Économie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 19 Apr 2024 19:28:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Économie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Gain en capital : les nouvelles mesures seront un frein à l’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gain-en-capital-les-nouvelles-mesures-seront-un-frein-a-linvestissement/ Fri, 19 Apr 2024 19:28:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100489 Estime le PDG de la Banque Nationale.

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La hausse de l’imposition du gain en capital au-delà du seuil de 250 000 $ va nuire à l’économie canadienne, s’inquiète le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira, en entrevue.

Le banquier craint que la mesure ne décourage l’investissement au Canada. « Je pense que l’environnement pour la prise de risque est de plus en plus négatif », déplore-t-il en entrevue, vendredi, en marge de l’assemblée des actionnaires.

Le Canada deviendra moins concurrentiel par rapport aux États-Unis, selon lui. « Avant le budget fédéral, l’impôt sur le gain en capital à long terme, il y avait un écart (…) d’à peu près 5 %-6 %. Là, on est rendu dans du 16 %. Ça va avoir un impact. »

« Ça augmente le coût de capital des entreprises, ajoute-t-il. Il y a un certain découragement aussi, qui va s’installer chez l’investisseur. »

Il s’inquiète également de la contre-performance de la productivité de l’économie canadienne depuis une quinzaine d’années.

Dans le budget fédéral de mardi, le gouvernement Trudeau a annoncé que les deux tiers du gain en capital seront imposés plutôt que la moitié à partir du seuil de 250 000 $, dès le 25 juin. Québec va également emboîter le pas au fédéral.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, avait dit en conférence de presse que le seuil de 250 000 $ avait été déterminé « précisément » pour « cibler ceux qui ont le plus de possibilités de payer un peu plus pour financer les programmes pour l’équité ».

Laurent Ferreira rétorque que « peut-être qu’on (le gouvernement) dépense trop ». « Après ça, il faut voir également quel type de productivité est-ce qu’on va obtenir avec ces dépenses, souligne-t-il. La proportion des emplois créés dans la fonction publique a explosé au Canada versus le privé. Pour moi, c’est une source d’inquiétude. »

Le patron de la Nationale ajoute qu’on doit préserver le tissu social au Canada, mais « pour y parvenir, il faut bâtir une économie forte ».

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Le taux directeur reste inchangé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-directeur-reste-inchange/ Wed, 10 Apr 2024 14:41:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100198 La Banque du Canada confirme son intention de poursuivre sa politique de resserrement quantitatif.

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C’est sans surprise que la Banque du Canada (BdC) a maintenu le taux cible du financement à un jour à 5 %. Le taux directeur demeure ainsi à son niveau actuel, ce qui correspond aux prévisions de la plupart des analystes.  « La Banque du Canada devrait maintenir son taux directeur à 5%, où il se trouve depuis juillet 2023 », écrivait Banque Nationale Marchés financiers (BNMF) dans son bulletin hebdomadaire le 5 avril.

La BdC s’attend toutefois à une reprise de la croissance économique en 2024.

« La forte progression de la population fait augmenter la demande des consommateurs et l’offre de main-d’œuvre, et les dépenses des ménages devraient se redresser durant l’année. Les dépenses publiques contribuent aussi à l’expansion, et la vigueur de l’économie américaine soutient les exportations canadiennes », a expliqué Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque du Canada.

« Dans l’ensemble, nous prévoyons une croissance du PIB au Canada de 1,5 % cette année, et d’environ 2 % en 2025 et 2026. Ce renforcement de l’économie permettra à l’offre excédentaire de se résorber peu à peu tout au long de 2025 et au début de 2026 », a ajouté le dirigeant de la banque centrale lors de ses déclarations préliminaires relatives au dépôt du Rapport sur la politique monétaire, qui s’est déroulé également ce 10 avril.

La BdC s’attend aussi à ce que l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) soit près de 3 % dans la première moitié de 2024, et passe sous la barre des 2½ % dans la seconde moitié de l’année afin d’atteindre la cible de 2 % en 2025.

Vers une baisse du taux directeur ?

