Placements Vanguard Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 05 Apr 2024 20:12:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Placements Vanguard Canada – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Forte demande pour les FNB d’actions américaines et internationales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/forte-demande-pour-les-fnb-dactions-americaines-et-internationales/ Wed, 10 Apr 2024 09:01:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100052 FOCUS FNB – Mais les créations nettes diminuent en mars par rapport au mois précédent.

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Après un mois de février faste sur le plan des créations nettes, le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont connu des résultats mitigés en mars. Durant ce mois, ils ont cumulé des entrées nettes de 4 G$, soit 2 G$ de moins que le mois précédent. Il faut dire que février avait enregistré les plus importantes entrées nettes mensuelles des 11 derniers mois, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Cette performance ne s’est pas renouvelée en mars. Cependant, les créations nettes de FNB canadiens ont reflété la popularité des actions américaines et internationales. En effet, la demande pour les FNB d’actions a dominé en mars, avec des créations nettes s’élevant à 2,9 G$ pour cette catégorie d’actifs, devant les FNB de titres à revenu fixe, qui ont enregistré des entrées nettes de 776 millions de dollars (M$).

En mars, les FNB d’actions américaines et les FNB d’actions internationales ont enregistré respectivement des entrées nettes de 1,7 G$ et 1,4 G$. Les actions canadiennes ont affiché pour leur part des rachats nets de 312 M$, après un mois de février légèrement positif.

Pour le premier trimestre de 2024, les entrées nettes des FNB canadiens ont totalisé 13,9 G$, pour un actif sous gestion de 419 G$. Depuis le début de l’année, les FNB d’actions mènent le bal, avec des créations nettes de 10 G$.

Les entrées nettes des FNB de titres à revenu fixe sont inférieures à celles de janvier et février, qui s’élevaient alors à 1 G$. Depuis le début de l’année, les entrées nettes pour cette catégorie d’actifs totalisent 2,8 G$.

En mars, les FNB de répartition d’actifs affichent des créations nettes de 351 M$, alors qu’ils étaient de 1,2 G$ pour les trois premiers mois de l’année 2024. Les FNB à effet de levier et les FNB à effet de levier inversé ont affiché des créations nettes de 155 M$ en mars et de 377 M$ pour le premier trimestre de 2024.

Blues des FNB de cryptoactifs canadiens

Les FNB de cryptoactifs poursuivent la descente amorcée au début de l’année. Les rachats de FNB de cryptoactifs cotés au Canada enregistrés lors des deux premiers mois de l’année se sont poursuivis en mars, avec des sorties nettes de 139 M$. Pour le premier trimestre, les rachats nets de FNB de cryptoactifs s’élèvent à 684 M$. Ces résultats contrastent avec la tendance aux États-Unis, où les FNB de bitcoins « en détention physique », approuvés par la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier, continuent d’engranger des actifs, signalent les auteurs du rapport de BNMF.

En mars, les FNB américains pondérés en fonction de la capitalisation boursière et axés sur la croissance ont eu la faveur des investisseurs (VFV, HXS, ZNQ, XUS). La popularité des FNB d’actions s’est aussi reflétée par la demande de FNB d’allocation d’actifs, en particulier les FNB avec une allocation de 100 % en actions (XEQT, VEQT).

Les FNB sectoriels d’actions accusent un recul important en mars. Tous secteurs confondus, ils affichent des rachats nets de 813 M$. Le secteur financier enregistre les plus importantes sorties nettes (1 G$). Elles s’élèvent à 166 M$ dans le secteur de l’énergie. Ces deux secteurs sont d’ailleurs les principaux responsables des rachats nets des FNB canadiens en mars, souligne le rapport de BNMF. L’immobilier, les technologies et les services publics enregistrent des entrées nettes.

Parmi les FNB de titres à revenu fixe, les FNB du marché monétaire ont affiché des rachats nets en mars (CSAV, CBIL, HISA), tout comme les FNB à court terme (VSB, QSB) et à moyen terme. Ces deux dernières catégories de FNB ont enregistré des rachats nets d’environ 200 M$ chacune. Les FNB à long terme (XLB, ZFL) ont bénéficié de créations nettes de 328 M$.

Attrait pour les FNB ESG

Les FNB axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) canadiens ont enregistré des créations nettes de 509 M$ en mars, le meilleur résultat depuis juillet 2023, signale le rapport de BNMF. La part du lion de la croissance va aux FNB de titres à revenu fixe (296 M$) et aux actions (205 M$). Parmi les titres qui ont le mieux réussi, le NBI Sustainable Canadian Bond FNB (NSCB) a reçu des entrées nettes de 200 M$ depuis le début de l’année, tandis que la gamme « investissement responsable » du Mouvement Desjardins a reçu des entrées nettes de 96 M$ en mars, « peut-être en raison d’un transfert institutionnel du Canada et des actions des marchés émergents vers les États-Unis et les marchés développés », avancent les auteurs du rapport de BNMF. Depuis le début de l’année, les entrées nettes dans les FNB ESG totalisent 908 M$.

Engouement pour l’IA

En mars, certains émetteurs de FNB ont enregistré des rachats nets comme Horizons (410 M$), et BMO (599 M$). Par contre, RBC iShares et Vanguard ont enregistré respectivement 1,6 G$ et 1,0 G$ en créations nettes.

Pour les trois premiers mois de l’année, RBC iShares affiche les plus fortes créations nettes (3,1 G$), suivie de Vanguard (3,0 G$), de Fidelity 1,6 G$, de TD (1,5 G$) et de BMO (1,4 G$).

Par ailleurs, les lancements de FNB ont ralenti en mars, avec 11 FNB lancés sur le marché, comparativement à 18 nouveaux FNB le mois précédent. Les nouveaux produits sont répartis dans toutes les catégories d’actifs, avec des spécialisations. Surfant sur la vague de l’or comme valeur refuge, BMO a lancé trois FNB cherchant à reproduire le rendement du cours du lingot d’or, tandis que deux des FNB lancés en mars par Evolve (ARTI) et par NBI (EVO) sont gérés par l’intelligence artificielle ou des modèles quantiques propriétaires. Témoin de la percée de l’IA dans les nouveaux produits, le FNB lancé en janvier par Invesco sur le thème de l’intelligence artificielle (INAI), a recueilli 100 M$ au cours de son troisième mois d’existence seulement.

« Bien que ce concept ne soit pas nouveau (Horizons a lancé MIND en 2017 et l’a retiré de la cote en 2022), nous nous attendons à ce que l’expérimentation dans ce domaine se poursuive compte tenu du battage médiatique autour de l’IA générative », écrivent les experts de BNMF.

Selon les projections de BMNF, si la tendance se maintient, les FNB canadiens devraient afficher des créations nettes de 55,6 G$ d’ici la fin de l’année, dépassant de peu le record de 51 G$ établi au cours de l’année 2021, qui avait été une année de reprise exceptionnelle en raison de la pandémie. Les auteurs du rapport de BNMF estiment cependant qu’« il faudra un certain nombre de facteurs pour maintenir cet élan pendant neuf mois de plus à ce rythme ».

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Les FNB canadiens débutent 2024 d’un bon pied https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-debutent-2024-dun-bon-pied/ Wed, 14 Feb 2024 02:05:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98966 FOCUS FNB – Ils accueillent des créations nettes de 4 G$ en janvier.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens poursuivent sur leur lancée. Ils ont totalisé des entrées nettes de 3,9 milliards de dollars (G$) en janvier. Leurs actifs sous gestion (ASG) s’élevaient à 389 G$ en début d’année, selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers.

Les résultats des FNB canadiens en janvier 2024 demeurent inférieurs à ceux de la fin de l’année passée. En novembre 2023, ils avaient enregistré des entrées nettes de 5 G$, comparativement à 3,9 G$ pour le premier mois de l’année 2024. Cependant, les résultats de janvier 2024 se distinguent quand on les compare à ceux du début de l’année 2023, qui avaient été marqués par des rachats de 342 millions de dollars (M$).

L’an dernier, les FNB canadiens avaient recueilli 38,4 G$ en créations nettes, pour un ASG totalisant 383 G$ à la fin de l’année, un sommet historique, selon BNMF.

