actifs sous gestion – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 08 Feb 2024 20:06:10 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png actifs sous gestion – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-debutent-2024-dun-bon-pied/ Wed, 14 Feb 2024 02:05:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98966 FOCUS FNB – Ils accueillent des créations nettes de 4 G$ en janvier.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens poursuivent sur leur lancée. Ils ont totalisé des entrées nettes de 3,9 milliards de dollars (G$) en janvier. Leurs actifs sous gestion (ASG) s’élevaient à 389 G$ en début d’année, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers.

Les résultats des FNB canadiens en janvier 2024 demeurent inférieurs à ceux de la fin de l’année passée. En novembre 2023, ils avaient enregistré des entrées nettes de 5 G$, comparativement à 3,9 G$ pour le premier mois de l’année 2024. Cependant, les résultats de janvier 2024 se distinguent quand on les compare à ceux du début de l’année 2023, qui avaient été marqués par des rachats de 342 millions de dollars (M$).

L’an dernier, les FNB canadiens avaient recueilli 38,4 G$ en créations nettes, pour un ASG totalisant 383 G$ à la fin de l’année, un sommet historique, selon BNMF.

Les FNB d’actions ont continué à mener le bal en janvier, avec des créations nettes de 2,8 G$. Les actifs sous gestion totaux s’élevaient alors à 239 G$ dans cette catégorie d’actifs. La demande s’est concentrée surtout sur le marché américain ainsi que sur le marché international.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1 G$ pour un actif total sous gestion de 121 G$. Les FNB multi-actifs ont affiché en janvier des créations nettes de 370 M$, principalement dans des FNB d’allocation d’actifs. Les FNB inversés à effet de levier ont accueilli des entrées de 111 M$, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB de type « quasi-espèces » restent populaires auprès des conseillers. Leur rendement a toutefois légèrement diminué en raison des déclarations réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur le traitement de la liquidité des dépôts sous-jacents par les banques, indique une note de BNMF.

Les FNB d’actions américaines en tête

Toutes les catégories de FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes en janvier, à l’exception des FNB à faible volatilité qui affichent des rachats de 15 M$.

Les actions américaines ont enregistré les créations nettes les plus importantes de leur catégorie (1,5 G$). Les actions internationales (XEF, ZEA) ont attiré 1 G$.

Parmi les FNB d’actions concentrées sur un secteur donné, ceux du secteur financier se sont démarqués en attirant des créations nettes de 487 M$, creusant l’écart avec les autres secteurs tels que les matières premières (57 M$) et la technologie (49 M$). Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier ont tous les deux enregistré des rachats nets.

Les obligations à moyen et long terme privilégiées

Les FNB du marché monétaire gagnent en popularité. Ils ont recueilli un montant net de 668 M$ malgré les sorties de fonds de 231 M$ enregistrées par un seul FNB alternatif (CSAV), qui était en tête du classement des sorties de fonds en janvier. Le FNB sur les actions privilégiées (ZPR) a continué à perdre des actifs avec une sortie de 41 M$.

Les FNB à échéance cible (RQN, RQO, RQP) se sont également bien portés. Ils ont engrangé des entrées nettes de 191 M$, ce qui représente 8,1 % de leurs actifs de décembre dernier.

En janvier, les investisseurs se sont désintéressés des obligations à court terme, qui avaient recueilli leurs faveurs au cours des derniers mois, pour se tourner sur les obligations à moyen et long terme. Cette stratégie est à mettre sur le compte de la faiblesse de l’économie et de la possibilité d’une baisse des rendements obligataires au cours des prochains mois, indiquent les analystes de BNMF. Une éventuelle baisse des taux d’intérêt ferait monter le prix des obligations à long terme, la relation entre le prix des obligations et les taux d’intérêt étant inverse.

Plongée des FNB de cryptoactifs

Les FNB de cryptoactifs canadiens ont connu en janvier les deuxièmes plus importants rachats nets mensuels depuis leur lancement au début de l’année 2021. Pour le premier mois de l’année, ils ont enregistré des rachats de 447 M$.

Cette plongée correspond à la décision du 11 janvier de la Securities and Exchange Commission d’autoriser les FNB de bitcoins au comptant aux États-Unis. Les investisseurs ont préféré se tourner vers des produits américains ou alors ont attendu la nouvelle du lancement des FNB américains pour se retirer du bitcoin, analyse BNMF.

Les FNB ESG canadiens ont enregistré pour leur part des entrées de fonds de 109 M$ en janvier. L’activité de création a surtout eu lieu dans la suite iShares ESG Aware, avec en tête le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM), qui était également le principal FNB ESG en termes de flux au Canada l’année dernière.

Activités des fournisseurs

Les fournisseurs canadiens ont lancé 21 nouveaux FNB en début d’année. Guardian a été le plus dynamique, avec cinq nouveaux FNB dans la série Guardbonds. CI a lancé quatre nouveaux FNB. Les fournisseurs ont opté principalement pour les stratégies à revenu fixe, les stratégies factorielles, les stratégies d’actions individuelles et les stratégies d’options.

