Facebook – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 27 Feb 2024 12:16:21 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Facebook – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Adressez-vous de la bonne façon aux millénariaux https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/adressez-vous-de-la-bonne-facon-aux-millenariaux/ Tue, 27 Feb 2024 12:16:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99306 DÉVELOPPEMENT - Pour qu’ils vous comprennent.

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Selon Smart Asset, seuls 11 % des millénariaux confient la gestion de leurs finances à un conseiller, tandis qu’à peine un tiers des conseillers cible activement cette clientèle. Cependant, les opportunités d’attirer ces individus sont nombreuses. Voici quelques conseils d’Investopedia pour maximiser votre impact.

Comprenez d’abord que les millénariaux ont des modes de communication distincts de ceux des générations précédentes. Afin de les atteindre efficacement, il est essentiel d’ajuster votre discours et vos canaux de communication. Le fossé qui existe entre vous et cette clientèle ne découle pas uniquement de l’écart générationnel. La génération Y, habituée à la diversité des choix de communication, s’attend à un service personnalisé. Voici six stratégies pour développer votre activité auprès de ce public spécifique.

Rejoignez-les sur leurs plateformes préférées

Les millénariaux privilégient les médias sociaux tels que Facebook, Instagram et X. Pour atteindre cette clientèle, il est crucial de les imiter en se connectant sur leurs plateformes préférées. Cette approche favorise une interaction plus décontractée, ce qui est souvent apprécié par cette génération.

Ajoutez une touche personnelle

Bien que la génération Y apprécie la technologie, elle recherche une dimension humaine pour prendre des décisions financières importantes. Les robots-conseillers, bien que technologiquement avancés, ne répondent pas à cette attente. Selon Investopedia, seul un jeune investisseur sur cinq a recours à cette technologie. Utilisez donc les robots-conseillers plutôt comme un complément.

Mettez en avant votre expertise

Les millénariaux recherchent des conseils financiers enrichissants et informatifs qui répondent à leurs besoins immédiats. Offrez des contenus attrayants sur des sujets tels que les prêts étudiants, les REER, le CELI, et d’autres thèmes indirectement liés aux finances pour instaurer la confiance et l’engagement.

Créez des expériences

Les séminaires, les dîners et les présentations informatives traditionnelles ne suffisent plus à attirer les jeunes clients. Proposez-leur plutôt des expériences telles que des cours de cuisine, des dégustations de vin ou des activités de remise en forme pour montrer que vous comprenez leurs besoins et leurs attentes, un prérequis pour établir une relation solide.

Écoutez d’abord, conseillez ensuite

Les millénariaux préfèrent les conversations aux discours. Ils veulent être entendus. Laissez-les guider la conversation, exprimer leurs préoccupations les plus pressantes et concentrez-vous sur l’écoute plutôt que sur les conseils afin de recueillir des informations précieuses.

Produisez du contenu multimédia

Allez au-delà des blogues en incorporant du contenu multimédia comme des vidéos ou des vlogs. Enregistrez des vidéos sur votre téléphone, ajoutez des sous-titres et diffusez-les sur toutes vos plateformes pour capter l’attention des jeunes et encourager le partage de contenu.

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La stratégie des bananes https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/sara-gilbert/la-strategie-des-bananes/ Mon, 17 Jul 2023 10:06:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95071 ZONE EXPERTS - Une stratégie marketing qui donne des résultats.

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Le 5 juillet dernier, Meta a lancé une nouvelle plateforme de médias sociaux : Threads.

En moins d’une semaine, plus de 100 millions d’inscriptions se sont effectuées sur l’application, y compris un grand nombre de marques, de célébrités, de journalistes et de nombreux autres comptes importants.

Je ne sais pas pour vous, mais je me suis posé la question suivante : « Devais-je embarquer sur cette application ? »

Comme tout entrepreneur, je comprends l’importance de la visibilité en affaires.

Donc, comme 100 millions de personnes, j’ai embarqué.

Puis… je me suis posé de meilleures questions, LES questions qu’on devrait se poser comme entrepreneur :

  1. Est-ce que cette stratégie, cet outil, est bonne pour moi, mes clients et ma business ?
  2. Mon client idéal, comment me découvre-t-il ?
  3. Est-ce que mon client idéal est présent sur cette plateforme ?
  4. Est-ce que j’ai envie de mettre du temps et de l’énergie dans cette initiative ?

Dans l’ordre, mes réponses étaient : oui, par les médias sociaux, non et non. Donc, au final, j’ai fait une publication sur Threads et c’était la première et la dernière pour moi sur cette plateforme.

Ce ne sont pas les stratégies marketing qui manquent : vous pouvez faire du réseautage, demander les références, travailler avec des centres d’influence, faire des vidéos, écrire des articles dans un journal, avoir un blogue…

Si vous écoutez les experts marketings, certains vous diront qu’avoir une chaine YouTube est un « must », d’autres vous diront qu’avoir un blogue est un « incontournable »… Et ils ont tous raison, car toutes les stratégies sont bonnes, toutes les stratégies fonctionnent.