Les FNB d’actions ont continué à mener le bal en janvier, avec des créations nettes de 2,8 G$. Les actifs sous gestion totaux s’élevaient alors à 239 G$ dans cette catégorie d’actifs. La demande s’est concentrée surtout sur le marché américain ainsi que sur le marché international.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1 G$ pour un actif total sous gestion de 121 G$. Les FNB multi-actifs ont affiché en janvier des créations nettes de 370 M$, principalement dans des FNB d’allocation d’actifs. Les FNB inversés à effet de levier ont accueilli des entrées de 111 M$, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB de type « quasi-espèces » restent populaires auprès des conseillers. Leur rendement a toutefois légèrement diminué en raison des déclarations réglementaires du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) sur le traitement de la liquidité des dépôts sous-jacents par les banques, indique une note de BNMF.

Les FNB d’actions américaines en tête

Toutes les catégories de FNB d’actions ont enregistré des entrées nettes en janvier, à l’exception des FNB à faible volatilité qui affichent des rachats de 15 M$.

Les actions américaines ont enregistré les créations nettes les plus importantes de leur catégorie (1,5 G$). Les actions internationales (XEF, ZEA) ont attiré 1 G$.

Parmi les FNB d’actions concentrées sur un secteur donné, ceux du secteur financier se sont démarqués en attirant des créations nettes de 487 M$, creusant l’écart avec les autres secteurs tels que les matières premières (57 M$) et la technologie (49 M$). Les secteurs de l’énergie et de l’immobilier ont tous les deux enregistré des rachats nets.

Les obligations à moyen et long terme privilégiées

Les FNB du marché monétaire gagnent en popularité. Ils ont recueilli un montant net de 668 M$ malgré les sorties de fonds de 231 M$ enregistrées par un seul FNB alternatif (CSAV), qui était en tête du classement des sorties de fonds en janvier. Le FNB sur les actions privilégiées (ZPR) a continué à perdre des actifs avec une sortie de 41 M$.

Les FNB à échéance cible (RQN, RQO, RQP) se sont également bien portés. Ils ont engrangé des entrées nettes de 191 M$, ce qui représente 8,1 % de leurs actifs de décembre dernier.

En janvier, les investisseurs se sont désintéressés des obligations à court terme, qui avaient recueilli leurs faveurs au cours des derniers mois, pour se tourner sur les obligations à moyen et long terme. Cette stratégie est à mettre sur le compte de la faiblesse de l’économie et de la possibilité d’une baisse des rendements obligataires au cours des prochains mois, indiquent les analystes de BNMF. Une éventuelle baisse des taux d’intérêt ferait monter le prix des obligations à long terme, la relation entre le prix des obligations et les taux d’intérêt étant inverse.

Plongée des FNB de cryptoactifs

Les FNB de cryptoactifs canadiens ont connu en janvier les deuxièmes plus importants rachats nets mensuels depuis leur lancement au début de l’année 2021. Pour le premier mois de l’année, ils ont enregistré des rachats de 447 M$.

Cette plongée correspond à la décision du 11 janvier de la Securities and Exchange Commission d’autoriser les FNB de bitcoins au comptant aux États-Unis. Les investisseurs ont préféré se tourner vers des produits américains ou alors ont attendu la nouvelle du lancement des FNB américains pour se retirer du bitcoin, analyse BNMF.

Les FNB ESG canadiens ont enregistré pour leur part des entrées de fonds de 109 M$ en janvier. L’activité de création a surtout eu lieu dans la suite iShares ESG Aware, avec en tête le iShares ESG Aware MSCI EM Index FNB (XSEM), qui était également le principal FNB ESG en termes de flux au Canada l’année dernière.

Activités des fournisseurs

Les fournisseurs canadiens ont lancé 21 nouveaux FNB en début d’année. Guardian a été le plus dynamique, avec cinq nouveaux FNB dans la série Guardbonds. CI a lancé quatre nouveaux FNB. Les fournisseurs ont opté principalement pour les stratégies à revenu fixe, les stratégies factorielles, les stratégies d’actions individuelles et les stratégies d’options.

En janvier, BMO a enregistré des entrées nettes de 1,3 G$, ce qui en fait l’émetteur de FNB canadiens qui a le mieux réussi à ce chapitre. Il est suivi de Vanguard (852 M$) et Horizons (507 M$). CI a accusé les rachats nets les plus importants (414 M$) avec Mackenzie (83 M$).

Le FNB de Vanguard axé sur l’index S&P 500 (VFV) a enregistré les entrées les plus importantes du mois (517 M$), tandis qu’iShares a subi le rachat le plus important avec XIU, pour un montant de 462 M$.

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Une année moins tourmentée pour les FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/2023-une-annee-moins-tourmentee-pour-les-fnb/ Wed, 10 Jan 2024 11:44:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98387 FOCUS FNB – Le secteur a vu son nombre d’émetteurs de fonds diminuer, mais ses actifs sous gestion croître à un rythme annuel composé sur dix ans de 20 %.

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Si la volatilité élevée, les taux d’intérêt en hausse et l’inflation ont amené leur lot de frayeurs, les investisseurs ont tout de même pu reprendre leur souffle en 2023. En 2022, les FNB avaient subi des baisses historiques autant du côté des actions que des titres à revenu fixe. Mais, cette année, malgré les vents contraires, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont recueilli 38,4 milliards de dollars (G$) en créations nettes. De plus, sur dix ans, les actifs sous gestion du secteur affichent une croissance annuelle composée de 20 %. Résultat, les actifs des FNB au Canada ont atteint 383 G$ à la fin de l’année, un nouveau sommet historique, révèle un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF).

Les FNB de titres à revenu fixe encore champions

Pour la deuxième année consécutive, les FNB de titres à revenu fixe ont été davantage demandés que les FNB d’actions. Leurs entrées nettes ont ainsi atteint les 21,4 G$, ce qui représente leur meilleure année de collecte de l’histoire, commente BNMF. De ces flux, 44 % sont allés aux FNB du marché monétaire et une part presque égale (40 %) aux FNB d’obligations à base large.

Les FNB d’obligations à échéance cible gagnent clairement en popularité. Les conseillers préfèrent de plus en plus ces FNB, en particulier ceux à plus court terme, soit ceux dont l’échéance est inférieure à trois ans. Ces choix reflètent une stratégie visant à minimiser le risque de taux d’intérêt tout en imitant les investissements obligataires individuels, lit-on dans la note de BNMF.

Les obligations à court terme ont subi des sorties nettes de 2,8 G$. Toutefois cela pourrait être dû à des choix stratégiques plutôt qu’à un désintérêt envers cette classe d’actifs.

Même si les FNB du marché monétaire sont restés la catégorie de titres à revenu fixe la plus populaire, leurs flux nets ont été positifs, mais ont suivi une tendance à la baisse tout au long de l’année, alors que les anticipations de baisse des taux au jour le jour en 2024 se sont accrues. Le mois de décembre a été le premier mois en deux ans à enregistrer des rachats nets dans cette catégorie.

Un début d’année lent pour les actions

Les créations nettes des FNB d’actions étaient moins élevées que l’an passé. À noter qu’ils ont commencé l’année avec des rachats en janvier et en avril. Ils ont commencé à enregistrer de petites créations nettes à l’été et en automne. Celles-ci n’ont bondi que vers la fin de l’année avec plus de 2 G$ de créations nettes en novembre et en décembre.

Cette catégorie d’actifs a ainsi enregistré des entrées nettes de 13 G$ principalement au Canada (5,2 G$) et dans les régions internationales (monde hors Amérique du Nord) (7,1 GS). Les FNB d’actions américaines ont été quelque peu boudés, ils n’ont ainsi enregistré « que » 641 M$ d’entrées nettes, soit le chiffre le plus faible de la dernière décennie, constate BNMF. Ce sont les FNB japonais (JAPN/B, ZJPN) qui ont été les grands gagnants de l’année en termes de flux.

D’autres chiffres à retenir

Alors que le prix du bitcoin a plus que doublé en 2023 à la suite de vagues de spéculation selon lesquelles la Securities and Exchange Commission (SEC) pourrait enfin approuver les FNB de bitcoins en « détention physique » aux États-Unis, les FNB de cryptoactifs cotés au Canada ont enregistré des créations nettes de « seulement » 1 G$.

