assurance vie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 12 Apr 2024 10:58:32 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png assurance vie – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Advocis règle le différend avec SeeWhy concernant le non-paiement de matériel d’étude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/advocis-regle-le-differend-avec-seewhy-concernant-le-non-paiement-de-materiel-detude/ Fri, 12 Apr 2024 10:58:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100063 L’association a payé la facture impayée, plus les intérêts et la majorité des frais de justice, selon SeeWhy.

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Advocis a conclu un accord avec SeeWhy Financial Learning basé à Huntsville (Ontario), un fournisseur de matériel de préparation aux examens poursuivait l’association pour près de 100 000 $ pour non-paiement de matériel d’étude.

« À la veille de la procédure d’enquête, Advocis a finalement accepté de payer la totalité de la facture, plus les intérêts courus, ainsi que la majorité des frais juridiques que nous avons engagés pour faire respecter le contrat », a déclaré Cory Snyder, directeur des ventes et des services de SeeWhy Learning, dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

SeeWhy Learning affirme qu’Advocis a violé un contrat de service en « omettant ou en refusant de payer » une facture de 92 963,97 dollars pour du matériel pédagogique, selon une déclaration déposée le 29 décembre auprès de la Cour supérieure de justice de l’Ontario à Brantford (Ontario).

SeeWhy avait réclamé le paiement de la facture, des intérêts antérieurs et postérieurs au jugement, ainsi que les dépens.

« Advocis se réjouit d’avoir pu résoudre à l’amiable les questions en litige avec SeeWhy Learning et n’a pas d’autre commentaire à faire », a affirmé Douglas Smith, avocat d’Advocis et associé de Borden Ladner Gervais à Toronto, dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

Le matériel d’apprentissage non payé précédemment concernait le cours d’Advocis pour le programme de qualification de la licence d’assurance vie (LLQP), qui est requis pour les examens de certification d’assurance. La liste des ressources d’étude du cours comprend la « suite complète d’outils d’étude SeeWhy Learning », indique Advocis sur son site web.

Advocis avait affirmé dans une déclaration de défense qu’elle avait été surfacturée, déclarant qu’une « condition implicite » de l’accord était qu’Advocis ne paierait des frais à SeeWhy que si les étudiants accédaient au matériel d’apprentissage de SeeWhy pendant le cours. (Le site web d’Advocis n’indique pas que les étudiants peuvent dégrouper les différentes ressources du cours).

Cory Snyder a indiqué dans son communiqué que, bien que l’accord de service « soit une affaire privée entre deux entreprises, Advocis a affirmé avoir été surfacturé, et c’est pourquoi nous nous exprimons publiquement sur la question en partageant l’issue de notre action en justice ».

Advocis avait demandé au tribunal de rejeter l’action avec dépens.

« Bien que nous ayons effectué six paiements trimestriels conformément aux termes du (des) contrat(s) tels que nous les comprenons, Advocis n’a pas payé la facture du septième trimestre, a écrit Cory Snyder. En conséquence, nous avons été contraints d’entamer une action en justice, persuadés que les tribunaux confirmeraient la lecture simple du contrat. »

L’affaire étant maintenant réglée, « nous espérons que les deux parties peuvent maintenant commencer à mettre cette affaire derrière elles et qu’elles continueront à honorer l’accord pour la durée restante, au bénéfice de tous les étudiants inscrits au programme », a souligné Cory Snyder.

Advocis fait face à deux autres plaintes.

Greg Pollock, qui a été évincé de son poste de président-directeur général de l’association en septembre, poursuit son ancien employeur pour licenciement abusif, et a déposé sa plainte au début du mois de décembre. Comme le rapporte Advisor.ca, la demande de Greg Pollock s’élève à 2,5 millions de dollars (M$). Advocis nie tout acte répréhensible et a l’intention de contester vigoureusement les allégations de Greg Pollock, a assuré l’avocat de l’association dans un communiqué.

Julie Martini, directrice de l’exploitation chez Advocis, poursuit également son employeur pour congédiement déguisé et injustifié. Comme le rapporte Advisor.ca, Julie Martini réclame, quant à elle, 208 000 $, ainsi que d’autres indemnités, selon une demande déposée en mars. Advocis nie les allégations et a l’intention de contester vigoureusement la demande de Julie Martini, a réitéré l’avocat de l’association dans un communiqué.

Ces dernières années, Advocis a dû faire face à une baisse du nombre de membres, à des coûts de mise à jour de ses programmes de formation et d’investissement dans l’infrastructure, ainsi qu’à des retombées liées à une pandémie. L’association a cherché à réduire ses coûts après que les dépenses ont dépassé les recettes de 2,5 M$ pour l’exercice 2022.

Les résumés des états financiers inclus dans le rapport annuel 2022 d’Advocis, publié l’été dernier, indiquent que l’association a levé des fonds en augmentant sa ligne de crédit à 500 000 dollars, en organisant un prêt de 610 000 dollars sur la valeur de rachat des polices d’assurance-vie détenues et en établissant une ligne de crédit de 1,7 M$ à partir de son Fonds de l’Initiative du siècle (financé par les cotisations des membres), dont elle a également reçu le soutien.

L’Initiative du siècle a été créée en 2006 pour assurer la capitalisation de l’association et est financée par les cotisations des membres. Son solde était de 5,5 M$ à la fin de l’année 2022.