La vraie question est : « Quelle stratégie est en alignement avec vous ? » Elle doit convenir à qui vous êtes – votre personnalité et votre style de communication, et à vos clients – la manière dont ils aiment consommer du contenu, entrer en relation avec leurs professionnels et prendre des décisions.

Ça m’a fait penser à un marchand dans un marché local au Costa Rica qui a la meilleure stratégie marketing! La voici :

Vous arrivez à son kiosque.

Vous prenez les fruits et légumes que vous voulez.

Une fois à la caisse, vous payez vos articles et il les emballe.

À la fin, il ajoute quelques bananes dans votre sac en guise de cadeau.

Il ne fait pas de rabais du genre « plus vous achetez, plus vous économisez ».

Il ne fait pas de publicité pour des « bananes gratuites ».

Rien.

Il ne fait que surprendre et ravir !

Et les gens reviennent à son kiosque (#coupable) à cause de cela.

Je suis certaine que ce fermier n’a pas de doctorat en marketing.

Je suis certaine qu’il n’a pas été conseillé par un consultant en affaires d’une firme internationale.

Je suis certaine aussi qu’il n’a pas suivi une formation en développement d’affaires.

Et pourtant, c’est lui qui a la meilleure stratégie marketing.

Son kiosque est toujours plein par rapport aux autres kiosques, il charge probablement le même prix que les autres fermiers (je n’ai même pas vérifié!) et les clients ont toujours le sourire aux lèvres de le voir ajouter des bananes dans leur sac.

Morale de l’histoire…

Quelques bananes : 0.10$

Les clients qui reviennent semaine après semaine, qui en parlent avec d’autres futurs clients : ça n’a pas de prix.

On se casse souvent la tête afin de trouver de nouveaux clients et d’attirer des clients potentiels. Mais la meilleure stratégie est, et sera toujours, de surprendre et ravir nos clients actuels.

Ceci augmente la loyauté de nos clients.

Ceci augmente le nombre de références reçues et/ou de témoignages de satisfaction.

Et, c’est toujours plaisant pour nous de faire plaisir à nos clients.

Donc, surprendre et ravir est une stratégie gagnant-gagnant-gagnant : pour vous, pour vos clients et pour la business.

Comment pourriez-vous surprendre et ravir vos clients cette semaine?

C’est toujours avec un plaisir énorme que je lis vos commentaires. Vous pouvez me joindre ici et rester en contact avec moi via : LinkedIn, Facebook, YouTube et Instagram (non, pas Threads!)

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Attirer plus de prospects grâce au marketing ciblé https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/attirer-plus-de-prospects-grace-au-marketing-cible/ Thu, 30 Mar 2023 11:23:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92334 DÉVELOPPEMENT - Voici 5 stratégies à mettre en œuvre en 2023.

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Dans une industrie financière en constante évolution, vous devez vous démarquer de la concurrence pour attirer de nouveaux clients. Voici quelques stratégies de marketing que vous pouvez utiliser pour générer plus de prospects et développer votre clientèle.

  1. Créez du contenu de qualité

Selon une étude menée par HubSpot, les entreprises qui publient plus de 16 articles de blogue par mois obtiennent 3,5 fois plus de trafic et 4,5 fois plus de prospects que celles qui en publient moins de 4. Alors, installez-vous à votre clavier ! Si vous n’avez par la plume agile, retenez les services d’un professionnel de la rédaction pour vous épauler. En créant du contenu de qualité, vous aurez plus de chances d’attirer des prospects qualifiés et intéressés par vos services.

Pour créer des articles inspirants, vous devez avant tout vous concentrer sur les besoins de votre public cible, indique Banque de développement du Canada dans un article conseil pour les entreprises. Nul n’est mieux placé que vous pour connaître les préoccupations de la clientèle. Posez-vous des questions sur les problèmes que vos clients potentiels peuvent rencontrer et rédigez des articles qui y répondent. Vous pouvez également partager des infographies, des vidéos et des livres blancs pour susciter l’intérêt et les réactions.

  1. Restez en contact avec vos clients

Dépassé, le marketing par courriel ? Détrompez-vous ! Il s’avère toujours un outil puissant pour garder le contact avec vos clients et prospects. Selon une étude menée par Campaign Monitor, le retour sur investissement (ROI) des campagnes de courriels ciblés est de 4200 %. Cela signifie que pour chaque dollar dépensé dans cette opération, vous pouvez espérer un retour sur investissement de 60 $.

Pour être plus efficace, vous pouvez segmenter votre liste de diffusion en fonction des intérêts et des besoins de vos clients potentiels. Sont-ils à l’étape de préparer leur retraite ou songent-ils à financer les études de leurs enfants ? Souhaitez-vous parler aux particuliers ou aux dirigeants d’entreprise ? Les envois ciblés et personnalisés permettent d’augmenter les taux d’ouverture et de clics, et de générer plus de prospects, selon Leadfox, une entreprise spécialisée en marketing automatisé.

