actionnariat actif – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 28 Nov 2023 20:24:03 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png actionnariat actif – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Abondance de fusions et acquisitions dans la Belle Province https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/abondance-de-fusions-et-acquisitions-dans-la-belle-province/ Wed, 29 Nov 2023 11:23:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97777 ZONE EXPERTS – Comment cela s’explique-t-il ?

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Depuis le début de l’automne, il y a eu dans la Belle Province une augmentation notable de fusions et acquisitions (F&A) parmi les petites entreprises. À ce jour, plusieurs sociétés québécoises ont été acquises moyennant des primes intéressantes par des fonds de capital-investissement et des investisseurs stratégiques. Que savent-ils que les autres investisseurs ignorent?

Depuis quelque temps, dans nos commentaires et nos webinaires, nos gestionnaires de portefeuille n’ont cessé de faire l’apologie de l’attrait de certaines entreprises qui présentent une divergence marquée entre leur valeur intrinsèque et leur valeur marchande. Ainsi, les investisseurs avisés et ceux profitant d’une asymétrie d’information sur ces entreprises québécoises de qualité et bon marché, notamment à l’égard de leurs attributs risque-rendement fort alléchants et de leurs rendements possiblement élevés à l’avenir, n’hésitent pas à délier les cordons de la bourse pour conclure des ententes.

La liste des récentes transactions couvre une large gamme de secteurs et d’industries allant des semi-conducteurs (Opsens) au traitement des eaux (H2O Innovation) en passant par les terminaux maritimes (Logistec). D’où vient ce soudain intérêt des investisseurs?

Plusieurs raisons expliquent cette hausse des ententes, qui selon nous continueront de se multiplier à l’avenir. Premièrement, l’écart de valeur entre les petites et les grandes entreprises n’a jamais été aussi prononcé. En novembre 2023, le S&P 500 avait progressé de 17 % au cours de l’année contre seulement 2 % pour le Russell 2000. Les investisseurs ont fini par le remarquer.

Deuxièmement, en présence d’une demande refoulée, la rencontre entre acheteurs et vendeurs motivés s’opère sur des bases plus favorables. Les fonds de capital-investissement disposent de beaucoup d’argent, 2,5 billions $ ni plus ni moins, et les vendeurs se résignent au fait que nous ne sommes plus en 2020, mais bien en 2023, et que la valeur des entreprises doit être établie en conséquence.

Les actionnaires frustrés et l’activisme grandissant pressent les conseils d’administration de libérer de la valeur, ce qui rend les entreprises plus réceptives aux offres présentant une prime par rapport à leur prix actuel sur le marché. Les initiés ayant l’avantage de l’asymétrie d’information cherchent à tirer parti de cet environnement. Par exemple, l’acquisition finale de Magnet Forensics et les offres actuelles de H2O Innovation et Q4 Inc. relèvent en réalité de rachats effectués par des sociétés de capital-investissement, encouragés par la direction et dans le cadre desquels les initiés ont pu ou pourront transférer leurs intérêts vers l’entreprise privatisée. Aimia Inc. fait également l’objet d’une OPA hostile de la part de son principal actionnaire, Mithaq Capital, et le sujet de querelles parmi les initiés.

Le contexte favorise un grand nombre de stratégies, comme celles de nos fonds d’actions axés sur les petites entreprises qui renferment plusieurs PME se négociant très au-dessous de notre estimation de leur valeur intrinsèque ou de leur cours sur le marché privé. Nos fonds d’arbitrage bénéficient eux aussi d’un vent arrière clément sachant que les ententes de F&A dans notre univers de prédilection, celui des petites sociétés, représentent nos positions les plus importantes et nos plus grandes sources de rendement.

Il y a sur le marché plusieurs facteurs exceptionnels qui rendent les F&A à petite capitalisation particulièrement alléchantes en ce moment :

