 100 millions de yuans (19 millions de dollars) sont les plus touchés par le ralentissement de l’économie chinoise. On dénombre 5 200 ménages de moins dans cette catégorie qui regroupe 133 000 foyers, soit une diminution de 3,8 % en un an.

Le nombre de ménages disposant d’un patrimoine compris entre 1,7 et 18 M$ a reculé de 1,3 % en un an pour s’établir à deux millions, tandis que les familles à la tête d’actifs entre 1 M$ et 1,7 M$ ont diminué de 0,8 % pour s’établir à 5 millions.

Trio de villes pour riches

Les familles fortunées se concentrent dans les grands centres urbains. La majorité des ménages aisés se retrouve dans les villes de Pékin, Shanghai et Hong Kong, suivi des deux métropoles du Sud, Shenzhen et Guangzhou, et enfin de Hangzhou et Ningbo, dans la province du Zhejiang.

La Chine compte désormais au moins 50 villes avec plus de 10 000 ménages aisés, 42 villes avec plus de 5 000 ménages à valeur nette élevée et 37 villes avec plus de 500 ménages à valeur nette ultra-élevée.

Patrimoine à transmettre

L’héritage occupe une place de plus en plus importante dans la composition du patrimoine de ces familles.

D’ici dix ans, 4000 milliards de dollars (G$) de richesses seront appelés à être transmis aux générations suivantes. D’ici 20 ans, si la tendance se maintient, ce pactole devrait représenter 10 000 G$ et s’élever à 15 000 G$ d’ici 30 ans.

Au cours des 15 dernières années, le nombre de ménages fortunés en Chine continentale a doublé, signale le rapport.

Ralentissement économique

Rupert Hoogewerf, fondateur et président de l’Institut de recherche Hurun, affirme que la richesse privée des principaux pays du monde a été affectée à divers degrés par les impacts de la pandémie de COVID-19, l’évolution du paysage géopolitique international et par l’incertitude économique mondiale.

Cette tendance s’explique aussi en partie par le fait que les Chinois les plus fortunés migrent vers Singapour pour fuir le régime chinois de Xi Jinping, selon un article publié sur le site Web britannique UnHerd. L’auteur indique notamment que les tarifs d’adhésion à certains clubs privés ont augmenté pour les expatriés et que « l’inflation semble être largement alimentée » par les riches Chinois.

L’économie accuse un ralentissement en Chine. Le rapport de l’Institut Hurun mentionne qu’en 2022, la croissance du PIB chinois s’est établie à 3 %, en deçà des deux années précédentes (5 %). La monnaie nationale a chuté de 9,2 % par rapport au dollar américain.

Bijoux, montres et vins fins

Les familles aisées chinoises comptent en moyenne cinq membres vivant dans une maison de 280 m². Elles possèdent deux voitures et aiment collectionner les bijoux, les montres et les vins fins. Elles prennent 23 jours de vacances par an et adorent les voyages et la bonne cuisine.

« Les actifs investissables représentent le pouvoir d’investissement. Les actifs offshores représentent un sixième des actifs investissables. Hong Kong et Singapour en sont les points chauds », selon le rapport.

La tendance à la baisse de la valeur nette des valeurs fortunées n’est pas l’apanage de la Chine. Selon une étude de Knight Frank, la richesse totale détenue par les particuliers ayant une valeur nette de 30 M$ US ou plus a diminué de 10 % à l’échelle mondiale.

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Les entreprises les plus profitables https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-entreprises-les-plus-profitables/ Thu, 01 Feb 2024 11:59:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98672 PLANÈTE FINANCE – La finance est l’un des trois secteurs les plus rentables.  

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En 2023, le secteur financier a généré près 23 % des bénéfices mondiaux. C’est en Chine qu’il a été le plus profitable, rapportant plus de 282 milliards de dollars américains (G$) de profits, selon une compilation de l’agence Grow and Convert.

La firme a examiné la rentabilité sectorielle, les comparaisons par pays, ainsi que les hauts et les bas du classement des 500 premières entreprises mondiales publié par le magazine Fortune.

L’an dernier, les entreprises de Fortune Global 500 ont généré des revenus totalisant 41 000 G$ et des bénéfices de 2 900 G$.

Les États-Unis et de la Chine accaparaient conjointement plus de la moitié du bénéfice total, dépassant tous les autres pays combinés. L’Arabie saoudite occupait la troisième place avec une seule entreprise – la pétrolière Saudi Aramco – générant plus de 5 % du total des bénéfices mondiaux.

Les pays les mieux classés

Les entreprises nord-américaines ont dégagé la part du lion des revenus, avec des bénéfices de 1180 G$, ce qui représente plus de 40 % de l’ensemble des bénéfices mondiaux. De ce nombre, 136 entreprises américaines ont généré des revenus de 1 100 G$, soit 38 % des bénéfices mondiaux. Les 14 entreprises canadiennes classées ont généré des profits de 82,6 G$.

La Chine, avec un nombre d’entreprises et un chiffre d’affaires comparables aux États-Unis, a réalisé 18 % du bénéfice total. Les 31 autres pays du monde ont gagné 44 % du revenu planétaire.

