crédit – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 28 Feb 2024 12:20:17 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png crédit – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les ACVM exposent les vulnérabilités des marchés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-acvm-exposent-les-vulnerabilites-des-marches/ Wed, 28 Feb 2024 12:20:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99320 C’est une première.

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Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) viennent de divulguer pour la première fois leur rapport sur les risques systémiques qui pèsent sur les marchés des capitaux au Canada.

En vertu de leur souhait d’accroître la transparence et l’efficacité de leur surveillance, les ACVM rendent public leur rapport annuel 2023 sur les marchés des capitaux, émis par leur Comité sur les risques systémiques.

Ce rapport annuel, qui n’avait jamais été publié jusque-là, identifie les tendances récentes des marchés financiers, ainsi que les principales vulnérabilités des marchés des capitaux au Canada. Les ACM mettent en exergue la transition à des taux d’intérêt de référence sans risque, les risques de liquidité auxquels sont exposés les marchés financiers, ainsi que la conjoncture difficile occasionnée par la hausse des taux d’intérêt et le resserrement de la politique monétaire.

Parallèlement, les régulateurs canadiens ne se montrent guère inquiets. « Les risques à la stabilité financière des marchés des capitaux canadiens sont bien maîtrisés », assurent les ACVM, avant de détailler les principales vulnérabilités.

La liquidité du marché obligataire

Le rapport note que « la hausse des taux d’intérêt n’a entraîné aucune conséquence néfaste sur le marché obligataire ». La qualité de crédit des obligations de sociétés non financières canadiennes s’est toutefois légèrement détériorée ces dernières années. Le renouvellement des émissions d’obligations par ces sociétés ne montre pas de risque de refinancement élevé, car ces sociétés disposent d’une flexibilité suffisante pour se retirer du financement de marché, indique le rapport.

Le marché des cryptoactifs

Le Comité des risques systémiques prévient que « le marché des cryptoactifs demeure volatil et instable ». Cependant, le secteur des cryptoactifs et le secteur financier traditionnel semblent avoir des liens limités. Les faillites survenues sur le marché des cryptoactifs n’ont pas eu d’incidence significative sur le marché traditionnel. Parmi les 10 % de Canadiens qui détiennent des cryptoactifs, la majorité d’entre eux ne sont pas exposés pour plus de 20 000 $. Les ACVM soulignent qu’elles contribuent à la mise en œuvre de dispositifs de protection, notamment en ce qui concerne les plateformes de négociations des cryptoactifs.

Les FNB

Les ACVM se montrent également rassurantes quant à la résilience du marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) en cas de choc financier important. Le Comité des risques systémiques entend se pencher davantage sur les FNB qui investissent dans des actifs moins liquides et qui emploient des stratégies de gestion active. En effet, les FNB actifs représentent aujourd’hui 12 % du marché canadien des FNB en termes d’actifs nets. Or, leurs gestionnaires ne divulguent pas quotidiennement la composition du portefeuille de leurs FNB, « probablement pour préserver le caractère confidentiel de leurs stratégies d’investissement ». Les participants au marché peuvent donc moins contribuer à la réduction des écarts entre les cours et la valeur liquidative.

Les marchés

Le rapport relève qu’une panne des bourses du GroupeTMX pourrait empêcher des courtiers et d’autres participants au marché d’être en mesure de réacheminer leurs flux d’ordre vers d’autres plateformes. « Par conséquent, une panne des bourses du Groupe TMX pourrait compromettre l’accès à l’information de certains participants au marché et investisseurs, ce qui empêcherait dans les faits la poursuite des opérations sur les autres marchés qui sont toujours fonctionnels. » Ainsi, lors de la panne qui a touché le Groupe TMX le 1er novembre 2022, les activités ont connu une baisse considérable sur la quasi-totalité des marchés. Son impact a toutefois été limité et ne représente pas un risque systémique pour la stabilité financière, assurent les ACVM.

Les courtiers en placement

Les ACVM mettent en garde contre le risque que survienne la faillite d’un grand courtier en placement, qui pourrait avoir de vastes répercussions, notamment en raison de la plus grande utilisation de l’effet de levier par les filiales de courtage des institutions de dépôt.

