Fintech – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 10 Apr 2024 17:20:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fintech – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Denis Gauthier rebondit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/denis-gauthier-rebondit/ Wed, 03 Apr 2024 10:44:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99948 NOUVELLES DU MONDE – Il devient président d’une fintech.

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Denis Gauthier, qui occupait jusqu’en juin 2023 les fonctions de premier vice-président et directeur national de la Financière Banque Nationale Gestion de patrimoine (FBNGP), informait récemment les membres de son réseau professionnel qu’il a commencé depuis décembre une nouvelle carrière à titre de président de Sofistic.AI, une fintech spécialisée dans l’intelligence artificielle et l’analyse de données pour la gestion de patrimoine.

La jeune pousse, établie dans la Cité du multimédia, à Montréal, été fondée en 2022 par l’entrepreneur et investisseur Étienne Veilleux, conseiller stratégique principal chez Novacap. Elle compte parmi ses administrateurs Vincent Duhamel, qui a été président et chef de l’exploitation de Fiera Capital jusqu’en 2020. Pascal Tremblay, président de Novacap, et Nicolas Chapados, associé chez AsSTAT Technologies, agissent à titre de conseillers stratégiques.

« Beaucoup d’entre vous savez déjà à quel point j’adore la gestion de patrimoine et surtout à quel point je crois en la force du conseil personnalisé, livré par des humains à des humains! Sofistic.AI permet aux gestionnaires de patrimoine d’être plus productifs, très pertinents pour les clients, en utilisant de façon proactive les données, menant aux meilleurs conseils et solutions 360 degrés pour ceux-ci », écrit-il sur son profil LinkedIn.

Sofistic.AI développe des outils de décisions financières propulsés par l’IA à l’intention des gestionnaires de patrimoine et des institutions financières. Ces outils visent entre autres à accroître la fidélisation des clients, à analyser globalement la situation des clients et à consolider leurs actifs financiers, grâce à l’utilisation de divers outils de modélisation.

Détenteur d’un titre de CFA, Denis Gauthier a fondé au début de sa carrière la division Détail du courtier en valeurs mobilières Whalen Béliveau & Associés. Lorsque, en 1998, Lévesque Beaubien Geoffrion, alors filiale de la Banque Nationale, a acquis la société, Denis Gauthier a intégré ce qui allait devenir la Financière Banque Nationale. Après y avoir été conseiller, il est passé de directeur de succursale à directeur régional avant d’être promu premier vice-président et directeur national en 2008.

Pour les années 2022 et 2021, le jury du Top des leaders de l’industrie financière, présenté par Finance et Investissement, l’a nommé gagnant de la catégorie Courtiers de plein exercice.

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Vincent Fraser devient président de Croesus https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/vincent-fraser-devient-president-de-croesus/ Wed, 27 Mar 2024 13:15:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99926 NOUVELLES DU MONDE - À ce titre, il compte améliorer les fonctionnalités de la plateforme, s’étendre à l’Europe et offrir des opportunités aux talents.

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Vincent Fraser a succédé mercredi à Sylvain Simpson en tant que président de l’entreprise montréalaise de logiciels Croesus.

Malgré cette transition, Sylvain Simpson restera au sein de l’entreprise à titre de conseiller stratégique de Vincent Fraser et en tant que membre du conseil d’administration.

« Notre expertise, à Vincent et à moi-même, est très différente. Il va donc prendre la direction de Croesus et je vais me concentrer sur des projets plus stratégiques », explique Sylvain Simpson.

Âgé de 48 ans, Vincent Fraser compte se concentrer sur trois « axes » pour la croissance de Croesus :

  • l’amélioration de la plateforme par le biais de partenariats et d’acquisitions,
  • l’expansion en Europe par le biais de son bureau suisse
  • et l’amélioration des perspectives de carrière pour le personnel.

Il s’est fixé l’objectif de nourrir ces trois axes de croissance au cours des cinq prochaines années. « En fin de compte, il s’agit de savoir comment nous pouvons renforcer notre position sur le marché, et cela se mesure par le chiffre d’affaires et la part de marché. »

Croesus a acquis des connaissances techniques approfondies en développant sa plateforme de gestion de portefeuille Croesus Advisor. Mais son adoption peut certainement croître par le biais de partenariats et d’acquisitions, estime Vincent Fraser. « Il y a une possibilité de consolidation dans ce domaine. »

La société n’en est qu’aux premières étapes de l’exploration des acquisitions, mais celles-ci feront partie du « plan directeur » à long terme, assure Vincent Fraser. « Il y a des domaines spécifiques dans lesquels nous n’avons pas de capacités aujourd’hui, mais où nos clients attendront de nous que nous leur fournissions de telles solutions demain. »

Entre-temps, Croesus poursuivra son expansion européenne par l’intermédiaire du bureau de Genève qu’elle a ouvert en janvier, promet Vincent Fraser, qui possède une expertise en matière d’expansion internationale.

Sylvain Simpson, qui travaille pour Croesus depuis sa création en 1994, se dit fier que les effectifs aient doublé, passant de 100 employés lorsqu’il a pris ses fonctions de président en 2016 à plus de 200 aujourd’hui.

