CPG | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/cpg/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 17 Oct 2025 11:49:58 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CPG | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/tag/cpg/ 32 32 La transparence sur les frais laisse encore à désirer https://www.finance-investissement.com/nouvelles/la-transparence-sur-les-frais-laisse-encore-a-desirer/ Fri, 17 Oct 2025 11:49:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=110360 Selon un sondage annuel, la clarté des relevés de frais a reculé.

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À l’approche de l’entrée en vigueur du MRCC3 en 2026, les conseillers gagneraient à approfondir leurs discussions sur les frais et à préparer leurs clients à examiner attentivement leurs futurs relevés annuels.

Selon le sondage annuel des investisseurs mené par l’Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI) et Pollara Strategic Insights, la clarté des frais présentés dans les relevés MRCC2 a diminué d’une année à l’autre.

Parmi les 60 % d’investisseurs qui lisent leurs relevés annuels de frais et de rendement, 76 % estiment que ces documents expliquent clairement les commissions de suivi, en baisse par rapport à 79 % l’an dernier et 75 % en 2023. À titre de comparaison, 89 % jugent que le rendement y est clairement présenté.

Tom Bradley, cofondateur de Steadyhand Investment Funds à Vancouver, estime que les frais devraient être placés directement à côté du rendement dans les relevés. « C’est là que les clients vont réellement les voir », soutient-il.

Les discussions sur les frais entre conseillers et investisseurs ont également reculé. Lors de leur dernier achat de fonds, seulement 58 % des répondants ont discuté des ratios de frais de gestion (RFG) et 56 % des commissions de suivi, contre respectivement 60 % et 64 % l’an dernier.

Environ un tiers des investisseurs en fonds communs et en fonds négociés en Bourse se disent peu confiants de bien comprendre combien ils paient en RFG et en commissions de suivi, un résultat que le rapport qualifie de « significatif ».

Tom Bradley souligne qu’il entend souvent : « Mon conseiller me charge 1 % », sans que le client réalise que cela n’inclut pas les frais propres au produit ni les taxes.

Avec le MRCC3, « le secteur franchit une nouvelle étape » vers la transparence totale, souligne-t-il. Les conseillers devraient connaître le coût total réel pour chaque client et pouvoir le communiquer « sans détour ».

Certains craignent que cette transparence fasse croire aux clients qu’ils paient trop, mais, selon Tom Bradley, c’est une erreur. « L’autre côté de la médaille, c’est la confiance. Si vous voulez une relation durable, la transparence sur les frais et la valeur reçue est essentielle », rappelle-t-il.

Il recommande aussi aux investisseurs de poser des questions de suivi à leurs conseillers. « Observez leur langage corporel : s’ils esquivent ou minimisent la question, c’est mauvais signe », prévient-il.

Le sondage de l’AMVI, qui mesure le sentiment des investisseurs depuis 2006, a élargi cette année son champ d’études pour inclure les détenteurs d’actions, d’obligations, de cryptomonnaies et d’autres placements.

Les produits les plus détenus par les ménages canadiens demeurent :

  • les fonds communs (41 %),
  • les actions (36 %)
  • et les CPG (29 %),
  • suivis des FNB (21 %),
  • des obligations (14 %)
  • et des cryptomonnaies (11 %).

L’enquête, réalisée du 8 au 29 juillet 2025, repose sur 5 400 répondants, dont 4 384 investisseurs et 1 016 non-investisseurs.

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Conversation avec un pionnier du secteur des FNB, Rajiv Silgardo https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/conversation-avec-un-pionnier-du-secteur-des-fnb-rajiv-silgardo/ Wed, 13 Aug 2025 09:43:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108825 FOCUS FNB – Rajiv Silgardo se confie sur les défis entourant la venue des premiers fonds négociés en Bourse (FNB) dans le marché canadien.  

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En mai, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un de mes anciens patrons : Rajiv Silgardo. Depuis janvier 2020, Rajiv siège au comité d’audit – actuariat et au comité des placements du conseil d’OMERS. Rajiv a été co-PDG de BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), qu’il a contribué à établir et à faire croître d’environ 50 milliards de dollars d’actifs sous gestion en 2009 à plus de 300 milliards de dollars à la mi-2016, avec des opérations dans 14 pays. Auparavant, Rajiv Silgardo a passé 14 ans chez Barclays Global Investors (BGI).

Dans ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler avec une foule de gens talentueux et brillants. Rajiv est une des icônes canadiennes dans le domaine du placement et des FNB. Je n’avais pas vu et discuté avec Rajiv depuis 2016. Étant donnée la croissance à grande vitesse du marché des FNB, connaître le point de vue de Rajiv sur son évolution m’apparaissait opportun pour les professionnels de l’investissement, les gestionnaires de portefeuilles et les conseillers (ères) en placement qui s’intéressent aux FNB. Voici la première partie de notre discussion qui couvrira notamment le besoin d’éducation ainsi que l’historique du secteur des FNB au Canada.

Alain Desbiens (AD): En 2009, le mantra dans le secteur des FNB et chez BMO GMA était « éducation, éducation et éducation ». Aujourd’hui, comment le message des fournisseurs de FNB auprès des conseillers et des gestionnaires de portefeuille doit-il évoluer, notamment face à l’augmentation de nouveaux produits et fournisseurs ?

Rajiv Silgardo (RS) : La formation continue est toujours là. Il existe différents segmen1ts de marché et chacun d’eux peut avoir besoin de différents types de formation.

Par exemple, les investisseurs institutionnels, la communauté des conseillers, les gestionnaires de portefeuille, etc., ont une bonne compréhension de ce que sont les FNB et des différences entre les différents types de FNB : indiciels, des stratégies plus quantitatives, factorielles, fondamentales, actions et revenus fixes.

Lorsqu’on s’intéresse davantage au marché individuel (courtage à escompte), il y a encore un besoin de formation de base sur les FNB, mais aussi de plus amples explications sur le fait qu’acheter un FNB ne signifie pas que votre travail est terminé. Lorsque vous envisagez d’acheter un FNB, vous devez vraiment essayer de comprendre ce que vous achetez. Pour ce segment de marché, il reste encore du travail à faire : une formation de base, mais aussi peut-être une évolution pour expliquer les nuances entre les différents types de FNB et les différentes stratégies qui arrivent sur le marché, et leur impact sur le portefeuille.

(AD) : Rajiv, vous avez participé à la création des premiers FNB au monde, les Toronto 35 Index Participation Units (TIPs) en 1990. Vous étiez chez Barclays Canada lors de la fusion des TIPs avec le FNB XIU, et vous étiez présent lors de la création du premier FNB à revenu fixe au monde en 1996. Les innovations canadiennes en matière de FNB ont permis l’émergence de l’un des secteurs les plus disruptifs et innovants au monde, facilitant et démocratisant l’investissement. Rajiv Silgardo, êtes-vous fier de votre contribution ?