Tiff Macklem se dit satisfait des données observées. Il précise toutefois, à l’intention de ceux qui se demandent ce qu’il faudra pour convaincre la BdC qu’il est temps de diminuer le taux directeur, « nous voulons voir le mouvement se poursuivre pour être certains que les progrès vers la stabilité des prix vont durer. La nouvelle baisse de l’inflation fondamentale est très récente. Nous voulons être sûrs que ce n’est pas juste une baisse temporaire. »

La BdC confirme donc son intention de continuer de surveiller de près l’évolution de l’inflation fondamentale au cours des mois à venir, plus spécialement les indicateurs de la trajectoire de l’inflation, la croissance des salaires et les pratiques d’établissement des prix des entreprises afin de nourrir sa réflexion.

« Pendant quelques mois au premier semestre de l’année dernière, la Banque du Canada a penché en faveur de réductions de taux dans ses communications, avant de brusquement revenir sur sa position et de relever deux fois ses taux au cours de l’été. En conséquence, sa crédibilité a été clairement atteinte. La Banque du Canada a montré aujourd’hui que les cicatrices de cette expérience sont encore fraîches, en refusant d’ouvrir la porte à des baisses de taux dans un avenir proche. La Banque ne signalera pas de baisse de taux avant d’être prête à les réduire à cent pour cent », analyse Jules Boudreau, économiste principal chez Placements Mackenzie, dans un courriel à Finance et Investissement.

Il est toutefois d’avis que les ingrédients semblent être tous réunis pour le début d’un cycle lent et progressif de réduction des taux. « L’inflation mensuelle a évolué autour de 1% annualisé ces derniers mois, l’inflation sous-jacente autour de 2%. La croissance économique a été lente, surtout si l’on tient compte de la croissance démographique. Le marché du travail signale une récession, le chômage ayant grimpé à 6,1% le mois dernier. Mais il est clair que la Banque ne le voit pas ainsi. », signale-t-il.

« Même si l’inflation a été très faible au cours des derniers mois, l’inflation en glissement annuel, à 2,8 %, reste supérieure à l’objectif. Une grande partie de ce chiffre élevé provient des chiffres d’inflation élevés du deuxième trimestre de l’année dernière. Ceux-ci dépendront du taux d’inflation d’une année sur l’autre au cours des prochains mois. Cela pourrait suffire à la Banque du Canada pour ouvrir la porte à des baisses de taux », ajoute Jules Boudreau.

« Pour cette raison, nous pensons qu’une baisse des taux en juin reste une possibilité sérieuse », avance l’économiste principal.

La prochaine date d’établissement du taux cible du financement à un jour est prévue le 5 juin.

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Comment naviguer dans le paysage changeant des taux hypothécaires au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/comment-naviguer-dans-le-paysage-changeant-des-taux-hypothecaires-au-canada/ Mon, 08 Apr 2024 13:08:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100072 ZONE EXPERTS – Hypothèques : facteurs à considérer pour le choix du taux variable versus le taux fixe.

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L’économie canadienne demeure très résiliente malgré les anticipations généralisées d’une récession imminente. Il est indéniable que la dynamique économique des États-Unis joue un rôle prépondérant dans cette résistance, toutefois, l’augmentation démographique due à l’immigration ne doit pas être sous-estimée.

L’actuelle projection de croissance économique américaine de 2,5% émise par le GDPNow de la Réserve fédérale d’Atlanta ne révèle aucune faiblesse notable. Il semble que la Réserve fédérale ait réussi à modérer l’économie tout en douceur, en dépit d’une politique monétaire des plus restrictives observée ces quarante dernières années, politique qui a bénéficié grandement à l’économie canadienne.

D’après les données de Statistique Canada, le Canada a vu sa population croître de 1,27 million de personnes au cours des quatre derniers trimestres, marquant un taux de croissance impressionnant de 3,2%. Cet essor démographique a été largement alimenté par l’immigration et est un pilier de la force économique canadienne.

Néanmoins, des signes de fragilité commencent à émerger sur le marché du travail. Statistique Canada a révélé le 5 avril dernier que le taux de chômage a grimpé à 6,1% en mars 2024, et que l’embauche sur le marché de l’emploi a reculé pour le sixième mois consécutif. Fait important à souligner :  la croissance du taux horaire des salaires a augmenté à 5,1% depuis un an, car ceci demeure un facteur inflationniste.