« Nous continuons à nous développer, rapporte-t-il. Nous avons travaillé dur sur les fondations, nous nous sommes assurés de préparer Vincent à prendre le relais, et je pense que toutes les pièces du puzzle sont là. »

Avant de rejoindre Croesus, Vincent Fraser a cofondé Processia, une société de gestion du cycle de vie des produits, dont il a été le président pendant 12 ans, jusqu’en 2022. L’année dernière, il a rejoint Croesus en tant que membre indépendant du conseil d’administration avant de poser sa candidature au poste de président.

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IA et finance : à quels impacts s’attendre ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ia-et-finance-a-quels-impacts-sattendre/ Wed, 20 Mar 2024 10:22:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99676 Trois panélistes en ont discuté à l’invitation de Finance Montréal.

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Le 13 mars dernier avait lieu à l’Espace de la Caisse de dépôt et placement du Québec de la Place Ville-Marie, le premier Rendez-vous de l’innovation. Il s’agit d’une série de conférences organisées par Finance Montréal à l’intention des professionnels et étudiants des secteurs de la finance, de l’intelligence artificielle (IA) et de la fintech.

Pour briser la glace, trois panélistes invités à cette première table ronde ont échangé sur l’impact de l’IA et de la technologie en finance.

Comme bien d’autres secteurs d’activités, le milieu de la finance est frappé de plein fouet par la montée irrésistible de l’IA. Selon une étude de Grand View Research, ce marché dans la gestion d’actifs devrait croître annuellement en moyenne de 25% d’ici 2027.

« On utilise l’IA de deux façons à l’interne, sur le plan opérationnel, en optimisant nos processus de recherche avec des outils de base qui aident nos petites équipes à être plus efficaces. Il y a aussi l’aspect optimisation de portefeuilles à l’aide de modèles », a expliqué Valérie Cecchini, associée fondatrice et gestionnaire de portefeuille chez Borealis, gestion d’actifs mondiale.

L’autre volet, selon elle, est celui de la recherche pour trouver des occasions d’investissement et évaluer les risques. « La gestion des données c’est un avantage concurrentiel qui fait toute une différence. »

Alain Lavoie, cofondateur & PDG de LexRock AI, est d’avis qu’à terme l’IA va bousculer beaucoup de choses sur son passage. « On entend souvent dire que 40% des compétences des travailleurs seront perturbées. Mais le message c’est aussi que ce ne sont plus seulement un certain type d’emplois qui seront impactés (secrétaires et commis par exemple), mais aussi des postes de cols blancs. »

Selon lui, on assiste à un changement de paradigme : « on verra de nouveaux métiers arrivés et d’autres disparaître. » Il est d’avis que les professionnels devront apprendre à s’adapter et à travailler avec l’IA. « I’IA sera un incontournable outil d’aide à la tâche. »

Mohamed Khalfallah, directeur senior, science des données & IA, fait partie de ceux chez Investissements PSP qui participent à l’achat d’outils d’aide à la décision pour les équipes d’investissement. S’il est à même de constater l’impact de l’IA dans l’amélioration des processus et dans la productivité, il émet cependant quelques bémols. « Côté défis, il y a vraiment trois grands axes. »

Le premier a trait aux données. « Le problème c’est que les données fournies par les fournisseurs ne sont pas toujours utiles dans leur format d’arrivée. » L’autre défi concerne les budgets. « Ils sont substantiels, car l’on doit tenir compte à la fois du développement et de la maintenance, qui double par la suite le coût total du projet. » Enfin, il y a selon lui un décalage entre l’expertise des diplômés et le talent exigé sur le terrain. « Les profils qui font de la recherche ne sont pas tout de suite transférables dans le business. C’est un vrai problème pour les compagnies. Il y a un dysfonctionnement entre le talent brut sorti de l’université et le talent opérationnel dans une entreprise avec toutes les contraintes de performance et de temps qui existent. »

Valérie Cecchini croit que l’IA représente une occasion pour le milieu de la finance de repenser ses façons de faire. « Comment, par exemple, on fait les choses en gestion traditionnelle, en approche fondamentale. » Elle ne croit toutefois pas que l’IA va à terme remplacer les travailleurs du secteur. « L’IA a un regard porté vers le passé, alors que l’être humain, lui, fournit une façon de voir en avant, cette capacité à imaginer le futur. »

Elle constate que les équipes, plutôt que d’être à effectifs réduits, ont plutôt crû ces dernières années, mais qu’il reste du travail à faire pour mettre les employés à niveau. « Il faut s’assurer que la formation des talents suive les tendances dans l’industrie. »

« Bien malin qui peut prédire où l’IA en sera dans six mois, voire un an », pense Alain Lavoie qui observe que c’est un peu le Far West à l’heure actuelle et que les grands joueurs technologiques dominent actuellement le marché. « Les gouvernements ont un peu perdu le contrôle. La bonne nouvelle c’est qu’au Québec la question de la règlementation fait l’objet d’une réflexion, avec le Conseil de l’innovation, notamment, qui s’est penché sur la gouvernance de l’IA, mais aussi l’AMF et d’autres acteurs. »

