UBS Global Wealth Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 15 Feb 2024 20:34:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png UBS Global Wealth Management – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Morgan Stanley condamné à indemniser une ex-employée candidate au Congrès https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/morgan-stanley-condamne-a-indemniser-une-ex-employee-candidate-au-congres/ Thu, 15 Feb 2024 20:34:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99118 PLANÈTE FINANCE - L'entreprise n'a pas approuvé une campagne politique en tant qu'activité professionnelle extérieure.

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La profession de conseiller est-elle compatible avec des ambitions politiques ? L’Autorité de régulation de l’industrie financière (FINRA) semble considérer que oui.

Un groupe d’arbitrage composé de trois représentants du régulateur américain vient d’ordonner à Morgan Stanley de verser 147 000 dollars US de dommages et intérêts à une ancienne courtière de Floride, Deborah Adeimy, rapporte Financial Planning.

Deborah Adeimy, qui travaille depuis 29 ans dans le secteur financier et n’est plus enregistrée comme courtière, brigue l’investiture républicaine pour le siège du 22e district du Congrès en Floride.

Elle accuse Morgan Stanley d’avoir violé ses contrats de travail, d’ingérence délictuelle, de licenciement déguisé et de traitement inéquitable, selon la sentence prononcée. Lors de l’arbitrage, elle a fait valoir que la société de courtage aurait dû lui accorder un congé temporaire en vertu de ses politiques, mais que l’entreprise a plutôt réaffecté ses clients et l’a forcée à partir, selon Advisor Hub.

Démissionner pour se présenter

Comme plusieurs entreprises américaines, Morgan Stanley possède des procédures autorisant ses employés à se présenter à des élections. Ils doivent toutefois veiller à ce que leurs activités politiques soient séparées de celles de l’entreprise.

Cependant, toutes les réponses que Deborah Adeimy a obtenues à la suite de ses demandes d’autorisation d’absence indiquaient qu’elle « devrait démissionner pour pouvoir se présenter », selon Kate Meisen, sa directrice des communications.

Les fonctions politiques sont souvent examinées de près dans le secteur financier, car les opinions du candidat peuvent être considérées comme représentant celles de l’entreprise. Or les banques veulent s’assurer qu’il n’y a pas de conflit apparent avec la souscription d’obligations municipales et d’autres activités gouvernementales, mentionne Advisor Hub.

Sommes importantes en jeu

L’ancienne courtière souhaite maintenant vérifier les calculs relatifs à la somme de 147 000 $ qui lui a été accordée en dommages et intérêts par la FINRA, indique Investment News. Elle réclamait plus de 10 millions de dollars (M$), dont 2,9 M$ de dommages-intérêts compensatoires et 8,1 M$ de dommages-intérêts punitifs, selon la sentence. À moins que les deux parties ne demandent une explication de la sentence, les arbitres n’ont pas à motiver leur décision, précise Advisor Hub.

Advisor Hub signale qu’en 2014, un ancien courtier de Morgan Stanley dans l’Illinois a remporté 525 000 $ US en arbitrage après avoir affirmé que l’entreprise l’avait diffamé lorsqu’elle l’avait licencié pour s’être présenté à un siège de député. L’entreprise a déclaré qu’il n’avait pas demandé l’autorisation, mais l’ex-courtier a prétendu que l’entreprise était revenue sur une autorisation précédente.

Finance et politique

Deborah Adeimy n’est pas la seule conseillère à se lancer en politique. La planificatrice financière Diane Young court sous les couleurs du Parti démocrate dans la banlieue de Détroit. Sans compter les anciens financiers qui siègent actuellement au Congrès, comme le député républicain French Hill, un ex-banquier, et le sénateur Tim Scott, un ancien professionnel de la vente d’assurances.

Deborah Adeimy n’est certes plus inscrite en tant que courtière ou conseillère en investissement, mais elle met tout de même en avant sur le site web de sa campagne sa carrière et ses titres professionnels en finance pour parler d’économie, un sujet qui intéresse particulièrement les électeurs américains en ce moment, indique Investment News.

Avant d’être recrutée par Morgan Stanley, Deborah Adeimy a commencé sa carrière chez le prédécesseur d’UBS, Painewebber, en 1990, et a travaillé chez Merrill Lynch pendant trois ans avant de se joindre à Smith Barney, racheté par Morgan Stanley. Elle a ensuite été embauchée par Merrill, puis par Wells Fargo avant de retourner chez Morgan Stanley en 2018, selon BrokerCheck.

En 2022, elle a perdu la primaire du Parti républicain face à Dan Franzese, qui a lui-même perdu les élections générales face à la députée démocrate Lois Frankel. La femme d’affaires a ensuite travaillé au bureau de J.P. Morgan Securities à Palm Beach, en Floride, de novembre 2022 à novembre 2023 avant de se lancer une deuxième fois dans la course aux élections.