Les résumés indiquent que l’association est en train d’achever un « plan de restructuration » visant à « réduire les dépenses de fonctionnement et à fournir une base financière solide à l’organisation ».

Le rapport annuel 2022 indique également qu’Advocis a assumé des coûts en tant qu’organisme d’accréditation en vertu du cadre de protection des titres de l’Ontario pour les titres de « conseiller en services financiers » et de « planificateur financier ».

En date du 4 avril, les deux titres de l’association approuvés par les autorités de réglementation — Professional Financial Advisor pour l’utilisation du titre de « conseiller en services financiers » et Chartered Life Underwriter pour l’utilisation du titre de « planificateur financier » — représentaient respectivement 0,1 % et 8,2 % des détenteurs de titres dans la province, selon le registre des détenteurs de titres créé par l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF).

La surveillance des organismes d’accréditation par l’ARSF, fondée sur le risque, met l’accent sur les tests de résistance des ressources, c’est-à-dire sur la façon dont les organismes vont gérer les demandes accrues de ressources et s’assurer qu’ils peuvent administrer et maintenir leurs programmes d’accréditation de manière efficace.

À la suite du premier examen des organismes de délivrance des titres, qui a eu lieu à l’automne 2023, l’ARSF a publié un rapport suggérant des domaines d’amélioration liés à la formation continue, à l’attestation des détenteurs de titres et aux plaintes des consommateurs.

En ce qui concerne les tests de résistance, le rapport indique que la meilleure pratique consiste pour un organisme de délivrance des titres à « établir des rôles et des responsabilités clairs pour les domaines fonctionnels relatifs aux opérations de délivrance des titres et à surveiller de manière proactive leurs ressources en personnel ».

Dans une déclaration envoyée par courriel, l’ARSF a déclaré que sa réponse lorsqu’un organisme de délivrance des titres est en difficulté financière est de « gérer et de suivre activement la question pour s’assurer qu’il fonctionne efficacement en tant qu’organisme de délivrance des titres et qu’il remplit ses obligations » en vertu du cadre de protection des titres de propriété.

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Radié deux mois pour avoir mal rempli une proposition d’assurance vie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/radie-deux-mois-pour-avoir-mal-rempli-une-proposition-dassurance-vie/ Fri, 05 Apr 2024 11:16:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99901 Il affirmait ne pas avoir d’autres polices d’assurance en vigueur.

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Simon Lepage (certificat no 204675) a été radié temporairement par le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière (CSF) pour une durée de deux mois après avoir plaidé coupable à l’ensemble des chefs d’infraction retenus contre lui.

L’intimé aurait ainsi fait preuve d’« inconduites relatives au défaut d’avoir recueilli tous les renseignements et procédé à une analyse complète et conforme des besoins financiers (ABF) de ses clients lors de la vente de produits d’assurance et de fonds distincts », selon la décision sur culpabilité et sur sanction.

La CSF lui reproche également « d’avoir fourni des renseignements inexacts à l’assureur dans le cadre de diverses propositions d’assurance vie ».

Simon Lepage aurait ainsi :

  • fourni des renseignements inexacts à l’assureur dans la proposition d’assurance vie N0 (…) CD pour l’assuré B.P. notamment en répondant « non » à la question : « Avez-vous présentement d’autre(s) police(s) d’assurance en vigueur sur votre personne, à l’exception de votre assurance collective ou assurance-crédit ? » ;
  • fourni des renseignements inexacts à l’assureur dans la proposition d’assurance vie N0 (…) AZ pour l’assuré B.P. notamment en répondant « non » à la question : « Avez-vous présentement d’autre(s) police(s) d’assurance en vigueur sur votre personne, à l’exception de votre assurance collective ou assurance-crédit ? » ;
  • fourni des renseignements inexacts à l’assureur dans la proposition d’assurance vie N0 (…) G7 pour l’assuré B.P. notamment :
    • en indiquant l’adresse courriel et le numéro de téléphone cellulaire appartenant à S.M;
    • en répondant « non » à la question : « Vous a-t-on déjà refusé une proposition d’assurance ? », et ;
    • en répondant « non » à la question : « Avez-vous présentement d’autre(s) police(s) d’assurance en vigueur sur votre personne, à l’exception de votre assurance collective ou assurance-crédit ? ».

Le comité de discipline de la CSF a donc ordonné la radiation temporaire de Simon Lepage pour une durée totale de deux mois et a condamné ce dernier à une amende de 5000 $.

Les faits reprochés se sont déroulés dans la région de Montréal, entre le 2 février 2018 et le 26 mai 2021. L’intimé, qui détient un certificat de représentant en assurance de personnes depuis le 23 mai 2014, était alors rattaché au cabinet Industrielle Alliance, assurance et services financiers.

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BMO Assurance affine ses questions de souscription https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-assurance-affine-ses-questions-de-souscription/ Tue, 19 Mar 2024 10:59:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99387 Des questions ciblées et des exigences simplifiées font partie des changements.

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BMO Assurance a amélioré son système de tarification accélérée de l’assurance-vie afin d’accélérer les délais de traitement.

Plus précisément, l’entreprise utilisera des « questions ciblées sur la santé et le mode de vie » basées sur l’analyse des données, afin d’éviter des tests supplémentaires au cours du processus de souscription, selon un communiqué.