RS : Je suis ravi de la croissance et de l’engouement pour cette catégorie de produits. Il y a quelques années, je faisais la queue chez Starbucks et deux jeunes gens, d’une trentaine d’années, parlaient de deux FNB différents.

Je me disais : « Wow, saviez-vous qu’il y a 10 ou 15 ans, ça n’existait pas ? Personne ne savait ce qu’était XIU, ZSP ou quoi que ce soit d’autre en matière de FNB ? »

Bien sûr, je ne leur ai pas dit ça. Quand j’y repense, je suis stupéfait, très heureux qu’un produit excellent, qui a si bien servi tant de personnes et d’investisseurs pendant tant d’années, ait connu une telle croissance. Parfois, j’y repense en me disant : « Wow, c’est vraiment exceptionnel ! »

AD : Rajiv parlez-moi de l’histoire de la conception du premier FNB d’action au monde qui est canadien.

RS : Nous savions qu’il y avait des innovations à réaliser sur le marché des actions. Nous avons donc lancé le XIU, qui suivait un tout nouvel indice créé par S&P pour Barclays, car les indices de référence existaient déjà. Le TIPs existait déjà et il comprenait 35 actions par rapport à l’indice composite, qui comptait près de 300 titres à l’époque. Aucun de ces indices ne nous semblait bien refléter la composition du marché canadien. Nous recherchions donc un indice intermédiaire, qui reflète les caractéristiques du marché, mais qui soit suffisamment liquide pour développer le trading, et peut-être même une gamme de produits dérivés autour du FNB (comme des contrats à terme, options, etc.). C’est pourquoi nous avons collaboré avec S&P pour créer le TSX 60, qui représentait nous semblait-il, une meilleure vision du marché canadien, tant en matière de liquidité que de caractéristiques sous-jacentes. Le TIPs et le XIU ont été amalgamés et ont répliqué le TSX 60.

AD : Rajiv certains investisseurs savent que le premier FNB d’actions au monde est canadien, peu savent que le premier FNB de titres revenu fixe au monde est aussi canadien. Pouvez-vous me parler du contexte de création de ce FNB ?

RS : Le marché des titres à revenu fixe, à l’époque comme aujourd’hui au Canada, était principalement négocié de gré à gré. C’était un marché opaque et moins liquide.

Le marché des titres à revenu fixe est un marché différent des actions, des produits dérivés, etc. C’était donc à l’époque un travail considérable d’aller voir les pupitres de négociation des marchés de revenu fixe des grandes banques canadiennes (de RBC, de BMO, de TD, de Scotia, de CIBC et de Nationale) pour leur expliquer notre réflexion et les raisons de notre décision de créer un FNB de titres à revenu fixe. L’arrivée d’un FNB de titre à revenu fixe ferait que l’écart de négociation sur ces FNB se réduirait, mais nous leur avons expliqué que nous allions élargir le marché. Ensuite, nous avons dû collaborer avec les autorités de réglementation pour leur expliquer précisément ce que nous cherchions à créer. Encore une fois, ils n’avaient jamais entendu parler de quelque chose de tel et tout était à bâtir.

AD : Si je me souviens bien, lors de la création du premier FNB de revenu fixe au monde, le XBB, il n’y avait que quelques-unes d’obligations sous-jacentes ?

RS : Il n’y en avait qu’une. C’était un FNB ayant une échéance cible de 5 ans et nous en avons créé un autre de 10 ans. Si vous souhaitiez investir dans un CPG à cinq ans, par exemple, voici une autre option à considérer qui serait liquide et dans laquelle vous pourriez entrer et sortir quand vous voulez. Ce serait à très faible coût et j’espère que cela vous donnera un meilleur rendement qu’avec le CPG.

Quelques années plus tard, on a lancé un FNB de marché total (aggregate) qui contenait un panier de titres, car un FNB ayant une simple obligation était plus difficile à appréhender et les marchés n’étaient pas bien alignés, dans le sens où les acheteurs de CPG ne cherchaient pas vraiment à acheter une obligation.

AD : Quand on regarde le marché des FNB de revenus fixes aujourd’hui on voit tout le chemin parcouru.

RS : Le passage à un panier d’obligations, mieux diversifié, a permis une adoption plus large des FNB de revenu fixe.

AD : Quel contraste entre les débuts modestes et l’essor phénoménal du secteur : en 2024, près de 1 500 FNB sont disponibles au Canada, contre seulement 366, dix ans plus tôt, avec une gestion d’actifs passant de 77 à 519 milliards de dollars.

RS : Je suis en effet très satisfait de voir comment le secteur des FNB a pris son envol avec le temps.

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La première partie de ma discussion avec Rajiv Silgardo témoigne de l’importance de l’éducation et de l’innovation en FNB sur le marché canadien. Les Canadiens ont été les premiers à proposer des FNB de titres à revenu fixe, des FNB assortis des couvertures de change, des FNB de vente d’options d’achat couvertes, mais aussi des FNB de cryptoactifs ainsi que plusieurs autres innovations en FNB à l’échelle mondiale.

Notre marché des FNB continue à innover et à se diversifier. Le prochain article contenant la deuxième partie de ma discussion avec Rajiv couvrira plusieurs thèmes, notamment l’importance de l’innovation et le futur de l’industrie des FNB et de l’investissement.

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Les défis de servir des clients non-résidents https://www.finance-investissement.com/fi-releve/les-defis-de-servir-des-clients-non-residents/ Wed, 02 Jul 2025 11:01:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108230 Pour des raisons réglementaires et commerciales, les obstacles sont grandissants.

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Les conseillers pratiquant dans des firmes de courtage canadiennes font face à des défis croissants lorsqu’il s’agit de desservir des clients non-résidents. Gagnant en complexité, le service aux non-résidents est marqué par des critères de plus en plus stricts imposés par les courtiers et les autorités réglementaires. Certaines de ces firmes refusent même de prendre en charge des clients non-résidents, préférant se retirer de ce segment d’affaires.

Produits accessibles et restrictions

En général, les non-résidents peuvent détenir directement un portefeuille de valeurs mobilières telles que des actions, des obligations ou des certificats de placement garantis (CPG). La plupart des firmes permettent à la fois la gestion discrétionnaire et non discrétionnaire de portefeuille, moyennant certaines limites quant aux placements détenus.

Les non-résidents peuvent aussi détenir la plupart des fonds de compte d’épargne à intérêt élevé.

Dans de nombreuses firmes, les comptes en gestion séparée, à savoir des comptes en détention directe de titres et fonds négociés en Bourse (FNB) gérés de manière discrétionnaire par des fournisseurs institutionnels, sont disponibles pour les non-résidents.