Il compare ce qui se passe en IA en ce moment avec ce qui s’est passé autrefois avec le clonage humain. « Il y a eu une sorte de prise de conscience à l’échelle planétaire qui s’est opérée dans les grands forums décisionnels mondiaux, comme l’ONU via l’UNESCO. » Selon lui, une mesure applicable positive pourrait passer par une mise en place d’une taxonomie d’IA responsable, comme c’est le cas avec les normes ESG (environnement, social et gouvernance). « Si j’ai un bon bulletin d’IA, cela pourrait susciter par exemple l’intérêt d’entreprises d’investissement. »

Dernière édition du Rapport FinTech Québec

Ce premier Rendez-vous de l’innovation a aussi été l’occasion pour Finance Montréal de dévoiler son plus récent rapport FinTech Québec, fruit d’une collaboration avec Fathom4sight, une entreprise basée à Toronto qui offre de services d’informations sur le marché de la recherche et du conseil en matière de Fintech et d’innovation.

C’est sa PDG et fondatrice, Surinderjit Bhatti, qui a esquissé les grandes lignes du rapport. Ainsi, plus de 234 compagnies de Fintech seraient situées au Québec (77% à Montréal), soit « 11% de toutes les Fintech basées au Canada. » Juste l’an dernier, 13 nouvelles Fintech ont été créées au Québec. « Au cours des dernières années, nous avons observé une bonne croissance dans l’écosystème des FinTech québécoises, 16 % d’entre elles ayant été fondées après 2020. », peut-on lire dans le rapport.

Le secteur de la Fintech au Québec emploie aujourd’hui plus de 85 925 personnes à l’échelle mondiale. Plus de 60% des Fintech du Québec sont de petites entreprises de 5 à 99 employés, représentant environ « 15 % de tous les emplois créés par les FinTech du Québec au Canada ».

Les technologies de paiement représentent encore le plus important secteur dans la Fintech. Toutefois, le secteur de l’IA a connu « une montée en flèche » et se retrouve cette année en deuxième position, alors qu’il occupait la huitième place l’année dernière. Le rapport est disponible en ligne.

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Chute des investissements dans les fintechs canadiennes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/chute-des-investissements-dans-les-fintechs-canadiennes/ Mon, 12 Feb 2024 11:52:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98980 Victimes du ralentissement économique.

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Les investissements dans les entreprises canadiennes de technologie financière ont diminué de moitié en 2023, sous l’effet du ralentissement de l’économie.

Ce recul s’inscrit dans une tendance mondiale de diminution des transactions dans le secteur des entreprises de technologie financière, observe le rapport Pulse of Fintech de la firme KPMG.

En effet, à l’échelle mondiale, le nombre de transactions a chuté de 65 %, alors que la valeur des transactions a, quant à elle, plongé de 73 %.

Au Canada, ce sont 109 transactions pour 920 milliards de dollars américains (G$ US) qui ont été menées en 2023. Il y avait eu 208 opérations pour 1,29 G$ US un an plus tôt.

Les trois quarts des transactions réalisées en 2023 étaient constitués d’investissements en capital de risque. Comme en 2022, le secteur des cryptoactifs et de la chaîne de bloc a mobilisé davantage d’investissements que tout autre secteur. Les autres secteurs les plus actifs ont été la technologie financière axée sur les logiciels à la demande, l’intelligence artificielle, ainsi que l’apprentissage machine.

Les investissements dans l’infrastructure de la chaîne de bloc pourraient indiquer que les investisseurs misent sur la création future d’une monnaie numérique par la Banque du Canada, selon KPMG.

Les investissements dans les fintechs avaient connu un sommet en 2021. On avait alors observé 225 transactions au Canada, pour un montant total de 7,15 G$ US.

Depuis, la hausse des taux d’intérêt conjuguée au ralentissement économique a contribué à tarir les sources de financement, notamment celles résidant dans les transactions d’entreprises.

Ce sont les entreprises les moins matures qui souffrent le plus de ce ralentissement, parce qu’elles doivent puiser dans leurs capitaux existants pour se financer. Cependant, les firmes les plus avancées peuvent s’appuyer sur leur innovation et sur leur croissance.

« Les investissements demeureront peu élevés dans les prochains six à huit mois, ce qui compliquera la tâche des entreprises de technologie financière qui ont besoin de financement à court terme, les obligeant à repenser leur positionnement auprès des investisseurs, commente Georges Pigeon, associé au sein du groupe Services-conseils transactionnels de KPMG au Canada. Les entreprises du secteur qui seront en mesure de démontrer leur valeur et leur durabilité auront un avantage sur celles qui offrent des solutions technologiques rapides. »

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Croesus s’allie à Mako Fintech https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/croesus-sallie-a-mako-fintech/ Thu, 21 Dec 2023 19:04:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98242 Les entreprises intégreront leurs solutions en gestion de patrimoine.