Ces questions sont basées sur le profil de risque d’un individu, explique Katarina Nikolic, vice-présidente et souscriptrice en chef auprès de BMO Assurance, dans un communiqué. « Nous tirons également parti de nos données internes et de nos capacités d’analyse pour réduire davantage le risque et nous ne demandons des preuves que lorsqu’elles sont nécessaires », précise-t-elle.

En outre, l’exigence d’un électrocardiogramme (ECG) a été supprimée pour tous les produits d’assurance-vie, et l’exigence d’un rapport sur les véhicules à moteur ne s’appliquera plus pour la plupart des âges et pour les montants d’assurance inférieurs à 10 millions de dollars (M$), selon le communiqué.

BMO exigeait auparavant un ECG au repos ou à l’effort pour la plupart des polices d’assurance vie de plus d’un million de dollars, ainsi que pour les personnes plus âgées et les montants d’assurance plus élevés, rapporte Katarina Nikolic.

En ce qui concerne les rapports sur les véhicules à moteur et l’assurance-vie, elle indique qu’il était difficile de les obtenir dans certaines provinces. « Nous avons constaté que nous étions en mesure de rassembler suffisamment d’informations à partir des déclarations des clients pour pouvoir quantifier le risque », rapporte-t-elle.

Les modifications apportées à la tarification s’appliquent à une couverture maximale de 750 000 dollars pour les clients âgés de 51 à 60 ans, de 3 M$ pour les clients âgés de 41 à 50 ans et de 5 M$ pour les clients âgés de 18 à 40 ans. Les régimes d’assurance temporaire, d’assurance vie universelle et d’assurance vie entière admissibles sont énumérés dans un document en ligne.

« Investir dans nos données et nos analyses a été un moteur stratégique important pour nous au cours des dernières années, affirme Rohit Thomas, président et chef de la direction de BMO Assurance, dans le communiqué. Ces changements aideront les conseillers en services financiers à gagner du temps et permettront aux consommateurs d’obtenir une couverture plus rapidement et avec moins de paperasserie. »

En novembre, Assurance Manuvie a réduit de 31 à 13 le nombre de questions à poser lors de la souscription d’un contrat d’assurance-vie standard.

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Assurance-vie : le projet d’orientation de l’ARSF est un premier pas dans la bonne direction https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/assurance-vie-le-projet-dorientation-de-larsf-est-un-premier-pas-dans-la-bonne-direction/ Tue, 19 Mar 2024 10:59:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99583 L’industrie et les défenseurs des droits de l’homme estiment qu’il faut poursuivre le travail.

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L’Autorité de régulation des services financiers de l’Ontario (ARSF) a proposé des orientations ciblées à la suite d’examens réglementaires qui ont mis au jour des problèmes généralisés dans le secteur de l’assurance-vie. Bien que cette décision soit largement considérée comme une première étape bienvenue, le cadre réglementaire doit être davantage rénové pour faire face aux menaces omniprésentes qui pèsent sur les consommateurs.

En novembre, l’ARSF a lancé une consultation de 90 jours sur une proposition d’orientation décrivant ses attentes en matière d’agents d’assurance-vie, y compris les agents généraux (AG), pour qu’ils soient considérés comme aptes à obtenir une licence. La proposition a été émise à la suite d’examens réglementaires qui ont mis en évidence un ensemble de pratiques commerciales troublantes.

L’autorité de régulation a constaté que la formation et la supervision des agents étaient insuffisantes, que la vente de produits était inadaptée et que les modèles de rémunération étaient susceptibles de porter préjudice aux consommateurs.

Un examen a révélé que 80 % des ventes de produits d’assurance-vie universelle ne correspondaient pas clairement aux besoins des consommateurs — une situation qui crée « un risque important de mauvais résultats », a souligné l’ARSF dans un rapport publié à l’automne dernier qui détaillait ses conclusions.

Un examen distinct des AG qui utilisent la commercialisation à paliers multiples a révélé des manquements généralisés à la conformité dans ces entreprises, y compris des conflits d’intérêts non divulgués, des manquements en matière de formation et de supervision, et des pratiques de vente médiocres.

Les directives proposées par l’ARSF visent à clarifier la conduite prise en compte pour déterminer l’aptitude à délivrer un permis. Ces nouvelles orientations visent également à rappeler aux assureurs et aux AG les attentes de la réglementation en matière de sélection et de supervision des agents d’assurance-vie.

Les orientations proposées bénéficient d’un large soutien.

L’évaluation de l’aptitude à la délivrance d’un permis est un élément essentiel de la protection des consommateurs, a assuré le groupe de défense des investisseurs FAIR Canada dans son mémoire.

« Étant donné les conclusions alarmantes des examens de l’ARSF, la clarification des attentes concernant la façon dont la conduite passée et actuelle peut influer sur l’aptitude d’un agent à détenir un permis est non seulement appropriée, mais aussi nécessaire pour protéger les Ontariens, a déclaré FAIR Canada. Ces conclusions appellent la réponse réglementaire la plus ferme possible de la part de l’ARSF ».

Le groupe estime également que les directives proposées devraient clarifier et combler les lacunes concernant les attentes liées à l’aptitude.

FAIR Canada pense que les décideurs politiques ont encore du pain sur la planche, d’autant plus que la législation provinciale sur les assurances est antérieure au modèle actuel d’AG et « ne définit ni n’envisage spécifiquement les AG, ni le rôle qu’ils jouent aujourd’hui dans les activités d’assurance en Ontario ».

