déficit – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 19 Mar 2024 10:58:57 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png déficit – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Déficit budgétaire : les agences de notation lèvent leur drapeau https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/deficit-budgetaire-les-agences-de-notation-levent-leur-drapeau/ Tue, 19 Mar 2024 10:58:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99692 Moody’s et DBRS Morningstar observent attentivement l’ampleur du déficit budgétaire.

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Au lendemain du Budget du Québec qui anticipe un déficit record, les analystes de Moody’s ont produit un rapport préliminaire accordant un premier avis « négatif » quant à la notation de crédit du gouvernement du Québec, rapporte La Presse.

Pour rappel, dans le budget déposé le 12 mars dernier par le ministre des Finances Eric Girard, le gouvernement Legault anticipe un déficit record de 11 milliards (G$) pour l’exercice budgétaire 2024-2025. Un chiffre presque quatre fois supérieur à l’estimation initiale de 3 G$ et près de deux fois plus que les déficits moyens de 6 G$ des deux années précédentes.

« La baisse des résultats budgétaires est un constat négatif de crédit qui met en évidence les pressions auxquelles le gouvernement du Québec fait face tant sur les revenus que sur les dépenses », écrivent les analystes de Moody’s.

Même constat pour DBRS Moningstar. L’agence de notation souligne que « les perspectives financières [du gouvernement du Québec] se sont clairement détériorées, reflétant une économie provinciale stagnante, des augmentations de salaire plus élevées que prévu dans le secteur public et une baisse des revenus d’Hydro-Québec. À moyen terme, ces perspectives moroses pourraient affecter l’évolution des notations de crédit » du gouvernement provincial.

Pour le moment, ces avis préliminaires ne signifient pas qu’il y aura une révision ou une baisse de cote de crédit par ces firmes, mais il s’agit toutefois d’un avertissement que prendront en compte les clients investisseurs et financiers de ces deux firmes qui interviennent dans le marché multimilliardaire des titres de dette et des obligations émises par le gouvernement du Québec.

L’évolution des coûts d’emprunt du Québec dépend beaucoup des cotes attribuées par ces firmes de notation financière, qui sont actuellement de « Aa2 stable » chez Moody’s et « AA bas stable » chez DBRS.

La Presse rapporte que des économistes de Desjardins avaient déjà remarqué que « les écarts de taux des obligations à long terme du Québec se sont légèrement élargis [détériorés] » à la suite de la publication du budget. Leur analyse étant que les investisseurs avaient été surpris par l’ampleur des chiffres.

Ces écarts de taux devraient continuer d’« évoluer au gré de l’appétit pour le risque sur les marchés mondiaux », selon les économistes de Desjardins. « Mais à plus long terme, le programme d’emprunt élargi pourrait accentuer les écarts de taux des obligations », concluent-ils.

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François Legault essaie de relativiser le déficit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/francois-legault-essaie-de-relativiser-le-deficit/ Fri, 15 Mar 2024 10:21:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99660 Il le dit « nécessaire ».

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Le premier ministre François Legault a tenté de relativiser le déficit de 11 milliards de dollars (G$), mercredi.

La veille, son ministre des Finances, Eric Girard, avait causé la surprise en annonçant que le manque à gagner pour l’année 2024-2025 était presque quatre fois plus important que prévu, un record en nombre absolu.

En mêlée de presse à l’Assemblée nationale, François Legault a déclaré que le déficit annoncé équivaut à 1,5 % du produit intérieur brut (PIB). Vu sous cet angle, il est moins pire que certains déficits passés, a-t-il dit.

Par exemple, trois gouvernements du Parti québécois ont déjà fait des déficits entre 1,7 % et 4,7 % du PIB, et deux gouvernements du Parti libéral du Québec (PLQ) ont généré des déficits d’environ 3 %.

« Un et demi pourcent du PIB, je pense que c’est quelque chose de raisonnable », a-t-il plaidé.

Le premier ministre a aussi soutenu devant les journalistes que le vrai chiffre n’est pas 11 G$, mais 8,8 G$, parce qu’il ne faut pas tenir compte des versements au Fonds des générations, selon lui.