Pendant ce temps, bien que l’inflation continue de ralentir, elle demeure au-dessus de l’objectif de 2% fixé par les Banques Centrales. C’est en bonne partie pourquoi tous les yeux sont tournés vers le dépôt de l’indice des prix à la consommation (IPC) prévu le 16 avril prochain. Il devrait indiquer une augmentation du taux de l’inflation stimulée par la hausse significative des prix du pétrole. Par contre, en analysant le prix des acceptations bancaires, on constate qu’une baisse du taux directeur en juin et une autre d’ici la fin de l’année par la Banque du Canada (BdC) est grandement anticipée.

Le marché obligataire a été marqué par une hausse des taux depuis un mois. Est-ce lié à l’augmentation du coût des matières premières ou à la solidité de l’économie, qui pourrait contrecarrer une baisse de l’inflation ? Chose certaine, les banques centrales ne sentent pas le besoin de précipiter une baisse de leurs taux tant que l’économie ne montre pas des signes de faiblesse.

Le prix de l’or atteint des sommets historiques. Cette montée est-elle une réaction à l’anticipation de l’inflation, à l’incertitude géopolitique ou à l’augmentation de l’endettement public ? Bien que la cause exacte reste indéterminée, il est plausible que ce soit une combinaison de ces facteurs.

Il est sage de considérer toutes les options. Avec des offres de taux hypothécaires fixes présentement inférieurs à 5%, c’est une avenue à envisager pour ceux cherchant la sécurité. Bien que le taux variable, qui se situe actuellement à près de 1% en dessous du taux préférentiel, soit encore privilégié, il est crucial d’adapter nos conseils au profil spécifique de chaque client.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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L’économie canadienne a progressé de 0,6 % en janvier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/leconomie-canadienne-a-progresse-de-06-en-janvier/ Tue, 02 Apr 2024 11:06:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99950 Selon Statistique Canada.

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Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 0,6 % en janvier au Canada, notamment en raison de la fin des grèves dans le secteur public qui ont eu lieu en novembre et en décembre au Québec, a indiqué Statistique Canada la semaine dernière.

L’organisme a ajouté qu’il s’attend à ce que la croissance se poursuive en février avec une estimation préliminaire indiquant un gain de 0,4 % pour le mois, aidé par la vigueur des secteurs de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière, de l’extraction de pétrole et de gaz, de la fabrication, ainsi que de la finance et des assurances.

Andrew Grantham, économiste principal à la CIBC, affirme que l’économie canadienne semble avoir entamé 2024 sur la voie rapide.

« Même si la croissance de janvier a été flattée par un rebond du secteur public suite aux grèves au Québec, une solide dynamique semble s’être également étendue jusqu’en février », a-t-il écrit dans une note aux clients.

Andrew Grantham a ajouté qu’avec une croissance pour l’ensemble du premier trimestre bien supérieure aux attentes précédentes de la Banque du Canada, il n’y a aucune urgence pour la banque centrale de réduire les taux d’intérêt lors de sa réunion d’avril.

« Cependant, une intervention en juin est encore possible si les conditions du marché du travail continuent de se détendre et si l’inflation sous-jacente maintient sa dynamique baissière », a-t-il déclaré.

Le taux d’intérêt directeur de la Banque du Canada est fixé à 5 %. La banque centrale s’attend à pouvoir commencer à réduire les taux d’intérêt plus tard cette année, mais selon son dernier résumé des délibérations, ses responsables sont divisés sur le calendrier.

L’inflation sur un an s’est établie à 2,8 % en février, mais la banque centrale reste préoccupée par le fait que l’inflation risque de connaître un rythme plus important que prévu, d’autant plus que les coûts du logement continuent de grimper.

Le secteur public, qui comprend les services d’enseignement, les soins de santé et l’assistance sociale, ainsi que les administrations publiques, a progressé de 1,9 % en janvier, après avoir reculé pendant deux mois consécutifs, a précisé Statistique Canada jeudi.

Cette hausse est survenue alors que le secteur des services d’enseignement a gagné 6,0 % après avoir chuté en novembre et décembre en raison des grèves au Québec. Le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale, également touché par les grèves, a augmenté de 0,8 %.