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Les nouveaux milliardaires s’enrichissent par l’héritage https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-nouveaux-milliardaires-senrichissent-par-lheritage/ Thu, 14 Dec 2023 06:57:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98043 PLANÈTE FINANCE - Plus que par le travail.

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La majorité de la richesse accumulée par les nouveaux milliardaires en 2023 provient d’un héritage, dépassant ainsi la richesse produite par leur travail, selon le rapport UBS Billionaire Ambitions Report.

Sur les 291,5 milliards de dollars (G$) US contrôlés par les nouveaux milliardaires, 150,8 G$ proviennent d’un héritage, tandis que 140,7 G$ ont été générés par eux-mêmes. Il s’agit de la première fois en neuf ans d’existence de l’enquête que les milliardaires ont créé plus de richesses par l’héritage que par le travail.

Familles multigénérationnelles

Les 30 dernières années ont été marquées par une augmentation du nombre d’entrepreneurs milliardaires. Plus de 1 000 milliardaires devraient ainsi transmettre un patrimoine de 5 200 G$ à leurs héritiers au cours des 20 à 30 prochaines années.

« Alors qu’un nombre croissant des premiers magnats vieillissent, la responsabilité commence à être transmise à leurs héritiers, ce qui favorise l’émergence de futures familles de milliardaires multigénérationnelles », indique le rapport.

Le nombre de milliardaires dans le monde a augmenté de 7 % cette année pour atteindre 2 544. Il y a eu 157 nouveaux milliardaires en 2023, soit plus que les 35 qui se sont ajoutés en 2022, mais moins que les 416 de 2021.

La Chine, incluant Hong Kong et Macao, représentait près de la moitié du total des nouveaux milliardaires. La Chine continentale à elle seule représentait environ un cinquième du nombre total de milliardaires.

Milliardaires entrepreneurs

Bien qu’ils disposent de moins d’actifs, les nouveaux milliardaires qui ont fait fortune par le biais de l’entrepreneuriat sont au nombre de 84 dans le rapport, soit plus que les 53 nouveaux milliardaires qui ont hérité de leur fortune.

La plupart des milliardaires qui se sont enrichis grâce à leur travail l’ont fait en développant leur entreprise. Une majorité d’entre eux (65 %) ont fait fortune grâce au développement de leur activité commerciale, tandis que 21 % ont fait croître leur patrimoine par des introductions en bourse.

Plus de deux tiers (68%) des milliardaires ayant hérité déclarent qu’ils visent à poursuivre et à développer ce que leurs ancêtres ont accompli, que ce soit en termes d’entreprise, de marque ou d’actifs. Presque autant (60 %) veulent permettre aux générations futures de bénéficier de leur patrimoine.

Cependant, les héritiers ont aussi leurs propres ambitions. Moins de la moitié (43 %) des héritiers milliardaires choisissent d’occuper des postes dans l’entreprise familiale, souvent parce que le secteur d’activité ne leur convient pas.

Comment ils investissent

En matière d’investissement, les créateurs de richesse et les héritiers montrent des appétits différents pour le risque. Ceux de la première génération sont plus soucieux de préserver leur patrimoine que de le faire fructifier. Ils sont plus attirés par la dette et les placements à revenu fixe.

Environ quatre milliardaires de première génération sur dix (43 %) ont l’intention d’augmenter leur allocation à la dette privée au cours des 12 prochains mois et un nombre similaire (38 %) souhaitent investir davantage dans les d’obligations des marchés développés.

Les héritiers privilégient quant à eux le capital-investissement. Plus de la moitié (59 %) recherchent des investissements en private equity.

Rôle des family offices

L’étude révèle que seulement 42 % des family offices disposent d’un plan de succession pour les membres de la famille. « Cela signifie que les générations ont de plus en plus besoin d’être convaincues des plans de succession plutôt que d’en être simplement informées. »

« Les family offices s’occupent souvent de communiquer et collaborer, sans comprendre l’importance de trouver un objectif commun aux membres de la famille. »

Enfin, pour 68% des milliardaires créateurs de richesses, la philanthropie constitue un objectif principal, comparativement à 32% chez les héritiers.

« Les générations suivantes sont souvent réticentes à donner de l’argent qu’elles n’ont pas gagné et, dans certains cas, elles peuvent se contenter de poursuivre les fondations familiales existantes », indique le rapport.

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L’offre de fonds alternatifs s’élargit https://www.finance-investissement.com/edition-papier/focus-sur-lindustrie-des-fcp/loffre-de-fonds-alternatifs-selargit/ Mon, 16 Oct 2023 04:25:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96677 Les besoins de vérifications diligentes aussi.

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Le paysage des placements alternatifs pour les conseillers s’adressant aux particuliers a considérablement changé au ­Canada récemment.

Une tendance lourde se fait sentir. Pendant près d’une décennie, seules quelques firmes canadiennes spécialisées employant des stratégies nichées occupaient une place dominante dans ce segment de marché relativement petit, surtout dans les placements privés.