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Croesus et Mako Financial Technologies (Mako Fintech) ont conclu un partenariat en vue d’intégrer leurs solutions respectives de gestion de patrimoine. Cette entente vise à améliorer la productivité des tâches quotidiennes des professionnels du domaine.

Dans le cadre de ce partenariat, le système de gestion de portefeuilles Croesus Conseiller sera intégré à la solution de Mako Fintech concernant l’automatisation numérique des processus, des documents et des flux de travail critiques reliés à la règle de la connaissance du client.

L’intégration de ces solutions vise à faciliter et accélérer l’accueil et la gestion des investisseurs nouveaux et actuels pour les sociétés de gestion de patrimoine, ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué commun.

« Le manque d’intégration entre les solutions informatiques pour les différentes tâches que les professionnels de la finance accomplissent quotidiennement a toujours été mentionné comme une source de frustration et de délais par les gestionnaires de patrimoine », a déclaré Marc Riel, vice-président, Développement des affaires et partenariats stratégiques, Amérique du Nord chez Croesus.

Les solutions de gestion de patrimoine proposées par Croesus comprennent des plateformes de gestion de portefeuilles, des outils de rééquilibrage de portefeuilles ainsi que des interfaces de programmation d’application.

L’entreprise a lancé il y a quelques mois une plateforme API visant à simplifier l’intégration des données de sa solution de gestion de portefeuille vers d’autres systèmes et applications de FinTech. Cette plateforme permet aux les institutions financières et aux Fintechs d’utiliser

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Open Banking : une adoption plus rapide est réclamée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/open-banking-une-adoption-plus-rapide-est-reclamee/ Fri, 17 Nov 2023 10:43:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97608 Par des leaders canadiens sur secteur de la technologie financière.

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Des membres du secteur des technologies financières canadiennes, de plus en plus frustrés, demandent au gouvernement fédéral d’aller de l’avant avec les plans promis pour donner aux consommateurs plus de contrôle sur leurs données financières.

Des dizaines de leaders du secteur ont envoyé jeudi une lettre à la ministre des Finances, Chrystia Freeland, affirmant que le Canada prenait du retard alors qu’un nombre croissant de pays progressent vers des systèmes bancaires ouverts conçus pour accroître la concurrence.

« Le système bancaire ouvert au Canada se fait attendre depuis longtemps », a souligné Nicholas Schiavo, directeur des affaires fédérales au Conseil canadien des innovateurs, et l’un des signataires de la lettre.

Ce genre de système, qui existe déjà au Royaume-Uni et dans l’Union européenne et qui progresse aux États-Unis, promet de donner aux Canadiens la possibilité de choisir qui a accès à leurs données financières. Cela permettrait également aux consommateurs de déplacer leurs informations de manière transparente d’un compte à un autre, comme on pourrait déplacer des dossiers dentaires lors d’un changement de dentiste.

Les partisans de ce genre de système affirment qu’en ouvrant l’accès aux données, les consommateurs peuvent tout relier en toute sécurité, des applications de budgétisation aux évaluations de crédit, à leurs informations bancaires.

Des millions de Canadiens utilisent déjà des services qui s’appuient sur le partage de telles données, mais ceux-ci reposent sur la « capture de données d’écran », qui les oblige à partager leurs informations de connexion, un processus non sécurisé et non réglementé.

L’option du système bancaire ouvert promet d’accroître la concurrence dans le secteur bancaire concentré du Canada et de réduire les frais, a fait valoir Nicholas Schiavo.

« Chaque jour où nous retardons la mise en place d’un système financier moderne et sécurisé, nous imposons en fait une taxe aux entreprises canadiennes et aux Canadiens eux-mêmes, qui paient davantage pour un système désuet. »

Lori Weir, directrice générale de Four Eyes Financial et elle aussi signataire de la lettre ouverte, a dit qu’elle espérait voir des progrès dans le système cette année.

« Je soutiens certainement tout ce que nous pouvons faire pour faire avancer les choses plus rapidement. »

Elle a ajouté que, tout comme pour les données sur la santé, la possibilité de regrouper les données financières en un seul endroit contribuerait à créer de meilleurs choix financiers.

« C’est lorsque vous rassemblez ces données et que vous êtes capable de les analyser et de produire des informations en retour, que les gens sont un peu mieux à même de prendre des décisions. »

La lettre ouverte fait suite au lancement, en octobre, d’une campagne par un groupe de grandes entreprises de technologie financière visant à inciter les Canadiens à faire pression sur le gouvernement pour qu’il aille de l’avant avec ses engagements. Le gouvernement libéral avait notamment dit, dans une promesse électorale de 2021, qu’il mettrait en œuvre un système bancaire ouvert au plus tard au début de 2023.

Le gouvernement fédéral a nommé Abraham Tachjian à la tête du projet de système bancaire ouvert en mars 2022. Il a depuis dirigé de nombreux groupes de travail, mais on ne sait toujours pas quand un système pourrait être lancé.

Entre-temps, les États-Unis ont annoncé en octobre qu’ils allaient de l’avant avec leur projet d’accélérer la transition vers un système bancaire ouvert.

