RBC Gestion mondiale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Mar 2024 11:14:24 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png RBC Gestion mondiale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 RBC GMA modifie ses portefeuilles de retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gma-modifie-ses-portefeuilles-de-retraite/ Tue, 12 Mar 2024 11:14:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99473 PRODUITS – La pondération des fonds à revenu fixe dans la répartition actuelle de l’actif des portefeuilles diminuera.

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RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) a modifié la stratégie de répartition de l’actif ou la répartition évolutive des portefeuilles de retraite RBC (2020 à 2060).

Conçus spécifiquement pour les investisseurs qui épargnent pour leur retraite, ces portefeuilles utilisent une « répartition évolutive » qui permet d’ajuster la composition du portefeuille en fonction de l’année de départ à la retraite.

Plus l’horizon de placement est long, plus les portefeuilles investissent majoritairement dans des fonds d’actions axés sur le potentiel de croissance. À l’inverse, plus l’horizon de placement est court, plus la répartition de l’actif sera prudente afin de préserver le capital.

Lors du lancement des portefeuilles en 2016, des hypothèses concernant l’investisseur ont été employées pour établir la répartition évolutive. Cette dernière a été mise à jour en 2020. Ces hypothèses ont toutefois été revues et remplacées.

Avant Maintenant
Répartition de l’actif Fonds à revenu fixe/fonds d’actions Répartition de l’actif Fonds à revenu fixe/fonds d’actions
À 25 ans 50/50 De 25 à 42 ans 10/90
De 30 à 55 ans 35/65 De 43 à 65 ans La pondération des actions diminue à mesure que la répartition de l’actif devient plus prudente
De 55 à 65 ans La pondération des actions diminue à mesure que la répartition de l’actif devient plus prudente
À 65 ans 60/40 À 65 ans 60/40

Compte tenu de ces modifications à la répartition évolutive, la pondération des fonds à revenu fixe dans la répartition actuelle de l’actif des portefeuilles diminuera au profit des fonds d’actions.

Répartition de l’actif : portefeuille de retraite RBC (2035 à 2060)
Année prévue du départ à la retraite Fonds à revenu fixe/fonds d’actions (avant) Fonds à revenu fixe/fonds d’actions (maintenant)
2035 35/65 32/68
2040 35/65 20/80
2045 35/65 11/89
2050 35/65 10/90
2055 35/65 10/90
2060 41/59 10/90

À noter que :

  • les pourcentages peuvent être jusqu’à 15 % supérieurs ou inférieurs aux pondérations indiquées dans le tableau, comme expliqué dans le prospectus des portefeuilles ;
  • aucun changement n’a été apporté à la répartition de l’actif des autres portefeuilles de retraite RBC (de 2020 à 2030).

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Attrait nouveau pour les FNB obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/attrait-nouveau-pour-les-fnb-obligataires/ Mon, 16 Oct 2023 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96675 GUIDE DES FNB - La montée des taux d’intérêt donne un nouveau souffle aux fonds de titres à revenu fixe.

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Avec la montée des taux d’intérêt, le secteur des fonds négociés en ­Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a changé au cours de la dernière année et demie. De la famine, on est passé à l’abondance, ce qui crée des défis et des occasions pour les clients.

Dans une note d’août 2022, ­Valeurs mobilières ­TD (VMTD) soulignait que le secteur des ­FNB obligataires avait une part de marché faiblissante. « ­Les ­FNB de titres à revenu fixe composent 29 % du marché total des ­FNB aujourd’hui, en déclin par rapport au niveau de 35 % en 2012. »

Ceci s’explique par la croissance supérieure de l’actif des FNB d’actions au cours de la période de 10 ans se terminant en 2022. « L’environnement des bas taux d’intérêt durant la même période a fait plafonner le potentiel de croissance des ­FNB de revenu fixe », indiquait l’équipe d’analystes de ­VMTD.

Dans sa note de mars 2023, ­VMTD chantait un air bien différent. « ­Après des années de bas taux d’intérêt suivies par une montée rapide des taux en 2022, les rendements obligataires ont rebondi à des niveaux attrayants cette année. Plusieurs investisseurs voient le revenu fixe, grâce à des revenus séduisants et un faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel. »

Certes, le rendement de nombre de ­FNB de titres à revenu fixe a été négatif en 2022, la montée des taux ayant diminué le prix des obligations. La relation entre le prix des obligations et les rendements étant inverse. Or, la remontée des taux d’intérêt crée des occasions à long terme et redonne un nouveau souffle au secteur.

En 2022 et pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de ­FNB de titres à revenu fixe ont été supérieures à celles des ­FNB d’actions, entre autres en raison de l’attrait pour les ­FNB de comptes à intérêt élevé. Résultat : à la ­mi-août 2023, l’actif total des 334 ­FNB de titres à revenu fixe (109,3 G$) représentait 31,4 % de l’actif de l’ensemble des ­FNB canadiens.

VMTD constate que le secteur des ­FNB de revenu fixe a connu le lancement de 19 nouveaux produits dans la période d’un an, à partir d’une base de 306 produits. Les FNb d’actions ont vu émerger plus du double, soit 45 nouveaux produits à partir d’un compte original de 808.

Ces développements sur le front des ­FNB de revenu fixe s’inscrivent dans un mouvement plus large, explique VMTD. Malgré une assez bonne tenue des marchés boursiers, « les craintes de récession ont incité les investisseurs à mettre de l’argent dans des actifs plus sécuritaires. Des ­FNB à thème défensif, comme des ­FNB de marchés monétaires, d’obligations gouvernementales, d’options couvertes et d’allocation d’actifs ont été plus populaires que d’autres thèmes orientés vers la croissance ».

