FNB d’actions – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Mar 2024 13:43:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png FNB d’actions – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 FNB canadiens : importantes créations nettes en février https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-canadiens-importantes-creations-nettes-en-fevrier/ Wed, 13 Mar 2024 09:41:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99586 FOCUS FNB – Elles permettent au secteur de franchir la barre des 400 G$ en actifs gérés.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont accueilli des créations nettes de 6 milliards de dollars (G$) en février, ce qui représente les plus importantes mensuelles au cours des 11 derniers mois. Ces apports nets ainsi la force des marchés financiers ont permis au secteur des FNB d’atteindre un actif sous gestion (ASG) totalisant 406 G$, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Le portrait de février 2024 contraste avec celui de mars 2023, soit lorsque le secteur des FNB canadiens avait enregistré d’aussi fortes créations nettes mensuelles. Cette dernière période avait été marquée par d’importants changements macroéconomiques, des faillites de banques régionales américaines et des volumes d’argent institutionnel déplacés rapidement pour faire face aux changements soudains, signalent les analystes de BNMF Daniel Straus, Tiffany Zhang et Linda Ma dans une note envoyée à des clients.

Février 2024 a plutôt été porté par la force du marché des actions, ce qui a stimulé les créations nettes de FNB d’actions. Après des créations nettes de 2,8 G$ pour les FNB d’actions en janvier, elles s’établissaient à 4,5 G$ en février.

Par conséquent, les FNB canadiens d’actions totalisaient un actif sous gestion (ASG) de 252 G$ à la fin de février 2024, soit 13 G$ de plus qu’à la fin de janvier.

En février de cette année, ce sont les FNB d’actions américaines et internationales qui ont connu les plus fortes créations nettes, soit de 2,8 G$ et de 1,4 G$, respectivement. Les FNB d’actions canadiennes ont connu des apports nets de 223 M$.

Dans le sous-secteur des FNB sectoriels, ce sont les FNB d’actions de sociétés de soins de santé et de services publics qui arrivent en tête des créations nettes, avec des entrées nettes respectives de 174 M$ et 106 M$. Le secteur financier, qui avait récolté des entrées nettes de 487 M$ en janvier, se retrouve avec des rachats nets de 79 M$ en février, d’après BNMF.

Les FNB d’allocation d’actifs enregistrent habituellement des entrées plus importantes au cours des deux premiers mois de l’année. La tendance ne s’est pas démentie en février. Ce genre de FNB a reçu 1,6 G$ de créations nettes. Les auteurs du rapport attribuent cet afflux aux contributions de dernière minute avant la date limite de contribution au REER pour l’année 2023.

Les investisseurs ont par ailleurs cherché à se diversifier par rapport aux grandes capitalisations en se tournant vers les FNB d’actions de sociétés de petites et moyennes capitalisations.

Les obligations canadiennes à court terme ont la cote

Par ailleurs, les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des entrées nettes de 1 G$ en février, soit l’équivalent de celles du mois précédent. L’ASG en FNB de titres à revenu fixe est resté stable à 121 G$ pour les deux premiers mois de l’année.

Les FNB d’obligations de sociétés canadiennes ont enregistré les entrées nettes les plus importantes, soit 684 M$, alors que les FNB d’obligations du marché total canadien (aggregate) et les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes affichaient des créations nettes de 216 M$ et 143 M$ respectivement. Les obligations étrangères ont également fait l’objet d’entrées (281 M$).

Les FNB d’obligations à ultra-court terme (175 M$) à long terme (308 M$) et à échéance cible (152 M$) ont affiché d’importantes créations nettes.

Cependant, les obligations du marché monétaire ont affiché des rachats nets de 228 M$ de dollars.

Malgré les révisions de prévisions de baisse des taux, les investisseurs ont choisi de délaisser les FNB de type « cash » au profit des FNB obligataires d’une certaine exposition à la duration, dans l’attente d’une éventuelle baisse des rendements, indique le rapport de BNMF.

En outre, les apports en capital dans les FNB ESG canadiens se sont accélérés en février. Les créations nettes de 291 M$ dans les FNB ESG a plus que doublé en février par rapport à janvier, ce qui porte les entrées nettes dans les FNB ESG depuis le début de l’année à 400 M$. Le FNB Développement durable d’obligations canadiennes BNI (NSCB) et le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM) ont recueilli à eux deux de 300 M$.

Depuis le lancement des FNB bitcoin au comptant aux États-Unis en janvier, les FNB canadiens de cryptoactifs ont connu des rachats nets. En février, les rachats se sont élevés à 99 M$. En janvier, ils avaient totalisé 444 M$. On n’observe pas au Canada la même tendance qu’aux États-Unis, où les FNB de cryptoactifs ont recueilli 36,5 G$ US depuis la création de cette catégorie début janvier, notent les auteurs du rapport de BNMF.

Certains fournisseurs de FNB canadiens ont enregistré des sorties de fonds. Horizons, CI et Purpose ont affiché des chiffres plus bas que d’habitude en février en raison d’une forte exposition aux FNB de liquidités ou de cryptoactifs, selon les experts.

RBC iShares et Vanguard ont enregistré des entrées importantes dépassant chacune le milliard de dollars. La Banque Scotia a enregistré l’entrée la plus importante (714 M$) en pourcentage des actifs de la fin de janvier en raison d’une allocation institutionnelle à SITU, son FNB sur indices d’actions américaines.

Au total, 18 FNB ont vu le jour en février, notamment dans les obligations et le secteur des « covered calls », des mandats sur les titres à revenu fixe et des stratégies alternatives. Fidelity s’est montré le manufacturier le plus actif avec la création de sept nouveaux FNB, suivis par Hamilton et AGF.

Depuis le début de l’année, les FNB d’actions ont représenté 75 % des entrées dans les FNB canadiens. Les entrées d’actions américaines ont été particulièrement importantes, représentant 63 % du total des entrées d’actions. Les FNB pondérés en fonction de la capitalisation boursière se sont taillé la part du lion.

Les FNB sectoriels ont enregistré les deuxièmes meilleures entrées nettes (724 M$), grâce aux secteurs de la finance, de la santé et des services publics. Les FNB à revenu fixe ont engrangé 2 G$, répartis dans toutes les catégories à part les actions privilégiées, les obligations à rendement réel et les FNB à court et moyen terme.

 

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FNB : les tendances au premier semestre 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-tendances-au-premier-semestre-2023/ Wed, 12 Jul 2023 10:13:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94981 FOCUS FNB -  Face à l'incertitude, les investisseurs ont opté pour la sécurité tout en cherchant des rendements attractifs.

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Parmi l’éventail éblouissant de choix offerts aux investisseurs canadiens en matière de fonds négociés en Bourse (FNB), les meilleurs vendeurs ont été les produits les plus accessibles. « La liquidité est sans aucun doute le thème le plus populaire cette année », notent les stratèges des FNB de Valeurs Mobilières TD Inc. dans un récent rapport.

Selon ce rapport, à la fin du mois de mai, les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) avaient attiré 3,4 milliards de dollars (G$) d’entrées de fonds. Parmi les autres thèmes populaires cette année identifiés par Valeurs Mobilières TD figurent les obligations d’État (2,4 G$), les stratégies ESG (1,9 G$), les actions de type covered-call (1,7 G$) et les fonds d’allocation d’actifs (1,3 G$).

Cela représente un changement par rapport à l’année précédente, alors que 64 % des entrées de fonds du premier semestre étaient allées aux FNB d’actions, contre seulement 29 % aux FNB de titres à revenu fixe, selon la Financière Banque Nationale Inc.

Nirujan Kanagasingam, vice-président et responsable de la stratégie des FNB chez CI Global Asset Management, à Toronto, a déclaré que les allocations importantes aux FNB de type CEIE sont logiques, compte tenu de la volatilité et de l’incertitude des marchés financiers, et des rendements attrayants qu’ils offrent. Les FNB CEIE tels que le CI High Interest Savings ETF, dont la valeur est de 7,3 G$, peuvent remplacer avantageusement les comptes d’épargne traditionnels, a-t-il ajouté.