Le Bureau américain de protection financière des consommateurs a indiqué que les règles proposées empêcheraient les banques de « thésauriser » les données d’une personne, renforceraient la concurrence et amélioreraient les services financiers.

« Nous proposons une règle pour donner aux consommateurs le pouvoir de s’éloigner des mauvais services et de choisir les institutions financières qui offrent les meilleurs produits et prix », avait expliqué le directeur du Bureau, Rohit Choprs, dans un communiqué de presse.

Le Royaume-Uni exploite un système bancaire ouvert depuis 2018, la même année où le Canada a mis en place un comité consultatif sur cette possibilité.

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Les startups, résilientes face aux perturbations économiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-startups-resilientes-face-aux-perturbations-economiques/ Mon, 30 Oct 2023 10:34:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96981 Selon le Global Startup Ecosystem Report de 2023.

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L’année 2022 n’a pas été sans défis pour les startups. Après une croissance fulgurante en 2021, l’économie mondiale des startups a été frappée par des perturbations mondiales, des crises énergétiques et une inflation croissante, provoquant des incertitudes sur le marché. Cela a entraîné une réduction significative des transactions en Amérique du Nord, notamment une chute de 41 % des transactions de série B+, révèle le Global Startup Ecosystem Report (GSER) 2023.

Le rapport, qui en est à sa 11e édition, s’appuie sur une analyse de données provenant de 3,5 millions de startups réparties dans 290 écosystèmes mondiaux. Il en ressort que la Silicon Valley maintient sa position dominante en tant que premier écosystème mondial de startups, suivie par New York et Londres qui se partagent le deuxième rang.

Toutefois, des mouvements ont été observés dans le classement. Les villes de Boston et Beijing ont quitté le top 5, remplacées par Los Angeles et Tel-Aviv qui ont grimpé à la quatrième et cinquième place. Singapour se démarque par un saut impressionnant, passant de la 18e à la 8e place.

Parmi les villes canadiennes, Toronto-Waterloo (17e), Vancouver (30e) et Montréal (40e) ont chacune conservé leur position dans le classement. Preuve de sa dynamique entrepreneuriale, le Canada a vu naître 18 licornes en 2021 et 15 en 2022. Une part significative de ces jeunes pousses valorisées à plus d’un milliard de dollars est issue de l’écosystème montréalais.

Nouvelle dynamique de financement

L’environnement économique mondial actuel a changé la donne pour de nombreuses startups. Globalement, bien que moins de jeunes pousses aient été financées en 2022, elles ont reçu des sommes plus importantes.

La situation s’est davantage corsée en Amérique du Nord, qui a connu une baisse de 26 % des financements de démarrage, la plus forte de toutes les régions. Une situation qui peut s’expliquer par la présence de plusieurs écosystèmes matures incitant les investisseurs à financer des entreprises établies plutôt que de prendre des risques avec de nouvelles startups. Face à la prudence des capitals-risqueurs, de nombreuses startups envisagent d’autres moyens de financement, tels que le sociofinancement, l’endettement et l’investissement dans les technologies de l’information.

Malgré les défis, le GSER reste optimiste quant à l’avenir de l’écosystème mondial des startups, soulignant le rôle essentiel que jouent les entrepreneurs dans la relance économique et la capacité d’adaptation du secteur face à l’adversité.

Michal Michaeli, directrice du développement économique international et de la technologie au Tel Aviv Global & Tourism, souligne que les crises peuvent être des moments propices pour l’émergence de startups. « Il est bien connu que les meilleures entreprises naissent en temps de crise ou de ralentissement », déclare-t-elle, suggérant que les entreprises créées maintenant pourraient avoir un grand potentiel de réussite dans les années à venir.

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BNP Paribas : À la poursuite des futurs Lightspeed et Nuvei https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bnp-paribas-a-la-poursuite-des-futurs-lightspeed-et-nuvei/ Fri, 20 Oct 2023 09:51:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96927 En marge du Forum Fintech Montréal.

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BNP Paribas est à l’affût de jeunes pousses nord-américaines à fort potentiel technologique, prêtes à exporter leurs innovations financières en Europe. Mathieu Soulé, responsable du C.Lab Americas, le laboratoire d’innovation du groupe européen à San Francisco, est les yeux et les oreilles du groupe dans ce domaine. Il était de passage à Montréal en septembre dans le cadre du Forum Fintech pour débusquer des startups prometteuses dans le domaine des technologies financières.

Le Canada offre un terrain fertile pour le développement de fintechs dans l’industrie de la finance, estime Mathieu Soulé. Il souligne l’essor des fintechs de paiement et de l’assurtech, tandis que le secteur du crédit immobilier et de la finance durable se distinguent également, avec des innovations nées à Montréal telles que la plateforme hypothécaire Nesto ou encore Novisto, qui met à profit l’IA dans la gestion des données ESG.