Or, on observe désormais de plus en plus d’offres de placements de la part de grandes firmes canadiennes et mondiales, qui cherchent à prendre une place de plus en plus importante dans ce marché en croissance.

Quels sont les avantages, les inconvénients et les conséquences de cette tendance ?

Ces dernières années, plusieurs événements au sein de fonds investissant dans des actifs privés ont eu des conséquences délicates pour les conseillers et les investisseurs.

D’abord, d’importantes demandes de rachats auprès de sociétés telles que ­Romspen ou Ninepoint ont forcé ces manufacturiers à suspendre les rachats pour de longues périodes, à scinder des fonds entre les investisseurs souhaitant quitter le navire et ceux désirant maintenir leurs positions ainsi qu’à modifier les termes des placements afin que la liquidité offerte soit plus alignée avec la capacité réelle des fonds de l’honorer.

On ne peut pas également ignorer le scandale Bridging Finance. Ce fonds torontois, censé effectuer des prêts privés commerciaux de premier rang à court terme de nature relativement sécuritaire, a fait l’objet d’une mise sous séquestre par la ­Cour supérieure de l’Ontario (CSO) à la suite d’une enquête de la ­Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) en avril 2021.

Dans la foulée de cette enquête, diverses allégations de prises de risque indues, de fausses informations communiquées au public et aux investisseurs, de pertes potentielles sur investissement cachées sous le tapis et d’irrégularités ont fait surface. Des poursuites sont désormais intentées contre les vérificateurs, actionnaires, gestionnaires, assureurs, divers emprunteurs et certains anciens employés de ­Bridging pour plus de trois milliards de dollars. Les parts des fonds ­Bridging ne peuvent toujours pas être négociées, aucune distribution aux investisseurs individuels n’a été ordonnée par la cour et le dossier traîne en longueur devant les tribunaux. Cet événement est l’exemple type de ce qui peut mal tourner avec un fonds privé, minant la confiance générale du public investisseur envers ce type de placement.

Un avantage pour la communauté des conseillers en services financiers de l’arrivée de gros acteurs tels que ­Hamilton Lane ou ­UBS, pour ne nommer que ­ceux-ci, est que ces sociétés ont une structure de gouvernance robuste. De nombreux investisseurs institutionnels ont déjà effectué des exercices de diligence raisonnable complets avant de placer auprès d’elles.

Un autre avantage est qu’elles peuvent donner une diversification géographique, sectorielle, de taille de transactions, et d’actifs que des acteurs canadiens spécialisés ne peuvent offrir. On ne saurait s’en plaindre.

La majorité des fonds canadiens d’actifs privés investissent principalement au ­Canada et, au mieux, étendent également leurs activités au marché américain. D’un point de vue sectoriel, une nette surreprésentation de fonds effectuant des prêts privés est active dans le secteur immobilier (Trez Capital, ­Romspen, ­River ­Rock ­Capital, Westbor0 Investment, ­Hazelview ­Investments, CMLS Frontenac, Equiton, ­Avenue ­Living, etc.) Même ­RBC, qui a lancé un fonds d’immobilier avec pour ­sous-conseiller ­QuadReal, le bras immobilier de la ­British Columbia Investment Management Corporation, vise un fonds 100 % investi dans le marché canadien. Bien que notre marché immobilier soit robuste et semble soutenu de manière constante par une immigration importante qui devrait perdurer, les conseillers qui souhaiteraient obtenir une diversification dans d’autres secteurs privés que l’immobilier canadien ont des choix limités.

Prudence nécessaire

Cela dit, malgré l’importance de ces organisations, il faut être prudent avant de plonger tête première dans de grands acteurs du secteur alternatif.

Des sociétés d’envergure mondiale peuvent tenter leur chance sur le marché de détail canadien sans que des garanties claires de leur pérennité ne soient assurées. Si le ballon d’essai ne fonctionne pas, qu’elles n’attirent pas suffisamment d’actifs ou que leurs activités au pays ne sont pas assez rentables, elles pourraient se soustraire en toute impunité à leurs responsabilités à l’égard des investisseurs. Cela s’est produit avec bon nombre de gestionnaires de fonds de couverture mondiaux lors de la crise financière de 2008.

On peut aussi se questionner sur les motivations d’un grand acteur à tenter de percer le marché de détail canadien, qui est relativement petit par rapport à d’autres à travers le monde. La société qui tente de se développer par l’intermédiaire d’une filiale au ­Canada ­fait-elle de bonnes affaires ailleurs ? ­A-t-elle fait l’objet de controverses ou de rachats importants à l’étranger ? ­Il n’y a pas forcément de mauvaise intention, mais il est sain de se poser la question.

On ne peut se fier aveuglément au fait que de savants investisseurs ont examiné la chose avant nous et que les placements conviennent forcément aux clients. Plusieurs vérifications diligentes sont nécessaires.

