diversification – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 23 Apr 2024 11:02:09 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png diversification – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La performance, ça se cultive ! https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/la-performance-ca-se-cultive/ Tue, 23 Apr 2024 11:02:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100287 DÉVELOPPEMENT — Celle-ci dépend de nombre d’éléments.

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Interrogé par McKinsey sur les facteurs qui sous-tendent la performance, Christopher Ailman, directeur des investissements du California State Teachers’ Retirement Fund (CalSTRS), estime que celle-ci repose notamment sur des facteurs tels que la culture, la diversification et une faible rotation des cadres.

Être performant malgré la volatilité des marchés

Même avec ses près de quatre décennies de carrière en tant qu’investisseur institutionnel d’expérience, Christopher Ailman reste humble, un atout considérable pour réussir dans le métier selon lui. Questionné sur les leçons qu’il tire de la pandémie et à comment agir maintenant, il avoue ainsi d’emblée ne pas avoir beaucoup d’expérience en matière de redémarrage d’une économie après une épidémie.

Il souligne toutefois que l’économie n’est pas encore dans un état stable, mais que certaines vieilles règles sont de nouveau pertinentes, notamment le fait de ne pas lutter contre la Réserve fédérale américaine et donc de prêter attention à ses décisions en matière de taux d’intérêt avant d’essayer de lire l’économie.

Face à la courbe de rendement inversé, il a également quelques recommandations. Selon lui, le moment est idéal pour s’intéresser aux titres à revenu fixe et au crédit privé, qui « semblent très attrayants ». Le moment est donc venu d’enfin équilibrer ses portefeuilles. Toutefois, un défi reste : le coût élevé du financement.

Pour cette raison, le marché est en quelque sorte bloqué. « Personne ne négocie et rien ne bouge. Les gens à qui je parle sont très optimistes sur les valorisations, mais ils ne font pas beaucoup de transactions. Ils recyclent et conservent leurs entreprises. Je pense qu’il devrait y avoir un dégel, mais il faudra peut-être une récession pour que cela se produise », observe-t-il.

Du côté des marchés privés en 2024, il espère un équilibre entre l’achat et la vente d’entreprise et un flux de marché traditionnel. « Si les gestionnaires se contentent de tirer le capital et de commencer à investir et à acheter des entreprises, nombre d’entre nous dépasseront largement leur allocation », prévient-il.

Il note que pour le moment les gens avancent à tâtons et que les liquidités continuent d’être limitées.

Mais du côté des bonnes nouvelles, il relève que le fonds souverain de Norvège envisage pour la première fois d’investir dans le capital-investissement ce qui pourrait injecter des milliards de dollars d’argent dans le capital-investissement et donc potentiellement « dégeler » la situation.

Diversifier, oui, mais pas trop

Christopher Ailman recommande évidemment la diversification, mais pas à outrance. Il souligne ainsi que le CalSTRS est exposé à 42 pays, ce qui est peut-être beaucoup. « Je peux vous dire que les pays numérotés 40, 41 et 42 ne vont pas faire bouger l’aiguille pour nous », commente-t-il.

Il recommande aussi de ne pas prendre trop d’avance sur les tendances. Par exemple sur la question de la transition énergétique.

« Je l’ai dit un million de fois : il est impossible de distinguer le fait d’avoir raison trop tôt de celui d’avoir tort. »

On peut distinguer des tendances du marché, mais si on se lance dedans avec cinq ans d’avance, c’est la même chose que d’avoir tort, prévient-il. « C’est une question de timing et de taille. Et c’est ce qui rend un marché de l’investissement vraiment difficile », rappelle-t-il.

Quant au fait d’être tiraillé entre ce qui est bon pour les investissements et ce qui est bon pour la planète, Christopher Ailman tranche rapidement la question. Le but est de gagner de l’argent aujourd’hui évidemment, mais également dans 30 ans, et sans planète, cela n’est pas possible. « Si le monde décide d’ignorer l’accumulation de carbone dans l’atmosphère et de ne pas changer notre mode de vie, nous allons détruire l’environnement d’investissement », résume-t-il.

Il est donc important de prendre en compte la transition énergétique, au risque de devoir se contenter de rendements très faibles dans le futur en raison de tous les risques et de l’atténuation des phénomènes météorologiques extrêmes.

« Collaboration », le mot d’ordre

Christopher Ailman explique que récemment il a eu une révélation en rapport avec la collaboration. Parfois, il est bon de s’associer avec ses concurrents ou d’autres entreprises au lieu de tenter de s’y opposer.

Cela permet de mieux avancer et crée de nouvelles opportunités plus rentables à long terme.

Cela se constate au bureau. Il est bon d’avoir une bonne ambiance au bureau pour éviter un gros roulement de personnel notamment au niveau des cadres. Si les équipes ne cessent de changer, cela freine le travail et si ce sont les cadres qui se succèdent sans arrêt, il est très difficile de faire avancer les choses. Tout le monde est alors obligé de continuellement se réadapter, ce qui est très mauvais pour l’entreprise au final.

En revanche, un cahier des charges cohérent attire les talents et fait en sorte que les collaborateurs peuvent travailler sur ce qu’ils ont à faire.

« Orientez-les dans la bonne direction, donnez-leur les bons outils et ne les gênez pas. »

Ce qui explique souvent l’alpha dans une entreprise, c’est sa culture. « Il s’agit des personnes, des processus et de la philosophie. La culture peut être un système d’étoiles ou une structure de travail en équipe, mais lorsqu’elle change, l’alpha disparaît. »

Des conseils pour la relève

Son premier conseil est évidemment d’acheter à bas prix et de vendre à prix élevé.

Son deuxième reste de toujours faire preuve d’humilité. « Ce n’est pas parce que vous le dites que vous avez raison », rappelle-t-il.

Il est également bon de toujours essayer de se développer davantage et de toujours chercher à apprendre, car les choses vont changer qu’on le veuille ou non.

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FNB d’actif réel pour diversifier les portefeuilles des clients https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-dactif-reel-pour-diversifier-les-portefeuilles-des-clients/ Wed, 10 Apr 2024 10:16:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100122 FOCUS FNB – Le rendement issu des taux réglementés peut offrir une marge de sécurité aux investisseurs.

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Ces dernières années, la patience et la régularité ne sont pas sorties gagnantes de la course aux rendements mondiaux, les actions de croissance des méga capitalisations ayant pris le dessus. Raison de plus pour envisager des stratégies complémentaires aux marchés mondiaux à forte composante technologique, selon l’avis de certains gestionnaires de fonds.

L’une de ces alternatives consiste à mettre l’accent sur les « actifs réels ». Il s’agit d’industries ou de secteurs tels que les matériaux, l’énergie, les services publics, les infrastructures et l’immobilier. Selon le gestionnaire de portefeuille, un fonds d’actifs réels peut également être exposé directement à l’or, au pétrole ou à d’autres matières premières.

« Les valorisations deviennent très élevées dans le secteur technologique et les investisseurs commencent à regarder ailleurs pour élargir leur horizon, constate Chris Cullen, premier vice-président et responsable des fonds négociés en Bourse (FNB) chez Brompton Funds, une société basée à Toronto. Nous considérons les actifs réels comme une solution naturelle ».

Le Brompton Sustainable Real Assets Dividend ETF fait partie d’une poignée de FNB qui, par leur nom et leur mandat, investissent dans des sociétés ayant d’énormes investissements dans des actifs physiques tels que des centrales électriques, ou qui ont accès à d’importants gisements de ressources naturelles.

Certains types de sociétés d’actifs immobiliers disposent d’un « fossé » autour de leurs activités qui rend la concurrence très coûteuse, explique Chris Cullen. Par exemple, « si vous deviez lancer une entreprise de télécommunications à partir de rien et essayer de construire l’infrastructure, nous parlons de milliards et de milliards de dollars ».

Les taux de rendement réglementés peuvent également offrir une marge de sécurité aux investisseurs dans des entreprises telles que les services publics et les oléoducs, si leurs contrats contiennent des clauses d’inflation.