« Quand on parle, au niveau comptable, d’un déficit, c’est revenus moins dépenses, ok ? Cette année, c’est 8,8 G$. »

Ce déficit, de toute façon, il « l’accepte », car il était « nécessaire » de baisser les impôts l’an dernier pour la majorité des Québécois, tout comme il fallait investir « massivement » cette année en santé et en éducation.

« Je suis fier des choix qu’on a faits », a déclaré François Legault, qui a refusé de dire s’il craignait une décote.

Les agences de notation « comprennent », dit Eric Girard

Plus tôt dans la journée, Eric Girard a expliqué que les agences de notation ont été avisées de l’ampleur du déficit avant le dépôt du budget.

Dans les prochains jours, « elles vont certainement dire que le déficit est élevé, mais que c’est positif qu’on maintient les objectifs de réduction de dette et de retour à l’équilibre budgétaire », selon lui.

Pour l’instant, l’ensemble des agences donnent au Québec une cote de crédit minimale de catégorie AA.

Une décote ferait en sorte qu’il deviendrait plus coûteux d’emprunter, ce qui se traduirait, pour les Québécois, par une augmentation des dépenses liées à la dette.

Le ministre Girard croit que les agences de notation « comprennent » la situation, malgré le fait que le Québec ne déposera pas de plan de retour à l’équilibre budgétaire avant 2025.

« Je m’attends à ce qu’elles reconnaissent que la situation actuelle est difficile, qu’on pose des gestes […] responsables et qu’on [s’est engagé] au retour à l’équilibre budgétaire », a-t-il déclaré.

Le ministre a indiqué qu’il y aura des rencontres formelles avec les agences en mai, et que celles-ci feront par la suite une évaluation complète et indépendante de la situation financière du Québec.

« Présentement, notre perspective est stable », a-t-il affirmé, expliquant qu’avant d’être décotés, les gouvernements reçoivent normalement un avertissement sous forme de « perspective négative ».

Les Kings de la dette, accuse le PLQ

Les caquistes sont les « Kings de la dette et des déficits », a raillé le chef intérimaire du PLQ, Marc Tanguay, faisant allusion à la subvention octroyée pour que les Kings de Los Angeles viennent disputer deux matchs à Québec.

« La Coalition avenir Québec (CAQ) a dépensé comme des marins en cavale […] et on n’a même pas les services aujourd’hui. Tout est pire », a-t-il lancé en point de presse.

Selon l’Association des économistes québécois, depuis cinq ans, la croissance des dépenses par habitant au Québec a été plus rapide (36 %) que la moyenne canadienne (27 %).

Marc Tanguay a vanté les mérites de l’ancien gouvernement libéral de Philippe Couillard, qui se compare avantageusement, selon lui, à cette CAQ qu’il juge dépensière.

« Il y avait une rigueur qui a été mise de l’avant en 2014-2018, et les services étaient mieux donnés, plus efficaces qu’ils ne le sont aujourd’hui. […] On leur a laissé 7 G$, puis ils l’ont “flobbé” », a-t-il pesté.

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Budget « largement déficitaire » : Legault dit ne pas avoir blâmé les syndiqués https://www.finance-investissement.com/nouvelles/budget-largement-deficitaire-legault-dit-ne-pas-avoir-blame-les-syndiques/ Wed, 21 Feb 2024 13:23:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99303 Retour sur ses propos.

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Le premier ministre François Legault assure qu’il n’a pas voulu blâmer les syndiqués du secteur public pour le déficit qui se creuse.

En conférence de presse dimanche dernier, François Legault a fait un lien direct entre le renouvellement des conventions collectives et le prochain budget qui sera « largement déficitaire ».

« Investir massivement dans les services publics, ça va avoir des conséquences financières, a-t-il averti. On se retrouve avec un budget qui est largement déficitaire […], beaucoup plus déficitaire qu’il ne l’était avant ces négociations. »

Mardi, les partis d’opposition se sont joints aux syndicats pour déplorer ces propos.

