biais – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 10 Oct 2023 17:45:47 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png biais – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 La préférence optimale pour les titres domestiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-preference-optimale-pour-les-titres-domestiques/ Wed, 11 Oct 2023 10:20:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96597 FOCUS FNB - Deux études examinent la bonne répartition entre titres locaux et mondiaux.

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Pour les Canadiens, le marché des actions nationales se compare un peu à l’aliment réconfortant de l’investissement. Le nom des entreprises est familier, le crédit d’impôt pour dividendes, tout comme l’absence de risque de change sont autant de raisons valables de détenir une part beaucoup plus importante d’actions canadiennes que la modeste part évaluée à 3 % de la capitalisation boursière mondiale.

Toutefois, les stratèges en investissement affirment qu’il existe un compromis entre le biais domestique et une diversification adéquate. Selon deux importantes sociétés de gestion d’investissements qui ont produit des recherches sur ce sujet, les Canadiens qui limitent leur enthousiasme pour le marché national pourraient bénéficier de meilleurs rendements corrigés du risque au fil du temps.

Une étude publiée en juin par Placements Vanguard Canada Inc., de Toronto, a conclu que la combinaison optimale pour les Canadiens dans la partie actions de leurs portefeuilles est de 30 % d’actions nationales et de 70 % d’actions étrangères.

Une étude publiée en 2022 par la société d’investissement Franklin Templeton, également de Toronto, est parvenue à une conclusion similaire. Cette étude a conclu qu’il était raisonnable de consacrer de 25 à 35 % de l’allocation en actions aux titres canadiennes, la partie supérieure de cette fourchette étant appropriée pour les portefeuilles davantage orientés vers la croissance.

« Il y a de bonnes raisons d’avoir une certaine préférence pour les investissements de son pays d’origine, a déclaré le co-auteur Ian Riach, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton. Cependant, il faut aussi trouver un équilibre avec le risque de forte concentration du marché [canadien], d’où l’intérêt de la diversification. »

Les arguments en faveur de la mondialisation reposent non seulement sur la faible part du Canada sur les marchés mondiaux, mais aussi sur sa composition. Le document de Vanguard note que les 10 plus importantes actions canadiennes, au 31 mai, représentaient 36,9 % de l’ensemble du marché national. À titre de comparaison, les 10 plus grandes actions étrangères représentaient 15,6 % du marché mondial des actions.

En ce qui concerne la répartition sectorielle, le Canada est fortement surpondéré par rapport aux marchés mondiaux dans les secteurs des services financiers et de l’énergie, et nettement sous-pondéré dans les secteurs des technologies de l’information, des soins de santé et de la consommation discrétionnaire. « Les investisseurs canadiens pourraient bénéficier de l’ensemble des opportunités offertes par une plus grande exposition aux actifs étrangers », note le document de Franklin.

L’étude de Vanguard a conclu que la combinaison la plus efficace de risque et de rendement pour les Canadiens était d’investir dans un portefeuille mondial avec une faible pondération pour le Canada.

Or, pour des raisons de gestion de risque, Vanguard ne préconise pas une approche globale à part entière. Lorsque la part des actions étrangères dépasse 70 %, la volatilité commence à augmenter.

« C’est pourquoi nous disons que le niveau optimal pour les Canadiens est de maintenir une pondération de 30 % en actions canadiennes », a déclaré l’auteur du document de recherche, Bilal Hasanjee, stratège principal en matière d’investissement chez Vanguard Canada.

La recommandation de 30 % se fonde en grande partie sur des facteurs quantitatifs, notamment l’analyse de la variance minimale. Toutefois, elle tient également compte des préférences des investisseurs, en citant une étude du Fonds monétaire international (FMI) datant de 2022. Le FMI a calculé que les portefeuilles d’actions au Canada détenaient un total combiné de 52,2 % de leurs actifs en actions canadiennes.

L’analyse de Vanguard s’est appuyée sur des catégories d’actifs larges, pondérées par la capitalisation boursière, de sorte qu’elle n’a pas pris en compte l’impact des crédits d’impôt pour dividendes.

L’allocation domestique recommandée de 30 % s’applique à toutes les stratégies d’allocation d’actifs, qu’elles soient prudentes ou agressives, à condition qu’il y ait au moins une part d’actions.