Selon Statistique Canada, la production des industries productrices de services a augmenté de 0,7 % pour le premier mois de 2024, tandis que celle des industries productrices de biens a connu une hausse de 0,2 %.

Le secteur manufacturier a augmenté de 0,9 % en janvier, tandis que le secteur des services publics a gagné 3,2 % en raison de la baisse des températures dans certaines parties du pays.

Dans l’ensemble, 18 des 20 secteurs ont augmenté en janvier.

Le secteur de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz a chuté de 1,9 %.

L’extraction de pétrole et de gaz a reculé de 4,4 % en janvier, après avoir atteint un niveau record au cours du mois précédent. La production a baissé alors que des températures glaciales ont été enregistrées dans les Prairies en janvier.

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Équilibre budgétaire : un objectif de plus en plus difficile https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/equilibre-budgetaire-un-objectif-de-plus-en-plus-difficile/ Mon, 11 Mar 2024 12:16:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99547 Selon l’IDQ.

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L’atteinte de l’équilibre budgétaire s’annonce comme un défi de taille pour le gouvernement québécois au cours des prochaines années, et ce, avec ou sans les hausses salariales prévues dans le secteur public, avance un nouveau rapport de l’Institut du Québec (IDQ).

Publiées lundi, à la veille du dépôt du budget du ministre des Finances, Eric Girard, les simulations de l’IDQ laissent entrevoir que la croissance des revenus pourrait avoir du mal à suivre celle des dépenses à long terme.

Après un ralentissement pour l’exercice financier de 2024-2025, la croissance des revenus pourrait connaître un rebond, se situant entre 3,2 et 3,6 % annuellement de 2025-2026 à 2028-2029.

Par la suite, la hausse des revenus s’annonce plus faible, soit autour de 2,8 %, jusqu’en 2034-2035, en raison d’une croissance économique anticipée plus modeste, estime l’IDQ.

Quant aux dépenses, les simulations suggèrent que la progression pourrait s’établir entre 2,7 et 3,4 % annuellement de 2025-2026 à 2034-2035.

« On voit que ce sera plus difficile de ralentir la croissance des dépenses que ce qu’on espérait, ce qui fait qu’à terme l’obligation d’équilibre budgétaire va rester contraignante, même à court terme », résume la directrice générale de l’IDQ, Emna Braham, en entrevue.

Sans une quelconque intervention du gouvernement, « les simulations anticipent une aggravation des déficits » sur le long terme, indique le rapport de l’institut.

« Ce déséquilibre souligne l’avènement d’un déficit structurel à plus longue échéance, où sans changements de politique budgétaire, les dépenses dépasseraient systématiquement les revenus », ajoute-t-on.

Québec a l’obligation de présenter un budget équilibré après les versements au Fonds des générations en vertu de la Loi sur l’équilibre budgétaire. Toutefois, les modifications adoptées à la loi en décembre dernier offrent plus de flexibilité au gouvernement quant au moment de présenter son plan de retour à l’équilibre budgétaire, souligne l’IDQ.

Effet « indéniable » à court terme

À l’issue des négociations pour le renouvellement des conventions collectives en éducation, le premier ministre François Legault a prévenu en février que le choix « d’investir massivement dans les services publics va avoir des conséquences financières ».

Il a précisé que le prochain budget sera « largement déficitaire » et a soulevé l’hypothèse d’un report du retour à l’équilibre budgétaire.

Dans sa note, l’IDQ propose des simulations montrant à la fois l’effet sur les dépenses avec et sans les hausses salariales prévues dans le secteur public.

À court terme, l’impact de ces hausses est « indéniable sur l’augmentation des dépenses », mentionne l’organisation. Pour l’année financière 2024-2025, la progression aurait été de 1,1 % sans l’augmentation des salaires, contre 2,3 % si l’on en tient compte.

« L’impact, il est important. Par contre, à partir de l’année suivante, qu’on prenne en compte ou non les hausses salariales, nos simulations (montrent) que les taux de croissance sont assez similaires », mentionne Emna Braham.

Et concernant le solde budgétaire, il pourrait être négatif jusqu’en 2026-2027 « que l’on considère ou non l’impact sur les dépenses des hausses salariales » du secteur public, selon l’IDQ.