Les OPC

Concernant les organismes de placement collectif (OPC), c’est le risque d’asymétrie de liquidité qui interpelle les ACVM. « Plus précisément, il peut y avoir asymétrie entre la liquidité des parts d’OPC, habituellement rachetables quotidiennement par les investisseurs, et certains actifs sous-jacents de nature moins liquide. Cette asymétrie peut présenter des risques dans le cas peu probable où un fonds serait confronté à des rachats massifs. »

Cependant, le rapport précise que ce risque de liquidité est relativement faible, même si des hausses soudaines des tensions sur la liquidité sont possibles.

Les dérivés de gré à gré

Le marché des dérivés de gré à gré présente une vulnérabilité qui réside dans « l’effet domino

néfaste pouvant résulter de la faillite d’une entité à fort effet de levier ayant un degré d’interdépendance très élevé en raison de ses opérations sur ces dérivés ». Les ACVM entendent donc surveiller de près les tendances sur ce marché, tout en développant des outils d’analyses.

La titrisation privée

Enfin, les ACVM se sont penchées sur la titrisation privée, comme la création de titres négociables garantis par des actifs dont la négociation est difficile, tels que les prêts hypothécaires. La qualité du crédit des produits titrisés est solide, toutefois « la détérioration accrue des conditions économiques et le maintien de taux d’intérêt élevés (pourraient venir) accentuer la pression, ce qui pourrait nuire aux produits titrisés associés au crédit à la consommation.

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La croissance de l’endettement des ménages est modeste en juin https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-croissance-de-lendettement-des-menages-est-modeste-en-juin/ Wed, 23 Aug 2023 11:38:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95709 Le solde des marges de crédit hypothécaire diminuent, ce qui ralentit la croissance des cartes de crédit et des prêts hypothécaires.

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La croissance de l’endettement des ménages a été modeste en juin. La réduction de la valeur des marges de crédit hypothécaires a notamment contribué à faire baisser la dette non hypothécaire, selon les nouvelles données de Statistique Canada.

L’emprunt total des ménages a augmenté de 0,1 % en juin pour atteindre 2,86 billions de dollars, en raison d’une hausse de 0,2 % de la dette hypothécaire.

Alors que les emprunts hypothécaires ont augmenté de 4,6 milliards de dollars (G$) au cours du mois, les autres formes d’emprunt des ménages se sont contractées de 0,4 G$, ce qui a atténué l’augmentation globale.

En particulier, Statistique Canada a indiqué que les soldes des marges de crédit hypothécaire ont diminué de 0,7 G$ au cours du mois, ce qui a plus que compensé l’augmentation de 0,5 G$ de la dette sur carte de crédit.

Les autres formes d’emprunt non hypothécaire (à l’exclusion des marges de crédit hypothécaire et des cartes de crédit) ont également diminué de 0,3 G$ en juin.

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Une année de radiation à la suite d’une demande de marge de crédit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-annee-de-radiation-a-la-suite-dune-demande-de-marge-de-credit/ Wed, 24 Aug 2022 12:09:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88610 Le représentant avait soumis un document falsifié.

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Le 9 août 2022, le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière (CSF) a ordonné la radiation temporaire de He Peng (certificat no 230254 et numéro de BDNI 3888981) pour une durée d’un an.

À l’emploi de BMO Investissements et certifié à titre de représentant de courtier pour un courtier en épargne collective au moment des faits reprochés, soit en mars 2020, He Peng a soumis une demande auprès d’une autre institution financière afin d’obtenir une marge de crédit personnelle au montant de 323 000 $. Comme ce produit s’adresse spécifiquement aux étudiants en médecine, en dentisterie et en optométrie, He Peng, qui n’a jamais été inscrit à ce programme, a transmis une lettre falsifiée censément émise par l’Université de Montréal et confirmant son admission au programme concerné. He Peng.

En se basant sur cette fausse information, l’institution financière a consentit la marge de crédit demandée, grâce à laquelle He Peng a ensuite effectué des investissements.

Une fois le stratagème He Peng a été congédié par son employeur et la marge de crédit a été fermée.

Lors de l’audience, He Peng a admis les faits reprochés et a plaidé coupable de l’unique chef d’infraction contenu à la plainte disciplinaire.

