gestionnaires émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 24 Oct 2023 19:45:29 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png gestionnaires émergents – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La CDPQ vise 8 G$ d’actifs avec les gestionnaires québécois d’ici 2028 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cdpq-vise-8-g-dactifs-avec-les-gestionnaires-quebecois-dici-2028/ Wed, 25 Oct 2023 09:44:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97020 Elle renforce sa collaboration avec le PGEQ.

L’article La CDPQ vise 8 G$ d’actifs avec les gestionnaires québécois d’ici 2028 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a l’ambition de confier une somme totale de 8 milliards de dollars (G$) aux gestionnaires québécois d’ici 2028. Cette annonce a été faite lors de l’événement PGEQ Conférences et réseautage qui s’est tenu récemment.

Cette décision est aussi en continuité avec la nouvelle dynamique de collaboration entre la CDPQ et le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) annoncée en avril dernier. La Caisse s’est engagée à augmenter sa contribution de 50 millions de dollars (M$) par an pour les cinq prochaines années, pour atteindre jusqu’à 500 M$ sur cinq ans.

Cette décision est également en lien avec l’objectif global de la CDPQ d’atteindre 100 G$ d’investissements au Québec d’ici 2026.

Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe, Québec à la CDPQ, a souligné l’importance de la diversification du portefeuille de la CDPQ tout en mettant en avant le talent financier québécois.

Selon Mario Therrien, chef des Fonds d’investissement et de la gestion externe, la CDPQ entend miser sur des « gestionnaires établis et performants dans leur univers de placement » et une capacité à s’adapter aux tendances futures des marchés.

Avec près de 420 M$ d’actif sous gestion, le Fonds PGEQ appuie la création de nouvelles firmes en gestion actives au Québec, grâce au capital d’investisseurs institutionnels et au soutien d’acteurs établis de l’industrie.

L’article La CDPQ vise 8 G$ d’actifs avec les gestionnaires québécois d’ici 2028 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PGEQ nomme Jonathan Foley https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-pgeq-nomme-jonathan-foley/ Fri, 22 Sep 2023 10:02:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96272 NOUVELLES DU MONDE – À titre de directeur, développement des affaires.

L’article Le PGEQ nomme Jonathan Foley est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) a annoncé cette nomination sur sa page LinkedIn.

Le nouveau directeur, développement des affaires, du PGEQ, aura pour mission de donner davantage de visibilité aux gestionnaires et au PGEQ, en étroite collaboration avec Carolyn Cartier-Hawrish, à la direction du Programme depuis sa création en 2016.

Jonathan Foley aura comme responsabilités principales de promouvoir le PGEQ et les gestionnaires au Québec, auprès d’une clientèle variée, et d’accompagner les gestionnaires dans le développement des affaires. En outre, il collaborera avec d’autres organisations et entreprises ainsi qu’avec les organismes gouvernementaux dans le but de promouvoir les gestionnaires du PGEQ à l’étranger.

Jusqu’à tout récemment, Jonathan Foley travaillait chez Canoe Financial comme directeur régional des ventes. Au cours des dernières années, il a occupé différents postes dans le domaine de l’investissement responsable, entre autres chez Desjardins, « un atout important pour aider les firmes à répondre aux attentes des investisseurs et pour collaborer avec des joueurs importants de l’écosystème financier québécois », souligne-t-on dans l’annonce.

Outre un baccalauréat en arts et sciences de la Quest University Canada obtenu en 2009, Jonathan Foley est titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal reçu en 2016, peut-on lire sur son profil LinkedIn.

Rappelons que le PGEQ a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec, en offrant aux investisseurs institutionnels des stratégies de placement diversifiées, gérées par des gestionnaires québécois en émergence indépendants.

L’article Le PGEQ nomme Jonathan Foley est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
LionGuard obtient un nouveau mandat du PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lionguard-obtient-un-nouveau-mandat-du-pgeq/ Thu, 22 Jun 2023 06:16:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94633 Pour une stratégie d’actions « long/short » nord-américaines.

L’article LionGuard obtient un nouveau mandat du PGEQ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En mai, le Fonds PGEQ a ajouté la stratégie « long/short » de Gestion de capital LionGuard à son portefeuille alternatif afin de remplacer la stratégie marché neutre dans le cadre du Fonds conservateur LionGuard existant.

La firme dirigée par Andrey Omelchak, qui n’en est pas à son premier mandat du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), supervisera désormais le mandat de stratégie alternative axé sur les actions nord-américaines de petite et moyenne capitalisation.