En janvier, BMO a enregistré des entrées nettes de 1,3 G$, ce qui en fait l’émetteur de FNB canadiens qui a le mieux réussi à ce chapitre. Il est suivi de Vanguard (852 M$) et Horizons (507 M$). CI a accusé les rachats nets les plus importants (414 M$) avec Mackenzie (83 M$).

Le FNB de Vanguard axé sur l’index S&P 500 (VFV) a enregistré les entrées les plus importantes du mois (517 M$), tandis qu’iShares a subi le rachat le plus important avec XIU, pour un montant de 462 M$.

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Les conseillers se méfient de l’avertissement des régulateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-conseillers-se-mefient-de-lavertissement-des-regulateurs/ Mon, 18 Dec 2023 12:57:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98154 Concernant les récompenses du secteur.

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Les conseillers font le point sur l’avertissement des autorités de régulation concernant les récompenses de type « pay-to-play » et celles basées sur des objectifs de vente, et nombre d’entre eux se félicitent de ce nouvel examen.

Au début du mois, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) ont envoyé un courriel aux sociétés et aux représentants inscrits, les avertissant que la mention – ou la simple participation – à des récompenses basées sur les ventes, les actifs sous gestion (ASG) ou la génération de revenus dans les interactions avec les clients serait considérée comme « une lacune en matière de conformité ».

Le courriel mentionne des références sur les sites web et les profils LinkedIn, mais les ACVM ont refusé de commenter d’autres exemples d’interactions avec les clients, affirmant que cela pourrait constituer un conseil juridique.

« Nous encourageons les entreprises à examiner les règles avec leur conseiller juridique », a écrit Ilana Kelemen, conseillère stratégique principale auprès de l’ACVM, dans un courriel.

Bien qu’il soit présenté comme un « rappel », le courriel d’avertissement des régulateurs semble avoir pris le secteur au dépourvu, compte tenu de la prolifération des programmes de récompenses pour les conseillers au cours des dernières années.

Néanmoins, les défenseurs des investisseurs et les conseillers se sont déclarés satisfaits de cette initiative.

« Je suis très favorable à la position adoptée par les autorités de régulation sur cette question », affirme Jean-Paul Bureaud, directeur exécutif et PDG de FAIR Canada.

S’il n’y a rien de mal à reconnaître les réussites, ajoute-t-il, les récompenses du type de celles décrites par les régulateurs « sont potentiellement trompeuses et peuvent suggérer que le conseiller est plus compétent et plus apte à servir le client qu’il ne l’est réellement ».

David O’Leary, fondateur et directeur de Kind Wealth à Toronto, connaît bien les détails des programmes de récompenses. Il a présidé le Morningstar Canadian Investment Awards Committee – un programme qui a cessé d’exister après que la CVMO ait publié en 2015 des directives stipulant que les gestionnaires de fonds ne peuvent annoncer que des récompenses fondées sur des critères quantitatifs. Les prix Morningstar prenaient également en compte des critères qualitatifs.

Bien que David O’Leary ait exprimé des inquiétudes quant à la position adoptée par la CVMO en 2015, il a déclaré qu’il soutenait la mise en garde des ACVM et de l’OCRI concernant les récompenses accordées aux conseillers.

« Si l’on veut évaluer correctement un conseiller, il faut qu’il y ait une composante qualitative, assure David O’Leary. Si l’évaluation est uniquement quantitative, elle finira inévitablement par s’appuyer sur les actifs sous gestion et le nombre de clients servis, plutôt que sur la question de savoir si un conseiller fait du bon travail. »

Il ajoute qu’il est plus difficile de comparer les conseillers que les gestionnaires de fonds en raison des différences dans les besoins et les caractéristiques des clients.

Par conséquent, « de nombreuses récompenses ne sont pas fondées sur la question de savoir si ces conseillers font du bon travail pour leurs clients, mais plutôt sur la capacité des conseillers à vendre, constate-t-il.  Cela crée beaucoup plus de dégâts que ça ne rapporte de bienfaits. »

Darren Coleman, gestionnaire de portefeuille senior, groupe de clients privés, chez Coleman Wealth à Oakville, en Ontario, reconnaît que la comparabilité est un défi inhérent aux prix décernés aux conseillers.

« Essayer d’utiliser des classements et d’autres éléments pour distinguer les gens ou démontrer leurs compétences est une chose très délicate à faire, souligne Darren Coleman, qui a remporté plusieurs prix au sein de son entreprise et de tierces parties. Tous ces classements sont de toute façon problématiques, parce qu’il y a tellement de variables sur lesquelles quelqu’un pourrait choisir un conseiller. »

Il a utilisé l’analogie entre le choix d’un film en fonction de son succès au box-office et celui d’un restaurant en fonction de son chiffre d’affaires. « Vous pourriez dire que McDonald’s fait des hamburgers minables, mais qu’ils ont beaucoup de succès, n’est-ce pas ? »

Rona Birenbaum, fondatrice et présidente de Caring for Clients à Toronto – et ancienne lauréate du prix – soutient les efforts des régulateurs visant à minimiser la confusion pour les clients.