Ainsi, seulement neuf ­FNB de gestion de liquidités se sont partagé des entrées nettes de 3,4 G$ dans les cinq premiers mois de 2023, ce qui en fait un type de produit populaire. Et pour cause : « Avec un niveau de risque très bas et une duration de zéro, les ­FNB de gestion de trésorerie en dollars canadiens et américains offrent des revenus d’intérêt de 5,0 % et 5,2 % respectivement », commente VMTD. (Lire : ­« Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé »)

Les ­FNB d’obligations gouvernementales sont l’autre catégorie championne des créations nettes de janvier à mai 2023, récoltant 2,4 G$. « ­Les obligations gouvernementales surperforment durant les récessions, et les investisseurs en ont accumulé en prévision d’une récession potentielle cette année », note ­VMTD. Les ­FNB d’obligations gouvernementales de longue durée ont obtenu les deux tiers des créations nettes de ce type de FNB, qui est négocié principalement par des investisseurs institutionnels.

Pertinente diversification

Il est quelque peu étonnant que les ­FNB d’épargne à intérêt élevé ou de gestion de liquidité soient inclus dans la catégorie générale des ­FNB de titres à revenu fixe, reconnaît ­Daniel ­Straus, directeur général, recherche ­FNB à ­Banque ­Nationale ­Marchés financiers. « ­Nous les classons ainsi parce que c’est de cette façon que les investisseurs les envisagent et les utilisent, dit l’analyste, et avec les niveaux de revenus qu’ils offrent, autour de 5 %, on les comprend. »

Or, il s’agit de produits très différents, ­souligne-t-il. « ­Les gens auraient avantage à ne pas complètement remplacer les ­FNB obligataires par des produits de gestion de liquidité. » ­Dans la situation où les taux d’intérêt changeraient de direction, ­explique-t-il, les premiers gagneraient, les deuxièmes perdraient. « ­Les ­FNB obligataires sont de l’assurance dans un portefeuille : ils ziguent quand les marchés zaguent. »

Dans la faveur retrouvée pour les ­FNB de revenu fixe, les investisseurs peuvent renouer avec les multiples avantages qui les caractérisent. Au premier chef, leur rôle de guichet unique, comme le caractérise ­Andres ­Rincon, premier directeur, chef des ventes et stratégie de ­FNB à ­VMTD. « Avec un seul titre en ­Bourse, un investisseur peut avoir accès d’un coup à des centaines d’obligations de multiples émetteurs, de plusieurs niveaux de qualité et de structures », ­explique-t-il. Plus encore, les écarts cours ­acheteur-cours vendeur sur un ­FNB sont souvent inférieurs à ceux des titres ­sous-jacents qui les composent, sans compter que leurs frais de gestion ne sont en moyenne que de 0,39 %. Pour les ­FNB de titres à revenu fixe indiciel, le ­RFG moyen est même de 0,24 %.

L’analyste en fait ressortir aussi les multiples usages dans un portefeuille. Entre autres, la solution guichet unique donne un accès facile à de nombreux types de titres qui seraient autrement difficiles à acheter, par exemple les obligations de sociétés à haut rendement et les titres de dette de pays émergents. Du coup, les allocations tactiques à des secteurs spécialisés s’en trouvent facilitées et accélérées. La vente à découvert, habituellement fort complexe dans les titres obligataires, se fait en un tournemain à l’aide d’un seul symbole boursier.

Par ailleurs, le marché des ­FNB de titres à revenu fixe reste varié. Un investisseur peut gérer la duration ou la qualité de crédit des émetteurs de son portefeuille en privilégiant le placement dans un ­sous-segment d’émetteurs de titres à revenu fixe.

Également, la stratégie de vente à perte à des fins fiscales dans des comptes non enregistrés est facilitée. L’une des opérations les plus populaires à la fin de 2022 a été la vente de titres à revenu fixe pour cristalliser des pertes fiscales. La hausse des taux entraînant la chute des prix obligataires, les portefeuilles de nombreux investisseurs se retrouvaient avec des pertes non réalisées. Bon nombre ont substitué des ­FNB à des titres individuels, cristallisant ainsi les pertes tout en conservant leur exposition au secteur et en amenuisant les coûts de cette manœuvre.

Vent favorable

Dans une note d’août 2022, ­Andres ­Rincon jugeait que tout le secteur des ­FNB était entré dans une phase de plus grande maturité « avec des barrières à l’entrée qui augmentent et une compétition qui s’intensifie ». Il soutient encore ce point de vue, notant que « les coûts pour les mainteneurs de marché sont plus élevés avec plus de produits à couvrir, de telle sorte qu’il est plus difficile pour un fournisseur d’arriver avec un produit innovateur ».

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, ­BMO affiche le premier rang des émetteurs en termes d’actifs, avec 30 % de part de marché, suivi de ­RBC iShares (24 %), selon ­VMTD. Placements ­Vanguard, ­Placements Mackenzie et ­FNB ­Horizons viennent ensuite avec chacune une part de 7 % du marché.