« François Legault a les manettes du cockpit devant lui, il a les mains sur toutes les manettes du cockpit, puis il trouve quand même des manières de dire que c’est la faute des autres », a dénoncé le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois.

À la période des questions, François Legault s’est défendu en affirmant que son gouvernement avait fait le choix de bonifier les conditions de travail des employés de l’État, notamment en santé et en éducation.

« On doit être très clair, là, je n’ai jamais blâmé les enseignants, les infirmières, les syndicats. Ce que j’ai dit, c’est que notre gouvernement a fait le choix d’investir massivement dans les conditions de travail des personnes qui travaillent pour nos services publics. »

Le premier ministre a répété qu’il n’y aura pas « d’austérité » et qu’il n’était « pas question de couper le service ».

« Des déficits plus élevés, c’est difficile, ça va nécessiter des efforts réels, mais c’est gérable », a pour sa part déclaré en impromptu de presse le ministre des Finances, Eric Girard.

Les libéraux accusent le gouvernement caquiste d’avoir dilapidé, depuis 2018, « des milliards de dollars en surplus budgétaires ».

Le porte-parole libéral en matière de finances, Frédéric Beauchemin, a rappelé l’envoi massif de chèques à la population et l’octroi d’une subvention aux Kings de Los Angeles pour qu’ils viennent disputer deux matchs préparatoires à Québec.

« Ce sont de très mauvais gestionnaires. En bout de piste, le ministre des Finances et la Coalition avenir Québec hypothèquent nos jeunes et remplissent la carte de crédit des prochaines générations », a-t-il dénoncé.

En point de presse, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a également rappelé la décision du gouvernement Legault de baisser les impôts.

« [Le] gouvernement nous avait promis que la baisse d’impôt ne rimerait pas avec déficit ou réduction des services. Ils doivent rendre des comptes, et ce sont eux qui sont responsables, pas les travailleurs », a-t-il dit.

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Réactions mitigées à l’Énoncé économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/reactions-mitigees-a-lenonce-economique/ Thu, 23 Nov 2023 16:28:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97727 Les mesures pour le logement applaudies, l’absence d’un plan de retour à l’équilibre budgétaire déplorée.

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Plusieurs regroupements et réseaux de gens d’affaires ont commenté par voie de communiqué l’Énoncé économique présenté par la ministre des Finances du Canada, l’honorable Chrystia Freeland. Voici un bref survol.

Un retour à l’équilibre budgétaire ignoré

Dans son communiqué, la Chambre de commerce du Montréal Métropolitain (CCMM) salue d’abord les mesures ciblées qui aideront à résorber la crise du logement, estimant que « le défi sera de s’entendre avec les provinces et de s’assurer que les gouvernements locaux aient la capacité d’autoriser rapidement le démarrage des projets d’habitation », déclare Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCCM.

La CCMM déplore toutefois que « les énoncés budgétaires récents omettent systématiquement toute trajectoire d’un retour éventuel à l’équilibre budgétaire ».

« Nous réitérons que le secteur privé sera d’autant plus rassuré d’investir s’il sait que le retour à l’équilibre des finances publiques du pays ne passera pas par une hausse future des taxes et des impôts », ajoute Michel Leblanc.

Un soutien aux entrepreneurs négligé

En écho à la CCMM, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) se réjouit également des mesures annoncées en matière d’habitation.

Cela dit, la FCCQ rappelle que la problématique concernant l’accès au logis, notamment dans les régions québécoises, va au-delà des liquidités, arguant que le parcours du combattant, autant pour ceux qui cherchent à construire des logements que pour ceux qui cherchent à en occuper un, doit impérativement cesser.

« Non seulement le promoteur se heurte à une multitude d’autorisations, à des démarches administratives qui amènent des délais supplémentaires, mais aussi à des matériaux plus dispendieux et un manque de main-d’œuvre. En ce sens, les mesures gouvernementales permettant d’accroître l’accès à des travailleurs de la construction sont les bienvenues », affirme Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

En ce qui a trait aux plateformes numériques d’hébergement touristique, la FCCQ incite le gouvernement fédéral à la prudence, faisant valoir que « [l]lorsqu’il y a un cadre réglementaire équitable pour l’ensemble des acteurs touristiques, ces plateformes apportent une plus-value en termes d’offre touristique et des retombées régionales ».