« Nous voulons que les consommateurs soient en mesure d’évaluer leurs options de manière objective, sur la base de critères qui reflètent ce que les consommateurs veulent aujourd’hui – et non pas ce qui les impressionnait il y a 25 ans, comme l’actif sous gestion », affirme-t-elle. Si vous demandez aux consommateurs de dresser une liste des attributs qu’ils recherchent chez leur conseiller idéal, « vendeur ou spécialiste du marketing talentueux » ne figurerait probablement pas parmi les dix premiers.

Darren Coleman reconnaît que cette politique devrait inciter les conseillers à revoir leur communication avec les clients et les prospects.

« Le conseiller doit être capable d’articuler sa proposition de valeur, à mon avis, sans représenter les performances passées de l’investissement – parce que cela n’est pas reproductible », dit-il.

Et maintenant qu’un conseiller ne peut plus s’appuyer sur ses succès passés, « il doit trouver un autre moyen de démontrer au client qu’il peut être un bon choix. [La restriction des prix] ne fait qu’élever un peu la barre quant à notre capacité à le faire ».

Tout le monde n’est pas d’accord pour dire que les régulateurs ont visé juste.

Rob Pollard, gestionnaire de portefeuille senior, groupe de clients privés, The Wyndham Group, à Toronto, déclare qu’il est d’accord sur le fait que les récompenses liées à la rémunération et à la vente pouvaient induire les clients en erreur. « Une récompense ne devrait jamais être basée sur la production, car cela crée un mauvais comportement », résume-t-il.

Mais inclure les actifs sous gestion dans l’avertissement « n’a pas beaucoup de sens, parce que si vous êtes bon, vous allez probablement croître », continue-t-il.

Mais il espère que la conversation évoluera au-delà du mérite des prix eux-mêmes. « J’aimerais que le débat se concentre davantage sur les bons résultats pour les clients et sur les éléments que nous pouvons mesurer en termes de résultats », partage-t-il.

En pratique, les entreprises commencent à examiner les profils et les sites web des conseillers afin d’apporter les changements nécessaires. Darren Coleman affirme ne pas être préoccupé par la suppression des références de récompenses dans ses profils en ligne.

« Évidemment, nous aimons dire à nos clients que nous avons gagné l’Oscar, le Tony et le Grammy, plaisante-t-il. Mais je ne sais pas à quel point les clients accordent de l’importance aux récompenses [de l’industrie]. À la fin, je préfère que mon client continue à me choisir. En fin de compte, c’est la bonne forme de reconnaissance – que les clients pensent que nous pouvons effectuer le travail ».

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Partenariat stratégique entre 3iQ et BlockZero Conseils https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/partenariat-strategique-entre-3iq-et-blockzero-conseils/ Thu, 02 Mar 2023 11:11:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92063 Pour démystifier les actifs numériques.

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Deux spécialistes des actifs numériques s’allient pour aider les investisseurs institutionnels à naviguer dans l’univers de cette classe d’actifs en croissance.

3iQ Digital Asset Management (3iQ), qui a été le premier gestionnaire de fonds d’investissement canadien à proposer un fonds d’investissement public en bitcoins, fait appel à l’expertise de BlockZero Conseil en services stratégiques d’éducation et de conseil pour enrichir son programme OCIO lancé en début d’année.

Le programme du Bureau d’investissement crypté externalisé (OCIO pour Outsourced Crypto Investment Office) a été conçu pour aider les investisseurs institutionnels à relever les défis que présentent les actifs numériques. Il propose notamment des programmes personnalisés de coaching des cadres, des membres du conseil d’administration et du personnel en plus d’offrir des conseils en stratégie et en intelligence de marché.

L’alliance avec BlockZero Conseil, qui accompagne des institutions financières, des fintechs, des régulateurs et des entreprises pour améliorer leur compréhension et leur expérimentation des actifs numériques, permettra à 3iQ de profiter de ses perspectives uniques sur l’évolution et les risques du marché des cryptomonnaies.

« Notre partenariat offre une solution complète aux institutions qui cherchent à gérer leurs actifs numériques, en fournissant aux chefs d’entreprise et aux principales parties prenantes les informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées », a affirmé Louis LaValle, directeur général de 3iQ.

« L’industrie des actifs numériques et des cryptomonnaies est suffisamment différente des marchés traditionnels pour que devenir cryptocompatible soit un défi pour la plupart », a soutenu pour sa part Laurent Féral-Pierssens, associé directeur de BlockZero Conseils.

Les deux partenaires seront ainsi en mesure « d’équiper les clients de l’OCIO avec les connaissances, l’ensemble des outils et la feuille de route nécessaires pour embrasser pleinement le potentiel d’innovation que recèlent l’innovation blockchain et les actifs numériques », a-t-il ajouté.