La plainte se lit comme suit : « À Montréal, le ou vers le 12 mars 2020, l’intimé n’a pas agi avec intégrité en demandant une marge de crédit personnelle sans droit, appuyé d’un document d’offre d’admission en médecine dentaire qu’il avait falsifié, contrevenant ainsi aux articles 10 et 14 du Règlement sur la déontologie dans les disciplines de valeurs mobilières. »

Le syndic note par ailleurs que He Peng a toujours reconnu les faits, qu’il a collaboré à son enquête, et que l’infraction reprochée n’implique pas de consommateur.

La radiation de He Peng débutera à l’expiration des délais d’appel.

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Nouvelle directrice chez DGIA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/nouvelle-directrice-chez-dgia/ Tue, 23 Mar 2021 12:09:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78701 NOUVELLES DU MONDE - Elle supervise la direction Revenu fixe au sein de Desjardins Gestions internationale d'actifs (DGIA).

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Marie-Claude DesRoches a été nommé directrice, Revenu fixe, le 8 février dernier. Elle est ainsi devenue responsable des activités de la direction Revenu fixe chez DGIA, incluant l’analyse du crédit et la gestion de portefeuille.

Marie-Claude DesRoches, qui est CFA, s’est jointe à Desjardins en 2005. Auparavant, elle a travaillé 10 ans au sein du Ministère des finances du Québec, notamment à titre de directrice du financement à long terme.

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Hardbacon lance des comparateurs de produits financiers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/hardbacon-lance-des-comparateurs-de-produits-financiers/ Thu, 05 Nov 2020 13:04:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75957 Afin de permettre aux Canadiens de choisir le meilleur produit pour leurs besoins.

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La fintech montréalaise Hardbacon lance une suite de huit comparateurs visant à choisir le meilleur produit en fonction de ses besoins. Ces outils mettent en comparaison 447 produits financiers.

Les comparateurs d’Hardbacon concernent sept types de produits financiers, soit :

  • les cartes de crédit;
  • les comptes d’épargne;
  • les comptes chèques;
  • les courtiers en ligne;
  • les robots-conseillers;
  • les assurances-vie;
  • les hypothèques;
  • et les prêts personnels.

« Les Canadiens dépensent près de 200$ par année en frais bancaires et laissent jusqu’à 500$ sur la table, car ils n’ont pas choisi la bonne carte de crédit, affirme Julien Brault, PDG de Hardbacon. Grâce aux outils de comparaison de Hardbacon, on estime qu’un Canadien de la classe moyenne peut épargner entre 300$ et 1000$ par année en optant pour les produits financiers les plus avantageux en fonction de sa situation. »

Grâce à ces nouveaux outils, Hardbacon, qui propose déjà une application de finance personnelle, cherche maintenant à se fait une place dans le marché des comparateurs de produits financiers aux côtés de sites comme Ratehub, rates.ca et Greedyrates. Hardbacon affirme toutefois se distinguer de ces autres applications du fait que son comparateur ne fait qu’aider les gens à choisir le meilleur produit financier.

Hardbacon s’est donné comme mission d’aider ses utilisateurs à reprendre le contrôle de leurs finances, grâce notamment à des fonctions de planification, de budgeting et de suivi de portefeuille. Avec le ralentissement économique dû à la COVID-19, le nombre de téléchargements de l’application a connu une forte hausse. L’application compte aujourd’hui environ 20 000 utilisateurs.

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La gestion indicielle du portefeuille obligataire https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/la-gestion-indicielle-du-portefeuille-obligataire/ Tue, 07 Jul 2020 18:40:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67163 FOCUS FNB - Marie-Chantal Lauzon, Première vice-présidente au développement des affaires, Horizons ETF, explique les avantages de la gestion active au niveau des obligations par rapport à la gestion passive.

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Finance et Investissement (FI) : Que répondez-vous à ceux qui croient qu’il est très difficile de prévoir l’évolution de la courbe de rendement et, donc, qu’un conseiller devrait privilégier la gestion indicielle du portefeuille obligataire?

Marie-Chantal Lauzon : Dans la gestion active des fonds négociés en Bourse (FNB), spécifiquement au niveau obligataire, il y a plusieurs avantages à utiliser des FNB passifs ou actifs. Cela dépend de la façon dont le gestionnaire de portefeuille désire positionner sa répartition d’actifs et la façon dont il veut gérer son risque et son portefeuille.