  • Les entreprises à petite capitalisation bénéficient d’un imposant bassin d’acheteurs regroupant les acheteurs stratégiques, les rachats par la direction, les fonds de capital-investissement, les fonds de retraite, les fonds souverains et les consolidateurs du secteur;
  • Le marché final des petites entreprises est habituellement intérieur ou transfrontalier. Il s’agit là d’une caractéristique non négligeable dans un contexte d’incertitude géopolitique qui pousse les gouvernements à promouvoir le rapatriement de l’approvisionnement;
  • Les conditions de financement demeurent problématiques à cause des taux croissants, notamment pour les fusions à grande capitalisation et les achats à effet de levier pour lesquels il faut un important consortium financier. Les acquisitions plus modestes sont nettement plus faciles à financer au comptant et avec des alternatives de financement plus flexibles;
  • Il y a plusieurs PAPE datant de 2020-2021 qui se négocient bien en dessous du prix de leur PAPE. Même si elles ont une croissance positive et des données fondamentales attrayantes, plusieurs de ces entreprises auront du mal à attirer de nouveaux investisseurs issus du marché public en raison d’idées préconçues désuètes. Plusieurs investisseurs ayant été échaudés craignent l’eau froide. Ces entreprises peuvent constituer des cibles intéressantes en matière de rachat par des initiés.
  • Bien que l’environnement réglementaire demeure hostile, tant au Canada qu’aux États-Unis, les fusions plus modestes sont moins susceptibles que les plus importantes d’être contestées par les régulateurs.
  • En période de ralentissement économique, les acheteurs stratégiques cherchant à acquérir leurs concurrents pour des questions d’échelle et de synergie sont plus en mesure de se battre et de négocier des prix avantageux.

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La Banque Royale dans la mire de cinéastes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-royale-dans-la-mire-de-cineastes/ Wed, 13 Sep 2023 11:01:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96202 En raison du pétrole.

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Un groupe de cinéastes canadiens s’est associé à des vedettes hollywoodiennes pour demander au Festival international du film de Toronto (TIFF) de mettre fin à sa commandite avec la Banque Royale du Canada en raison du financement que cette dernière accorde à l’industrie pétrolière et gazière.

Les organisateurs de la campagne intitulée « RBC Off Screen » affirment que les antécédents de l’institution financière en matière d’investissement dans les combustibles fossiles vont à l’encontre des valeurs socialement progressistes que le festival du film prétend défendre.

Parmi les signataires de la lettre ouverte du groupe au TIFF faisant part de ses préoccupations figurent les vedettes du grand écran Mark Ruffalo, Rachel McAdams et Joaquin Phoenix, aux côtés de cinéastes et producteurs dont Avi Lewis, Elza Kephart et Jose Luis Gutierrez.

Elza Kephart et Jose Luis Gutierrez ont lancé la campagne et, selon eux, ils bénéficient du soutien de plus de 200 travailleurs de l’industrie. La déclaration du groupe soutient que la Banque Royale est l’un des plus grands financiers de projets pétroliers et gaziers au monde et finance des projets qui ont eu un impact négatif sur les terres autochtones et les groupes de personnes autochtones, noires et de couleur.

La vice-présidente des relations publiques du TIFF, Judy Lung, a affirmé dans un communiqué que le festival était sensible aux préoccupations soulevées en matière de durabilité et qu’il en parlait à la Banque Royale.

La porte-parole de la banque, Stephanie Bannan, a indiqué dans un communiqué que davantage d’actions étaient nécessaires pour lutter contre le changement climatique et que la société se réjouissait de l’occasion de discuter de ces problèmes avec les groupes autochtones et la communauté cinématographique.

« En ce qui concerne le changement climatique, nous sommes convaincus qu’il faut agir davantage et à un rythme plus rapide pour y faire face. Nous nous engageons activement avec nos clients et partenaires pour identifier les occasions d’en faire davantage pour atteindre les objectifs communs », a affirmé Stephanie Bannan.

« Nous nous efforçons également de travailler avec les communautés autochtones pour faire progresser collectivement la réconciliation. Nous sommes sensibles à l’inquiétude exprimée par les membres de la communauté cinématographique pour notre climat et nous serions heureux de pouvoir dialoguer. »

Louis Ramirez, militant pour le climat et porte-parole de la campagne, affirme que l’association du TIFF avec la Banque Royale ne correspond pas à ses objectifs de financer, d’aider et de promouvoir les talents créatifs issus des groupes de personnes autochtones, noires et de couleur au fil des ans.

C’est formidable si des organisations accordent des subventions aux cinéastes noirs, a expliqué Louis Ramirez, mais si cet argent est lié au démarrage d’installations de gaz naturel dans les communautés noires, par exemple, « alors il y a un problème ».

« Beaucoup de ces organisations cinématographiques comme le TIFF ont d’excellents programmes climatiques. Mais ces programmes climatiques prennent fin en réalité lorsqu’on s’attarde au portrait un peu plus large: d’où vient l’argent? Il y a cette myopie dès qu’il s’agit d’associations d’entreprises. »

Dans l’intérêt du changement social

La Québécoise Nadia Louis-Desmarchais, coréalisatrice de « Black Life: Untold Stories », a souligné que dans l’intérêt du changement social, il était important pour elle de signer la lettre.