Dans le secteur des titres de revenu fixe, les innovations sont relativement rares. Une exception tient aux ­FNB à gestion active, qui se multiplient. « ­BMO a récemment acquis une foule de nouveaux gestionnaires et, de ce fait, s’oriente de plus en plus vers la gestion active », fait ressortir ­Andres ­Rincon. Même dans le domaine hyperactif des fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’émergence de nouveaux produits est clairsemée. « Ça intéresse plus les institutions, ­ajoute-t-il. On voit peu d’intérêt de la part des investisseurs individuels. Desjardins, qui s’est spécialisé dans cette voie, a montré des signes de vie, mais il ne s’agit pas de nouveaux produits, plutôt d’un changement de certains mandats pour être plus aligné sur l’objectif [carboneutre]. »

À cause du vent très favorable des taux d’intérêt plus hauts, le secteur des ­FNB obligataires fait face surtout à des occasions et à peu de défis. La plus grande de ­celles-ci tient « au retour du portefeuille classique ­60-40 », juge Dan Hallett, ­vice-président et directeur à Highview Financial. « Les obligations jouent leur rôle à nouveau, dit-il. Elles ne sont pas simplement un diversificateur, mais contribuent au rendement du portefeuille. »

Une autre occasion tient à l’apport en liquidité que permettent les ­FNB obligataires, un avantage que la crise de liquidité de mars 2020 a révélé. « À un moment où les titres obligataires individuels ne se négociaient pas, rappelle ­Dan ­Hallett, les ­FNB continuaient à s’échanger et à donner de la liquidité à ceux qui en avaient besoin. »

Erika ­Toth, directrice, distribution de ­FNB aux marchés de conseil et institutionnels à ­BMO Gestion d’actifs, souligne un seul défi, mais il est lié aux investisseurs qui se sont précipités en grand nombre vers les fonds à courte duration. « ­Les gens devraient penser à plus long terme et préserver des titres obligataires à long terme dans leur portefeuille », ­dit-elle.

Advenant une récession et une baisse des rendements obligataires, les titres à revenu fixe à long terme profiteraient davantage de ce fléchissement, car leurs prix monteraient, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse.

L’apparition croissante de ­FNB à gestion active en titres à revenu fixe constitue un développement heureux, pense Dan Hallett. « ­Pour les obligations gouvernementales canadiennes, le recours à des ­FNB passifs fait très bien l’affaire, ­dit-il, mais dès qu’on sort de ces limites, il peut être très pertinent pour une majorité d’investisseurs d’acquérir des titres obligataires plus exotiques par l’intermédiaire de gestionnaires actifs. Jouer dans ces marchés est plus difficile qu’il y a 20 ans : la liquidité est plus friable, l’investisseur individuel n’a pas accès aux meilleurs prix même dans les réseaux de courtage à escompte. »

Par contre, ­Dan ­Hallett fait à l’endroit des ­FNB obligataires la même critique qu’il lance à tout le secteur des ­FNB : « ­Ce qui me frappe, c’est combien les choses ont perdu toute proportion. Il y a trop de produits et, ça oriente beaucoup d’investisseurs vers de mauvaises décisions. Ils changent de produits trop souvent ; ils deviennent des gestionnaires actifs et sautent d’un ­FNB à l’autre. C’est bon pour l’industrie, pas pour les investisseurs et leurs conseillers. » 

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Investir dans l’immobilier ou dans les actions : quelle est la meilleure solution ? https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/mary-hagerman/investir-dans-limmobilier-ou-dans-les-actions-quelle-est-la-meilleure-solution/ Wed, 13 Sep 2023 10:20:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96138 ZONE EXPERTS - La réponse se résume à des facteurs de diversification et de liquidité.

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Le marché immobilier canadien a échappé aux prédictions de krach pendant plus d’une décennie, les prix des maisons semblant augmenter chaque année. Par conséquent, de nombreuses personnes peuvent penser que l’immobilier est un meilleur investissement à long terme que le marché boursier ou un fond négocié en Bourse (FNB) de marché large.

Toutefois, les données montrent que l’investissement dans un indice boursier général ou un FNB peut potentiellement surpasser l’immobilier au fil du temps en raison de plusieurs facteurs tels que la diversification, la liquidité, la performance historique, les faibles coûts et l’accès au marché. (Cet article analyse l’immobilier en tant que bien d’investissement et exclut les avantages fiscaux et autres de l’achat d’une résidence principale).

Selon une analyse de RBC Gestion mondiale d’actifs, l’indice composite de rendement total S&P/TSX a surpassé plusieurs grands marchés immobiliers canadiens, ainsi que la moyenne nationale, sur une période de 25 ans allant du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2021. Le même indice a également surpassé le prix moyen national des maisons sur 1 an, 3 ans, 5 ans et 10 ans au 31 décembre 2021.

Bien entendu, les performances passées ne garantissent pas les performances futures, et il est important de tenir compte des circonstances individuelles et des conditions du marché. Or, pourquoi le sentiment que l’immobilier est un meilleur investissement persiste-t-il ?

Cela peut s’expliquer par un biais de récurrence et de familiarité – l’immobilier fait souvent l’objet de l’actualité et les clients sont plus à même de comprendre un actif tangible. Cependant, grâce à l’éducation financière dispensée par leurs conseillers, les clients peuvent prendre une décision d’investissement plus éclairée.

Par exemple, si l’immobilier peut être moins volatil que les marchés boursiers en général, investir dans un indice boursier général permet de diversifier l’ensemble du marché. L’immobilier immobilise généralement une part importante du capital dans une seule propriété, ce qui peut exposer les investisseurs à des risques localisés tels que l’évolution du marché de l’immobilier ou des conditions de voisinage.

En outre, investir dans un FNB de marché large vient avec une liquidité beaucoup plus importante que dans l’immobilier, puisque vous pouvez acheter ou vendre vos parts à tout moment pendant les heures d’ouverture du marché. Cela vous permet d’ajuster rapidement votre portefeuille d’investissement en fonction de l’évolution des conditions du marché, des perspectives économiques ou de vos besoins financiers personnels. En revanche, la vente d’un bien immobilier demande généralement du temps et des efforts, et le produit de la vente peut ne pas être immédiatement disponible pour un réinvestissement. De plus, hypothéquer ou réhypothéquer un bien immobilier pour accéder au capital est un processus long.