  1. Adressez-vous à de nouveaux clients

Vous pouvez recruter de nouveaux clients en publiant votre contenu sur les médias sociaux. Selon une étude menée par Pew Research Center, 72 % des adultes utilisent les médias sociaux aux États-Unis. Cela veut dire que la plupart de vos clients potentiels sont probablement présents sur ces plateformes.

Si vous voulez vous lancer sur ces canaux de diffusion très populaires, il est important de choisir les plateformes les plus adaptées à votre pratique. Si vous travaillez avec des entreprises ou des entrepreneurs, LinkedIn est la plateforme de choix pour atteindre des professionnels. Si vous servez une clientèle de particuliers, vous pourrez préférer des réseaux grand public tels que Facebook, Instagram et Youtube.

Pour que votre public cible vous suive et qu’il partage vos publications, vous devez nourrir les médias sociaux avec du contenu de qualité et des informations que les utilisateurs ne retrouveront pas ailleurs.

Vous pouvez par exemple partager des articles exclusifs sur des sujets financiers, des vidéos dynamiques et des infographies percutantes. Attention, si vous décidez d’interagir avec vos clients potentiels en répondant à leurs questions posées sur les médias sociaux, vous devez suivre adéquatement les règles de votre service de conformité. Soyez donc vigilants à cet égard.

  1. Utilisez les publicités en ligne à bon escient

En utilisant les mots clés, les centres d’intérêt et la géolocalisation, vous pouvez afficher des publicités auprès des personnes les plus susceptibles d’être intéressées par vos services.

Les publicités en ligne peuvent être diffusées sur des plateformes telles que Google Ads, Facebook Ads, LinkedIn Ads, etc. Chacune d’entre elles a son public. Vous devrez donc opter pour celle qui convient le mieux à votre pratique et à votre clientèle cible. Vos publicités devront être attrayantes et percutantes pour attirer l’attention de la clientèle visée. Comme les publicités en ligne ont un coût, vous devrez surveiller les résultats de près pour vous assurer que vous obtenez le retour sur investissement attendu. Vous devrez également vérifier que le contenu de vos publicités n’enfreint pas certaines règles en lien avec votre service de  conformité. Vous pouvez également vous informer auprès de la Chambre de la sécurité financière.

  1. Organisez des événements incontournables

Les événements sont un excellent moyen d’interagir avec vos clients potentiels en personne. Les conférences, les ateliers et les séminaires offrent des occasions  uniques de nouer des relations en rencontrant des clients potentiels.

Les événements peuvent également vous aider à renforcer votre crédibilité et votre notoriété en tant qu’expert dans votre domaine. En invitant des intervenants de qualité et en présentant des informations pertinentes, vous attirerez l’attention de prospects et de futurs clients.

Finalement, le marketing ciblé vous permet d’être plus efficace dans vos communications et de livrer le message le plus pertinent au moment le plus opportun dans le cycle de vie du client.

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Quel impact auront les nouvelles technologies sur l’industrie financière ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/quel-impact-auront-les-nouvelles-technologies-sur-lindustrie-financiere/ Tue, 14 Feb 2023 12:18:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91814 L’AMF cherche à répondre à cette question.

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Intelligence artificielle, voitures autonomes, désinformation sur les réseaux sociaux… L’Autorité des marchés financiers (AMF) réfléchit à l’impact qu’auront les nouvelles technologies sur l’industrie financière et sur sa mission de protection du public.

Même si le jour où les Québécois conduiront une voiture pleinement autonome n’est pas pour demain, le gendarme boursier a créé un groupe de réflexion pour se pencher sur les enjeux qui pourraient survenir dans le secteur de l’assurance automobile, a donné en exemple le président-directeur général de l’AMF, Louis Morisset, lors d’une entrevue, lundi, en marge d’une allocution devant le Cercle canadien de Montréal.

L’idée d’une voiture complètement autonome amène des questions sur la responsabilité des conducteurs en matière d’assurance, explique Louis Morisset. « Éventuellement, lorsqu’on aura une voiture autonome qui devrait assumer la responsabilité en cas d’accident? Quel genre de système devrait être mis en place? »

La question peut sembler hypothétique, mais le dirigeant estime qu’il faut entamer la réflexion dès maintenant pour que l’AMF et l’industrie soient mieux préparées au moment venu avec « des solutions potentielles ». « Si on n’y réfléchit pas dès à présent, si on ne consulte pas notamment l’industrie, on ne pourra pas arriver à une conclusion. »

Le défi Tik Tok

La mission de l’AMF est déjà confrontée à des questions bien concrètes en raison de l’évolution des technologies. La désinformation sur les réseaux sociaux entraîne la diffusion de fausses croyances et la vente de produits frauduleux.

