fonds indiciels – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 26 Apr 2024 11:00:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png fonds indiciels – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Nouveaux FNB indiciels chez Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/nouveaux-fnb-indiciels-chez-desjardins/ Fri, 26 Apr 2024 11:00:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100469 PRODUITS - Desjardins Société de Placement (DSP) lance quatre nouveaux Fonds négociés en bourse (FNB).  

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« Nous sommes fiers d’élargir notre gamme de FNB Desjardins et de lancer ces composantes fondamentales conçues pour répondre aux besoins en diversification et en construction de portefeuilles des investisseurs et ainsi les accompagner dans leur autonomie financière », explique Frédérick Tremblay, directeur principal et chef des solutions d’investissement chez Desjardins.

Le FNB Desjardins Indice Obligations corporatives canadiennes (DCBC) est un FNB à revenu fixe qui cherche à reproduire le rendement du Solactive Canadian Bond Universe Corporate TR Index. Dans une conjoncture de marché normale, il investira principalement dans des obligations corporatives émises sur le marché canadien.

Le FNB Desjardins Indice actions canadiennes (DMEC) cherche à reproduire le rendement du Solactive Canada Broad Market Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés canadiennes à grande et à moyenne capitalisation.

Le FNB Desjardins Indice actions américaines (DMEU) cherche à reproduire le rendement du Solactive GBS United States 500 CAD Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés américaines à grande et à moyenne capitalisation.

Le FNB Desjardins Indice actions internationales (DMEI) cherche à reproduire le rendement du Solactive GBS Developed Markets ex North America Large & Mid Cap CAD Index (CA NTR). Il investira principalement dans des titres de sociétés internationales à grande et à moyenne capitalisation.

Les frais de gestion de ces FNB vont de 0,05 % pour les deux fonds Indice actions canadiennes (DMEC) et américaines (DMEU), à 0,15 % pour le fonds Indice Obligations corporatives canadiennes (DCBC) et 0,20 % pour le fonds Indice actions internationales (DMEI).

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Rebond des FNB de FPI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rebond-des-fnb-de-fpi/ Wed, 11 Oct 2023 09:43:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96605 FOCUS FNB - Les gestionnaires de portefeuilles voient des occasions parmi les titres qui se sont corrigés.

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La flambée des taux d’intérêt a frappé tous les types de titres, les actions du secteur immobilier étant les plus durement touchées. L’année dernière, les FNB indiciels investissant dans les fiducies de placement immobilier (FPI) ont chuté de plus de 20 % à l’échelle mondiale et de plus de 17 % au Canada, et les rendements ont baissé d’environ 6 % au cours des neuf premiers mois de cette année.

« L’immobilier a tendance à avoir un effet de levier plus important dans sa structure de capital qu’une entreprise typique, a déclaré Dennis Mitchell, chef de la direction et directeur des investissements de Starlight Capital, une société basée à Toronto. Les investisseurs ont tendance à trop délaisser les investissements immobiliers pendant les périodes de hausse des taux d’intérêt. »

Géré activement et investissant aux États-Unis et au Canada, le fonds Starlight Global Real Estate Fund, ayant un actif de 95 millions de dollars, a perdu 22,3 % l’année dernière, après avoir bondi de 29,5 % en 2021. Jusqu’en 30 septembre, il avait baissé de 3,9 %.

Lorsque les taux d’intérêt étaient bas, les actions immobilières ont connu une expansion significative des multiples auxquels elles se négocient. Cette tendance s’est inversée lorsque les taux d’intérêt sont montés en flèche l’année dernière, a expliqué Dennis Mitchell, « ce qui a entraîné une forte contraction des multiples auxquels l’immobilier et d’autres actions étaient négociés ».

La stratégie de Mitchell pour retrouver des rendements robustes pour le fonds commun de placement et sa série de FNB est basée sur une sélection de titres ascendante et une recherche interne, y compris des modèles d’exploitation qu’il maintient sur 96 FPI différentes. « Qu’il s’agisse d’immobilier résidentiel, de tours de téléphonie mobile, de centres de données ou d’immobilier industriel, nous recherchons des sociétés qui génèrent une forte croissance des flux de trésorerie », a-t-il déclaré.

Starlight a réussi à éviter les FPI qui ont réduit leurs distributions. Même pendant le ralentissement de 2022, le portefeuille Starlight a connu 31 hausses de distribution, et l’augmentation moyenne était de 12,7 %, a déclaré Dennis Mitchell. Depuis le début de l’année, le portefeuille a connu 15 augmentations, pour une moyenne de 13 %.

L’immobilier résidentiel multifamilial, en particulier au Canada, est l’un des sous-secteurs les plus attrayants. La croissance démographique induite par l’immigration augmente la demande de logements alors que l’offre est insuffisante.

L’immobilier résidentiel est le sous-secteur le plus important du FNB de FPI canadiennes CI de 532 millions de dollars (M$), avec environ 31 % du portefeuille. Le FNB est en baisse de 4,5 % pour l’année au 30 septembre. Le marché de la location est très serré en ce moment au Canada, avec un taux d’inoccupation national inférieur à 2 %, a déclaré Lee Goldman, premier vice-président et gestionnaire de portefeuille chez CI Gestion mondiale d’actifs, basée à Toronto.

Les loyers résidentiels augmentent rapidement, a déclaré Lee Goldman, dont le portefeuille de FPI canadiennes comprend les propriétaires résidentiels Boardwalk, Canadian Apartment Properties, InterRent, Killam Apartment et Minto Apartment. Il ne s’attend pas à ce que le taux d’inoccupation, très bas, augmente beaucoup : « L’évolution démographique à long terme ainsi que l’offre et la demande sont des facteurs qui favorisent le fait d’être propriétaire d’un appartement à l’heure actuelle. »

Les FPI du secteur industriel constituent un autre sous-secteur favorable, selon Lee Goldman. Le marché canadien était déjà en bonne santé avant la pandémie de la COVID-19. L’augmentation des achats en ligne a stimulé la demande d’espaces logistiques et d’entreposage, ainsi que les loyers qui s’y rapportent.

Bien que le taux d’inoccupation des locaux industriels ait légèrement augmenté, Lee Goldman précise qu’il reste « incroyablement bas à 2,1 % dans tout le pays » – et encore plus bas à Toronto et à Vancouver. Il a ajouté que les loyers industriels annuels moyens à l’échelle nationale sont passés à 16,35 $ le pied carré, soit une hausse d’environ 20 % d’une année à l’autre.