Toujours du côté des catégories de FNB, à noter que cette année, des FNB d’options d’achat couvertes sur titres à revenu fixe ont été introduits au Canada pour la première fois. Au total, six FNB de ce type ont été lancés, avec des actifs sous gestion de 320 M$ à la fin de 2023.

Le portefeuille traditionnel 60/40 qui avait connu un gros revers en 2022, enregistrant ainsi sa pire année depuis un siècle, a vu un début de retour de balancier en 2023. En novembre de l’année dernière, un portefeuille équilibré 60/40 « typique » a enregistré son troisième meilleur rendement mensuel en cinq ans, grâce à la hausse des taux d’intérêt.

Pour la deuxième année consécutive, les FNB ont dépassé les fonds communs de placement (FCP) au chapitre des créations nettes. Ces derniers ont ainsi enregistré des rachats nets de 52 G$ de janvier à novembre 2023 alors que les FNB enregistrés des créations nettes de 34 G$. Si l’on considère les trois dernières années, le secteur canadien des fonds communs de placement continue d’attirer un montant net de 16 G$ en création totale, mais les FNB ont grignoté leur part de marché ; l’actif sous gestion des FNB représente maintenant près de 16 % de l’actif total des fonds communs de placement au Canada.

Des signes de consolidation du marché

Si l’on a vu une véritable explosion du nombre de fournisseurs de FNB au Canada ces dernières années et de lancement de produits, cette tendance semble lentement ralentir. Pour rappel, alors que l’on comptait 300 FNB cotés au Canada en 2013, on en compte 1339 aujourd’hui. Toutefois le nombre de fournisseurs semble descendre. Ainsi, quatre d’entre eux soit Smartbe, NCM, Evermore et Emerge se sont retirés du marché et seuls deux nouveaux fournisseurs (Forstrong et Tralucent) sont entrés. Ainsi le nombre de fournisseurs est passé de 42 à 40. De plus, 122 FNB ont été retirés de la cote, un nouveau record, souligne BNMF.

RBC iShares est le manufacturier de FNB canadien ayant enregistré le plus de créations nettes en 2023, avec 8,5 G$, suivi d’Horizons (5,3 G$), BNI (4,1 G$), Vanguard (3,9 G$), CI (3,8 G$) et TD (2,6 G$). BMO affiche des créations nettes de 2,5 G$.

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Attrait nouveau pour les FNB obligataires https://www.finance-investissement.com/edition-papier/industrie/attrait-nouveau-pour-les-fnb-obligataires/ Mon, 16 Oct 2023 04:23:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96675 GUIDE DES FNB - La montée des taux d’intérêt donne un nouveau souffle aux fonds de titres à revenu fixe.

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Avec la montée des taux d’intérêt, le secteur des fonds négociés en ­Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a changé au cours de la dernière année et demie. De la famine, on est passé à l’abondance, ce qui crée des défis et des occasions pour les clients.

Dans une note d’août 2022, ­Valeurs mobilières ­TD (VMTD) soulignait que le secteur des ­FNB obligataires avait une part de marché faiblissante. « ­Les ­FNB de titres à revenu fixe composent 29 % du marché total des ­FNB aujourd’hui, en déclin par rapport au niveau de 35 % en 2012. »

Ceci s’explique par la croissance supérieure de l’actif des FNB d’actions au cours de la période de 10 ans se terminant en 2022. « L’environnement des bas taux d’intérêt durant la même période a fait plafonner le potentiel de croissance des ­FNB de revenu fixe », indiquait l’équipe d’analystes de ­VMTD.

Dans sa note de mars 2023, ­VMTD chantait un air bien différent. « ­Après des années de bas taux d’intérêt suivies par une montée rapide des taux en 2022, les rendements obligataires ont rebondi à des niveaux attrayants cette année. Plusieurs investisseurs voient le revenu fixe, grâce à des revenus séduisants et un faible risque, comme un des investissements les plus populaires dans l’environnement actuel. »

Certes, le rendement de nombre de ­FNB de titres à revenu fixe a été négatif en 2022, la montée des taux ayant diminué le prix des obligations. La relation entre le prix des obligations et les rendements étant inverse. Or, la remontée des taux d’intérêt crée des occasions à long terme et redonne un nouveau souffle au secteur.

En 2022 et pour les sept premiers mois de 2023, les créations nettes de ­FNB de titres à revenu fixe ont été supérieures à celles des ­FNB d’actions, entre autres en raison de l’attrait pour les ­FNB de comptes à intérêt élevé. Résultat : à la ­mi-août 2023, l’actif total des 334 ­FNB de titres à revenu fixe (109,3 G$) représentait 31,4 % de l’actif de l’ensemble des ­FNB canadiens.

VMTD constate que le secteur des ­FNB de revenu fixe a connu le lancement de 19 nouveaux produits dans la période d’un an, à partir d’une base de 306 produits. Les FNb d’actions ont vu émerger plus du double, soit 45 nouveaux produits à partir d’un compte original de 808.

Ces développements sur le front des ­FNB de revenu fixe s’inscrivent dans un mouvement plus large, explique VMTD. Malgré une assez bonne tenue des marchés boursiers, « les craintes de récession ont incité les investisseurs à mettre de l’argent dans des actifs plus sécuritaires. Des ­FNB à thème défensif, comme des ­FNB de marchés monétaires, d’obligations gouvernementales, d’options couvertes et d’allocation d’actifs ont été plus populaires que d’autres thèmes orientés vers la croissance ».

Ainsi, seulement neuf ­FNB de gestion de liquidités se sont partagé des entrées nettes de 3,4 G$ dans les cinq premiers mois de 2023, ce qui en fait un type de produit populaire. Et pour cause : « Avec un niveau de risque très bas et une duration de zéro, les ­FNB de gestion de trésorerie en dollars canadiens et américains offrent des revenus d’intérêt de 5,0 % et 5,2 % respectivement », commente VMTD. (Lire : ­« Engouement pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé »)

Les ­FNB d’obligations gouvernementales sont l’autre catégorie championne des créations nettes de janvier à mai 2023, récoltant 2,4 G$. « ­Les obligations gouvernementales surperforment durant les récessions, et les investisseurs en ont accumulé en prévision d’une récession potentielle cette année », note ­VMTD. Les ­FNB d’obligations gouvernementales de longue durée ont obtenu les deux tiers des créations nettes de ce type de FNB, qui est négocié principalement par des investisseurs institutionnels.

Pertinente diversification

Il est quelque peu étonnant que les ­FNB d’épargne à intérêt élevé ou de gestion de liquidité soient inclus dans la catégorie générale des ­FNB de titres à revenu fixe, reconnaît ­Daniel ­Straus, directeur général, recherche ­FNB à ­Banque ­Nationale ­Marchés financiers. « ­Nous les classons ainsi parce que c’est de cette façon que les investisseurs les envisagent et les utilisent, dit l’analyste, et avec les niveaux de revenus qu’ils offrent, autour de 5 %, on les comprend. »

Or, il s’agit de produits très différents, ­souligne-t-il. « ­Les gens auraient avantage à ne pas complètement remplacer les ­FNB obligataires par des produits de gestion de liquidité. » ­Dans la situation où les taux d’intérêt changeraient de direction, ­explique-t-il, les premiers gagneraient, les deuxièmes perdraient. « ­Les ­FNB obligataires sont de l’assurance dans un portefeuille : ils ziguent quand les marchés zaguent. »

Dans la faveur retrouvée pour les ­FNB de revenu fixe, les investisseurs peuvent renouer avec les multiples avantages qui les caractérisent. Au premier chef, leur rôle de guichet unique, comme le caractérise ­Andres ­Rincon, premier directeur, chef des ventes et stratégie de ­FNB à ­VMTD. « Avec un seul titre en ­Bourse, un investisseur peut avoir accès d’un coup à des centaines d’obligations de multiples émetteurs, de plusieurs niveaux de qualité et de structures », ­explique-t-il. Plus encore, les écarts cours ­acheteur-cours vendeur sur un ­FNB sont souvent inférieurs à ceux des titres ­sous-jacents qui les composent, sans compter que leurs frais de gestion ne sont en moyenne que de 0,39 %. Pour les ­FNB de titres à revenu fixe indiciel, le ­RFG moyen est même de 0,24 %.