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Convergence des actifs numériques et des fonds spéculatifs https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/convergence-des-actifs-numeriques-et-des-fonds-speculatifs/ Fri, 03 Jun 2022 12:07:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87248 ZONE EXPERTS - Les points forts de la conférence sur les actifs numériques de l'AIMA.

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L’AIMA a récemment organisé sa conférence introductive sur les actifs numériques. Elle fut portée par des échanges impliquant les industries du placement spéculatif et des actifs numériques en se concentrant sur les modalités d’allocation des actifs numériques.

L’événement était d’autant plus opportun que la volatilité dramatique du marché se manifeste à travers plusieurs cryptomonnaies majeures concernées par la suppression du taux plancher du stablecoinTerraUSD. Cela a effacé un milliard de dollars de valeur sur le marché alors que son propriétaire a épuisé ses réserves d’actifs numériques en essayant d’empêcher son effondrement.

Au moment de la rédaction de ce billet, le Bitcoin a récupéré toutes ses pertes de la semaine dernière. Toutefois, cet épisode a souligné l’importance d’améliorer la compréhension des investisseurs envers les marchés d’actifs numériques par le biais d’événements, de recherches et d’autres ressources.

Les sessions matinales de la conférence ont synthétisé l’environnement macroéconomique et les arguments d’investissement pour les actifs numériques. D’un point de vue macroéconomique, les actifs numériques subissent les conséquences du programme de hausse des taux de la Réserve fédérale et sont corrélés aux actions. Bien que le Bitcoin ne s’avère pas être une protection efficace contre l’inflation, le BTC et l’ETH devraient bien se comporter dans une ère de dépréciation monétaire.

En ce qui concerne les sociétés en commandite, l’attrait des actifs numériques réside dans la possibilité d’accéder à un nouveau paradigme technologique à un stade précoce, en nouant des relations avec des associés commandités et des entrepreneurs clés afin d’acquérir des capacités futures. La taille des positions est généralement beaucoup plus faible que sur les marchés traditionnels en raison du niveau élevé de volatilité, bien que le mouvement actuel des prix n’ait pas obligé les institutions à se retirer des marchés.

Les investisseurs en fonds spéculatifs voient également des opportunités d’arbitrage sur des marchés inefficaces, rappelant les fonds spéculatifs des années 1990, mais la spécialisation est essentielle étant donné la complexité des actifs numériques. La formation des parties prenantes reste un défi et les stratégies les plus efficaces continuent à établir des parallèles avec des paradigmes familiers plutôt que d’essayer d’expliquer les technologies sous-jacentes. De leur côté, les responsables de la collecte d’actifs dans les fonds d’investissement continuent de tirer parti de la technologie pour fournir du contenu et informer les investisseurs potentiels à grande échelle.

À ce stade, le secteur passe encore beaucoup de temps à se demander « pourquoi les actifs numériques » plutôt qu’à se concentrer sur les bénéfices relatifs à une sous-stratégie, une société ou un fonds particulier, bien que les stratégies directionnelles, macro, multi-stratégies et systématiques/quantitatives semblent populaires. Les sociétés en commandite et les associés commandités en capital-risque ont discuté des propriétés uniques des marchés d’actifs numériques et donc de la nécessité de disposer d’équipes de spécialistes. Contrairement au capital-risque traditionnel, où les associés commandités de renom pouvaient soutenir des appels de capitaux ultérieurs et une future introduction en bourse, dans le secteur des actifs numériques, les projets sont souvent convertis en jetons après un appel initial de capitaux. Ou bien ils sont structurés comme des organisations autonomes décentralisées et n’ont donc pas besoin des gardiens des services financiers traditionnels. Compte tenu du montant record de capitaux déployés en 2021 et au premier trimestre de 2022, il y aura de fortes différences dans les investissements en capital-risque, l’année 2020 devant être particulièrement intense.

Lorsqu’il s’agit d’investir dans les actifs numériques, compte tenu de la nouveauté et de leur complexité opérationnelle, les professionnels de l’investissement passent beaucoup plus de temps sur les services d’infrastructure, de post-marché et de suivi de marché que sur les marchés traditionnels (ou « TradFi », comme on les appelle en abrégé sur Web3). Les répartiteurs qui laissent généralement la diligence opérationnelle à des collègues spécialisés ayant une formation en comptabilité et en audit ont écouté avec attention les discussions sur la recherche de fournisseurs de services et les meilleures pratiques en matière de diligence opérationnelle. Une attention particulière a été accordée à la séparation des tâches (notamment en ce qui concerne la garde et la division des fragments), au risque lié aux personnes clés, aux doubles signatures, à l’audit par des tiers, aux activités commerciales extérieures et aux conflits d’intérêts, entre autres questions.

À mesure que l’investissement dans les actifs numériques devient plus complexe et qu’il ne s’agit plus d’une simple opération d’achat et de conservation, les exigences à l’égard des conservateurs d’actifs numériques s’intensifient et de nouvelles solutions continuent d’être lancées. Le commerce dynamique des actifs numériques introduit de nouvelles contreparties qui peuvent rendre l’expérience plus proche de l’investissement TradFi, mais aussi de nouveaux fournisseurs pour aider à placer les jetons et à obtenir un rendement supplémentaire.