Le Portefeuille FNB équilibré Vanguard, par exemple, a une répartition cible des actifs de 60 % en actions et 40 % en titres à revenu fixe. Sa pondération de 18 % en actions canadiennes équivaut à 30 % de l’exposition totale aux actions. Le Portefeuille FNB prudent Vanguard, quant à lui, ne détient que 12 % d’actions canadiennes, ce qui représente tout de même 30 % de l’exposition totale aux actions. Or, cela représente tout de même 30 % de l’exposition totale aux actions.

Selon Bilal Hasanjee, quel que soit le profil de risque de l’investisseur, l’allocation aux actions canadiennes, ou l’optimisation de la volatilité, est toujours de 30 % sur la base de simulations effectuées sur différents niveaux d’allocation d’actifs.

Le point de vue de Franklin sur le contenu canadien, géré activement, est en revanche plus nuancé. Son analyse a montré que les Canadiens devraient généralement détenir 30 à 33 % de leurs portefeuilles d’actions en actions canadiennes, a déclaré Ian Riach, dont les responsabilités en matière de gestion de portefeuille incluent les Portefeuilles Franklin Quotentiel , dont l’actif géré  est évaluée à 7 milliards de dollars (G$).

« D’un point de vue dynamique, cependant, étant donné que les marchés ont des cycles différents, dans nos portefeuilles nous avons varié ce pourcentage à moins de 30 % [et] à plus de 35 % à certains moments », a-t-il mentionné.

Récemment, l’allocation de l’équipe Franklin Quotential aux actions canadiennes a été inférieure aux niveaux typiques cités par Ian Riach. À la fin du mois de juillet, le Portefeuille équilibré de croissance Franklin Quotentiel, un fonds commun de placement, détenait 15 % d’actions canadiennes, ce qui représentait environ 25 % du contenu en actions de ce portefeuille composé à 60 % d’actions et à 40 % de titres à revenu fixe. Cela représentait environ 25 % du contenu en actions de ce portefeuille composé à 60 % d’actions et à 40 % de titres à revenu fixe.

Le document de Franklin, vieux d’un an, comprenait également une répartition des revenus fixes. Dans cette catégorie d’actifs, Franklin privilégiait une allocation de 65 % au Canada et de 35 % en titres étrangers comme point de départ.

Selon Ian Riach, le marché obligataire canadien est très similaire au marché des actions en termes de concentration. Les obligations d’État, tant fédérales que provinciales, représentent environ 70 % du marché.

Quant aux obligations d’entreprises, plus de 60 % d’entre elles sont concentrées dans deux secteurs seulement : les services financiers et l’énergie. « Il est intéressant de diversifier ses placements et d’augmenter ses opportunités en allant à l’étranger », a-t-il déclaré, bien que le document recommande une plus grande préférence pour les titres domestiques pour les titres à revenu fixe que pour les actions.

L’allocation recommandée par Franklin pour les titres à revenu fixe étrangers suppose une couverture complète du risque de change par rapport au dollar canadien. « Cela nous permet en fait d’augmenter notre exposition à l’étranger si nous couvrons cette devise, car cela élimine le risque de change », a déclaré Ian Riach.

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Les biais des clients liés aux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-biais-des-clients-lies-aux-fnb/ Wed, 11 Aug 2021 10:26:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79588 FOCUS FNB - Mary Hagerman, Gestionnaire de portefeuille et conseillère en placement chez Raymond James, identifie les principaux biais comportementaux des clients liés aux FNB.

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Finance et Investissement : Quels sont les principaux biais comportementaux des clients liés aux fonds négociés en Bourse (FNB) ? Et comment composez-vous avec ces biais ?

Mary Hagerman : Ça fait longtemps que j’utilise les FNB et j’ai fait face à beaucoup d’hésitations au début, car très peu d’investisseurs les connaissaient. Maintenant les réticences ont évolué. Mais au départ, c’était le manque de compréhension quant à l’efficacité du produit. Le prix surprenait, puisque les frais sont réduits au minimum, mais cela donnait aussi l’accès à une gestion mondiale beaucoup plus facile.

À l’époque, les gens ne comprenaient pas que le fait de reproduire le rendement d’un indice de base était déjà très bien. Tout dépendant du marché, ce type de produit pouvait faire mieux que 80 %, même 90 % des gestionnaires actifs.