Par exemple, la structure de frais doit être examinée. En sus des frais de gestion du fonds canadien, il peut être pertinent de valider si des frais ­sous-jacents sont présents, par exemple si des ­sous-conseillers gèrent certains segments de la stratégie (fonds de fonds). On n’a parfois l’heure juste que lorsque l’on creuse la question ­au-delà des aperçus ou fiches d’informations de fonds. Ultimement, comme pour tout placement, les frais doivent être raisonnables, et le rendement net des frais également.

La structure de gouvernance doit être révisée. Qui calcule la juste valeur marchande du fonds ? À quelle fréquence ­est-elle vérifiée par un vérificateur externe ? ­Est-ce qu’une ou plusieurs sociétés tierces examinent les valorisations de manière indépendante, en plus des vérificateurs ? ­Comment le comité d’investissement choisit-il les placements, et quelle est sa composition ? ­Est-ce qu’un comité de surveillance composé en majorité de représentants externes à la société est en place pour superviser le travail du comité de placement et les activités ?

Enfin, la structure du fonds est également importante. Le gardien de valeurs ­est-il sérieux, tout comme le fournisseur de services administratifs ? ­Le fonds ­est-il distribué par un manufacturier canadien crédible ? ­Existe-t-il un fonds maître à l’étranger et si oui, où ­est-il domicilié et auprès de quelle société ? ­Qui supervise les transactions entre le fonds maître et le fonds local dans lequel l’argent des clients se trouve ?

Évidemment, les questions relatives à la stratégie d’investissement, aux gestionnaires, à leur rémunération, à l’historique, aux rendements et aux divers risques, comme pour tout placement, se doivent d’être posées.

Une étude de cas récemment observée dans le marché est l’arrivée de Blackstone dans le marché de détail, un des plus gros, sinon le plus gros gestionnaire d’actifs privés au monde. Forte d’une réputation qui la précède grâce à de bons résultats et à une forte croissance, cette société américaine pique certainement la curiosité.

Blackstone a fait l’objet d’importants rachats l’automne dernier de la part d’investisseurs asiatiques. Elle a dû suspendre temporairement les rachats. C’est normal, si les rachats excèdent la liquidité disponible du fonds. En soi, ce ne doit pas être un événement inquiétant.

Cela dit, il appert que de nombreux rachats ont été effectués parce que les fonds immobiliers Blackstone n’ont pas connu de baisse en 2022, contrairement à d’importantes corrections dans les titres immobiliers de sociétés publiques aux ­États-Unis, et certaines autres, plus légères, dans de nombreux fonds privés d’immobilier. Des investisseurs ont voulu effectuer un arbitrage entre des fonds à profit et d’autres à perte pour une catégorie d’immeubles ­sous-jacents similaire, en vendant les fonds ­Blackstone afin de générer des liquidités pour réinvestir ailleurs.

Aussi, ­Blackstone s’amène sur le marché canadien sans être distribuée par un manufacturier existant, avec une structure reconnue par les canaux de distribution habituels du pays.

Cela nous amène à nous interroger sur certains éléments. Pourquoi, avec sa taille, ­Blackstone veut-il lever des fonds au ­Canada ? ­La valorisation des fonds ­Blackstone ­aurait-elle dû connaître une certaine correction en 2022, à l’instar d’autres fonds immobiliers, publics comme privés ? Blackstone se lance seule sur le marché canadien, sans devenir ­sous-conseillère d’un manufacturier canadien établi. Qui jouera le chien de garde pour les épargnants canadiens ? ­Finalement, certains fonds de ­Blackstone, malgré leurs résultats et leur taille, sont tout jeunes et n’ont même pas cinq ans d’historique. ­La firme a bien un long historique, mais pas nécessairement leurs stratégies actuelles. Et, il faut le dire, les marchés privés ont eu la cote depuis plusieurs années. Dans l’immobilier, Blackstone a privilégié l’industriel et le multi-résidentiel, qui ont particulièrement bien performé. Cela résulte certes de prises de positions avisées, mais aussi d’un vent arrière important. ­Poser ces questions ne signifie pas que l’on croit qu’il y a anguille sous roche. Elles ne relèvent pas de la théorie du complot. Mais ces questions méritent d’être abordées, et ­Blackstone peut être ou ne pas être pertinente pour investir l’épargne de nos clients. Ce n’est pas uniquement la taille de l’émetteur qui le déterminera, mais l’ensemble des critères relatifs à un placement.

Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Si cette tendance s’inscrit dans la durée, cela aura certainement un effet sur l’écosystème des fonds privés canadiens. Les initiatives pour aider les gestionnaires de fonds alternatifs canadiens à réunir des actifs n’ont pas toujours été un franc succès — il est difficile d’imaginer que cela pourra aider.