Malgré des rendements de l’ordre de 5 %, les investisseurs dans les FNB CEIE et autres substituts de liquidités, tels que les FNB de marché monétaire, risquent toutefois de ne pas profiter de hausses imprévues susceptibles de marquer le marché. Ne pas être investi au moments où se présenteront les meilleurs jours du marché des actions pourrait avoir un impact important sur les rendements à long terme, estime Prerna Mathews, vice-présidente de la stratégie des produits FNB chez Mackenzie Investments, à Toronto.

En restant sur la touche avec des liquidités, « vous obtenez un bon rendement, mais à quel prix, selon le moment où vous serez en mesure d’entrer sur le marché », a mis en garde Prerna Mathews. « Historiquement, prendre part à ce mouvement a été un véritable défi pour les investisseurs ».

Chez Franklin Templeton, qui gère le FNB actif d’obligations à duration très courte Franklin Bissett, mais ne propose pas de FNB basés sur les liquidités, on encourage les investisseurs à s’éloigner un peu plus de la courbe de risque de duration.

« Nous avons un marché obligataire survendu, où les obligations sont essentiellement décotées », a affirmé Ahmed Farooq, vice-président senior et responsable de la distribution des FNB au détail chez Franklin Templeton, à Toronto. Par conséquent, en plus d’un revenu élevé en raison de la courbe de rendement fortement inversée, les investisseurs dans les échéances courtes obtiendront des plus-values fiscalement avantageuses grâce aux obligations qui arrivent à échéance.

Ahmed Farooq soutient que les investisseurs ne sont pas rémunérés pour le risque plus élevé associé aux obligations à plus long terme. Le FNB Franklin affichait récemment un rendement à l’échéance de 5,4 % pour une durée inférieure à six mois, alors que l’univers des obligations canadiennes affichait un rendement à l’échéance d’environ 4,2 % pour une durée d’environ sept ans.

Selon Ahmed Farooq, en optant pour une durée longue, « vous obtiendrez moins de rendement ou de rendement total, et vous vous exposerez à beaucoup plus de volatilité, car les obligations ont une relation inverse avec les taux d’intérêt ».

Néanmoins, selon Valeurs Mobilières TD, les obligations d’État ont été populaires cette année en raison de leur faible profil de risque et de leur nature défensive. « Historiquement, les obligations d’État surperforment pendant les récessions et les investisseurs ont accumulé des obligations d’État pour se préparer à une éventuelle récession cette année », ont déclaré les stratèges de Valeurs Mobilières TD.

Selon l’analyse des flux du premier semestre effectuée par la société, la plupart des achats de FNB de trésorerie ont été effectués par des investisseurs de détail. Bien que les particuliers aient également été actifs dans les obligations d’État, « les institutions ont été des acteurs clés dans ce domaine », a indiqué Valeurs Mobilières TD.

En ce qui concerne les FNB ESG, Valeurs Mobilières TD a déclaré avoir observé un intérêt limité de la part des conseillers de détail, tandis que les institutions ont été les principaux contributeurs de l’activité de négociation et des entrées de fonds dans ces produits.

Les entrées dans les FNB d’actions ont été plus faibles que la normale, et les actions américaines, malgré les rendements élevés des géants de la technologie qui dominent les grands indices boursiers, ont connu des sorties de fonds.

« Cette année, ce sont les actions internationales qui ont été les plus prisés », a signalé Andres Rincon, Premier directeur et chef, Ventes et stratégie de FNB, Valeurs Mobilières TD. Cela peut s’expliquer par le fait que les investisseurs estiment qu’ils sont suffisamment exposés aux actions américaines, a-t-il ajouté, mais aussi probablement par le fait que la technologie a pris une place prépondérante dans la reprise que nous avons connue.

Si les FNB américains n’ont pas eu la cote, d’autres grandes catégories d’actions ont attiré de nouveaux fonds au cours du premier semestre. « Nous avons constaté beaucoup plus d’intérêt pour les actions internationales et les marchés émergents, ainsi que pour les actions canadiennes au cours de la même période », a mentionné Prerna Mathews, qui a qualifié le changement de préférence des investisseurs à l’échelle internationale de jeu d’évaluation.

Malgré la faiblesse récente des services financiers et de l’énergie – les deux plus grands secteurs du marché canadien – le marché intérieur continue de dominer les ventes de FNB d’actions. « Le secteur financier en est le principal moteur », a affirmé Prerna Mathews, soulignant des avantages tels que le crédit d’impôt sur les dividendes. « Les actions canadiennes ont donc tendance à rester attractives, car les valeurs financières continuent de fournir un très bon rendement. »

Si les FNB de covered call séduisent les investisseurs en raison de leurs rendements attrayants et de leur protection limitant les baisses, Prerna Mathews souligne que certains de ces produits donnent lieu à des remboursements de capital pour financer une partie de ce rendement. « Une partie de cet intérêt [pour l’achat] peut provenir d’investisseurs qui ne comprennent pas vraiment ce qu’ils achètent et comment ce rendement est financé », a-t-elle déclaré.

Aux investisseurs qui s’inquiètent de la volatilité du marché ou d’une récession potentielle, Nirujan Kanagasingam suggère de rechercher une exposition à des secteurs plus défensifs, ainsi qu’à des facteurs qui sont actuellement en vogue, tels que la qualité ou la faible volatilité.

« Nous soulignons l’importance pour les investisseurs de rester dans leurs allocations stratégiques et de ne pas risquer de manquer des rendements, en particulier lorsqu’ils ont des horizons temporels plus longs », a-t-il déclaré. « Nous pensons que les stratégies factorielles diversifiées ou le basculement factoriel tactique offrent une opportunité intéressante compte tenu des prévisions économiques actuelles. »

En outre, toujours selon Nirujan Kanagasingam, les fonds long-short et les alternatives liquides telles que celles basées sur les contrats à terme de matières premières offrent une diversification et des rendements non corrélés au marché des actions au sens large. Ces types de stratégies « commencent à susciter un certain intérêt, mais n’ont pas encore été pleinement adoptées ».

Les FNB axés sur l’infrastructure constituent un autre investissement secondaire qui mérite d’être considéré. « L’infrastructure peut constituer une approche défensive pour les clients qui disposent d’un flux de revenus réguliers, et qui désirent également tirer parti de certaines des pressions inflationnistes que nous ressentons tous », a avancé Ahmed Farooq. Il a noté que les entreprises réglementées qui fournissent des services essentiels tels que l’électricité ou le gaz naturel peuvent répercuter les augmentations de coûts sur les consommateurs.

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L’activité sur les FNB d’actions a baissé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lactivite-sur-les-fnb-dactions-a-baisse/ Wed, 12 Jul 2023 10:12:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94951 FOCUS FNB - Mais pas celle sur les FNB obligataires.

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Après une année hyperactive de transactions en 2022 sur les titres FNB cotés au Canada, l’année en cours se démarque par une baisse sensible d’environ 7% d’activité mesurée selon la valeur négociée, rapporte une analyse de Marchés des capitaux CIBC. Loin d’être catastrophique, le repli marque un retour aux niveaux de transaction de 2021, qui s’inscrivaient eux-mêmes dans une hausse continue depuis 2018.

« Bien que la liquidité reste assez élevée par rapport aux normes historiques, note l’étude, nous observons que la baisse des volumes peut suggérer une plus grande incertitude de la part des participants au marché. »

Après un bref pic de volatilité en mars dernier, l’activité de négociation sur les titres canadiens cotés en bourse a été relativement modérée au cours des trois derniers mois. Cela coïncide avec une plus faible volatilité des marchés d’actions cette année, ce qui a été associée à des volumes réduits de transactions dans le passé.