Parmi les autres fonds de ce type, citons le Purpose Diversified Real Asset Fund, qui investit à la fois dans des actions et des matières premières, et qui est fortement axé sur les industries liées à l’agriculture, ainsi que le Mandat privé d’actif réel mondial CI, dont la pondération est de 50 % pour l’infrastructure et de 50 % pour l’immobilier.

La série de FNB sur les actifs réels d’Investissements Russell utilise quant à elle une stratégie multigestionnaire. Son portefeuille était récemment composé de 41 % d’immobilier, 35 % d’infrastructures, 15 % d’un fonds d’obligations à rendement réel (indexées sur l’inflation) et le reste d’un fonds indiciel de matières premières.

La plus récente offre de FNB d’actifs réels est le Fonds d’actifs réels mondiaux AGF, qui est devenu disponible en tant que série de FNB le 27 février. Auparavant, le fonds était une stratégie de métaux précieux et de ressources naturelles. Il a élargi son mandat en avril 2019 pour englober les sociétés associées aux actifs réels.

« L’idée était de créer un produit capable de fournir des rendements positifs significatifs tout au long du cycle [économique], tout en offrant la protection nécessaire pendant les périodes d’inflation élevée ou croissante, ou pendant les périodes de stagflation combinées à une récession », résume Steve Bonnyman, vice-président, gestionnaire de portefeuille et responsable de la recherche sur les actions auprès de la société torontoise Placements AGF.

Steve Bonnyman, qui gère les portefeuilles mondiaux d’actifs réels d’AGF, rapporte que la pondération cible du fonds est de 90 % d’actions et de 10 % de titres à revenu fixe.

La partie obligataire se compose principalement de titres émis par les d’entreprises dont les activités sont conformes au mandat du fonds en matière d’actions.

Récemment, les actions étaient fortement concentrées : 43 % dans les valeurs énergétiques et 29 % dans le secteur des matériaux, ce qui constitue un retour en arrière par rapport au mandat initial d’AGF en matière de ressources. Il s’agit d’un changement tactique qui a porté ses fruits avec la hausse des prix des matières premières.

Pour élaborer le portefeuille, Steve Bonnyman et ses collègues font des prévisions et des hypothèses macroéconomiques et utilisent des filtres pour les critères quantitatifs, fondamentaux et techniques.

« Tout ce qui apparaît comme ayant des biais positifs à travers ces trois [filtres] devient ce que nous appelons notre univers tactique, dit-il. Nous recherchons vraiment des titres mal évalués. Et ces titres peuvent être mal évalués et identifiés de diverses manières. »

L’équipe d’AGF, dont fait partie le gestionnaire de portefeuille Jeff Kay, utilise également de manière sélective les options d’achat couvertes, les contrats à terme sur matières premières et les métaux précieux. « Lorsque nous investissons dans l’or, nous pouvons aller et venir entre les actions et les métaux, en fonction du meilleur rapport risque/rendement », explique Steve Bonnyman.

Pour les investisseurs, Steve Bonnyman ne considère pas le fonds comme tactique par nature, car il est difficile de prévoir les tendances du marché. « La façon dont nous avons construit ce fonds, la structure qui l’entoure, est conçue pour garantir une expérience positive tout au long du cycle. »

Depuis l’élargissement de son mandat, le fonds a produit des rendements positifs chaque année civile depuis 2019. Les rendements ont varié de 0,6 % en 2020 à 16,9 % un an plus tard.

Le FNB d’actifs réels de Brompton est axé sur les actions et ne détient pas de matières premières ou de contrats à terme sur matières premières. Toutefois, il comporte un élément de revenu : l’équipe d’investissement, dirigée par la directrice des investissements Laura Lau, vendra généralement des options d’achat couvertes sur 15 à 30 % des actifs du portefeuille.

En conséquence, le rendement de distribution récent du FNB était de 4,8 %. « Beaucoup de gens recherchent ce type de revenu, en particulier les personnes âgées qui sont à la retraite », affirme Chris Cullen.

Le processus d’investissement de Brompton intègre une analyse descendante pour déterminer les types de secteurs d’actifs immobiliers à privilégier. Récemment, l’exposition la plus importante du FNB était de 38 % dans le secteur industriel, suivi de 23 % dans le secteur de l’énergie et de 19 % dans celui des services publics.

Selon Chris Cullen, l’équipe de Brompton recherche des entreprises ayant un effet de levier suffisant pour générer des flux de trésorerie et couvrir leurs coûts d’emprunt.

Les gestionnaires de Brompton recherchent également des opérateurs efficaces qui occupent une position dominante dans leur secteur, disposent d’avantages par rapport à leurs concurrents et ont des possibilités de croissance. « Et ils sont à la recherche de bonnes affaires, de prix corrects », précise Chris Cullen.

En outre, étant donné que le FNB Brompton se positionne comme un fonds « durable », il sélectionne des sociétés ayant des scores ESG (environnement, social et gouvernance) plus élevés dans les secteurs générateurs de carbone, comme le pétrole et le gaz. « De nombreuses sociétés d’oléoducs et de gazoducs ont des programmes de capture du carbone, par exemple », précise Chris Cullen.

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Axé sur l’innovation et la jeunesse https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/axe-sur-linnovation-et-la-jeunesse/ Tue, 13 Feb 2024 23:54:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98754 ­Il soutient la diversification de la coopérative.

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En 2023, les marchés financiers ont été secoués par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les conséquences des bouleversements climatiques. Face à ces défis, le Mouvement ­Desjardins a choisi la voie de la diversification pour maintenir sa croissance, explique ­Guy ­Cormier, président et chef de la direction de la coopérative financière.

Le dirigeant souligne la force de ­Desjardins, souvent perçue soit comme une banque, soit comme une compagnie d’assurance. « C’est cette diversification des sources de revenus qui nous a permis d’afficher une meilleure performance cette année. »

Pour la période de neuf mois se terminant le 30 septembre 2023, le Mouvement Desjardins a enregistré des excédents avant ristournes de 1,5 G$, par rapport à 784 M$ pour la période correspondante de 2022. Les résultats de cette année ont été retraités à la suite de l’adoption en 2023 de la norme comptable IFRS 17. Le revenu net total s’est élevé à 9 G$ pour les neuf premiers mois de 2023, comparativement à 7,5 G$ en 2022. La dotation à la provision pour pertes sur créances est quant à elle passée de 197 M$ en 2022 à 298 M$ en 2023.

Cette progression s’explique notamment par la hausse des revenus nets d’intérêt et l’amélioration des résultats en assurance.

Compte tenu des nombreuses réalisations du mouvement coopératif, en 2023 et dans les années précédentes, ainsi que de son engagement lié aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), le jury du ­Top des ­leaders de l’industrie financière a nommé ­Guy ­Cormier Personnalité financière de l’année et lauréat de la catégorie ­Institutions financières à portée nationale. « ­Il dirige une institution financière de premier plan affichant une performance remarquable, se démarquant par ses actions en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. »

Le jury a également souligné « l’engagement exceptionnel » de ­Guy Cormier envers la jeunesse. « Dynamique, charismatique, proche des gens de toutes les régions du Québec, il prend des décisions en accord avec les valeurs du ­Mouvement ­Desjardins », précise le jury, qui lui a attribué une mention spéciale pour son engagement communautaire.

Dans de nombreux secteurs où Desjardins est présent, la hausse des taux d’intérêt a contribué à accroître les revenus en 2023, selon ­Guy ­Cormier. De plus, ­Desjardins a réalisé des avancées dans plusieurs secteurs, notamment grâce à une gestion rigoureuse des coûts. Parmi les initiatives mises en place, la réduction jusqu’à 20 % de la superficie de son parc immobilier au ­Canada s’inscrit dans une adaptation au télétravail.

L’accent mis sur la numérisation et l’automatisation a également porté ses fruits, avec une augmentation notable des transactions opérationnelles (paiement de compte, dépôt mobile, renouvellement hypothécaire, réclamation pour assurance de dommages) effectuées de manière numérique, passant de 25 à 30 % il y a deux ans à 35 à 40 % aujourd’hui.