La stratégie sera mise en œuvre selon une approche d’analyse ascendante, reposant sur une étude minutieuse des titres, afin d’identifier des occasions de vente et d’achat rentables pour les investisseurs, a indiqué la firme dans un communiqué. L’objectif est de repérer des occasions d’investissement dans les petites et moyennes capitalisations boursières nord-américaines en débusquant des titres de qualité qui se négocient à des niveaux inférieurs à leur valeur intrinsèque afin d’offrir des rendements aux investisseurs.

« Notre approche est basée sur un rigoureux processus de sélection de titres ascendant et sur des capacités sophistiquées en gestion du risque, qui sont fondamentales pour notre méthodologie et nous permettent d’offrir des rendements différenciés », a déclaré Andrey Omelchak, chef de la direction et chef des placements de Lionguard.

Le nouveau mandat du PGEQ vise à accroître les actifs sous gestion de la stratégie « long/short » et à permettre aux investisseurs institutionnels de participer à des occasions d’investissement supplémentaires, répondant ainsi à la demande croissante de solutions d’investissements alternatifs, a précisé la firme dans un communiqué.

« Sous le leadership d’Andrey, la firme a connu une évolution remarquable au cours des dernières années. LionGuard a été largement reconnue pour ses rendements en matière d’investissement et son partenariat avec Walter GAM lui apporte l’expertise d’un acteur très réputé et une vision à long terme au bénéfice de toutes les parties prenantes », a indiqué Carolyn Cartier-Hawrish, directrice, PGEQ.

Créée en 2014 à Montréal, LionGuard s’est associée en 2019 à la plateforme de gestion d’actifs du Groupe Walter, qui a alors acquis une participation minoritaire dans la firme. Il s’agissait du premier partenariat pour Gestion d’actifs mondiale Walter. Cette entente permettait à LionGuard de poursuivre son plan de croissance.

Le PGEQ vise à soutenir la croissance de gestionnaires émergents grâce à des mandats d’investissement et du mentorat. Innocap supervise la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu du programme. Le Fonds PGEQ déclarait plus de 422 millions de dollars d’actifs sous gestion au 31 mai 2023.

L’article LionGuard obtient un nouveau mandat du PGEQ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Allocateurs d’actif cherchent gestionnaires innovants https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/allocateurs-dactif-cherchent-gestionnaires-innovants/ Fri, 09 Dec 2022 13:06:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90705 La 7e édition du Cap Intro, l’événement annuel d’introduction aux capitaux du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE), a réuni 43 firmes et 26 allocateurs début novembre au Club Saint-James, à Montréal.

L’article Allocateurs d’actif cherchent gestionnaires innovants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’événement a permis d’organiser 156 rencontres éclairs de 15 minutes entre des investisseurs institutionnel et privés en quête de solutions alternatives pour faire croître les rendements de leurs investissements et de firmes innovantes à la recherche de mandats de gestion d’actif.

« Ce fut notre meilleure réunion à ce jour », se réjouit Charles Lemay, président du CGE. Après deux éditions virtuelles pendant la pandémie, le retour aux rencontres en personne a fait le bonheur des participants.

Les allocateurs de fonds de pension participant à cet événement étaient principalement des family offices, des fonds d’investissement et des institutions financières. Cette année, ils se sont montrés particulièrement intéressés à rencontrer des firmes spécialisées dans les cryptoactifs et dans l’investissement quantitatif, basé sur l’intelligence machine et sur l’analyse de données, indique Charles Lemay.

Voir le talent à Montréal

Plusieurs gros joueurs étaient représentés, notamment la Caisse de dépôt et placement du Québec et Hydro-Québec, ainsi que plusieurs institutions financières. Les allocateurs provenaient en majorité de Montréal. Une dizaine venaient de l’Ontario. Cinq avaient fait le déplacement depuis les États-Unis et un de l’Europe.

Les organisateurs ont reçu pour la première fois la caisse de retraite des enseignants du Texas (Teacher Retirement System of Texas), l’un des plus importants fonds de pension des États-Unis, qui dispose de plus d’1,7 million de membres et gère 231 milliards de dollars d’actif.

« Ce sont des spécialistes des gestionnaires émergents. Ils voulaient voir le talent que nous avons dans ce domaine à Montréal », indique Charles Lemay.

Ce talent était représenté notamment par les Montréalaises Bastion et Converium, qui ont attiré l’attention de plusieurs allocateurs. Parmi les firmes canadiennes qui ont eu plusieurs rencontres figurent Auspice, de Calgary, et Bonnefield, une firme torontoise spécialisée dans le financement de location de terres agricoles.