Selon le type de FNB, les frais de gestion internes peuvent être assez bas. Par exemple, le FNB SPY de State Street offre une exposition au S&P 500 pour 0,0945 %, et le FNB ZSP de BMO a un ratio de frais de gestion (RFG) de 0,09 %. Les frais liés à l’investissement dans l’immobilier comprennent généralement les taxes foncières, l’assurance, l’entretien et l’aménagement paysager.

En outre, l’immobilier est souvent considéré comme un investissement à la sueur de son front, car les propriétaires doivent être prêts à entretenir l’immeuble qu’ils possèdent ou à confier le travail à un entrepreneur. En outre, l’investissement dans l’immobilier nécessite généralement une mise de fonds initiale importante sous la forme d’un acompte ou d’un prêt hypothécaire, alors que l’investissement indiciel est plus souple lorsqu’on achète des parts de FNB.

Investir dans un seul bien immobilier limite votre exposition à un lieu spécifique et à la performance du marché immobilier local. Les FNB offrent une diversification entre les secteurs d’activité et les zones géographiques, ce qui peut améliorer les rendements potentiels et réduire les risques. En effet, investir dans un indice de marché large permet de s’exposer à un grand éventail d’entreprises, qu’elles soient établies ou émergentes. La barrière à l’entrée de ce type d’investissement est moins élevée que pour la plupart des investissements immobiliers.

Cela ne veut pas dire que l’immobilier n’a pas sa place dans un portefeuille d’investissement bien diversifié. Il est recommandé d’allouer entre 5 % et 10 % du total des investissements à l’immobilier, sans compter la résidence principale.

Les clients qui s’inquiètent des dépenses et des efforts liés à la possession d’une propriété physique peuvent envisager des FNB de fiducie de placement immobiliser (FPI) tels que ZRE de BMO et XRE de iShare, qui ont tous deux un RFG de 0,61 %. Ces FNB peuvent être un bon moyen d’obtenir une exposition diversifiée à l’immobilier à un coût relativement faible.

Naomi Dobey, étudiante en troisième année de finance à l’Université McGill et stagiaire d’été au sein du groupe Mary Hagerman, a également contribué à cette chronique.

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Les FNB de marché monétaire restent en vogue en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-marche-monetaire-restent-en-vogue-en-aout/ Wed, 13 Sep 2023 09:41:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96155 FOCUS FNB – Or, les FNB d’action du secteur de l’énergie subissent des rachats nets.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a été stable en août 2023. Il a enregistré des créations de 2,9 milliards de dollars (G$), soit un résultat équivalent à celui enregistré en juillet. Par conséquent, les entrées nettes dans les FNB canadiens s’élèvent à 25,3 G$ depuis le début de l’année, dont 15,4 G$ pour les titres à revenu fixe et 7,8 G$ pour les actions, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada à 358 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF)

En août 2023, les FNB à revenu fixe ont dominé le marché avec 2,6 G$ en créations nettes, soit 800 millions de dollars (M$) de plus qu’en juillet. Les FNB qui ont généré le plus de créations nettes sont encore une fois ceux qui ciblent le marché monétaire et les comptes à intérêt élevé, avec près d’1 G$ d’entrées nettes dirigées vers des produits tels que CSAV, CASH, PSA, ZMMK et MNY, selon les analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma et Shubo Yan. Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 7,5 G$ depuis le début de l’année, représentant à ce jour 46 % des actifs de la fin de 2022 pour cette catégorie.

Les FNB d’obligations canadiennes à rendement global ont enregistré des entrées de fonds de 529 M$, ce qui a porté leur actif cumulatif à 30,5 G$. Les FNB de titres à revenu fixe américains et nord-américains ont affiché des créations nettes de 716 M$ en août.

Pente glissante pour les FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré moins de capital en août. Ils ont récolté 408 M$ en entrées nettes toutes catégories confondues comparativement à 940 M$ le mois précédent. La baisse de la demande s’accentue pour les FNB d’actions, par rapport aux créations nettes de 1,8 G$ réalisées en juin.

Pour les FNB d’actions sectoriels, le sous-secteur des FNB de société de l’énergie a subi des rachats historiques de 510 M$ en août, ce qui représente un recul de près de 15 % par rapport à l’actif de ce sous-secteur au mois précédent. L’actif sous gestion s’établit à la fin d’août à 3,3 G$. Il faut remonter à novembre 2021 pour retrouver des sorties notables (380 M$) dans ce sous-secteur, qui avait par ailleurs connu son meilleur mois des trois dernières années en mars 2022, avec des entrées nettes de près de 500 M$. Le FNB XEG (iShares), un produit phare dans l’industrie depuis plusieurs années, a connu des rachats nets à lui seul de 467 M$ en août à la suite d’un important rachat institutionnel, signale le rapport de BNMF.

Le secteur des technologies redresse quant à lui la tête avec des entrées nettes de 160 M$, principalement en raison des créations du fonds TEC. Il poursuit sur sa lancée de juillet, mois durant lequel il avait coiffé au poteau le secteur financier pour les créations nettes.

Affaiblis par le ralentissement de l’énergie, les FNB d’actions sectoriels performent moins bien en août. Ils engrangent des entrées nettes de 336 M$ et cumulent des actifs de 28,6 G$, ce qui représente une diminution de près d’1 G$ par rapport à juillet. Les FNB de types ESG ont récolté 156 M$ en août, soit beaucoup moins que les 589 M$ de juillet.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont subi des sorties nettes de fonds de 201 M$, menées par les FNB libellés en dollars américains comme BTCC/U. Les experts de BNMF indiquent que ces sorties se situent dans un contexte de spéculations entourant l’imminence d’une décision de la Securities and Exchange Commission vise à permettre les FNB de bitcoins aux États-Unis.