L’analyste en fait ressortir aussi les multiples usages dans un portefeuille. Entre autres, la solution guichet unique donne un accès facile à de nombreux types de titres qui seraient autrement difficiles à acheter, par exemple les obligations de sociétés à haut rendement et les titres de dette de pays émergents. Du coup, les allocations tactiques à des secteurs spécialisés s’en trouvent facilitées et accélérées. La vente à découvert, habituellement fort complexe dans les titres obligataires, se fait en un tournemain à l’aide d’un seul symbole boursier.

Par ailleurs, le marché des ­FNB de titres à revenu fixe reste varié. Un investisseur peut gérer la duration ou la qualité de crédit des émetteurs de son portefeuille en privilégiant le placement dans un ­sous-segment d’émetteurs de titres à revenu fixe.

Également, la stratégie de vente à perte à des fins fiscales dans des comptes non enregistrés est facilitée. L’une des opérations les plus populaires à la fin de 2022 a été la vente de titres à revenu fixe pour cristalliser des pertes fiscales. La hausse des taux entraînant la chute des prix obligataires, les portefeuilles de nombreux investisseurs se retrouvaient avec des pertes non réalisées. Bon nombre ont substitué des ­FNB à des titres individuels, cristallisant ainsi les pertes tout en conservant leur exposition au secteur et en amenuisant les coûts de cette manœuvre.

Vent favorable

Dans une note d’août 2022, ­Andres ­Rincon jugeait que tout le secteur des ­FNB était entré dans une phase de plus grande maturité « avec des barrières à l’entrée qui augmentent et une compétition qui s’intensifie ». Il soutient encore ce point de vue, notant que « les coûts pour les mainteneurs de marché sont plus élevés avec plus de produits à couvrir, de telle sorte qu’il est plus difficile pour un fournisseur d’arriver avec un produit innovateur ».

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, ­BMO affiche le premier rang des émetteurs en termes d’actifs, avec 30 % de part de marché, suivi de ­RBC iShares (24 %), selon ­VMTD. Placements ­Vanguard, ­Placements Mackenzie et ­FNB ­Horizons viennent ensuite avec chacune une part de 7 % du marché.

Dans le secteur des titres de revenu fixe, les innovations sont relativement rares. Une exception tient aux ­FNB à gestion active, qui se multiplient. « ­BMO a récemment acquis une foule de nouveaux gestionnaires et, de ce fait, s’oriente de plus en plus vers la gestion active », fait ressortir ­Andres ­Rincon. Même dans le domaine hyperactif des fonds axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), l’émergence de nouveaux produits est clairsemée. « Ça intéresse plus les institutions, ­ajoute-t-il. On voit peu d’intérêt de la part des investisseurs individuels. Desjardins, qui s’est spécialisé dans cette voie, a montré des signes de vie, mais il ne s’agit pas de nouveaux produits, plutôt d’un changement de certains mandats pour être plus aligné sur l’objectif [carboneutre]. »

À cause du vent très favorable des taux d’intérêt plus hauts, le secteur des ­FNB obligataires fait face surtout à des occasions et à peu de défis. La plus grande de ­celles-ci tient « au retour du portefeuille classique ­60-40 », juge Dan Hallett, ­vice-président et directeur à Highview Financial. « Les obligations jouent leur rôle à nouveau, dit-il. Elles ne sont pas simplement un diversificateur, mais contribuent au rendement du portefeuille. »

Une autre occasion tient à l’apport en liquidité que permettent les ­FNB obligataires, un avantage que la crise de liquidité de mars 2020 a révélé. « À un moment où les titres obligataires individuels ne se négociaient pas, rappelle ­Dan ­Hallett, les ­FNB continuaient à s’échanger et à donner de la liquidité à ceux qui en avaient besoin. »

Erika ­Toth, directrice, distribution de ­FNB aux marchés de conseil et institutionnels à ­BMO Gestion d’actifs, souligne un seul défi, mais il est lié aux investisseurs qui se sont précipités en grand nombre vers les fonds à courte duration. « ­Les gens devraient penser à plus long terme et préserver des titres obligataires à long terme dans leur portefeuille », ­dit-elle.

Advenant une récession et une baisse des rendements obligataires, les titres à revenu fixe à long terme profiteraient davantage de ce fléchissement, car leurs prix monteraient, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse.

L’apparition croissante de ­FNB à gestion active en titres à revenu fixe constitue un développement heureux, pense Dan Hallett. « ­Pour les obligations gouvernementales canadiennes, le recours à des ­FNB passifs fait très bien l’affaire, ­dit-il, mais dès qu’on sort de ces limites, il peut être très pertinent pour une majorité d’investisseurs d’acquérir des titres obligataires plus exotiques par l’intermédiaire de gestionnaires actifs. Jouer dans ces marchés est plus difficile qu’il y a 20 ans : la liquidité est plus friable, l’investisseur individuel n’a pas accès aux meilleurs prix même dans les réseaux de courtage à escompte. »

Par contre, ­Dan ­Hallett fait à l’endroit des ­FNB obligataires la même critique qu’il lance à tout le secteur des ­FNB : « ­Ce qui me frappe, c’est combien les choses ont perdu toute proportion. Il y a trop de produits et, ça oriente beaucoup d’investisseurs vers de mauvaises décisions. Ils changent de produits trop souvent ; ils deviennent des gestionnaires actifs et sautent d’un ­FNB à l’autre. C’est bon pour l’industrie, pas pour les investisseurs et leurs conseillers. » 

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La préférence optimale pour les titres domestiques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-preference-optimale-pour-les-titres-domestiques/ Wed, 11 Oct 2023 10:20:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96597 FOCUS FNB - Deux études examinent la bonne répartition entre titres locaux et mondiaux.

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Pour les Canadiens, le marché des actions nationales se compare un peu à l’aliment réconfortant de l’investissement. Le nom des entreprises est familier, le crédit d’impôt pour dividendes, tout comme l’absence de risque de change sont autant de raisons valables de détenir une part beaucoup plus importante d’actions canadiennes que la modeste part évaluée à 3 % de la capitalisation boursière mondiale.

Toutefois, les stratèges en investissement affirment qu’il existe un compromis entre le biais domestique et une diversification adéquate. Selon deux importantes sociétés de gestion d’investissements qui ont produit des recherches sur ce sujet, les Canadiens qui limitent leur enthousiasme pour le marché national pourraient bénéficier de meilleurs rendements corrigés du risque au fil du temps.

Une étude publiée en juin par Placements Vanguard Canada Inc., de Toronto, a conclu que la combinaison optimale pour les Canadiens dans la partie actions de leurs portefeuilles est de 30 % d’actions nationales et de 70 % d’actions étrangères.

Une étude publiée en 2022 par la société d’investissement Franklin Templeton, également de Toronto, est parvenue à une conclusion similaire. Cette étude a conclu qu’il était raisonnable de consacrer de 25 à 35 % de l’allocation en actions aux titres canadiennes, la partie supérieure de cette fourchette étant appropriée pour les portefeuilles davantage orientés vers la croissance.

« Il y a de bonnes raisons d’avoir une certaine préférence pour les investissements de son pays d’origine, a déclaré le co-auteur Ian Riach, vice-président senior et gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton. Cependant, il faut aussi trouver un équilibre avec le risque de forte concentration du marché [canadien], d’où l’intérêt de la diversification. »

Les arguments en faveur de la mondialisation reposent non seulement sur la faible part du Canada sur les marchés mondiaux, mais aussi sur sa composition. Le document de Vanguard note que les 10 plus importantes actions canadiennes, au 31 mai, représentaient 36,9 % de l’ensemble du marché national. À titre de comparaison, les 10 plus grandes actions étrangères représentaient 15,6 % du marché mondial des actions.

En ce qui concerne la répartition sectorielle, le Canada est fortement surpondéré par rapport aux marchés mondiaux dans les secteurs des services financiers et de l’énergie, et nettement sous-pondéré dans les secteurs des technologies de l’information, des soins de santé et de la consommation discrétionnaire. « Les investisseurs canadiens pourraient bénéficier de l’ensemble des opportunités offertes par une plus grande exposition aux actifs étrangers », note le document de Franklin.