Cette préoccupation a été reprise par les Courtiers indépendants en sécurité financière du Canada (CISF).

« Nous suggérons de moderniser la législation existante afin de mieux refléter les rôles et les responsabilités de tous les acteurs du système de distribution », avance le mémoire du groupe commercial de l’industrie.

FAIR Canada a également suggéré que le gouvernement permette à l’ARSF de créer et d’établir des exigences pour de nouvelles catégories de permis. Il a également recommandé que l’ARSF soit habilitée à déterminer si de nouvelles entreprises ou de nouveaux modèles d’entreprise exercent des activités qui devraient relever de la législation et de la réglementation en matière d’assurance.

Sans l’autorité nécessaire, l’organisme de réglementation pourrait être confronté à une contestation juridique de son interprétation de la législation de la part des assureurs et des AG, a suggéré FAIR Canada, ce qui pourrait entraîner des conséquences dommageables pour les consommateurs.

« Si une telle contestation aboutissait, elle entraverait sérieusement la surveillance des AG par l’ARSF et sa capacité à protéger le public », a averti FAIR Canada, en particulier à la lumière des récentes conclusions de l’organisme de réglementation.

Le Comité consultatif des consommateurs (CCC) de l’ARSF a appuyé les directives proposées, mais a demandé que des mesures supplémentaires soient prises.

Par exemple, le CCC a recommandé à l’ARSF de définir plus clairement les rôles et les responsabilités des assureurs et des AG, de renforcer la supervision afin d’améliorer le respect des normes réglementaires et de renforcer l’application de la loi afin de décourager les comportements répréhensibles.

En outre, le CCC a demandé à l’organisme de réglementation d’encourager la dénonciation des comportements contraires à l’éthique et illégaux en adoptant une solide protection des dénonciateurs, et d’intensifier l’éducation des consommateurs afin que les clients comprennent le service qu’ils peuvent attendre de l’industrie.

Le CCC a également poussé l’ARSF à tenir les assureurs et les AG responsables des préjudices subis par les consommateurs « s’il existe un lien significatif entre la création ou l’augmentation du risque et la conduite autorisée par l’assureur ou l’AG ».

L’ARSF a fait part de son intention de prendre un grand nombre de mesures de ce type dans le cadre de ses efforts visant à améliorer la protection des consommateurs dans le secteur de l’assurance-vie, y compris une nouvelle règle pour les AG qu’elle prévoit de publier cette année pour recueillir des commentaires.

En prévision de nouvelles règles et directives potentielles, les CISF ont demandé à l’ARSF d’harmoniser ses efforts avec des travaux similaires en cours dans d’autres provinces — telles que la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Nouveau-Brunswick — afin de mieux définir le rôle des AG dans le cadre réglementaire de l’Ontario.

« L’harmonisation des définitions et des approches réduit la confusion réglementaire, les coûts et la nécessité de concevoir des approches sur mesure pour une juridiction particulière », ont souligné les CISF.

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Focus renforcé sur les services-conseils chez Groupe Cloutier https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/focus-renforce-sur-les-services-conseils-chez-groupe-cloutier/ Mon, 11 Mar 2024 11:37:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99417 NOUVELLES DU MONDE – Des rôles sont redistribués.

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Groupe Cloutier réorganise la direction de deux segments importants de son activité. Une attention particulière est portée au secteur des services-conseils. Anny Plamondon, nommée vice-présidente, Services conseils, Assurance individuelle, sera désormais exclusivement dédiée à cette division. Steeve Caron prend quant à lui la tête de la division assurance-vie.

« Anny apportera son expertise afin de poursuivre le développement continu du secteur services conseils et de consolider la position du Groupe Cloutier dans le segment des dossiers d’assurance d’envergure », a indiqué la firme.

En tant que leader de la division des services-conseils, Anny Plamondon dirigera et planifiera les activités de ventes reliées à cette branche pour les centres financiers du groupe. Son soutien à l’équipe de conseillers s’étendra de la préparation à la présentation et aux négociations, notamment dans le cadre de dossiers d’envergure en assurance individuelle.

Anny Plamondon a intégré le Groupe Cloutier en 2008 en tant que directrice des services d’assurance-vie et de marketing avancé. Elle a rejoint la haute direction de l’entreprise en 2016. Auparavant, elle a occupé des postes de direction chez Empire Vie à Montréal. Son expertise a été mise à profit dans des rôles allant de directrice des ventes à des fonctions stratégiques de marketing et d’administration actuarielle. Elle est diplômée en économie du Campus Glendon de l’Université York.

Parallèlement, Steeve Caron, de retour chez Groupe Cloutier depuis décembre dernier après un passage chez RBC Assurance, prend la tête de la division assurance-vie en tant que vice-président. Son expérience antérieure à la tête de cette division de 2017 à 2021 et ses 17 années en tant que directeur régional chez Great-West lui permettront d’apporter une vision stratégique à son nouveau rôle. Steeve Caron possède un baccalauréat en finance de l’Université de Sherbrooke et porte le titre de Registered Health Underwriter (RHU) d’Advocis.

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L’ARSF renforce le processus d’examen du programme de qualification du permis d’assurance-vie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/larsf-renforce-le-processus-dexamen-du-programme-de-qualification-du-permis-dassurance-vie/ Fri, 16 Feb 2024 12:14:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99004 L'organisme adopte des sanctions plus sévères pour la tricherie et des restrictions sur la réécriture.