Comme ces méfaits sont souvent perpétrés par des acteurs étrangers, le gendarme boursier se trouve limité par les propres frontières physiques de sa juridiction, concède Louis Morisset. « Il y a une limite très, très, claire à ce qu’on peut faire. Les gens sont libres sur l’internet d’aller où ils veulent et de trouver des acteurs du système financier qui ne sont pas inscrits à l’Autorité, qui respectent peut-être les lois dans d’autres juridictions, mais il s’avère souvent que ces acteurs-là sont des entreprises frauduleuses. »

En réaction, l’AMF redouble d’efforts pour promouvoir la littératie financière. Pour joindre un plus jeune public, elle est d’ailleurs présente sur Tik Tok. « Le mieux qu’on puisse faire, et on y met beaucoup d’énergie, c’est de sensibiliser et marteler constamment qu’on doit faire affaire avec des entreprises inscrites au Québec. Si les gens partent de cette prémisse-là, il y a beaucoup moins de gens qui vont tomber dans les pièges. »

L’AMF mène aussi des efforts avec les régulateurs à l’international pour trouver des solutions contre les mauvais acteurs sur le web. « On essaie de voir si des entreprises comme Facebook, ultimement Tik Tok, pourraient nous aider, pourrait bloquer en quelque sorte ce genre de contenu, sachant que c’est souvent frauduleux. Ça, c’est totalement embryonnaire, ça peut peut-être être fait à l’échelle internationale. »

Des chercheurs s’inquiètent également des risques que pourraient amener les récents débouchés de l’intelligence artificielle avec des technologies d’agent conversationnel comme ChatGTP, qui a été la source de beaucoup de curiosité dans les derniers jours.

Les autorités en valeurs mobilières canadiennes, dont fait partie l’AMF, devront se pencher sur le développement de cette technologie, estime Louis Morisset, qui quittera ses fonctions à la fin du mois de juin. « Je n’ai pas de réponse à vous donner aujourd’hui, à part de dire que c’est le genre de phénomène qui émerge et qui suscite des préoccupations. Notre réflexion démarre à peine. »

L’AMF n’est pas encore à l’étape d’utiliser l’intelligence artificielle dans ses activités, que ce soit pour déceler des comportements frauduleux ou pour réaliser des gains d’efficacité.

L’organisme travaille cependant à la « valorisation » de ses données pour s’assurer qu’elles sont fiables. L’adoption de l’intelligence artificielle dans ses activités pourrait par la suite être envisagée. « Lorsqu’on sera, je dirais, en mesure d’avoir une valorisation optimale de nos données, là, on pourra probablement mieux envisager d’intégrer des composantes de l’intelligence artificielle. J’ai des équipes qui s’y intéressent aujourd’hui, mais est-ce que j’ai des systèmes en place utilisant l’intelligence artificielle? Pas encore. »

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Convertir les pistes de vente du web https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/convertir-les-pistes-de-vente-du-web/ Tue, 17 May 2022 12:07:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86547 DÉVELOPPEMENT - L'art de la vente avec Philippe Vézina-Tardif.

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Fondateur du cabinet Clario Assurance, Philippe Vézina-Tardif est un connaisseur du monde des pistes de vente (leads en anglais) issues du web. Il a déjà été associé chez Services Financiers ProAssurance, une plateforme de production de leads pour conseillers. Aujourd’hui, son cabinet Clario Assurance génère électroniquement ses propres leads.

Conseiller en sécurité financière diplômé en finances de HEC Montréal, Philippe Vézina-Tardif a récemment participé à un webinaire de SCiO Formation sur la prospection.

L’événement a donné l’occasion d’en savoir davantage sur les leads issus des plateformes spécialisées de type ClicAssure.com et des publicités cliquables de Facebook et Google. Ces leads sont-ils de qualité ? Sont-ils fiables ?

Selon Philippe Vézina-Tardif, les gens qui se sont rendus à des sites comme ClicAssure ne sont pas prêts à acheter dans une proportion de trois fois sur quatre. « On n’achète pas une assurance vie comme on achète une assurance auto », rappelle-t-il. Ainsi, en assurance de personnes, les leads servent surtout à initier une relation. « Il ne faut pas s’attendre à conclure une vente sur-le-champ », constate le président du cabinet Clario Assurance.

Comment un cabinet établit-il sa crédibilité aux yeux des clients potentiels du web ? Philippe Vézina-Tardif a posé trois conditions.

La première, c’est d’avoir un site web et un système automatisé de prise de rendez-vous. « Tout le monde peut le faire et à bas coût », dit Philippe Vézina-Tardif. Il donne l’exemple d’une vitrine web qui intégrerait un logiciel gratuit de planification de rendez-vous en ligne de type Calendly.