Avant tout, dans le cadre d’une gestion active concernant les obligations, oui, on tient compte des prévisions des courbes, des écarts. Il y a plusieurs facteurs qui déterminent si on doit privilégier une gestion active ou non, et quelles sont les perspectives de performance dans le marché obligataire.

Nous avons plusieurs FNB obligataires gérés activement. C’est un marché qui est plus difficile, un marché qui est peut-être moins liquide, parce que c’est un marché de gré à gré, donc qui ne se transige pas sur les marchés publics.

La force d’un gestionnaire de portefeuille institutionnel reconnu au Canada peut faire une différence pour se voir octroyer de nouvelles émissions d’obligations. Une autre chose importante c’est la gestion et l’analyse de crédit qui va avoir un effet direct sur la performance du FNB ou du portefeuille. Car si je compare cela à l’indice passif, ce dernier n’a pas de pilote en arrière à part les critères énoncés. Donc, quelques fois, c’est très avantageux si on pense que le marché va bien faire à long terme. Mais, si on pense qu’il va y avoir plus de volatilité, et effectivement on a des visions sur la courbe de rendement, je pense que la gestion active peut apporter quelque chose de différent parce que l’obligation dans le FNB passif peut se voir détrôner, et voir sa cote de crédit être abaissée.

Dans la gestion active, le gestionnaire de portefeuille va retirer cette compagnie de son portefeuille alors que dans le FNB passif, la compagnie va demeurer jusqu’à qu’elle soit décotée. Donc, il y a un risque supplémentaire liée à la gestion passive. Moi je dis souvent : parce qu’il n’y a pas de pilote en arrière, ça peut représenter un carcan.

Par contre, à long terme, la gestion passive peut nous donner une exposition au bêta et ça peut être quelque chose que le gestionnaire veut avoir.

Les indices passifs peuvent regrouper 700 obligations, je pense qu’il est hypothétique de vouloir répliquer complètement un tel indice.

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Le Canada voit sa note de crédit être abaissée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-canada-voit-sa-note-de-credit-etre-abaissee/ Thu, 25 Jun 2020 14:35:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67438 Le ministre des Finances, Bill Morneau, s'est porté à la défense de l'état des finances du pays après qu'une agence internationale a privé le Canada de sa notre de crédit AAA.

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Le Canada est dans une situation financière plus solide que de nombreux autres pays du G7 et du G20, a souligné le ministre Morneau, notant que l’investissement mondial soutenu dans les obligations canadiennes contribuait à réduire le coût de l’emprunt.

Dans une déclaration, M. Morneau a affirmé que le gouvernement fédéral continuera d’être « fiscalement responsable » tout en faisant le nécessaire pour protéger l’économie nationale.

Ses commentaires sont intervenus après que l’agence Fitch Ratings a abaissé mercredi la note de crédit du pays à « AA + », évoquant ce qu’elle a appelé « la détérioration des finances publiques du Canada » en raison de la pandémie de la COVID-19.

Les mesures de santé publique nécessaires pour ralentir la propagation du nouveau coronavirus et la baisse des prix du pétrole « provoqueront une grave récession » au Canada cette année, a expliqué Fitch dans un avis en ligne, prévoyant une contraction économique de 7,1 %.

Le Canada avait enregistré une croissance annuelle d’environ 1,7 % avant la pandémie, mais Fitch affirme que les perspectives de croissance à moyen terme du pays sont limitées et inférieures à celles de bon nombre de ses pairs.

Par ailleurs, le Fonds monétaire international (FMI) a dévoilé mercredi une mise à jour de ses perspectives pour l’économie mondiale, dans laquelle il prévoit une contraction de 8,4 % pour l’économie canadienne, soit 2,2 points de pourcentage plus importante que celle évoquée dans ses prévisions précédentes, qui remontent à avril.

La dernière estimation des libéraux en ce qui a trait aux coûts de l’ensemble de l’aide liée à la pandémie était d’environ 153,7 milliards de dollars (G$). Une analyse du directeur parlementaire du budget a pour sa part évalué ces coûts à 169,2 G$.

