Groupe Capital RF | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/groupe-capital-rf/ Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 25 Sep 2025 11:01:15 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Groupe Capital RF | Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com/post_company/groupe-capital-rf/ 32 32 Les courtiers indépendants s’attaquent au mandat de l’OCRI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-courtiers-independants-sattaquent-au-mandat-de-locri/ Thu, 25 Sep 2025 11:01:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=109898 La consolidation des OAR contribue à égaliser les règles du jeu pour les firmes

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La fusion des organismes d’autoréglementation (OAR) a permis de mieux positionner les courtiers pour la croissance et l’innovation, et pourrait continuer à le faire à mesure que les règles des courtiers sont harmonisées. Dans le même temps, la consolidation potentielle de l’industrie plane toujours, alors que les défis économiques et de marché plus vaste accentuent les pressions sur le secteur.

La fusion en 2023 de l’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACFM) et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) a mené à la création de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), nivelant ainsi les règles réglementaires pour les courtiers. L’élaboration et la mise en œuvre d’un ensemble unique de règles pour les courtiers sont un projet en cours, et l’OCRI prévoit publier l’ensemble du cahier de règles consolidé pour consultation cet hiver.

« C’est un moment intéressant pour travailler dans l’industrie », affirme Chris Climo, associé chez C & N Regulatory Consulting à Toronto. Selon lui, les firmes de taille moyenne, par opposition aux grandes sociétés intégrées, sont bien positionnées grâce à la consolidation des OAR, car elles ont maintenant « la capacité d’affronter les grands joueurs de manière plus efficace, ce qu’elles ne pouvaient pas faire auparavant ».

Cela dit, les principaux bénéficiaires de la consolidation des OAR restent selon lui « les grandes firmes disposant de plusieurs plateformes, c’est-à-dire essentiellement les banques, les sociétés de plus grande taille et les acteurs mondiaux ».

En rationalisant leurs opérations administratives sous une seule structure de conformité et de gouvernance réglementaire, ces grandes firmes peuvent identifier des synergies et des gains d’efficacité. Un rapport de Deloitte de 2020 projetait des économies opérationnelles pouvant atteindre 490 millions de dollars (M$) sur dix ans pour les firmes dotées de plateformes doubles.

Cependant, combiner deux plateformes, avec des systèmes, des conseillers et des processus distincts, peut s’avérer complexe. De plus, les structures de coûts peuvent aussi augmenter, par exemple si l’automatisation réduit les effectifs tout en exigeant des employés plus qualifiés et donc mieux rémunérés.

Les grandes firmes conservent un avantage concurrentiel crucial : elles peuvent attirer des conseillers de haut niveau grâce à des primes de signature ou de rétention de plusieurs millions de dollars. De plus, ces grandes firmes grossissent davantage. Le gestionnaire d’actifs alternatifs Mubadala Capital, filiale du fonds souverain des Émirats arabes unis Mubadala Investment Company, a racheté CI Financial pour 4,7 milliards de dollars (G$) en août. Peu après, sa filiale américaine Corient a annoncé deux acquisitions de sociétés européennes.

CI détient aussi Gestion de patrimoine Assante.

En plus d’Assante, dix firmes sont actuellement inscrites auprès de l’OCRI comme courtiers en fonds communs de placement et courtiers en valeurs mobilières, avec divers niveaux d’actifs sous gestion. Cela inclut Designed Securities, iA Gestion privée de patrimoine, IG Gestion de patrimoine, Manuvie Gestion de patrimoine et Worldsource Gestion de patrimoine.

Selon un billet de blogue du cabinet Borden Ladner Gervais (BLG) publié lors de la phase 4 de consultation sur les règles consolidées (il y en a eu cinq), certains changements proposés par l’OCRI auront des impacts significatifs sur les courtiers en fonds communs. Cela touche notamment la gestion des risques, les règles de conduite des affaires et de tenue de comptes clients, ainsi que les critères d’approbation et de compétence des administrateurs, dirigeants, chefs des finances et superviseurs (ex-chefs de succursale). Pour les petites firmes, recruter un chef des finances détenteur d’un titre comptable professionnel pourrait constituer un coût supplémentaire.