La seconde condition consiste à avoir une présence sur Facebook. « Il faut avoir une page professionnelle sur Facebook, pas une page personnelle. De plus en plus, Facebook devient un outil de recherche pour des services de toutes sortes », signale Philippe Vézina-Tardif.

Troisième et dernière condition : s’être créé un profil d’entreprise sur Google (https://www.google.com/intl/fr_ca/business/). Ce profil gratuit comporte les coordonnées des entreprises, ce qui donne la possibilité d’être rejoint rapidement. « Les clients peuvent aussi laisser des commentaires. Toutefois, il faudra toujours penser à le leur demander », relève-t-il.

Les générateurs de leads

Les ClicAssure de ce monde sont des générateurs de leads. Les consommateurs y sont généralement attirés par la possibilité de magasiner un produit d’assurance en fonction du prix.

Comme il en existe quelques-uns, Philippe Vézina-Tardif suggère de s’informer sur leurs conditions d’utilisation. Leurs leads sont-ils exclusifs (car ils peuvent être envoyés à plus d’un conseiller) ? D’où viennent-ils ? Sont-ils envoyés instantanément ou après un certain temps seulement ? Comment paie-t-on ces leads : par coût fixe ou par un pourcentage des ventes ?

Conversion des leads

Comment les leads se transforment-ils en « billets verts » ?

Philippe Vézina-Tardif souligne l’importance de la rapidité et de la patience. Après avoir reçu une piste de vente, le conseiller devrait contacter son client potentiel dans un délai compris « entre cinq minutes et une heure. » Et s’il n’y a pas de réponse, il ne faudra pas baisser les bras.

« Je peux tenter de faire le contact jusqu’à cinq fois au cours de la première semaine. Car tant que ce n’est pas un non, c’est peut-être un oui », rappelle ce connaisseur de la vente sur le web.

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Meta abandonne son projet de cryptomonnaie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/meta-abandonne-son-projet-de-cryptomonnaie/ Tue, 08 Feb 2022 13:12:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84994 PLANÈTE FINANCE - Et le revend à une banque américaine.

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Annoncé en 2019, le projet de monnaie numérique de Meta, anciennement Facebook, a été officiellement abandonné par la compagnie de Mark Zuckerberg. Les actifs de l’Association Diem, en charge du projet, vont être repris par la banque californienne Silverbank Capital Corporation pour 182 millions de dollars, selon The Wall Street Journal.

Rappelons qu’à la base, Facebook voulait créer un mode de paiement permettant de transiger de l’argent aussi rapidement que d’envoyer un message instantané. Toutefois, le projet avait été rapidement critiqué et barré par les banques centrales, régulateurs et décideurs politiques craignant qu’un tel projet nuise à la stabilité du système financier.

Ces réticences avaient fait en sorte que PayPal, Visa et Mastercard, d’abord intéressés par le projet s’étaient désistés, obligeant Facebook à revoir ses ambitions à la baisse. Toutefois, d’autres importants actionnaires comme Uber, Checkout.com, Andreessen Horowitz, Coinbase et Shopify étaient restés, rapporte L’usine digitale.

Toutefois, il y a fort à parier que Meta ne compte pas abandonner totalement ses projets en matière de cryptomonnaie. La monnaie numérique est sans aucun doute un incontournable du métavers, soit le monde virtuel sur lequel la firme travaille.

Pour Silvergate Capital, la holding de Silvergate Bank, qui a repris Diem, comme cette dernière fournit déjà des services aux développeurs de cryptomonnaies, elle saura certainement quoi faire des restes de l’organisation.

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La fintech PingPong lancera sa monnaie numérique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-fintech-pingpong-lancera-sa-monnaie-numerique/ Mon, 14 Dec 2020 13:09:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76869 PLANÈTE FINANCE – Elle a obtenu une licence pour cette dernière.

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La fintech PingPong vient d’obtenir une licence de monnaie électronique au Luxembourg, après avoir été agréée en tant qu’établissement de monnaie électronique (EME) par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF).

La fintech, qui possède des bureaux à Hangzhou, Hong Kong, au Japon, mais aussi à New York et San Francisco, est devenue officiellement une licorne en mars dernier avec une valorisation de 1,5 milliard de dollars. Elle avait déposé sa demande de licence quelques mois avant cela, soit en décembre 2019.

Avec son autorisation en poche, PingPong compte notamment élargir son offre de service. Cette firme spécialisée dans les transactions transfrontalières transparentes est déjà présente dans 14 marchés différents et espère accéder à d’autres. Cette licence lui permettra également de fournir un portefeuille électronique sécurisé et d’accéder à une foule de nouveaux services.