Le marché canadien se caractérise par sa taille réduite et un nombre de joueurs limité, ainsi que par des réglementations provinciales spécifiques, qui différencient le paysage financier canadien de celui des États-Unis, résume le spécialiste français de l’innovation et des investissements. Depuis avril 2020, Mathieu Soulé est responsable du C.Lab Americas, une cellule de veille sur les technologies émergentes. Auparavant il a été partenaire de capital risque pour le fonds BNP Paribas Solar Impulse, qui investit dans des startups spécialisées dans les technologies climatiques. Il a également dirigé l’Atelier BNP Paribas pour les Amériques, une cellule de veille.

Durant ces années, il a été le témoin privilégié de la naissance de la scène fintech en Europe. Il a aussi assisté à l’évolution de l’écosystème américain, marquée par l’essor des technologies de paiement, avec des joueurs comme Paypal, Stripe et Lightspeed, l’apparition des premières banques en ligne (néobanques), le développement des robots conseillers et l’émergence de l’assurtech.

Les nouveaux défis des fintechs

Les fintechs font face à des défis de financement, soulève Mathieu Soulé. On assiste à un recul important des investissements par rapport à 2021 dans ce secteur. Au niveau mondial, les étapes de financement des fintechs ont réuni 45 G$ pendant les deux premiers trimestres de 2021, selon des données de Pitchbook. En 2022, elles ont récolté 24 G$ durant la même période. En 2023, les diverses rondes de financement ont levé 5 G$.

« Les cycles de financement sont plus longs, et certaines startups ont dû réduire leurs coûts pour contrôler la consommation de trésorerie (cash burn). On a également assisté à une vague de licenciements dans l’écosystème. Pourtant, de nombreuses startups cherchent à collaborer avec des institutions financières, offrant ainsi une opportunité pour les banques de générer des revenus sans réaliser d’investissements massifs », rapporte Mathieu Soulé. Il croit qu’« on a touché le fond de la cuve du côté des investissements », et qu’un début de reprise se fait sentir aux États-Unis.

Certains domaines tels que la cybersécurité et l’intelligence artificielle, restent en revanche relativement stables sur le plan du financement, malgré la réduction des investissements dans les fintechs. Ces technologies continuent d’être adoptées rapidement, en dépit de la crise du financement, indique l’expert.

Les fintechs au service de la planète

Outre la finance embarquée (embedded finance), qui permet aux entreprises d’intégrer rapidement la fonction paiement à leur chaîne de valeur, et les technologies de crédit au point de vente (Buy now, Pay later), les fintechs s’intéressent de plus en plus aux enjeux environnementaux. Comment les services financiers peuvent contribuer à rendre la planète plus verte : la question passionne Mathieu Soulé. Il mentionne que BNP Paribas a investi notamment dans Plan A, une startup allemande qui mesure l’empreinte carbone des entreprises, et dans Chargepoint, une jeune pousse qui conçoit des bornes de recharges pour voitures électriques. Le groupe s’est également récemment associé avec des partenaires, dont Amazon, pour lancer « Decarb Fast Track », un programme qui vise à aider les industriels européens à réduire leur consommation d’énergie. « Plus vite on aide les entreprises de taille intermédiaire à mesurer leur taille carbone, plus vite elles réduiront leur empreinte. C’est un exemple de comment les boites de services financiers peuvent contribuer à accélérer la transition énergétique. »

Démocratiser l’accès à l’assurance

BNP Paribas étend aussi ses investissements dans des marchés émergents. Elle a participé au début du mois à une ronde de financement de 650 M$ dans InsuranceDekho, principal acteur de l’assurtech en Inde. Au Brésil, le groupe a conclu un partenariat avec Neon, l’une des principales fintechs du pays, afin d’offrir des services de protection financière, d’assurance vie et de biens.

Un des objectifs du groupe consiste à repérer dans ces régions les futurs carrefours d’audience ainsi que de nouveaux canaux de distribution pour les produits financiers, « car l’assurance traditionnelle vendue en agence bancaire ne correspond plus aux besoins des consommateurs des pays émergents », indique Mathieu Soulé. Le développement de nouveaux acteurs financiers est par ailleurs facilité par l’accès à Internet et aux téléphones intelligents, notamment en Chine et en Amérique latine.

La collaboration entre des fintechs et des institutions financières offre donc de nombreuses opportunités de croissance pour l’industrie. Un exemple concret : le partenariat entre la Montréalaise Hopper et NubanK annoncé en juillet qui permet à la banque en ligne brésilienne d’offrir des services de réservation de voyages à ses clients. « Pour une fintech canadienne comme Hopper, signale Mathieu Soulé, travailler avec la plus grande néobanque hors de Chine était de la science-fiction il y a encore 10 ans. »

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L’immigration propulse les technologies financières https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/limmigration-propulse-les-technologies-financieres/ Fri, 06 Oct 2023 09:41:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96558 Selon le plus récent rapport FinTech Québec.