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À la suite de rapports faisant état de tricheries aux examens, l’Autorité de réglementation des services financiers de l’Ontario (ARSF) resserre les procédures d’examen pour les aspirants agents d’assurance-vie.

L’organisme de réglementation a déclaré que les nouvelles procédures d’examen s’aligneront sur les meilleures pratiques nationales.

Entre autres choses, l’ARSF introduira des conséquences plus sévères pour les tricheurs, exigera des étudiants qu’ils répondent par écrit aux manquements allégués avant de pouvoir repasser l’examen, et introduira une période d’attente plus longue pour les candidats qui échouent à plusieurs reprises à l’examen du Programme de qualification du permis d’assurance-vie (PQPAV).

L’organisme de réglementation a déclaré qu’il travaillait avec le Durham College, qui administre l’examen du PQPAV en Ontario, « afin d’assurer une mise en œuvre harmonieuse de la nouvelle politique ».

« L’adoption de cette politique par l’ARSF est une autre mesure prise pour s’assurer que seuls les candidats qualifiés puissent demander un permis d’agent d’assurance-vie. »

En juin dernier, l’ARSF a déclaré avoir reçu des rapports de tricherie à l’examen du PQPAV et avoir exigé que certains candidats passent l’examen en personne.

En décembre, les Organismes de réglementation des services d’assurance du Canada (CCRRA) ont introduit de nouvelles directives sur l’administration des examens visant à améliorer l’équité et l’intégrité des procédures d’examen.

Ces orientations traitent notamment des procédures de passation des examens en personne et en ligne, des politiques de rattrapage des examens et des conséquences en cas de mauvaise conduite et de non-respect des protocoles d’examen.

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Il vise une croissance durable https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/il-vise-une-croissance-durable/ Tue, 13 Feb 2024 23:44:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98784 Les réalisations ESG d'iA sont notables.

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Denis ­Ricard, président et chef de la direction d’iA Groupe financier, dresse un bilan positif de la dernière année, alors que l’entreprise « a continué de croître dans un environnement difficile ».

Selon lui, l’exécution de la stratégie de transformation numérique est l’un des facteurs qui expliquent ce bilan. Les investissements massifs en technologie prévus par iA vont se poursuivre afin d’améliorer l’efficacité opérationnelle, ajoute Denis Ricard : « ­Ce sera une continuité de ce qu’on a très bien réalisé dans les cinq dernières années, et ça impliquera un environnement d’intelligence artificielle. »

« ­Notre ambition est d’être l’organisation qui combine le mieux l’humain et la technologie », ­ajoute-t-il.

Pour les trois premiers trimestres de 2023, iA affiche un résultat net attribué aux actionnaires ordinaires de 521 millions de dollars (M$), par rapport à 128 M$ pour la même période de 2022. Les données de 2022 ont été recalculées en fonction des normes comptables ­IFRS 17 et pourraient ne pas être pleinement représentatives. Les secteurs de l’assurance individuelle au Canada et de la gestion de patrimoine individuelle ont enregistré un résultat net de 256 M$ et de 223 M$ respectivement, en hausse de 5 % et de 17 % par rapport aux neuf premiers mois de 2022.

Au 30 septembre 2023, le ratio de solvabilité s’établissait à 145 %, soit davantage que la cible de l’entreprise de 120 %. iA affichait alors 1,6 G$ de capital disponible.

Au cours des six premiers mois de 2023, iA Groupe financier a augmenté sa valeur comptable par action ordinaire de 4 %, tout en consacrant plus de 86 M$ au rachat d’actions ordinaires de l’entreprise.

Les données disponibles à la fin du troisième trimestre de 2023 montrent que l’entreprise a poursuivi sur sa lancée au chapitre des ventes dans toutes les unités d’exploitation du secteur de l’assurance vie au ­Canada et aux ­États-Unis, et des entrées de fonds en rentes individuelles.

C’est dans ce contexte que le jury du ­Top des leaders a nommé Denis Ricard gagnant de la catégorie Assureurs de personnes, pour une troisième année consécutive. « Denis Ricard dirige une entreprise qui s’illustre sur le plan de sa croissance, de sa rentabilité et de sa solidité financière. Il est un leader respecté et engagé envers sa communauté. Denis ­Ricard et son équipe s’illustrent par la diversité de leurs initiatives sur le plan environnemental, social et de gouvernance (ESG), notamment en réduisant l’empreinte environnementale d’iA et en nommant des femmes à la direction principale, faisant passer leur proportion de 31 % en 2021 à 36 % en 2022. Bravo ! »

Le jury décerne également à Denis Ricard une mention spéciale ESG pour ses réalisations sur ce plan.

iA ­Groupe financier calcule les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de son parc immobilier canadien depuis plusieurs années. En 2020, l’entreprise avait déterminé des cibles de réduction de GES, mais en a dévoilé de nouvelles en décembre dernier, qui se déclinent en deux volets.

La première cible vise une réduction de 60 % de l’intensité des émissions de GES issues de son parc immobilier canadien d’ici 2035. Ce dernier se compose de 35 immeubles, principalement situés à Québec, Montréal, Toronto et Vancouver.

Le télétravail a permis de retrancher 14 édifices, soit près de 311 000 pieds carrés, de la superficie occupée par les employés d’iA, diminuant ainsi l’impact énergétique.