« Nous sommes extrêmement fiers d’annoncer l’obtention d’une licence EME au Luxembourg, un centre mondialement reconnu du secteur fintech et un pionnier du marché de l’UE. En plus de renforcer nos services existants, qui sont capables de soutenir les clients sur divers marchés comme Amazon, eBay et Walmart, la licence nous donne la flexibilité d’étendre notre modèle d’affaires au-delà des plateformes de commerce électronique. De plus, elle témoigne de notre croissance mondiale et s’ajoute aux nombreuses licences que nous détenons dans le monde entier, jetant les bases pour l’établissement de bien d’autres portefeuilles électroniques », commente Ning Wang, cofondateur et directeur commercial de PingPong.

La monnaie numérique, un enjeu de taille

En parlant de monnaie numérique, difficile de ne pas penser au Libra, la monnaie créée par Facebook qui devait être lancée en 2020. Le projet a été freiné par l’accueil pour le moins réservé des régulateurs. Pour cette raison, Facebook annonçait en août 2019 qu’il était possible que le lancement de sa monnaie soit repoussé voire même annulé.

Plus récemment, le Financial Times annonçait que Libra devrait sortir en janvier. Toutefois, certains changements ont été apportés au projet et Libra devrait s’apparenter davantage à un stablecoin, soit une monnaie virtuelle moins volatile que le bitcoin, par exemple. Sa valeur sera soutenue par le dollar américain, apprend-on.

Après Facebook, c’était au tour des banques centrales de parler de monnaie numérique. Ces dernières annonçaient en février vouloir lancer leur propre monnaie pour se préparer à l’éventualité où les cryptomonnaies détrôneraient l’argent liquide.

Timothy Lane, un sous-gouverneur de la banque centrale du Canada (BdC), affirmait qu’en lançant leur propre monnaie numérique, la BdC éviterait la domination par une monnaie lancée par une grande entreprise qui pourrait menacer la vie privée des citoyens tout en portant atteinte à la « souveraineté monétaire du Canada ».

Toutefois, un tel projet ne se fait pas en un jour et pendant que les banques tardent à s’adapter au numérique, les services de paiement transfrontaliers mobiles, comme ce que propose PingPong, ont vu leur popularité exploser au cours des dernières années.

L’Europe a ainsi enregistré une croissance de plus de 500 % selon Silicon Canals. Les fintechs comme PingPong en ont profité pour s’implanter sur différents marchés et leurs ventes pourraient atteindre une valeur record de 3,914 billions de dollars cette année, selon les chiffres de emarketer.

« Avec le dynamisme que lui insuffle la pandémie, le commerce électronique devient une force dominante dans le secteur de la vente au détail et un catalyseur de la mondialisation. Cette licence EME nous permettra de diversifier notre offre et de fournir un soutien aux clients qui diffère de celui du système bancaire traditionnel. En ce faisant, elle consolide notre capacité de calibre mondiale en paiements transfrontaliers et nous positionne en tant que banque de l’avenir du commerce électronique », conclut Ning Wang.

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Ah…les médias sociaux… https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/colette-arcidiacono/ahles-medias-sociaux/ Mon, 05 Oct 2020 12:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75407 ZONE EXPERT - Vous n’avez pas le choix, vous devez être visible et utiliser tous les moyens possibles pour accroître votre visibilité, il est donc difficile d’échapper à l’obligation d’utiliser les médias sociaux. Parfois la couverture médiatique peut toutefois vous nuire plus qu’elle ne vous aide.

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Soyons clairs, nul ne peut vous blâmer de vous faire connaître via les médias sociaux, mais attention, il faut suivre les règles. Alors revoyons ensemble quelles sont vos responsabilités :

Selon l’Article 7 de la règle 29 de l’OCRCVM :

  1. (1) Aucun courtier membre ne doit, à propos de ses affaires, diffuser publiquement de la publicité ou de la documentation commerciale ni adresser de la correspondance ni associer sciemment son nom ou permettre que celui-ci soit utilisé dans telle publicité, documentation commerciale ou correspondance, et aucune personne inscrite ou approuvée ne doit diffuser ou expédier quelque publicité, documentation commerciale ou correspondance à propos de ses affaires, qui :

(a) contient une fausse déclaration ou omet de mentionner un fait important ou est d’une autre manière fausse ou trompeuse;

(b) contient une promesse injustifiée de rendements précis;

(c) utilise des statistiques non représentatives qui font entrevoir des résultats injustifiés ou exagérés ou omet d’indiquer les hypothèses pertinentes qui lui ont permis d’arriver à ces résultats;

(d) contient une opinion ou prévision qui n’est pas clairement désignée comme telle;

(e) omet d’exposer honnêtement au client les risques éventuels;

(f) porte préjudice aux intérêts du public, de la Société ou de ses courtiers membres;

(g) ne se conforme pas à toute législation applicable ou aux lignes de conduite, instructions ou directives de n’importe quel organisme de réglementation compétent.

Selon l’Avis 11-0349

Dans le cas des sites Web de médias sociaux utilisés à des fins commerciales, comme les blogues, LinkedIn, Twitter, YouTube, les clavardoirs et Facebook. Rappelez-vous que votre profil ou les renseignements de base ou d’affichage sont :

  • comme des « épreuves de nouvelles publicités » et doivent être approuvés au préalable, (voir 7(3) de la Règle 29).