« Dès le début de la pandémie, le Canada était en excellente position pour déployer sa puissance fiscale pour protéger les Canadiens, et c’est ce que nous avons fait », a affirmé le ministre Morneau.

« Le plan d’intervention du Canada pour répondre à la COVID-19 consiste à donner aux travailleurs et aux entreprises le soutien financier dont ils ont besoin pour surmonter cette crise et revenir en force. »

Fitch a indiqué que les dépenses fédérales pourraient devoir augmenter encore davantage pour aider les provinces à court de liquidités, y compris celles qui ont suspendu leurs plans de réduction du déficit.

L’agence a également souligné que le gouvernement libéral minoritaire avait déjà reporté sa promesse de stabiliser la dette nette du gouvernement fédéral « pour répondre aux priorités des partis minoritaires alliés ».

Pour l’avenir, Fitch a indiqué que la note du pays pourrait grimper si les gouvernements recommençaient à faire reculer la dette exprimée en tant que pourcentage de l’économie, mais qu’elle pourrait aussi être abaissée de nouveau si les politiciens ne réussissaient pas à le faire à moyen terme.

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Lancement de Private Debt Partners https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lancement-de-private-debt-partners/ Mon, 11 May 2020 11:41:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66342 Cette société se spécialise dans les prêts aux entreprises canadiennes de haute qualité œuvrant dans le marché intermédiaire.

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Le lancement de Private Debt Partners (PDP) survient au moment d’un resserrement des marchés du crédit en raison de la COVID-19. Les investisseurs cherchent des rendements prévisibles et beaucoup estiment que la demande des emprunteurs commerciaux va augmenter. Dans cette optique, la direction de PDP s’estime bien placée pour répondre aux besoins changeants des entreprises de qualité du marché intermédiaire pour du capital patient. Ils pensent pouvoir offrir des conditions plus avantageuses que celles offertes par les prêteurs traditionnels.

« La dette corporative privée est l’une des classes d’actifs non traditionnels qui connaissent la croissance la plus rapide et l’un des meilleurs placements sur la base du rapport risque-rendement. Nous nous attendons à ce que ce type d’instruments d’emprunts alternatifs soient encore plus essentiels pour alimenter la reprise économique, tout en offrant aux investisseurs institutionnels une diversification et un revenu fiable et constant, a déclaré Jean-Christophe Greck, fondateur et associé directeur de PDP. Les compétences spécialisées et exceptionnelles de notre équipe dans le secteur mal desservi de la dette privée nous donnent une longueur d’avance pour saisir les meilleures occasions de crédit dans les principaux segments de marché. »

Private Debt Partners (PDP) a été cofondée par trois experts chevronnés de l’industrie canadienne des placements alternatifs en dette privée, Jeffrey Deacon, Greg Dimmer et Jean-Christophe Greck. À eux trois, ils combinent 35 ans d’expérience en levée de fonds, en origination, structuration et souscription de prêts et en gestion active de portefeuilles et qui ont consenti directement plus d’un milliard de dollars de prêts.

Parmi les actionnaires et membres du conseil d’administration de la société, on peut également noter la présence de Stephen Lister, cofondateur de Imperial Capital, l’un des fonds de placement privé spécialisés dans les rachats d’entreprises les plus prospères au Canada ainsi que le président du comité d’investissement Thomas MacMillan, ancien président et chef de la direction de CIBC Mellon.

« Il s’agit d’une équipe impressionnante qui a généré des rendements à long terme constants pour leurs investisseurs et a offert des structures de financement créatives et flexibles aux emprunteurs dans l’une des catégories d’actifs non traditionnels qui connaissent la croissance la plus rapide, a déclaré Stephen Lister, président du conseil de PDP. Le succès des membres de l’équipe repose sur trois piliers: un solide alignement avec les investisseurs et les emprunteurs; un réseau d’origination canadien de prêts potentiels directs de premier plan et une approche disciplinée dans la vérification diligente et l’analyse de crédit; et un état d’esprit entrepreneurial pour aider les équipes de direction à accroître la valeur à long terme de leurs entreprises. »

PDP a déjà créé un Fonds canadien de prêts directs garantis de premier rang afin de bâtir un portefeuille canadien diversifié de prêts seniors garantis à taux d’intérêt fixe et à terme pour des entreprises établies qui bénéficient d’un excellent positionnement sur le marché.