Les secteurs les plus profitables

Les 10 entreprises les plus rentables du monde se retrouvent dans les secteurs de l’énergie, de la technologie, des transports et de la finance. Ces géants de l’industrie ont collectivement accumulé près du quart des bénéfices totaux des entreprises analysées.

Le secteur de l’énergie représente 24,56 % des bénéfices. Il est talonné par le secteur de la finance, qui représente 23% des bénéfices mondiaux.

En Chine, l’Industrial & Commercial Bank of China et la China Construction Bank ont réalisé un bénéfice combiné de 107,7 G$. Aux États-Unis, JPMorgan Chase et Bank of America ont mené la danse, avec des bénéfices s’élevant respectivement à 37,7 G$ et 27,5 G$.

Malgré des pertes

Par ailleurs, quatre des dix entreprises les moins rentables des États-Unis appartiennent au secteur financier : Berkshire Hathaway, qui affiche la plus lourde perte pour l’année financière (23 G$) tous secteurs confondus, State Farm Insurance, Prudential Financial et Allstate.

Sur les autres continents, l’Europe génère collectivement 629,9 G$ de bénéfices, soit 22 % du bénéfice mondial, avec le Royaume-Uni et l’Allemagne en tête. L’Asie représente pour sa part 34 % du bénéfice mondial. La Chine, le Japon et l’Arabie saoudite sont les principaux contributeurs pour cette région du monde. Le Brésil est le seul pays d’Amérique du Sud qui figure au classement Fortune Global 500, générant 2,6 % des bénéfices mondiaux.

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Climat, économie et justice : les grandes inquiétudes des riches https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/climat-economie-et-justice-les-grandes-inquietudes-des-riches/ Mon, 08 Jan 2024 10:55:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98353 Selon un sondage de Chubb auprès des fortunés canadiens et américains.

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Les dommages matériels liés aux phénomènes météorologiques extrêmes, exacerbés par les changements climatiques, sont la première crainte des personnes fortunées du Canada et des États-Unis. Plus de trois quarts des personnes interrogées considèrent en effet que cette menace représente le risque le plus important pour leurs demeures, selon le premier Wealth Report que vient de publier l’assureur de dommages Chubb.

L’instabilité économique est un autre élément qui perturbe leur sommeil. Ils sont 62 % à s’inquiéter de l’impact des turbulences actuelles sur leur richesse. Les deux tiers des répondants affirment que la constitution d’un patrimoine est plus difficile que jamais. Cette difficulté se reflète dans leur rapport au travail : 83 % ont un emploi, et près d’un tiers d’entre eux préfèreraient repousser indéfiniment leur retraite.

D’ailleurs, 68 % des personnes interrogées ne s’estiment pas riches, y compris celles ayant des actifs de plus de 10 millions de dollars.

L’enquête, menée auprès de 800 personnes fortunées aux États-Unis et au Canada, marque un tournant dans la façon dont elles évaluent et investissent leur patrimoine, et à qui elles demandent conseil pour le protéger, affirme Ana Robic, présidente de la division Chubb, North America Personal Risk Services.

Les risques internes

Outre les menaces extérieures, les personnes fortunées sont également confrontées à des risques domestiques, tels que les éclatements de tuyaux ou les fuites d’eau. Plus de la moitié des sondés ont identifié ces incidents comme des préoccupations majeures. Pour y faire face, nombre d’entre eux ont pris des mesures proactives, allant de l’installation de générateurs à celle de systèmes de détection sophistiqués.

Jennifer Naughton, vice-présidente exécutive et responsable du conseil en matière de risques chez Chubb Personal Risk Services, souligne la hausse de la fréquence et de la gravité des dommages matériels liés aux conditions météorologiques, tout en rappelant que les dangers internes, comme les défaillances des systèmes de plomberie, ne sont pas à négliger.

Des collections à protéger

Le rapport met aussi en lumière une facette que partagent bien des fortunés : leur passion pour la collecte d’objets de valeur, qu’il s’agisse d’œuvres d’art, de bijoux, de voitures ou de vins fins. Une grande partie des personnes interrogées (80 %) sont des collectionneurs. Cependant, cette activité n’est pas sans risque : la fraude artistique, les dommages lors des voyages et transports, et même les effets du temps sont des menaces réelles pour leurs précieuses collections. Les sondés craignent également les pertes ou les dommages causés par le feu (74 %) et les tempêtes ou inondations (64 %).

Laura Doyle, vice-présidente chez Chubb, conseille aux collectionneurs de prendre des mesures spécifiques pour préserver ces biens de valeur. Elle recommande notamment l’installation d’alarmes, de systèmes de contrôle du climat et la préparation de plans d’urgence.

Un autre aspect préoccupant pour ces individus est le risque de responsabilité civile au cas où ils seraient impliqués dans un accident de voiture causant des dommages corporels. Malgré cette inquiétude, seulement un tiers des sondés a souscrit une assurance responsabilité civile complémentaire. Cette réticence pourrait s’expliquer par le fait que moins de la moitié se considèrent comme des cibles potentielles de poursuites judiciaires.