Sur le plan géographique, les principales sorties de fonds des FNB d’actions canadiens ont été enregistrées aux États-Unis (HXS, ESGY, QQC/F, XQQ, XSP) et au Canada (HXT, TTP). Les marchés développés, les marchés émergents (XSEM) et les régions du monde (TEC, XEQT, VEQT) ont fait l’objet de créations importantes, « en raison de la forte demande d’exposition à l’étranger qui a fait passer les flux nets d’actions en territoire positif », indiquent les analystes de BNMF.

Un nouveau fournisseur et des lancements

Cinq nouveaux FNB ont été lancés en août. Un nouveau joueur a rejoint la liste des fournisseurs de FNB canadiens. Forstrong Global Asset Management, un gestionnaire de fonds fondé en 2021, a procédé au lancement de quatre nouveaux FNB activement gérés et orientés vers les marchés étrangers. Ils totalisent des actifs de 4 M$. AGF a lancé pour sa part un FNB sur les options d’achat couvertes.

Les dix principaux émetteurs de FNB au Canada ont enregistré des entrées de fonds en août. Les plus importantes ont été faites par RBC iShares (763 M$), Horizons (620 M$) et Vanguard (460 M$). Invesco est le seul émetteur de ce groupe de 10 à afficher des sorties importantes (-110 M$). La moins bonne performance du sous-secteur de l’énergie a également nui aux flux de Ninepoint Partners, qui a perdu 39 M$, rapporte BNMF.

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RBC dissout sept de ses FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-dissout-sept-de-ses-fnb/ Fri, 09 Jun 2023 11:21:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94431 PRODUITS – La dissolution devrait être effective vers le 15 septembre.

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RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GAM) annonce son intention de dissoudre sept de ses fonds négociés en bourse (FNB).

Les FNB concernés par cette dissolution, qui est prévue vers le 15 septembre 2023, sont :

Pour consulter la liste en grand format, veuillez cliquer sur le présent lien. 

À partir du 17 août 2023, RBC GAM ne prendra plus de souscriptions directes de parts pour ces FNB de la part des participants autorisés.

Les parts des FNB concernés devraient être volontairement retirées des listes de la Bourse de Toronto ou de la Bourse Neo, selon le cas, à la demande de RBC GAM Inc.

Le dernier jour de négociation pour ces parts devrait être le mardi 12 septembre 2023 (ou vers cette date). Suite à cela, toutes les parts encore détenues par les investisseurs feront l’objet d’un rachat obligatoire à la date de dissolution.

Les investisseurs peuvent continuer à négocier ces parts sur toute bourse où elles sont cotées, jusqu’à leur retrait.

Avant la dissolution, RBC GAM prévoit de vendre l’actif de chaque FNB dissous et de le convertir en espèces. Après avoir réglé les dettes et obligations de chaque FNB, ou constitué une provision suffisante à cet égard, RBC GAM distribuera l’actif net de chaque FNB dissous proportionnellement aux détenteurs de parts inscrits à la date de dissolution, en fonction de la valeur liquidative par part.

RBC GAM publiera un autre communiqué vers la date de dissolution pour confirmer les dernières informations relatives à chaque FNB dissous. De plus, une lettre contenant des détails supplémentaires concernant les dissolutions sera envoyée par courrier aux détenteurs de parts des FNB concernés au moins 60 jours avant la date de dissolution.

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RBC iShares lance six nouveaux FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-ishares-lance-six-nouveaux-fnb/ Tue, 23 May 2023 11:20:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94006 PRODUITS - Ils cibleront les titres à revenu fixe d'État.

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RBC iShares élargit l’une de ses gammes de produits les plus populaires en lançant six FNB d’obligations gouvernementales Objectif à échéance RBC. Ils s’ajoutent aux FNB d’obligations de sociétés Objectif à échéance RBC.

Comme leur nom l’indique, les nouveaux FNB comporteront une combinaison d’obligations fédérales, provinciales et d’organismes gouvernementaux. Leur rendement et leur échéance correspondront à ceux d’un portefeuille constitué de ces obligations, détenu jusqu’à l’échéance.

Ces FNB sont gérés par l’équipe Titres à revenu fixe de RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) et ils sont disponibles à la Bourse de Toronto.

L’ensemble des FNB d’obligations Objectif à échéance RBC offre un accès simple et transparent grâce à un large éventail de portefeuilles d’obligations diversifiés et à la capacité de gérer la duration plus précisément.

Les six nouveaux FNB sont :

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

« Nous nous efforçons de fournir aux conseillers et aux investisseurs au Canada des solutions novatrices pour pallier les difficultés liées à l’élaboration de portefeuille. Compte tenu de la volatilité actuelle des marchés, les solutions de titres à revenu fixe jouent un rôle de plus en plus important pour les portefeuilles de placements de nos clients », souligne Mark Neill, chef, FNB RBC chez RBC GMA. »

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RBC GPC accueille les équipes conseils de Gluskin Sheff https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gpc-accueille-les-equipes-conseils-de-gluskin-sheff/ Tue, 28 Mar 2023 11:14:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92753 NOUVELLES DU MONDE - La société renforce ainsi ses capacités en termes de produits.

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Onex Corporation et RBC Gestion de patrimoine Canada (RBC GPC) ont annoncé leur collaboration dans le but de transférer toutes les équipes-conseils de Gluskin Sheff, la division de gestion de patrimoine privé d’Onex, à RBC.

Les deux sociétés travailleront ensemble pour assurer une transition harmonieuse des clients de Gluskin Sheff qui choisiront de passer à RBC GPC.

Elles ont également conclu un accord pour élargir la distribution des stratégies de placement d’Onex via RBC GPC. Les fonds de la société de placement et de gestion d’actifs seront disponibles sur la plateforme de RBC GPC qui pourra ainsi élargir ses capacités en termes de produits pour les Canadiens fortunés.