Pour sa part, la rotation des FNB a représenté environ 15 % de la valeur échangée depuis le début de l’année, contre une moyenne de 13 % au cours des cinq dernières années. Comparé aux niveaux record de l’année dernière, les volumes de transactions sur les FNB sont en baisse de plus ou moins 8% pour l’année en cours.

Les FNB obligataires font mieux

Dans ce recul généralisé, les FNB obligataires tirent mieux leur épingle du jeu, comme on pouvait s’y attendre après la hausse marquée des taux d’intérêt par les banques centrales. Ainsi, les transactions de FNB obligataires n’ont pas fléchi et ont plutôt poursuivi leur montée engagée en 2022.

Ils ont représenté une part beaucoup plus importante des FNB échangés que les années précédentes. Cette hausse a été sensible surtout dans les titres à très court terme (FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé et de titres à maturité de moins d’un an). Pour l’année en cours, ces produits à très court terme accaparent 39% de la rotation des FNB obligataires et 11% de toute la rotation des FNB, contre seulement 5% l’an dernier.

En contrepartie, les volumes sur les FNB d’actions sont actuellement inférieurs de 15 % à ceux de l’année dernière, ce qui reflète le repli d’activité généralisé des marchés boursiers. « Cela suggère un appétit pour le risque plus limité, selon nous, ainsi que l’attrait des instruments à revenu fixe à ultra-court terme dans l’environnement de taux actuel, » fait ressortir l’étude.

C’est seulement au cours du mois de mars 2023 que l’activité de négociation s’est intensifiée,

un certain nombre de banques américaines et européennes ayant été confrontées à de graves problèmes de liquidité alors que la volatilité du marché a atteint son paroxysme. Depuis, le creux de l’été semble s’être installé un peu plus tôt que d’habitude et l’activité de négociation s’est ralentie.

Liquidité supérieure

Soulignons que les volumes ne sont que l’un des nombreux indicateurs de la liquidité des FNB.

Puisque les FNB sont des fonds ouverts et que les parts peuvent facilement être créées ou rachetées, la liquidité du panier sous-jacent est généralement plus représentative de la liquidité réelle d’un FNB. En d’autres termes, les FNB dont les volumes de transactions sont plus faibles ne sont pas nécessairement moins liquides et les mainteneurs de marché peuvent faciliter les transactions importantes tant que l’exposition sous-jacente du FNB est très liquide.

En règle générale, les FNB sont au moins aussi liquides que leurs paniers de titres sous-jacents. En fait, dans de nombreux cas, les FNB qui font l’objet d’une activité de négociation importante sur le marché secondaire sont en fait plus liquides que le marché sous-jacent.

« Par conséquent, nous considérons les volumes de négociation des FNB comme un indicateur de l’amélioration potentielle de la liquidité offerte par le FNB », note l’étude.

Les chutes dans la valeur totale des transactions ne s’est manifestée que dans les FNB d’actions, secteur où la baisse de 15% reflète le repli d’activité généralisée des marchés boursiers, montre l’étude de CIBC.

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Les FNB canadiens d’actions regagnent du terrain https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-dactions-regagnent-du-terrain/ Wed, 12 Jul 2023 10:00:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94975 FOCUS FNB - Ils rattrapent presque les FNB de titres à revenu fixe en juin.

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En juin, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 4,4 milliards de dollars (G$), ce qui représente une progression de 70 % par rapport aux entrées nettes de 2,6 G$ en mai. Depuis le début de l’année, les FNB canadiens ont ainsi engrangé un total de 19,7 G$, portant l’actif géré cumulatif à 350 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF).

Si on se reporte une année en arrière, le mois de juin 2022 avait été particulièrement calamiteux pour les FNB canadiens. Ils avaient alors affiché le seul solde négatif de l’année, avec des sorties nettes de près d’1 G$, imputables à la chute brutale des FNB d’actions.

Le portrait est différent en juin 2023. Alors que la demande pour les FNB d’actions pendant le premier semestre est restée basse et que les FNB de titres à revenu ont occupé le devant de la scène, les FNB d’actions sont revenus en force le mois dernier, égalant quasiment les obligations.

« Nous observons désormais un appétit partagé pour les actions et les titres à revenu fixe, ce qui reflète la nouvelle réalité économique après une année de hausses agressives des taux d’intérêt par les banques centrales pour tenter de juguler l’inflation », signalent les analystes de BNMF.

Les pays émergents en tête grâce aux ESG

En juin, les FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes de 1,8 G$ comparativement à 640 M$ en mai. Les marchés des pays émergents ont bénéficié de l’afflux le plus important, avec 805 millions de dollars (M$), grâce à plusieurs créations de taille institutionnelle, notamment dans le FNB iShares ESG XSEM. Sans celui-ci, les FNB des marchés émergents auraient enregistré des sorties de 133 M$, précise BNMF.

Les FNB d’actions canadiennes ont consolidé leur remontée amorcée au cours des derniers mois, avec des entrées nettes de 755 M$, principalement grâce à XIU (313 M$) et ZEB (106 M$). Les FNB d’actions américaines enregistrent de légères entrées nettes, les premières depuis plusieurs mois, après des sorties totalisant 1, 6 G$ depuis le début de l’année.

Le secteur financier continue à performer, mais il fléchit légèrement, avec des entrées de fonds de 162 M$, qui ont fondu de moitié par rapport à mai. Les technologies (92 M$) et l’énergie (80 M$) arrivent juste derrière. L’immobilier, les services publics et les matières premières sont quant à eux dans le rouge.

Les FNB thématiques enregistrent des créations nettes de 962 M$, principalement du côté des FNB ESG qui accueillent 880 M$ après un mois de mai négatif et des résultats mitigés depuis le début de l’année.

Les FNB à facteur de qualité ont subi des sorties, tandis que l’étoile des FNB à facteur de faible volatilité pâlit après avoir brillé au cours des derniers mois.

Impact de la hausse des taux d’intérêt

Les FNB de titres à revenu fixe restent stables, quant à eux, avec des créations nettes de 1,9 G$, un résultat identique à celui du mois précédent. Les FNB du marché monétaire conservent la première position avec des entrées nettes de 792 M$ dans des produits tels que CASH, CSAV, CBIL et UBIL/U. Les obligations de qualité inférieure et les FNB d’actions privilégiées ont continué à enregistrer des rachats. Les FNB multiactifs ont reçu des entrées nettes de 163 M$.

Depuis le début de l’année, les FNB canadiens de titres à revenu fixe ont accueilli 11 G$ tandis que les FNB canadiens d’actions ont reçu 6,5 G$. L’afflux total de FNB canadiens au premier semestre 2023 est pour l’instant supérieur de 17 % à celui de 2022, une année qui a été marquée par des baisses et de la volatilité dans les marchés boursiers et obligataires, constate BNMF.

L’équipe d’analystes de l’institution financière qui se penche sur l’évolution des flux de FNB canadiens souligne que les flux de FNB d’actions ont été importants au début de l’année 2022, mais que les FNB de titres à revenu fixe, menés par les FNB du marché monétaire, leur ont volé la vedette au fur et à mesure que les taux d’intérêt grimpaient. « Les flux d’actions rattrapent maintenant un peu du terrain perdu, après les rendements exceptionnels des grandes capitalisations américaines, qui se sont étendus à de multiples secteurs et à certaines régions du monde », mentionnent-ils dans leur rapport mensuel.

Regain d’intérêt pour les FNB de cryptoactifs

Après avoir vu leur popularité diminuer depuis près d’un an, les FNB canadiens adossés à des cryptoactifs retrouvent en partie la faveur des investisseurs, avec des créations nettes de 337 M$ en juin. Il s’agit du montant le plus élevé depuis mai 2022. Selon BNMF, cet engouement soudain aurait à voir avec le dépôt d’une demande de création d’un FNB Bitcoin aux États-Unis par BlackRock, qui a suscité des spéculations sur l’approbation prochaine d’un FNB Bitcoin par les autorités réglementaires américaines.