Il existe aussi une offre de fonds outre-mer distribués et pouvant être détenus dans des firmes de placement canadiennes qui peuvent être utilisés pour desservir ce segment de clients. Ces fonds sont généralement domiciliés dans des juridictions telles que le Luxembourg, qui permettent d’avoir une structure s’apparentant à un fonds commun de placement canadien, mais qui peut être détenu par des investisseurs de partout dans le monde.

Cela dit, une très forte proportion de produits financiers traditionnels ne peut être distribuée à des non-résidents. Parmi ceux-ci, notons, en général :

  • les fonds communs de placement, qu’ils soient structurés en fiducie ou en société, offerts par prospectus ou notice d’offre ;
  • les fonds négociés en Bourse canadiens (FNB), puisqu’il s’agit en fait de fonds communs de placement structurés en fiducie ou en société au sens légal ;
  • les produits structurés tels que les billets liés et les CPG liés au marché ;
  • les fonds distincts ;
  • les nouvelles émissions d’actions et de titres à revenu fixe.

À la vue de cette liste, on comprend que les détenteurs de permis de représentant en épargne collective ou de conseillers en sécurité financière sont limités, voire inaptes à desservir des clients non-résidents.

La raison principale qui explique que les produits d’épargne collective canadiens ne soient pas offerts aux non-résidents est de nature réglementaire.

Les émetteurs de produits doivent généralement déposer leur prospectus dans le pays où vit le non-résident afin de pouvoir leur offrir le placement, ce que bien peu de sociétés vont faire compte tenu du coût/bénéfice qui défavorise cette option. Au Québec par exemple, la Loi sur les valeurs mobilières exige qu’une entité souhaitant offrir un placement au public dépose un prospectus auprès de l’Autorité des marchés financiers, à moins de l’offrir par notice d’offre (règlement 45-106).

Si on souhaite investir en fonds, il existe des manières de contourner ces contraintes tout en ayant une approche diversifiée. Des fonds outre-mer de sociétés réputées, ou encore des FNB négociés sur des Bourses hors du Canada, peuvent s’avérer des solutions intéressantes.

Les raisons d’un retrait stratégique

Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les firmes de courtage canadiennes font le choix stratégique de se retirer, du moins partiellement, du marché des non-résidents.

Ça ne date pas d’hier : les risques sont plus élevés de servir un client non-résident.

La complexité des réglementations internationales, les risques accrus de conformité et les coûts opérationnels élevés sont parmi les principales raisons. De plus, la gestion de comptes pour des clients non-résidents nécessite souvent des ressources spécialisées et une expertise que toutes les firmes ne possèdent pas.

À cause de cela, de nombreux critères propres à chaque firme de courtage et plus stricts que pour les clients résidents s’appliquent à l’ouverture du compte ainsi que pour sa gestion, ce qui rend ces opérations complexes et plus coûteuses.

Par exemple, le montant minimum d’investissement peut être plus élevé que pour un résident canadien.

On va également vérifier la cote de risque du pays dans lequel le non-résident réside. Des ressortissants de plusieurs pays ne pourraient même pas être considérés pour ouvrir des comptes au Canada, à cause des risques liés aux étrangers politiquement vulnérables, la corruption, le recyclage des produits de la criminalité, le financement des activités terroristes, etc.

D’après les règles de connaissance du client, les conseillers doivent connaître la provenance des fonds investis et ceux-ci doivent évidemment être légitimes, évitant de s’exposer involontairement au recyclage des produits de la criminalité. Les représentants doivent également évaluer tout ce qui pourrait être anormal ou incongru par rapport à la situation du client afin de respecter la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, dont le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada est responsable de l’application.

Une recherche de mauvaise presse doit être effectuée pour s’assurer qu’un non-résident ne pourrait causer des enjeux de réputation à l’institution financière dans laquelle il ouvre un compte de placement.

Dans de nombreux cas, la sollicitation de nouveaux clients n’est pas possible dans des pays tiers, la réglementation des autres pays interdisant généralement à des courtiers étrangers de solliciter sur leur territoire.

Si un non-résident réside dans un pays acceptable, il doit être identifié. Certaines firmes ont des procédures permettant l’identification par un tiers (ex. : correspondant bancaire), mais ce n’est pas toujours le cas.

On doit également pouvoir identifier le client et remplir de la documentation relative à l’ouverture des comptes. Avec l’avènement des rencontres par vidéoconférence depuis la pandémie, l’enjeu est moins important qu’il l’a déjà été.

Cependant, un conseiller ne peut normalement remplir de la documentation relative à une ouverture de compte avec un client non-résident dans le pays de résidence de ce dernier. Qui plus est, le conseiller et sa firme devraient être inscrits dans la juridiction en question s’ils y opèrent une place d’affaires. Conséquemment, on ne peut avoir un bureau ou utiliser celui d’une filiale d’une institution canadienne pour se livrer à des activités telles que la rédaction de contrats, la prise d’ordres ou la sollicitation en sol étranger.

Au cours des dernières années, certains pays, dont la France, ont exercé des pressions sur les firmes canadiennes afin qu’elles refusent de servir des clients résidant sur leur sol pour des questions d’inscription. Compte tenu des liens privilégiés et du nombre de Français ayant des liens avec le Québec, cette situation est épineuse.

Occasions pour les conseillers

Il existe plusieurs occasions d’affaires pour les conseillers si les circonstances générales (ex. : ouverture de la firme) et spécifiques (ex. : pays de résidence des clients visés) permettent de desservir des non-résidents. En voici quelques exemples.

Un investisseur canadien qui déménage à l’étranger continuera généralement d’avoir besoin de gérer des placements détenus dans ses comptes enregistrés canadiens. Dans certains cas, il peut avoir avantage à décaisser ses placements, lorsque cela a du sens fiscalement et sur le plan du rendement net d’impôt à long terme.

Ce Canadien qui s’expatrie aura donc besoin d’un conseiller canadien pour s’occuper de ses affaires canadiennes. Et comme la plupart des régimes enregistrés canadiens sont des fiducies canadiennes au sens réglementaire, on peut continuer de gérer les sommes avec des placements canadiens normalement interdits aux non-résidents.

Les experts en fiscalité internationale vous le diront : un nombre grandissant de travailleurs œuvrant dans des secteurs permettant de la mobilité choisissent de s’établir à l’étranger. Aussi, des experts de certains domaines peuvent s’expatrier pour travailler sur de grands projets et épargner des sommes non négligeables lorsqu’à l’étranger. Ces deux types de clients peuvent souhaiter accumuler et gérer un patrimoine en sol canadien plutôt que dans une autre juridiction, soit pour des raisons de confiance dans le système et/ou parce qu’ils ont déjà une intention de retour au pays éventuellement.

Dans un cas comme dans l’autre, de telles situations constituent une belle occasion d’affaires pour les conseillers mis en contact avec de tels clients.