Les stratégies de placement d’Onex comprennent des solutions de capital-investissement, de titres de créance privée et de fonds alternatifs liquides.

Pour Bobby Le Blanc, président d’Onex, cette collaboration représente « un grand pas en avant » pour les activités de sa société. L’entente permettra à Onex de se « concentrer sur les placements, la gestion d’actifs et le développement de produits », a-t-il ajouté.

RBC Gestion de patrimoine Canada est la plus importante société de gestion de patrimoine au Canada et compte plus de 2 100 conseillers agréés et autorisés qui servent directement plus de 500 000 clients aisés, fortunés et ultrafortunés. Elle gère des actifs de 533 milliards de dollars canadiens.

Quant à Onex, il s’agit d’une société de placement et de gestion d’actifs qui lève notamment des fonds et les investit dans le cadre de stratégies de titres de créance privée, de titres de créance publique et d’épargne publique. Ses investisseurs sont notamment des régimes de retraite publics et privés, des fonds souverains, des fournisseurs d’assurance et des bureaux de gestion de patrimoine familial. Fondée en 1984, Onex gère 50,8 milliards de dollars américains d’actifs, et possède des bureaux à Toronto, à New York, dans le New Jersey, à Boston et à Londres.

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Les FNB obligataires fiscalement avantageux ne sont pas un paradoxe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-obligataires-fiscalement-avantageux-ne-sont-pas-un-paradoxe/ Wed, 08 Mar 2023 11:27:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92393 FOCUS FNB - Les fonds d’obligations vendues à escompte peuvent se montrer utiles dans les comptes non enregistrés.

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En temps normal, les obligations sont surtout considérées à titre qui génèrent des revenus d’intérêts, et ne figurent donc pas au premier plan lorsque l’on songe à l’efficience fiscale. Or, cette année la situation pourrait bien être différente à la suite des pertes subies sur les marchés en 2022. La raison : une abondance d’obligations se négociant à des prix bien inférieurs à leur valeur nominale.

Tous les gestionnaires de portefeuilles de fonds de titres à revenu fixe offerts au détail peuvent profiter de ces obligations qui se vendent au-dessous du pair ou à escompte pour générer des gains en capital au profit des investisseurs ayant des comptes non enregistrés. Une poignée de fonds négociés en Bourse (FNB) d’obligations à escompte visent spécifiquement cet objectif.

Le plus ancien et le plus important d’entre eux est le FINB BMO obligations à escompte, lancé en février 2014 et doté d’un actif géré de 784 millions de dollars (M$) au 2 mars 2023. Ce FNB offre une « exposition de type univers » tout en sélectionnant des obligations susceptibles d’être plus avantageuses sur le plan fiscal, a indiqué Matt Montemurro, gestionnaire de portefeuille, FNB, chez BMO Gestion d’actifs Inc., à Toronto.

Cela réfère généralement des obligations à faible coupon pour le portefeuille de BMO, qui suit le rendement l’indice des obligations à escompte FTSE Canada. La gamme de produits de BMO comprend également deux autres stratégies à escompte – le FNB BMO obligations à escompte à court terme, d’une valeur de 47 M$, et le FNB BMO obligations à escompte de sociétés, d’une valeur de 34 M$ – qui ont tous deux été lancés en janvier 2022.

Le principal concurrent de BMO est le FNB d’obligations canadiennes à escompte RBC. Créé en juin 2019, son actif est de 757 M$ et il se compose d’un portefeuille d’obligations à court terme géré activement.

En choisissant parmi des obligations qui ont la même qualité de crédit et la même durée, et qui peuvent même provenir du même émetteur, les gestionnaires de portefeuille du FNB RBC sélectionnent l’obligation à coupon inférieur.

« Le marché s’ajustera au prix, de sorte que le rendement à l’échéance devrait être le même », affirme Stephen Hoffman, vice-président, FNB, à RBC Gestion mondiale d’actifs Inc, de Toronto. La composition du rendement total sera différente, a toutefois expliqué Stephen Hoffman, évoquant des revenus d’intérêts plus faibles et donc, des gains en capital plus élevés, « dans l’hypothèse d’un environnement comme celui que nous connaissons aujourd’hui, où les obligations se négocient à escompte. »

Le concurrent le plus récemment apparu est le FNB actif d’obligations à escompte Dynamique, qui a atteint 234 M$ depuis son lancement en novembre. L’équipe de gestion montréalaise dirigée par Marc-André Gaudreau a la stratégie la plus active, et son portefeuille est le plus différencié du grand marché obligataire canadien.

Le FNB Dynamique investit principalement dans des obligations de sociétés canadiennes de première qualité dont les échéances varient entre trois et sept ans. Le prix moyen pondéré des obligations qu’il détient doit être inférieur au prix moyen des obligations de son indice de référence, qui est un hybride de deux indices d’obligations de sociétés.

Selon Marc-André Gaudreau, la combinaison de l’élargissement des écarts entre les obligations de sociétés et les obligations du Canada, des rendements relativement élevés pour les obligations de qualité et des escomptes intéressants sur les prix des obligations constitue une occasion d’investissement intéressante.

En ce qui concerne les frais de gestion et les dépenses, les fournisseurs les moins coûteux sont le FINB BMO obligations à escompte et son homologue à court terme, tous deux à 0,10 %, tandis que RBC demande 0,17 %. Le FNB Dynamique, qui s’appuie davantage sur une recherche sur le crédit, a des frais de gestion de 0,35 %, avant les autres dépenses.