La Securities and exchange commission (SEC) examine actuellement les prospectus de plusieurs gestionnaires d’actifs en vue de la création d’un tel FNB. Pour l’instant, les États-Unis autorisent uniquement des FNB qui détiennent des contrats à terme de bitcoins.

Les entrées dans les FNB canadiens de cryptoactifs ont contribué à stimuler les entrées de fonds chez des manufacturiers tels que Purpose, CI, Evolve, 3iQ et Hamilton.

Les 10 principaux émetteurs de FNB au Canada ont tous enregistré des entrées de fonds en juin, à l’exception de Mackenzie, qui a subi des sorties dans le FNB indiciel QUU et le FNB d’obligations à gestion active MFT. La croissance des entrées nettes la plus importante a été observée chez iShares dans le fonds indiciel ESG XSEM (136 %). Le fonds VFV (Vanguard) basé sur le S&P 500 a bien fait également ainsi que le fonds d’obligations gouvernementales ZGB (BMO).

Une dizaine de FNB ont vu le jour en juin, ce qui porte leur nombre à 1353. BMO a été l’émetteur le plus actif avec la création de huit nouveaux fonds. Brompton a lancé un FNB d’actions fractionnées et Hamilton un FNB de services publics.

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Retour des créations nettes en juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/retour-des-creations-nettes-en-juillet/ Tue, 09 Aug 2022 15:29:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88530 FOCUS FNB - Les FNB d’actions ont toutefois connu des rachats nets.

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Après un mois de juin marqué par de rares rachats nets mensuels de fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens, le mois de juillet a connu un retour des créations nettes.

Ainsi, en juillet 2022, les FNB canadiens ont affiché des créations nettes de 1,67 milliards de dollars (G$), comparativement à des rachats nets de 682 millions de dollars (M$) en juin, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’obligations ont affiché des créations nettes de 1,74 G$, alors que les FNB d’actions affichaient des rachats nets de 717 M$. Les FNB de portefeuilles ou multi-actifs (multi-asset) ont enregistré des créations nettes de 306 M$ et les FNB de cryptoactifs, de 198 M$.

Sur le plan des FNB de titres à revenu fixe, Banque Nationale Marchés financiers observe une préférence notable pour les actifs plus sûrs. Ainsi, les FNB d’obligations gouvernementales canadiennes affichaient des créations nettes de 811 M$ et les FNB de liquidités (cash alternative), de 860 M$. Les trois FNB les plus en demande en juillet ont été TD Canadian Long Term Federal Bond ETF, avec des créations nettes de 404 M$, le BMO Short Federal Bond Index ETF (385 M$) et le CI High Interest Savings ETF (306 M$).

Sur le plan des FNB d’actions, ce sont les fonds d’actions canadiennes qui ont connu les pires rachats nets (1 G$) alors que les FNB d’actions américaines ont affiché des rachats de 190 M$. Les FNB d’actions internationales ont enregistré des créations nettes de 481 M$. Les trois FNB qui ont connu les plus importants rachats nets en juillet sont le iShares S&P/TSX 60 Index ETF (rachats nets de 808 M$), le BMO S&P 500 Index ETF (427 M$) et le TD Canadian Equity Index ETF (295 M$).

Par ailleurs, la demande pour les FNB qui misent sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) s’est maintenue en juillet au même niveau que durant les sept premiers mois de 2022. Ainsi, Banque Nationale Marchés financiers enregistre en juillet des créations nettes de 259 M$, principalement dans les FNB ESG de titres à revenu fixe (185 M$). De janvier à juillet 2022, les FNB ESG d’actions ont affiché des créations nettes de 1,6 G$ et des FNB ESG de titre à revenu fixe, de 703 M$, pour un total de 2,4 G$ pour l’ensemble du sous-secteur.

À la fin de juillet, on comptait 10,5 G$ en actif de FNB de type ESG, les FNB d’actions ESG représentant 83 % de ce marché et dont la croissance annuelle dépasse les 20 %. « En ce qui concerne les placements ESG à revenu fixe au Canada, les investisseurs disposent maintenant d’une large gamme d’options ; la catégorie comprend 24 FNB avec des échéances et des stratégies de placement variées. La variété des expositions régionales s’étend au Canada, aux États-Unis et aux produits axés sur le monde entier », lit-on dans l’analyse de Banque Nationale Marchés financiers.

En juillet, BMO Gestion mondiale d’actifs a enregistré les créations nettes les plus élevées (657 M$), suivie de Vanguard (408 M$) et Purpose (352 M$). Pour les sept premiers mois de 2022, Vanguard prend la tête des créations nettes (3,69 G$), suivie de BMO (3,65 G$), Horizons ETFs (2,99 G$) et RBC/iShares (2,3 G$). Pour cette période, on compte 18,1 G$ en créations nettes.

Par ailleurs, au chapitre des lancements, juillet a été un mois tranquille. Un seul FNB a vu le jour, soit le Black Diamond Impact Core Equity Fund, un fonds de type ESG assorti de frais de gestion de 0,95 %, selon Banque Nationale Marchés financiers.

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Coup d’œil sur les FNB les moins volatils https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/coup-doeil-sur-les-fnb-les-moins-volatiles/ Wed, 13 Jul 2022 10:25:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87993 FOCUS FNB - Les FNB de dividendes font bonne figure.

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Au cours des six derniers mois, la volatilité a été forte pour bon nombre de catégories d’actifs. Celle-ci a été accompagnée par des rendements faibles voire négatifs. Dans ce contexte difficile, Valeurs mobilières TD fait ressortir les types de fonds négociés en Bourse (FNB) qui affichent le moins de volatilité et, selon le cas, les rendements les plus favorables. Voici les tendances qui se dégagent de leur analyse, laquelle met favorablement de l’avant les FNB d’actions à dividende ainsi que les actions de services publics.

FNB d’actions

Sur le plan des FNB d’actions, les FNB qui détiennent des sociétés de services publics ont bien performé durant la période d’octobre 2021 à avril 2022.

Les actions du secteur des services publics sont connues pour être défensives en période de repli du marché, et la performance des FNB du secteur des services publics au cours des six derniers mois a confirmé ce point de vue, selon les auteurs menés par Andres Rincon, chef, stratégies et ventes de FNB chez Valeurs mobilières TD.

Le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités (ZWU CN) et le FNB iShares S&P/TSX Capped Utilities Index (XUT CN) ont produit des rendements de 7,3 % et 6,9 % sur six mois, avec une volatilité inférieure à 10 %. Le FNB TD Q Canadian Low Volatility (TCLV CN) a également obtenu de bons résultats, les actions des services publics représentant plus de la moitié de son portefeuille. « Dans l’ensemble, les actions du secteur des services publics ont prouvé leur statut de havre de sécurité en période de volatilité », lit-on dans l’étude.

Les FNB à dividendes élevés représentaient une grande partie des FNB canadiens générant une faible volatilité et un bon ratio de Sharpe. En fait, six des dix premiers FNB d’actions ayant la volatilité la plus faible et les rendements les plus élevés sont des FNB à dividendes élevés. Ces FNB exposent souvent les investisseurs à des actions versant des dividendes, notamment des actions de sociétés financières et de services publics. « Comme les titres financiers et les titres du secteur des services publics affichent souvent de meilleurs résultats que l’ensemble du marché pendant les replis, les FNB à dividendes élevés profitent de la résilience des cours boursiers et des dividendes reçus », apprend-on dans l’étude.

Par ailleurs, les FNB d’options d’achat couvertes sont particulièrement populaires sur le marché canadien des FNB. En avril 2022, l’actif total sous gestion des FNB canadiens à options d’achat couvertes atteignait 15 G$, soit 4,5 % du marché canadien des FNB. Ces FNB peuvent offrir un rendement supérieur à celui d’un portefeuille d’actions typique en vendant des options sur des titres individuels ou un indice de référence.