Un forum électronique interactif comme Facebook ou Twitter, en revanche, comporte des échanges en temps réel et comme il ne peut pas être approuvé au préalable, il sera surveillé par votre firme.

Si vous utilisez un portable assujetti personnel pour accéder aux plateformes – vous êtes toujours assujetti aux règlements de votre firme et aux règles de l’OCRCVM.

Cependant, toute déclaration, ou recommandation faite anonymement, peu importe le moyen de communication est contraire aux règles 1402-1403 des Normes de conduite – règles consolidées (anciennement l’article 1 de la Règle 29 des courtiers membres de l’OCRCVM).

Soyez conscient que vous pouvez être soumis aux exigences suivantes :

  • Votre firme surveillera ce que vous écrivez sur Facebook ou Twitter;
  • Elle peut restreindre ou vous interdire (si vous avez des antécédents de comportement non conformes aux règles) l’utilisation des médias sociaux;
  • Elle peut refuser que vous émettiez des opinions du type « j’aime »;
  • Ou vous interdire certains médias sociaux parce qu’ils sont difficiles à surveiller;
  • Votre employeur peut utiliser vos profils comme source d’information et s’en servir à vos dépens;
  • En cas d’enquête, votre firme aura accès à vos identifiants personnels et ainsi pourra avoir accès à des aspects de votre vie privée. C’est pourquoi il est d’ailleurs recommandé de séparer vos pages personnelles de vos pages professionnelles.

L’affichage d’une tierce partie

Soyez prudents si vous permettez à une tierce partie d’affichez des commentaires sur votre site Web, ou lorsque vous donnez des liens vers le site Web d’une tierce partie. Ces affichages pourraient être considérés comme vôtres et vous pourriez être responsables du contenu ou de l’image projetée.

Donc, en résumé :

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Desjardins, la Nationale et la Laurentienne se joignent au boycott de Facebook https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-la-nationale-et-la-laurentienne-se-joignent-au-boycott-de-facebook/ Fri, 03 Jul 2020 19:11:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67538 L'élan international de boycottage contre Facebook, à qui l'on reproche de propager le racisme, la violence et la désinformation, trouve un certain écho au Québec, où quelques entreprises ont suspendu leurs achats de publicités auprès du réseau social.

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À l’instar de leurs grandes sœurs canadiennes, la Banque Nationale, le Mouvement Desjardins et la Banque Laurentienne n’effectueront pas de placement publicitaire sur Facebook et Instagram en juillet. Les deux banques ainsi que le groupe coopératif n’ont toutefois pas précisé, jeudi, l’ampleur des sommes en jeu. La Laurentienne s’est limitée à dire que les montants étaient « minimes ».

« Nous devons tous contribuer à mettre fin aux discours haineux ou discriminatoires, et c’est ce qui explique cette décision, a souligné le porte-parole de la Nationale, Claude Breton, dans un courriel. Nous ne cherchons pas à couper des coûts marketing sur les plateformes web. »

Plusieurs autres grandes entreprises québécoises contactées par La Presse canadienne jeudi n’avaient pas indiqué si elles achetaient de la publicité auprès de Facebook et ses autres plateformes comme Instagram.

Ailleurs au Canada, les cinq plus grandes banques, Scotia, Royale, CIBC, Montréal et TD, ainsi que des marques comme Lululemon et MEC ont déjà fait savoir qu’elles cesseraient temporairement de faire de la publicité sur Facebook. À l’échelle mondiale, le mouvement a rejoint plus de 500 organisations et multinationales comme Coca-Cola, Adidas, Ford et Unilever, qui réclament un contrôle plus strict des contenus racistes et haineux.

Le mouvement #StopHateForProfit a été déployé le 17 juin par divers groupes, dont l’Association nationale américaine pour l’avancement des Noirs (NAACP) et la « Anti-Defamation League » qui lutte contre l’antisémitisme et les discours haineux. Cette mobilisation s’inscrit en réaction à la prolifération de publications antisémites et anti-Noirs sur Facebook.

Mais après que plusieurs entreprises eurent retiré leurs publicités du réseau social, ce dernier a commencé à supprimer certaines publications de nature politique, jugées fausses ou trompeuses.

Moins de contenu

Du côté des sociétés d’État commerciales, la Société des alcools du Québec (SAQ) a indiqué avoir retiré son placement publicitaire chez le réseau social depuis le début de la pandémie de la COVID-19. Une réflexion est en cours quant à la participation de la SAQ au mouvement actuel, a-t-elle fait savoir.

Hydro-Québec a précisé, par courriel, vouloir se limiter, pendant les « prochaines semaines », à des publications qui touchent « la sécurité du public ou qui informent nos clients en situation de pannes ». Chez Loto-Québec, les messages devraient notamment concerner le thème du jeu responsable, a précisé son porte-parole, Patrice Lavoie.