Comme les stratégies de placement et les avoirs des divers FNB d’obligations à escompte sont très différents les uns des autres, leurs choix potentiels le sont aussi. Le FINB BMO obligations à escompte détient ainsi des obligations canadiennes à taux fixe dont le taux d’intérêt nominal est inférieur ou égal à 1,4 fois leur rendement à l’échéance.

Dans le marché actuel, cela représente un prérequis assez bas. En fait, selon Matt Montemurro, sur les 1 653 obligations de l’univers des titres canadiens de qualité à la fin février, toutes sauf 92 seraient admissibles au FNB. Cela signifie que les quelque 400 titres seront plus fortement vendus à escompte que par le passé. « L’univers global des titres à revenu fixe est plus avantageux sur le plan fiscal qu’il ne l’était il y a deux ans », a déclaré Matt Montemurro.

Cette tendance est également valable pour l’univers des obligations canadiennes à court terme dans lequel le FNB RBC investit. À la fin de janvier, soit pour les dernières données transmises par Stephen Hoffman, l’escompte moyen pondéré par 100 $ de valeur nominale était de 7,07 $, soit près du double de l’escompte du marché dans son ensemble.

Le coupon moyen pondéré du FNB RBC était d’environ 1,2 %, contre 2,5 % pour l’indice. « Lorsque nous nous concentrons sur les obligations dont les prix sont plus bas, cela se traduit par un portefeuille dont le coupon est plus faible », dit Stephen Hoffman. Étant donné que les rendements à l’échéance seront similaires pour les obligations à prix élevé et à prix réduit qui ont par ailleurs des caractéristiques de qualité de crédit et de durée similaires, les obligations à coupon réduit devraient avoir une composante de gains en capital plus élevée dans leur rendement total.

Toutefois, le rendement à l’échéance du FNB RBC au 31 janvier était de 4,35 %, soit 28 points de base de plus que celui de l’indice. Cette situation est attribuable à la décision de RBC GMA de surpondérer considérablement les émissions de sociétés, soit 60 % du portefeuille, près du double de la pondération de l’indice (33 %).

Les sociétés sont surpondérées parce qu’elles ont tendance à obtenir des rendements plus élevés, avance Stephen Hoffman. Les recherches de Dagmara Fijalkowski, chef des titres à revenu fixe chez RBC GMA, ont révélé qu’à l’extrémité courte du spectre des échéances, les obligations de sociétés ont surpassé les obligations du Canada environ 80 % du temps en termes de rendement total sur une période de 12 mois.

En plus du rendement espéré accru dont jouissent les obligations de sociétés par rapport aux obligations du gouvernement du Canada, les échéances de trois à sept ans sur lesquelles se concentre l’équipe des Fonds Dynamique présentent la « convexité positive » la plus élevée, selon Marc-André Gaudreau. Il entend par là une plus grande sensibilité des prix aux baisses des rendements du marché, et donc un plus grand potentiel de gains en capital puisque les prix des obligations et les rendements du marché évoluent généralement dans des directions opposées.

Le mandat du FNB de Dynamique lui permet de détenir jusqu’à 40 % d’obligations d’État dans des conditions de marché défavorables. À l’heure actuelle, sa part d’obligations d’État est de 10 %, ce qui lui confère une certaine capacité de défense et une source de liquidités pour tirer parti des occasions futures.

Contrairement aux stratégies d’escompte purement canadiennes de BMO et de RBC, le fonds Dynamique peut avoir une allocation modeste en obligations américaines, comme ce fut le cas dans le passé récent. Lorsque ces obligations sont détenues, l’exposition à la devise américaine est entièrement couverte par rapport au dollar canadien.

Actuellement, le fonds Dynamique adopte une position défensive, sous-pondérant les émissions BBB et surpondérant les obligations de qualité supérieure, comme les émissions de premier rang des grandes banques canadiennes. Même s’il y a une récession cette année, il y a des « opportunités raisonnables » dans les émissions de haute qualité, a évoqué Marc-André Gaudreau.

« Éventuellement, il y aura d’excellentes occasions en bas de la courbe des rendements », a-t-il ajouté. « Or, d’un point de vue temporel, je ne suis pas sûr que nous devions être agressifs maintenant. Il y aura probablement un meilleur moment dans l’avenir. »

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Légers rachats pour commencer l’année https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/legers-rachats-pour-commencer-lannee/ Thu, 16 Feb 2023 13:12:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91788 Ils se sont établis à 342 M$ en janvier.

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Après avoir terminé l’année 2022 en lion sur le plan des créations nettes, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont commencé 2023 en souris avec des rachats nets de fonds de 342 millions de dollars (M$), ce qui portait l’actif géré cumulatif en FNB canadiens à 329 milliards de dollars (G$) en janvier, selon Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Décembre 2022 avait représenté un mois d’afflux record avec des créations nettes de 7,6 G$, dont 5,9 G$ pour les FNB de titres à revenu fixe et à 1,7 G$ pour les FNB d’actions.

En janvier 2023, certains FNB canadiens se sont plutôt vidés de leur contenu. À la fois les FNB d’actions et fonds de titres à revenus fixe n’ont pas été épargnés par ces rachats. Les deux catégories d’actifs ont enregistré des sorties de fonds totalisant 829 M$, soit 328 M$ pour les premiers et 501 M$ pour les seconds, selon BNMF. Il faut se reporter au mois de juin 2022 pour trouver un autre mois de rachats nets pour le secteur des FNB canadiens.

Dégringolade des titres à revenu fixe

De toutes les catégories d’actifs, ce sont les FNB de titres à revenu fixe qui ont perdu le plus de plumes avec des sorties nettes de capitaux de 501 M$. Il s’agit d’un revirement par rapport au mois précédent, où ils avaient plutôt enregistré des entrées nettes de 5,9 G$.