« Ils sont particulièrement attrayants comme moyen d’obtenir des rendements plus élevés et une volatilité réduite dans un contexte de taux d’intérêt bas, de volatilité élevée ou de faible croissance. Au cours des six derniers mois, les FNB d’options d’achat couvertes se sont révélés être l’un des FNB les plus performants du marché. Deux des meilleurs FNB d’actions ayant la plus faible volatilité et un ratio de Sharpe supérieur à 1,0, à savoir le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de services aux collectivités et le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés canadiennes à dividendes élevés (ZWC CN), sont tous deux des FNB d’options d’achat couverts », explique l’étude.

FNB de titres à revenu fixe

Les FNB d’épargne à intérêt élevé figurent en tête de liste des FNB à faible volatilité. Le prix de ces fonds reste souvent à un certain niveau, et les rendements sont distribués sous forme de dividendes périodiquement. « Détenir des liquidités est globalement inefficace compte tenu du profil de rendement très faible, mais parfois inévitable entre deux transactions ou en raison d’un appétit pour le risque extrêmement faible pendant les périodes de forte volatilité », selon le document.

Or, les récentes hausses des taux en Amérique du Nord et les prévisions de nouvelles hausses ont renforcé les rendements de ces FNB. Avec une hausse de 50 points de base du taux directeur de la Banque du Canada en avril 2022, le rendement moyen des FNB d’épargne à intérêt élevé dominés par le dollar canadien passe à 1,46 %.

Par ailleurs, les FNB de titres à revenu fixe ont été frappé par la hausse des taux d’intérêt. En général, les FNB qui investissent dans des obligations à court terme ou à taux variable sont moins touchés par la hausse des taux que les obligations à long terme, étant donné leur duration plus courte. Par conséquent, la comparaison entre les FNB n’a de sens que si l’on compare des FNB à revenu fixe ayant des profils d’échéance similaires.

« Il convient de noter que tous les FNB à revenu fixe (à l’exception des FNB de taux d’intérêt élevé) affichent des ratios de Sharpe inférieurs à 1,0, compte tenu des baisses de prix importantes des titres à revenu fixe. Du point de vue du rendement, les FNB à revenu fixe n’ont pas été attrayants pour les investisseurs au cours des six derniers mois, et cette tendance pourrait se poursuivre alors que les banques centrales continuent de relever les taux d’intérêt », lit-on dans l’étude.

Historiquement, les prix des obligations à haut rendement ont été beaucoup plus volatils que ceux de leurs homologues de qualité (investment grade). Ça a également été le cas au cours des six derniers mois. « En moyenne, les FNB de titres à revenu fixe à haut rendement ont affiché une volatilité de 9,1 %, tandis que les FNB de titres à revenu fixe de catégorie investissement ont affiché une volatilité de 7,4 %. La volatilité des FNB de titres à revenu fixe à haut rendement est plus proche de celle des FNB d’actions que de celle des FNB de titres à revenu fixe de catégorie investissement », rapporte l’étude.

FNB alternatifs

Les stratégies des FNB alternatifs liquides au Canada comprennent principalement des stratégies acheteurs/vendeurs, neutres au marché, macro mondial, multi-stratégies et événementielles. Ces stratégies visent à offrir un meilleur rendement ajusté au risque, peu importe si le marché est haussier ou baissier.

« Certains FNB alternatifs, comme le FNB Desjardins Alt Long/Short Equity Market Neutral (DANC CN), offrent une volatilité aussi faible que 1,9 % au cours des six derniers mois, soit beaucoup moins que la plupart des FNB d’actions. D’autres FNB alternatifs, comme le FNB NBI Liquid Alternatives (NALT CN) et le FNB Horizons ReSolve Adaptive Asset Allocation (HRAA CN), ont affiché des rendements sur six mois de 12,9 % et 5,4 %, avec une volatilité relativement faible de 8,3 % et 11,8 %, respectivement. Dans l’ensemble, les FNB utilisant des stratégies alternatives font preuve d’une certaine résilience en termes de performance dans un marché volatil et apportent aux investisseurs de bons compléments aux portefeuilles traditionnels », déclare l’étude.

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Un seul titre peut nuire à la liquidité d’un FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/un-seul-titre-peut-nuire-a-la-liquidite-dun-fnb/ Tue, 13 Apr 2021 15:45:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79197 FOCUS FNB - La liquidité secondaire du FNB reste cependant moins touchée.

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Une seule action peut avoir un impact significatif sur la négociabilité d’un fonds négocié en Bourse (FNB). Toutefois, il est moins évident que cet impact soit inquiétant pour les clients.

C’est ce que nous apprend une note de Valeurs mobilières TD. En effet, un seul titre peut bel et bien nuire à la liquidité primaire d’un FNB, sans avoir un impact significatif sur sa liquidité secondaire.

Pour arriver à ce constat, les experts de Valeurs mobilières TD reviennent aux bases de la liquidité des FNB. Ceux-ci trouvent leur liquidité auprès de deux sources principales.

Les mainteneurs de marché constituent cette première source. Ceux-ci servent d’intermédiaires entre les FNB et leurs investisseurs en créant ou en rachetant des parts d’un fonds chaque jour. « Cette source primaire de liquidité permet aux teneurs de marché de fournir de la liquidité en couvrant leur exposition et en livrant/recevant ensuite le panier de titres ou des espèces en échange de parts du FNB », lit-on dans la note.

Deuxièmement, les FNB font l’objet de transactions naturelles, les acheteurs et les vendeurs se retrouvent sur le parquet boursier et effectuent des transactions entre eux. « Cette source secondaire de liquidité peut ne pas nécessiter de teneur de marché et consiste en un simple échange d’actifs entre deux parties », écrit une équipe de spécialistes dirigée par Andres Rincon, directeur des stratégies et des ventes sur les FNB chez Valeurs mobilières TD.

Cette dernière source de liquidités fonctionne indépendamment du mainteneur de marché et de sa fonction d’arbitrage. Si le vendeur et l’acheteur se mettent d’accord sur un prix, il y aura probablement une transaction.

Un exemple de cette liquidité en l’absence de teneurs de marché sur FNB a été la négociation des produits négociés en Bourse de pétrole brut pendant la déroute du pétrole brut d’avril 2020. Des millions de dollars ont continué à être négociés chaque jour, alors que le fonds a restreint les mainteneurs de marché à créer des unités des fonds.

Cependant, la principale source de liquidité d’un FNB exige que les mainteneurs de marché soient en mesure d’interagir librement avec le fonds et, surtout, de couvrir leur exposition intrajournalière avant de livrer/recevoir des espèces ou des titres vers ou depuis le fonds. « Toute perturbation de la capacité d’un teneur de marché à couvrir (hedge) un FNB aura un impact sur les écarts cours acheteurs-cours vendeurs et la liquidité de ce FNB. Un exemple où la liquidité d’un FNB peut être affectée par une seule action est le deuxième volet de la saga GameStop (GME US) et son inclusion dans plusieurs FNB », écrivent les auteurs de Valeurs mobilières TD.

Par exemple, à la mi-mars GME US représentait 23,23 % du FNB ETFMG Video Game Tech (GAMR US). Dans le cadre du cours normal des affaires, les mainteneurs de marché doivent acheter ou vendre GME US, car ils fournissent des liquidités à GAMR US afin de couvrir leur exposition intra ou pluriquotidienne.

Plus précisément, lorsque les investisseurs vendent GAMR US, les mainteneurs de marché deviennent naturellement des détenteurs de GAMR US en position acheteur. Cette position acheteur sur ce FNB est couverte par la vente à découvert des titres sous-jacents du FNB, qui dans ce cas inclut GME US. Compte tenu de l’extraordinaire volatilité de GME US, il était à la mi-mars très difficile d’emprunter ce titre et, par conséquent, de le vendre à découvert, d’après Valeurs Mobilières TD.