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La cote du milliardaire Gautam Adani remonte https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cote-du-milliardaire-gautam-adani-remonte/ Thu, 21 Dec 2023 11:05:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98068 PLANÈTE FINANCE - Après la fermeture de l’enquête pour fraude et manipulation des actions

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La valeur des actions des dix sociétés cotées du milliardaire Gautam Adani après que la Cour suprême du pays a demandé au Securities and Exchange Board of India (SEBI), le gendarme financier de l’Inde, de conclure son enquête sur les allégations de manipulation boursière et de fraude comptable avancées contre Adani par la société américaine Hindenburg Research il y a dix mois.

Les investisseurs ont tiré un signal positif de l’ordre donné par la Cour, le 28 novembre, au SEBI de conclure son enquête et des observations du juge en chef de l’Inde selon lesquelles le rapport Hindenburg ne pouvait être considéré comme « crédible ».

Après une enquête de deux ans, la firme de recherche affirmait dispose de preuves selon lesquelles le conglomérat indien Adani Group, qui pèse 218 milliards de dollars américains (G$), s’était livré à la manipulation boursière et à la fraude comptable sur plusieurs dizaines d’années.

Baisse du niveau de risque

De son côté, le SEBI a assuré à la Cour qu’elle n’avait pas besoin d’un délai supplémentaire et qu’elle avait achevé d’examiner 22 des 24 affaires qui faisaient l’objet d’une enquête.

La décision du tribunal indien de ne pas sanctionner le milliardaire a fait passer le niveau de risque des actions du groupe de haut à moyen, a estimé le fondateur d’une société de conseil basée à Mumbai, selon Forbes.

Les actions des sociétés Adani ont bondi de 9 % (Adani Enterprises) à 20 % (Adani Total Gas) en une seule journée. Adani Energy Solutions a enregistré la deuxième plus forte hausse (19 %), tandis que les actions d’Adani Green Energy, d’Adani Power et du radiodiffuseur NDTV ont progressé de 12 %.

De 2e à 23e personne la plus riche au monde

La frénésie autour des actions du groupe a fait grimper la valeur nette d’Adani de 6 G$. Selon le classement des milliardaires en temps réel de Forbes, sa valeur nette estimée s’élève désormais à 57,1 G$, ce qui fait de lui la 23e personne la plus riche du monde. Il s’agit néanmoins d’une chute considérable pour quelqu’un qui était classé en 2022 deuxième personne la plus riche du monde, derrière Elon Musk, avec une valeur nette de 155 G$.

Bien que le groupe Adani ait déclaré que le rapport Hindenburg n’avait pas affecté ses activités, les actions du groupe se sont effondrées à la suite de ses allégations, réduisant de plusieurs milliards la valeur nette d’Adani.

En mai, un comité d’experts constitué par le SEBI avait conclu qu’il n’y avait « pas de modèle évident de manipulation ». Cependant, en août, un nouveau rapport d’enquête a révélé des liens présumés entre Adani et des investisseurs offshores, ce qui a fait chuter les actions du groupe. Le groupe a rejeté ces allégations en déclarant que toutes les transactions avaient été effectuées conformément à la loi.

Rapport incriminant

Le rapport Hindenburg allègue que les sept principales sociétés cotées en bourse du groupe Adani « affichent une baisse de 85 % sur une base purement fondamentale, en raison de valorisations très élevées ».

Il prétend également que ces sociétés se sont lourdement endettées, notamment en mettant en gage des actions de leur stock gonflé pour obtenir des prêts, ce qui place l’ensemble du groupe dans une situation financière précaire.

Le rapport allègue par ailleurs que le groupe Adani a déjà fait l’objet de quatre grandes enquêtes gouvernementales sur des fraudes, portant sur le blanchiment d’argent, le vol de fonds publics et la corruption, pour un montant total estimé à 17 G$.

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Les nouveaux milliardaires s’enrichissent par l’héritage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-nouveaux-milliardaires-senrichissent-par-lheritage/ Thu, 14 Dec 2023 06:57:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98043 PLANÈTE FINANCE - Plus que par le travail.

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La majorité de la richesse accumulée par les nouveaux milliardaires en 2023 provient d’un héritage, dépassant ainsi la richesse produite par leur travail, selon le rapport UBS Billionaire Ambitions Report.

Sur les 291,5 milliards de dollars (G$) US contrôlés par les nouveaux milliardaires, 150,8 G$ proviennent d’un héritage, tandis que 140,7 G$ ont été générés par eux-mêmes. Il s’agit de la première fois en neuf ans d’existence de l’enquête que les milliardaires ont créé plus de richesses par l’héritage que par le travail.

Familles multigénérationnelles

Les 30 dernières années ont été marquées par une augmentation du nombre d’entrepreneurs milliardaires. Plus de 1 000 milliardaires devraient ainsi transmettre un patrimoine de 5 200 G$ à leurs héritiers au cours des 20 à 30 prochaines années.

« Alors qu’un nombre croissant des premiers magnats vieillissent, la responsabilité commence à être transmise à leurs héritiers, ce qui favorise l’émergence de futures familles de milliardaires multigénérationnelles », indique le rapport.

Le nombre de milliardaires dans le monde a augmenté de 7 % cette année pour atteindre 2 544. Il y a eu 157 nouveaux milliardaires en 2023, soit plus que les 35 qui se sont ajoutés en 2022, mais moins que les 416 de 2021.