Les prêts offerts par PDP sont personnalisés afin de répondre aux besoins des emprunteurs avec un terme pouvant s’étendre jusqu’à dix ans, un amortissement flexible et des rendements cibles aux investisseurs dans la fourchette de 6,0 % à 6,5 %.

« Notre fonds met l’accent sur la dette de sociétés privées, ce qui nous permet d’obtenir des opportunités d’investissement attrayantes avec des entreprises de grande qualité du marché intermédiaire dans des secteurs ciblés. Ce fonds repose sur une stratégie d’investissement éprouvée qui a généré des rendements fiables, ce qui est particulièrement attrayant dans un environnement de faible taux d’intérêt, a déclaré Jeff Deacon, fondateur et associé directeur de PDP. Nous offrons aux investisseurs une véritable diversification de portefeuille avec des flux de trésorerie stables et prévisibles ainsi qu’un taux de rendement supérieur par rapport au risque. »

L’équipe de PDP compte déjà sept membres. En plus des trois cofondateurs et associés directeur et de Sephen Lister et Thomas MacMillan qui occuperont respectivement les rôles de Président du conseil et d’Administrateur et président du comité d’investissement, on retrouve aussi Mark Riden au rôle de Chef de l’exploitation et Sean Pisarski à titre de Directeur.

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Au tour de la génération Z de façonner le marché du crédit https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/au-tour-de-la-generation-z-de-faconner-le-marche-du-credit/ Fri, 07 Feb 2020 13:07:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64053 Les consommateurs canadiens de la génération Z deviennent de plus en plus actifs en matière de crédit.

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Les consommateurs canadiens nés à partir de 1995 stimulent la croissance du marché du crédit à la consommation, révèle une récente étude publiée par TransUnion. Actuellement, plus 2,8 millions de personnes de la génération Z peuvent solliciter un crédit et près de deux tiers (63 %) d’entre eux, soit environ 1,8 million d’entre eux, sont actifs en matière de crédit.

« Notre conviction est que le désir de crédit au sein de cette génération est important. Pour répondre à cette demande, il est essentiel que les prêteurs aient la possibilité de prendre des décisions plus éclairées sur les clients potentiels et de gagner leur confiance ainsi que leur clientèle », assure Matt Fabian, directeur de la recherche et des services financiers chez TransUnion Canada.

Au Canada, l’environnement économique favorable, due à la croissance constante du PIB et des taux d’intérêt relativement bas, est propice à l’accès au crédit pour la génération Z. Les progrès technologiques ont également poussé les membres de cette génération à se lancer sur ce marché.

« La génération Z est la première génération née à l’ère du numérique, et ces consommateurs s’attendent à une expérience client transparente dans tous les domaines, y compris la façon dont ils accèdent, utilisent et gèrent le crédit. En tant que jeunes adultes, ils sont peut-être plus conscients que les générations précédentes au même âge de l’importance de construire et de maintenir un crédit sain pour aider à naviguer dans l’économie moderne. À leur tour, ils profitent des possibilités de crédit et des outils facilement disponibles pour commencer à bâtir leur profil financier tôt », a déclaré Matt Fabian.

Les jeunes Canadiens aiment les cartes de crédit

La carte de crédit est l’outil de crédit le plus populaire parmi les Canadiens de la génération Z. Ce favoritisme pour ce type de produits peut s’expliquer pour plusieurs raisons :

  • elle facilite les achats
  • elle fournit aux consommateurs des liquidités et une source d’emprunt à court terme

« Notre étude a révélé que sur les marchés du crédit développés, le Canada en particulier, les cartes de crédit sont le produit de crédit à la consommation le plus populaire parmi les consommateurs de la génération Z. Cela offre aux émetteurs de cartes de crédit une opportunité d’inclure les consommateurs de la génération Z à faible risque dans leurs campagnes de marketing. Pour les émetteurs de prêts personnels, il existe une opportunité importante de capter une partie de la part de carte des besoins d’emprunt des consommateurs en offrant des raisons impérieuses de souscrire un prêt personnel », suggère Matt Fabian.