Le secteur est encore en train de mettre au point les outils, les modèles et les mesures qui sous-tendent la théorie moderne des portefeuilles, mais outre la mesure de la volatilité, l’évaluation de la liquidité et l’optimisation de la taille des positions, le risque opérationnel reste une préoccupation majeure pour les sociétés en commandite et les associés commandités. La recherche d’opportunités commerciales potentielles auprès des contreparties, en particulier les dépositaires, les Bourses et les administrateurs de fonds, est beaucoup plus importante pour les actifs numériques que pour les placements spéculatifs traditionnels, où la plupart des fournisseurs sont connus.

La cybersécurité est également primordiale, étant donné la généralisation des pirates informatiques et l’irréversibilité des transactions. Cependant, d’autres concepts de base restent valables dans ce nouveau monde, comme la lecture attentive des documents. La réglementation est restée un domaine d’intérêt essentiel pour les sociétés de TradFi et d’actifs numériques, sans oublier les législateurs des principales juridictions nationales et internationales.

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Hypothèse surprenante derrière le déclin des FNB de liquidités  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/hypothese-surprenante-derriere-le-declin-des-fnb-de-liquidites/ Wed, 11 Aug 2021 10:07:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80984 FOCUS FNB - Elle serait l’effet de peu d’investisseurs et on ignore quand les rachats nets cesseront.

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Depuis le début de 2021, pratiquement toutes les semaines on observe des rachats nets dans les fonds négociés en Bourse (FNB) de liquidités et de comptes à intérêt élevés, aussi désignés fonds de « cash management » ou de « cash alternative ».

De janvier à la fin de mai 2021, cette catégorie de FNB du secteur de revenu fixe affichait des rachats nets de 1,67 G$, portant l’actif sous gestion (ASG) cumulatif de cette catégorie à 5,27 G$, d’après les données de Banque Nationale Marchés financiers.

Par comparaison, pour l’année 2020, les FNB de liquidités enregistraient des créations nettes de 2,94 G$, l’ASG cumulatif de ces fonds s’élevant à 7,06 G$ à la fin de décembre dernier, d’après Banque Nationale Marchés financiers.

Valeurs mobilières TD met de l’avant trois scénarios afin d’expliquer ce déclin. Or, avant de les exposer, examinons brièvement leur structure.

Les FNB de gestion de liquidité ou d’épargne à intérêt élevé, comme on les appelle souvent, sont des FNB de construction assez simple.

Chaque dollar investi dans ces FNB est divisé en plus petits morceaux et investi dans des comptes à intérêt élevé auprès de diverses banques canadiennes de premier ordre. La répartition entre les banques est similaire, mais peut varier légèrement selon le FNB. Chaque FNB aura un certain nombre de banques canadiennes dans le syndicat, mais cela va généralement de trois à cinq banques canadiennes.

« Les FNB paient des intérêts mensuels basés sur un écart négatif fixe par rapport au taux préférentiel. Jusqu’à présent, toutes les banques, sinon la plupart, paient le même écart par rapport au taux préférentiel, ce qui donne un taux brut d’environ de 0,75 % avant les frais de gestion pour les FNB libellés en $CAD », écrivaient des analystes de Valeurs mobilières TD, en avril dernier.

Ils mettent de l’avant trois scénarios expliquant les rachats nets.

  1. Étant donné que toutes les banques ont jusqu’à présent payé le même taux et que l’écart par rapport au taux préférentiel est resté le même au cours des dernières années, le facteur économique le plus important à prendre en compte est le taux préférentiel du Canada lui-même. Le taux préférentiel du Canada est passé de 3,95 % à 2,45 % au début de la pandémie et est resté inchangé depuis.

Malgré la baisse du taux préférentiel, la pandémie de COVID 19 a été un facteur positif pour les FNB de gestion de liquidités, les investisseurs se tournant vers ces FNB en tant que valeurs refuges. Il semble donc peu probable que les récentes sorties de fonds des FNB de liquidités soient une réaction retardée à la baisse du taux préférentiel. En fait, les taux d’intérêt à long terme dans le monde entier ont continué à baisser tout au long de l’année dernière, rendant le taux brut de 0,75 % payé par ces FNB encore plus attrayants.

  1. On pourrait également affirmer que les investisseurs déploient leurs liquidités excédentaires dans le cadre d’une reprise. Cependant, dans un environnement où les valeurs de croissance et le marché dans son ensemble ont marqué un temps d’arrêt en février/mars, il est peu probable que les investisseurs aient tous augmenté leurs liquidités en même temps, de manière constante, et qu’ils aient continué à le faire pendant de nombreuses semaines.
  2. Cela laisse comme explication pour cette diminution aux négociations d’une seule entité. « C’est ce qui est le plus logique étant donné que les sorties sont constantes et souvent en petites quantités par FNB. La taille totale des sorties souligne également que seul un grand courtier ou une grande institution serait capable de stocker des centaines de millions de dollars en espèces », lit-on dans l’étude de Valeurs mobilières TD.