Un moment crucial pour la gestion de portefeuille

Les allocateurs ont démontré de l’Intérêt pour des stratégies de fonds alternatifs avec une performance élevée et une exposition aux commodités, des stratégies Long/Short qui ont performé au cours des dernières années, ainsi que des actifs réels comme l’immobilier résidentiel et les terres agricoles.

« La gestion de portefeuille se trouve à un moment crucial, car les gestionnaires doivent prouver qu’ils sont capables de protéger l’argent des clients tout en générant de l’alpha », relève le président.

L’objectif de ces rencontres n’est pas de conclure une entente immédiatement, mais de décrocher un deuxième rendez-vous. « Il faut en moyenne de 6 à 7 rencontres avec un allocateur avant de décrocher un investissement », indique Charles Lemay.

Cette journée représente une occasion unique pour les firmes émergentes de se faire connaître des investisseurs importants, car elles ont rarement l’opportunité d’avoir accès aux décideurs des grandes institutions, signale Charles Lemay. « Car, pour la majorité des gestionnaires émergents, le défi est de croître », souligne-t-il.

Plus difficile au Canada qu’aux États-Unis

À cet égard, les gestionnaires émergents ont une côte plus pentue à gravir au Canada par rapport à la réalité de leurs homologues américains, mentionne l’associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter. Ils reçoivent en effet moins de support de la part des institutions financières canadiennes que leurs concurrents américains.

De nombreux fonds de pension américains allouent de 1 % à 2 % de leur actif total sous gestion à des gestionnaires émergents. « Ils y trouvent du talent pour former la prochaine génération d’entrepreneurs qui prendra la relève. »

Ce manque de financement de la part des institutions financières limite la croissance des firmes émergentes, déplore-t-il. « Pour obtenir des fonds, les firmes doivent arriver à prouver aux investisseurs qu’elles sont en mesure de livrer une performance adéquate. Or, un historique de rendements se bâtit au minimum sur trois ans. Elles doivent donc avoir les reins solides pour survivre financièrement aux premières années. » Le budget nécessaire pour lancer une firme s’élève à environ 1,5 million de dollars, selon le gestionnaire.

« Pour réussir, il faut avoir un bon plan, bien exécuté, avec une bonne équipe. S’il y a le moindre maillon faible, c’est un risque. »

Le CGE compte quelque 75 membres à travers le Canada, rapporte Charles Lemay. « On en a déjà eu jusqu’à une centaine. Certains ne sont plus en affaires. D’autres ont dépassé le milliard d’actif sous gestion, le seuil limite pour être considéré comme un gestionnaire émergent. »

L’article Allocateurs d’actif cherchent gestionnaires innovants est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PGEQ sélectionne Gestion Plant-E Management https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pgeq-selectionne-gestion-plant-e-management/ Fri, 26 Aug 2022 12:07:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88683 Le Fonds WATT Transactionnel s’ajoute au volet de stratégie alternative du programme.

L’article Le PGEQ sélectionne Gestion Plant-E Management est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion Plant-E Management, fondé à Montréal en 2021, est le huitième nouveau gestionnaire à intégrer le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) depuis 2021.

Sa solution, le Fonds WATT Transactionnel s.e.c., est pour sa part le premier fonds de couverture au Canada strictement dédié aux transactions sur les marchés de l’électricité nord-américains. Soutenu par Fondaction, le Fonds WATT Transactionnel a été lancé sur la plateforme dédiée de comptes gérés d’Innocap.

Il s’agit d’un véhicule alternatif à rendement absolu qui combine des stratégies discrétionnaires et quantitatives pour tirer parti des inefficacités des marchés de l’électricité nord-américains. Les positions sont principalement prises sur la base d‘écarts géographiques et temporels. La stratégie a comme objectif de générer des rendements absolus non corrélés pour les investisseurs, en plus d’offrir une grande liquidité et un levier limité.

Le Fonds Transactionnel WATT s’ajoutera au volet alternatif du Fonds PGEQ s.e.c. au cours du 3e trimestre.

« Notre objectif est de préserver les rendements à mesure que nous grandissons grâce à une visibilité accrue générée par des collaborations comme celle-ci. Le fonds est liquide, non corrélé et offre une véritable alternative aux autres classes d’actifs », a indiqué Pierre Plante, président directeur général, Gestion Plant-E Management, dans un communiqué.