La Chine, incluant Hong Kong et Macao, représentait près de la moitié du total des nouveaux milliardaires. La Chine continentale à elle seule représentait environ un cinquième du nombre total de milliardaires.

Milliardaires entrepreneurs

Bien qu’ils disposent de moins d’actifs, les nouveaux milliardaires qui ont fait fortune par le biais de l’entrepreneuriat sont au nombre de 84 dans le rapport, soit plus que les 53 nouveaux milliardaires qui ont hérité de leur fortune.

La plupart des milliardaires qui se sont enrichis grâce à leur travail l’ont fait en développant leur entreprise. Une majorité d’entre eux (65 %) ont fait fortune grâce au développement de leur activité commerciale, tandis que 21 % ont fait croître leur patrimoine par des introductions en bourse.

Plus de deux tiers (68%) des milliardaires ayant hérité déclarent qu’ils visent à poursuivre et à développer ce que leurs ancêtres ont accompli, que ce soit en termes d’entreprise, de marque ou d’actifs. Presque autant (60 %) veulent permettre aux générations futures de bénéficier de leur patrimoine.

Cependant, les héritiers ont aussi leurs propres ambitions. Moins de la moitié (43 %) des héritiers milliardaires choisissent d’occuper des postes dans l’entreprise familiale, souvent parce que le secteur d’activité ne leur convient pas.

Comment ils investissent

En matière d’investissement, les créateurs de richesse et les héritiers montrent des appétits différents pour le risque. Ceux de la première génération sont plus soucieux de préserver leur patrimoine que de le faire fructifier. Ils sont plus attirés par la dette et les placements à revenu fixe.

Environ quatre milliardaires de première génération sur dix (43 %) ont l’intention d’augmenter leur allocation à la dette privée au cours des 12 prochains mois et un nombre similaire (38 %) souhaitent investir davantage dans les d’obligations des marchés développés.

Les héritiers privilégient quant à eux le capital-investissement. Plus de la moitié (59 %) recherchent des investissements en private equity.

Rôle des family offices

L’étude révèle que seulement 42 % des family offices disposent d’un plan de succession pour les membres de la famille. « Cela signifie que les générations ont de plus en plus besoin d’être convaincues des plans de succession plutôt que d’en être simplement informées. »

« Les family offices s’occupent souvent de communiquer et collaborer, sans comprendre l’importance de trouver un objectif commun aux membres de la famille. »

Enfin, pour 68% des milliardaires créateurs de richesses, la philanthropie constitue un objectif principal, comparativement à 32% chez les héritiers.

« Les générations suivantes sont souvent réticentes à donner de l’argent qu’elles n’ont pas gagné et, dans certains cas, elles peuvent se contenter de poursuivre les fondations familiales existantes », indique le rapport.

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Taylor Swift accède au rang des milliardaires https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/taylor-swift-accede-au-rang-des-milliardaires/ Thu, 16 Nov 2023 11:25:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97241 PLANÈTE FINANCE - La chanteuse américaine a atteint la valeur nette d’un milliard cette année.

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La tournée Eras, qui a pulvérisé des records de vente de billets de spectacles, a propulsé la valeur nette de la vedette de la pop au-delà du milliard de dollars, selon une analyse de Bloomberg News, qui a décortiqué les revenus générés par les diverses activités commerciales de la star.

L’année 2023 aura été celle de tous les succès pour Taylor Swift, a rapporté le média dans une récente édition, comparant le cru 2023 pour la chanteuse de 33 ans à ce qu’a été 1966 dans la carrière des Beatles, lorsqu’ils ont eu trois albums classés numéro 1, ou à 1983 pour Michael Jackson avec le succès phénoménal de l’album Thriller.

Pour calculer le poids économique de Taylor Swift, Bloomberg a pris en compte la valeur estimée de son catalogue musical et de ses propriétés, des revenus tirés des plateformes de streaming, des ventes de musique, des billets de concert et des produits dérivés.

Stratégie payante

Une fois déduits les impôts, les coûts de production et de déplacement de la tournée Eras ainsi que les commissions versées aux dirigeants et aux agents, la valeur de la musique publiée par la chanteuse depuis 2019 s’élève à 400 millions de dollars (M$) US. Les profits tirés de la vente des billets de spectacles et des produits dérivés représentent 370 M$. Les revenus rapportés par l’écoute en ligne valent 120 M$. Les cinq propriétés de la star sont estimées à 110 M$ tandis que les royautés générées par sa musique totalisent 80 M$.

Le catalogue de chansons de la vedette possède à lui seul une valeur qui varie de 400 M$ à 1 G$, selon que l’on retient l’estimation la plus basse ou la plus haute, d’après les experts consultés par Bloomberg. Les investisseurs sont de plus en plus intéressés par les catalogues musicaux des artistes en tant qu’actifs alternatifs, ce qui fait grimper leur valeur. En comparaison avec celui de Taylor Swift, le catalogue du Boss Bruce Springsteen est évalué à 550 M$, tandis que celui du Canadien Justin Bieber vaut 200 M$.