Par exemple, ­AGF a lancé en 2021 sa fiducie de crédit privé avec ­SAF comme ­sous-conseiller. Les actifs nets totaux du fonds sont d’un peu plus de 65 millions de dollars (M$).

Mackenzie a elle aussi lancé un fonds en 2020 avec Northleaf à titre de ­sous-conseiller. Moins de 40 M$ d’actifs ont été récoltés dans cette stratégie.

On peut se demander si ces deux sociétés canadiennes bien établies et disposant de relations solides et durables avec le marché de détail canadien s’attendaient à recueillir aussi peu d’actifs dans une catégorie pourtant en croissance.

L’attrait de ces stratégies pour le marché de détail passe ­peut-être par une combinaison de fournisseurs externes mondiaux réputés et d’un manufacturier canadien tout aussi fiable. Il semble que c’est le pari que fait ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs avec ­Partners ­Group, le plus récent lancement à voir le jour. Voyons où cela nous mènera.

Vincent Grenier-Cliche est gestionnaire de portefeuille, CIM.

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UBS – Credit Suisse : la transaction est complétée https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ubs-credit-suisse-la-transaction-est-completee/ Tue, 13 Jun 2023 11:37:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94545 Son coût est évalué à 3 milliards de francs suisses.

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Cette annonce intervient près de tL’UBS a annoncé lundi qu’elle avait achevé le rachat de sa rivale en difficulté, le Credit Suisse, trois mois après que le gouvernement suisse a organisé à la hâte un accord de sauvetage visant à combiner les deux plus grandes banques du pays dans le but de préserver la réputation de la Suisse en tant que centre financier mondial et d’étouffer les turbulences du marché.

Un communiqué de la banque a déclaré lundi qu’« UBS a achevé aujourd’hui l’acquisition du Credit Suisse, franchissant ainsi une étape importante ».

UBS avait déclaré la semaine dernière qu’elle s’attendait à finaliser l’acquisition d’une valeur de 3 milliards de francs suisses (4,5 milliards de dollars canadiens) dès lundi, qui sera le dernier jour de négociation des actions du Credit Suisse à la bourse suisse. Le Credit Suisse ne sera plus non plus négocié à la Bourse de New York.

Il s’agit d’un moment charnière pour les deux rivaux établis à Zurich, dont le rapprochement a suscité des inquiétudes quant aux milliers de suppressions d’emplois attendues, entraîné des reproches et des poursuites judiciaires concernant les conditions de l’accord et suscité des craintes quant à l’impact de la création d’une mégabanque suisse qui serait trop grande pour faire faillite.

Le gouvernement suisse a orchestré le sauvetage du Credit suisse au cours d’une fin de semaine de mars, après que les actions du prêteur eurent chuté et que les clients eurent rapidement retiré leur argent, craignant que son effondrement n’ébranle davantage les marchés financiers mondiaux dans le sillage de la faillite de deux banques américaines.

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Arrivées à la haute direction de Gestion de placements Manuvie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/arrivees-a-la-haute-direction-de-gestion-de-placements-manuvie/ Wed, 10 May 2023 11:04:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93520 NOUVELLES DU MONDE – Un ancien de Credit Suisse prend la tête des marchés institutionnels.

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Deux nouveaux gestionnaires se sont joints à l’équipe de direction de Gestion de placements Manuvie en avril: Andrew G. Arnott a été nommé chef mondial, Services aux particuliers tandis que Colin Fitzgerald prend la tête des marchés institutionnels.

Ce dernier était jusqu’en mars dernier responsable de la distribution chez Gestion d’actifs Credit Suisse. La banque helvète avait annoncé sa nomination comme nouveau responsable mondial de la distribution et responsable de l’Europe en mars dernier. Cependant, selon un communiqué de la banque, il avait déjà quitté ses fonctions. Credit Suisse, qui a connu des difficultés au cours des derniers mois, a été racheté par UBS le 19 mars.

Auparavant, Colin Fitzgerald a travaillé pendant 7 ans chez Invesco, où il a exercé les fonctions de chef de la direction d’Invesco Asset Management Limited, de chef, Distribution, pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMOA) et de chef, Marchés institutionnels, EMOA. Il a également été responsable des marchés institutionnels chez Fidelity et responsable mondial des comptes principaux et des conseillers chez Robeco.

Établi à Londres, il aura pour responsabilité de stimuler la croissance des activités institutionnelles de Gestion de placements Manuvie, qui représentent un actif de plus de 400 milliards de dollars sous gestion.

Chef mondial des services aux particuliers

Andrew G. Arnott a occupé diverses fonctions de direction au sein de Gestion de placements Manuvie depuis 5 ans avant d’être nommé chef mondial, Service aux particuliers. Il a notamment été responsable de la division Gestion de patrimoine et d’actifs aux États-Unis et en Europe. De 1993 à 2012, il a été président et chef de la direction de John Hancock Investment Management, le pendant américain de Gestion de placements Manuvie pour les services aux particuliers.