L’étude de Vanguard a conclu que la combinaison la plus efficace de risque et de rendement pour les Canadiens était d’investir dans un portefeuille mondial avec une faible pondération pour le Canada.

Or, pour des raisons de gestion de risque, Vanguard ne préconise pas une approche globale à part entière. Lorsque la part des actions étrangères dépasse 70 %, la volatilité commence à augmenter.

« C’est pourquoi nous disons que le niveau optimal pour les Canadiens est de maintenir une pondération de 30 % en actions canadiennes », a déclaré l’auteur du document de recherche, Bilal Hasanjee, stratège principal en matière d’investissement chez Vanguard Canada.

La recommandation de 30 % se fonde en grande partie sur des facteurs quantitatifs, notamment l’analyse de la variance minimale. Toutefois, elle tient également compte des préférences des investisseurs, en citant une étude du Fonds monétaire international (FMI) datant de 2022. Le FMI a calculé que les portefeuilles d’actions au Canada détenaient un total combiné de 52,2 % de leurs actifs en actions canadiennes.

L’analyse de Vanguard s’est appuyée sur des catégories d’actifs larges, pondérées par la capitalisation boursière, de sorte qu’elle n’a pas pris en compte l’impact des crédits d’impôt pour dividendes.

L’allocation domestique recommandée de 30 % s’applique à toutes les stratégies d’allocation d’actifs, qu’elles soient prudentes ou agressives, à condition qu’il y ait au moins une part d’actions.

Le Portefeuille FNB équilibré Vanguard, par exemple, a une répartition cible des actifs de 60 % en actions et 40 % en titres à revenu fixe. Sa pondération de 18 % en actions canadiennes équivaut à 30 % de l’exposition totale aux actions. Le Portefeuille FNB prudent Vanguard, quant à lui, ne détient que 12 % d’actions canadiennes, ce qui représente tout de même 30 % de l’exposition totale aux actions. Or, cela représente tout de même 30 % de l’exposition totale aux actions.

Selon Bilal Hasanjee, quel que soit le profil de risque de l’investisseur, l’allocation aux actions canadiennes, ou l’optimisation de la volatilité, est toujours de 30 % sur la base de simulations effectuées sur différents niveaux d’allocation d’actifs.

Le point de vue de Franklin sur le contenu canadien, géré activement, est en revanche plus nuancé. Son analyse a montré que les Canadiens devraient généralement détenir 30 à 33 % de leurs portefeuilles d’actions en actions canadiennes, a déclaré Ian Riach, dont les responsabilités en matière de gestion de portefeuille incluent les Portefeuilles Franklin Quotentiel , dont l’actif géré  est évaluée à 7 milliards de dollars (G$).

« D’un point de vue dynamique, cependant, étant donné que les marchés ont des cycles différents, dans nos portefeuilles nous avons varié ce pourcentage à moins de 30 % [et] à plus de 35 % à certains moments », a-t-il mentionné.

Récemment, l’allocation de l’équipe Franklin Quotential aux actions canadiennes a été inférieure aux niveaux typiques cités par Ian Riach. À la fin du mois de juillet, le Portefeuille équilibré de croissance Franklin Quotentiel, un fonds commun de placement, détenait 15 % d’actions canadiennes, ce qui représentait environ 25 % du contenu en actions de ce portefeuille composé à 60 % d’actions et à 40 % de titres à revenu fixe. Cela représentait environ 25 % du contenu en actions de ce portefeuille composé à 60 % d’actions et à 40 % de titres à revenu fixe.

Le document de Franklin, vieux d’un an, comprenait également une répartition des revenus fixes. Dans cette catégorie d’actifs, Franklin privilégiait une allocation de 65 % au Canada et de 35 % en titres étrangers comme point de départ.

Selon Ian Riach, le marché obligataire canadien est très similaire au marché des actions en termes de concentration. Les obligations d’État, tant fédérales que provinciales, représentent environ 70 % du marché.

Quant aux obligations d’entreprises, plus de 60 % d’entre elles sont concentrées dans deux secteurs seulement : les services financiers et l’énergie. « Il est intéressant de diversifier ses placements et d’augmenter ses opportunités en allant à l’étranger », a-t-il déclaré, bien que le document recommande une plus grande préférence pour les titres domestiques pour les titres à revenu fixe que pour les actions.

L’allocation recommandée par Franklin pour les titres à revenu fixe étrangers suppose une couverture complète du risque de change par rapport au dollar canadien. « Cela nous permet en fait d’augmenter notre exposition à l’étranger si nous couvrons cette devise, car cela élimine le risque de change », a déclaré Ian Riach.

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L’essor et le rôle des FNB de répartition d’actifs au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/lessor-et-le-role-des-fnb-de-repartition-dactifs-au-canada/ Wed, 13 Sep 2023 10:19:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96131 ZONE EXPERTS - Comprendre les divers outils de placement à votre disposition pour bâtir un portefeuille solide et résilient.

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L’un de ces outils qui retiennent l’attention au Canada et dans le monde entier est le fonds négocié en bourse (FNB) de répartition d’actifs.

Cependant, il peut être difficile de s’y retrouver, surtout si l’on ne comprend pas exactement ce que sont les FNB de répartition d’actifs, pourquoi ils sont de plus en plus populaires et quels défis ils peuvent présenter.

L’Association canadienne des FNB (ACFNB) croit que la démystification des FNB de répartition d’actifs aidera à réduire les obstacles à l’entrée pour les investisseurs canadiens. Nous nous concentrerons aujourd’hui sur leurs caractéristiques essentielles, sur les raisons pour lesquelles ils sont devenus un véhicule de placement si populaire et sur les défis qu’ils peuvent présenter pour les investisseurs.

Comprendre les FNB de répartition d’actifs

Les FNB de répartition d’actifs sont des fonds multiactifs qui offrent aux investisseurs une solution à guichet unique pour un portefeuille diversifié et équilibré. Ils combinent différents types de placements, comme les actions, les obligations et d’autres FNB, qui sont tous gérés ensemble.

L’objectif des FNB de répartition d’actifs est d’atteindre des équilibres variables entre les rendements potentiels et le risque, en fonction de la stratégie de placement particulière suivie par le FNB. Comme leur nom l’indique, ces FNB auront des répartitions d’actifs variables ou des proportions/mélanges de différents actifs de placement comme des actions ou des obligations.

Tout comme les actions, les parts d’un FNB de répartition d’actifs sont échangées tout au long de la journée sur une Bourse et possèdent leur propre symbole. En achetant une part d’un FNB de répartition d’actifs, les investisseurs sont exposés au panier de placements sous-jacent.

Au Canada, les FNB de répartition d’actifs peuvent généralement être regroupés en deux principaux types.

  • FNB de répartition fixe d’actifs : Ces FNB ont une proportion fixe d’actifs, par exemple, 60 % d’actions et 40 % d’obligations. Cette proportion demeure généralement constante au fil du temps, quelles que soient les conditions du marché. Périodiquement, ils se rééquilibreront pour revenir à une répartition d’actifs déterminée.
  • FNB de répartition tactique d’actifs : Ces FNB permettent une approche flexible, où la répartition des différents actifs peut changer en fonction des conditions du marché ou des prévisions économiques. Cette gestion active offre aux investisseurs la possibilité de profiter des tendances du marché tout en maintenant un portefeuille diversifié, mais peut s’avérer plus coûteuse.

Quelle est la popularité des FNB de répartition d’actifs au Canada ?

Au cours des dernières années, on a constaté une augmentation constante de l’adoption des FNB de répartition d’actifs. Compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs, les FNB de répartition d’actifs se sont rapidement taillé une place de choix, quoique plus modeste, dans le marché canadien des FNB.

La concurrence est féroce dans ce domaine, et de nombreux gestionnaires de FNB, de grande et de petite taille, se disputent les parts de marché. À l’heure actuelle, le secteur est dominé par trois acteurs en ce qui concerne l’actif sous gestion : BlackRock iShares, BMO Gestion mondiale d’actifs et Vanguard Canada.

Les concurrents des « trois grands » sont notamment FNB Horizons, CI Gestion mondiale d’actifs, Gestion de Placements TD, Placements Mackenzie, Fidelity Canada et Purpose Investments, qui exploitent tous leurs propres gammes de FNB de répartition d’actifs.