Le cas particulier des États-Unis

Paradoxalement, l’ouverture vers les clients résidents américains est plus grande aujourd’hui qu’elle ne l’était dans le passé.

Les règles sont généralement différentes pour les clients américains.

Il existe deux façons de desservir des clients américains au sein de firmes canadiennes :

  1. avec un permis d’exercice en valeurs mobilières canadien ;
  2. en pratiquant sous le parapluie d’une filiale américaine et en obtenant des permis d’exercice américains.

D’entrée de jeu, il incombe de souligner que dans les deux cas, on doit obligatoirement être inscrit dans l’État de résidence du client.

La première option est la plus couramment utilisée pour des clients canadiens qui déménagent aux États-Unis. Elle permet de servir les anciens résidents canadiens demeurant désormais aux États-Unis et qui veulent conserver leurs REER/FERR/CRI/FRV sans les décaisser. Ces comptes peuvent être gérés et investis un peu à la manière d’un résident canadien, puisque ces régimes sont des fiducies canadiennes reconnues comme telles par les États-Unis.

Les autorités américaines interdisent qu’un résident américain ouvre un compte de courtage non enregistré dans une firme canadienne. Les régimes enregistrés d’épargne-études (REEE) et les comptes d’épargne libre d’impôt (CELI) n’étant pas des fiducies reconnues par le fisc américain, ces types de comptes ne peuvent être détenus au Canada par des résidents américains.

La deuxième option est plus compliquée et fastidieuse pour le conseiller. Elle requiert de suivre des formations, réussir des cours et payer une inscription afin d’obtenir un permis d’exercice américain.

En théorie, elle permet de faire de la sollicitation de résidents américains si la filiale dispose d’une place d’affaires dans l’État où réside l’investisseur.

Cette seconde option donne la possibilité de gérer des comptes de placement non enregistrés, des IRA et Roth IRA (équivalents du REER et du CELI américains), ainsi que des comptes pour des personnes morales américaines telles que des sociétés ou des fiducies.

Cette option permet généralement d’acheter des titres boursiers tels qu’actions et FNB, des titres obligataires ainsi que des fonds communs de placement américains.

Elle est donc faite pour servir des clients résidant sur le sol américain.

En conclusion, desservir des clients non-résidents demeure un défi majeur pour les firmes de courtage canadiennes. Les changements dans les critères de sélection, les restrictions sur les produits financiers et les raisons stratégiques de retrait posent des obstacles importants. Néanmoins, les structures développées pour servir des clients américains offrent un espoir et des occasions pour les conseillers avisés. Le paysage financier évolue, et les firmes devront continuer à s’adapter pour répondre aux besoins de leur clientèle variée.

Vincent Grenier-Cliche est gestionnaire de portefeuille.

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Bras de fer entre les FNB de CEIE et ceux du marché monétaire https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bras-de-fer-entre-les-fnb-de-ceie-et-ceux-du-marche-monetaire/ Wed, 13 Nov 2024 11:26:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104023 FOCUS FNB - Ils livrent concurrence aux CPG et autres CEIE.

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Même si les taux d’intérêt sont à la baisse en raison des récentes actions des banquiers centraux, deux types de fonds négociés en Bourse (FNB) inscrits au Canada continuent de se livrer bataille afin d’attirer les capitaux des investisseurs désirant gérer leurs liquidités. Il s’agit des FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE) et des FNB de titres à revenu fixe du marché monétaire, qui représentent à eux seuls 27,6 milliards de dollars (G$) en actif, soit 19 % de l’actif total en FNB de titres à revenu fixe à la fin d’octobre, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Ces deux types de FNB se battent afin d’accroître leur part du marché important des dépôts, certificats de placements garantis (CPG) et fonds du marché monétaire offert par tous types d’institutions financières. À la fin de juillet 2024, ce marché dépassait les 200 G$, selon Marchés des capitaux CIBC. Cette dernière firme anticipe qu’une grande partie de ces actifs deviennent mobiles au fur et à mesure que les taux baisseront.

Cependant, le besoin pour les clients de gérer leur liquidité demeurera et les FNB qui peuvent le faire devraient perdurer. Voici pourquoi, d’après une analyse des traits de ces types de produits, réalisée à la fin de février par BNMF.

Les FNB de CEIE sont des produits qui investissent principalement dans des comptes de dépôt auprès de banques canadiennes de l’annexe I, comme des CEIE. Ils peuvent également détenir des instruments du marché monétaire et/ou des dépôts à terme auprès de coopératives de crédit.

Les FNB du marché monétaire quant à eux investissent principalement dans des titres à revenu fixe à très court terme tels que les bons du Trésor, les billets de trésorerie et les acceptations bancaires.

« Ces deux types de FNB ont gagné en popularité (en 2023) en raison de leur faible profil de risque, de leur rendement attrayant et de leur liquidité quotidienne. Les investisseurs les utilisent pour placer leurs liquidités inutilisées ou pour se protéger en cas de tensions sur les marchés », lit-on dans l’étude publiée en février dernier.

Ces deux types de fonds ont l’avantage d’offrir des taux de rendement bruts concurrentiels, par rapport aux CPG et aux CEIE offerts par certaines institutions financières, ainsi qu’une liquidité accrue.

Par contre, on ne devrait pas comparer aveuglément les premiers avec les seconds. Par exemple, bien que les FNB de CEIE ont comme actifs sous-jacents des comptes de dépôts, ceux-ci ne sont pas assurés par la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC) contrairement aux CEIE détenus directement auprès des institutions de dépôt elles-mêmes.

De plus, de récents changements de mandats pour les FNB de CEIE font que ceux-ci combinent à la fois des CEIE non garantis auprès de la SADC et des instruments du marché monétaire, ce qui accroît leur diversification. Leur profil de risque est donc unique en soi. En outre, même si les noms des différents FNB de liquidités se ressemblent, leur risque de crédits varie, d’où l’importance pour les conseillers de faire une vérification diligente de ces produits.

Également, les détenteurs de FNB de CEIE et du marché monétaire doivent prévoir des coûts de détentions indirects à l’instar de tout autre FNB. Par exemple, notons notamment les frais de transaction, les frais de l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur, ainsi que le ratio des frais de gestion (RFG).

La récente baisse des taux d’intérêt, combinée aux nouvelles directives du BSIF touchant les FNB de CEIE qui ont eu pour effet de réduire leur rendement brut, a fait baisser l’attrait de ces fonds ainsi que l’attrait envers les FNB du marché monétaire.

Pour les 10 premiers mois de 2024, les FNB de CEIE et du marché monétaire représentaient 10 % des créations nettes de FNB canadiens de titres à revenu fixe par rapport à 50 % pour la période correspondante de 2023, selon la dernière analyse mensuelle des tendances du secteur des FNB de Banque Nationale Marchés financiers.