« Cette vision est celle que nous avons tout au long de l’année, alors que Loto-Québec privilégie largement et systématiquement les achats auprès des médias québécois, a-t-il écrit dans une déclaration. Les sommes investies en publicité sur Facebook sont faibles en comparaison. »

Dans chacun des cas, il n’a pas été possible de savoir quel était le budget habituellement consacré à l’achat de publicité sur les plateformes de Facebook.

Efficace?

En imitant les multinationales à l’origine du boycottage publicitaire visant Facebook, les entreprises établies en sol canadien veulent-elles simplement soigner leur image ou véritablement changer quelque chose? À ce moment-ci, il est difficile de juger des intentions, selon Joé Martineau, professeure adjointe au département de management à HEC Montréal et spécialisée notamment dans les questions d’éthique organisationnelle.

« C’est un mouvement qui fait boule de neige, a-t-elle expliqué au cours d’un entretien téléphonique. Les compagnies ne veulent pas être les dernières à agir. En même temps, il y a des personnes authentiques qui s’identifient aux valeurs de cet élan qui a pris naissance aux États-Unis. »

Une pause d’un mois en matière de placement publicitaire ne viendra pas déboulonner le modèle d’affaires d’un géant comme Facebook, a estimé Mme Martineau. L’entreprise compte plus de 8 millions d’annonceurs actifs. La plupart de ceux-ci sont des compagnies de plus petites tailles qui misent grandement sur les réseaux sociaux pour accroître leur rayonnement.

Toutefois, la multiplication des reportages entourant la fronde des multinationales risque d’avoir une incidence sur l’image du réseau social, ce qui pourrait paver la voie à d’éventuels changements à plus long terme, croit la spécialiste.

« Facebook a une posture réactive, a dit Mme Martineau. Cela se joue au chapitre des relations publiques et c’est peut-être là que l’entreprise va plier. »

Les revenus publicitaires génèrent la quasi-totalité du chiffre d’affaires de 70,7 milliards de dollars américains réalisé par Facebook au cours de l’exercice 2019.

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Boycott de Facebook : cinq grandes banques canadiennes emboîtent le pas https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/boycotte-de-facebook-cinq-grandes-banques-canadiennes-emboitent-le-pas/ Thu, 02 Jul 2020 12:16:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67505 Cinq des plus grandes banques canadiennes se joignent à un mouvement international de boycottage contre Facebook en réaction contre la complicité du réseau social à propager le racisme, la violence et la désinformation.

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La Banque Scotia, la Banque Royale (RBC), la Banque CIBC, la Banque de Montréal (BMO) et la Banque TD se sont engagées à ne plus acheter de publicité sur la plateforme numérique pour un mois, à l’instar de grandes marques comme Lululemon et MEC. Elles rejoignent ainsi le mouvement #StopHateForProfit.

Il s’agit d’une initiative lancée par divers groupes, dont l’Association nationale américaine pour l’avancement des Noirs (NAACP) et la « Anti-Defamation League » qui lutte contre l’antisémitisme et les discours haineux. Cette mobilisation s’inscrit en réaction à la prolifération de publications antisémites et anti-Noirs sur Facebook.

Les entreprises soutenant le mouvement s’engagent à n’acheter aucune publicité sur la plateforme de tout le mois de juillet.

La Banque Scotia a annoncé son soutien mardi, alors que les quatre autres institutions financières ont confirmé mercredi après-midi qu’elles allaient emboîter le pas.

Un porte-parole de RBC a déclaré que la banque compte lutter contre le racisme et reconnaît la nature systémique de ce phénomène qui désavantage les personnes noires, autochtones et racisées.

« Une façon de le faire est de s’opposer à la désinformation et aux discours haineux, qui rendent le racisme systémique encore plus répandu », a déclaré AJ Goodman.

Au cours des derniers mois, Facebook a fait l’objet de nombreuses critiques pour ce que ses détracteurs désignent comme son indifférence à l’idée d’encadrer la désinformation et l’idéologie haineuse véhiculée par ses utilisateurs.

Mais après que plusieurs entreprises eurent commencé à retirer leurs publicités du réseau social, ce dernier a commencé à supprimer certaines publications de nature politique, jugées fausses ou trompeuses.

Sans vouloir réagir directement au boycottage, un porte-parole de Facebook a souligné la suspension récente de plus de 250 groupes suprémacistes blancs.

Et Facebook n’est pas à l’abri des reproches à l’interne.

Au début du mois de juin, peu de temps après que Donald Trump eut menacé d’ordonner à l’armée de faire feu sur des manifestants antiracistes, des centaines d’employés de Facebook ont débrayé de manière virtuelle pour dénoncer le refus de l’entreprise de reconnaître le caractère haineux de cette publication du président américain.

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