« Le PGEQ se réjouit d’accueillir une stratégie innovante, permettant aux investisseurs de diversifier leurs portefeuilles. Plant-E offre une expertise unique et bénéficie d’une excellente réputation dans un domaine d’impact en matière d’ESG. Ce véhicule d’investissement se distingue en tant que pionnier au Canada, et à titre d’alternative aux classes d’actifs traditionnelles. Nos objectifs sont bien alignés à la vision de Plant-E, et nous sommes heureux d’appuyer sa croissance tout en encourageant le talent local financier », a pour sa part témoigné Carolyn Cartier-Hawrish, directrice du PGEQ.

Le Fonds PGEQ s.e.c. atteint environ 365 millions de dollars d’actifs sous gestion au 1er août 2022. Au cours de la dernière année, le portefeuille alternatif du PGEQ a accueilli plusieurs nouvelles firmes locales dont Gestion d’actifs Bastion, Gestion d’actifs Authentic et Nordis Capital.

Le PGEQ, créé en 2016, a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec en offrant aux investisseurs institutionnels des stratégies de placement diversifiées, gérées par des gestionnaires québécois en émergence. Ce projet a vu le jour dans le cadre des travaux du chantier Entrepreneuriat de Finance Montréal, avec le soutien de gestionnaires établis.

L’article Le PGEQ sélectionne Gestion Plant-E Management est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PGEQ annonce la sélection d’une nouvelle firme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-pgeq-annonce-la-selection-dune-nouvelle-firme/ Fri, 15 Jul 2022 12:05:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88111 On lui confie la gestion d’un mandat de stratégie alternative.

L’article Le PGEQ annonce la sélection d’une nouvelle firme est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) a sélectionné la firme Gestion d’actifs Bastion inc. pour la gestion d’un mandat de stratégie alternative.

Gestion d’actifs Bastion est une société d’investissement indépendante qui offre une stratégie « long short » (L/S) sur actions américaines et canadiennes. Elle a été fondée à Montréal en 2021 par Mathieu Boisvert, PDG de Bastion qui assume les fonctions liées aux opérations et au développement de la firme, Charles Haggar, chef des placements, et Michael Gentile, qui supervise les investissements des fonds. Les trois fondateurs ont notamment été associés au sein de la firme Formula Growth.

Bastion a lancé son premier fonds d’investissement en janvier 2022 et l’équipe gère maintenant plus de 200 millions de dollars (M$) d’actifs pour des caisses de retraites et clients fortunés. Le Fonds BAM Long Short s.e.c. viendra ainsi s’ajouter au volet alternatif du Fonds PGEQ s.e.c. au cours du 3e trimestre.

Lire également : Le PGEQ octroie un nouveau mandat

« Nous sommes très fiers d’avoir été sélectionnés par le PGEQ pour un mandat d’investissement. Lancer une nouvelle entreprise d’investissement n’est pas une mince tâche, et nous sommes fiers d’avoir déjà plus de 200 millions de dollars d’actifs sous gestion. Supporté par l’un des plus grands fonds de pension au Canada, Bastion est l’un des plus importants lancements de fonds de couverture jamais vu au Canada », a témoigné Mathieu Boisvert à Finance et Investissement.

« Alors que le marché des actions est touché par l’inflation/la hausse des taux d’intérêt et que le marché obligataire ne se porte pas bien non plus, les investisseurs cherchent des solutions. Notre stratégie action long/short gérée depuis de nombreuses années chez notre ancien employeur génère un rendement positif en 2022 protégeant le capital de nos investisseurs », a ajouté le PDG et cofondateur de Gestion d’actifs Bastion.

Une croissance bienvenue

Au cours de la dernière année, le portefeuille alternatif du PGEQ a accueilli plusieurs nouvelles firmes locales. C’est le cas du Fonds évènementiel Authentic s.e.c., lancé en mai 2022 avec une allocation de près de 22 M$. Il est dirigé par Gestion d’actifs Authentic Inc., une firme d’investissement privée indépendante montréalaise qui assure la gestion d’actifs pour des clients institutionnels et des clients privés depuis 2015.

En décembre 2021, le Fonds Nordis rendement absolu ESG s.e.c., une stratégie L/S en actions qui investit dans les mégatendances ESG mondiales, a aussi été sélectionné en marge d’un lancement impliquant une allocation de près de 35 M$. Il est géré par Nordis Capital qui se spécialise dans les solutions d’investissement qui se basent sur la recherche ESG produite par sa firme sœur Sustainable Market Strategies. Nordis Capital s’est méritée une mention d’honneur dans la catégorie « Approche innovante » lors de sa participation au Grand championnat canadien ESG.