En poste à Boston, il apporte chez Manuvie une expérience en ventes, en développement des affaires et en marchés institutionnels internationaux acquise dans divers rôles au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Malaisie et aux États-Unis. Il détient un baccalauréat en administration des affaires de l’Université de Boston et une maîtrise en finance de l’Université Northeastern.

Les deux nouveaux chefs mondiaux rejoignent Aimee R. DeCamillo, responsable des produits et services d’épargne-retraite, qui a été nommé l’an dernier au sein de l’équipe de direction. « Je crois en Aimee, Andy et Colin et en leur leadership. Ils sauront innover et apporter des solutions collaboratives à nos clients », a déclaré Paul R. Lorentz, chef de la direction de l’institution.

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Des banques suisses financent un projet controversé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-banques-suisses-financent-un-projet-controverse/ Thu, 20 Aug 2020 12:07:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=69004 PLANÈTE FINANCE - Credit Suisse et UBS jouent un rôle central dans le financement de l'extraction pétrolière dans l'Amazonie équatorienne, selon un rapport de deux ONG.

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Selon le rapport des ONG américaines Stand.earth et Amazon Watch, six banques, dont Credit Suisse et UBS, représentent 85 % du financement de l’extraction pétrolière controversée en Amérique du Sud.

Le financement de Credit Suisse dans l’extraction d’hydrocarbures dans la région communément appelée « source sacrée » en Équateur représenterait ainsi environ 1,8 milliard de dollars (G$) entre 2009 et mai 2020.

Bien que « moins généreuse », UBS contribuerait tout de même à hauteur de 853 M$ au financement de cette extraction, selon le rapport.

On retrouve d’autres banques dans ce top six des investisseurs, notamment ING Belgium, avec plus de 2G$ de financement. BNP Paribas Suisse a quant à elle alloué près de 1,7 G$ à ces activités d’extraction dans cette période de dix ans.

De lourdes conséquences environnementales

Ces financements sont décriés pour leurs lourdes conséquences environnementales et leurs potentielles retombées néfastes, comme les marées noires, le réchauffement climatique et les violations des droits des peuples autochtones. Ce projet mettrait en danger des milliers d’hectares en Amazonie équatorienne, un endroit qui abrite l’une des biodiversités les plus riches du monde, selon Amazon Watch et Stand.earth.

Les deux ONG citent ainsi l’exemple de la marée noire survenue dans la région en juillet dernier et qui a affecté plus de 120 000 personnes, dont des milliers d’indigènes.

Les communautés locales tentent d’ailleurs d’alerter les communautés internationales sur ce qu’ils considèrent comme une menace pour leur survie.

Un double langage

Le rapport d’Amazon Watch et Stand.earth dénonce notamment le double langage des banques. Parmi les 19 institutions évaluées, la plupart disent soutenir le développement durable ou ont signé des engagements. Pourtant, elles n’hésitent pas à financer des activités qui ont un lourd impact environnemental.

Credit Suisse a par exemple dévoilé il y a peu de temps une initiative pour « accroître la prise en compte de la biodiversité » et « effectuer une transition concernant nos affaires entreprises en lien avec le pétrole et le gaz en réduisant l’exposition aux affaires traditionnelles ». Une initiative à l’opposé de ce projet d’extraction pétrolière que l’institution finance.

Selon les estimations de Stand.earth et Amazon Watch, depuis 2009, environ 10 G$ ont été déployés en financements commerciaux pour environ 155 millions de barils de pétrole en provenance d’Équateur par ces banques et d’autres établissements financiers privés.

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Les banques durement frappées par la crise https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-banques-durement-frappees-par-la-crise/ Fri, 14 Aug 2020 12:07:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=68192 Alors que de nombreuses entreprises sont en voie de faire faillite, elles ne pourront pas continuer leur politique conciliante.

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Comme pour beaucoup d’autres industries, le secteur bancaire a été lourdement frappé par la crise. Les institutions financières doivent faire face à de lourdes baisses du cours de leurs actions. Il est ainsi intéressant de noter qu’ensemble Barclays, Deutsche Bank et UniCredit valent moins que Zoom, souligne le Financial Post.

La banque suisse UBS résiste relativement bien à la crise, mais elle accuse toutefois une baisse de 10 % du cours de son action cette année. Une baisse plus modeste que celle de tout autre prêteur mondial, à l’exception de Morgan Stanley.

Ces deux institutions ont mieux résisté en raison de leurs services de gestion de patrimoine qui représentent plus de 2000 milliards de dollars (G$) d’actifs et génèrent des commissions régulières.

Le reste de l’industrie, particulièrement les institutions qui se spécialisent dans le prêt aux petites entreprises et aux consommateurs, est confronté à sa plus dure épreuve depuis la crise financière de 2008, alors que des millions d’entreprises sont menacées de faillite.