Dans l’impossibilité de pouvoir emprunter le titre GME US, les mainteneurs de marché sur GAMR US sont obligés soit de ne pas publier de cote sur ce FNB, soit de le faire en sachant qu’ils ne sont pas couverts sur près d’un quart du portefeuille sur une position très volatile sur l’action GME US.

« Cet environnement dissuade les teneurs de marché de coter en masse ou avec des écarts cours acheteurs/vendeurs serrés étant donné les risques plus importants. Dans ce cas, l’impossibilité d’obtenir la couverture d’une seule action peut avoir un impact sur la liquidité primaire d’un FNB. Cependant, comme on a pu le constater récemment, GAMR US et de nombreux autres FNB qui détiennent des positions importantes dans GME US continuent de se négocier en taille malgré les conditions difficiles de tenue de marché. Remarque : un autre exemple remontant dans le temps au Canada est la représentation de 45 % de Nortel dans le FNB indiciel S&P/TSX 60 (XIU) à sa pondération maximale en juillet 1999 », écrivent les auteurs de la note.

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Mars : un autre bon mois pour les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mars-un-autre-bon-mois-pour-les-fnb/ Tue, 13 Apr 2021 15:39:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79119 FOCUS FNB – Leurs créations nettes ont frôlé les 5 G$ au mois de mars.

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Après un mois de février impressionnant avec 5,8 milliards de dollars (G$) de créations nettes, le mois de mars a également été un autre bon mois pour les fonds négociés en Bourse (FNB) inscrit à une Bourse canadienne avec des créations nettes de 4,7 G$. Une belle entrée d’argent si l’on compare avec le mois de mars de l’année dernière avec ses 2,9 G$. Toutefois, cela porte le total des entrées pour le premier trimestre de 2021 à 13,4 G$, soit moins que les 15,3 G$ de 2020, d’après le rapport sur les FNB de Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’actions internationales, les FNB prenant en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance et les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des entrées nettes particulièrement importantes en mars. Les premiers ont ainsi enregistré des créations nettes de 1,79 G$ durant ce mois. Le FNB BMO MSCI USA ESG Leaders Index ETF CAD hedged a enregistré à lui seul des créations nettes de 1,22 G$ et les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des créations nettes de 483 M$, soit une croissance de 76,5 % en un mois. À noter que dans cette dernière catégorie, les actifs ont franchi, depuis la création récente des FNB de cryptomonnaie, la barre du milliard de dollars, s’établissant à 1,3 G$ à la fin du mois de mars.

En fait, le mois de mars est clairement celui des actions. Les FNB d’actions représentent plus de 60 % des apports nets de capitaux en mars. Les FNB d’actions internationales ont très bien performé, mais la catégorie des actions américaines n’a pas été en reste avec des créations nettes de 1 G$, principalement vers les FNB ESG. En fait, les flux entrants des FNB ESG en 2021 a déjà dépassé l’année record de 2020. En 2020, ceux-ci avaient enregistré des créations nettes d’un peu moins de 2 G$, en mars 2021, ce type de produits a déjà dépassé les 2,8 G$.

Il est intéressant de noter également que les principaux moteurs du marché haussier semblent être passés des secteurs de la technologie et des soins de santé, avec leurs méga-capitalisations et leurs grandes capitalisations, aux secteurs cycliques (énergie, finance et industrie) ainsi qu’aux portions du marché à moyenne et petite capitalisation. Les créations nettes dans les FNB de moyennes et petites capitalisations n’ont cessé de croître depuis le début de l’année. Le total des flux nets de cette catégorie au premier trimestre à 374 millions de dollars, soit 29 % de l’actif sous gestion de fin d’année 2020.

Au Canada, le rendement des obligations d’État à dix ans a plus que doublé, un élément qui n’a pas manqué d’avoir un impact sur les FNB d’obligations. Les investisseurs en FNB à revenu fixe ont réagi en préférant nettement les outils de placement à court terme aux véhicules à long terme pour réduire le risque de taux d’intérêt.

En mars 2021, les FNB de titres à revenu fixe ont recueilli 485 M$ en créations nettes. Un montant bien plus bas que les FNB d’actions, mais nettement supérieur aux rachats nets de 1,3 G$ de l’an passé.

Les créations nettes ont été bien réparties entre les différents fournisseurs. En mars, seuls Franklin Templeton et Smartbe ont enregistré des rachats nets.

Vanguard en tête des créations nettes

Pour les trois premiers mois de 2021, la catégorie d’actifs des actions domine les créations nettes de FNB, absorbant plus de 60 % d’entre elles. Les actions pondérées par la capitalisation boursière, les secteurs (technologie et finance) et les actions thématiques (ESG et innovation perturbatrice) ont alimenté les flux.

Les FNB des catégories « revenu fixe » et « multi-actifs » ont chacune amassé près de 2 G$ depuis le début de l’année. Le nouveau segment de FNB ayant comme sous-jacent des cryptomonnaies a rassemblé 1,3 G$ d’actifs depuis le début de l’année.

Par ailleurs, pour cette période, Vanguard affiche la tête des créations nettes avec 2,53 G$. Cet émetteur de fonds est suivi de BMO (2,20 G$) et RBC iShares (1,53 G$). Placements Mackenzie (1,15 G$) et Gestion de Placements TD (1,14 G$) complète les cinq manufacturiers affichant les créations nettes les plus élevées pour les trois premiers mois de l’année, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Nombreux lancements de produits

Le mois de mars a également été le mois des lancements de produits. On enregistre ainsi 23 nouvelles inscriptions de FNB en mars, notamment des FNB ESG, de bêta à faible coût, de gestion active et un nouveau FNB de bitcoins.

CI First Asset a lancé trois FNB, la CIBC quatre. Desjardins a décidé d’élargir sa gamme de FNB RI Low CO2 avec un nouveau produit.

Dynamic a ajouté deux autres FNB à sa gamme de FNB actifs, Emerge a lancé le FNB Ark Space Exploration, la First Trust a lancé deux FNB à gestion active, la Guardian Capital a lancé quatre FNB à gestion active et Purpose a lancé des parts de FNB de deux fonds alternatifs.

Finalement, RBC a élargi son offre de FNB ESG avec trois FNB qui suivent les indices MSCI ESG Leaders pour le Canada, les États-Unis et le segment EAEO (pour Europe, l’Australasie et l’Extrême-Orient).

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Comment les FNB d’actions mondiales performent durant la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comment-les-fnb-dactions-mondiales-performent-durant-la-crise/ Tue, 02 Jun 2020 19:35:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66895 FOCUS FNB - L'exposition à des titres étrangers peut agir comme un facteur de diversification et même de surperformance.

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Pandémie ou non, les actions étrangères restent une catégorie d’actifs essentielle. Au sein de l’univers des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens, l’exposition géographique la plus large se fait par l’intermédiaire de plus de 50 fonds dans la catégorie des actions mondiales.

Malgré leurs similitudes – ils ont tous des participations aux États-Unis et sur les marchés développés d’Europe et d’Asie – ils forment un groupe diversifié. Les options de FNB d’actions étrangères se sont étendues au fil du temps. Elles ont d’abord compris les FNB à gestion indicielle passive pondérées en fonction de la capitalisation boursière avant les options de stratégies basées sur des facteurs ou sur la production de revenus, ainsi que quelques-unes entièrement gérées activement.

En supposant que les clients souhaitent une exposition étrangère par l’intermédiaire d’un ou plusieurs FNB d’actions, comment les conseillers peuvent-ils recommander les choix appropriés ?

Pour commencer, il faut envisager une exposition aux indices de marché large, explique Scott Johnston, responsable produit de la société torontoise Vanguard Canada Investments Inc.