La deuxième cible vise une réduction de 40 % de l’intensité carbone du portefeuille d’obligations d’entreprises publiques d’ici 2035. La portion des obligations d’entreprises publiques sujette à l’engagement envers la décarbonation représentait au moment de l’annonce des investissements environ 13,5 G$.

Denis ­Ricard se dit aussi fier des résultats qui découlent de l’implantation du programme d’équité, de diversité et d’inclusion. Le programme comprend notamment la mise en place de groupes de ressources pour les membres des communautés noire et LGBTQ+ ainsi que pour les femmes.

L’assureur s’est également engagé à atteindre une plus grande équité des genres au sein de sa direction principale d’ici 2025, en ayant une proportion de femmes et d’hommes comprise entre 40 % et 60 %. En 2022, 50 % des nouvelles nominations à la direction principale d’iA étaient des femmes.

Denis ­Ricard rappelle que son équipe de direction a « connu des changements importants depuis cinq ans ». Plusieurs membres ayant beaucoup d’expérience ont pris leur retraite dans l’intervalle, ce qui a donné lieu à la création de nouvelles fonctions. La nomination de ­Pierre Miron en août 2023 au poste de ­vice-président exécutif et chef de la croissance des opérations canadiennes en est une illustration.

Pierre Miron supervise le plan stratégique et les priorités de croissance pour toutes les unités d’exploitation canadiennes de même que pour le bureau de l’expérience client globale. Appelée CX globale, cette fonction d’affaires développée en 2022 est vouée à l’optimisation de l’expérience client.

Bien que l’axe « expérience client » soit au cœur de la stratégie de développement d’iA, celui de la croissance est « le plus important », signale Denis Ricard.

Il rappelle que l’entreprise « a crû à raison de 10 % par année en moyenne » depuis sa démutualisation et son entrée à la Bourse de Toronto en 2000, et que l’objectif est de maintenir cette cadence.

Il attribue cet essor à une combinaison de croissance organique et d’un niveau d’acquisition assez important, qui a mené iA à diversifier son modèle d’affaires au fil des ans. De telle sorte qu’elle offre aujourd’hui une gamme étendue de services financiers aussi bien au Canada qu’aux États-Unis.

Denis Ricard évoque à cet égard une entrée aux États-Unis dans les services auprès des concessionnaires de véhicules en 2010, puis dans le secteur de la gestion privée de patrimoine en 2013.

« ­La question est maintenant de savoir comment continuer de croître », lance Denis Ricard. Si au cours des 20 dernières années, l’entreprise a assuré sa croissance en explorant de nouveaux marchés, cela devient plus difficile. Au Canada, le marché est davantage mature et « il reste peu de possibilités d’acquisitions », ­avance-t-il. Il entrevoit toutefois une partie de la réponse au sud de la frontière, dans le secteur de l’assurance vie individuelle.

C’est dans ce contexte qu’iA a annoncé l’acquisition de Vericity, en octobre dernier, à un prix d’achat de 170 M$ US. Vericity est un assureur de la région de Chicago dont les activités se répartissent entre deux entités, soit ­Fidelity ­Life, un assureur, et eFinancial, une agence qui génère des clients potentiels de façon numérique en combinant l’intelligence artificielle et une analyse de données.

Étant donné qu’iA possède déjà une « manufacture d’assurance avec la société texane American-Amicable Group », acquise en 2010, « ce qu’on a vraiment acheté ici, c’est une capacité de distribution additionnelle », précise Denis Ricard.

Il ajoute que le modèle de Vericity « ressemble un petit peu à ce qui se fait au ­Canada en assurance auto-habitation, mais du côté assurance vie aux États-Unis ». Il voit donc cela comme une expertise en matière de génération de clients potentiels en assurance vie qui pourrait possiblement être exportée au Canada.

L’autre volet de la croissance se trouve dans les efforts investis en matière de croissance organique, notamment avec CX globale. « ­Si on est en mesure de générer 1 % ou 2 % de plus de croissance par année de façon organique grâce à cette fonction d’affaires, cela va nous éviter d’aller investir dans des marchés plus risqués », mentionne Denis ­Ricard.

Bien qu’iA ait 1,6 G$ de capital excédentaire à allouer, « on veut le faire de façon prudente et intelligente. Mon principal défi est de déployer ce capital », ­indique-t-il.

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Ces nouveaux acteurs de l’assurance vie qui inquiètent https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurances/ces-nouveaux-acteurs-de-lassurance-vie-qui-inquietent/ Mon, 11 Dec 2023 05:16:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97902 La mise sous tutelle d’Eurovita, un des principaux assureurs vie en Italie, suscite l’inquiétude des régulateurs en Europe.

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Depuis plusieurs années, de grands assureurs comme Axa et Generali ont vendu d’importants portefeuilles d’assurance vie à capital garanti à des fonds d’investissement, incluant le britannique Cinven et l’américain Apollo, rapportent Les Echos. Ces transactions permettent aux assureurs vie de libérer des fonds propres. De leur côté, les fonds d’investissement se garantissent un accès à du capital permanent, libéré au fur et à mesure de l’extinction des contrats.

Les interventions des fonds d’investissement étaient jusqu’à récemment plutôt bien vues par les régulateurs européens. Ces transactions se sont multipliées au point que les fonds d’investissement détenaient 900 milliards de dollars américains en Europe et aux États-Unis fin 2021.