Ainsi, « la FCCQ plaide davantage pour la construction massive et soutenue de logements, ainsi que la conversion de vocation lorsque possible, pour nous permettre à long terme de régler ce problème qui est ressenti largement dans l’ensemble des régions du Québec ».

À l’instar de la CCMM, la FCCQ se désole aussi que le gouvernement n’ait pas de véritable plan de retour à l’équilibre budgétaire, les prévisions d’années déficitaires s’étant accentuées avec cet énoncé économique.

« […] à pareille date l’année dernière, rappelle la FCCQ dans son communiqué, les prévisions pour 2027-2028 étaient des surplus budgétaires, pour passer au printemps dernier à un solde budgétaire négatif de 14 G$ pour cette même année et à présent, 12 mois plus tard, un déficit de 23,8 G$ ».

Finalement, étant donné le contexte économique difficile et le niveau d’endettement de plusieurs entreprises, la FCCQ juge que le gouvernement fédéral devrait reporter la date limite de remboursement des prêts au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) au minimum jusqu’en janvier 2025.

Pas de mesure pour aider les PME

Dans le même ordre d’idée, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) se dit « profondément déçue de constater que l’Énoncé économique de l’automne 2023 du gouvernement fédéral ne prévoit aucune mesure pour aider les PME à faire face à leurs défis actuels », notamment en ce qui a trait à la date limite de remboursement du CUEC.

« C’est très décevant puisque 2 PME sur 3 n’ont pas l’argent pour rembourser le prêt du CUEC et la dette pandémique s’élève à 126 000 $ en moyenne. Les PME qui n’arriveront pas à rembourser la totalité du prêt d’ici le 18 janvier 2024 pourraient donc voir leur dette augmenter de 50 %, ce qui peut mettre à risque un quart de million d’entreprises », prévient Jasmin Guénette, vice-président des Affaires nationales à la FCEI.

Quant à la réduction du fardeau fiscal, la FCEI déplore le fait qu’Ottawa n’ait présenté aucune mesure.

« Avec la hausse des taux de cotisation à l’Assurance-emploi et au Régime de pensions du Canada prévue le 1er janvier et la hausse déjà prévue de la taxe carbone et de la taxe d’accise sur l’alcool le 1er avril, le gouvernement ne fait qu’augmenter les coûts d’exploitation des PME et réduit également le pouvoir d’achat des Canadiens », dénonce Jasmin Guénette.

Comme la CCMM et la FCCQ, la FCEI est déçue que le gouvernement n’ait pas présenté d’échéancier clair pour le retour à l’équilibre budgétaire.

Finalement, parmi les quelques points positifs, la FCEI accueille favorablement les mesures annoncées concernant la modernisation du cadre en matière de concurrence, de mobilité interprovinciale de la main-d’œuvre et celles sur les fiducies collectives des employés.

Un avant-goût du budget 2024

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) se réjouit elle aussi des efforts déployés par le gouvernement fédéral pour accélérer la construction de logements et favoriser une meilleure abordabilité, ajoutant qu’ils « doivent être une prémisse pour le budget 2024 ».

« Il faut poursuivre le travail pour que chaque personne, sans exception, ait un toit en fonction de ses capacités et de ses besoins », souligne Paul Cardinal, directeur du Service économique à l’APCHQ.

Pour l’APCHQ, l’allocation de 15 G$ dédiée à la SCHL pour offrir un financement avantageux aux entreprises de construction de logements locatifs, l’éligibilité à une exemption de la TPS sur les nouveaux logements locatifs pour les coopératives d’habitation ainsi que l’instauration de la charte hypothécaire canadienne permettant entre autres de prolonger temporairement la période d’amortissement pour les détenteurs d’hypothèque à risque constituent des mesures particulièrement intéressantes.

Enfin, l’APCHQ soutient la création du projet de loi visant à mettre sur pied un ministère du Logement, de l’Infrastructure et des Communautés pour améliorer la situation en matière de logement.