BNMF note que le marché des FNB du marché monétaire a crû de manière importante en 2023. Ses actifs totaux sont passés de 832 M$ au 31 décembre 2022 à 3,1 G$, au 31 janvier 2024. Le marché était alors composé de 15 FNB.

Regarder sous le capot de ces FNB est d’autant plus important que les actifs sous-jacents de ces FNB varient de manière importante. Certains FNB Investissement principalement dans les bons du Trésor, alors que d’autres surpondèrent des instruments émis par des sociétés, ce qui accroît à la fois leur risque de crédit et leur rendement potentiel, selon BNMF.

Dans le passé, certains FNB du marché monétaire ont parfois légèrement sur distribué, ce qui a permis aux investisseurs de ces FNB d’obtenir une faible part de leur distribution sous forme de remboursement de capital, selon BNMF.

« Deux raisons peuvent expliquer ce phénomène : 1) certains émetteurs préfèrent maintenir les distributions stables, lissant ainsi les distributions au fil du temps, 2) d’autres peuvent chercher à maintenir un rendement supérieur à celui de produits comparables. Quoi qu’il en soit, le mode de distribution d’un FNB peut entraîner une baisse de sa valeur liquidative par rapport à sa valeur liquidative de départ », lit-on dans l’étude.

Les auteurs ajoutent que malgré tout, quel que soit le style de distribution, les FNB du marché monétaire présentant des profils de risque similaires ont généré des rendements totaux presque identiques.

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BNI lance cinq nouveaux fonds https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bni-lance-cinq-nouveaux-fonds/ Fri, 05 Jul 2024 11:27:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101542 PRODUITS – Pour combler la demande de solutions à revenu fixe.

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Banque Nationale Investissements (BNI) vient de lancer cinq nouveaux fonds d’obligations à échéance cible, soit :

  • le fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2025 BNI ;
  • le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2026 BNI ;
  • le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2027 BNI ;
  • le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2028 BNI ;
  • et le Fonds d’obligations de qualité à échéance cible 2029 BNI.

Ces nouveaux fonds sont offerts en série F et en série Conseillers. Pour la série F, les frais de gestion annuels s’élèvent à 0,15. Ils sont de 0,65 % pour la série Conseillers.

Le gestionnaire de portefeuille est Trust Banque Nationale et le sous-gestionnaire est AlphaFixe Capital.

Selon Martin Felton, vice-président, Ventes nationales chez BNI, ces nouveaux fonds visent à combler la demande croissante pour les solutions à revenu fixe simples en offrant une alternative aux certificats de placement garantis (CPG) et aux autres instruments du marché monétaire.

L’objectif de placement de ces fonds consiste à procurer un revenu courant et à préserver le capital sur une période prédéterminée. Chaque fonds investit, directement ou indirectement, dans des portefeuilles composés principalement d’obligations de qualité supérieure de sociétés nord-américaines ayant une date d’échéance déterminée.

En tant que fonds à échéance cible, ils ont une durée de vie prédéterminée. Les obligations détenues dans ces fonds arrivent à échéance la même année que celle prévue pour leur dissolution.

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Avantages et enjeux des FNB de comptes à intérêt élevé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/avantages-et-enjeux-des-fnb-de-comptes-a-interet-eleve/ Wed, 12 Apr 2023 10:41:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93003 FOCUS FNB - L’absence de couverture d’assurance dépôt est leur principal inconvénient.

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La croissance des fonds négociés en Bourse (FNB) de comptes à intérêt élevé a été forte en 2022. Et pour cause, ce type de fonds a une proposition de valeur unique devenue encore plus attrayante avec la montée des taux d’intérêt l’an dernier. Bilan de ses forces et ses faiblesses, selon une étude menée par des analystes du secteur de la recherche sur les FNB de Marchés de capitaux CIBC, dont Jin Yan et Ian de Verteuil.

Les FNB de liquidités sont essentiellement des fonds communs qui effectuent des dépôts dans diverses banques de l’annexe I sur des comptes d’épargne à intérêt élevé.

Depuis le lancement du premier fonds du genre en 2013, ces fonds ont reçu plus de 17 milliards de dollars (G$) de créations nettes, selon l’étude. En 2022, ces fonds ont cumulé 8,8 G$ de nouveaux actifs rien qu’en 2022, ce qui représente environ 22 % des entrées de fonds des FNB l’année dernière, selon Marchés des capitaux CIBC.

Le CI High Interest Savings ETF est le plus important FNB de ce marché en termes d’actifs (6,6 G$ au 13 mars). Il est assorti de frais de gestion de 0,14 % et d’un rendement annualisé net de 4,81 %. Parmi les différents fonds du genre, les frais de gestion varient de 0,10 % à 0,18 % et le rendement annualisé net, de 4,79 % à 4,89 %, selon une compilation de Marchés des capitaux CIBC.

Les FNB de liquidité offre bon nombre d’avantages. En voici quelques-uns mis de l’avant par les auteurs de la note.

– Ils peuvent offrir des rendements concurrentiels par rapport à ceux des fonds du marché monétaire, des certificats de dépôt garantis (CPG) remboursables et non remboursables et des comptes d’épargne à intérêt élevé proposés par les six grandes banques. « Nous estimons que les FNB de liquidités offrent actuellement des rendements nets (c’est-à-dire après frais) de l’ordre de 4,8 % à 4,9 %, soit environ 20 à 30 points de base de plus que la plupart des fonds du marché monétaire et des CPG à un an non remboursables », lit-on dans la note.

– Ils sont similaires aux fonds du marché monétaire en ce sens qu’ils sont achetés et vendus à l’intérieur de comptes d’investissement. Les investisseurs peuvent facilement négocier des blocs importants de FNB de comptes à intérêt élevé pendant les heures d’ouverture du marché. « Ils sont très liquides et il n’y a pas de période d’immobilisation comme dans le cas des CPG et des dépôts à terme », ajoutent les auteurs de Marchés des capitaux CIBC.

– Les taux d’intérêt des FNB de liquidités sont liés à des taux de référence tels que le taux des prêts à un jour de la Banque du Canada, le taux préférentiel des banques ou le taux des fonds fédéraux américains. Si les taux continuent d’augmenter, les rendements de ces FNB devraient évoluer au même rythme et  L’inverse est aussi vrai.

– Contrairement aux comptes à intérêt élevés standards ou aux CPG proposés par de nombreuses banques, les FNB de liquidité ne comportent pas de frais de compte supplémentaires, de limites de transfert, d’exigences de solde minimum ou maximum, ni de taux progressifs.

Or, l’utilisation de FNB de liquidités présente également certains inconvénients, selon Marchés des capitaux CIBC.