« Le PGEQ est enthousiaste de voir la création récente de plusieurs nouvelles firmes dans le domaine de la gestion alternative, une catégorie d’actifs en plein essor. Bastion débute avec une équipe hautement qualifiée et des moyens à la hauteur de ses ambitions pour se tailler une place sur le marché institutionnel et répondre à la demande pour ce type de stratégie. Cette nouvelle firme cadre parfaitement avec nos objectifs d’encourager l’entrepreneuriat financier, la création d’emploi et le rayonnement du talent local. Nous sommes ravis de travailler avec Bastion et de participer à sa croissance », a indiqué Carolyn Cartier-Hawrish, directrice du PGEQ

Le Fonds PGEQ s.e.c. atteint environ 360 M$ d’actifs sous gestion au 31 mai 2022. Sept nouveaux gestionnaires émergents se sont intégrés au programme depuis 2021, que ce soit par l’entremise de solutions traditionnelles ou alternatives.

Le PGEQ, créé en 2016, a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec en offrant aux investisseurs institutionnels des stratégies de placement diversifiées, gérées par des gestionnaires québécois en émergence. Ce projet a vu le jour dans le cadre des travaux du chantier Entrepreneuriat de Finance Montréal, avec le soutien de gestionnaires établis.

Le Programme est constamment à la recherche de firmes émergentes indépendantes basées au Québec offrant des stratégies traditionnelles (revenu fixe, actions canadiennes, actions américaines, actions mondiales, stratégies durables ou ESG, etc.) et alternatives (fonds de couverture, stratégies durables ou ESG et fonds d’actifs réels, etc.). LE PGEQ encourage également les allocateurs, les villes et municipalités, les fonds de pension, les fondations et les universités à se joindre au programme.

L’article Le PGEQ annonce la sélection d’une nouvelle firme est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une génération de gestionnaires de fonds spéculatifs « davantage aguerrie » https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/une-generation-de-gestionnaires-de-fonds-speculatifs-davantage-aguerrie/ Fri, 08 Jul 2022 12:01:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87901 ZONE EXPERTS - Un rapport de l'AIMA révèle que les gestionnaires de fonds spéculatifs sortent plus résilients et plus efficaces de la récente tourmente économique.

L’article Une génération de gestionnaires de fonds spéculatifs « davantage aguerrie » est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
AIMA, en partenariat avec Cowen, a récemment publié un rapport qui analyse la communauté mondiale des gestionnaires de fonds spéculatifs émergents. Les constats du rapport « Emerging Stronger : enquête sur les gestionnaires de la prochaine génération 2022 » s’appuient sur deux sondages : l’un concernant des gestionnaires émergents gérant jusqu’à 500 millions de dollars américains (M$) d’actifs sous gestion (ASG), et l’autre effectué auprès d’investisseurs qui allouent des fonds à ces gestionnaires.

Principales conclusions du rapport :

  • Le seuil de rentabilité moyen a chuté de 25 %, passant de 86 M$ en 2017 à 64 M$.
  • Deux tiers des investisseurs envisageront d’allouer des fonds spéculatifs à des gestionnaires ayant moins de 100 M$ d’ASG.
  • Le délai moyen de conclusion de nouveaux investissements pour les gestionnaires émergents est de 6,3 mois en moyenne et encore moins, 5,6 mois, pour les gestionnaires de fonds de moins de 100 M$.

La recherche a établi l’existence d’une communauté de gestionnaires de fonds spéculatifs qui a résisté aux récentes turbulences macroéconomiques et en est sortie plus robuste et plus résistante qu’elle l’était auparavant. Ces gestionnaires sont parvenus à ce résultat en réduisant leurs coûts dans la mesure du possible, y compris :

Sacrifice salarial

  • Il n’est pas rare que la grande majorité du capital investi dans un hedge fund émergent/jeune entreprise, lors de sa création et tout au long de ses premières années, provienne des fondateurs/directeurs.
  • De plus en plus, les premières années seront maigres en matière de retour d’investissement, et c’est encore plus le cas que dans les années précédentes. Il est aussi plus courant de privilégier les coupes de salaires et d’effectuer d’autres sacrifices personnels pour assurer le bien-être de l’entreprise.
  • La rémunération différée est une pratique de plus en plus courante auprès des directeurs de fonds des petites entreprises en phase initiale. Il est également courant que les directeurs réinvestissent tous ces reports dans leur fonds.

Davantage d’externalisation ?