Les FNB de liquidités, souvent composés de comptes à intérêt élevé, ont affiché les plus importantes créations nettes en janvier parmi les FNB de titres à revenu fixe, soit 641 M$ lesquelles ont représenté 4,2 % des actifs du mois précédent.

Les apports de capitaux des FNB de liquidité ont été très variables selon le produit, indiquent les analystes de BNMF. CSAV, HISA, CASH et PSU/U sont apparus dans le classement des entrées nettes, tandis que le pionnier de la catégorie, PSA, de Purpose, est arrivé en tête des rachats avec 452 M$ de sorties nettes, signale BNMF.

Les FNB de titres à revenu fixe à long terme ont capté quant à eux des entrées de 330 M$. Ils sont cependant loin de la frénésie des mois précédents, notent les analystes.

Les sorties les plus importantes ont été enregistrées du côté des FNB de titre à revenu fixe à court terme, qui ont connu des rachats nets de 667 M$.

 Rachat pour les FNB d’actions canadiennes

Les rachats dans la catégorie des FNB d’actions se sont élevés à 328 M$ en janvier. Les plus importantes sorties ont été du côté des actions canadiennes (- 542 M$) ainsi que des actions américaines (- 340 M$). Les actions internationales ont bénéficié pour leur part des créations nettes de 554 M$.

Les plus importants rachats ont été effectués par les FNB à forte capitalisation boursière, qui ont connu des sorties de 474 M$, avec en tête BMO S&P 500 Index ETF (ZSP), qui affiche des rachats de 307 M$, et iShares S&P/TSX 60 Index ETF (XIU) qui a eu des sorties nettes de 251 M$.

Sur le plan des FNB sectoriels, les matériaux, les soins de santé et les technologies sont ceux qui ont le mieux tiré leur épingle du jeu, avec des entrées nettes totalisant 180 M$.

Les sorties de fonds des FNB sectoriels se sont concentrées dans les secteurs de la finance (ZEB) et de l’énergie (XEG).

Le secteur financier, premier en termes de parts de marché parmi les FNB sectoriels avec 10 G$ d’actifs a affiché des rachats représentants 3,4 % de l’actif. L’énergie, en deuxième position avec 13 % des parts de marché, a subi un recul de 2 %, tandis que l’immobilier a perdu 7 M$.

Les FNB de dividendes et de revenu, à faible volatilité et ESG ont enregistré des entrées nettes dans chaque groupe. Les FNB ESG ont affiché une croissance de 2,5 %, la plus forte du groupe, pour des entrées nettes de 206 M$. Seuls les FNB thématiques font mieux dans cette catégorie, avec des flux de 228 M$.

Les FNB de cryptoactifs ont réalisé leur plus fort mois depuis août 2022 avec des créations nettes de 105 M$. Ils ont bénéficié d’un retour à la normale du marché avec des rendements mensuels supérieurs à 10 %, que les analystes de BNFM qualifient de « typiques dans les deux sens étant donné leur énorme volatilité ».

Des émetteurs touchés par les rachats

De nombreux émetteurs de FNB ont été touchés par la tendance aux rachats de janvier, en particulier ceux qui proposent des FNB d’actions et d’obligations.

Les trois principaux émetteurs de FNB ont subi des sorties nettes. RBC iShares a effectué des rachats pour 1,3 G$, BMO Gestion mondiale d’actifs a affiché des sorties de 674 M$ tandis que Vanguard est dans le rouge de 115 M$.

Placements Mackenzie a enregistré des sorties de fonds de 535 M$ qui proviennent principalement de ses FNB à revenu fixe, notamment les FNB QEBL (Mackenzie Emerging Market Local Currency Bond Index ETF).

Les plus importantes entrées nettes en FNB ont été enregistrées par TD Asset Management (TDAM), qui a engrangé 709 M$, CI Global Asset Management (CI GAM), qui a récolté 561 M$ et Banque Nationale Investissements (BNI) qui a reçu 420 M$.

Les FNB qui ont enregistré le plus important volume d’entrées nettes sont TD Canadian Aggregate Bond Index ETF (TDB) et BMO High Yield US Corporate CAD Hedged ETF (ZHY).

Nouvelle année, nouveaux produits

De nouveaux produits sont apparus sur le marché canadien. Au total, 22 nouveaux FNB ont été cotés en janvier, ce qui porte leur nombre total à 1 317. Plusieurs stratégies sont représentées, telles les options d’achat couvertes, les titres à volatilité minimale, les Treasury inflation-protected securities (TIPS), l’agriculture et les obligations américaines.

BMO a mené le bal avec six nouveaux produits lancés en janvier, dont deux FNB d’option d’achat couverte axés sur les soins de santé (ZWHC) et sur l’énergie (ZWEN). Les autres produits mis sur le marché ont été émis par CI, CIBC, Evolve, RBC, Hamilton et Mulvihill.

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Nouvelle directrice, Stratégies FNB, chez Gestion mondiale d’actifs CI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouvelle-directrice-strategies-fnb-chez-gestion-mondiale-dactifs-ci/ Thu, 21 Jul 2022 11:59:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88161 NOUVELLES DU MONDE - Elle appuiera notamment l’équipe de distribution.

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Gestion mondiale d’actifs CI a nommé Veronika Popova à titre de directrice, Stratégies FNB.

Entrée en poste en juin, Veronika Popova sera notamment chargée de communiquer les philosophies d’investissement, les processus et les mises à jour continues des produits à l’équipe de distribution, aux clients et aux partenaires de CI GAM.

Diplômée en commerce de l’Université Ryerson, à Toronto (2016), elle occupait depuis trois ans un poste d’Analyste de marché des capitaux, FNB, chez Vanguard. Auparavant, elle a aussi œuvré au sein de RBC gestion mondiale d’actifs, et de CIBC.

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