Parmi les exemples de ces types de fonds pondérés en fonction de la capitalisation boursière, citons le Vanguard FTSE Global All Cap ex Canada Index ETF et le iShares MSCI World Index ETF. De ces deux fonds, celui de Vanguard est le plus complet, car il inclut les marchés émergents. Il est également un peu plus axé sur la croissance. Son concurrent d’iShares, qui était le pionnier des FNB dans la catégorie mondiale lors de son lancement en 2009, n’investit que dans les marchés développés et a une pondération de 3 % dans les actions canadiennes.

Mark Raes, directeur général et chef de produit chez BMO Gestion mondiale d’actifs, basé à Toronto, convient que si une exposition au marché large est une solution, les investisseurs peuvent souhaiter que leurs actifs mondiaux aient un profil de risque différent. « Vous pourriez vouloir une faible volatilité ou une exposition au facteur axé sur la qualité. Mais si vous êtes plus généralement constructif sur les marchés, vous pouvez simplement vouloir des titres pondérés en fonction de la capitalisation boursière », dit-il.

Pour tout investisseur, il est crucial de déterminer la bonne combinaison de catégories d’actifs. Dans la partie consacrée aux actions mondiales, les FNB qui emploient des stratégies de faible volatilité conviennent bien aux investisseurs conservateurs.

Selon l’entreprise torontoise BlackRock Asset Management Canada, le iShares Edge MSCI Min Vol Global Index ETF avait un bêta à la fin avril de 0,61 sur les 36 derniers mois et de 0,58 sur les 60 derniers mois, par rapport à son indice de référence MSCI World Index (par définition, le marché au sens large a un bêta de 1).

« La théorie sous-jacente est qu’il est possible de réduire la volatilité du portefeuille, de lisser le parcours, tout en maintenant les mêmes rendements attendus des actions en général, explique Steven Leong, responsable des produits FNB chez BlackRock Canada. Vous êtes moins sensible à l’ensemble du marché, tant à la hausse qu’à la baisse, mais plus sensible à la hausse qu’à la baisse. »

Le FNB iShares à faible volatilité est extrêmement diversifié, avec une exposition à environ 450 titres. En comparaison, le Vanguard Global Minimum Volatility ETF compte encore 230 positions, avec un bêta tout aussi faible de 0,77 dans son dernier rapport.

Bien que les conseillers doivent examiner de nombreux critères, explique Scott Johnston, le bêta est un outil utile pour aider à déterminer quels fonds sont les plus conservateurs ou les plus dynamiques.

Parmi les moins risqués dans la catégorie des actions mondiales, on trouve le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés mondiales à dividendes élevés, qui détient des actions ordinaires versant des dividendes tout en vendant des options d’achat sur des titres sélectionnés. Mais cette stratégie réduit considérablement les possibilités de croissance du capital. Selon Mark Raes, le FNB d’options d’achat couverte monétise le « potentiel de hausse supérieure à un certain seuil » en vendant des options d’achat en échange d’un revenu de primes, et il ne s’agit donc pas d’une exposition pure aux actions.

Pour une stratégie axée sur les facteurs et offrant un plus grand potentiel de croissance, envisagez des FNB basés sur des indicateurs de qualité telles que le rendement des capitaux propres, la croissance des bénéfices et la solidité du bilan. « La qualité est un facteur qui joue vraiment bien à travers les cycles du marché. Vous le voyez certainement maintenant », déclare Mark Raes, en référence à la récente performance supérieure à la moyenne du FNB BMO MSCI All Country World High Quality Index. Selon Morningstar Canada, le FNB a réalisé un rendement de 0,8 % au cours des quatre premiers mois de cette année, contre une perte de 9,1 % pour le fonds d’actions mondiales médian.

Mark Raes ajoute qu’un fonds ayant un mandat socialement responsable a également un penchant pour la qualité en raison de l’importance qu’il accorde à la gouvernance d’entreprise et à la viabilité à long terme des entreprises. La sélection de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) « aide à identifier les entreprises qui ont vraiment de longues années devant elles ».

Les stratégies de dividendes mondiaux, quant à elles, conviennent aux investisseurs qui cherchent à générer des revenus réguliers. Toutefois ne vous attendez pas à ce que des fonds comme le iShares Core MSCI Global Quality Dividend Index ETF soient moins risqués que le marché en général, déclare Steven Leong de BlackRock. « Vous n’avez pas pour objectif explicite de réduire le risque du portefeuille. Vous êtes juste plus orienté vers le paiement des dividendes ».

Bien que la plupart des FNB d’actions mondiales soient entièrement exposés aux fluctuations des devises étrangères, il existe des options qui offrent une couverture des risques de change. Or, Steven Leong avertit qu’il est « notoirement difficile » de prévoir avec précision les mouvements des devises. En outre, comme le dollar canadien a tendance à être corrélé positivement avec les actions, « le fait de détenir votre exposition internationale sous une forme non couverte tend à agir comme un facteur de diversification ».

Les stratégies mondiales pleinement actives offrent des possibilités de surperformer le marché grâce à des portefeuilles plus concentrés et à une sélection de titres individuels. Le FNB Dynamic Active Global Dividend est l’un des deux fonds de la catégorie qui bénéficie de la meilleure notation Morningstar, cinq étoiles, pour les rendements ajustés en fonction du risque. L’autre est le FNB de haute qualité de BMO.

En fonction de la tolérance au risque de l’investisseur, une approche « noyau et satellite » peut être adoptée en détenant une paire de FNB mondiaux. En commençant par une exposition à un indice de base, le portefeuille peut être orienté dans une direction prudente en détenant également un produit à volatilité minimale. Inversement, un FNB indiciel pourrait être combiné avec une stratégie basée sur des facteurs ou pleinement active. « Toute décision que vous prenez pour chercher à surperformer le marché général est plus risquée, déclare Scott Johnston. Vous prenez en fait un risque actif. La façon dont nous y pensons est la force avec laquelle vous prenez cette décision active ».

En associant un FNB à gestion passive à un fonds géré activement, vous pouvez obtenir le meilleur des deux mondes, explique Marl Raes : « Le gestionnaire actif vous offre la possibilité d’obtenir de l’alpha et des performances supérieures, mais le fonds passif vous offre la discipline et l’exposition au marché. Nous constatons un grand intérêt de la part des conseillers pour ce type de fonds ».

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Accéder aux obligations au moyen des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/acceder-aux-obligations-au-moyen-des-fnb/ Tue, 05 Nov 2019 19:43:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62040 FOCUS FNB - La taille du compte, l’horizon temporel du client, les frais de transaction, les frais de gestion et la fiscalité figurent parmi les éléments importants à prendre en compte.

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Pour les conseillers en services financiers comme pour les clients, les fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations représentent une solution efficace, pratique et à faible coût. Depuis le début de 2019, les créations nettes de FNB de titres à revenu fixes dépassent celles des FNB d’actions. Cette popularité observée jusqu’à maintenant cette année s’explique en partie par le délaissement de la détention directe des obligations par le marché du courtage de détail.

« Si vous considérez un grand nombre de gestionnaires de portefeuille ou de conseillers en placement, les FNB constituent pour eux une partie significative de leur bloc d’affaire de titres à revenu fixe. C’est un secteur en croissance », dit Peter Hodgson, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille chez BMO Nesbitt Burns, de Toronto.

Les conseillers dont les clients détiennent des obligations devraient-ils passer aux FNB d’obligations ? La taille du compte, l’horizon temporel du client, les frais de transaction, les frais de gestion et la fiscalité figurent parmi les éléments importants à considérer pour répondre à cette question. Selon Peter Hodgson, bâtir un portefeuille d’obligations individuelles pourrait être valable uniquement pour les clients qui possèdent des portefeuilles de 10 millions de dollars (M$) ou plus.