Dans le contexte actuel de taux bas, l’attrait relatif de ces FNB reste fort, « ce qui rend les sorties de fonds hors normes des FNB de gestion de liquidités encore plus frappantes qu’elles ne le seraient normalement. Il ne reste plus qu’à se demander quand cela va s’arrêter », concluent les auteurs de la note.

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Les robots-conseillers prennent de l’ampleur https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-robots-conseillers-prennent-de-lampleur/ Tue, 03 Nov 2020 18:42:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76009 FOCUS FNB - Ils prennent une part croissante du marché de détail en FNB.

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Les robots-conseillers gagnent d’année en année des parts du marché de détail en distribution de fonds négociés en Bourse (FNB), d’après un rapport réalisé par Investor Economics pour le compte de l’Association canadienne des FNB.

En effet, leur actif sous gestion en FNB inscrits à une Bourse canadienne ou étrangère a progressé de 2,5 milliards de dollars (G$) à 7,4 G$ de la fin de mars 2018 à la fin de décembre 2019, d’après ce rapport.

Comme le démontre le graphique suivant, leur part de marché de la distribution des FNB à des investisseurs de détail est donc passée 2,05 % à 4,80 % sur la même période.

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Ce gain de part de marché s’est principalement fait aux dépens du secteur du courtage de plein exercice. En effet, durant cette période, la part de marché en FNB détenu par les investisseurs de détail de ce canal de distribution est passée de 58,9 % à 56,3 %. En chiffres absolus, l’actif sous gestion en FNB inscrits à une Bourse canadienne ou étrangère des investisseurs de ce réseau a augmenté de 63,6 G$ en mars 2018 à 80,2 G$ à la fin de 2019. Il s’agit d’une croissance annuelle composée sur cette période de 10,4 % pour les courtiers de plein exercice par rapport à 96,6 % pour les robots-conseillers.

Rappelons que les robots-conseillers sont des plateformes en ligne qui permettent à des investisseurs d’avoir accès à divers produits d’investissement. Les FNB sont souvent l’actif sous-jacent principal des portefeuilles offerts aux clients.

Dans le courtage de plein exercice, les FNB ne sont qu’un des divers produits financiers offerts par les conseillers en placement. La proportion moyenne en FNB dans l’actif sous gestion d’un conseiller en placement type est de 7,4 %, d’après le Pointage des courtiers québécois de 2020 de Finance et Investissement.

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S’améliorer avec le temps : le FNB fêtera ses 30 ans https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/sameliorer-avec-le-temps-le-fnb-fetera-ses-30-ans/ Thu, 23 Jan 2020 19:46:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63374 ZONE EXPERTS - Bon anniversaire, FNB : le 9 mars 2020, le fonds négocié en Bourse (FNB) aura 30 ans.

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En seulement trois décennies, le FNB, un fonds d’investissement qui vous permet d’acheter un panier diversifié d’actions ou d’obligations individuelles en un seul achat sur une Bourse, a enregistré six billions de dollars américains d’actifs sous gestion, soit plus de 7 800 fonds dans le monde. Le FNB est de plus en plus l’instrument de placement de choix pour les investisseurs en raison de sa liquidité, de sa transparence, de son efficacité et de sa facilité de négociation.

Son origine

Bien que le FNB soit devenu un phénomène d’investissement mondial, son origine est une réussite canadienne. Le premier FNB mondial est lancé en 1990 à la Bourse de Toronto sous le nom de TIPs (Toronto 35 Index Participation Funds) : le Fonds de participation à l’indice Toronto 35. Aujourd’hui, TIPs est mieux connu sous le nom de iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU), le plus important FNB au Canada avec environ neuf milliards de dollars (G$) canadiens d’actifs sous gestion.

Le succès du premier FNB au monde a rapidement été reproduit au sud de la frontière. Trois ans plus tard, le 22 janvier 1993, se forme le premier FNB américain : le FNB S&P 500 Trust (SPDR). Aujourd’hui, rebaptisé SPY, il est le plus important au monde avec environ 300 milliards de dollars américains (G$ US) d’actifs sous gestion.

Depuis lors, des FNB ont été lancés dans 58 pays à travers le monde, et de nouveaux voient le jour régulièrement.