Des occasions à saisir malgré les coûts

Ces changements, souvent alignés sur les règles de l’ex-OCRCVM, représentent également des opportunités. D’autres propositions clés incluent :

  • la possibilité pour les courtiers de niveau 4 (ceux qui offrent des comptes en nom propre) d’offrir des comptes sur marge, s’ils satisfont aux exigences de solvabilité ;
  • l’introduction d’un cadre pour les relations « courtier introducteur/courtier chargé de comptes ».

« Le secteur était dans un environnement compétitif assez statique avant l’harmonisation des OAR », explique Matthew Latimer, directeur général de la Fédération des courtiers indépendants (FCI). Aujourd’hui, il est possible d’adapter les modèles d’affaires et de tirer parti de la normalisation réglementaire, ajoute-t-il.

Un projet en cours sur les commissions directes pourrait aussi permettre une destruction créatrice et favoriser de nouveaux modèles d’affaires.

La Fédération des courtiers indépendants (FCI), anciennement la Fédération des courtiers de fonds communs de placement, a changé de nom en mars 2024 pour mieux représenter les courtiers d’investissement et de fonds communs. Elle souhaite ainsi appuyer les indépendants dans leurs innovations liées à la gestion discrétionnaire et aux plateformes doubles.

Michael Konopaski, cofondateur et chef des finances de Designed Securities à Toronto, croit que la consolidation des OAR peut inciter les petits courtiers à bâtir des entreprises plus novatrices. « On s’amuse, dit-il. Si on a le bon modèle, de l’imagination et qu’on travaille fort, on voit les défis autrement. »

De son côté, Mark Kent, président et chef de la direction de Portfolio Strategies à Calgary, affirme que le changement est difficile pour certaines petites firmes établies. « Certaines tiennent le coup du bout des doigts au lieu d’investir dans leur avenir », observe-t-il.

Pressions structurelles et consolidation

Les nouvelles obligations réglementaires et technologiques pressurisent les marges des courtiers. Matthew Latimer estime que cela pourrait se refléter dans la structure de rémunération des conseillers. Par ailleurs, d’importants facteurs macroéconomiques (comme le ralentissement de la productivité canadienne) pèsent aussi sur le secteur.

Selon Chris Climo, on observe déjà une consolidation dans le secteur des courtiers en valeurs mobilières, en partie à cause de la réglementation accrue. Il prévoit le même scénario chez les courtiers en fonds communs avec les nouvelles règles.

Cela pourrait se traduire par des fusions ou acquisitions par de plus grands joueurs. Exemple récent : l’acquisition de RF Capital Group (propriétaire de Patrimoine Richardson) par iA Groupe financier.

Depuis la crise financière de 2008, le nombre de courtiers en valeurs a chuté de 200 à 163 (–18,5 %), selon les données du Forum canadien des marchés financiers (FCMFi). En parallèle, 79 courtiers en fonds communs sont actuellement inscrits auprès de l’OCRI, comparativement à 86 membres à l’époque de l’ACFM (selon un rapport de 2022).

Le cabinet PwC Canada prévoit d’ailleurs une forte activité de fusions et acquisitions en 2025, surtout en gestion de patrimoine, les petits joueurs devant accroître leur échelle via la technologie.

En ce sens, Investment Planning Counsel (IPC), filiale de Canada Vie (sous Power Corp.), a récemment annoncé l’acquisition des actifs de gestion de patrimoine de De Thomas Wealth Management. Selon son président Tony De Thomasis, cette alliance permet de bénéficier de meilleurs outils, d’une plateforme discrétionnaire et d’un programme de relève pour les conseillers.

De nouvelles voix pour les indépendants

Comme la FCI, d’autres regroupements professionnels ont changé de nom ou vu le jour récemment, sans que la consolidation réglementaire soit toujours le moteur.

Jim Dale, PDG de Leede Financial à Calgary, explique avoir cofondé un groupe indépendant avec d’autres courtiers pour participer plus activement aux consultations réglementaires. Il en est maintenant le président au sein du Conseil Indépendant Finance et Innovation du Canada (CIFIC), lancé par Annie Sinigagliese en 2024.

Le CIFIC (corporation) appuie à la fois la conformité, l’innovation et la croissance d’affaires des firmes membres.

Pendant ce temps, l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM) s’est rebaptisée en juin 2025 en Forum canadien des marchés financiers (FCMFi), reflétant sa volonté de favoriser la compétitivité des marchés canadiens. Sa PDG, Laura Paglia, souligne que l’organisation continue de soutenir les courtiers indépendants dans tous les dossiers, et pas uniquement via un comité spécifique.