Un énoncé qui n’a rien d’encourageant

Pour le Conseil patronat du Québec (CPQ), cet énoncé économique, qui témoigne de la fragilité des finances publiques, « n’a rien d’encourageant pour les prochaines années ».

« Nous sommes préoccupés de voir le coût de la dette augmenter de façon fulgurante et limiter la marge de manœuvre du gouvernement. Alors que l’avenir est incertain, ces choix budgétaires empêchent de soutenir notre économie tel qu’attendu en période de ralentissement. Le CPQ avait averti le gouvernement sur l’impact de la mise en place de programmes coûteux et demandé un horizon pour le retour à l’équilibre », déclare Karl Blackburn, président et chef de la direction du CPQ.

Malgré tout, le CPQ salue les investissements majeurs prévus pour la construction de logements, « même si cela prendra davantage de collaboration entre les ordres de gouvernement pour arriver à inverser la tendance ».

Par ailleurs, au lieu « d’ajouter de la réglementation, le gouvernement devrait mettre en place des mesures pour les aider comme le report, d’une année, du remboursement des prêts du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes pour les PME », fait valoir Norma Kozhaya, vice-présidente à la recherche et économiste en chef du CPQ.

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Le déficit pourrait grimper à 46,5 G$ cette année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-deficit-pourrait-grimper-a-465-g-cette-annee/ Mon, 16 Oct 2023 11:39:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96872 Estime le DPB.

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Les taux d’intérêt plus élevés entraîneront une stagnation de l’économie au cours du second semestre et le déficit fédéral augmentera considérablement au cours de cet exercice, a calculé le directeur parlementaire du budget (DPB) dans un rapport publié vendredi.

Dans ses perspectives économiques et financières, qui offrent une mise à jour de ses projections pour l’économie et les finances fédérales, le Bureau du directeur parlementaire a prévenu que la hausse des taux d’intérêt pèserait sur la croissance.

Le DPB s’attend à ce que les dépenses de consommation restent faibles au second semestre 2023 et tout au long de la première moitié de 2024.

Face à une croissance plus lente des recettes publiques et à des dépenses plus élevées, le déficit fédéral devrait atteindre 46,5 milliards de dollars (G$) en 2023-2024, contre une estimation de 38,7 G$ pour 2022-2023.

Le DPB suppose que la Banque du Canada maintiendra son taux d’intérêt directeur à 5,0 % et commencera à le réduire en avril 2024.

Ses prévisions au chapitre des prix à la consommation prévoient un retour à une inflation annuelle de 2,0 % d’ici la fin de l’année prochaine.

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Ottawa : déficit de 1,2 G$ entre avril et juillet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ottawa-deficit-de-12-g-entre-avril-et-juillet/ Mon, 02 Oct 2023 11:52:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96479 Les revenus ont augmenté de 2 % dans la même période.

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Le gouvernement fédéral a cumulé un déficit budgétaire de 1,2 milliard de dollars (G$) au cours des quatre premiers mois de son exercice financier, comparativement à un excédent de 6,3 G$ au cours de la même période un an plus tôt.

Le ministère des Finances a publié vendredi sa revue financière mensuelle, offrant un aperçu des finances du gouvernement fédéral pour son exercice 2023-2024.

Les revenus du gouvernement ont augmenté de 2,8 G$, ou 2 %, ce qui, selon le ministère, reflète en grande partie la hausse des revenus d’intérêts et d’autres revenus non fiscaux.

Cependant, les charges de programmes excluant les pertes actuarielles nettes ont augmenté de 7,2 G$, ou 5,9 %, alors que les dépenses ont augmenté dans toutes les principales catégories de dépenses.

La hausse des taux d’intérêt a également fait grimper les frais de la dette publique de 3,3 G$, soit une augmentation de 29,9 % par rapport à l’année précédente.

Parallèlement, les pertes actuarielles nettes ont diminué de 200 M$, ou 4,7 %.

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Budget fédéral : le Sénat l’adopte https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/budget-federal-le-senat-ladopte/ Fri, 23 Jun 2023 14:32:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94747 Aucun amendement n’a été apporté.