Par ailleurs, il y a cinq ans, la chanteuse a quitté sa maison de disques originale et a commencé à réenregistrer ses albums afin de reprendre le contrôle de ses droits d’auteur. Une stratégie qui s’est avérée payante.

La tournée Eras : une manne

De toutes les activités de l’artiste, les tournées sont les plus lucratives. La part des ventes brutes de billets qui lui revient est en effet bien plus élevée que celle du streaming. De plus, les bénéfices tirés des produits dérivés représentent un bonus non négligeable.

La tournée Eras, la sixième de la chanteuse en carrière et la première après la pandémie, lui a permis d’engranger plus de 700 M$ de revenus pour la première partie, entre mars et août 2023, selon Bloomberg. Au total, un nombre record de 2,4 millions de billets ont été achetés le jour de la mise en vente des billets par Ticketmaster, selon BBC News.

Les profits estimés avant impôts sur les ventes de billets et de produits dérivés ont rapporté à l’organisation de la chanteuse 225 M$ pour la cinquantaine de spectacles donnés à ce jour. Et il reste 89 autres concerts à venir pour la suite de la tournée, qui se terminera en novembre 2024 à Vancouver.

Selon le cabinet d’analyses économiques Common Sense Institute, le chiffre d’affaires généré par les 53 concerts de la première partie de la tournée s’élève à 4,6 G$, soit plus que le PIB de certains pays. Le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, a déclaré que les dépenses consacrées à des phénomènes culturels tels que les concerts de Taylor Swift étaient des indicateurs de la santé financière des consommateurs américains.

John Williams, président de la Fed de New York, estime pour sa part que l’effet Taylor Swift a contribué à stimuler au cours des derniers mois une économie américaine malmenée par l’inflation et de la hausse du taux directeur.

Des retombées pour les villes

La tournée engendre des retombées économiques bien réelles pour les villes où elle s’arrête. À Minneapolis, les hôtels ont récolté près de 6 M$ les 23 et 24 juin. Houston a engrangé pour sa part 34 M$ lors du passage de la vedette en avril, soit une hausse de 136 % par rapport à la même période en 2019.

Les billets pour assister à un spectacle de la tournée se détaillent en moyenne 254 $ US, signale Bloomberg. Les fans qui ne peuvent pas s’offrir un billet peuvent se tourner vers le film du concert, financé par l’artiste, qui a rapporté 92,8 M$ lors de son week-end d’ouverture le 13 octobre.

L’annonce de la tenue de six concerts de Taylor Swift en novembre 2024 à Toronto a déclenché la frénésie chez les amateurs canadiens pour obtenir un des quelque 240 000 billets disponibles. Lors de la prévente, ils se détaillaient environ 150- $ sur le site du vendeur officiel. Tous les billets « officiels » disponibles ayant été vendus, les personnes qui veulent s’en procurer doivent se tourner vers des sites de revente, où les prix sont bien plus élevés. Ils vont de 2000 $ à plus de 30 000 selon les sites et la section du Centre Rogers. Un profit qui n’ira pas dans les poches de la star.

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Forte croissance du revenu moyen du 1 % au Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/forte-croissance-du-revenu-moyen-du-1-au-canada/ Mon, 13 Nov 2023 11:33:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97469 Signale Statistique Canada.

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Le revenu moyen des Canadiens qui se trouvent dans le palier du 1 % des plus fortunés au pays a augmenté de près de 10 % en 2021, pendant que celui des déclarants de la moitié inférieure de la répartition des revenus a diminué, a indiqué vendredi Statistique Canada.

Selon l’agence fédérale, le revenu moyen du groupe aux revenus les plus élevés, en excluant les gains en capital, a bondi de 9,4 % pour atteindre 579 000 $.

Pendant ce temps, les déclarants appartenant au 0,1 % le plus riche ont vu leur revenu moyen augmenter de 17,4 % pour atteindre près de 2,1 millions de dollars (M$), et ceux du 0,01 % le plus riche ont connu une augmentation de leur revenu moyen de 25,7 %, le portant à environ 7,7 M$.

Dans le même temps, les déclarants de la moitié inférieure ont vu leur revenu moyen diminuer de 1400 $ à 21 100 $ en 2021, le gouvernement ayant alors mis fin à bon nombre de ses programmes de prestations liés à la pandémie.

Les femmes représentaient environ 26,1 % du palier supérieur de 1 %, contre 25,4 % en 2020 et 11,4 % en 1982, a précisé Statistique Canada.

Les recherches de l’agence fédérale ont également porté sur l’argent gagné grâce à la vente d’une maison ou d’un autre actif, révélant que 12,2 % des déclarants fiscaux ont reçu des gains en capital, d’une valeur moyenne de 37 600 $ en 2021. Les gains en capital moyens étaient de 29 300 $ en 2020.

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L’émergence d’une nouvelle classe de super riches se confirme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lemergence-dune-nouvelle-classe-de-super-riches-se-confirme/ Thu, 19 Oct 2023 10:29:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96775 PLANÈTE FINANCE - Ces titans modernes détiennent en moyenne un patrimoine de plus de 100 M$ USD.