Pour les comptes inférieurs à ce montant, il est difficile d’acheter des obligations individuelles, de les suivre et de les gérer pour les clients, selon lui. En choisissant de faire des sélections d’obligations, dit-il, « vous reconnaissez que vous croyez être en mesure d’ajouter de la valeur et que vous disposez de la ressource de temps pour faire vraiment la sélection. »

Si le client a une période précise de détention en tête, une détention directe jusqu’à échéance d’une obligation de première qualité comme une émission du gouvernement du Canada peut constituer une solution préférable en raison de la certitude du résultat. À la différence des FNB d’obligations, dont la valeur fluctue, la valeur d’une obligation individuelle arrivée à échéance sera sa valeur nominale.

John De Goey, gestionnaire de portefeuille chez Wellington-Altus Private Wealth, à Winnipeg, ne recommande pas en général les obligations individuelles pour bâtir un portefeuille, mais il comprend pourquoi quelqu’un pourrait le faire. « Si vous avez un horizon temporel définitif et que vous ne voulez pas être coincé par une hausse des taux, [et] si vous avez une obligation qui arrive à échéance de concert avec votre horizon temporel, c’est une bonne façon d’atténuer le risque », dit-il.

Peter Hodgson avertit que les clients de détail ne détiennent pas toujours les obligations individuelles jusqu’à échéance, même si, à l’origine, ils avaient prévu de le faire. « La vie change. Les gens changent », dit-il. Les conseillers devraient déterminer s’il y a suffisamment de liquidité dans une obligation qu’un client pourrait avoir besoin de vendre avant échéance, dit-il, et ils devraient aussi prévenir les clients que la valeur d’une obligation fluctuera avant sa date d’échéance.

Les certificats de placement garanti (CPG) devraient également faire partie de la conversation des conseillers avec les clients, ajoute Peter Hodgson. Les taux des CPG cinq ans, par exemple, dépassent les rendements des obligations Canada cinq ans et des FNB d’obligations de première qualité avec des échéances similaires en moyenne. Les CPG sont aussi plus simples à comprendre pour les clients, parce qu’à la différence des obligations ou des fonds d’obligations, leur valeur ne fluctue pas.

Peter Hodgson note que parce que les taux d’intérêt du marché sont bas, les investisseurs doivent habituellement acheter les obligations individuelles moyennant une prime. Par conséquent, si les clients conservent l’obligation jusqu’à échéance, ils recevront un prix inférieur [en raison de la valeur des coupons qu’ils recevront jusqu’à échéance]. « Assurez-vous qu’ils comprennent que vous achetez à prime quelque chose qui arrivera à échéance à sa valeur nominale parce que les taux sont bas. »

En achetant les obligations directement, les investisseurs éviteront de payer les frais de gestion et les dépenses du fonds. Mais ces économies peuvent être négligeables. Les acheteurs d’obligations doivent composer avec des écarts cours acheteur-cours vendeur plus larges que ce que doivent supporter les investisseurs institutionnels. Comparativement, les écarts cours acheteur-cours vendeur de certains FNB d’obligations peuvent être aussi faibles qu’un cent, particulièrement dans le cas des plus gros fonds, dit Peter Hodgson.

Par ailleurs, certaines firmes de courtage facturent des commissions pour l’achat et la vente d’obligations. Une commission de 15 $ ou de 20 $ signifierait des frais de transactions de 150 $ ou 200 $ pour bâtir un portefeuille de 10 obligations, selon John De Goey. « Cela pourrait être autant ou peut-être plus que le ratio des frais de gestion (RFG) du FNB, selon votre horizon temporel et si vous le conservez ou non jusqu’à échéance. »

John De Goey conclut qu’il est peu probable que les frais soient un facteur pertinent dans le choix entre les obligations et les FNB d’obligations. Il considère que le RFG d’un FNB typique d’obligations dans une catégorie courante sera d’environ 20 à 25 points de base, et aussi bas que 10 points de base. Il ajoute qu’avec un portefeuille assez important, et avec des exigences moins grandes en matière de diversification, un investisseur fortuné peut probablement économiser de 10 à 15 points de base en achetant directement des obligations. Mais pour la plupart des investisseurs qui ne négocient pas souvent, « l’aspect pratique, la simplicité, la sécurité et la diversification liés à l’achat d’un FNB d’obligations valent bien de 10 à 15 points de base ».

Les incidences fiscales ne devraient pas non plus être un facteur dissuasif pour passer des obligations aux FNB d’obligations dans les comptes non enregistrés. En fait, cela pourrait être le contraire. À cause de la baisse des taux d’intérêt, il est possible que les détenteurs d’obligations individuelles aient d’importants gains en capital non réalisés, qui sont fiscalement avantageux. « Malheureusement, si vous les conservez jusqu’à échéance, vous retransformez ce gain en capital en revenu d’intérêt », dit Peter Hodgson. Dans les comptes non enregistrés, il peut être préférable pour les clients de vendre l’obligation afin de cristalliser ce gain en capital.

On peut aussi atténuer les incidences fiscales en allouant autant d’actifs à revenu fixe que possible dans les comptes enregistrés. Dans la mesure où l’allocation en revenu fixe du client doit être détenue dans un compte non enregistré, les FNB d’obligations sont plus simples à gérer au moment de la déclaration de revenus. Pour un FNB d’obligations, un seul feuillet fiscal T5 est émis, alors qu’il y en a beaucoup plus lorsque le client détient un portefeuille d’obligations individuelles. Selon Peter Hodgson, « c’est simplement plus facile à gérer ».

En matière de diversification, il n’y a aucun doute. Les fonds d’investissement possèdent un avantage décisif par rapport aux obligations individuelles – particulièrement pour les investisseurs qui veulent diversifier par la duration, la qualité du crédit ou géographiquement, ou couvrir l’exposition aux devises étrangères. « Vous pouvez faire toutes ces sortes de choses de façon précise et ordonnée à l’intérieur des FNB », dit John De Goey.

Avec les obligations individuelles, les investisseurs doivent également composer avec la rareté des stocks sur le marché de détail quant à ce qu’ils pourraient vouloir acheter. « Qu’arrive-t-il si vous voulez faire un échelonnage, et que vous pouvez acheter du un an, du deux ans et du cinq ans, mais que vous ne pouvez pas acheter du trois ans ou du quatre ans ? » dit John De Goey.

Quelle que soit la qualité du crédit, un défaut de paiement sur une obligation aura beaucoup moins d’impact si celle-ci est détenue dans un FNB avec d’autres titres. Par exemple, deux des FNB utilisés par Peter Hodgson – le FNB Vanguard Canadian Short-Term Bond Index et le FINB BMO obligations de société à court terme – détiennent chacun plus de 300 titres et leur RFG est seulement de 0,11 %. « Vous avez vraiment diversifié le risque spécifique à un titre individuel », dit-il.

Peter Hodgson recommande de ne pas essayer de bâtir un portefeuille d’obligations de sociétés pour un client de détail. « Le conseiller moyen ne dispose pas de suffisamment de temps pour faire des recherches dans les contrats obligataires et pour bâtir un bon portefeuille diversifié d’obligations de sociétés. Les FNB l’emportent haut la main. » Avec les FNB à haut rendement ou de marchés émergents, « il suffit de reconnaître que quand la situation devient difficile, l’écart cours acheteur-cours vendeur peut vraiment s’accroître ».

Dans les segments à revenu fixe moins efficaces, les fonds d’investissement sont plus pertinents. Les gestionnaires actifs seraient sans doute plus justifiés, à condition qu’ils aient fait preuve d’une aptitude à ajouter de la valeur par rapport à leur indice boursier, dit Peter Hodgson. « Le revenu fixe à gestion active a un rôle à jouer, mais dans certains cas, je ne pense pas que la gestion active soit pertinente, ajoute-t-il. Il est difficile [de surperformer] quand on peut acheter l’indice pour si peu. »

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