Ainsi, il est bon de noter que les prêteurs accordent des limites de crédit de carte plus faibles aux consommateurs de la génération Z qu’aux consommateurs plus âgés afin de gérer les risques. Mais il semble que les Canadiens de la génération Z, qui sont particulièrement friands des cartes de crédit, gèrent celles-ci de façon plus responsable que dans d’autres pays.

Près de la totalité (99,8 %) des Canadiens de la génération Z possèdent une carte de crédit, contre seulement 50 % des consommateurs de cet âge sur le marché américain, mais leur solde moyen par consommateur est plus bas que leur voisin du sud. Celui-ci s’élève en moyenne à 515 S contre 790 $ chez les Américains.

Parmi les autres produits de crédits traditionnels, le prêt étudiant est le deuxième plus utilisé par les membres de la génération Z (28 % en ont contracté), suivi par les prêts personnels non garantis (16 %) et le crédit auto (5 %).

« Au Canada, ainsi qu’aux États-Unis, seul autre pays développé de cette étude à avoir une pénétration importante des prêts étudiants, 28 % des emprunteurs de la génération Z ont un prêt étudiant, soit un total de plus de 506 000 consommateurs canadiens. Le solde moyen par compte de prêt étudiant était de 9 191 $. En même temps, les prêts étudiants ne semblent pas entraver l’accès de la génération Z à d’autres produits de crédit, car presque tous les emprunteurs canadiens actifs en matière de crédit de la génération Z détiennent une carte de crédit », commente Matt Fabian.

Un futur encore à construire

Pour le moment, seul un peu plus du quart des consommateurs canadiens de la génération Z ont l’âge d’accéder au crédit. Avec le temps, le type de crédit détenu par les membres de cette génération risque de se modifier. Ainsi leur demande de crédit s’étendra à d’autres produits tels que les prêts personnels ou les hypothèques, ce qui entraînera des soldes impayés plus importants.

Concernant les scores de crédit, les consommateurs de la génération Z ont généralement un moins bon score que la population totale active en matière de crédit. Le pourcentage de consommateurs de la génération Z dans la catégorie « super prime », ceux ayant un excellent score de crédit, est bien plus bas que parmi la population totale active. On en compte seulement 7 % contre 36 % chez les consommateurs plus âgés. Le pourcentage de consommateurs de la génération Z dans la catégorie subprime, soit la pire catégorie de crédit, est plus élevé (17 %) que celui de la population totale active (12 %).

« Nous avons vu que l’utilisation d’ensembles de données étendus et de techniques analytiques avancées peut aider les prêteurs à mieux comprendre les profils de risque de ces jeunes emprunteurs et à identifier des moyens de les engager de manière mutuellement rentable. Les prêteurs qui intègrent les tendances de crédit et les données alternatives peuvent mieux comprendre les profils de risque spécifiques de la génération Z et, par conséquent, sont largement en mesure de fournir à plus de consommateurs un accès aux produits de crédit traditionnels », conclut Matt Fabian.

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Un projet de loi en réponse aux récents vols de renseignements personnels https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-projet-de-loi-en-reponses-aux-recents-vols-de-renseignements-personnels/ Wed, 14 Aug 2019 15:38:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60348 Le ministre des Finances, Éric Girard, compte introduire un encadrement des agences de crédit.

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Le projet de loi évoqué mercredi par le ministre Girard introduirait un encadrement des agences de crédit dans le but d’améliorer la protection des données financières des citoyens.

Cet encadrement offrirait le gel ou le verrou du crédit, à l’instar de ce qui se fait présentement ailleurs dans le monde.

Cette annonce se fait dans la foulée du vol de renseignements personnels survenu récemment chez Desjardins. Le ministre a affirmé comprendre l’inquiétude et l’insatisfaction des clients concernés, et c’est ce qui l’a incité à vouloir apporter des changements législatifs : « Nous avons l’intention de mettre en place des mesures visant à accroître la protection des informations financières de tous les Québécois et Québécoises. L’incident chez Desjardins est regrettable, et je comprends que les Québécois soient inquiets. Nous sommes conscients qu’ils attendent du gouvernement des améliorations. »

Le ministre des Finances a d’ailleurs convenu avec le Mouvement Desjardins de resserrer sa gouvernance et sa gestion de risques dans le cadre du bilan amorcé en collaboration avec l’Autorité des marchés financiers.

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