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Le budget fédéral est devenu loi après avoir été adopté en troisième lecture au Sénat sans amendement jeudi soir.

Le gouvernement libéral a dévoilé son plan financier à la fin mars, promettant de créer un programme national de soins dentaires et de dépenser des milliards de dollars en incitatifs pour l’énergie propre.

Le budget accorde aux personnes à faible revenu un remboursement plus important de la TPS, que le gouvernement a qualifié de remboursement d’épicerie, et bonifie l’Allocation canadienne pour les travailleurs.

Le projet de loi a été adopté à la Chambre des communes plus tôt ce mois-ci avec l’appui du Nouveau Parti démocratique.

Les conservateurs ont tenté de présenter 900 amendements lors de ce débat, réclamant plutôt un plan d’équilibre budgétaire.

Les projections budgétaires des libéraux ne prévoient pas la fin des dépenses déficitaires au cours des prochaines années.

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Le déficit fédéral atteint 5,5 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-deficit-federal-atteint-55-g/ Mon, 27 Feb 2023 13:02:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92171 Pour la période d'avril à décembre.

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Le gouvernement fédéral a cumulé un déficit de 5,5 milliards de dollars (G$) au cours des neuf premiers mois de son exercice financier 2022-23.

Dans sa revue financière, le ministère des Finances a précisé vendredi que ce résultat se comparait à un déficit de 70,1 G$ pour la même période lors de l’exercice précédent.

Les revenus du gouvernement ont totalisé 310,0 G$ d’avril à décembre, un chiffre en hausse par rapport à celui de 278,3 G$ de la même période un an plus tôt. Ottawa a attribué cette hausse à la croissance économique et à la diminution des répercussions budgétaires et économiques de la pandémie de COVID-19.

Entre-temps, les dépenses des programmes excluant les pertes actuarielles nettes ont atteint 282,4 G$ pour la période de neuf mois, un chiffre en baisse par rapport à celui de 322,0 G$, essentiellement en raison de la fin des mesures temporaires relatives à la COVID-19.

Les frais de la dette publique ont totalisé 25,8 G$ pour la période, en hausse par rapport à ceux de 18,7 G$ cumulés un an plus tôt, en raison de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation.

Les pertes actuarielles nettes se sont quant à elles chiffrées à 7,4 G$, en baisse par rapport à celles de 7,7 G$ des neuf premiers mois de l’exercice précédent.

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Le déficit du fédéral est de 0,2 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-deficit-du-federal-est-de-02-g/ Fri, 23 Dec 2022 18:42:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91070 Pour la période d'avril à octobre 2022.

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Le gouvernement fédéral canadien a affiché un déficit de 0,2 milliard de dollars (G$) au cours des sept premiers mois de l’exercice 2022-2023.

Dans son rapport mensuel, le ministère des Finances indique que le déficit entre avril et octobre se compare au déficit de 72,3 G$ signalé pour la même période l’an dernier.

Par rapport aux sept mêmes mois de l’exercice précédent, les revenus du gouvernement ont augmenté de 36,6 G$, ou 17,6 %, alors que les flux de revenus ont continué de s’améliorer.

Les dépenses de programme ont diminué de 40,4 G$, ou 15,6 %, principalement en raison de l’expiration des mesures liées à la COVID-19.

Des taux d’intérêt plus élevés et une inflation élevée persistante ont fait grimper le coût des frais de la dette publique de 5,2 G$, ce qui représente 35,7 %, par rapport à la même période l’an dernier.

Les pertes actuarielles nettes ont diminué de 0,3 G$, ou 4,7 %.

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Pourquoi la Banque du Canada perd de l’argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pourquoi-la-banque-du-canada-perd-de-largent/ Wed, 30 Nov 2022 13:07:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90624 Pour la première fois de son histoire.

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La taille du bilan de la Banque du Canada a considérablement augmenté depuis le début de la pandémie de COVID-19, en raison de la hausse des taux d’intérêt et du fait que la Banque a acheté beaucoup de titres d’emprunt fédéraux. Ce bilan restera surdimensionné au cours des prochaines années, ce qui entraîne plusieurs défis, selon un rapport de l’Institut C.D. Howe.