À plus long terme, ce sont d’autres facteurs qui auront une influence « avec en tête la croissance des coûts de santé qui entraîneront une hausse des dépenses plus rapide que celle des revenus », peut-on lire dans le rapport.

« Le vieillissement de la population va venir peser sur les dépenses de l’État. Et à plus long terme, on n’arrive pas à faire augmenter notre potentiel économique parce que la population monte moins rapidement et on n’a pas fait de gains de productivité », fait valoir Emna Braham.

Dans ce contexte, le gouvernement se trouve à « l’heure des choix difficiles » et devra établir des priorités pour respecter son obligation de l’équilibre budgétaire, estime l’IDQ.

Selon Emna Braham, il devra « maintenir une discipline budgétaire rigoureuse », tout en investissant pour s’assurer de la croissance économique du Québec afin d’augmenter les revenus de l’État.

L’IDQ prône également un maintien des versements au Fonds des générations afin de diminuer le poids de la dette.

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Les Canadiens inquiets pour leurs placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-canadiens-inquiets-pour-leurs-placements/ Thu, 07 Mar 2024 12:26:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99449 En raison de la conjoncture économique.

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La conjoncture économique pèse de plus en plus lourd sur le moral des Canadiens, révèle le sondage sur la confiance des investisseurs de Gestion mondiale d’actifs Scotia. Ainsi, 58 % des répondants avouent que leurs placements leur causent des inquiétudes, des préoccupations ou de l’anxiété et 60 % assurent que les conditions économiques ont bousculé leurs plans de retraite.

Toutefois, moins de sondés que l’an dernier se préoccupent de leurs finances, mais ceux qui le font y consacrent en moyenne plus d’heures (17,7 heures) par rapport à la même période l’année précédente. Ces derniers s’affairent surtout à régler leurs dépenses quotidiennes (50 %), à rembourser leurs dettes (40 %) et à épargner pour un fonds d’urgence (40 %).

« C’est très compréhensible de se préoccuper de ses dépenses quotidiennes, surtout quand l’inflation est élevée. L’important, c’est de trouver un juste équilibre. Il faut apprendre à gérer ses besoins à court terme sans sacrifier le potentiel de croissance nécessaire à l’atteinte de ses objectifs à long terme, comme le revenu de retraite », souligne Neal Kerr, président de Gestion mondiale d’actifs Scotia.

En ce sens, une majorité de Canadiens (60 %) demandent des conseils à leur institution financière, la majorité d’entre eux souhaitant obtenir des conseils en matière de placement à long terme et de retraite.

« Les Canadiens ont fait preuve de résilience face à l’augmentation du coût de la vie, à l’inflation et à l’incertitude des marchés. Nombre d’entre eux accordent la priorité à leurs dépenses quotidiennes tout en cherchant à obtenir des conseils sur la façon de trouver un juste équilibre entre leurs objectifs d’épargne et de placement à long terme », explique Kingsley Chak, premier vice-président, Produits de dépôt, d’épargne et de placement à la Banque Scotia.

Parmi ceux s’étant tournés vers un professionnel pour les aider au cours des six derniers mois, 80 % disent avoir confiance en leur situation financière, comparativement à 61 % de ceux qui n’ont pas rencontré leur conseiller au cours de cette période.

« Malgré l’optimisme prudent que nous commençons à voir émerger chez un petit pourcentage de Canadiens, nous savons que pour la majorité d’entre eux, la réalité d’aujourd’hui est à l’origine d’un stress financier important, et nous sommes donc encouragés de voir les Canadiens prendre des mesures proactives pour obtenir des conseils », souligne l’expert.

Des différences entre les générations

Le sondage révèle que la génération Z travaille fort pour améliorer sa situation financière. Ses membres font leur possible pour économiser davantage.

Ainsi, 42 % font leurs courses dans plusieurs épiceries et 43 % échangent des points de fidélité contre respectivement 31 % et 23 % pour les baby-boomers et leurs aînés.

Il est encourageant également de voir que 80 % des membres de la génération Z et 70 % des millénariaux se tournent vers leur institution financière pour une multitude de besoins financiers, notamment pour obtenir des conseils en matière de placement, mais aussi pour la gestion financière et le paiement des frais de scolarité.