Selon le dernier rapport mensuel de l’ACFNB, au 30 juin 2023, les « trois grands » contrôlent respectivement environ 99 milliards de dollars (G$), 94 G$ et 56 G$ de l’actif géré des FNB. Pour ce qui est de la part de marché, iShares est en tête avec 26,3 %, suivi de BMO avec 24,9 % et de Vanguard avec 14,8 %.

À l’heure actuelle, iShares exploite 9 FNB multiactifs, tandis que BMO et Vanguard en exploitent respectivement 6 et 5. Toutefois, les FNB multiactifs ne représentent toujours qu’une faible proportion de l’actif géré global de ces titans, soit 4,2 G$, 574 M$ et 7,5 G$ respectivement pour iShares, BMO et Vanguard au 30 juin 2023.

Dans l’ensemble du secteur canadien des FNB, la part de marché des FNB multiactifs s’établit actuellement à 3,8 %, tandis que les FNB d’actions seulement dominent à 62,5 %, et les FNB à revenu fixe seulement, à 24,4 %. En 2023 seulement, on a enregistré des créations nettes d’environ 942 M$ pour des FNB multiactifs.

Pourquoi les investisseurs aiment-ils les FNB de répartition d’actifs ?

Les FNB de répartition d’actifs sont devenus le véhicule de placement de choix pour de nombreux Canadiens, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi lorsque nous examinons les avantages uniques qu’ils offrent.

La diversification est peut-être l’un des avantages les plus convaincants et les plus faciles à comprendre. La plupart des FNB de répartition d’actifs offrent aux investisseurs une exposition à une vaste gamme de catégories d’actifs, de régions, de tailles de capitalisation boursière, de styles d’actions, d’échéances de titres à revenu fixe et de qualités de crédit.

La construction de FNB de répartition d’actifs permet d’atténuer l’incidence d’une catégorie d’actifs à rendement inférieur sur l’ensemble du portefeuille, ce qui constitue un outil efficace de gestion du risque. En réduisant considérablement le risque lié aux titres, la forte diversification présente dans ces FNB permet d’obtenir un portefeuille potentiellement moins volatil et une séquence de rendements moins volatile.

Le rapport coût-efficacité est un autre attrait important. Les FNB de répartition d’actifs affichent souvent un ratio des frais de gestion (RFG) inférieur à celui des fonds communs de placement. À une époque où les attentes de rendement sont modestes et les évaluations des actifs élevées, ce rapport coût-efficacité peut avoir une incidence considérable sur les rendements à long terme.

L’un des avantages les moins connus, mais très précieux, des FNB de répartition d’actifs réside peut-être dans le rééquilibrage discipliné et mécanique effectué par le gestionnaire du fonds. Cette approche garantit que le portefeuille reste aligné sur la répartition d’actifs souhaitée. Ce rééquilibrage régulier, qui se fait habituellement chaque trimestre ou chaque année, peut mener à de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps.

Enfin, la constitution et la gestion d’un portefeuille diversifié peuvent être un processus complexe et long. Bien que certains investisseurs puissent réussir à gérer leurs portefeuilles, cela exige beaucoup de temps, de connaissances et de discipline, en plus des coûts de négociation.

En revanche, les FNB de répartition d’actifs sont gérés par des gestionnaires de portefeuille professionnels qui disposent de l’expertise et des ressources nécessaires pour surveiller les marchés et prendre continuellement des décisions de placement, tout en profitant des ressources et des économies d’échelle digne des investisseurs institutionnels.

Cette gestion professionnelle peut se traduire par une constitution de portefeuille plus efficace et de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps. Dans l’ensemble, l’aspect pratique peut être particulièrement bénéfique pour les investisseurs particuliers qui n’ont pas le temps ou l’expertise nécessaires pour gérer un portefeuille diversifié. Pour les conseillers en placements, les FNB de répartition d’actifs peuvent également faciliter les placements pour le compte d’un client, comme la constitution des composantes de base, à faible coût, d’un portefeuille.

Défis et solutions possibles

Malgré les avantages importants offerts par les FNB de répartition d’actifs, les investisseurs doivent tenir compte de certains défis potentiels. Comme tout placement, les FNB de répartition d’actifs présentent des inconvénients qui leur sont propres et que les investisseurs doivent comprendre et connaître.

L’une des principales préoccupations concerne les inefficacités fiscales potentielles. Les FNB de répartition d’actifs, bien qu’ils constituent un outil de placement diversifié et pratique, pourraient ne pas offrir la même efficacité fiscale que la détention directe de FNB domiciliés aux États-Unis dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). La structure de ces FNB peut entraîner des retenues d’impôt étrangères sur les dividendes américains, ce qui réduit le rendement net pour les investisseurs.

Une autre considération est le coût associé aux FNB de répartition d’actifs. Bien qu’ils soient souvent moins chers que les fonds communs de placement traditionnels, ils ont tendance à avoir des ratios de frais de gestion plus élevés que les FNB indiciels individuels, d’autant plus que la négociation sans commission est de plus en plus offerte dans un compte de courtage en ligne.

De plus, il y a un risque associé à la portion à revenu fixe des FNB de répartition d’actifs, qui compte souvent sur les obligations totales de durée intermédiaire pour se protéger. Toutefois, dans certaines conditions de marché, comme la hausse des taux d’intérêt en 2022, ces obligations peuvent donner un rendement inférieur et ne pas offrir la protection prévue contre les baisses.

Cependant, ces défis ne font pas des FNB de répartition d’actifs des options peu pratiques. Ils ne font que souligner l’importance de comprendre et d’éviter ces pièges potentiels. Une compréhension approfondie des répercussions fiscales, des structures de coûts et des risques inhérents aux différents types d’actifs peut permettre aux investisseurs de prendre des décisions plus éclairées.

Bien que les FNB de répartition d’actifs puissent être un outil puissant pour les conseillers au détail, certains conseillers en placement pourraient les considérer comme un défi supplémentaire, soit comme un concurrent ou une simplification des services de diversification et de gestion de portefeuille qu’ils proposent.

Conclusion

Le paysage financier canadien est en constante évolution, et les FNB de répartition d’actifs représentent l’un des développements importants des dernières années. Leur popularité grandissante témoigne de leur potentiel de diversification, de gestion du risque, de rentabilité et de commodité. Ces FNB ont démocratisé l’accès à des portefeuilles diversifiés pour un large éventail d’investisseurs particuliers.

Pour les conseillers, les FNB de répartition d’actifs ne doivent pas seulement représenter un concurrent ou un défi supplémentaire à relever : on peut également les utiliser pour établir rapidement ou facilement une exposition diversifiée dans des portefeuilles de clients plus petits ou pour aider à gérer les placements selon certains paramètres.

En fin de compte, la popularité des FNB de répartition d’actifs reflète l’importance croissante qu’ont les placements pour les Canadiens, ce qui nous plaît beaucoup à l’ACFNB.

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Les FNB de marché monétaire restent en vogue en août https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-marche-monetaire-restent-en-vogue-en-aout/ Wed, 13 Sep 2023 09:41:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96155 FOCUS FNB – Or, les FNB d’action du secteur de l’énergie subissent des rachats nets.

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Le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens a été stable en août 2023. Il a enregistré des créations de 2,9 milliards de dollars (G$), soit un résultat équivalent à celui enregistré en juillet. Par conséquent, les entrées nettes dans les FNB canadiens s’élèvent à 25,3 G$ depuis le début de l’année, dont 15,4 G$ pour les titres à revenu fixe et 7,8 G$ pour les actions, ce qui porte l’actif géré cumulatif en FNB cotés au Canada à 358 G$, selon Banque Nationale Marchés Financiers (BNMF)

En août 2023, les FNB à revenu fixe ont dominé le marché avec 2,6 G$ en créations nettes, soit 800 millions de dollars (M$) de plus qu’en juillet. Les FNB qui ont généré le plus de créations nettes sont encore une fois ceux qui ciblent le marché monétaire et les comptes à intérêt élevé, avec près d’1 G$ d’entrées nettes dirigées vers des produits tels que CSAV, CASH, PSA, ZMMK et MNY, selon les analystes de BNMF, dont Daniel Straus, Tiffany Zhang, Linda Ma et Shubo Yan. Les FNB du marché monétaire ont enregistré des entrées nettes de 7,5 G$ depuis le début de l’année, représentant à ce jour 46 % des actifs de la fin de 2022 pour cette catégorie.