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C’est ce que révèle le rapport Centi-Millionnaire 2023 publié par le cabinet de conseil en migration d’investissement Henley & Partners, en se basant sur des données exclusives de la multinationale spécialisée dans l’étude de la richesse New World Wealth.

De fait, on dénombre actuellement 28 420 centi-millionnaires dans le monde, soit plus du double qu’il y a 20 ans et 12 % de plus que l’année dernière à la même période, souligne le rapport.

Un patrimoine à la hausse

Cette élite mondiale en plein essor, et très influente parmi les super riches, détient des actifs de placement équivalents à 100 millions américains (M$), voire davantage.

« Il n’y a pas si longtemps, à la fin des années 1990, les banques mesuraient la super richesse à l’aune d’un patrimoine de 30M$, mais depuis, les fortunes sont allées crescendo pour fixer la nouvelle barre à 100 M$ », observe Juerg Steffen, PDG de Henley & Partners.

Le palmarès des villes des super riches

À l’issue du premier rapport l’an dernier, l’analyse géographique indiquait que la majorité des centi-millionnaires se concentrent aux États-Unis (38 %), suivis des grands marchés émergents que sont la Chine et l’Inde.

Plus précisément, un tiers de la communauté mondiale de centi-millionnaires vit dans 50 villes du monde.

New York est en tête, hébergeant 775 d’entre eux. Elle est talonnée par San Francisco (692), et Los Angeles (504).

Le nombre de super riches a augmenté de près de 5 % au cours de l’année dernière dans la Grosse Pomme, contre 11 % pour San Francisco. Chicago se hisse également au 9e rang du palmarès (286 centi-millionnaires), mais affiche un déclin de près de 16 % depuis l’année dernière.

Dans l’ensemble, douze villes américaines rejoignent le palmarès 50, accueillant 3 311 centi-millionnaires, soit 11,7 % de la population mondiale des super riches telle qu’établie en juin 2023.

Une seule ville du Royaume-Uni, Londres, se classe à la 4e place (388 centi-millionnaires), soit une part de 1,4 % à l’échelle mondiale. Auparavant championne du monde de l’affluence et de l’influence, elle a perdu du terrain. De fait, l’an dernier, 406 centi-millionnaires vivaient à Londres, ce qui constitue un recul de 4,4 % en à peine douze mois, signale le rapport.

L’Asie est fortement représentée, avec quatre villes et régions apparaissant au palmarès des 10 lieux préférés des centi-millionnaires.

En Chine continentale, deux villes, Pékin à la 5e position (365), et Shanghai à la 6e (332), rejoignent ce palmarès.

Dans leur sillage, Singapour grimpe à la 7e place (330), suivie par Hong Kong, à la 8e place (305).

Enfin, Paris et la région Île-de-France se classent en 10e position, se partageant 280 super riches.

Des prévisions de croissance

La capitale chinoise du commerce électronique, Hangzhou, est promise à la plus forte hausse en termes de population centi-millionnaire les dix prochaines années, avec des prévisions de croissance estimées à +95 %, suivie de près par la technopole Shenzhen (+88 %).

Riyad, en Arabie Saoudite, et Delhi, en Inde, vont à égalité connaître la troisième plus forte croissance (+85 %) d’ici 2033, alors qu’une croissance de 80 % de la communauté centi-millionnaire est attendue à Mumbai, capitale financière de l’Inde.

Aux États-Unis, les prévisions de croissance sont également très fortes pour Austin l’industrielle d’ici 2033 (+84 %).

Dubaï suit Mumbai de près, avec des prévisions de croissance de la population centi-millionnaire autour de 78 % dans les dix prochaines années.

Viennent ensuite Canton (+76 %) et enfin Monaco (+72 %), qui demeure la ville la plus chère du monde.

En Australie, de fortes hausses sont envisagées pour Melbourne (+67 %) contre +60 % pour Sydney et + 57% pour Perth.

À l’opposé, les prévisions de croissance de la population centi-millionnaire sont plus modestes pour Los Angeles (+17 %), Londres (+12 %), Chicago (+6 %) et Moscou (à peine 5 %).

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Encore moins de ménages servis https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-les-conseillers/encore-moins-de-menages-servis/ Mon, 16 Oct 2023 04:21:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96673 FOCUS SUR LES CONSEILLERS - Les conseillers ciblent les plus fortunés.

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En 2023, de multiples tendances, déjà présentes dans l’industrie depuis des années, se sont accentuées dans les blocs d’affaires des conseillers. Parmi ­celles-ci, en moyenne, les représentants servent moins de clients, adoptent de manière croissante la tarification à honoraires basée sur les actifs et gèrent davantage de liquidités.

C’est ce que montrent le ­Pointage des courtiers québécois et le ­Pointage des courtiers multidisciplinaires de 2023, dont une partie des résultats figure au tableau ­ci-dessous.

En 2023, à la fois le conseiller type lié à un courtier en placement et le représentant type lié à un courtier multidisciplinaire ont vu baisser leur nombre de ménages servis. Le premier sert en moyenne 178 ménages et le second, 238.

Malgré cette baisse, le premier gère davantage d’actifs et sa moyenne d’actif par ménage progresse.