Toutefois, seul un quart des Canadiens de la génération Z (26 %) et des millénariaux (27 %) possèdent suffisamment d’argent pour investir, mais un quart des membres de ces deux générations environ a toujours l’intention de faire des cotisations d’épargne, quelle que soit sa situation d’endettement.

Ce sondage a été mené en ligne par Environics Research du 20 au 29 novembre 2023 auprès de 1 028 Canadiens de 25 ans et plus dont les actifs investissables du ménage se chiffrent à 25 000 $ ou plus et qui participent aux décisions du ménage en matière de placements.

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Le point sur le marché hypothécaire et l’annonce imminente de la Banque du Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/le-point-sur-le-marche-hypothecaire-et-lannonce-imminente-de-la-banque-du-canada/ Mon, 04 Mar 2024 14:50:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99433 ZONE EXPERTS – Hypothèques : on continue de privilégier le taux variable!

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Tous les regards sont tournés sur la décision imminente de la Banque du Canada (BdC) prévue ce mercredi. Bien que le marché des contrats à terme sur les acceptations bancaires de trois mois évalue actuellement à seulement 19% la possibilité que la BdC baisse son taux directeur, les probabilités de voir ce taux retraiter de 25 points de base en juin oscillent présentement à 88%. Plus significatif encore, le marché prévoit à 51% une réduction du taux directeur de 100 points de base d’ici décembre.

Lors de son allocution du 6 février dernier à Montréal, Tiff Macklem, le gouverneur de la Banque, a souligné que bien que le timing des ajustements de la politique monétaire ne soit pas parfait, les actions de la banque centrale demeurent efficaces. Il maintient une approche patiente avant de procéder à des réductions de taux. Le but étant  de s’assurer que l’inflation soit bien maîtrisée. Cette position se justifie d’autant plus après l’annonce d’une croissance de 0,93% du produit intérieur brut (PIB) canadien pour le quatrième trimestre de 2023, marquant ainsi un troisième trimestre consécutif de croissance annualisée à 1% ou moins, sans tomber en récession. Contrairement à nos craintes d’être  déjà en récession à cette période, ces chiffres témoignent de la résilience de l’économie canadienne, qui bénéficie sans doute de la croissance économique des États-Unis, nos voisins du Sud.

Comme mentionné lors de notre plus récent billet, tôt ou tard, les taux commenceront à baisser. C’est la raison pour laquelle nous continuons de privilégier les taux variables hypothécaires, lorsqu’il est possible d’obtenir un escompte significatif sur le taux préférentiel.

D’après l’Association des Banquiers canadiens, en décembre 2023, 0,18% des hypothèques au Canada ont enregistré des retards de paiement excédant trois mois. Bien que ce pourcentage reste relativement bas, surtout en comparaison avec le pic de 0,45% observé juste après la crise financière, la récente publication des résultats financiers des banques canadiennes a révélé une augmentation significative du pourcentage de paiements hypothécaires en souffrance :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

La récente annonce des résultats financiers des banques canadiennes pour le premier trimestre de 2024 a mis en lumière une autre inquiétude : en date du 31 janvier 2025, la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque de Montréal (BMO) et la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC), ont annoncé que les prêts hypothécaires à taux variable avec amortissement négatif représentaient 94 milliards de dollars, soit 14% de leur portefeuille hypothécaire total. Ce pourcentage a diminué au cours des deux derniers trimestres. Chez BMO, 70% des hypothèques arriveront à échéance après l’année fiscale 2025 et ce sera 61 % chez CIBC. La baisse des taux d’intérêt anticipée devrait contribuer à améliorer cette situation. Il est important de noter que ni la Banque Royale du Canada (RBC) ni la Banque Scotia ne permettent l’amortissement négatif dans leurs structures de prêt hypothécaire.

On constate alors que malgré l’augmentation importante des taux d’intérêt, la situation n’est pas aussi dramatique qu’on aurait pu le croire initialement. Ceci s’ajoutera sur la balance de la décision de Tiff. Macklem.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura guider le client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Les banques affectées par le secteur de l’immobilier commercial aux États-Unis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-affectees-par-le-secteur-de-limmobilier-commercial-aux-etats-unis/ Mon, 26 Feb 2024 13:40:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99219 L'augmentation du risque de refinancement et la baisse des valorisations laissent présager de nouvelles pertes sur les prêts.