  • Une étude conjointe de KPMG/AIMA de 2021 indique qu’un nombre croissant de fonds spéculatifs étendent leurs efforts d’externalisation. Les investisseurs sont de plus en plus à l’aise avec le fait que les fonds spéculatifs externalisent davantage, certains les poussant même à aller plus loin dans ce sens.
  • La pandémie a forcé les fonds spéculatifs à chercher à être encore plus efficaces et a accéléré des tendances comme l’externalisation.

Moins de déplacements : plus d’économies pour les résultats des entreprises

  • Il ne fait aucun doute que les entreprises ont économisé sur les frais de déplacement et de divertissement et que l’acceptation de la connexion virtuelle (vérification au préalable en ligne, etc.) a permis aux entreprises d’envisager moins de déplacement dans l’avenir.

Utilisation des plates-formes

  • L’émergence des plates-formes d’hébergement réglementaire a permis aux entreprises de s’autogérer à une fraction du coût requis pour exploiter la fonction de conformité entièrement en interne. La popularité de ces plates-formes auprès des gestionnaires – et leur acceptation par les investisseurs – n’a cessé de croître au fil du temps, contribuant à la réduction générale des coûts dans le secteur.

Réduction des frais de bureau

  • Une autre tendance accélérée par la pandémie est la décision de certaines entreprises de quitter les centres-villes pour s’installer dans des endroits plus éloignés, où le coût de la vie est moins élevé.

Historiquement, il est de mise que les gestionnaires de fonds doivent détenir un historique d’au moins trois ans et disposer d’un actif net de plus de 100 M$ avant que la plupart des investisseurs ne les considèrent réellement. Sur ces deux points, les investisseurs interrogés ont rejeté ces points de vue, les données montrant que la grande majorité d’entre eux considérerait un fonds de moins de trois ans et disposant de moins de 100 M$ d’ASG. De plus, les investisseurs semblent davantage disposés à s’engager avec les gestionnaires à un stade plus précoce de leur cycle de vie et prennent moins de temps pour accepter de nouveaux investissements. Les préférences des investisseurs en matière de stratégie semblent correspondre étroitement à ceux proposés par ces gestionnaires, les stratégies d’actions longues-courtes et multi-stratégies représentant un total de 62%.

En matière de frais de gestion, l’enquête de cette année n’a révélé aucun changement par rapport à celle de 2017, les frais de gestion moyens s’établissant à nouveau à 1,4 %. Notamment, cette année, seuls 9 % des gestionnaires de fonds facturent 2 % ou plus, contre 14 % en 2017. Simultanément, la fourchette de 1 % à 1,49 % est passée de 36 % en 2017 à 48 % en 2022. Les autres tranches de frais sont restées à peu près constantes.

Nous avons constaté depuis un certain temps que le modèle de frais dit « 2 & 20 » est pratiquement superflu. Ce point de données renforce notre opinion selon laquelle la structure des frais facturés par les fonds spéculatifs devient de plus en plus variée. Les gestionnaires et les investisseurs montrent leur volonté de travailler avec différents fonds et structures de frais afin de mieux répondre aux demandes des investisseurs et de s’assurer que leurs activités restent viables. Par stratégie, les fonds de crédit long-court facturent les frais les plus élevés (1,57 %) tandis que les fonds global macro sont les plus compétitifs en termes de frais (1,10 %). De même, les frais de performance moyens sont restés stables à environ 16 %.

Au Canada, les frais sont nettement inférieurs à ceux véhiculés par les stéréotype des 2 % et 20 %. Fundata rapporte que les frais de gestion moyens des fonds spéculatifs au Canada sont de 1,3 % avec une moyenne de 16 % de frais de performance, en avril 2022.

L’article Une génération de gestionnaires de fonds spéculatifs « davantage aguerrie » est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Benoît Brillon aux manettes de sa propre firme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/benoit-brillon-aux-manettes-de-sa-propre-firme/ Thu, 07 Apr 2022 12:21:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86131 L’interlude a assez duré.

L’article Benoît Brillon aux manettes de sa propre firme est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après une année de réflexion et d’attente, Benoît Brillon se lance à nouveau dans la bataille du placement, cette fois-ci sous ses propres couleurs, celles de Gestion de Portefeuille Cadence.

« Je fais de la gestion de portefeuilles depuis un quart de siècle. Cette business, je l’aime beaucoup. J’ai d’autres intérêts dans la vie, mais j’ai le feu sacré du placement ! », assure Benoît Brillon.

Sa dernière aventure, à titre de chef des placements et gestionnaire principal chez Gestion de portefeuille Landry, s’est conclue en novembre 2020. « Les choses allaient bien pour moi, les partenaires et les clients. Toutefois, le plan de match a été coupé court en raison d’une impasse au conseil d’administration », explique-t-il.