Types de FNB

 Alors que le premier FNB offrait une exposition passive à des indices de base comme le TSX-35 et le S&P 500, le paysage actuel des FNB offre une plus grande variété aux investisseurs. En voici des exemples :

  • FNB indiciel : Également appelé FNB de référence, le FNB indiciel offre aux investisseurs une exposition passive au rendement des indices boursiers, ses avoirs reflétant les composantes de son indice de référence. Il s’agit souvent du FNB le plus populaire et le moins coûteux.
  • FNB à gestion active : À la différence du FNB indiciel, les avoirs du FNB à gestion active peuvent changer quotidiennement, à la discrétion de leur gestionnaire de portefeuille. Les stratégies de ce FNB peuvent aller de la réduction de la volatilité à la tentative de surpasser le marché.
  • FNB lié aux marchandises : Le FNB de marchandises permet aux investisseurs d’accéder plus facilement à des marchandises précises en détenant des contrats dérivés de manière à refléter le cours de la marchandise sous-jacente, comme l’or ou le pétrole.
  • FNB de titres à revenu fixe : Les titres à revenus fixes sont habituellement illiquides et difficiles à négocier, alors que le FNB permet aux investisseurs autonomes recherchant la sécurité et un revenu d’accéder à des obligations et à d’autres titres de créance.
  • FNB à effet de levier et à effet de levier inversé : Grâce à l’effet de levier et à la vente à découvert, ce FNB offre aux investisseurs la possibilité d’obtenir une exposition de 2x, -1x et -2x aux indices et stratégies de marché populaires.

 Le FNB par rapport aux FCP : La prochaine évolution

 Avant le FNB, il y avait le fonds commun de placement (FCP). Bien que son histoire remonte au 18siècle, le premier FCP des temps modernes a été lancé aux États-Unis en 1924. Pendant près de 70 ans, il a été le moyen le plus facile d’accéder à un panier diversifié de titres.

Mais avec l’avènement du FNB, une meilleure façon d’investir est née. Comme son nom l’indique, le fonds négocié en Bourse se négocie en bourse, tandis que le FCP doit être acheté par l’entremise d’un fournisseur ou d’une maison de courtage.  Le FNB offre également plusieurs autres avantages par rapport au FCP, notamment :

  • De la liquidité : Le FNB peut être acheté et vendu tout au long d’un jour de bourse, alors que les parts d’un FCP ne peuvent être achetées ou vendues qu’après la clôture du marché.
  • Un coût inférieur : En moyenne, les frais de gestion du FNB sont inférieurs à ceux du FCP. En effet, contrairement au FNB, le FCP peut être assorti de coûts supplémentaires, comme des frais d’acquisition ou de commercialisation, ou des commissions de suivi.
  • De la transparence : Les avoirs en FNB sont régulièrement mis à jour et publiés, tandis que ceux du FCP ne le sont pas toujours en totalité.

Les FCP contrôlent toujours une part importante des actifs sous gestion, mais des signes montrent que la tendance est aux FNB. En 2018, les ventes de FNB ont excédé celles des FCP pour la première fois en 10 ans, une performance qui s’est répétée en 2019. Est-ce le début de la fin de l’ère des FCP?

Le FNB au Canada aujourd’hui

Au 30 novembre 2019, les FNB canadiens détenaient un actif sous gestion de plus de 200 G$ canadiens, en hausse de plus de cinq fois leur niveau d’actif en 2010. En 2010, il n’y avait que quatre fournisseurs de FNB. Aujourd’hui, leur nombre est passé à 36 et ils gèrent près de 750 FNB au Canada, soit environ 10 % du nombre mondial de FNB.

Source : Strategic Insight, en date du 30 décembre 2019

Perspectives du FNB

Si la dernière décennie est un indicateur des perspectives du FNB, l’avenir est prometteur. Pour les investisseurs intéressés par certaines des tendances qui se pointeront à l’horizon au cours de la prochaine décennie, en voici quelques-unes à surveiller :

  1. Le FNB est le véhicule de choix pour de nouvelles catégories d’actifs et de nouveaux thèmes : De la marijuana au bitcoin en passant par les produits liquides de substitution, le FNB est devenu, en raison de sa structure efficace, le véhicule de choix des fournisseurs qui mettent de nouvelles catégories d’actifs sur le marché. En 2020, d’autres offres innovatrices devraient être lancées par l’entremise de structures de FNB.
  2. Une concurrence accrue pourrait entraîner une baisse de frais : La croissance du marché canadien des FNB a accentué la concurrence entre les fournisseurs, et bon nombre d’entre eux se disputent une plus grande part du marché et réduisent leurs frais pour attirer de nouveaux investissements.
  3. Une plus grande attention accordée aux investissements responsables : En 2019, l’investissement responsable est devenu le point central des investissements canadiens. Les préoccupations environnementales, sociales et gouvernementales (ESG) font en sorte que de nombreux FNB sont maintenant passés au crible. Plusieurs fournisseurs cherchent à attirer les investisseurs soucieux des questions ESG en proposant des fonds qui correspondent à leur éthique et à leurs valeurs.

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Fiera décroche un mandat de 1,38 G$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/fiera-decroche-un-mandat-de-138-g/ Thu, 12 Dec 2019 14:14:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63230 Le gestionnaire de régimes de retraite britannique Brunel Pension Partnership a alloué 1,38 G$ au fonds Actions mondiales de Fiera Capital.

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Au 30 septembre dernier, ce fonds affichait 20,2 G$ en actifs sous gestion. Depuis sa création en 2009, il a généré des rendements annualisés moyens de 16,6 %. Comparativement aux rendements de l’indice MSCI Monde, cela correspond à une valeur ajoutée annualisée moyenne de 5,29 % avant frais de gestion, signale Fiera.