Il fallait toujours revenir à la table pour expliquer qu’on utilisait ces produits, pas parce qu’on était paresseux, mais parce qu’on avait identifié un produit capable de donner un rendement qui situait l’investisseur au premier quartile pour les catégories d’actifs qu’on ciblait.

Il y avait une méconnaissance du produit et on craignait la volatilité. On se fait souvent demander par le client : si ça suit l’indice et que le marché plante, ça va baisser avec le marché ? Bien sûr, mais quand ça remonte, ça va remonter avec le marché. Toutes les statistiques montrent que juste le fait de rester dans le marché, à travers les moments de volatilité, fait en sorte que l’investisseur s’en sort bien, avec un meilleur rendement que s’il essayait d’anticiper les sorties et rentrées de marché.

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Finance comportementale: biais et gènes sont liés https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/finance-comportementale-biais-et-genes-sont-lies/ Fri, 09 Mar 2018 13:21:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=42428 Les biais comportementaux observés en finance seraient liés aux gènes, selon une étude menée parles deux chercheurs américains, Henrik Cronqvist et Stephen Siegel, respectivement de l'Université de Miami et de l'Université de Washington.

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Selon l’étude publiée en 2013 et intitulée The Genetics of Investment Biases, 45% des biais de finance comportementale pourraient être expliqués par les gènes. Les deux chercheurs ont notamment étudié des jumeaux identiques et non identiques afin de comparer leurs comportements lors que venait le temps d’investir.

Plus précisément, Henrik Cronqvist et Stephen Siegel ont comparé les portefeuilles d’investissements des différents couples de jumeaux entre 1999 et 2007. Ils pistaient notamment les titres détenus à la fin de l’année, le nombre de titres inclus dans les portefeuilles et les dividendes reçus durant l’année.

Avoir la finance dans le sang

Ces mesures permettaient, entre autres, d’identifier des biais comme la préférence pour les titres locaux, l’aversion pour la perte ou la tendance à acheter ou vendre des titres trop souvent. Leurs recherches ont démontré que les jumeaux identiques sont plus susceptibles d’avoir le même biais comportemental que les jumeaux non identiques.

« En général, les couples de jumeaux identiques sont deux fois plus susceptibles d’avoir le même biais comportemental que les jumeaux non identiques, expliquent les deux chercheurs. De plus, la corrélation est plus élevée chez les jumeaux identiques de même sexe que chez les jumeaux de sexe opposé. »

L’étude a également mesuré certains facteurs comme la corrélation entre la distance séparant le lieu de résidence des sujets de leur lieu de naissance et leur propension à avoir une préférence pour les titres locaux. Selon les deux chercheurs, ces deux facteurs sont négativement corrélés. Ainsi, plus quelqu’un tend à avoir un biais domestique important en investissement, moins il risque d’habiter loin de son lieu de naissance.

Bémol

« Nous avons aussi découvert que même les investisseurs génétiquement identiques ayant grandi dans la même famille peuvent avoir des comportements d’investissement sensiblement différents, notent toutefois les deux chercheurs. Les événements spécifiques au niveau individuel doivent donc jouer un rôle important dans le développement des comportements financiers. »

Parmi ces événements spécifiques, on retrouve l’expérience professionnelle en finance : « Ce facteur réduit l’impact de la prédisposition génétique quant aux biais comportementaux en finance. »

Fait important, le niveau d’éducation n’a pas le même effet que l’expérience professionnelle en finance sur les biais puisque le nombre d’années passées dans un établissement d’éducation ne réduit pas la propension génétique à présenter un biais comportemental en finance.

Régulateurs touchés

Selon Henrik Cronqvist et Stephen Siegel, les régulateurs devraient prendre en considération le lien entre gènes et biais de finance comportementale lorsqu’ils décident de mettre en place de nouveaux éléments de réglementation et tenter, par la même occasion, de réduire ces biais.

Ils ajoutent que les biais sont intimement liés aux mécanismes psychologiques des individus : « Certaines personnes sont dotées de gènes encourageant la préférence pour la familiarité, la confiance excessive, ou la recherche de sensations fortes, et ces gènes se manifestent dans d’autres domaines non liés à l’investissement. »

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