Autre exemple de transformation numérique : dans les centres d’appels, la reconnaissance vocale a permis de réduire considérablement les délais d’attente des clients. « C’est notre manière de rendre notre offre de services encore plus efficace, tout en réduisant nos coûts opérationnels par la numérisation de nos processus et de notre offre de services », mentionne Guy ­Cormier.

La diversification de ­Desjardins lui a permis de générer des revenus supplémentaires et de consolider sa position de l’une des institutions financières les mieux capitalisées enn Amérique du ­Nord, avec un ratio de fonds propres de la catégorie 1A de 20,8 % au 30 septembre 2023. Selon son président, cette position lui permet de réaliser des économies d’échelle importantes.

Depuis que ­Guy ­Cormier est devenu président, en 2016, l’actif de Desjardins est passé de 257 à 414 G$ en 2023. Malgré des investissements importants en technologie, l’objectif du mouvement reste de maintenir une croissance des coûts à l’intérieur de l’inflation.

Le secteur du financement commercial a été particulièrement performant, affichant une croissance de plus de 10 % du volume d’activité pour 2023, alors que les entreprises ont fait face à des défis accrus, marqués par la hausse des coûts d’intérêt et des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.

Desjardins a accordé une attention particulière à l’accompagnement des clients, notamment ceux du secteur commercial et des services aux particuliers. Des appels ont été effectués en 2023 auprès de plus de 70 000 membres possédant des hypothèques à taux variables afin de les aider à ajuster les modalités de remboursement en fonction des hausses de taux.

Plus de 75 % des clients ont pris des mesures à la suite de ces appels, ajustant la période d’amortissement ou le remboursement mensuel de leur prêt, voire effectuant un remboursement unique du capital.

Le secteur de l’assurance a également connu une année fructueuse, tant sur le plan du nombre de polices émises que de la performance financière. L’entreprise a réduit les délais de traitement des réclamations et d’autorisation des polices d’assurance, notamment dans le domaine de l’assurance collective, offrant des services plus personnalisés en fonction des besoins des clients. Guy Cormier soulève l’importance de l’offre combinée d’assurance collective et d’épargne collective, très appréciée des clients et des conseillers, qui a contribué à une hausse de l’appréciation dans divers sondages internes. Le secteur de la ­Gestion de patrimoine et Assurance de personnes affiche des excédents nets de 410 M$ pour les trois premiers trimestres de 2023 par rapport à 247 M$ pour la période correspondante de 2022.

La division ­Gestion de patrimoine a pour sa part enregistré une croissance de près de 10 G$ du volume en épargne et affiche une ambition claire d’augmenter ses parts de marché au Québec au cours des prochaines années.

Guy ­Cormier estime avoir réussi à créer un esprit d’équipe entre Valeurs mobilières ­Desjardins et la gestion privée Desjardins. L’acquisition d’IDC ­WorldSource en ­Ontario au premier trimestre a ouvert l’accès à plus de 5 000 conseillers indépendants offrant désormais les produits de gestion de patrimoine et d’assurance vie de Desjardins à travers le ­Canada. D’autres acquisitions suivront pour accélérer la croissance de la gestion de patrimoine dans le reste du pays.

Desjardins entend utiliser ses capacités en tant que manufacturier et distributeur pour promouvoir ses services de gestion de patrimoine auprès de ses 7,5 millions de membres, en particulier les quelque 410 000 entreprises ayant des besoins à cet égard. « ­Travailler avec nos clients existants et s’assurer du rapatriement adéquat de leurs portefeuilles chez les concurrents grâce à une offre de service très compétitive, voilà ce qui va nous permettre de gagner des parts de marché », avance ­Guy ­Cormier.

Selon la ­Banque de données des statistiques officielles sur le ­Québec, la part de marché du ­Mouvement Desjardins dans le total des prêts au Québec est passée de 34 % en 2016 à 34,6 % en 2021, oscillant entre 34 % et 35 %. Guy ­Cormier n’a pas de chiffres plus récents à communiquer.

En matière de parts de marché, Desjardins, bien que dominante au Québec, réalise près de 40 % de ses revenus à l’extérieur de la province, principalement en ­Ontario, en ­Alberta et en ­Colombie-Britannique. Guy Cormier évoque la volonté d’accroître ces parts de marché à l’extérieur du Québec, avec un accent particulier sur l’assurance de dommages, l’assurance vie et le financement d’entreprise.

Un autre défi consiste à augmenter les parts de marché au ­Québec, où Desjardins est déjà solidement implantée. Gagner un ou deux points de pourcentage dans le marché des prêts hypothécaires de la province, dont ­Desjardins détient 38 %, pourrait ne pas être justifié. « ­Nous sommes très satisfaits des parts de marché que nous avons déjà. Il serait ­peut-être plus sage de se diversifier à travers le Canada pour réduire notre exposition au marché québécois et répartir nos risques », indique ­Guy ­Cormier.

Notables engagements sociaux

Dans cette expansion, le statut de coopérative financière est un atout majeur, car Desjardins dispose d’un réseau de distribution local bien intégré dans la communauté via les caisses. « Beaucoup de membres veulent faire affaire avec des entreprises engagées socialement, et c’est ce que représente Desjardins. »

Guy ­Cormier fait remarquer que l’engagement de Desjardins dans le bien-être social et environnemental s’illustre par un accroissement du financement dans les entreprises actives dans les énergies renouvelables, notamment éolienne et solaire. Le lancement d’un produit financier swap ­ESG, en avril dernier, est un exemple d’initiative qui encourage les entreprises à adopter des pratiques plus responsables en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance. Le montant de la remise verte octroyée par Desjardins à ces sociétés dépend de la portée ­ESG des engagements et des efforts déployés par les entreprises pour atteindre ces résultats.

L’engagement social se manifeste également par des initiatives en faveur de l’éducation financière, avec la création du jeu ­Aléa, intégrant le gaming à cet enjeu crucial.

« ­La place des femmes chez ­Desjardins est d’une importance capitale, et encore une fois cette année, nous avons consolidé cette dimension dans le S de ESG », ajoute ­Guy ­Cormier. Le conseil d’administration du Mouvement Desjardins compte 46 % de femmes, et l’équipe de direction est paritaire. En outre, 39 % des gestionnaires leaders sont des femmes, ­rappelle-t-il.

Desjardins travaille par ailleurs à améliorer l’accessibilité de ses services pour permettre aux personnes en situation de handicap d’utiliser plus facilement les guichets automatiques ou de communiquer avec les centres d’appels. Sur le plan des différences culturelles, des ateliers sur les biais inconscients sont organisés à l’interne, afin de favoriser l’équité dans tous les secteurs et d’offrir les mêmes chances à tous les employés de progresser dans leur carrière.

La place des jeunes chez ­Desjardins passionne ­Guy Cormier. Les 19 et 20 juin derniers, à son initiative, près de 400 jeunes se sont réunis lors de l’événement ­Rêver l’impossible à Montréal. En amont, il avait achevé une tournée auprès de six jeunes chambres de commerce au Québec, d’où il est revenu avec un tas d’idées. « À la sortie de la pandémie, de nombreux jeunes avaient besoin de communiquer, de se donner de l’espoir. »

Le premier but de ­Rêver l’impossible était de permettre aux jeunes de se mobiliser, d’échanger, de construire un réseau et de retourner dans leurs milieux respectifs avec la volonté d’être des acteurs de changement. À l’issue de deux journées d’ateliers et d’échanges, trois projets ont été récompensés par des bourses de 5 000 $ pour leur concrétisation. Une cinquantaine d’autres idées émanant de jeunes ont été retenues et transmises à diverses instances.

« ­Ces jeunes nous poussent à innover et à oser. Ils nous aident à être modernes et proactifs », signale Guy ­Cormier. Cet intérêt affiché de ­Desjardins pour les jeunes incite chaque année plus de 300 000 d’entre eux à envoyer leur curriculum vitæ à l’institution financière, un apport non négligeable en période de pénurie de ­main-d’œuvre.