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Les immigrants, qui arrivent en grand nombre au Canada depuis quelques années, stimulent l’offre de nouveaux services financiers, signale le rapport FinTech Québec publié par Finance Montréal, la Station FinTech Montréal et Fathom4sight en marge du 10e Forum FinTech. Ce rapport fait état des activités du secteur des technologies financières au Québec pour les six premiers mois de 2023.
Entre 2016 et 2021, un peu plus de 1,3 million de nouveaux immigrants se sont établis au pays de façon permanente, selon Statistique Canada. Actuellement, près de 75 % de la croissance de la population provient de l’immigration, principalement dans la catégorie économique. Les nouveaux arrivants, munis d’un permis de résidence permanente ou temporaire, forment une clientèle ciblée par les institutions financières au pays, qui ont lancé plus d’une vingtaine de produits directement à leur intention en 2023, souvent en partenariat avec des FinTechs, signale le rapport.

Les forfaits bancaires pour nouveaux arrivants et les programmes qui proposent l’ouverture d’un compte et la vérification des antécédents de crédit avant l’arrivée au Canada sont les initiatives les plus répandues. Certains produits visent des clientèles très ciblées. La banque RBC a ainsi conçu un programme pour les immigrants entrepreneurs leur offrant des conseils personnalisés pour déménager vers le Canada. Elle a aussi développé un partenariat avec une banque indienne qui permet aux étudiants de ce pays de transférer directement leurs CPG dans un CPG de la RBC à leur arrivée au Canada.

La Banque Scotia offre aux nouveaux arrivants de partager les informations de leurs dossiers de crédit étrangers pour obtenir certains produits. BMO propose une plateforme qui permet aux immigrants de développer leurs connaissances financières. Desjardins a concocté un forfait bancaire pour les étudiants internationaux. La Banque Nationale donne accès pendant un an à ses clients nouvellement arrivés au pays à des conseils sur l’habitation, les emplois et les soins de santé afin de faciliter leur intégration.

Boom des applications de l’IA

Outre la floraison de produits ciblés pour la clientèle des nouveaux arrivants, le début de 2023 a été marqué par une forte augmentation de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les services financiers. Ce boom est favorisé par la popularité de l’application ChatGPT, conçue par la firme américaine Open AI, qui multiplie les collaborations avec les institutions financières et les FinTechs d’ici pour développer des applications concrètes de l’IA dans les services financiers. Par exemple des robots conversationnels qui peuvent répondre aux demandes de clients sur leurs comptes et leur prodiguer des conseils personnalisés.

L’IA générative, l’intelligence artificielle qui sert à créer de nouveaux contenus, est le nouvel Eldorado. Cette technologie offre un potentiel quasi infini pour propulser des robots conseillers financiers, des assistants en investissement ou encore des aides pour la gestion des dépenses d’entreprise.

Les FinTechs mettent également à profit l’intelligence artificielle pour créer des outils afin d’aider les conseillers à mieux évaluer le niveau de tolérance au risque des clients et à définir des stratégies de planification financière plus pointues. L’IA est utilisée aussi par les institutions financières pour détecter les mécanismes de fraudes, notamment celles reliées aux paiements par carte de crédit. Elle sert à assurer la conformité réglementaire, établir les rapports ESG et automatiser certaines tâches.

La banque ouverte : l’avenir

Les BaaS (Systèmes Bancaires ouverts ou Banking-as-a-Service) sont de plus en plus populaires. Ils répondent à une demande grandissante pour les services financiers intégrés et à l’augmentation du nombre de marques qui veulent ajouter des outils de paiement à leur plateforme. Le marché du Québec n’est pas en reste dans ce domaine. Au cours des derniers mois, la Montréalaise Nuvei a lancé son système bancaire ouvert. L’Américaine Synctera a fait son entrée sur le marché canadien grâce à un partenariat avec la Banque Nationale. La FinTech Neo Financial, de Calgary, a conclu des partenariats avec Tim Hortons et Cathay Pacific pour lancer leur carte de crédit.

En 2023, des FinTechs québécoises telles que Lightspeed, Cubeler Business Hub, ReInvestWealth, WorkJam, Kiwili, Nethris et Budgeto ont également aidé plusieurs PME à consolider leurs activités commerciales secondaires en les aidant à réduire leur nombre de fournisseurs.

Finalement, on a assisté ces derniers mois à une consolidation du secteur des cryptoactifs au Canada avec la signature en juillet d’une entente historique entre WonderFi, Coinsquare et Coinsmart. La société née de cette transaction forme l’un des plus importants écosystèmes réglementés de placement en cryptoactifs au Canada avec plus de 1,6 million d’utilisateurs inscrits.

Bouillonnement des FinTechs

Le secteur québécois des FinTechs a connu quatre acquisitions de taille durant la première moitié de l’année, dont l’achat par Nuvei de Paya, l’un des principaux fournisseurs américains de solutions intégrées de paiement. L’acquisition par la Financière Sun Life de la plateforme de santé virtuelle montréalaise Dialogue n’est pas non plus passée inaperçue.

Depuis le début de l’année, 17 ententes de partenariat impliquant une FinTech fondée au Québec ont vu le jour. Nuvei et Hopper se trouvent au sommet de la liste pour le nombre de partenariats conclus. Une douzaine de nouveaux produits sont nés de la collaboration entre des FinTechs et des institutions financières.