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Le secteur de l’immobilier commercial américain en difficulté est une vulnérabilité clé pour les banques et une source persistante d’instabilité potentielle des marchés financiers, suggère Morningstar DBRS.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation rapporte que les banques d’un certain nombre de marchés ont signalé des pertes plus importantes sur les prêts accordés au secteur de l’immobilier commercial – en particulier le secteur des bureaux aux États-Unis, qui ressent encore les effets persistants de la pandémie, dans un environnement de taux d’intérêt déjà plus difficile.

« La combinaison d’une augmentation significative des taux d’intérêt depuis la mi-2022, d’une croissance économique plus faible et de changements structurels tels que le travail à distance a conduit à une forte baisse de la demande pour l’immobilier commercial dans le monde entier ainsi qu’à une diminution de la valeur des garanties sous-jacentes. Alors que les emprunteurs voient leur flexibilité financière réduite, la qualité des actifs commence à se détériorer », indique le rapport.

En effet, Morningstar a noté qu’au quatrième trimestre, certaines grandes banques américaines, ainsi que des banques locales de taille moyenne, ont signalé des pertes de crédit plus élevées, dues à leur exposition au secteur de  l’immobilier commercial.

Par exemple, la New York Community Bank a indiqué que les provisions pour pertes de crédit avaient bondi de 62 millions de dollars américains (M$ US) à 552 M$ US au quatrième trimestre.

« À notre avis, les banques de taille moyenne et les banques régionales sont plus vulnérables à une nouvelle détérioration du marché, étant donné qu’elles ont généralement une plus grande proportion de biens immobiliers commerciaux dans leurs portefeuilles de prêts », prévient le rapport.

Et cette vulnérabilité ne se limite pas aux banques américaines. De même, au Canada, la faiblesse du secteur des bureaux est devenue « l’un des principaux facteurs de détérioration de la qualité du crédit » pour les grandes banques, selon le rapport.

Pour les grandes banques canadiennes, les prêts douteux bruts sur l’immobilier commercial américain représentaient 22 % du total des prêts douteux aux entreprises et aux gouvernements au quatrième trimestre. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 17 % du troisième trimestre et aux 7,6 % du quatrième trimestre 2022.

Ces tensions devraient s’intensifier, car le secteur de l’immobilier commercial « reste sous pression à l’échelle mondiale dans un contexte de risques de refinancement accrus et de baisse des valorisations », selon le rapport.

Les risques de refinancement ont augmenté en raison de la hausse des taux d’intérêt, ainsi que de « la prochaine vague d’échéances de la dette, du resserrement des conditions de liquidité et de la baisse des valorisations immobilières », note le rapport – ajoutant que rien qu’aux États-Unis, 1,2 trillion de dollars de dette devrait arriver à échéance au cours des deux prochaines années.

Compte tenu des taux d’inoccupation record dans le secteur des bureaux – qui ne devraient pas diminuer en raison de la popularité des formules de travail hybrides – les valorisations de l’immobilier commercial sont susceptibles de baisser également, avance le rapport.

« Dans ce contexte, le refinancement de certaines transactions, en particulier dans le secteur des bureaux, nécessitera probablement des fonds propres supplémentaires et/ou une restructuration. Nous nous attendons également à un nombre croissant d’emprunteurs incapables ou refusant de payer. »

En conséquence, les banques exposées au secteur seront probablement confrontées à une détérioration de la qualité du crédit.

« Selon nous, de nombreuses banques devront revoir à la baisse leurs évaluations immobilières et, par conséquent, subiront des provisions et des pertes sur prêts plus importantes », déclare Morningstar dans son rapport.

En outre, la détérioration du climat pose également un risque systémique potentiel.

« Étant donné le regain de pression sur les marchés après les turbulences bancaires du printemps dernier, nous continuerons à suivre de près les implications potentielles sur la confiance des déposants et la liquidité des banques », conclut-il.