Les FNB d’obligations canadiennes à rendement global ont enregistré des entrées de fonds de 529 M$, ce qui a porté leur actif cumulatif à 30,5 G$. Les FNB de titres à revenu fixe américains et nord-américains ont affiché des créations nettes de 716 M$ en août.

Pente glissante pour les FNB d’actions

Les FNB d’actions ont attiré moins de capital en août. Ils ont récolté 408 M$ en entrées nettes toutes catégories confondues comparativement à 940 M$ le mois précédent. La baisse de la demande s’accentue pour les FNB d’actions, par rapport aux créations nettes de 1,8 G$ réalisées en juin.

Pour les FNB d’actions sectoriels, le sous-secteur des FNB de société de l’énergie a subi des rachats historiques de 510 M$ en août, ce qui représente un recul de près de 15 % par rapport à l’actif de ce sous-secteur au mois précédent. L’actif sous gestion s’établit à la fin d’août à 3,3 G$. Il faut remonter à novembre 2021 pour retrouver des sorties notables (380 M$) dans ce sous-secteur, qui avait par ailleurs connu son meilleur mois des trois dernières années en mars 2022, avec des entrées nettes de près de 500 M$. Le FNB XEG (iShares), un produit phare dans l’industrie depuis plusieurs années, a connu des rachats nets à lui seul de 467 M$ en août à la suite d’un important rachat institutionnel, signale le rapport de BNMF.

Le secteur des technologies redresse quant à lui la tête avec des entrées nettes de 160 M$, principalement en raison des créations du fonds TEC. Il poursuit sur sa lancée de juillet, mois durant lequel il avait coiffé au poteau le secteur financier pour les créations nettes.

Affaiblis par le ralentissement de l’énergie, les FNB d’actions sectoriels performent moins bien en août. Ils engrangent des entrées nettes de 336 M$ et cumulent des actifs de 28,6 G$, ce qui représente une diminution de près d’1 G$ par rapport à juillet. Les FNB de types ESG ont récolté 156 M$ en août, soit beaucoup moins que les 589 M$ de juillet.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont subi des sorties nettes de fonds de 201 M$, menées par les FNB libellés en dollars américains comme BTCC/U. Les experts de BNMF indiquent que ces sorties se situent dans un contexte de spéculations entourant l’imminence d’une décision de la Securities and Exchange Commission vise à permettre les FNB de bitcoins aux États-Unis.

Sur le plan géographique, les principales sorties de fonds des FNB d’actions canadiens ont été enregistrées aux États-Unis (HXS, ESGY, QQC/F, XQQ, XSP) et au Canada (HXT, TTP). Les marchés développés, les marchés émergents (XSEM) et les régions du monde (TEC, XEQT, VEQT) ont fait l’objet de créations importantes, « en raison de la forte demande d’exposition à l’étranger qui a fait passer les flux nets d’actions en territoire positif », indiquent les analystes de BNMF.

Un nouveau fournisseur et des lancements

Cinq nouveaux FNB ont été lancés en août. Un nouveau joueur a rejoint la liste des fournisseurs de FNB canadiens. Forstrong Global Asset Management, un gestionnaire de fonds fondé en 2021, a procédé au lancement de quatre nouveaux FNB activement gérés et orientés vers les marchés étrangers. Ils totalisent des actifs de 4 M$. AGF a lancé pour sa part un FNB sur les options d’achat couvertes.

Les dix principaux émetteurs de FNB au Canada ont enregistré des entrées de fonds en août. Les plus importantes ont été faites par RBC iShares (763 M$), Horizons (620 M$) et Vanguard (460 M$). Invesco est le seul émetteur de ce groupe de 10 à afficher des sorties importantes (-110 M$). La moins bonne performance du sous-secteur de l’énergie a également nui aux flux de Ninepoint Partners, qui a perdu 39 M$, rapporte BNMF.

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Rebond des créations nettes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rebond-des-creations-nettes/ Wed, 08 Jun 2022 11:25:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87392 FOCUS FNB - Les entrées nettes pour les FNB d’actions remontent.

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Les créations nettes des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont connu une recrudescence au mois de mai 2022. Alors que ces dernières avaient chuté en avril dernier, tombant à 1,53 milliard de dollars (G$), contre 4,79 G$ le mois précédent, ces dernières ont repris du poil de la bête en mai, atteignant ainsi 2,44 G$, d’après une compilation de Banque Nationale Marchés financiers.

Ce rebond est surtout attribuable aux FNB de cryptomonnaies et aux FNB d’actions. Ces derniers ont enregistré des créations nettes dans tous les secteurs, à l’exception notable des FNB à faible volatilité, pour atteindre 1,38 G$, contre des créations nettes de 917 millions de dollars (M$) en avril.

Les actions américaines ont récupéré la place de choix avec 877 M$ de créations, soit 70 % du total des entrées d’actions et leur plus grand afflux mensuel de l’année jusqu’à présent.

Les FNB qui suivent des indices à large base pour la région américaine (XSP, HXS, VFV, ZQQ, XQQ) se sont tous placés près de la tête du classement des flux entrants de mai 2022. Le iShares Core S&P 500 Index ETF CAD-Hedged (XSP), le Horizons S&P 500 Index ETF (HXS), le Vanguard S&P 500 Index ETF (VFV), le BMO Nasdaq 100 Equity Hedged to CAD Index ETF (ZQQ) et le iShares NASDAQ 100 Index ETF CAD-Hedged, occupent ainsi, respectivement, la 2e, 3e, 7e, 10e et 20e place du classement des FNB ayant enregistré le plus de créations nettes de mai.

Les flux vers les FNB d’actions canadiennes ont été positifs, mais ont reculé en mai. Les créations nettes dans cette catégorie se sont élevées à 138 M$ durant le cinquième mois de l’année. Les FNB à faible volatilité ont enregistré un autre mois de rachats nets malgré une performance relative favorable depuis le début de l’année.

Le mois de mai a été le mois du retour en force des FNB de cryptomonnaies. Alors qu’ils enregistraient leur pire résultat sur le plan des créations nettes depuis leur création en février 2021 en avril 2022, soit des rachats nets de 338 M$, ils ont enregistré des créations nettes de 565 M$ en mai. Des ordres de taille institutionnelle ont été observés dans certains FNB libellés en dollars américains. Il s’agit du plus gros afflux mensuel depuis le début de l’année pour cette catégorie.

D’ailleurs, c’est un FNB de cette catégorie qui occupe la première place des produits ayant enregistré le plus de créations nettes ce mois-ci. Il s’agit ainsi du Purpose Bitcoin ETF (BTCC/U) avec des créations nettes de 408 M$ pour ce seul fonds.

À noter que, depuis leur création, près de 7 G$ de créations nettes ont été enregistrés dans cette catégorie. Toutefois, l’actif total sous gestion des FNB canadiens de cryptomonnaies ne dépasse pas les 4,3 G$. Cette différence s’explique essentiellement par la baisse des prix du bitcoin et de l’ethereum, ce qui témoigne de la volatilité et du risque de cette nouvelle classe d’actifs, rapporte Banque Nationale Marchés financiers, dans son analyse.

De leur côté, les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré 216 M$ de créations nettes. Les FNB d‘épargne à intérêt élevé étaient en tête des entrées, suivis des FNB d’obligations globales canadiennes et des FNB d’obligations de sociétés canadiennes. Toutes les autres catégories ont subi des rachats nets.

Les quatre principaux fournisseurs ont tous enregistré des flux importants, chacun ayant reçu environ 3 milliards de dollars depuis le début de l’année. Le grand gagnant de ce mois-ci est toutefois RBC iShares qui a enregistré des créations nettes de 1,01 G$. Cet afflux lui offre ainsi la première place dans le classement des fournisseurs ayant enregistré le plus de créations nettes de janvier à mai 2022 avec un total de 3,99 G$ de créations nettes.

Horizons, Vanguard et BMO ont, quant à eux enregistré des créations nettes de, respectivement, 460 M$, 417 M$ et 182 M$ en mai. Leur total de créations nettes annuelles grimpe ainsi à 3,05 G$ (Horizons), 3,01 G$ (Vanguard) et 2,93 G$ (BMO) pour les cinq premiers mois de 2022.