Pour les plus petits, le coronavirus pourrait être fatal. Pour les plus grands, il laisse présager une période de survie au jour le jour où faibles bénéfices, baisse ou disparition des dividendes et baisses des primes pourraient devenir leur pain quotidien. Tout cela à un moment où les investisseurs pensent déjà à abandonner le navire.

« Pour les grandes banques nationales, confrontées à des taux d’intérêt nuls dans un avenir prévisible et à un risque de crédit important, comment peut-on être confiant ? s’interroge Bob Diamond, qui dirigeait Barclays pendant la dernière crise. S’il vous plaît, expliquez-moi d’où viennent les bénéfices ? »

Amortir le choc des défaillances

Les pertes de crédit considérables sont la principale préoccupation. Les 15 plus grandes banques américaines ont mis de côté 76 G$ US pour couvrir les créances douteuses prévues et leurs 32 plus grandes cousines européennes 56 milliards d’euros, selon les données de Citigroup.

Le total combiné de 139 G$ US de provisions pour pertes sur prêts est le plus élevé depuis les 186 G$ US atteints au second semestre 2009. En s’appuyant sur un échantillon plus large de banques, les consultants d’Accenture avertissent que les pertes estimées pour créances douteuses pourraient atteindre 880 G$ US d’ici la fin de l’année 2022.

La valeur requise de provisions pour pertes sur prêts a été augmentée par de nouvelles règles comptables mondiales établies après la crise de 2008, obligeant les prêteurs à constituer des réserves bien avant les défaillances.

Certains se montrent plus optimistes en affirmant que les pertes devraient être moins élevées qu’à cette époque, car les consommateurs ont certainement tiré des leçons de la crise.

« Ils sont assez prudents, ils utilisent une partie de cet argent qu’ils reçoivent du gouvernement pour rembourser leur dette ou réduire leur solde d’emprunt. Ils dépensent un peu moins », déclare-t-il.

Pour le moment, JPMorgan n’a radié que 1,6 G$ US de prêts dans son portefeuille de prêts de 998 G$ US. Le plus grand prêteur hypothécaire du Royaume-Uni, Lloyds, n’a jusqu’à présent radié que 10,5 millions de livres sterling de son portefeuille de prêts aux petites entreprises de 38,4 milliards de livres sterling.

Mais il est difficile de prédire les pertes de crédit ultimes dues à la crise, affirme quant à lui Jaime Ramos Matin, gestionnaire de Fonds, chez Aviva Investors.

Pour ceux qui combinent de grandes opérations de banque d’investissement, l’augmentation des revenus tirés de marchés historiquement volatils, combinée aux commissions sur les émissions record de titres de créance et d’actions des entreprises, a adouci le coup.

Morgan Stanley a ainsi enregistré ses revenus les plus élevés pour un seul trimestre, avec notamment une augmentation de 168 % des opérations sur les titres à revenu fixe, la plus forte du marché. Cependant, le boom commercial ne durera pas.

Des investisseurs méfiants

L’incertitude sur les pertes sur prêts, les inquiétudes sur les revenus dans des environnements à très bas taux et les interdictions sur les dividendes et les rachats d’actions se sont traduites par une vente massive du secteur.

Les actions des banques européennes ont chuté de 39 % cette année, contre une baisse de 13 % pour l’indice de référence Stoxx Europe 600. Aux États-Unis, l’indice bancaire Nasdaq a chuté de plus d’un tiers, tandis que l’indice S&P 500 est stable pour l’année, rapporte le Financial Post.

Même ceux qui ont le mieux résisté à la pandémie n’ont pas été épargnés par ces ventes massives.

« Je me sens un peu exaspéré », admet Thomas Gottstein, directeur général du Crédit suisse, en évoquant la réaction négative au bénéfice de 1,8 G$ réalisé par sa banque au deuxième trimestre, en hausse de 19 % par rapport à l’année précédente. « Après ces chiffres, pourquoi le cours de notre action est à la baisse ? »

Les banques européennes se négocient en moyenne à 48 % de la valeur comptable de leurs actifs nets, contre 89 % aux États-Unis.

« Je dois croire que nous sommes au plus bas ou proche du bas (de l’évaluation), considère David Herro, vice-président du gestionnaire d’actifs Harris Associates. Il n’est pas facile de garder la foi, mais ce virus passera comme tous ceux qui l’ont précédé. »

Tous les banquiers ne partagent pas son optimisme. Avec peu de perspectives d’augmentation des revenus, les dirigeants réduisent les coûts pour protéger des bénéfices déjà anémiques, en particulier en Europe.