Tant pour le FNB de Starlight que pour le CI Global REIT Private Pool (82 M$), qui possède une série de FNB, la principale participation mondiale est Prologis Inc. Leader mondial de l’immobilier logistique, Prologis possède plus d’un milliard de pieds carrés de propriétés dans 19 pays et a déclaré un bénéfice d’exploitation record au deuxième trimestre 2023.

Chaque année, environ 2,5 % du PIB mondial transite par les entrepôts de Prologis, a déclaré Dennis Mitchell. « C’est un opérateur très solide. Ils disposent d’un portefeuille dominant qui leur permet de fournir des entrepôts et des biens immobiliers logistiques à de grandes entreprises multinationales. »

Une autre participation mondiale commune à CI et Starlight est American Tower Corp. basée à Boston, un fournisseur multinational d’infrastructures de communication sans fil et de diffusion. L’entreprise joue sur la croissance démographique et l’augmentation continue de la création de données et de l’accès à celles-ci.

« La demande de tours cellulaires ne cesse de croître, explique Dennis Mitchell, et les propriétaires et exploitants de tours cellulaires voient leur pouvoir de fixation des prix s’accroître. »

Dennis Mitchell apprécie également la société new-yorkaise VICI Properties Inc. qui possède des terrains de jeux et de divertissement, principalement à Las Vegas, mais aussi ailleurs aux États-Unis et au Canada. Selon lui, VICI est simplement propriétaire des biens immobiliers et perçoit les loyers, sans s’exposer aux opérations sous-jacentes.

« Pendant la pandémie, alors que les hôtels-casinos étaient fermés, VICI a continué à percevoir 100 % de leurs loyers », explique Dennis Mitchell.

De retour au pays, Lee Goldman de CI privilégie également les centres commerciaux dont le point d’ancrage est constitué par des détaillants de première nécessité, tels que des épiceries ou des pharmacies. Il cite la hausse modeste des loyers et les faibles taux d’inoccupation des FPI comme Choice Properties, Crombie, First Capital et Riocan, qui détiennent principalement ce type de biens.

« L’un des avantages de ce type de commerce de détail est qu’il n’y a pas eu de nouvelle offre ces dernières années, explique Lee Goldman. Si les locataires cherchent à s’agrandir ou si de nouveaux locataires arrivent sur le marché, l’espace est très limité. »

Les immeubles de bureaux continuent à ne pas avoir la cote, en raison de l’évolution vers le travail à domicile et les modèles de travail hybrides. Le taux d’inoccupation Le taux d’inoccupation au Canada se situe actuellement entre 17 % et 18 %, a indiqué Lee Goldman.

Toronto, qui était autrefois l’un des marchés de bureaux les plus solides d’Amérique du Nord, a vu son taux d’inoccupation grimper à 14 %, alors qu’il était de 2 % avant la pandémie de Covid, « une augmentation incroyable au cours des trois dernières années », a-t-il déclaré.

Les FPI au Canada, aux États-Unis et ailleurs se négocient généralement avec de forts escomptes d’environ 20 % par rapport à la valeur liquidative des biens immobiliers sous-jacents, a déclaré Lee Goldman. Cette décote se situe à l’extrémité inférieure des fourchettes historiques. « Il est assez convaincant de se trouver à ce genre d’escompte. Les rendements prévisionnels sont assez élevés. »

Pour l’avenir, Dennis Mitchell prévoit des rendements de distribution de 4 à 5 % pour les FPI en tant que catégorie d’actifs, et une croissance des bénéfices d’environ 8 %. Et en supposant que les banques centrales commencent à réduire les taux d’intérêt à un moment donné l’année prochaine, il pourrait également y avoir une certaine expansion des ratios prix-bénéfices pour donner un coup de pouce supplémentaire.

« En termes de rendement total, il s’agit d’un rendement avoisinant les 13 % », dit-il.

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Les FNB non indiciels gagnent du terrain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-non-indiciels-gagnent-du-terrain/ Wed, 13 Sep 2023 10:30:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96163 Ils représentent désormais 27 % des actifs en FNB canadiens.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) non indiciels sont de plus en plus populaires et continuent de gagner des parts de marché dans le secteur des FNB inscrits à la cote au Canada, selon Valeurs mobilières TD.

Dans une note destinée à des clients qui a été publiée en juillet, la firme de courtage livre certains faits intéressants sur ce segment de marché. En voici un résumé.

36 % des créations nettes

La part des créations nettes de FNB non indiciels est supérieure à la part des actifs gérés en FNB non indiciels. Résultat, ce type de FNB gagne des parts de marché.

« Au premier semestre de 2023, les FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité) ont attiré de nouveaux actifs pour un montant de 7,1 G$, soit 36% du total des créations nettes. En revanche, les FNB gérés activement ne représentent que 27 % du total des actifs sous gestion », lit-on dans le rapport de Valeurs mobilières TD.

Plus en plus populaires

Les FNB gérés activement ont généralement des ratios des frais de gestion plus élevés que celui des fonds indiciels. Malgré tout, les premiers restent populaires parmi les investisseurs qui cherchent à battre le marché général et à tirer profit des fluctuations de prix. Et les investisseurs y injectent des liquidités.

« En conséquence, la part de marché des FNB gérés activement a doublé, passant de 13 % en 2018 à 27 % en 2023. En réponse à la hausse de popularité, les émetteurs de FNB ont lancé plus de FNB à gestion active que de fonds indiciels au cours des cinq dernières années de 2018 à 2023, sauf en 2021 », lit-on dans le rapport.

43 % des FNB sont non indiciels

En septembre, la part des fonds à gestion active représentait même 28 %, la différence étant allouée aux fonds indiciels.

Selon Valeurs mobilières TD, on compte 593 FNB gérés activement (excluant les FNB de liquidité), soit 43 % des FNB canadiens. « Les stratégies les plus populaires sont les FNB de vente d’options d’achat couvertes (99 FNB), suivies des stratégies ESG (43 FNB), des FNB d’allocation d’actifs (38 FNB), des FNB de revenus (36 FNB), des stratégies alternatives (28 FNB) et des FNB de faible volatilité (13 FNB). Ces stratégies ont connu des niveaux de popularité différents auprès des investisseurs en 2023 », lit-on dans l’étude.