La mise sous tutelle d’Eurovita par le régulateur italien a tout changé. L’assureur vie, détenu par le fonds britannique Cinven, a vu sa solvabilité plonger avec la hausse des taux d’intérêt, au point qu’il lui faut désormais 400 millions d’euros pour résorber ses réserves de capital et espérer survivre.

Or, Cinven rechigne à renflouer Eurovita, alors qu’il l’a endetté de 300 millions d’euros lors de son acquisition en 2016, et qu’il a prélevé une centaine de millions d’euros en dividendes peu après.

Ces difficultés menacent à présent les banques qui ont placé les produits d’Eurovita, sans parler des assurés: les rachats de polices de l’assureur vie sont gelés pour une durée de deux mois. Du jamais vu en Italie.

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Transfert de patrimoine : le secteur de l’assurance vie est-il prêt ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/transfert-de-patrimoine-le-secteur-de-lassurance-vie-est-il-pret/ Mon, 20 Nov 2023 13:16:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97495 On l’évalue à 7,8 G$ d’ici 2040.

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Selon le Rapport mondial sur l’assurance vie 2023 de l’Institut de recherche Capgemini, les assurés âgés de plus de 65 ans détiennent 40 % des actifs sous gestion des assureurs, lesquels s’élèvent à 7,8 G$ pour les 40 plus grands assureurs vie mondiaux.

Un changement sans précédent

Ces actifs devraient être transférés aux bénéficiaires d’ici 2040.

Il s’agit d’un changement sans précédent pour les assureurs vie, qui font face à une sortie d’actifs sous gestion à l’approche du plus important transfert de patrimoine intergénérationnel de l’histoire, souligne Capgemini.

Alors que les Nations Unies prévoient que 33 % de la population mondiale aura plus de 50 ans d’ici 2050, la plupart des personnes âgées n’ont pas de plan financier pour bien vieillir

De fait, d’après le rapport, 60 % des personnes de 65 ans ou plus n’ont pas demandé de conseils financiers à un professionnel pour préparer leur retraite ou transmettre leur patrimoine.

Or, de nombreuses personnes à l’orée de la retraite doivent assumer une plus grande part de responsabilités financières, étant donné les difficultés économiques, la baisse du soutien gouvernemental et l’augmentation du coût des soins de santé qui exacerbent la crise du coût de la vie.

Des obstacles à l’adoption de l’assurance vie

Même si ces conditions suscitent un besoin accru d’assurance vie, observe Capgemini, les consommateurs notent des obstacles croissants à l’adoption de ces produits.

Parmi ces obstacles figurent la complexité de l’offre d’assurance vie et la sensibilisation limitée (39 %) ainsi que le manque de confiance (29 %).

Le plus grand défi des assureurs vie est de demeurer pertinents dans un contexte de transfert de patrimoine le plus important de l’histoire, estime l’institut de recherche.

Des consommateurs à cibler

Pour protéger les actifs sous gestion qui sont à risque, le rapport conseille de donner la priorité aux consommateurs riches et bien nantis. Ceux-ci détiennent 39 % de la richesse mondiale et représentent environ 20 % de la population vieillissante.

C’est dans ce segment que les consommateurs ont le plus grand besoin de solutions pour bien vieillir, 75 % d’entre eux souhaitant des produits d’assurance vie innovants.

Cependant, seulement 27 % des assureurs disposent des capacités avancées de développement de produits pour répondre à ce besoin.

Selon le rapport, plus de 44 % des clients riches et aisés de 50 ans et plus s’attendent à ce que leurs assureurs fournissent de tels services, allant d’initiatives de bien-être à l’aide à une vie autonome.

La transformation de l’approche client

Pour Capgemini, les assureurs doivent trouver un moyen de protéger les actifs et de stimuler la croissance.

Le rapport met en lumière un parcours qui fera passer les assureurs de l’approche actuelle centrée sur le produit à un modèle opérationnel axé sur l’orientation client, avec des solutions complètes et à plus forte valeur ajoutée conçues pour aider les consommateurs à bien vieillir.

Cette transition nécessite une évolution de la chaîne de valeur visant à améliorer le processus d’intégration des clients et à stimuler l’engagement des assurés et des bénéficiaires.

Par la suite, les bénéficiaires peuvent être transformés en nouveaux clients et les réclamations converties efficacement en occasions de produire des revenus.

Nouveaux outils, nouvelles technologies

Les assureurs peuvent d’abord consolider les données pour obtenir une vue unique du client et donner aux agents les moyens d’agir numériquement en tirant parti de l’intelligence artificielle (IA), y compris l’IA générative, pour offrir des conseils hyper-personnalisés.

Toutefois, seulement 21 % des assureurs disposent des outils nécessaires pour des capacités d’analyse de données avancées, et 19 % tirent parti des technologies avancées pour rationaliser les opérations, enrichir les expériences, s’intégrer dans les écosystèmes émergents et prendre des décisions plus rapides et plus axées sur les données.

Selon Capgemini, les assureurs peuvent stimuler l’engagement des assurés et des bénéficiaires pour approfondir les relations avec les clients en simplifiant et en personnalisant le parcours d’intégration. Ils peuvent aussi améliorer l’expérience en matière de réclamations en offrant de la souplesse dans la restructuration des réclamations, et capturer une vue unique du client en modernisant la couche technologique.