– Contrairement aux dépôts bancaires, qui sont garantis par la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC) jusqu’à 100 000 $, les actifs des FNB de comptes à intérêt élevé ne sont pas assurés. « Toutefois, nous constatons que la majorité des dépôts de ces FNB sont actuellement détenus par les six grandes banques et que le risque d’une panique bancaire systémique sur ces institutions, qui empêcherait ces FNB de fonctionner correctement, est extrêmement faible », soulignent les auteurs.

– Les coûts de transaction, tels que les commissions de courtage et l’écart entre les cours acheteur et vendeur, peuvent réduire les rendements en cas d’opérations fréquentes. Tout dépendant de la taille de la transaction, les commissions de courtage peuvent représenter un montant important.

– Ces FNB peuvent se négocier avec une légère prime/escompte par rapport à leur valeur liquidative, de sorte que les rendements à court terme peuvent fluctuer par rapport au rendement effectif en fonction du coût d’achat et de rachat de ces parts. En règle générale, les FNB de comptes à intérêt élevé se négocient très près de leur juste valeur et les primes/escomptes intrajournalières soit, souvent à 0,01 $ de la valeur liquidative, d’après Marchés des capitaux CIBC.

Surveillance réglementaire accrue

Les FNB de liquidité ont fait l’objet d’un examen plus approfondi en raison de leur popularité croissante. Certaines banques ont restreint l’accès à ces produits, car ils sont en concurrence directe avec les comptes d’épargne à taux d’intérêt élevé et les CPG. Certaines sont également réticentes à accepter des dépôts, qui seraient à la base de ces FNB, observent les auteurs de la note.

Selon les médias, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) examine actuellement les banques qui offrent des dépôts à taux d’intérêt élevé aux FNB de liquidité, du point de vue de la liquidité et des caractéristiques du bilan. Si les dépôts des FNB de liquidité devaient être considérés comme nécessitant une « décote » de liquidité pour les banques, les taux offerts par les banques à ces FNB seraient affectés négativement.

« Cela pourrait rendre les FNB de comptes à intérêt élevé moins attrayants par rapport à d’autres produits de liquidités. Il est difficile de savoir ce qu’il adviendra de tout cela, mais dans le pire des cas, nous nous attendons toujours à ce que ces FNB de liquidités offrent des rendements courants concurrentiels (bien qu’un peu plus faibles) », lit-on dans la note de Marchés des capitaux CIBC.

Dans un monde où des banques américaines ont récemment fait faillite, il n’est pas surprenant que le BSIF et la SADC adoptent un point de vue conservateur sur la durabilité de ces dépôts. « Bien que les actifs de ces FNB soient très différents des « dépôts » typiques d’une banque, ils constituent une source de financement et le risque de sorties de fonds périodiques est une préoccupation légitime », estiment les auteurs de la note.

L’un des arguments en faveur d’un traitement plus rigoureux des dépôts offerts par les banques à ces fournisseurs de FNB concerne l’utilisateur final. Dans un petit nombre de cas, ces FNB ont été achetés par des acheteurs institutionnels, mais dans l’ensemble, il nous semble qu’il s’agit essentiellement d’un produit « de détail », selon Marchés des capitaux CIBC.

Les auteurs de la note ne prévoient pas que les rendements chutent de façon spectaculaire, même si le BSIF modifie la façon dont les banques doivent traiter ces dépôts. Advenant cette situation, les FNB du marché monétaire, qui investissent dans des billets de trésorerie et des acceptations bancaires, pourraient voir leurs créations nettes augmenter, car leurs rendements deviendraient relativement plus attrayants.

« Il est également possible que les FNB de liquidités se tournent vers les instruments du marché monétaire pour continuer à offrir des rendements attrayants, bien que cela nécessiterait probablement l’approbation des détenteurs de parts existants », lit-on dans l’étude de Marchés des capitaux CIBC.

Par ailleurs, les clients ayant une tolérance au risque légèrement plus élevée peuvent opter pour des FNB à duration ultra courte, qui investissent principalement dans des obligations d’entreprises arrivant à échéance dans moins d’un an. Ces fonds peuvent être plus volatils que les FNB de liquidité ou du marché monétaire, mais leur rendement est supérieur en raison de ce risque plus élevé, d’après Marchés des capitaux CIBC.

Par exemple, au 23 mars, le rendement annualité net du BMO Ultra Short-Term Bond ETF (Accumulating Units) était de 6,22 % et celui du Franklin Bissett Ultra Short Bond Active ETF, de 6,56 %.

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Des catégories de FNB plus sensibles https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/des-categories-de-fnb-plus-sensibles/ Wed, 12 Apr 2023 10:06:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91406 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, parle des catégories de fonds négociés en Bourse (FNB) qu’il préfère éviter.

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FI : Lors de la conception de portefeuilles pour vos clients, y a-t-il des catégories de FNB que vous préférez éviter?

Marc Larente :  Il y a toujours, à notre avis, des secteurs qu’il vaut mieux éviter. Ce n’est pas nécessairement le cas pour tout le monde, mais de notre côté, il y a deux secteurs en particulier que nous essayons d’éviter.

Le secteur qui nous fait le plus peur et que les investisseurs devraient éviter à tout prix, je pense, ce sont les FNB à effet de levier. Le levier comporte un risque extraordinaire, particulièrement quand on a déjà des marchés super volatils comme c’est le cas actuellement. Vous avez sûrement remarqué la performance des marchés l’an passé : on a eu énormément de volatilité en raison de la COVID-19 et de la guerre en Ukraine, notamment.

Il y a tellement de choses qui se passent en une année qu’avoir un effet de levier à la hausse ou à la baisse, et ainsi augmenter la volatilité du marché de 100-300 %, cela ne sert à rien à notre avis. Il y a déjà assez de risques à investir. Au lieu d’acheter un produit avec un effet de levier, tu es aussi bien d’acheter un billet de loto ou d’aller au casino. C’est vraiment prendre extrêmement de risques dans une situation où ce n’est pas justifiable d’acheter ce type de produit. J’éviterais donc à 100 % les FNB avec effet de levier.

De notre côté, il y a un autre secteur dans lequel nous n’investissons pas, mais que tout le monde ne devrait pas forcément éviter : il s’agit des FNB à revenu fixe. Les taux d’intérêt ne sont pas très élevés, même s’ils ont augmenté beaucoup depuis l’an passé. Pour notyre part, on préfère acheter nos propres produits de revenu fixe, soit nos obligations ou nos CPG qui viennent à échéance à un moment spécifique. On peut ainsi contrôler les émetteurs, la qualité de chaque obligation de notre portefeuille, quelle compagnie on utilise et quel pourcentage on achète de chaque obligation ou CPG.