Pour l’avenir, Desjardins devra conjuguer innovation et prudence. « Il faut oser, mais en se rappelant qu’on ne peut pas trop faire d’erreurs. On gère le patrimoine des gens », conclut Guy Cormier.

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Concentrer sur les meilleures idées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/concentrer-sur-les-meilleures-idees/ Wed, 31 Jan 2024 12:58:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98688 Faut-il miser ou non sur des fonds à forte concentration de titres?

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Non, car la concentration en soi ne contribue pas à la performance d’un fonds. Il faut plutôt miser sur la concentration dans les « meilleures idées » d’un gestionnaire, montre une récente recherche. Malheureusement, une telle concentration est rare, et toute l’industrie des fonds communs conspire contre ce principe.

Une étude souvent citée de Baird de 2016 concluait que la concentration d’un portefeuille présentait de grands risques. Dans un échantillon de titres à forte performance, un tiers a moins bien fait qu’un portefeuille équilibré classique 60/40 et tous les titres en question affichaient une volatilité trois fois plus élevée que celle du portefeuille équilibré. 

Par contre, cette étude avait une perspective très particulière en étudiant essentiellement des portefeuilles de dirigeants d’entreprise ou de familles constitués autour d’un seul titre accumulé au cours de plusieurs années. De façon typique, il s’agissait du seul titre de l’entreprise dont le détenteur était gestionnaire.

La concentration en soi ne fait pas de différence significative

Une étude de 2019 de Morningstar arrivait à une conclusion à peine plus nuancée, affirmant « qu’un portefeuille concentré d’actions ne produit pas nécessairement une performance supérieure à des équivalents diversifiés. » Morningstar a organisé son échantillon de fonds en quartiles selon le pourcentage de leurs actifs détenus dans leurs dix principales positions.

Morningstar montrait que, « bien que le quartile de fonds le plus concentré (Q4) ait généré des rendements bruts annualisés plus élevés que le quartile le moins concentré (Q1) dans sept des neuf catégories d’actions américaines entre janvier 1994 et décembre 2018, ces différences n’étaient pas statistiquement significatives. » De plus, la recherche concluait qu’avec des fonds concentrés, les chances de tomber sur un gestionnaire médiocre augmentaient. Il en est ainsi parce « les portefeuilles concentrés offrent un plus large éventail de rendements potentiels que leurs équivalents plus diversifiés ».

Focaliser sur les « meilleures idées »

Une plus récente étude de 2020 publiée dans le Harvard Business Review jette un éclairage différent sur la question. « Concentration » et « meilleures idées » ne sont pas synonymes démontrent les auteurs. Ils découvrent qu’une très petite poignée de titres qui constituent les meilleures idées des gestionnaires affichent une performance nettement supérieure de 2,8% à 4,5% par année, après frais de gestion et coûts de transaction, comparé au marché en général et aux autres titres détenus en portefeuille par les gestionnaires. Dans les plus petits fonds, les meilleures idées montrent une remarquable surperformance de 15% par année. 

Contrairement à Morningstar qui adopte une approche strictement quantitative en retenant les dix positions les plus lourdes d’un fonds, l’étude de HBR a recours à des filtres plus fins pour repérer la qualité informationnelle sur laquelle les gestionnaires s’appuient pour repérer leurs meilleures idées, ce que les auteurs appellent un « ratio d’information ». C’est ainsi qu’ils ne retiennent que de trois à cinq titres par fonds pour constituer le noyau des « meilleures idées ». Ici, la meilleure des « meilleures idées » retient typiquement une part de 10,6% de l’actif du fonds. Les auteurs constatent qu’au-dessus de cinq, la part des meilleures idées est souvent substantiellement moindre.

Cette recherche s’inscrit en continuité avec d’autres dans la même veine produite au début des années 2000. Par exemple, une étude de 2005 montrait que les gestionnaires qui se concentrent sur un champ d’expertise restreint font mieux que le gestionnaire moyen. Une autre étude de 2009 montrait que la part des titres d’un portefeuille qui diffèrent de son indice de référence – la part active – prédit la surperformance du fonds.

L’étude de HBR subdivise les fonds selon trois variables : liquidité, croissance et « momentum ». Elle observe que les meilleures idées à faible liquidité présentent une surperformance de 59 points de base comparé à celles qui sont plus liquides. La surperformance des meilleures idées de type croissance est de 86 points de base, les meilleures idées de type momentum, de 76 points de base.

Pourquoi les fonds ne se concentrent pas sur leurs meilleures idées

Leur recherche, concluent les auteurs, « constitue une forte démonstration que le gestionnaire de fonds typique peut en effet sélectionner de bons titres. (…) Tant la théorie que l’évidence suggèrent que les investisseurs pourraient bénéficier de gestionnaires détenant des portefeuilles plus concentrés ».

Mais alors, pourquoi les fonds communs ne se concentrent-ils pas davantage dans leurs meilleures idées et pourquoi présentent-ils une performance qui ne dépasse pas celle des grands indices de marché?

Plusieurs facteurs exercent une contrainte presque insurmontable. D’abord, certains règlements jouent contre la concentration. « Les gestionnaires considèrent probablement qu’un portefeuille concentré qui aurait une mauvaise performance serait susceptible d’entraîner des poursuites légales contre eux », note l’étude.

Ensuite, une forte concentration dans quelques titres serait susceptible d’affecter les prix de ceux-ci. Aussi, les gestionnaires eux-mêmes ne sont pas insensibles au risque de perdre leur poste dans le cas d’une sous-performance.

De plus, il y a l’irrationalité des investisseurs, tant individuels qu’institutionnels, qui inversent l’ordre des choses et « tendent à juger les investissements individuels selon leur ratio Sharpe plutôt que sur la contribution de ces investissements au ratio Sharpe de leur portefeuille ».

Enfin, s’ajoute l’influence de grands filtres de classement, notamment le système d’étoiles de Morningstar, qui pénalise lourdement tout risque idiosyncrasique.

Conséquence : les gestionnaires étendent leurs portefeuilles et sur-diversifient, diluant ainsi leurs meilleures idées dans une masse d’idées ternes.

 

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Investir dans l’immobilier ou dans les actions : quelle est la meilleure solution ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/investir-dans-limmobilier-ou-dans-les-actions-quelle-est-la-meilleure-solution/ Wed, 13 Sep 2023 10:20:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96138 ZONE EXPERTS - La réponse se résume à des facteurs de diversification et de liquidité.

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Le marché immobilier canadien a échappé aux prédictions de krach pendant plus d’une décennie, les prix des maisons semblant augmenter chaque année. Par conséquent, de nombreuses personnes peuvent penser que l’immobilier est un meilleur investissement à long terme que le marché boursier ou un fond négocié en Bourse (FNB) de marché large.

Toutefois, les données montrent que l’investissement dans un indice boursier général ou un FNB peut potentiellement surpasser l’immobilier au fil du temps en raison de plusieurs facteurs tels que la diversification, la liquidité, la performance historique, les faibles coûts et l’accès au marché. (Cet article analyse l’immobilier en tant que bien d’investissement et exclut les avantages fiscaux et autres de l’achat d’une résidence principale).

Selon une analyse de RBC Gestion mondiale d’actifs, l’indice composite de rendement total S&P/TSX a surpassé plusieurs grands marchés immobiliers canadiens, ainsi que la moyenne nationale, sur une période de 25 ans allant du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2021. Le même indice a également surpassé le prix moyen national des maisons sur 1 an, 3 ans, 5 ans et 10 ans au 31 décembre 2021.

Bien entendu, les performances passées ne garantissent pas les performances futures, et il est important de tenir compte des circonstances individuelles et des conditions du marché. Or, pourquoi le sentiment que l’immobilier est un meilleur investissement persiste-t-il ?

Cela peut s’expliquer par un biais de récurrence et de familiarité – l’immobilier fait souvent l’objet de l’actualité et les clients sont plus à même de comprendre un actif tangible. Cependant, grâce à l’éducation financière dispensée par leurs conseillers, les clients peuvent prendre une décision d’investissement plus éclairée.