Le bilan de la Banque du Canada est passé d’un peu plus de 120 milliards de dollars (G$) au début de mars 2020 pour atteindre un sommet historique de 575 G$ en mars 2021. Cette explosion résulte de la décision de la Banque d’acheter en nombre des titres de créance du gouvernement du Canada pour stimuler l’économie, selon les auteurs de l’étude.

Pendant ce temps, les dépôts appartenant aux institutions financières canadiennes sont passés de 250 millions de dollars (M$) à environ 260 G$, ce qui implique une offre excédentaire massive de liquidités à court terme pour le système financier canadien, estiment les experts.

Plusieurs défis

Ils y voient plusieurs défis. Lorsque la Banque du Canada achète des obligations du gouvernement du Canada aux institutions financières, elle les ajoute à l’actif de son bilan et les paie en augmentant les dépôts des institutions au passif de son bilan, expliquent-ils. Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, l’intérêt variable que la Banque du Canada verse sur ces dépôts dépasse la moyenne du taux fixe qu’elle obtient sur les obligations d’État.

Les experts estiment que le bilan de la Banque restera surdimensionné encore pendant un certain temps en raison de sa stratégie de resserrement quantitatif (QT) visant à contenir l’inflation. Cette stratégie consiste à laisser la dette publique arrivant à échéance sortir de son bilan plutôt que de la vendre activement sur le marché.

Les soldes de règlement risquent donc de rester importants à court terme, prédisent les auteurs de l’étude. Environ 140 G$ de dette arriveront à échéance au cours des deux prochaines années, avec un montant supplémentaire d’environ 200 G$ d’ici à 2030, mentionne un des auteurs de l’étude, Steve Amber, professeur d’économie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il indique que les obligations dont l’échéance est la plus longue ne viendront pas à échéance avant 2064, ce qui laissera selon lui un bilan d’environ 70 G$ dans les prochaines décennies.

Innovations numériques

Deux changements pourraient contribuer à augmenter la taille du bilan de la Banque à moyen terme, selon les auteurs du rapport. Il s’agit, d’une part, de l’adoption du système de paiement Lynx et du rail en temps réel (RTR), des technologies numériques qui faciliteront les virements électroniques de fonds entre institutions et les paiements rapides. L’autre innovation est l’introduction d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). La Banque centrale a annoncé en mars dernier un projet de recherche avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT) visant à développer une telle monnaie pour le Canada.

Des solutions pour réduire les risques

Plusieurs solutions pourraient permettre de minimiser les risques de détenir un bilan important, selon les auteurs. « Tout d’abord, détenir un bilan plus important signifie jouer un rôle plus significatif sur le marché de la dette du gouvernement du Canada et potentiellement affecter les taux de rendement qui influencent les autres taux d’intérêt du marché », dit Jeremy M. Kronick, directeur, Recherche sur les services monétaires et financiers, à l’Institut C.D. Howe.

« Deuxièmement, une stratégie de détention de QT invoque des préoccupations d’indépendance si les raisons de son utilisation sont liées au fait que la vente d’obligations à perte augmenterait les dépenses sur l’état des opérations du gouvernement du Canada, ce qui pourrait déclencher le besoin de plus de dette. »

L’accord d’indemnisation signé par la Banque du Canada et le gouvernement au début de 2020 protège la Banque d’une position de capitaux propres négatifs en raison de pertes d’évaluation sur les obligations, estiment les experts.

Il ne s’applique toutefois pas aux pertes opérationnelles de la Banque résultant de la forte hausse du taux d’intérêt directeur. « Ces pertes risquent de laisser la Banque dans une situation de capitaux propres négatifs », signale Jeremy M. Kronick.

Les auteurs recommandent une modification de la Loi sur la Banque du Canada pour permettre à la Banque de créer un actif reporté afin de couvrir les pertes opérationnelles et pour l’aider à communiquer de façon crédible sa stratégie actuelle de QT.

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