Les FNB à revenu fixe offrent plus de volatilité et c’est plus compliqué de connaître la durée, l’échéance de chaque placement. De plus, les produits qui les compose sont un peu plus compliqués à suivre et ils s’accompagnent de frais de gestion. Même si les FNB n’ont pas de frais de gestion super élevés, quand les taux d’intérêt se trouvent à 2-4 %, il n’est pas recommandé de réduire votre rendement de revenu fixe.

Évidemment, votre gestionnaire et votre FNB vont vous charger des frais s’il n’y a pas beaucoup d’upside dans le marché, parce que c’est en théorie du revenu fixe. Alors, avoir des frais de gestion c’est plus compliqué pour justifier un rendement conservateur dans un portefeuille.

Pour ce type d’option, je suggère donc d’acheter ses propres produits de revenu fixe si l’on a le capital pour le faire et éviter ainsi les FNB à revenu fixe. On a toujours mieux fait, c’est plus transparent et clair, et je ne crois pas qu’on ait besoin d’un gestionnaire du côté du revenu fixe. Bien sûr, ça dépend si l’on veut investir à l’extérieur du Canada dans des secteurs plus compliqués.

Mais, dans notre gestion, on veut réduire le risque et le revenu fixe devrait être un secteur ultra conservateur. De notre côté, on évite les FNB à revenu fixe et on se dirige surtout dans des titres de croissance.

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Les nouveaux CPG offrent la sécurité, mais ont un coût https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-nouveaux-cpg-offrent-la-securite-mais-ont-un-cout/ Tue, 19 Oct 2021 11:12:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83017 Les produits garantis comportent des caractéristiques qui réduisent les rendements potentiels tout en préservant le capital.

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Un ajustement est apporté à la performance quotidienne de l’indice de référence pour cibler un rendement en dividendes de 3 %.

Pour les investisseurs qui sont aussi conscients des questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) que peu enclins à prendre des risques, le CPG RBC ESG Market-Linked GIC, récemment lancé, peut être attrayant. Toutefois, ce produit à capital garanti n’offre qu’une exposition diluée aux actions.

De plus, le produit a des dates d’échéance fixes et, selon la durée choisie, les investisseurs peuvent ne pas participer pleinement à l’indice auquel le CPG est lié.

Le CPG non remboursable est offert pour une durée de quatre ou six ans et exige un placement minimal de 1 000 $. Le produit est couvert par la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC).

L’indice sous-jacent du CPG – le MSCI World ESG Quality Select Low Volatility 8% Risk Control 3% Decrement Index – a été élaboré conjointement par RBC marchés des capitaux et le géant new-yorkais de l’indexation MSCI.

L’indice exclut les sociétés ayant une mauvaise évaluation ESG, telle que calculée par MSCI, puis exclut les 20 % d’émetteurs de carbone les plus importants parmi les actions restantes, telles que classées selon les scores de MSCI.

Les actions restantes sont ensuite sélectionnées en fonction de leur qualité. Les entreprises qui satisfont aux critères ESG et de qualité sont ensuite pondérées pour obtenir le portefeuille le moins risqué, mais contenant au moins 50 titres, sous réserve de l’exposition sectorielle, géographique et individuelle des actions.

L’indice sous-jacent présente deux autres caractéristiques qui réduisent les rendements potentiels.

L’une d’entre elles consiste à cibler la volatilité afin de maintenir la volatilité annualisée du portefeuille à 8 %, soit un niveau bien inférieur à celui de l’indice MSCI World. Ainsi, le portefeuille pourrait être entièrement investi en liquidités pendant les périodes de volatilité extrême. Inversement, pendant les périodes de faible volatilité, le CPG pourrait avoir une exposition à effet de levier à l’indice personnalisé.

L’ajustement apporté à la performance de l’indice limite par ailleurs la possibilité de rendements liés aux dividendes. Le même montant est déduit même si le portefeuille est entièrement ou partiellement en espèces.

En comparaison, les fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels basés sur des indices de rendement total offriront des rendements plus élevés sur la durée, aux investisseurs prêts à tolérer les hauts et les bas du marché mondial. Par exemple, le iShares MSCI Min Vol Global Index ETF affiche un rendement annualisé de 12,1 % depuis sa création en juillet 2012. L’application d’un ajustement visant 3 % ramènerait le rendement à 9,1 %.

Ces chiffres supposent une pleine participation au rendement de l’indice, ce qui n’est pas nécessairement le cas avec le CPG RBC ESG Market-Linked GIC.

Il n’y a pas de limite supérieure au rendement du CPG, mais l’investisseur doit détenir le CPG pendant six ans pour participer pleinement au rendement de l’indice. Le niveau de règlement de l’indice est basé sur la valeur moyenne de clôture de fin de mois pour les 12 mois précédant l’échéance.

Pour la durée de quatre ans, le taux de participation n’est que de 50 %. « Le rendement du CPG RBC ESG Market-Linked GIC correspond à celui de l’indice multiplié par un facteur de participation qui est connu, divulgué et accepté au moment de l’achat », affirme l’équipe des placements à terme et de l’épargne de RBC dans un courriel.

Le CPG Marché nord-américain RBC a également été lancé à la fin juillet, avec le même placement minimum de 1 000 $ et la même garantie de la SADC. Les rendements sont liés à un portefeuille à pondération égale composé de 20 actions canadiennes et américaines bien établies.

RBC a fixé des taux minimum et maximum pour ce CPG non remboursable, qui est offert pour des durées de deux, trois ou cinq ans. Le taux de rendement le plus élevé a été celui de la durée de cinq ans, RBC ayant fixé un taux minimum de 4,25 % et un taux maximum de 14 %.

Ces taux sont calculés par échéance, et non par année, de sorte qu’en termes d’annuités composées, les taux varient entre un minimum de 0,84 % et un maximum de 2,66 %. En comparaison, le meilleur taux garanti de RBC pour un CPG non remboursable de cinq ans était de 1,45 %.

« Les CPG liés à des actions de RBC s’adressent davantage aux clients qui ne recherchent pas un versement annuel d’intérêts et qui sont à l’aise avec un rendement variable, écrit l’équipe des CPG. La comparaison avec un CPG non remboursable qui verse un montant garanti chaque année n’est peut-être pas la plus ressemblante. »

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Un « contrat de rente » à envisager https://www.finance-investissement.com/edition-papier/nouvelles-edition-papier/un-contrat-de-rente-a-envisager/ Wed, 13 Oct 2021 04:28:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82674 Il n'est ni fonds commun ni fonds distinct.

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Beneva (précédemment La Capitale) et Assomption Vie offrent chacune un type de produit unique sur le marché. Il s’agit de « contrats de rente en accumulation », précise Nicole Bourque, conseillère en marketing chez Assomption Vie, qui sont en même temps des produits d’investissement. Ce qui les distingue principalement tient au fait que les sommes investies par un client ne sont pas détenues dans un fonds d’investissement séparé, mais plutôt dans les fonds généraux de l’assureur.