Au 1er semestre de 2023, les FinTechs québécoises ont réalisé cinq cycles de financement, pour une somme totale de 183,8 M$. Equisoft, qui développe des logiciels pour les compagnies d’assurance et de gestion de patrimoine a obtenu le cycle le plus élevé, à 125 M$. Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, a obtenu 21 M$, et Novisto, spécialisée dans les données et rapports ESG, a recueilli 20 M$.

Dix nouvelles FinTechs sont nées au Québec en 2023, ce qui porte leur nombre total à 226, et la majorité d’entre elles est située à Montréal. Plus d’une cinquantaine de ces entreprises produisent des technologies de paiement, 29 conçoivent des technologies d’investissement, 23 sont en Assurtech et 20 en intelligence artificielle. Environ 60% des FinTechs québécoises sont formées de cinq à 99 employés, et la moitié d’entre elles ont un modèle de gestion Business to Business.

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L’automatisation : une arme contre les fraudeurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/lautomatisation-une-arme-contre-les-fraudeurs/ Fri, 29 Sep 2023 12:57:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96463 Assurer la sécurité des transactions bancaires en temps réel.

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Les transactions en temps réels, qui permettent de payer un achat en quelques clics sur un site web ou dans une application, augmentent le niveau de risques pour les clients et les institutions financières. Ces dernières doivent déployer des moyens inédits pour combattre la fraude liée à ces opérations.

« Il y a une augmentation de la fraude, car les données sont très disponibles. Plus on facilite l’accès aux transferts d’argent instantanés, plus on augmente le risque de fraude », a indiqué Rachel Jolicoeur, directrice, prévention et stratégie de la fraude chez Interac, dans le cadre de la 10e édition du Forum Fintech.

Les paiements par transfert d’argent en temps réel sont de plus en en plus fréquents. L’an dernier, Interac a enregistré plus d’un milliard de virements instantanés au Canada, soit une augmentation de 16 % par rapport à l’année précédente. Or, si ces solutions de paiement offrent des occasions de croissance aux institutions financières, elles contribuent aussi à augmenter leur niveau de risque, note la spécialiste en sécurité.

L’humain, le maillon faible

Dans la chaîne complexe de processus destinés à assurer la protection des transactions bancaires, l’humain est le maillon faible, mentionne Rachel Jolicoeur. Les institutions financières peuvent posséder les systèmes les plus sophistiqués, les stratagèmes des fraudeurs parviennent à amener des clients à compromettre la sécurité de leurs données personnelles. Leur tâche se trouve facilitée du fait que les niveaux de sécurité des comptes pour particuliers sont moins élevés que ceux des comptes pour entreprises.

Les banques doivent donc faire flèche de tout bois pour prévenir les fraudes. La technologie est un allié précieux dans ce combat. Pour mettre les fraudeurs en échec, il faut s’assurer avant tout de posséder des données solides et bien organisées, affirme Rachel Jolicoeur. Les banques doivent également mettre en place des processus de vérifications robustes, pour s’assurer que les fonds des clients sont envoyés aux bons destinataires lors des transferts. Elles doivent aussi garantir un haut niveau de protection des données personnelles des clients.

L’automatisation des processus de vérification est une étape indispensable dans la lutte contre la fraude, estime Melissa Bernardino, cheffe des risques et de la conformité de Finix. La recherche systématique d’anomalies au moyen de modèles d’apprentissage continue et l’analyse des données en temps réel permettent de détecter des transactions inhabituelles dans le compte des clients. La fintech forme par ailleurs régulièrement les utilisateurs de la plateforme à repérer les risques de fraude.

Marc Hines, chef de la connectivité pour le Canada chez Plaid, repère deux moments particulièrement critiques dans le processus de paiement instantané : lorsque l’utilisateur se connecte à son compte en banque et lors de l’approbation de la transaction. Les vérifications doivent être accentuées lors de ces deux étapes, soulève-t-il.

La fraude autorisée en croissance

Le type de fraude visant les institutions financières et les clients a évolué au cours des deux dernières années, rapporte Manoj Verma, co-fondateur et chef des revenus de Tabapay. Alors que la fraude non autorisée, qui se produit lorsqu’un fraudeur prend le contrôle d’un compte à l’insu de son propriétaire, était plus répandue durant la pandémie, elle est dépassée aujourd’hui par la fraude autorisée, dans laquelle le client envoie volontairement de l’argent à un bénéficiaire. Dans le cas d’une fraude non autorisée, l’institution financière peut bloquer l’accès au compte du client. La situation est cependant plus complexe dans le cas d’une fraude autorisée, car la responsabilité du paiement revient alors généralement au client, dit-il.

Face à ce tsunami, les moyens manquent aux institutions pour parer les coups des fraudeurs, notamment en termes de ressources humaines et d’expertise. Interac rencontre ainsi des difficultés à recruter toutes les ressources spécialisées dont elle a besoin pour lutter contre la fraude.

Enfin, la règlementation actuelle manque de dents. Déposer une plainte reste un processus complexe, s’accordent à dire les intervenants, surtout quand les fraudeurs ne sont pas basés au Canada.

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