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Épargne-retraite : près d’un Canadien sur deux sans plan précis https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/epargne-retraite-pres-dun-canadien-sur-deux-sans-plan-precis/ Thu, 22 Feb 2024 13:01:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99264 Une étude révèle le décalage entre épargne et préparation.

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Dans un contexte économique de plus en plus incertain, les Canadiens de 35 ans ou plus affichent clairement une volonté d’épargner pour l’après-carrière. Selon l’étude annuelle sur la retraite d’IG Gestion de patrimoine, près des trois quarts (72 %) de cette tranche d’âge ont déjà investi dans leur épargne-retraite.

Toutefois, un peu moins de la moitié (42 %) de ces épargnants n’ont pas de plan de retraite défini. Beaucoup (45 %) ne savent donc pas le montant dont ils auront besoin pour vivre confortablement une fois qu’ils auront quitté le marché du travail.

L’étude a aussi révélé que seul un quart (26 %) des personnes sondées prend en compte des facteurs tels que l’inflation et les fluctuations économiques dans leur stratégie d’épargne-retraite.

Des résultats inquiétants aux yeux de Christine Van Cauwenberghe, cheffe de la planification financière à IG Gestion de patrimoine. Selon elle, un plan de retraite efficace doit intégrer divers éléments, dont le style de vie souhaité, les objectifs de revenus, les sources de revenus, les dépenses prévues, et une stratégie d’épargne qui englobe la gestion des actifs et des risques.

Le rapport souligne également un manque de soutien en planification de retraite parmi ceux qui consultent un conseiller : seulement 36 % d’entre eux déclarent recevoir de l’aide dans ce domaine précis.

Christine Van Cauwenberghe appelle à une responsabilité accrue du secteur financier pour aller au-delà de la gestion de portefeuille et offrir une planification financière intégrée, essentielle pour naviguer dans un environnement économique volatil.

L’étude en ligne a été réalisée avec Pollara Strategic Insights en janvier auprès de 1 305 personnes de 35 ans ou plus.

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Les défaillances sur les obligations ne sont pas à l’origine de la détresse économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-defaillances-sur-les-obligations-ne-sont-pas-a-lorigine-de-la-detresse-economique/ Fri, 16 Feb 2024 11:55:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99006 L'augmentation des défauts de paiement est un symptôme, et non la cause, du stress macroéconomique.

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Alors que les défaillances de la part d’entreprises continuent d’augmenter, une étude de Moody’s Investors Service montre que les défaillances d’obligations sont généralement un symptôme de la détérioration de l’économie, plutôt qu’une cause.

Dans un rapport, l’agence de notation indique que le taux de défaillance mondial des entreprises de qualité spéculative a atteint 4,8 % à la fin de 2023, contre 1,8 % au cours des deux dernières années. L’agence s’attend à ce que les défaillances continuent d’augmenter.

« Les taux d’intérêt toujours élevés et le ralentissement de la croissance du PIB ont suscité des inquiétudes quant au risque de tensions sur les marchés obligataires », indique le rapport.

L’étude de Moody’s a cherché à déterminer si l’augmentation des défauts de paiement sur les obligations avait tendance à amplifier les tensions économiques, et a constaté que les tensions sur les marchés obligataires ne ralentissaient pas nécessairement l’économie, contrairement aux tensions dans le secteur bancaire, qui peuvent déclencher des ralentissements économiques lorsque les conditions financières se durcissent et que l’accès au crédit se réduit.

« En examinant les données du monde entier et des 100 dernières années, nous avons constaté que les crises bancaires peuvent nuire de manière significative à la croissance économique, même si le stress bancaire n’entraîne pas de panique publique », affirme le rapport.

Alors que les marchés obligataires ont tendance à se détériorer en même temps que les conditions financières, Moody’s a déclaré que les données à long terme suggèrent que « les défauts de paiement reflètent les chocs macroéconomiques plutôt qu’ils ne les aggravent ». Plus précisément, « les augmentations du taux de défaillance n’entravent pas systématiquement la croissance au-delà des dommages qui peuvent déjà avoir été causés par d’autres facteurs macroéconomiques, y compris la santé des banques ».

En conséquence, l’agence de notation a conclu que les cycles de défaillance des obligations tendent à être des symptômes des chocs financiers et économiques, et non une cause de ces chocs négatifs.

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