« Quand j’ai appris que c’était quelque chose qu’il fallait faire maintenant, en tant que cinéaste, si je peux juste y participer un peu, bien sûr, je vais aider », a expliqué mardi Nadia Louis-Desmarchais sur le tapis rouge de la première de sa série documentaire, qui sera diffusée sur les ondes de CBC en octobre.

« Je pense qu’il est important que nous restions ensemble en ce moment. »

La lettre a été signée jusqu’à maintenant par environ 300 artisans du secteur, dont les Québécois Anaïs Barbeau-Lavalette, Paule Baillargeon et Charles Binamé.

La Banque Royale du Canada, Bulgari et Visa comptent parmi les principaux commanditaires du TIFF.

Le mois dernier, il a été annoncé que Bell, commanditaire principal, mettrait fin à son partenariat de plusieurs décennies avec le festival à la fin de l’édition en cours.

Le chef de la direction du festival, Cameron Bailey, a indiqué dans une précédente entrevue avec La Presse Canadienne que l’organisation cherchait un remplaçant pour éventuellement apposer son nom sur le siège social du centre-ville du TIFF, actuellement connu sous le nom de TIFF Bell Lightbox.

L’année dernière, les commanditaires ont contribué au financement de l’événement à hauteur d’environ 13,4 millions de dollars, ce qui représentait 28 % de ses revenus totaux.

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L’actionnariat actif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/lactionnariat-actif/ Tue, 27 Jun 2023 11:06:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94731 Rentable pour l’économie et l’environnement.

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La finance peut devenir un véritable levier de changement sur l’économie réelle, pense Marie-Laure Schaufelberger, CFA, responsable ESG et durabilité chez Pictet, groupe bancaire spécialisé dans la gestion de fortune et d’actifs.

Ce n’est pas d’hier que le Groupe Pictet, institution basée en Suisse qui détient 637 milliards d’euros d’actifs sous gestion, s’intéresse au développement durable. Dès la fin des années 1980, le groupe bancaire a lancé ses premiers fonds d’investissement durable.  « À l’époque, l’industrie financière se focalisait principalement sur une stratégie d’exclusion, ce qui signifie qu’on excluait les mauvais joueurs », rappelle Marie-Laure Schaufelberger, en entrevue depuis Genève. Or, se départir de ses actifs dans une société ayant un mauvais bilan n’a pas d’effet sur l’économie réelle, puisque d’autres prendront le relai, indique-t-elle.

Dès l’an 2000, Pictet a mis sur pied un fonds dédié uniquement à l’eau, se concentrant sur des segments comme la distribution, les technologies et les services environnementaux. « Plutôt que de sélectionner des actions basées sur des critères conventionnels, par exemple un secteur économique ou géographique, nous avons plutôt décidé de sélectionner des entreprises exposées à des défis environnementaux et sociétaux, comme la gestion de l’eau ou l’énergie, donne-t-elle en exemple. En identifiant bien ces tendances de fond, nous pensions que ces sociétés allaient surperformer et c’est ce qui s’est passé. Nous avons été des pionniers dans cette gestion par thématiques. »

Aujourd’hui fermé, le fonds sur l’eau du Groupe Pictet gère des actifs de 7,8 milliards d’Euros. En fait, ce type de fond thématique enregistre la plus haute croissance dans le segment de l’investissement responsable et durable, affirme Marie-Laure Schaufelberger. « Cela montre qu’il est possible d’investir dans les technologies qui sont à la fois rentables pour la planète et pour les portefeuilles », explique l’experte, qui s’est rendue à Montréal en mai dernier pour parler d’actionnariat actif au Séminaire sur la gestion des caisses de retraite, organisé par l’International Foundation of Employee Benefit Plans. Le Groupe Pictet détient d’ailleurs 18 bureaux à travers le monde, dont un à Montréal, et emploie plus de 5000 personnes.

Passer du brun au vert

S’il est intéressant de capitaliser sur les sociétés les plus vertes, seule une infime partie des organisations a développé des solutions innovantes. « Ces entreprises ne représentent que 5% du marché, alors que c’est toute l’économie qui devra passer du brun au vert. C’est là que nous pouvons réellement influencer le cours de choses, grâce à l’engagement actionnarial. » Si la majorité des actifs sont passés au crible des critères ESG, certaines sociétés font l’objet d’efforts plus ciblés.

« En tant qu’investisseur, on peut déployer une stratégie en se concentrant sur les sociétés dans des secteurs ayant un haut potentiel de décarbonation, mais qui n’ont pas amorcé la transition ou qui pourraient bénéficier d’une accélération de celle-ci », décrit-elle. Ce faisant, les entreprises…

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