Popularité des FNB de titres à revenu fixe

Parmi les 20 FNB gérés activement ayant enregistré les plus fortes entrées nettes au premier semestre 2023, plus de la moitié (11 FNB) sont des FNB de titres à revenu fixe ou du marché monétaire (excluant les FNB de liquidités), ce qui indique une forte préférence pour ces actifs parmi les investisseurs, fait valoir Valeurs mobilières TD.

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Manuvie modifie les cotes de risque de son FNB indiciel https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/manuvie-modifie-les-cotes-de-risque-de-son-fnb-indiciel/ Mon, 21 Aug 2023 11:36:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95685 PRODUITS – Elles sont révisées à la hausse.

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Gestion de placements Manuvie apporte des ajustements dans les évaluations de risque pour son FNB indiciel multifactoriel américain à moyenne capitalisation, dans les parts couvertes et les parts non couvertes.

Auparavant évaluées comme « Moyen », les cotes ont été révisées et classées dans la catégorie « Moyen à élevé ».

Ces modifications sont consignées dans le prospectus du fonds ainsi que dans l’Aperçu du FNB.

À noter qu’aucune modification n’est apportée aux objectifs de placement, aux stratégies ou à la gestion associée au FNB en question.

Voici le rajustement des cotes de risque plus en détail :

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

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Les options d’achat couvertes de retour au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/les-options-dachat-couvertes-de-retour-au-canada/ Wed, 10 May 2023 09:58:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93920 FOCUS FNB - Dans un contexte de marchés incertains et nébuleux, les FNB d’options d’achat couvertes ont encore une fois leur heure de gloire.

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Une tempête parfaite d’inflation, de hausse des taux d’intérêt, de conflit géopolitique et de possible récession a entraîné des niveaux de volatilité plus élevés que la moyenne, créant un excellent environnement pour les stratégies d’options d’achat couvertes.

C’est parce que les options d’achat couvertes, une technique de négociation fondée sur les options qui consiste à détenir une position acheteur sur un titre tout en vendant des options d’achat sur celui-ci pour tirer un revenu de la prime de l’option, se sont historiquement bien comportées dans certaines conditions de marché, comme celles que nous connaissons aujourd’hui.

Avant d’explorer les possibilités et les risques des fonds négociés en Bourse (FNB) d’options d’achat couvertes, prenons un peu de recul pour voir où ils en sont maintenant.

Le premier FNB d’options d’achat couvertes canadien, le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de banques canadiennes, a été lancé le 28 janvier 2011. En juin 2011, BMO, Horizons ETFs et une autre société possédaient ensemble neuf FNB d’options d’achat couvertes au Canada.

Passons à aujourd’hui, où plus de dix émetteurs de FNB offrent environ 125 FNB d’opérations sur options (dont la grande majorité sont des options d’achat couvertes) au Canada, ce qui correspond à environ 18 milliards de dollars (G$) en actifs gérés. Cette catégorie représente plus ou moins 8 % de tous les actifs sous gestion en actions cotées en bourse du Canada.

Voici des données pour vous fournir une idée plus précise de la récente montée en popularité de la catégorie : elle a enregistré des créations nettes de 4,2 G$ en 2022, ce qui représente un quart de ses actifs gérés actuels et, peut-être plus impressionnant, 25 % de toutes les entrées de capitaux propres au cours de l’année dernière. Pourquoi les FNB d’options d’achat couvertes sont-ils devenus populaires récemment? Voici quelques raisons :

Les conditions actuelles du marché favorisent les stratégies d’options d’achat couvertes

Comme il a été mentionné précédemment, la dynamique actuelle du marché joue un rôle important. Plusieurs actions et FNB d’actions ont explosé en 2021 et conduit à l’un des plus importants afflux de fonds de petits investisseurs indépendants de l’histoire du Canada, mais observons un environnement de placement plus complexe depuis 2022. En général, la performance d’un FNB d’options d’achat couvertes dépend des facteurs du marché et du cycle macroéconomique, notamment :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Les Canadiens adorent les rendements et les revenus

Étant donné que le contexte de marché récent offre des conditions favorables aux FNB d’options d’achat couvertes, ces solutions ont été en mesure de générer des rendements qui sont devenus un argument de vente important pour les investisseurs souhaitant obtenir un revenu et un certain niveau de protection contre les baisses pour leurs placements boursiers.

Le contexte des investisseurs en FNB au Canada présente un certain nombre de caractéristiques uniques. Par exemple, les Canadiens détiennent la plus forte proportion de FNB de titres à revenu fixe dans le monde. Une des raisons expliquant cela pourrait être leur profil de placement plus conservateur, une autre pourrait être leur plus grande fixation sur les FNB de revenu et de rendement. En matière de FNB d’options d’achat couvertes, comparativement aux États-Unis, ces arguments se tiennent: les FNB d’options canadiens représentent 5 % des actifs totaux de FNB au pays, comparativement à moins de 1 % pour les FNB américains.

Alors que le rendement généré par les stratégies d’options d’achat couvertes inclut parfois les dividendes reçus des titres sous-jacents et potentiellement un certain rendement du capital, la majeure partie du rendement est généré par la collecte des primes d’option, qui constituent la majeure partie des distributions mensuelles remises aux investisseurs de FNB d’options d’achat couvertes.

De plus, les distributions reçues, qui comprennent principalement les primes d’option récoltées, sont considérées comme des gains en capital, ce qui offre un profil fiscal potentiellement meilleur que celui des dividendes et des revenus réguliers provenant des fonds de titres à revenu fixe.

L’avantage des FNB

Quelle est la raison la plus évidente pour laquelle les investisseurs se sont probablement tournés vers les FNB d’options d’achat couvertes? Il est beaucoup plus facile d’acheter un FNB d’options d’achat couvertes que de gérer vous-même une telle stratégie. Bon nombre des FNB d’options d’achat couvertes au Canada sont gérés activement par des gestionnaires de portefeuille ayant des années d’expérience professionnelle des opérations sur options.

Pour ces experts, une multitude de facteurs entrent en jeu dans les opérations sur options d’achat couvertes, y compris l’évaluation des titres sous-jacents, la détermination du prix et du moment de ces opérations, ainsi que la gestion de la proportion du portefeuille sous-jacent qui est comprise dans l’opération. Il peut s’agir de tâches onéreuses, complexes et inaccessibles pour de nombreux investisseurs, et qui peuvent facilement être externalisées par l’intermédiaire d’un FNB, moyennant des frais, évidemment.