Rappelons que Gestion de Portefeuille Landry a fusionné avec Nymbus Capital en novembre 2020. La nouvelle firme avait ensuite acquis Perseus Capital, un spécialiste d’investissements alternatifs.

Il est important, signale Benoit Brillon, que les parties prenantes d’une firme de gestion de portefeuilles partagent une vision commune. « Les investisseurs non-opérationnels ne doivent pas décider, à eux seuls, des choix stratégiques », souligne-t-il.

Avec Gestion de Portefeuille Cadence, ce ne sera pas le cas.

Incorporée en mars 2021, officiellement lancée en novembre dernier, Cadence compte trois associés, soit Benoît Brillon (président, chef des placements et gestionnaire principal), Philippe Girard (chef de la conformité et gestionnaire de portefeuille) et Scott Fraser (président du conseil d’administration et gestionnaire de portefeuille).

Vétéran du placement, Scott Fraser est le cofondateur de Jarislowsky Fraser. Et à l’âge de 93 ans, il est toujours de la partie. « Scott Fraser est un homme de principes. Il nous a choisi par affinité. Il vient travailler tous les jours. En fait, il n’a jamais cessé de travailler et de faire du sport. C’est la clé de son succès », assure Benoît Brillon.

Depuis le lancement de la firme, le téléphone sonne. « Des clients fortunés nous ont contactés. Nous gérons environ 75 millions de dollars d’actifs. Avoir atteint ce palier en quelques mois, c’est très bon. Mais bien sûr, il faut davantage », signale le président et fondateur de Cadence.

Prochaines étapes

Gestion de Portefeuille Cadence compte s’adjoindre un responsable des ventes en 2023.

« Ce sera un associé, pas un employé. Les intérêts doivent être parfaitement alignés. Cette personne sera responsable du développement des clientèles institutionnelles et de gestion privée », précise Benoît Brillon.

Car les clientèles institutionnelles sont dans la ligne de mire. « Les stratégies doivent avoir deux ou trois années d’historique pour intéresser les caisses de retraite. Idéalement, les deux lignes d’affaires rouleront côte à côte en 2024 ou 2025 », explique Benoît Brillon.

L’enthousiasme, la détermination et la clarté de vision du fondateur de Gestion de Portefeuille Cadence sont manifestes.

« On a eu la chance que des clients de gestion privée aient décidé de nous accompagner. Légalement parlant, les investisseurs institutionnels ne pouvaient le faire. Ça sera éventuellement le cas. D’autres mandats en gestion privée viendront avec la reconnaissance institutionnelle. On veut bâtir avec ces deux piliers. Nos bureaux du centre-ville de Montréal sont grands … il y a de la place pour notre expansion future », dit cet entrepreneur de la gestion d’actif.

L’article Benoît Brillon aux manettes de sa propre firme est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Passage du flambeau au Conseil des gestionnaires en émergence https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/passage-du-flambeau-au-conseil-des-gestionnaires-en-emergence/ Thu, 17 Feb 2022 13:04:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85303 Charles Lemay, associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter, prend la relève de Geneviève Blouin à la tête du conseil d’administration du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE).

L’article Passage du flambeau au Conseil des gestionnaires en émergence est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La fondatrice, qui avait créé l’organisme en 2014, souhaite désormais se concentrer sur le développement de son entreprise, Altervest. Elle continuera à siéger au conseil d’administration à titre de vice-présidente.

« Je suis déterminé à poursuivre la mission du conseil en aidant les gestionnaires à adopter les meilleures normes de l’industrie et en les faisant rayonner partout en Amérique du Nord. Je me préoccupe de la santé de l’écosystème financier canadien et je partage cette forte conviction avec les autres membres du conseil », a indiqué Charles Lemay, qui siège au conseil de l’OBNL depuis les tout débuts.

Comptant une centaine de membres, le CGE a pour mission de contribuer à la promotion et à la croissance des gestionnaires émergents canadiens.

Charles Lemay est devenu associé chez Walter en avril 2021. Il a travaillé une dizaine d’années chez Goldman Sachs à New York avant de revenir en 2014 à Montréal, où il a lancé sa firme d’investissement. Par la suite, il a œuvré comme CFO chez Nymbus Capital et chez Gestion de portefeuille Landry. Il a également travaillé chez Addenda Capital au développement du marché américain.

Depuis décembre dernier, il est membre du comité aviseur du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), qui a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec. Le nouveau président du CGE souhaite « créer des rapprochements entre les deux organismes afin d’aider les gestionnaires émergents à développer leurs stratégies d’affaires », a-t-il déclaré à Finance et Investissement.