Par exemple, si l’immobilier peut être moins volatil que les marchés boursiers en général, investir dans un indice boursier général permet de diversifier l’ensemble du marché. L’immobilier immobilise généralement une part importante du capital dans une seule propriété, ce qui peut exposer les investisseurs à des risques localisés tels que l’évolution du marché de l’immobilier ou des conditions de voisinage.

En outre, investir dans un FNB de marché large vient avec une liquidité beaucoup plus importante que dans l’immobilier, puisque vous pouvez acheter ou vendre vos parts à tout moment pendant les heures d’ouverture du marché. Cela vous permet d’ajuster rapidement votre portefeuille d’investissement en fonction de l’évolution des conditions du marché, des perspectives économiques ou de vos besoins financiers personnels. En revanche, la vente d’un bien immobilier demande généralement du temps et des efforts, et le produit de la vente peut ne pas être immédiatement disponible pour un réinvestissement. De plus, hypothéquer ou réhypothéquer un bien immobilier pour accéder au capital est un processus long.

Selon le type de FNB, les frais de gestion internes peuvent être assez bas. Par exemple, le FNB SPY de State Street offre une exposition au S&P 500 pour 0,0945 %, et le FNB ZSP de BMO a un ratio de frais de gestion (RFG) de 0,09 %. Les frais liés à l’investissement dans l’immobilier comprennent généralement les taxes foncières, l’assurance, l’entretien et l’aménagement paysager.

En outre, l’immobilier est souvent considéré comme un investissement à la sueur de son front, car les propriétaires doivent être prêts à entretenir l’immeuble qu’ils possèdent ou à confier le travail à un entrepreneur. En outre, l’investissement dans l’immobilier nécessite généralement une mise de fonds initiale importante sous la forme d’un acompte ou d’un prêt hypothécaire, alors que l’investissement indiciel est plus souple lorsqu’on achète des parts de FNB.

Investir dans un seul bien immobilier limite votre exposition à un lieu spécifique et à la performance du marché immobilier local. Les FNB offrent une diversification entre les secteurs d’activité et les zones géographiques, ce qui peut améliorer les rendements potentiels et réduire les risques. En effet, investir dans un indice de marché large permet de s’exposer à un grand éventail d’entreprises, qu’elles soient établies ou émergentes. La barrière à l’entrée de ce type d’investissement est moins élevée que pour la plupart des investissements immobiliers.

Cela ne veut pas dire que l’immobilier n’a pas sa place dans un portefeuille d’investissement bien diversifié. Il est recommandé d’allouer entre 5 % et 10 % du total des investissements à l’immobilier, sans compter la résidence principale.

Les clients qui s’inquiètent des dépenses et des efforts liés à la possession d’une propriété physique peuvent envisager des FNB de fiducie de placement immobiliser (FPI) tels que ZRE de BMO et XRE de iShare, qui ont tous deux un RFG de 0,61 %. Ces FNB peuvent être un bon moyen d’obtenir une exposition diversifiée à l’immobilier à un coût relativement faible.

Naomi Dobey, étudiante en troisième année de finance à l’Université McGill et stagiaire d’été au sein du groupe Mary Hagerman, a également contribué à cette chronique.

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Canada Vie élargit son offre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/canada-vie-elargit-son-offre/ Tue, 08 Aug 2023 11:48:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95413 PRODUITS - Avec un nouveau fonds d'actifs réels diversifiés.

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Gestion de placements Canada Vie limitée (GPCV) bonifie sa gamme de fonds communs de placement avec l’introduction du Fonds d’actifs réels diversifiés Canada Vie.

Il s’agit d’un fonds à stratégies multiples qui fusionne quatre catégories d’actifs réels : l’immobilier, les marchandises, les infrastructures et les ressources naturelles, avec des titres à revenu fixe à court terme et des obligations réelles. Conçu stratégiquement et géré de manière tactique, le fonds vise à prospérer dans des conditions de marché inflationnistes.

Selon GPCV, la combinaison de ces actifs réels offre aux investisseurs un rendement potentiel attrayant, des avantages en matière de diversification et une protection contre l’inflation. Les titres à revenu fixe à court terme et les obligations réelles fournissent une stabilité supplémentaire au fonds et une protection accrue contre l’inflation.

« Récemment, l’inflation a atteint des sommets inégalés depuis 40 ans et les marchés ont connu une volatilité considérable. Nous réagissons en conséquence pour aider les investisseurs à rester sur la bonne voie, a indiqué Steve Fiorelli, vice-président principal, Solutions de gestion du patrimoine, Canada Vie et chef de la direction chez GPCV. Les actifs réels peuvent leur offrir la possibilité de constituer des portefeuilles plus résilients, capables de composer avec l’évolution des marchés. »

Pour assurer le succès de ce nouveau fonds, GPCV s’est associé à Cohen & Steers Capital Management, une société de gestion de placements internationale reconnue pour son expertise dans les actifs réels.

Par ailleurs, GPCV prévoit d’offrir ce fonds sous forme de fonds distinct plus tard cet automne.

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Inflation et retraite, un mauvais ménage https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/inflation-et-retraite-un-mauvais-menage/ Tue, 10 Jan 2023 13:06:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91161 DÉVELOPPEMENT - Vos clients sont-ils prêts?

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La planification de la retraite n’est déjà pas une mince affaire. En effet, pas facile d’imaginer son mode de vie futur, d’estimer ses dépenses et de prévoir le bon niveau d’épargne et de revenu, mais l’inflation complique encore la tâche.

L’époque où les gens se préoccupaient peu de la hausse du coût de la vie en raison des faibles taux d’intérêt et de l’inflation stable est désormais révolue, note iA Gestion privée de patrimoine dans son dernier blogue.

L’inflation élevée a un impact considérable sur l’épargne des retraités surtout que ceux-ci comptent souvent sur un revenu fixe. Ainsi, nombre d’entre eux dépendent notamment d’un régime de retraite à cotisations déterminées (CD) provenant d’un employeur et le rendement de celui-ci est lié aux placements. Malheureusement, si les marchés baissent, les investissements dans le régime de retraite à CD pourraient générer des rendements qui peinent à suivre le rythme de l’inflation.

Pour ceux participant à un régime à prestations déterminées (PD), la situation est peut-être moins sombre, car ces régimes garantissent un flux de revenu déterminé et sont indexés à l’inflation (partiellement ou entièrement).

Finalement, le Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse sont, quant à eux, indexées à l’inflation. Ils sont donc d’un grand soutien pour aider les retraités à composer avec la hausse des coûts.

Dans cette situation, il est évident que travailler avec un conseiller peut apporter beaucoup. Rappelez ainsi à vos clients que vous êtes formés pour établir et mettre à jour des plans personnalisés de gestion du patrimoine suffisamment souples pour endurer les différentes conditions économiques et boursières.

Pour les aider à garder la tête froide vis-à-vis de leur planification de retraite malgré les conditions économiques actuelles, iA Gestion privée de patrimoine recommande d’envisager ces quatre stratégies :

  • La diversification du portefeuille

Avec l’inflation, nombre d’investissements perdent de leur valeur, cependant ce n’est pas le cas de tous les investissements. Certains, au contraire, profitent de l’inflation élevée, on peut ainsi penser aux produits de base comme le pétrole et l’or. En s’exposant à diverses industries, secteurs et régions géographiques, il est possible de limiter l’impact de la volatilité sur le portefeuille de vos clients.

  • Bien sélectionner les titres à revenu fixe

La diversification de l’exposition aux titres à revenu fixe peut également aider lorsque l’inflation et les taux d’intérêt augmentent. Parfois des obligations à taux variable ou à rendement réel (ou des fonds détenant de tels titres) peuvent s’avérer être une bonne solution pour les clients.

  • Utiliser des produits enregistrés

Les REER et les CELI sont des options éprouvées pour réaliser en toute efficacité des économies d’impôt en vue de la retraite.