Cette simple distinction change complètement la donne. « Ça nous permet de proposer à un client un “fonds distinct” au même prix qu’un fonds commun, mais avec les avantages d’un fonds distinct », soutient Marc Johnston, Directeur, Investissements et Retraite, chez Groupe Cloutier.

Structure particulière

Beneva, qui a préféré ne pas nous accorder une entrevue, appelle son produit un « Compte (CI) ». Assomption Vie nomme le sien un « Compte de placement enregistré (CPE) ». En achetant un tel produit, un client acquiert le rendement après frais d’un fonds commun, mais sans en détenir les parts, car « les CPE ne détiennent aucune part ou part théorique du fonds sous-jacent », précise Jacinthe Bergeron, directrice investissement chez Groupe AFL.

Ainsi, Beneva propose une trentaine de fonds des manufacturiers Fonds Dynamique, AGF et Fidelity Investments dans diverses catégories : actions canadiennes, actions américaines et internationales, revenu fixe, etc. Même chose du côté d’Assomption Vie qui offre les produits de Placements Louisbourg, CI Gestion mondiale d’actifs, Fidelity Investments et Black Creek Investment Management.

Puisque les sommes investies dans ces fonds sont versées aux fonds généraux de l’assureur, celui-ci s’engage à payer au client l’équivalent exact des rendements des fonds qu’il a acquis. Ici, aucun produit financier dérivé, aucune note structurée, aucun swap n’est mis à contribution pour assurer le paiement de ces rendements. L’assureur garantit les paiements dans son contrat de rente.

Généralement, explique Marc Johnston, l’assureur « va conserver 5 % des sommes pour gérer ses entrées et sorties d’argent, et investir le reste dans un fonds bien connu ». Or, ce n’est pas obligé. L’assureur peut gérer cet argent à sa guise puisqu’il fait partie de ses fonds propres.

Cette situation permet la mise au point d’un produit aux avantages distinctifs. D’une part, les frais de gestion que paie l’investisseur sont semblables à ceux du fonds commun qu’il a acquis. Par contre, une foule d’avantages typiques aux fonds distincts sont accordés à l’investisseur : garanties du capital à échéance ou au décès, désignation d’un bénéficiaire, contournement de l’homologation, protection contre les créanciers.

Notons que les CPE d’Assomption Vie offrent des garanties de capital classiques 75/75 et 75/100 à l’échéance et au décès; Beneva, pour sa part, offre uniquement une garantie de 100 % au décès. L’absence d’une garantie à l’échéance ne pose aucun problème à Marc Johnston, qui juge qu’une telle garantie est essentiellement « un tour de marketing, puisque dans 15 ans, il y a zéro possibilité que mon capital n’ait pas augmenté. »

Un hic

De tels contrats de rente comportent un désavantage majeur : leurs gains sont considérés par le fisc à titre de rendement d’intérêt imposé à 100 % plutôt qu’à titre de gain en capital imposé à 50 %. « C’est pour cette raison que Beneva n’offre pas ces produits dans des comptes non enregistrés et les réserve uniquement à des comptes enregistrés comme des REER ou des CELI », fait ressortir Marc Johnston. Il en est de même pour Assomption Vie.

Cet inconvénient tient à la nature légale de ces produits, poursuit le spécialiste. Parce que les sommes sont versées aux fonds généraux de l’assureur, un CI ou un CPE est considéré comme équivalent d’un compte d’intérêt garanti (CIG) que vendent les assureurs, des produits similaires aux certificats de placement garanti (CPG) des banques. Toutefois, à la différence des CIG et CPG, les CI et CPE offrent un rendement variable sans terme fixe.

Un risque inhabituel est lié à ces contrats de rente, risque dont un détenteur de fonds communs de placement ne se soucie pas à cause de la structure fiduciaire de ces derniers. Avec un contrat de rente, l’investisseur assume le risque de faillite de l’assureur. C’est un risque minime pour une grande majorité d’investisseurs, juge Marc Johnston, puisque leur juge Marc Johnston, puisque leur capital en cas de faillite est assuré à hauteur de 100 000 $ par Assuris. Si les deux événements surviennent en même temps –faillite de l’assureur et décès de l’investisseur – « la garantie au décès est couverte également jusqu’à hauteur de 100 000 $ par Assuris », indique le spécialiste.

Beneva et Assomption Vie ont innové il y a environ huit ans, rappelle Marc Johnston, au moment où, au lendemain de la crise financière de 2008, le Bureau du surintendant des institutions financières a exigé que les assureurs haussent leurs fonds de réserve contre pertes de 35 %. Les deux assureurs ont été les seuls au Canada à offrir de tels produits innovateurs, affirme-t-il, ce qui leur a donné un outil inédit pour raffermir leurs réserves.

Marc Johnston juge les produits de La Capitale « parmi les meilleurs », notamment les CI qui ont eu un succès notable dans le réseau du Groupe Cloutier. « Il y a huit ans, dit-il, la présence de La Capitale était insignifiante dans nos livres; maintenant, c’est un de nos plus importants actifs. »

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RBC lance deux CPG https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-lance-deux-cpg/ Tue, 03 Aug 2021 12:09:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81349 PRODUITS – L’un d’eux prend en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

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RBC lance le CPG Marché des titres ESG et le CPG nord-américain IntelliMarché RBC. Ces deux produits ont été créés par RBC Marchés des Capitaux en partenariat avec le secteur des CPG au sein de la banque de détail.

Le CPG Marché des titres ESG est le premier CPG de RBC prenant en compte les facteurs ESG. Il répond aux besoins des investisseurs désirant avoir des investissements qui contribuent à changer le monde.  Ce produit est lié à un indice mondial d’organisations responsables sur les plans environnemental et social, qui respectent un ensemble de normes ESG. Les entreprises qui en font partie ont de faibles émissions de carbone et une bonne santé financière.

Le CPG nord-américain IntelliMarché RBC suit le rendement d’un panier personnalisé d’actions de 20 sociétés nord-américaines. Avec ce produit, les investisseurs peuvent investir dans certaines des sociétés les plus importantes et les plus reconnues d’Amérique du Nord, comme Bell, Coca-Cola, Pfizer, Johnson & Johnson, les cinq grandes banques du Canada et McDonald’s.

« Les investisseurs cherchent des produits à rendement plus élevé assortis d’un risque minimal, surtout dans un contexte de faiblesse des taux d’intérêt. Ces deux nouveaux CPG rendent cela possible », commente Flora Do, vice-présidente, Placements à terme et épargne, RBC.

L’investissement initial dans ces deux produits est 100 % garanti, comme dans les autres CPG traditionnels. Mais, contrairement aux autres CPG, ces produits sont liés au rendement du marché. Les investisseurs peuvent ainsi potentiellement tirer des gains des rendements boursiers.

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