Au Canada, le ratio des frais de gestion (RFG) moyen d’un FNB d’options d’achat couvertes est d’environ 0,83 %, ce qui est relativement cher, comparativement aux frais de gestion peu élevés des FNB indiciels passifs. Cela dit, comme les rendements annualisés estimatifs se situent entre 5 % et 15 % pour bon nombre des fonds actuellement offerts par les fournisseurs de FNB d’options d’achat couvertes du pays, pour certains investisseurs, le coût d’un placement pourrait valoir un rendement potentiel de plus de 10 %.

Choix d’une exposition sectorielle et indicielle ciblée

La diversification est un autre des avantages traditionnels de l’approche des FNB en matière de placement. La diversification atténue les risques liés à la sélection d’un seul titre et peut offrir une plus grande exposition à l’ensemble d’un indice, d’un secteur ou d’un thème. C’est également vrai pour les stratégies d’options d’achat couvertes, où les FNB sectoriels représentent 56 % des actifs des FNB d’options d’achat couvertes au Canada.

Les investisseurs en quête d’une exposition aux secteurs populaires, comme les secteurs canadiens de l’énergie et des services financiers, pourront choisir parmi les FNB cotés en bourse au Canada. De même, il est possible de s’exposer à des indices américains et mondiaux populaires, y compris le NASDAQ-100MD, grâce à des FNB d’options d’achat couvertes cotés en bourse au Canada, qui sont habituellement meilleurs pour les investisseurs canadiens du point de vue fiscal que des FNB comparables cotés en bourse aux États-Unis. Les FNB d’options d’achat couvertes peuvent également procurer une exposition à d’autres catégories qui n’offrent habituellement pas de rendement, comme l’or, et pourraient les récompenser avec un revenu mensuel.

Bien sûr, pour tous les avantages potentiels de l’investissement dans un FNB d’options d’achat couvertes, il existe de possibles inconvénients. Comme il a été mentionné, on retrouve parmi les inconvénients le coût relatif plus élevé par rapport aux FNB indiciels passifs traditionnels ainsi que la complexité accrue, qui peut accroître les risques liés à la gestion active et se traduire par une cote de risque plus élevée. De plus, bien que les FNB d’options d’achat couvertes présentent des avantages lors de nombreux cycles de marché, ils sont susceptibles d’enregistrer un rendement inférieur à celui des FNB indiciels traditionnels pendant les marchés fortement haussiers.

Aujourd’hui, un certain nombre de membres de l’Association canadienne des FNB (ACFNB) offrent des stratégies de FNB d’options d’achat couvertes aux investisseurs canadiens, notamment iShares, FNB BMO, Gestion mondiale d’actifs CI, Harvest ETFs, Horizons ETFs et plus encore. Il convient de noter que bon nombre de ces sociétés ont des approches différentes en ce qui concerne les opérations sur options d’achat couvertes pour leurs FNB, et il est donc important que les investisseurs examinent la mécanique de ces FNB avant d’y investir.

Même si les conditions du marché qui favorisent les FNB d’options d’achat couvertes ne dureront pas éternellement, il y a certainement lieu d’examiner de plus près ces stratégies à l’heure actuelle.

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Brèves du secteur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/breves-du-secteur/ Wed, 08 Feb 2023 14:56:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91691 FOCUS FNB - Elles concernent entre autres les FNB ESG et de cryptoactifs.

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Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) observe différentes tendances dans le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB). En voici quelques-unes qui ont retenu notre attention récemment.

Populaires, les FNB ESG

Les fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont devenus la plus grande catégorie de FNB thématiques.

« Les FNB thématiques ont gonflé en actifs, passant de 2,6 milliards de dollars (G$) à la fin de 2019 à 11,8 G$ en 2022, soit près de quatre fois plus. L’essentiel des actifs sous gestion et des créations nettes des FNB thématiques est désormais dominé par les FNB ESG, qui représentent 8 G$ d’actifs », lit-on dans une analyse de BNMF.

Aux États-Unis, les créations nettes de FNB ESG sont beaucoup plus faibles en 2022 que l’année précédente. Or, au Canada, elles sont restées fortes en 2022, à 2,8 G$, menées par les FNB ESG gérés activement, les FNB ESG obligataires et les FNB ESG de la plateforme de conseillers-robot Wealthsimple, d’après les analystes de BNMF.

On continue de croire aux cryptos

Les investisseurs qui se sont procurés des FNB ayant comme sous-jacent des cryptoactifs n’ont pas vendu leurs position malgré la volatilité dans le prix de ces actifs, observe Banque National marchés financiers.

Selon l’institution, à son sommet, en novembre 2021, l’actif sous gestion des FNB canadiens de cryptoactifs atteignait 7,5 G$. « Malgré ce repli des cours du bitcoin et de l’Ethereum, les détenteurs de FNB de cryptoactif n’ont pas encore cédé leurs titres en masse », lit-on dans une note.

Lors des baisses précédentes (par exemple, mai 2021), le rythme des créations nettes a ralenti plutôt que de devenir négatif. Récemment, ce type de fonds a connu de faibles rachats nets. « Cela suggère que les utilisateurs de FNB de cryptoactifs s’en tiennent à leurs allocations, espérant peut-être que le marché récupère ces pertes à long terme », d’après l’étude.

Solactive prend du galon

Parmi les fournisseurs d’indice de référence pour les FNB canadiens, ce sont ceux de la société Solactive qui gagnent le plus de terrain. Le fournisseur d’indice allemand a fait son entrée au Canada à la mi-2014 pour un FNB de titres énergétiques d’Horizons. De plus, il s’est associé plus de 130 FNB canadiens, selon BNMF.

« Depuis les deux dernières années, la part de marché de Solactive en termes d’actif en FNB indiciels est passée de 8,2 %, en décembre 2020 à 10,3 % en septembre 2022, ce qui est très près de la part de MSCI, numéro 3, laquelle s’établit à 10,5 %, selon Investor Economics », écrit le courtier.

Concurrence accrue pour les FNB d’options d’achats couvertes

En janvier, RBC iShares faisait son entrée dans le secteur des FNB d’options d’achats couvertes. Le manufacturier lançait à la mi-janvier le FNB options d’achat couvertes en dividendes canadiens RBC et du FNB options d’achat couvertes en dividendes américains RBC. Les nouveaux FNB d’options d’achat couvertes sont gérés par RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.

Les FNB d’options d’achat couvertes sont conçus à l’intention des investisseurs qui veulent obtenir des revenus courants et atténuer le risque de baisse.