Par exemple, nous avons mis en ordre croissant les conseillers en placement (CP) liés à un courtier de plein exercice répondant en fonction de l’actif qu’ils géraient personnellement au 31 décembre 2022. Le répondant médian, soit celui dont 50 % des conseillers sondés géraient un actif inférieur ou égal, affichait un actif sous gestion de 169,9 M$, contre 160 M$ pour le répondant médian un an plus tôt.

Nous avons aussi mis en ordre croissant les ­CP en fonction de leur actif géré moyen par ménage. Le répondant médian affichait un actif géré par ménage de 1,14 M$ à la fin de 2022, par rapport à 1,05 M$ à la fin de 2021.

Ces données semblent s’inscrire dans la pertinence de la segmentation de son bloc d’affaires pour un conseiller.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquer ici.

Du côté des conseillers liés à un courtier multidisciplinaire (CM), les conclusions vont dans la même direction.

Le répondant médian administrait personnellement un actif de 33 M$ à la fin de 2021 par rapport à 29 M$ à la fin de 2022. Notons que l’actif administré par les ­CM comprend l’actif en fonds distincts et en valeurs mobilières, alors que l’actif des ­CP se rapporte uniquement au portefeuille de valeurs mobilières.

Par contre, le répondant médian administrait un actif moyen par ménage servi de 0,19 M$ en 2023, par rapport à 0,17 M$ en 2022. Ceci s’explique par la baisse du nombre de ménages servis.

En général, les conseillers continuent donc cette année à servir moins de ménages, mais qui détiennent des actifs financiers plus importants.

Chez les ­CP, l’adoption de la gestion discrétionnaire se poursuit encore cette année. La pondération moyenne du revenu brut des ­CP sous forme d’honoraires pour la gestion discrétionnaire est passée de 47,3 % en 2022 à 55,7 % en 2023. (Lire : « Montée de la gestion discrétionnaire »)

Chez les ­CM, c’est le choix de la tarification à honoraires qui gagne des adeptes. Ainsi, le pourcentage moyen du revenu brut des ­CM sous forme d’honoraires se chiffrait à 25,8 % en 2023, par rapport à 16,1 % en 2022. Ce bond s’explique par le fait qu’une part grandissante de conseillers tirent chacun une proportion importante de leur revenu brut de cette forme de rémunération. On en retrouve, entre autres, au ­Groupe financier ­PEAK, à Placements ­Manuvie, à Gestion de patrimoine ­Assante ­CI, à ­SFL ­Gestion de patrimoine et à ­Investia. (Lire : « ­Adoption progressive des honoraires »)

Cette croissance des honoraires chez les ­CM se fait surtout aux dépens des commissions de suivi sur les fonds d’investissement, car les premiers semblent remplacer les secondes au moment où les clients sont incités à changer de mode de rémunération. Par ailleurs, la proportion moyenne du revenu brut des conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires provenant des commissions à la vente de produits d’assurance de personnes était en baisse, passant de 23,1 % en 2022 à 15,7 % en 2023.

En outre, en 2023, la montée des taux d’intérêt s’est reflétée dans les portefeuilles des conseillers. Chez les ­CP, la part moyenne des revenus provenant des liquidités et produits bancaires, comme les comptes à intérêt élevé, est passée de 5,8 % en 2022 à 8,9 % en 2023. Chez les ­CM, cette proportion est passée de 0,4 % à 3,4 %. On retrouve également chez ces derniers une utilisation plus importante des fonds négociés en ­Bourse (FNB) dans les portefeuilles.

De plus, l’intégration progressive de l’investissement axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les portefeuilles semble avoir pris une pause.

L’actif cumulatif en investissement ­ESG des ­CP représente en moyenne 23,4 % de l’actif total de ces mêmes conseillers en 2023. En 2022, cette proportion, que l’on désigne comme « la part moyenne pondérée d’actif géré ciblant l’ESG », se chiffrait à 34,9 %. Chez les ­CM, la part moyenne pondérée d’actif administré ciblant l’ESG s’établissait à 14,2 % en 2023, par rapport à 13,5 % en 2022.

Derrière ces données agrégées, on constate qu’un segment de ­CP et de ­CM ont adopté l’investissement ­ESG pour la quasi-totalité de leurs portefeuilles, alors que d’autres, parfois sceptiques, boudent l’ESG ou en ont une part minime.

Dans le tableau ­ci-dessous, on compare, pour chacun des secteurs, les 20 % des conseillers qui affichent l’actif moyen géré par ménage le plus élevé par rapport à leurs pairs (80 % restants). Ce sont les conseillers qui sont plus susceptibles de servir des ménages fortunés. Pour les ­CM, on a inclus à la fois les actifs en fonds distincts, en fonds communs et autres valeurs mobilières pour effectuer ce ratio, comparativement aux ­CP, pour lesquels nous n’avions pas d’information sur leurs actifs en fonds distincts.

L’analyse montre que, par rapport aux autres, les conseillers du top 20 % ont généralement moins de clients, ont un revenu personnel plus élevé, sont davantage rémunérés sous forme d’honoraires établis en pourcentage de l’actif et, selon le cas, font davantage de gestion discrétionnaire.