« Les assureurs qui réussiront dans cette voie seront en mesure de renforcer la confiance entre les générations, de favoriser la croissance future et de protéger les actifs importants à risque qui seront transférés dans un avenir proche », conclut le rapport.

Le Rapport mondial sur l’assurance vie 2023, qui reflète les points de vue de plus de 200 dirigeants de compagnies d’assurance et de 6 775 consommateurs, s’appuie sur des données provenant de deux sources principales, l’enquête mondiale sur la Voix du client dans le secteur de l’assurance de 2023 et les entretiens avec des dirigeants de compagnies d’assurance mondiales de 2023. Cette recherche primaire couvre des informations provenant de 23 marchés.

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Assurance vie : règles en cas de suicide https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/assurance-vie-regles-en-cas-de-suicide/ Fri, 06 Oct 2023 12:38:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96561 La Sun Life estime qu’une révision est requise.

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Le patron des activités canadiennes de la Sun Life veut que son industrie assouplisse les restrictions entourant les indemnités d’assurance-vie en cas de suicide afin de tenir compte du contexte exceptionnel de certains drames.

« On travaille avec l’industrie, confirme le président de Sun Life Canada, Jacques Goulet, en entrevue en marge d’une allocution, jeudi, devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. C’est compliqué pour tous les joueurs, se mettre du même avis. Si jamais ça n’avance pas au niveau de l’industrie, là, on considérera si, nous, on avance tout seul ou pas, mais on aimerait mieux faire ça au sein de l’industrie. »

La norme dans l’industrie est de refuser de payer les indemnités lorsque l’assuré se suicide moins de 24 mois après avoir signé son contrat. Dans ce cas, l’assureur rembourserait seulement les primes versées.

Cette clause standard mène parfois à des situations crève-cœur, déplore Jacques Goulet. Il raconte un cas « très récent » qui est remonté à son bureau.

La jeune femme en question avait signé un contrat d’assurance-vie alors qu’elle n’avait pas d’enjeux de santé mentale connus. Par la suite, elle tombe enceinte d’un deuxième enfant. Après l’accouchement, elle fait une dépression post-partum qui la mènera éventuellement au suicide moins de 24 mois après la signature du contrat.

Jeune père de famille, son conjoint n’a ainsi pas eu droit au soutien financier prévu au contrat d’assurance-vie à un moment de grande vulnérabilité. « Suite à ça, on a décidé de changer les choses », explique l’homme d’affaires.

L’enjeu est complexe, nuance Jacques Goulet. La clause de 24 mois vise à éviter les cas de fraude où un assuré signerait un contrat sachant qu’il songe à commettre l’irréparable. Dans de rares cas, il arrive qu’une personne mette fin à ses jours en raison d’un problème de santé mentale qui survient ultérieurement à la signature du contrat.

« Dans le cas que j’ai décrit, c’est absolument clair que ce n’est pas un cas de fraude. La dame, lorsqu’elle a appliqué, était en pleine santé. C’est clair que la dépression a suivi l’accouchement. Donc, il faut trouver une façon de différencier et c’est pour ça que ce n’est pas facile, mais ce n’est pas parce que ce n’est pas facile que ça va nous empêcher de le faire. »

Les discussions « avancent bien » avec les autres assureurs. Sans les nommer, Jacques Goulet a dit que les grands assureurs canadiens participaient tous aux discussions. Il ne veut pas se commettre à un échéancier, mais évoque la possibilité d’arriver à une entente en 2024. « Il y a tout un travail d’actuariat derrière tout ça, l’évaluation des risques, etc. »

Santé mentale : augmentation des cas

Les problèmes de santé mentale ont connu une hausse « structurelle » au Canada à la lumière des réclamations des programmes d’assurance collective offerts par les employeurs, constate Jacques Goulet. « La santé mentale, c’est la première cause d’invalidité à la Sun Life et au Canada en général. »

Près du tiers des causes d’invalidité sont liées à un enjeu de santé mentale. De plus, la maladie mentale peut aussi devenir un effet secondaire d’une autre maladie. Il donne l’exemple d’un patient qui fait une dépression en raison d’un cancer. En tenant compte de ces situations, près des deux tiers des cas d’invalidité sont liés principalement ou en partie à la santé mentale.

La prévalence de la maladie mentale est une tendance généralisée, avance Jacques Goulet. « Les jeunes, les plus âgés, les gens fortunés, les gens moins fortunés, les hommes, les femmes: tous les indicateurs sont à la hausse, peu importe les sous-populations qu’on regarde, que ce soit géographique, etc. »

La pandémie n’est pas responsable de l’augmentation des problèmes de santé mentale observée par l’assureur, nuance le dirigeant. « Cette augmentation-là, elle s’est produite avant la COVID. »

En raison de cette hausse, Sun Life Canada n’a pas eu le choix d’augmenter les primes de ses programmes d’assurance collective « dans les dernières années ». « Parce qu’on a eu une augmentation et on ne s’attendait pas à ce que ça revienne à la normale, que ça allait continuer comme ça. C’est effectivement ce qui s’est passé. »

Besoin d’aide?

Si vous êtes en détresse et cherchez à obtenir de l’aide, plusieurs ressources sont disponibles:

– Tel-Jeunes: https://www.teljeunes.com/Accueil

– Suicide Action Montréal: 1 866 277-3553

– www.suicide.ca

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