« Ces deux produits sont les 9e et 10e lancements consécutifs de stratégies d’options d’achat couvertes dans le secteur des FNB, une stratégie qui a gagné en popularité ces derniers mois, les investisseurs anticipant la volatilité des marchés boursiers au début de 2023 », lit-on dans l’analyse de BNMF.

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Les bases d’une vérification diligente https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/laurent-boukobza/les-bases-dune-verification-diligente/ Wed, 08 Feb 2023 14:54:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91627 FOCUS FNB - Ce processus commence par l’éducation quant aux FNB, leur fonctionnement et les mythes qui peuvent y être rattachés.

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L’année 2022 n’aura pas été de tout repos : un contexte géopolitique tendu et imprévisible, des enjeux de chaîne d’approvisionnement, une inflation plus élevée qu’anticipée avec des réponses agressives des différentes banques centrales, les principaux indices d’actions et d’obligations à travers le monde ont affiché des rendements négatifs, avec de possibles changements sociétaux de fond[1].

Malgré ces vents de face, l’industrie des fonds négociés en Bourse (FNB) a encore une fois montré sa résilience. De manière globale, 2022 a été la deuxième meilleure année de l’histoire en terme d’entrées nettes d’actifs dans les FNB : 867 milliards (G$) de dollars américain $US[2]. Au Canada, le secteur des FNB a connu sa troisième meilleure année avec des entrées nettes d’actifs de 35 G$ CA. Au 31 décembre 2022, le rapport annuel de la Banque Nationale Marchés Financiers recensait 1299 FNB inscrits à la cote au Canada et offerts par 42 fournisseurs.

Les FNB sont un outil de placement offerts au marché depuis plus de 30 ans. Leur adoption et leur démocratisation se sont accentués au cours de la dernière décennie. Ainsi, les actifs en FNB au Canada représentent maintenant presque 14 % des actifs en fonds communs de placement, par rapport à seulement un peu plus de 2 % il y a 15 ans [3]!

Au vu de l’utilisation croissante des FNB dans les portefeuilles d’investisseurs, il est important de rappeler quelques éléments fondamentaux du processus de vérification diligente.

D’abord, soulignons que chaque investisseur est unique, avec sa situation personnelle, ses objectifs individuels, sa tolérance au risque, son horizon de placement.

À partir du portrait établi par la situation et les objectifs de l’investisseur, il faudra déterminer une allocation d’actifs stratégique et tactique. Vient ensuite la création concrète du portefeuille. On doit déterminer quels produits utiliser et dans quel type de compte, permettront au mieux d’exprimer le portefeuille qui convient à l’investisseur et à sa situation personnelle.

Que ce soit pour des raisons de faible coût, de performance, ou encore en raison de la couverture médiatique, les FNB viennent souvent à l’esprit.

Premièrement rappelons que les FNB sont un outil de placement – et non une stratégie. Autrement dit, FNB ne signifie pas nécessairement réplication indicielle (investissement passif), les FNB permettent d’accéder à des stratégies d’investissement actives et/ou quantitatives, factorielles, etc.

Le processus de diligence commence par l’éducation quant aux FNB, leur fonctionnement et les mythes qui peuvent y être rattachés. De nombreuses ressources sont disponibles pour aider les investisseurs dans cette démarche : en voici un exemple.

L’investisseur voudra alors commencer par comprendre la stratégie d’investissement sous-jacente au FNB considéré.

Regardons le cas de FNB indiciels :

Quelle est l’exposition obtenue via l’indice ?

Le nom de l’indice donne souvent une indication claire sur l’exposition obtenue. Il est toutefois recommandé de lire plus en détail la méthodologie de l’indice afin de cerner plus précisément quel segment de marché est répliqué.

Qui est le fournisseur d’indice ?

Plusieurs fournisseurs offrent des indices relativement similaires pour représenter un même segment de marché. Les 4 plus importants fournisseurs d’indices pour les FNB au Canada sont Standard & Poors (S&P), MSCI, Bloomberg Barclays, Solactive.

Comment l’indice est-il construit et entretenu ?

Différents fournisseurs d’indices auront chacun leurs règles quant à la construction et le maintien de l’indice : critères d’inclusion et d’exclusion des constituants, périodicité et calendrier des rééquilibrages, zone tampons, méthodes d’ajustement de la capitalisation boursière aux parts en circulation, gestion des liquidités reçues et paiement des distributions, régime fiscal considéré pour calculer les rendements, horaire de la couverture des taux de change…

Tous ces facteurs peuvent mener à des différences entre 2 indices répliquant le même marché mais de manière légèrement différente.

Le FNB détient-il directement les sous-jacents ?

La domiciliation du FNB ainsi que le mode de détention des sous-jacents (détention directe, indirecte, indirecte via un FNB étranger, synthétique) peuvent avoir un impact significatif sur les rendements nets de l’investisseur Canadien[4].

L’indice est aisément réplicable ? Le FNB a-t-il recours à des techniques d’optimisation ou d’échantillonnage et quels en sont les impacts ?

Un indice est une représentation d’un marché et n’est pas directement investissable. Pour pouvoir être exposé à cet indice dans son portefeuille, un investisseur devra donc utiliser un outil de placements (un FNB ou fonds indiciel) qui aura pour objectif d’investissement de répliquer l’indice choisi. Afin de répliquer le plus fidèlement possible le comportement et la performance de l’indice, le FNB doit mettre en application les règles de construction et de maintien établies par le fournisseur d’indices, tout en prenant en compte la réalité des coûts (de transaction). Il se peut donc qu’un FNB ne détienne pas certaines positions inclues dans l’indice car le coût de les inclure serait supérieur à la valeur ajoutée de leur inclusion vis-à-vis la réplication de l’indice. La différence de comportement entre le FNB et son indice de référence est l’erreur de suivi (tracking error) alors que la différence de performance est définie comme étant la différence de suivi (tracking difference).

À noter que dans le cas de réplication indicielle, l’objectif de placement du FNB est de répliquer dans la mesure du possible l’indice de référence déduction faite des frais, et non la performance absolue.

Qui est le fournisseur en arrière du FNB ?

Avec 42 fournisseurs de FNB au Canada, l’investisseur devrait également se renseigner sur le fournisseur de FNB, les habitudes, sa compétitivité et son implication dans l’écosystème et l’univers des FNB, le support, l’information et l’éducation rendus disponibles aux investisseurs.

Qu’est-ce que le coût total de détention rattaché au FNB ?