« Jusqu’à présent, la direction de la banque s’est concentrée sur la survie, en évitant les peaux de bananes et en paraissant socialement utile, ce qu’elle a très bien fait, déclare Stuart Graham, fondateur d’Autonomous Research. Mais alors que les banques se mettent à l’air libre et se tournent vers 2021 et 2022, il y a beaucoup de pression pour réajuster fondamentalement leur base de coûts, organiquement ou par le biais d’une consolidation. Si cette crise n’est pas la motivation pour y remédier enfin, qu’est-ce qui l’est ? »

Vers une consolidation bancaire?

Bien qu’elles soient douloureuses, les crises précipitent souvent des changements structurels attendus depuis longtemps.

Certains, comme Ana Botín, présidente exécutive de Santander, s’attendent à ce que la COVID-19 ouvre la porte à éventuelle une consolidation bancaire transfrontalière en Europe.

En ce sens, la Banque centrale européenne s’est récemment engagée à supprimer certains obstacles de longue date aux grandes fusions.

D’autres se montrent moins optimistes quant à cette vague de consolidations qui sauverait le secteur.

« Attendre la consolidation, c’est comme attendre Godot, ça ne vient pas, commente Ronit Ghose, responsable de la recherche bancaire chez Citi. Au lieu de cela, nous devons faire face à de nouvelles réductions de coûts, malheureusement. »

La fin du rôle de héros

Des personnes parmi les plus influentes dans la création du système réglementaire d’après-crise appellent à la prudence. Selon eux, les retombées de la pandémie ne sont pas encore tout arrivées.

« La première phase de la COVID-19 a été bien gérée et ce que le secteur a fait était impressionnant, déclare Bill Coen, ancien responsable du comité de Bâle des régulateurs bancaires internationaux. Mais nous approchons maintenant d’une deuxième vague de stress, un raz-de-marée de problèmes de crédit, il est donc bien trop tôt pour crier victoire. »

Alors que les programmes d’aide gouvernementaux touchent à leur fin et que les emprunteurs commencent à manquer de crédit, on peut s’attendre à ce que les banques changent leurs politiques conciliantes.

Jusqu’à présent, elles ont été des intermédiaires consentantes du soutien gouvernemental dans le cas de billions dollars et ont largement solidarisé avec les clients en détresse, mais cela va changer.

« Nous arriverons à un point où la dette devra être recouvrée et alors les choix difficiles commenceront. Beaucoup de ces entreprises vont faire faillite, nous devrons effacer la dette et cela sera douloureux. Il sera alors difficile d’être les héros », explique le directeur général d’une grande banque britannique.

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Les riches attendent une autre baisse des actions avant d’acheter https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-riches-attendent-une-autre-baisse-des-actions-avant-dacheter/ Tue, 05 May 2020 12:17:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66152 La majorité des clients fortunés attendent que les actions baissent davantage avant de se remettre à acheter, selon un sondage réalisé par UBS Global Wealth Management.

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Ainsi parmi les investisseurs et propriétaires sondés qui disposent d’au moins 1 million de dollars (M$) d’actifs ou de revenus annuels, 61 % veulent une autre baisse des actions de 5-20 % avant d’acheter. Une petite proportion (23 %) estime que le moment est déjà venu de le faire et 16 % pensent que ce n’est pas le bon moment d’acheter des actions, vu que le marché est baissier, relate le Financial Post dans un article récent.

Concernant les actifs à risque, plus de la moitié des répondants (60 %) se montrent prudents, car ils s’attendent à une récession mondiale au cours de la prochaine année. Néanmoins, la plupart sont positifs quant aux perspectives à long terme.

Une hésitation compréhensible

Les mesures de confinement prises par les gouvernements pour endiguer l’épidémie ont exigé la fermeture d’entreprises et nuit grandement à la demande. Le risque de récession cette année est donc très haut.

Et si les actions ont repris 20 % par rapport à leur creux de mars, elles restent encore bien en deçà de leurs sommets de 2020. Les actions défensives ont mené le rebond, ce que beaucoup considèrent comme étant un signe baissier.

La part des clients américains qui se disent optimistes quant à leurs économies à court terme est tombée à 30 % dans l’enquête d’UBS, par rapport à 68 % au mois de janvier.

« Alors que l’optimisme des investisseurs à court terme dans le monde entier a considérablement baissé, les niveaux semblent s’aligner au niveau régional sur le cycle de la pandémie, a déclaré Paula Polito, vice-présidente de division chez UBS Global Wealth Management. En Asie, où la crise COVID-19 et son atténuation se sont produites plus tôt, les investisseurs semblent être légèrement plus optimistes quant aux actions de leur région. En revanche, l’optimisme semble plus faible aux États-Unis, qui connaissent actuellement un sommet dans la crise. »

Pour ces raisons, près de la moitié des sondés ne comptent pas ajuster leurs avoirs en actions, un peu plus du tiers (37 %) prévoit investir davantage et 16 % diminuent leurs investissements.

Dans le cadre de ce sondage, UBS a interrogé 2 928 investisseurs et 1 180 propriétaires d’entreprises entre le 1er et le 20 avril.

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