Examinons le top 20 % des conseillers en placement. Le répondant médian de ce ­sous-groupe affichait un actif sous gestion de 350 M$ en décembre 2022, soit plus du double de celui des 80 % restants à la même date. L’actif médian par ménage du top 20 % (2,8 M$) est presque trois fois plus élevé que celui des autres. En moyenne, ils servent moins de ménages, soit 133, par rapport à 191 pour les autres 80 %. Au sein du top 20 %, la gestion discrétionnaire est davantage répandue, tout comme c’est le cas pour leur utilisation d’actions et d’obligations individuelles. Leur portefeuille est aussi davantage orienté vers les investissements ­ESG. Toutefois, les ­CP du top 20 % recourent moins aux fonds communs de placement et aux produits d’assurance que les autres.

Quant au top 20 % des ­CM, le répondant moyen du groupe affichait un actif sous administration de valeurs mobilières et de fonds distincts de 70 M$ à la fin de 2022, soit presque trois fois plus important que celui des 80 % restants. Cet actif est en baisse, car il s’établissait à 108 M$ à la fin de 2021. En moyenne, les conseillers du top 20 % servent moins de ménages que les autres. Leurs revenus proviennent davantage d’une tarification à honoraires, mais considérablement moins de l’assurance de personnes par rapport aux autres 80 %. Le revenu brut moyen de ces ­CM du top 20 % provient également davantage des actions individuelles et des ­FNB.

La méthode de tri des ­CM vient mettre l’accent sur les conseillers dont le modèle d’affaires est lié à la distribution de valeurs mobilières plutôt qu’à la distribution d’assurance de personnes. Elle a toutefois l’avantage d’accentuer la comparabilité entre les ­CP et les ­CM dans ce tableau.

Encore une fois, les données du tableau étant agrégées, on constate qu’un petit groupe de conseillers reçoivent une part dominante de leurs revenus de commissions à la vente de produits d’assurance de personnes. Souvent, chez un conseiller, un mode de rémunération est dominant pour l’ensemble de son bloc d’affaires. Les commissions à la vente de fonds d’investissement ou de valeurs mobilières, comme les frais d’acquisition reportés, sont le seul mode de rémunération où on ne retrouve pas de petit groupe de conseillers dont la part de revenu brut de production qui en découle soit importante. Ceci s’explique notamment par la réglementation, qui interdit les nouvelles souscriptions selon ce mode de tarification.

Autre constat de 2023 : à la fois les ­CP et les ­CM du top 20 % sont plus enclins à accorder de meilleures notes pour une majorité d’éléments évalués que les autres 80 %. Parmi les ­CP qui font des plans financiers pour leurs clients, en moyenne, les conseillers du top 20 % ont une proportion de clients dotés d’un tel plan financier plus élevée (67,8 %) que les autres 80 % (54,8 %). Parmi les CM qui font des plans financiers pour leurs clients, en moyenne, les conseillers du top 20 % ont une proportion de clients dotés d’un tel plan financier plus élevée (70,2 %) que les autres 80 % (67,1 %).

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L’assurance vie : un outil négligé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lassurance-vie-un-outil-neglige/ Mon, 02 Oct 2023 10:36:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96456 Selon une récente étude d’IG Gestion de patrimoine.

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Selon une récente étude menée par IG Gestion de patrimoine en collaboration avec Pollara Strategic Insights, une majeure partie des Canadiens à valeur élevée est dans le flou quant au rôle essentiel de l’assurance vie dans la planification successorale.

La majorité (88 %) des Canadiens aisés, définis par une capacité d’investissement d’au moins un million de dollars, envisagent de léguer leur patrimoine à leurs descendants. Cependant, seulement 54 % d’entre eux détiennent une police d’assurance vie. Plus préoccupant encore, un maigre 17 % comprend véritablement les bénéfices fiscaux et les autres avantages associés à l’assurance vie pour leur succession.

Alana Riley, responsable Assurances, Prêts hypothécaires et Solutions bancaires chez IG Gestion de patrimoine, se dit préoccupée quant à cette méconnaissance : « La plupart des gens ne comprennent pas le rôle que joue l’assurance vie dans la préservation de la valeur de leur succession et la protection de leur héritage. Cette situation présente une importante occasion de formation pour les conseillères et conseillers financiers et leur clientèle. »

Elle met également en lumière le fardeau fiscal lié à la transmission d’actifs. Par exemple, un chalet familial pourrait générer d’importantes répercussions fiscales pour les héritiers, au point qu’ils ne puissent pas le conserver. Une police d’assurance vie, non imposable, pourrait couvrir ces frais et garantir la pérennité du bien au sein de la famille.

L’étude a également révélé que bien que 78 % des Canadiens fortunés consultent un conseiller financier, seulement 42 % discutent des stratégies pour alléger le fardeau fiscal via l’assurance vie. Un tiers seulement considère l’assurance vie dans leur planification financière et successorale.

Il revient aux conseillers de rappeler à leurs clients que l’assurance vie peut être un outil pour la préservation et la maximisation de la transmission patrimoniale, soutient-elle.

Le sondage en ligne a été réalisé en août auprès d’un échantillon de 500 personnes qui sont les décideurs à l’égard de leurs placements.

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