Brunel Pension Partnership gère environ 52 G$ pour le bénéfice des retraités et employés de divers organismes gouvernementaux d’Angleterre.

Les 1,38 G$ alloués au fonds Actions mondiales de Fiera font partie d’un portefeuille de 4,5 G$ que Brunel Pension Partnership vient de confier à cinq gestionnaires d’actifs.

La direction de Brunel précise avoir évalué 110 stratégies avant de choisir les cinq gestionnaires Fiera, AllianceBernstein, Baillie Gifford, Harris Associates et Royal London Asset Management.

Selon un communiqué de la filiale britannique de Fiera, Brunel Pension Partnership recherchait des gestionnaires en mesure de produire des rendements annuels d’au moins 3 % supérieurs à ceux de l’indice de référence.

Le fonds Actions mondiales de Fiera est piloté par Nadim Rizk. Il est appuyé par Andrew Chan et Thomas Horvath.

Ex-vice-président principal et gestionnaire de portefeuille, Actions mondiales chez Montrusco Bolton, Nadim Rizk est le gestionnaire de portefeuille principal des stratégies d’actions américaines, internationales et mondiales de Fiera qui combinent plus de 30 G$ d’actifs sous gestion. Notons que la stratégie d’actions américaines de Fiera s’est récemment méritée le prix de la stratégie active d’actions américaines de l’année 2019, remis lors du concours Institutional Asset Management Awards.

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Mackenzie perd son économiste et stratège des stratégies multi-actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mackenzie-perd-son-economiste-et-stratege-des-strategies-multi-actifs/ Thu, 12 Dec 2019 13:38:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63150 PLANÈTE FINANCE - Alex Bellefleur a joint l'équipe des gestionnaires d'actifs du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (Ontario Teachers' Pension Plan).

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Il y a un peu plus d’un an, Alex Bellefleur était nommé économiste en chef et stratège de l’équipe des stratégies multi-actifs de Placements Mackenzie. Il devenait alors un des visages publics de ce manufacturier de produits d’investissements, notamment en matière de présentations de perspectives macroéconomiques, comme celle-ci portant sur le quatrième trimestre.

Il avait auparavant été au service de Pavilion Marchés Mondiaux, un courtier en valeurs mobilières institutionnel agissant à titre de mandataire. Alex Bellefleur occupait alors la fonction de chef, stratégie mondiale et recherche.

Alex Bellefleur a été analyste chez Moody’s Investors Service entre 2007 et 2010.

Titulaire d’un baccalauréat de l’Université de Laval et d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Colombie-Britannique, Alex Bellefleur détient le titre d’analyste financier agréé (CFA).

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Grande prudence des gestionnaires d’actifs face à l’IA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/grande-prudence-des-gestionnaires-dactifs-face-a-lia/ Tue, 15 Oct 2019 12:52:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61599 Les manufacturiers et gestionnaires d'actifs sont très prudents vis-à-vis de l'utilisation des grandes masses de données et des outils d'analytique. Ils craignent les fuites informatiques et les dégâts qu'elles pourraient causer à la réputation de leurs organisations.

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Leurs investissements en technologies se destinent plutôt à l’amélioration des systèmes d’arrière-boutique et à la détection pro-active d’éventuels problèmes de conformité.

En conséquence, les grands changements évoqués par les progrès de l’intelligence artificielle (IA), comme la personnalisation de l’offre de produits, ne sont pas pour demain.

Telles sont quelques-unes des principales conclusions de la dernière étude annuelle de KPMG sur les manufacturiers et gestionnaires canadiens de fonds d’investissements.

Intitulée It’s decision time. Asset management : existential threat or exponential growth ? l’étude s’appuie sur un sondage mené auprès d’un nombre non précisé de manufacturiers et gestionnaires d’actifs. Ils sont issus des univers des fonds communs, des fonds négociés en bourse, des comptes gérés, du capital-investissement et des fonds alternatifs. Près de neuf répondants sur dix (86 %) sont responsables d’au moins 1 G$ d’actif sous gestion. Un sur trois pilote au moins 20 G$ en actif sous gestion. Finalement, plus de neuf sur dix (95 %) sont domiciliés au Canada.

Trop passifs ?

Manufacturiers et gestionnaires d’actifs seraient-ils trop passifs par rapport à l’utilisation des nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle ?

C’est ce que pensent les auteurs de l’étude. « Quand on concentre ses efforts à améliorer ses marges bénéficiaires, on perd alors de vue la perspective des opportunités de marché », estime James Loewen, responsable du secteur canadien de la gestion d’actif de KPMG.

Par ailleurs, les experts de KPMG s’attendent à la poursuite du processus de consolidation de l’industrie de la gestion de fonds. Étant donné la pression continuelle à la baisse des frais de gestion, l’industrie devrait chercher à s’adapter, estiment-ils, en augmentant les économies d’échelle.

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