  • Profiter des opportunités

Si à court terme les marchés peuvent connaître des baisses, ces derniers finissent toujours par rebondir. Les placements achetés à bas prix ont ainsi de grandes chances de prendre de la valeur avec le temps. Il est donc bon de suivre une stratégie qui corresponde à l’horizon de placement du client et à sa tolérance au risque.

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Un conseiller de conseillers qui prise les stratégies alternatives https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-conseiller-de-conseillers-qui-prise-les-strategies-alternatives/ Mon, 10 Oct 2022 04:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89537 Diversifier pour atténuer la volatilité.

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Au service de SFL Gestion de patrimoine depuis 2019 a titre de directeur, stratégies d’investissement, Maxime Roy joue un rôle-conseil auprès des conseillers de sa société, ce qui lui permet de promouvoir une sélection de fonds fort innovante.

Sa principale tâche, dit-il, est « d’accompagner les conseillers dans leur pratique d’investissement », ou il s’occupe de consultations en politiques de placement, de la mise en place de stratégies pour les conseillers, d’analyse de portefeuilles, de recherche sur les produits et d’évaluation de gestionnaires.

Son travail de recherche l’amène à mettre de l’avant trois fonds « alternatifs liquides », une première dans cette chronique. Maxime Roy constate bien la reprise en cours dans les marches financiers, mais la regarde évoluer d’un œil sceptique, car les raisons qui ont entrainé la chute n’ont pas changé. « Les facteurs macro demeurent relativement les mêmes avec l’inflation, les taux d’intérêt en hausse, le risque de récession. »

Il juge que l’environnement « va demeurer volatil pour les deux catégories d’actifs classiques, même si cet environnement semble meilleur pour l’’instant. » Dans un tel contexte, explique-t-il, « les stratégies alternatives vont surtout apporter une diversification bienvenue et aussi une valeur ajoutée. Et elles vont continuer d’avoir une place dans un portefeuille, même a l’avenir. »

Dans la déconfiture de la première moitié de 2022, plusieurs fonds alternatifs, dotes d’un profil de risque souvent très faible, ont fait preuve d’une grande capacité de résistance à la baisse ce que les obligations auraient dû faire. « Je ne suis pas d’avis que le portefeuille classique 60/40 n’est plus efficace », souligne-t-il. Cependant, force est de constater que les obligations ont perdu une grande part de leur valeur de diversification et de stabilisation d’un portefeuille. C’est pourquoi il réserve les fonds alternatifs surtout à la part obligataire d’un portefeuille. « J’envisage une allocation de 10% à 30%, selon le profil de l’investisseur. Et plus il y a d’obligations dans un portefeuille, plus on pourra hausser la part d’alternatifs. »

FONDS ALTERNATIF FORTIFIE D ARBITRAGE

Manufacturier: Picton Mahoney

Offre initiale du fonds: janvier 2019

Actif sous gestion (ASG): 351 M$ (31 juillet 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,00 % (Série F)

Frais liés au rendement (RFG): 15 %

Rendement annualisé depuis la création: 6,39 %

Peu de fonds communs peuvent se vanter d’avoir perdu a peine quelques plumes au terme des six premiers mois de 2022. C’est le cas de ce fonds de Picton Mahoney, qui a bravé la tempête avec un rendement à peine négatif de -0,99 % au 30 juin 2022, selon des chiffres produits par Maxime Roy.

Toutefois, nous sommes loin du fonds commun courant, puisqu’il s’agit d’un fonds d’arbitrage. Son rendement provient de l’écart entre deux titres impliques dans l’acquisition l’un de l’autre, une stratégie typique des fonds de couverture classiques.

Nous sommes vraiment ici dans une stratégie de diversification. Au 30 juin dernier, sur trois ans, signale Maxime Roy, la corrélation aux obligations était de 0,3, aux actions, de 0,39. Et il y a mieux: « La corrélation se resserre en marche haussier et se relâche en marche baissier, dit-il. C’est exactement ce qu’on veut. »

Inédit dans le monde des fonds communs traditionnels, ce fonds exige des frais de rendement de 15%, ce qui est assez fréquent pour les fonds de couverture.ca ne pose aucun problème pour Maxime Roy, d’autant plus que les frais ne s’appliquent que si le fonds produit un rendement positif. Il a l’avantage, affirme-t-il, « d’aligner les intérêts entre investisseurs et gestionnaires ».

FNB ALT LONG/COURT MARCHES BOURSIERS NEUTRES

Manufacturier: Desjardins

Offre initiale du fonds: janvier 2019

Actif sous gestion (ASG): 765 M$ (22 août 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,14 % (Série F)

Rendement annualisé depuis la création: 2,5 %

Voici un autre fonds au profil de risque « faible », ce qui le qualifie éminemment pour prendre place dans la portion obligataire d’un portefeuille, selon Maxime Roy, même si le fonds adopte des positions de vente a découvert dans des actions.

L’aperçu de ce FNB de Desjardins résume succinctement la stratégie utilisée. « Le FNB a pour objectif de réaliser des rendements positifs dans des conditions de marches boursiers favorables ou défavorables. Il est diversifié parmi plusieurs paires d’émetteurs corrélés faisant généralement partie du même secteur d’activité qui neutralisent la valeur marchande nette des positions acheteur et vendeur, ce qui a pour effet de réduire les biais sectoriels et l’exposition au marché. »

Comme le précédent, ce fonds recourt à du levier financier, mais d’une façon très judicieuse qui n’inquiète en rien Maxime Roy. « Ce n’est pas un levier presque illimite comme on voit dans le film The Big Short. On le limite a trois fois l’actif, mais c’est rare qu’on se rende à ce niveau. »

En bref, souligne Maxime Roy, nous sommes ici aussi dans une stratégie d’arbitrage où les gains sont réalisés à partir d’écarts. De nouveau, la corrélation aux obligations et aux actions est minime:0,16 et 0,02; et la volatilité est très faible avec un écart-type de 1,31. Et bien sûr, on observe une résistance a la baisse exemplaire: à la fin du carnage du premier semestre, le FNB n’enregistrait un recul que de -6 %.

FONDS ALTERNATIF D’OCCASIONS DIVERSIFIES

Manufacturier: CI Gestion mondiale d’actifs

Offre initiale du fonds: août 2021

Actif sous gestion (ASG): 486 M$ (29 juillet 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,08 % (Série F)

Rendement annualisé depuis la création: 0,5 %

Réf: Placements alternatifs | Gestion Mondiale d’Actif CI (cifinancial.com)

Ce fonds de CI a recours a tous les outils typiques de sa catégorie: vente à découvert, levier, contrats de dérives. Et il les utilise essentiellement dans le secteur des obligations. Surtout, souligne Maxime Roy, il adopte une stratégie très large a la recherche « d’occasions » dans les obligations tant gouvernementales que de sociétés, dans les papiers commerciaux et les obligations à haut rendement.

« Dans leur pratique, la duration peut varier de 0 a 20 ans, ce qui est tres flexible, alors qu’on vise habituellement de 6 à 8 ans », explique Maxime Roy. La cible de rendement oscille autour de 7 %, « ce qui ressemble è un portefeuille équilibré », ajoute-t-il.

Parce que le fonds ne date que de seulement 14 mois, les rendements à ce jour ne sont pas très étendus. Par contre, un rendement de-0,5% au cours de la dernière année indique une forte strie défensive.

Maxime Roy soulève un bémol: « Je vois un peu plus de risque de stratégie à cause du mandat très flexible. Il s’agit d’une mission unique, mais avec un tel registre qu’elle peut être très différente d’un mois à l’autre. » Il donne l’exemple de l’encaisse qui, au 30 avril dernier était de 32 %, de 30 % au 30 juin, et qui pourrait très bien être de 0 % dans six mois. « I1 faut être à l’aise avec ce type de stratégie. Ce n’est pas fait pour l’investisseur qui veut un mandat très stable. »

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Il est temps de se préparer au marché baissier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/il-est-temps-de-se-preparer-au-marche-baissier/ Wed, 20 Apr 2022 13:00:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86551 Plusieurs éléments laissent penser que ce dernier pourrait arriver plus vite que prévu.