L’article Passage du flambeau au Conseil des gestionnaires en émergence est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Majestic franchit le cap des 2 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/majestic-franchit-le-cap-des-2-g/ Mon, 24 Jan 2022 13:05:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84765 Sous la poussée d'une forte expansion pancanadienne, la plateforme de gestion des opérations de fonds d’investissement de Majestic Gestion d’Actifs a récemment franchi le cap des 2 G$ d'actif sous gestion.

L’article Majestic franchit le cap des 2 G$ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
« C’est au-delà de nos attentes … bien que j’aie l’impression que les choses ne vont jamais assez vite ! », commente David Bilodeau, cochef de la direction et chef des placements.

Les 2 G$ sont d’autant plus significatifs qu’en 2018, la plateforme de Majestic affichait environ 325 M$ d’actif sous gestion.

« Si les marchés continuent à bien faire, nous espérons atteindre la somme de 3 G$ d’ici la fin de l’année. Mais cela dépendra aussi de la taille des nouveaux clients que nous obtiendrons en 2022 », signale David Bilodeau.

Lancée en 2014, la plateforme vise à abaisser les coûts d’opération de gestion de fonds d’investissement sur le principe d’un forfait tout inclus. Les clients impartissent les fonctions administratives telles que la vérification comptable et la garde de valeurs.

« Nous avons des ententes avec une douzaine de fournisseurs de services. En raison des économies d’échelle, nous abaissons grandement les coûts de gestion, ce qui au final procure de meilleurs rendements », précise le cochef de la direction.

Selon David Bilodeau, « neuf fois sur dix, les frais totaux d’un fonds d’investissement peuvent être réduits d’au moins la moitié, comparativement aux coûts habituels d’un fonds d’investissement individuel », dit-il.

Gestionnaires de portefeuilles

À l’heure actuelle, la plateforme de Majestic rassemble 25 clients.

La plupart des clients sont des gestionnaires de portefeuilles qui pilotent eux-mêmes leurs propres fonds.

Cependant, Majestic a commencé à développer le marché des conseillers en gestion discrétionnaire. Dans ce cas, les fonds sont directement pilotés par Majestic.

« Un bureau de conseillers en gestion discrétionnaire pourrait décider de consolider plusieurs comptes individuels en un seul fonds. Cela simplifierait énormément les opérations et procurerait des économies de coûts appréciables », ajoute Denis Paquette, cochef de la direction et chef des opérations.

Membres de l’OCRCVM

Dans cet esprit, Majestic a structuré ses fonds pour des firmes et courtiers membres de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM).

« Techniquement parlant, il est plus complexe de faire affaire avec une firme membre de l’OCRCVM en raison de la réglementation et de la conformité », dit David Bilodeau.

La firme de Michael Lee-Chin Gestion privée Mandevilleest le premier utilisateur de la plateforme à être membre de l’OCRCVM.

La plateforme de Majestic inclut également trois fonds de courtiers en gestion discrétionnaire œuvrant au sein d’une firme membre de l’OCRCVM, à savoir iA Gestion privée de patrimoine. Majestic est à la fois gestionnaire de ces trois fonds et gestionnaire de portefeuille.

En Ontario

Afin d’impulser sa croissance, Majestic a entrepris de développer les marchés hors-Québec.

« En 2019, nous avons participé à des conférences spécialisées et nous avons mis notre réseau en branle. Et le mot s’est passé de bouche à oreille », dit David Bilodeau.

Parmi les 25 clients de Majestic, onze sont situés en Ontario. « Près de 75 % de nos revenus proviennent de l’extérieur du Québec, et environ 40 à 50 % de l’Ontario », signale le cochef de la direction et chef des placements.

En 2022, Majestic veut développer les marchés des firmes de courtage de plein exercice et des cabinets multidisciplinaires. « Nous chercherons à créer des fonds sur mesure pour des firmes de courtage de plein exercice et des cabinets multidisciplinaires qui n’ont pas de familles de fonds », dit David Bilodeau.

En fait, précise ce dernier, « nous visons toutes les firmes intéressées à lancer un fonds d’investissement, que ce soit un courtier, un assureur, un distributeur ou émetteur de fonds. Il y a souvent une valeur à créer sa propre marque, surtout dans un contexte où un cabinet compte sur une clientèle établie. Créer sa propre marque permet souvent d’améliorer marges bénéficiaires », observe David Bilodeau.

L’article Majestic franchit le cap des 2 G$ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>