Bien souvent la conversation se concentre autour des frais de gestion du FNB. Le frais de gestion est un coût explicite rattaché au FNB mais il n’est pas le seul. D’autres coûts tels que l’écart cours acheteur-cours vendeur, les coûts de transactions, la différence de suivi, l’impact fiscal potentiel sont autant de facteurs qui peuvent influencer la valeur finale de l’investissement dans le portefeuille. Les frais de gestion constituent donc un élément à prendre en compte, mais ils ne sont pas les seuls lorsque vient le temps de d’estimer de manière plus rigoureuse le coût final encouru par l’investisseur.

Ci-dessous un graphique qui met en lumière l’importance relative de différents coûts selon la taille de la transaction et la durée de détention du FNB[5] :

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Le contenu de ce commentaire (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres, ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une offre de vendre ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.

Cet article pourrait renfermer des renseignements prospectifs qui décrivent nos attentes actuelles ou nos prédictions pour l’avenir ou celles de tiers. Les renseignements prospectifs sont, de par leur nature, assujettis, entre autres, à des risques, incertitudes et hypothèses qui peuvent modifier de façon importante les résultats réels qui ont été énoncés aux présentes. Ces risques, incertitudes et hypothèses comprennent, mais sans s’y limiter, les conditions générales économiques, politiques et des marchés, les taux d’intérêt et de change, la volatilité des marchés boursiers et financiers, la concurrence commerciale, les changements technologiques, les changements sur le plan de la réglementation gouvernementale, les changements au chapitre des lois fiscales, les poursuites judiciaires ou réglementaires inattendues ou les catastrophes. Veuillez soigneusement prendre en compte ces facteurs et d’autres facteurs et ne pas accorder une confiance exagérée aux renseignements prospectifs. Tout renseignement prospectif contenu aux présentes n’est valable qu’en date du 1er janvier 2023. Le lecteur ne doit pas s’attendre à ce que ces renseignements soient mis à jour, complétés ou révisés en raison de nouveaux renseignements, de nouvelles circonstances, d’événements futurs ou autre.

 

[1] https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-01-18/job-market-update-2-6-million-missing-people-in-us-labor-force-shakes-economist

[2] https://www.ft.com/content/81c4105e-1c3d-4728-8223-204e4ecd5721

[3] https://cetfa.ca/wp-content/uploads/2023/01/December-Year-End-Canadian-ETF-Report.pdf

[4] https://www.mackenzieinvestments.com/content/dam/mackenzie/en/insights/mi-due-diligence-in-index-investing-en.pdf

[5] https://www.mackenzieinvestments.com/fr/investments/by-type/etfs/etf-articles/etf-201-top-etf-questions-answered

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Les FNB canadiens terminent l’année en lion https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-terminent-lannee-en-lion/ Wed, 11 Jan 2023 10:11:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91152 FOCUS FNB – Un mois de décembre record pour les créations nettes.

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Après plusieurs mois de résultats en dents de scie en raison de l’incertitude des marchés, les FNB canadiens terminent l’année en beauté avec des créations nettes de 7,6 milliards de dollars (G$) pour le mois de décembre, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

En novembre, les FNB cotés à une Bourse canadienne avaient enregistré 4,2 G$ de créations nettes, se rapprochant des niveaux du début d’année, qui étaient de 4,8 G$ en mars et de 5 G$ en janvier.

Comme les mois précédents, ce sont les FNB de titres à revenu fixe qui ont occupé le haut du panier grâce à des entrées nettes de 5,9 G$ en décembre 2022 comparativement à 1,7 G$ pour les FNB d’actions.

Les FNB de comptes à intérêt élevé ont capté 1,75 G$ des créations nettes et les FNB de titres à revenu fixe à court terme, 1,52 G$. Ils sont suivis des fonds de titres à revenu fixe de marché large 1,12 G$ et des fonds de titres à échéance moyenne (1,12 G$).

Les FNB d’actions américaines ont affiché des créations nettes de 973 M$ en décembre. Les fonds d’actions internationales ont récolté 496 M$ et les fonds d’actions canadiennes 205 M$, selon des données de BNMF.

Les actions des marchés émergents, le secteur des services financiers, les actions de sociétés étrangères et la gamme de produits iShares ESG Aware se sont distinguées, d’après l’analyse de BNMF.

Certains FNB ont dépassé le milliard de dollars d’entrées nettes en 2022. Il s’agit de CI High Interest Savings ETF (3,2 G$), Purpose High Interest Savings ETF (1,9 G$), Horizons Cdn Select Universe Bond ETF (1,4 G$), Horizons High Interest Savings ETF (1,4 G$), Horizon S&P/TSX 60 Index ETF (1,2  G$), TD Canadian Long Term Federal Bond ETF (1,2 G$), Vanguard S&P 500 Index ETF (1,1 G$), BMO Aggregate Bond Index ETF (1,1 G$), BMO Mid-Term US IG Corporate Bond CAD-H (1 G$)et NBI Sustainable Canadian Equity ETF (1 G$).

Retour aux années prépandémiques

Globalement, les FNB canadiens ont terminé l’année dernière avec 35,5 G$ de flux nets, soit 10 % des actifs de départ. Il s’agit du troisième résultat le plus élevé après les créations nettes records effectuées durant les années de pandémie, soit 2020 et 2021, soulignent les analystes de BNMF.

En 2022, la négociation des FNB a représenté 5,4 % de la valeur totale des actions canadiennes échangées.

Quelque 152 FNB ont été lancés au Canada en 2022, et 33 ont été retirés de la cote, ce qui porte le nombre total de FNB à 1 299 au pays, par rapport à 275 en 2012.

Le nombre de fournisseurs de FNB s’élève à 42, après l’arrivée de deux nouveaux joueurs l’année dernière.

Les FNB à gestion active ont représenté 72 % des produits lancés sur le marché canadien l’an dernier, soit 109 produits. Les autres sont principalement des FNB de titres à revenu fixe, des FNB multiactifs et des FNB à effet de levier.

Trois fournisseurs ont dominé le marché des FNB canadiens : RBC iShares possède 29 % des parts de marché, suivie de BMO (25,2 %) et Vanguard (12,9 %). BMO arrive toutefois en tête du trio pour les créations nettes en 2022 (6,8 G$), suivie de Vanguard (6 G$), RBC iShares (5,1 G$), Horizons (4,5 G$), Purpose (2,6 G$) et Banque Nationale Investissement (BNI) (2,3 G$).