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Entre l’accélération de l’inflation et les événements géopolitiques, l’avenir des marchés est incertain.

« C’est l’un de ces moments où on a l’impression que tout peut arriver […]. Beaucoup de gens s’inquiètent de ce qui va arriver à court terme », souligne Robb Engen, planificateur financier chez Boomer and Echo à Lethbridge, en Alberta.

« C’est vraiment une situation différente de celle, disons, du krach de mars 2020, qui s’est presque terminé en un instant, avant que les choses ne se remettent à rugir », explique-t-il.

Bien que les experts s’accordent à dire que personne ne peut prédire un krach boursier imminent, il existe certaines stratégies que les jeunes, qui n’ont peut-être jamais vu le marché plonger auparavant, peuvent utiliser pour s’assurer d’être en bonne position si cela devait se produire.

Les investisseurs qui sont sur le marché depuis un certain temps ont traversé le krach pétrolier de 2015 et la crise financière de 2008. Certains ont même peut-être vu l’éclatement de la bulle technologique en 2000 et des krachs boursiers, poursuit Andrew Dobson, planificateur financier chez Objective Financial Partners, à Toronto.

Si ces personnes ont appris à conserver leurs investissements à ces moments-là, un autre ralentissement n’affectera pas leur comportement et ils s’en tiendront à ces leçons. « Ils ont acquis une immunité », souligne Andrew Dobson.

« Je pense que les personnes qui auront des problèmes avec cela sont les nouveaux investisseurs qui ont acheté des investissements juste avant la pandémie, alors que nous observions une quantité importante de volatilité, ou juste après, pendant la remontée. » Andrew Dobson croit que ces personnes n’auraient peut-être pas vu leur investissement croître beaucoup pendant cette période.

Par exemple, si quelqu’un a acheté à un prix élevé ou se trouve actuellement dans une position négative, il peut avoir une mauvaise impression du marché boursier et se demander s’il est sur la bonne voie, explique-t-il, surtout si un krach devait se produire.

Contrôler ce qu’on peut contrôler

De son côté, Robb Engen note que les investisseurs devraient réfléchir à la façon dont ils se sont sentis et ont réagi lors du krach au début de la pandémie, en mars 2020, et réfléchir à la manière dont cela pourrait créer un précédent sur la manière dont ils réagiraient à un ralentissement prolongé.

« Étiez-vous impatient d’investir et de faire grossir votre portefeuille à ce moment-là, ou étiez-vous en panique et vouliez-vous retirer de l’argent? » demande-t-il.

Le conseil de Robb Engen aux investisseurs est de « contrôler ce qu’ils peuvent contrôler », c’est-à-dire leur épargne et leurs dépenses, et d’investir dans un portefeuille à faible coût, diversifié à l’échelle mondiale et adapté au niveau de risque auquel on est prêt à endurer dans les bons comme dans les mauvais moments.

« Nous sommes bombardés de messages sur les mouvements quotidiens des marchés qui essaient de nous pousser à faire quelque chose. Nous estimons que nous devrions naviguer entre les ralentissements ou quitter les secteurs sous-performants pour aller vers un secteur plus performant. Mais nous n’avons aucun contrôle là-dessus », affirme Robb Engen.

« Il y a tellement de preuves que nous ne sommes pas bons pour chronométrer le marché ou choisir les gagnants et les perdants. Si nous sommes guidés par nos émotions en matière d’investissement, nous allons chasser les anciens gagnants et vendre les perdants. On devrait faire le contraire. »

Au lieu de cela, Robb Engen juge que les investisseurs devraient trouver une solution d’investissement qui leur convient, quelles que soient les conditions actuelles du marché.

Par exemple, il a noté qu’au cours des dernières années, les investisseurs s’étaient tournés vers les actions américaines, alors qu’il préférait investir à 100 % dans un portefeuille d’actions mondiales en utilisant le fonds négocié en Bourse VEQT de Vanguard. Quelqu’un pourrait regarder cela et se demander pourquoi il n’a pas simplement investi à 100 % dans l’indice américain de référence S&P 500, puisqu’il aurait eu de meilleurs rendements qu’avec ce portefeuille diversifié à l’échelle mondiale. « C’est vrai, mais je n’avais pas de boule de cristal pour connaître ce résultat à l’avance », explique Robb Engen.

La diversification reste une bonne idée

Les investisseurs qui ont vu les performances étincelantes du S&P 500 au cours des dernières années pourraient placer tout leur argent dans des actions américaines et s’attendre à surpasser les autres investissements, souligne-t-il.

« Certains investisseurs pourraient aller encore plus loin, en croyant que ce ne sont en fait que les grands titres technologiques comme Apple, Amazon et Facebook qui génèrent tous ces rendements, alors ils vont simplement investir dans des actions technologiques individuellement ou en s’appuyant sur le NASDAQ 100. »

Et, certains investisseurs pourraient viser une sous-section encore plus pointue du marché américain, en se concentrant sur les perturbateurs technologiques comme les véhicules électriques ou la robotique _ et investir uniquement dans ces entreprises, explique-t-il.

« Mais plus un portefeuille est concentré, plus sa gamme de rendements possibles est large. C’est pourquoi une diversification à l’échelle mondiale est une bonne idée _ on obtient une dispersion plus étroite des rendements et un résultat à long terme plus fiable. »

La difficulté, poursuit-il, est que les investisseurs veulent tous les avantages d’un bon marché et aucun des inconvénients d’un mauvais marché, ce qui peut amener les investisseurs à surestimer leur tolérance au risque sur les marchés haussiers, puis à paniquer lorsque la valeur de leurs investissements chute.

« Comme une bonne négociation où les deux parties renoncent à quelque chose, peut-être que le point idéal pour les investisseurs est une allocation d’actifs qui procure une hausse un peu plus faible dans les bons moments, mais aussi une baisse un peu plus faible dans les mauvais moments. »

Et pour ce qui est des jeunes investisseurs, Robb Engen observe qu’il entend souvent qu’ils attendent avec impatience une baisse du marché, afin de pouvoir profiter de certains prix plus bas, en particulier parce que les marchés ont augmenté presque sans interruption depuis 2009.

« Pour ceux qui ont un emploi stable et les liquidités nécessaires pour économiser, les jeunes investisseurs devraient se réjouir d’un ralentissement des marchés, car cela leur permettra d’acheter plus d’actions à de meilleurs prix et de s’attendre à de meilleurs rendements sur ces actions. »

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Utiles à son approche disciplinée, les FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/profil/utiles-a-son-approche-disciplinee-les-fnb/ Wed, 13 Oct 2021 04:07:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82357 Celle-ci est fondée sur la diversification et sur une gestion rigoureuse des risques.

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Laurent Wermenlinger est conseiller en placement chez Valeurs mobilières Desjardins (VMD) depuis 2006 et travaille dans le secteur financier depuis maintenant 40 ans. Egalement gestionnaire de portefeuille et planificateur financier, il est l’un des premiers conseillers en placement à avoir utilisé des fonds négociés en Bourse (FNB) au Québec, soit à partir de 1998.

Laurent Wermenlinger travaille alors chez PWL Capital, une firme qu’il a cofondée en 1996. Son approche d’investissement est basée sur la gestion du risque minimal et une construction de portefeuille à partir des différentes catégories d’actifs, « plutôt que les prévisions des prophètes du placement ».

Avant de se lancer, il fait ses recherches. Il se rend notamment aux Etats-Unis à des conférences pour connaître toutes les particularités du produit en question. « J’ai acquis une connaissance de base des produits disponibles. Il n’y en avait alors pas beaucoup », se rappelle-t-il.

Il tisse des liens avec Barclays Global Investors, alors chef de file des FNB à l’échelle mondiale. Au moment de son implantation au Canada, il développe des liens d’affaires avec cette firme afin que ses clients puissent bénéficier de ses stratégies.