Le mois de mai a été relativement calme en termes de lancements de FNB, avec « seulement » cinq nouveaux produits : deux étaient des FNB axés sur le métavers et un sur la chaîne de bloc, un était un FNB du secteur des matériaux dédié aux producteurs de cuivre, et le dernier était un FNB alternatif utilisant des stratégies multiples pour rechercher une faible corrélation avec les marchés d’actions.

Finalement, les FNB ESG cotés au Canada ont recueilli 159 M$ de nouveaux actifs en mai, ce qui porte le chiffre des entrées depuis de janvier à mai à 1,8 G$. On retrouvait à la fin de mai 10 G$ d’actif en FNB de type ESG, dont 85 % étaient des FNB d’actions de type ESG et 13 % des FNB de titres à revenu fixe de ce genre, selon la compilation de Banque Nationale Marchés financiers.

Du début janvier à la fin de mai 2022, les FNB canadiens ont enregistré 17,6 G$ de créations nettes, soit 5,1 % des actifs depuis le début de l’année. Contrairement à ce qui s’est passé au sud de la frontière, où les FNB de matières premières ont accumulé des actifs en raison des craintes généralisées d’inflation, ici au Canada, les matières premières sont la seule catégorie d’actifs qui a subi des rachats nets pour les cinq premiers mois de 2022.

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Placements Vanguard Canada migre des produits vers la NEO Bourse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-vanguard-canada-migre-des-produits-vers-la-neo-bourse/ Mon, 06 Jun 2022 12:06:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87199 PRODUITS – Trois fonds négociés en Bourse (FNB) sont visés.

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Placements Vanguard Canada a bien l’intention de changer la bourse principale à la cote de laquelle les titres de trois de ces FNB sont inscrits. Ces derniers passeront ainsi de la Bourse de Toronto à la NEO Bourse.

Les produits visés sont :

  • FNB indiciel d’obligations totales américaines (couvert en $ CA) Vanguard;
  • FNB indiciel d’obligations totales mondiales hors États-Unis (couvert en $ CA) Vanguard;
  • et le FNB indiciel d’obligations totales mondiales (couvert en $ CA) Vanguard.

Les titres des FNB seront radiés de la cote de la Bourse de Toronto à la fermeture des bureaux le mardi 21 juin 2022 et seront inscrits à la cote de la NEO Bourse le mercredi 22 juin 2022.

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Le nombre de nouveaux fonds lancés en 2021 atteint un sommet https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-nombre-de-nouveaux-fonds-lances-en-2021-atteint-un-sommet/ Wed, 12 Jan 2022 08:58:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84555 FOCUS FNB - L’année dernière a été celle de nombre de records dans le domaine des FNB.

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En 2021, bon nombre de records provenant du marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) ont été établis. Ç’a été le cas pour les créations nettes annuelles, l’actif sous gestion en FNB canadiens et le nombre de lancements de fonds.

C’est ce qui se dégage d’un rapport publié en janvier par une équipe d’analystes de Valeurs mobilières TD, menée par Andres Rincon, directeur, chef des stratégies et des ventes de FNB, chez ce courtier.

« Les actifs sous gestion ont atteint 347 milliards de dollars (G$) à la fin de l’année et 214 nouveaux FNB ont été inscrits à la cote, ce qui constitue un nouveau record sur ces deux plans. Non seulement il y a eu de nouveaux produits intéressants et une nouvelle catégorie d’actifs – les FNB de cryptomonnaies -, mais le secteur des FNB canadiens a également connu les créations nettes les plus élevées jamais enregistrées, l’année se terminant avec 56,8 G$, soit 38 % de plus que le record établi l’an dernier », lit-on dans le document de Valeurs mobilières TD.

Les FNB d’actions ont connu une année exceptionnelle, avec 33 G$ de créations nettes, ce qui représente 41 % de plus que l’année précédente, selon le rapport. « Comme d’habitude, les FNB de marchés larges et les grandes capitalisations se sont taillé la part du lion, avec 29,5 G$ d’entrées nettes », constatent ses auteurs.

Les FNB d’actions sectoriels ont été populaires en 2021, en particulier les FNB du secteur financier, qui ont enregistré des entrées nettes de 2,6 G$.

« Les banques canadiennes ont connu une bonne année, notamment parce que le gouvernement les a autorisées à poursuivre les augmentations de dividendes et les rachats après les avoir restreintes d’augmenter leurs dividendes et de procéder à des rachats après les avoir restreints pendant la crise initiale du COVID », lit-on dans le rapport.

Les FNB technologiques ont également continué d’être populaires, enregistrant des entrées nettes de 1,7 G$.

Sur le plan des FNB de titres à revenu fixe, l’année 2021 a été plus calme avec 11,2 G$ de créations nettes, soit une baisse de 19 % par rapport à l’année précédente. « L’année 2021 n’a pas été passionnante pour les obligations, les gouvernements ayant ralenti leurs programmes d’achat d’obligations et la menace d’une hausse des taux ayant plombé la performance de nombreuses stratégies de titres à revenu fixe », soulignent les experts du rapport.

Les FNB d’obligations totales ont attiré la majeure partie des créations nettes, avec 6,2 G$ d’entrées nettes, tandis que les FNB d’obligations de sociétés ont généré 2,4 G$. Une catégorie qui a connu une hausse est celle des FNB d’obligations protégées contre l’inflation, qui ont enregistré 306 millions de dollars (M$) d’entrées nettes.

« Les FNB d’actions privilégiées ont été populaires, recueillant 923 M$, en raison de la menace de la hausse des taux et des contraintes d’approvisionnement en nouvelles émissions », apprend-on dans l’analyse de Valeurs mobilières TD.

Parmi les FNB thématiques, ce sont sans conteste les FNB de cryptoactifs qui ont été les plus populaires, avec 6,2 G$ de créations nettes réparties entre 28 FNB provenant de six manufacturiers. Le marché des FNB canadiens a été le premier au monde à lancer un FNB de bitcoins et un FNB d’éthers.

Les fonds ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) ont enregistré des entrées nettes de 3,7 G$ dans toutes les catégories d’actifs.

Les FNB d’allocation d’actif ont continué d’être populaires en 2021, avec des créations nettes de 4,6 G$. La gamme de FNB d’allocation d’iShares et de Vanguard a continué d’absorber la majeure partie des apports nets de capitaux, d’après le rapport.

« Les nouveaux arrivants ont été peu nombreux sur le marché canadien des FNB. Cette année, nous n’avons vu qu’un seul nouveau fournisseur entrer sur le marché canadien, à savoir SmartBe Investments, qui a inscrit quatre FNB factoriels. Aucun émetteur n’a fermé boutique, mais nous avons vu Dynamic ETFs reprendre la gestion de ses FNB de Blackrock à la fin de l’année dernière », lit-on dans le document de Valeurs mobilières TD.

Créations nettes concentrées

Dans un autre rapport publié le 21 décembre, Valeurs mobilières TD constatait que les créations nettes restaient concentrées entre peu de fonds. « Ensemble, les 50 plus importants FNB en termes d’actifs gérés ont réussi à attirer 37 G$ en 2021, soit 68 % des entrées totales pour 2021 depuis le début de l’année », lit-on dans ce rapport qui faisait état des données du 1er janvier au 17 décembre 2021.

La course au FNB affichant le plus d’entrées nettes en 2021 était sur le point d’atteindre un dénouement inattendu. Au 17 décembre, le FNB de BMO (ZCN CN) affichait des entrées nettes en 2021 de 1,66 G$, suivi de près par le FNB de Vanguard (VFV CN) avec 1,62 G$.

« La course au FNB affichant le plus de créations nettes de 2021 se jouera probablement sur le fil. Toutefois, si toutes les séries du FNB Purpose Bitcoin (BTCC, BTCC/B, BTCC/U) sont considérées comme une seule et même série, ce serait alors la première fois qu’un FNB qui n’est ni en actions ni en titres à revenu fixe arrive en tête du classement des FNB à plus fortes créations nettes avec plus de 1,95 G$ d’actifs collectés », lit-on dans l’étude.

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