La palme au chapitre des entrées nettes annuelles en proportion de l’actif du début de 2022 revient à BNI (+ 47 %), Harvest (+ 44 %) et Purpose (+ 42 %), tandis que les FNB de Desjardins, CIBC, Franklin Templeton et AGF ont subi des rachats nets en 2022.

BNMF signale la croissance des FNB à faible effet de levier, qui se poursuit depuis leur création en 2020. On en compte 25 au Canada pour des actifs sous gestion combinés de 1,5 G$. Ils sont proposés entre autres chez Brompton, Evolve, Hamilton, Harvest et Purpose.

Une année de montagnes russes

Les actifs des FNB sont descendus plusieurs fois sous la barre des 300 G$ au cours de l’année dernière, en raison de la baisse des marchés boursiers et obligataires, note BNMF. Cependant, la reprise partielle des activités a permis de ramener les actifs sous gestion à 314 G$ à la fin de l’année.

En fin de compte, les FNB ont attiré davantage de nouveaux actifs que les fonds communs de placement, qui ont subi des rachats nets de 35 G$ pour la période de janvier à novembre.

Face à l’incertitude des marchés engendrée par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, les investisseurs se sont tournés vers les FNB de titres à revenu fixe, qui ont absorbé 54 % de l’ensemble des créations nettes des FNB en 2022. Leur apport totalise 19 G$, le résultat annuel le plus élevé jamais enregistré pour cette catégorie d’actifs, selon BNMF. Et ceci malgré une performance historiquement faible des indices obligataires mondiaux.

Les actions fournissent le deuxième apport en termes de volume, avec 13 G$ de créations nettes, soit un retour proche de leur niveau moyen avant la pandémie. Ces entrées sont réparties à parts égales entre le Canada, les États-Unis et l’international.

Malgré les reculs des marchés boursiers dus à l’inflation, les flux nets des FNB d’actions ont été positifs 10 mois sur 12, sauf en juin et septembre, relève BNMF.

Les FNB de cryptoactifs ont eu la vie dure en 2022, après leur percée de 2021. Bien qu’ils aient accumulé des fonds de près de 6 G$ au cours de l’année, leur niveau d’actif s’élevait à 1,7 G$ en décembre, une baisse due à des rachats nets de 118 M$ et à d’autres facteurs, comme la chute de plusieurs entreprises du secteur, telle que compagnie FTX, explique BNMF.

Les FNB à effet de levier ont accueilli des entrées de 90 M$ et les FNB de commodités sont restés stables avec 7 M$ de créations nettes. Des baisses de 52 M$ ont été enregistrées du côté des cryptoactifs et de 33 M$ dans la catégorie des multi-actifs.

L’actif sous gestion des FNB assimilables à des liquidités a quant à lui plus que doublé en 2022 pour atteindre 15 G$ à la fin de cette année.

Les FNB de produits de base, qui sont généralement recherchés pour agir comme boucliers contre l’inflation, ont enregistré pour leur part des rachats de 279 M$.

Les FNB thématiques volent la vedette

Les FNB thématiques, y compris les FNB ESG, les FNB de dividendes/revenus et les FNB sectoriels ont attiré l’attention des investisseurs en 2022. Ils ont vu leurs actifs exploser, passant de 2,6 G$ à la fin de 2019 à 11,8 G$ en 2022.

L’investissement ESG est devenu la catégorie la plus importante des FNB thématiques, avec des actifs de 8 G$.

À la différence des États-Unis, où les apports de capitaux de FNB ESG ont reculé par rapport à 2021, les créations nettes de FNB ESG au Canada sont restées importantes, totalisant 2,8 G$.

Il y a eu également d’importants flux entrants dans des thèmes liés à l’inflation, tels que les FNB agricoles, souligne le rapport de BNMF, qui signale également un retour en force des FNB sectoriels.

Après le succès de secteurs cycliques tels que la finance et la technologie en 2021, l’an dernier a vu surgir des secteurs plus défensifs tels que les services publics, l’énergie et les soins de santé.

Les FNB d’actions de matières premières, traditionnellement bien positionnés au pays, ont subi 255 M$ en rachats nets en 2022, terminant l’année avec 2,1 G$ d’actifs sous gestion. Les FNB d’actions basés sur l’immobilier ont affiché pour leur part 134 M$ en rachats nets au cours de la dernière année.

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Les FNB franchissent une nouvelle étape https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-franchissent-une-nouvelle-etape/ Wed, 11 Aug 2021 11:07:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81504 FOCUS FNB - Les actifs ont dépassé la barre des 300 milliards de dollars (G$) au deuxième trimestre de 2021.

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À la fin du mois de juin, les actifs des fonds négociés en Bourse (FNB) ont dépassé la barre des 300 G$ pour s’établir à 307,7 G$, selon les chiffres de l’Association canadienne des fonds négociés en Bourse (ACFNB). Si l’on regarde l’historique des FNB, il s’agit d’une belle croissance. Ainsi, ces derniers ont pris 26 ans pour atteindre les 100 G$ en mai 2016, puis trois ans et demi pour franchir les 200 G$ en novembre 2019. Il ne leur a fallu qu’un an et demi pour atteindre les 300 G$, lit-on dans une note trimestrielle développée par Investor Economics pour le compte de l’ACFNB.

Le mois de juin marque également un autre record, soit le meilleur trimestre jamais enregistré pour les FNB cotés au Canada en termes de créations nettes enregistrées. Ces dernières se sont ainsi élevées à 18,9 G$ pour le deuxième trimestre de 2021, portant le total des créations nettes depuis le début de 2021 à 32,7 G$.

Trois fournisseurs représentent à eux seuls 56,5 % de toutes ces créations nettes. BlackRock et BMO Gestion mondiale d’actifs ont enregistré respectivement 3,6 G$ et 3,5 G$ de créations nettes durant le deuxième trimestre. Le dernier fournisseur du trio est un nouveau venu sur le marché avec des produits de cryptomonnaies, il s’agit de 3iQ. Ce dernier a enregistré 3,5 G$ de créations nettes. Son produit, le 3iQ CoinShares Bitcoin ETF a attiré à lui seul 3,1 G$ depuis son lancement à la Bourse de Toronto en avril dernier.

Les FNB d’actions sont ceux qui ont le mieux performé ce trimestre avec 9,8 G$ de créations nettes. Les FNB cotés en bourse au Canada ont représenté 4,1 G$ des ventes trimestrielles de la catégorie et sont devenus la principale sous-classe d’actifs en action. Les mandats d’actions américaines et internationales ont attiré respectivement 2,4 G$ et 1,4 G$.