Faibles coûts, transparence et efficacité fiscale étaient déjà alors les avantages phares des FNB. « Si vous prenez ces trois éléments, vous avez une combinaison gagnante pour la majorité des gens », remarque-t-il.

« Si le rendement moyen d’un portefeuille est de 4 % et que vous payez de 1,50 % à 2 % en frais de gestion, ça va être difficile. C’est encore plus vrai aujourd’hui. Il faut travailler le coût intrinsèque des placements de manière à donner le maximum de chances au client d’avoir un rendement qui est acceptable et qui rejoint l’objectif de placements. »

Aujourd’hui, le secteur des FNB est beaucoup plus diversifié et offre une multitude de stratégies aux conseillers. Laurent Wermenlinger crée encore des portefeuilles reposant principalement sur des FNB offerts notamment par iShares, Vanguard et State Street Global Advisors. On y retrouve aussi des fonds communs de placement quantitatifs à très bas frais de Dimensional Fund Advisors; cette dernière vise à générer un rendement additionnel grâce aux stratégies basées sur des recherches universitaires. Ses portefeuilles se composent également exceptionnellement de quelques titres individuels.

Laurent Wermenlinger gère l’actif de 170 familles dont l’avoir totalise 275 M$. Il travaille principalement avec des clients très nantis qui visent à préserver leur capital. Selon celui qui fait de la gestion discrétionnaire pour ses clients, les FNB sont des instruments de placement de choix.

Une autre force de bon nombre de FNB est qu’ils permettent de gérer le risque grâce à leur diversification. « La diversification est un des bénéfices qui est gratuit sur le marché », aime-t-il répéter à ses clients. Outre la diversification par titres et par régions géographiques, Laurent Wermenlinger s’est attelé à diversifier aussi les stratégies d’investissement de ses clients.

À la fin des années 1990, aux Etats-Unis, il a fait la connaissance des universitaires Eugene Fama et Kenneth French, pères du modèle à trois facteurs, une approche que Laurent Wermenlinger utilise encore de nos jours.

« On a rencontré ces gens régulièrement et ils nous ont communiqué l’essence de leurs recherches », souligne-t-il. À ce moment-là, ils ciblent trois facteurs importants :

  • Le facteur « marché », soit le rendement supérieur espéré lorsqu’on investit dans un portefeuille diversifié de titres de propriété;
  • Le facteur « valeur » d’actions d’entreprises ayant un ratio cours/valeur comptable élevé, par opposition aux titres de croissance;
  • La décision de privilégier les titres d’entreprises de petite capitalisation plutôt que de grande capitalisation.

Evidemment, depuis ce moment, d’autres styles sont venus se greffer aux théories des deux Américains et au portefeuille de Laurent Wermenlinger.

Et si certains facteurs semblent prendre leur temps pour dégager un rendement excédentaire, comme les titres du style valeur qui a sous-performé dans les 12 dernières années par rapport aux actions de croissance, Laurent Wermenlinger fait preuve de patience.

« Mon but n’est pas de deviner le style [qui va s’illustrer], mais plutôt de structurer un portefeuille avec un facteur valeur qui est présent tout le temps », précise-t-il.

Pour lui, l’investissement se pense à très long terme. Sa méthodologie ne s’étale pas sur un ou deux ans, mais sur « la vie utile de l’investisseur », soit aussi longtemps que ce dernier est prêt à prendre un certain risque.

Selon Laurent Wermenlinger, déjà à l’époque, la gestion de portefeuille était une démarche. Le but étant de prendre en compte la tolérance au risque du client, sa planification financière, puis de déterminer le rendement auquel il pourrait s’attendre.

« Comme gestionnaire de portefeuille, vous devez donner le plus de possibilités à votre client d’arriver à atteindre ses objectifs », résume-t-il.

Loin de la spéculation

Misant sur des investissements à conserver pendant des années, y compris pour améliorer l’efficacité fiscale de ses portefeuilles, Laurent Wermenlinger évite la spéculation avec les FNB ainsi que les FNB de cryptomonnaies. Il aime garder ses placements pendant plusieurs décennies et estime que les FNB de cryptomonnaies ne sont pas les produits les plus adaptés à sa philosophie.

« Je privilégie l’investissement stratégique à l’investissement tactique; il peut y avoir une ou deux occasions, mais ce n’est pas l’approche que j’utilise la plupart du temps », insiste-t-il.

Dans le même ordre d’idées, la pandémie n’a eu que peu d’influence sur la composition de ses portefeuilles. Il a vendu quelques titres en détention de devises américaines, car il y avait des gains de change importants à faire, mais a ensuite trouvé des équivalents au Canada. Il a aussi augmenté quelque peu la liquidité des portefeuilles afin de profiter des occasions qui se présentaient. Toutefois, il ne s’agissait que de petits mouvements.

« On ne peut pas prévoir l’avenir d’une façon systématique et prévisible, mais on peut structurer un portefeuille de manière à être présent, d’une façon organisée, structurée, réfléchie. On est présent sur différents marchés et selon différentes méthodologies, et moi j’entoure ça aujourd’hui de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). »

Favorable aux facteurs ESG

Laurent Wermenlinger n’a pas hésité à intégrer les facteurs ESG. Il s’occupe également des enfants de ses clients et note que ces derniers avaient ces considérations très à coeur. « Ils avaient une conviction profonde, et il faut écouter ses clients. Il y a trois ans, j’ai parlé avec tous les manufacturiers avec qui je fais affaire pour leur dire que c’était la direction vers laquelle je m’en allais. Ces derniers ont fait preuve de beaucoup d’écoute », relate-t-il.

L’équipe de Laurent Wermenlinger a fait la transition vers l’investissement ESG pour la portion de son portefeuille ayant une approche quantitative. Elle s’attèle à faire de même pour ses approches régionales. Or, adopter une politique ESG n’est pas si évident que cela.

« Il faut bien regarder les fonds et les analyser. La recherche est continuelle à ce sujet. On ne peut pas tout changer d’un seul coup. C’est une évolution en finance », souligne-t-il.

Il est toutefois confiant vis-à-vis de l’avenir et espère avoir un biais ESG pour l’ensemble de ses catégories d’actifs. Laurent Wermenlinger s’attend à ce que les choses changent rapidement sur ce plan, notamment que les analyses des fonds soient davantage précises, ce qui permettra de mieux gérer les risques ESG.

Approche internationale originale

Dans sa construction de portefeuille, la répartition géographique de Laurent Wermenlinger se différencie de celle de la plupart des gestionnaires de portefeuille, qui ont souvent un biais favorable aux titres financiers domestiques. Avec son équipe, il sous-pondère les actions canadiennes et américaines par rapport aux portefeuilles canadiens et internationaux standards qu’on retrouve chez les gestionnaires de portefeuilles canadiens.

Le Canada a évidemment une part dans ses portefeuilles, particulièrement sur le plan du secteur financier. « On est très loin du 50 %, précise-t-il. Nos portefeuilles sont vraiment des portefeuilles internationaux où on va travailler les régions, les secteurs (les secteurs mondiaux) et la devise. »

Laurent Wermenlinger investit également en Europe et en Asie, mais affirme que l’élément auquel il prête particulièrement attention dans ses portefeuilles, c’est la composante factorielle.

« Au fur et à mesure que je les décline dans mes portefeuilles, les facteurs ont de moins en moins d’importance, mais ils sont là quand même. Le plus important revient encore à la proportion d’argent que j’investis dans les marchés : les titres de propriété par rapport aux titres de créances. Ça reste encore la décision numéro un. »

Quant à l’avenir, Laurent Wermenlinger ne compte pas abandonner les FNB, au contraire il espère que ces derniers vont continuer d’évoluer.

« C’est une structure fantastique, mais avec ses limites. Sur le plan des titres de propriété, l’Amérique du Nord est très bien couverte, mais l’Asie et l’Europe le sont seulement en partie », conclut le gestionnaire qui espère qu’avec le temps, ces autres régions du monde seront mieux couvertes par l’offre de FNB.

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