Les FNB à revenu fixe ont certes enregistré des créations nettes inférieures à celles des FNB d’actions, mais ils ont toutefois connu l’un des trimestres les plus performants jamais enregistrés et ont clôturé le deuxième trimestre 2021 avec 4,4 G$ de créations nettes.

Les FNB d’obligations mixtes et d’obligations d’État ont représenté respectivement 1,5 G$ et 1,3 G$ de créations nettes trimestrielles, tandis que les FNB d’obligations de sociétés ont été responsables d’un autre 1,1 G$.

D’avril à juin 2021, 37 nouveaux FNB ont vu le jour. La plupart, soit 24 d’entre eux, étaient des FNB indicielles, alors que 13 étaient à gestion active. Alors qu’on compte 24 nouveaux FNB d’action, le trimestre a vu seulement cinq lancements de FNB à revenu fixe. La nouvelle catégorie de FNB de cryptomonnaies s’est élargie avec huit nouveaux fonds. Horizons ETF est le fournisseur ayant lancé le plus de fonds ce semestre, soit sept.

Écart notable

Notons par ailleurs que l’actif sous gestion (ASG) que rapporte l’ACFNB diffère de celui de Banque Nationale Marchés financiers. En effet, à la fin de juin, l’ASG en FNB canadiens de l’association s’élevait à 307,7 G$, par rapport à 285,9 G$ pour l’institution bancaire. Cet écart s’explique par le fait que la Banque Nationale utilise depuis février une nouvelle méthode de calcul qui élimine l’effet de la détention croisée de FNB, c’est-à-dire des fonds qui sont eux-mêmes l’actif sous gestion d’autres FNB.

Ce changement, qui vise à éviter un double comptage, touche deux catégories de FNB. La première concerne les FNB offrant une couverture de devise étrangère. Souvent, les versions d’un FNB qui sont couvertes contre les fluctuations de devises détiennent les versions non couvertes du même FNB. Avec la nouvelle méthodologie de la Banque Nationale, l’actif sous gestion du FNB ZJK détenu à l’intérieur du ZHY par exemple ne comptera plus dans l’actif sous gestion de ZHY.

L’autre catégorie se rapporte aux FNB de répartition d’actifs. Ces FNB offerts par les plus importants fournisseurs de FNB détiennent une poignée d’autres FNB de manière à conserver une pondération cible de 60/40, par exemple. En conséquence, un important apport de capitaux dans VGRO ne sera plus comptabilisé dans les créations nettes des sept FNB qui composent l’actif sous-jacent de ce FNB.

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Les FNB ne sont pas toujours aussi diversifiés qu’attendu https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/les-fnb-ne-sont-pas-toujours-aussi-diversifies-quattendu/ Thu, 02 Jul 2020 12:01:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67404 FI RELÈVE - Cela dépend de la façon dont l’indice qu’il suit est construit et la région qu’il privilégie.

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Le placement indiciel ne cesse de gagner en popularité. Les investisseurs réalisent de plus en plus que les gestionnaires d’actifs rapportent souvent moins que leurs indices de référence après les frais. De ce fait, beaucoup se tournent vers les fonds indiciels et les fonds négociés en Bourse (FNB). À la fin de 2019, 14 % environ des actifs des fonds communs et FNB domiciliés au Canada étaient investis dans des produits indiciels, rapporte Morningstar.

Les produits indiciels ont des ratios de frais de gestion plus faibles que les produits gérés activement. En moyenne, la détention d’un fonds d’action activement géré coûte à un investisseur 2,8 fois plus cher par an qu’un placement indiciel, calcule Morningstar. De plus, les FNB sont connus pour offrir une belle diversification.

Toutefois, ce dernier point n’est peut-être pas aussi simple. La diversification dépend ainsi de la façon dont l’indice est construit et la région qu’il privilégie. Parfois l’investissement indiciel n’offre pas la diversification prévue.

Pour prouver son point, Morningstar détaille le S&P/TSX 60, qui est reproduit par le FNB iShares S&P/TSX 60 Index.

Celui-ci est surtout investi dans les services financiers (31,57 %), mais il mise aussi sur l’énergie (14,93 %), les matériaux de base (12,12 %), les industries (10,95 %) et la technologie (10,69 %). Il a aussi des positions moindres, entre autres, dans les services de communications (6,62 %) et les soins de santé (0,78).

Cet indice piste les 60 plus grandes sociétés au Canada. Les titres sont ensuite pondérés selon leur capitalisation boursière. L’indice représente les plus grosses sociétés canadiennes, toutefois cela ne veut pas dire qu’il est représentatif de l’ensemble des occasions qui sont offertes. Cet indice est en effet surtout investi dans les secteurs des services financiers, des matériaux et de l’énergie, qui constituent à eux trois près de 60 % du portefeuille.

Si on le compare à l’indice américain le S&P 500, suivi par le FNB BMO S&P 500, celui-ci est majoritairement présent dans la technologie (22,36), mais aussi dans les soins de santé (15,53 %), un secteur peu représenté dans l’indice canadien.

Les indices pondérés selon la capitalisation boursière permettent à l’investisseur d’atténuer le risque inhérent en pondérant plus lourdement les grosses sociétés.

Toutefois, les avantages découlant de la diversification disparaissent dès qu’un indice devient concentré dans un secteur donné. Une leçon que les Canadiens ont douloureusement apprise au début des années 2000.

La pondération des actions technologiques dans l’Indice composé S&P/TSX a ainsi été de 40 % à un moment. Pire, une seule action, Nortel, constituait un pourcentage de 35 % de l’indice. Difficile de parler à ce moment-là de diversification.

Bien que la concentration d’actions et de secteur soit loin de ce qui avait été observé peu avant la bulle technologique, le S&P 500 est tout de même particulièrement concentré dans des sociétés technologiques. Cela représente près du quart de son portefeuille.

Cela prouve que l’indexation ne supprime pas automatiquement le risque de concentration sectorielle. Les investisseurs ont donc tout intérêt à prêter attention aux pondérations sectorielles de leur portefeuille. Si les avoirs commencent à représenter un ou deux secteurs économiques au lieu d’une combinaison représentative de l’ensemble de l’économie, les investisseurs devraient envisager de rééquilibrer leur portefeuille, signale Morningstar.

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