Enfin, l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) a peut-être été l’association la plus directement touchée par la consolidation des OAR. Il est devenu en mars 2025 l’Association des marchés de valeurs et des investissements (AMVI), élargissant son mandat pour inclure les marchés de capitaux et la gestion de patrimoine.

Le cabinet de Chris Climo, a conseillé l’AMVI dans l’élargissement de son mandat. Selon lui, l’association « ressemble beaucoup à la SIFMA (Securities Industry and Financial Markets Association) aux États-Unis », qui regroupe des courtiers, des banques d’investissement et des gestionnaires d’actifs. Pour les grandes firmes, l’AMVI peut servir de guichet unique pour faire valoir les préoccupations de leurs différentes divisions. L’ancien IFIC « a reconnu qu’il s’agit d’une industrie véritablement intégrée », et la consolidation des OAR a « probablement accéléré l’évolution de l’AMVI ».

De son côté, Michael Konopaski estime que l’industrie a encore besoin d’un espace où les pairs peuvent échanger des idées d’affaires et des stratégies, notamment en lien avec la consolidation ou l’intelligence artificielle. « La plupart des organisations sont dans un dialogue réactif face aux changements réglementaires, soutient-il. Il n’existe aucun forum pour les leaders d’opinion. »

« Si je veux discuter d’idées avec quelqu’un autour d’une table à Toronto, je ne veux pas que cette personne doive obtenir la permission de trois niveaux hiérarchiques », ajoute-t-il. Pour avoir une discussion ouverte, « l’indépendance est essentielle », continue-t-il.

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Richardson GMP ajoute des primes de rétention pour les conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/richardson-gmp-ajoute-des-primes-de-retention-pour-les-conseillers/ Fri, 08 Mar 2024 12:02:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99451 Celles-ci s'élèveront à 15,2 M$.

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Richardson GMP versera 15,2 millions de dollars (M$) en primes de rétention aux conseillers qui faisaient partie de l’entreprise en 2020 et qui y resteront au moins jusqu’en novembre 2026, a annoncé vendredi la société mère Groupe Capital RF.

Le paiement représente la deuxième tranche des primes de reconnaissance que la maison de courtage accorde aux conseillers de longue date dans le cadre d’un accord conclu lors de la réorganisation de l’entreprise en 2020.

Les conseillers qui contrôlaient environ 91% des actifs de Richardson GMP en octobre 2020 étaient toujours dans l’entreprise, rapportait Kish Kapoor, président et chef de la direction de Groupe Capital RF, lors d’une conférence téléphonique annonçant les résultats du quatrième trimestre de l’entreprise.

« Pour moi, cela montre un niveau de confiance très élevé dans toutes les choses dans lesquelles nous avons investi en leur nom », affirmait Kish Kapoor.

Tim Wilson, directeur financier de Capital RF, a déclaré que les 15,2 M$ seraient amortis à raison d’environ 5 M$ par an entre 2024 et 2026.

Les conseillers de Richardson GMP qui ont rejoint la société depuis la réorganisation ont reçu leurs propres remises lorsqu’ils ont rejoint la société, a assuré Kish Kapoor.

Richardson GMP a déclaré des actifs sous administration (AUA) de 35,2 G$ à la fin du quatrième trimestre, en hausse par rapport à 34,7 G$ à la fin du trimestre précédent et à 34,9 G$ à la fin du même trimestre de l’année dernière.

« L’AUA a augmenté car le recrutement, les nouveaux actifs nets et la force des marchés au quatrième trimestre ont compensé le départ d’équipes de conseillers, qui géraient au total 2,5 G$ en AUA », a déclaré le cabinet dans son communiqué de presse.

La société a ajouté trois équipes de conseillers qui ont géré 800 M$ en novembre.

Richardson GMP comptait 157 équipes de conseillers à la fin de 2023, contre 159 à la fin du trimestre précédent et 163 à la fin du même trimestre de l’année dernière.

L’entreprise a pour objectif d’atteindre 100 G$ en AUA au cours des prochaines années.

Avant l’annonce des résultats, Victor Adesanya, vice-président de Morningstar DBRS à Toronto, a fait remarquer que les actifs sous gestion de Richardson GMP « n’ont pas changé de manière significative d’une année sur l’autre. Pour atteindre cet objectif ambitieux, ils ont besoin d’une activité de fusion et d’acquisition ou d’une acquisition agressive d’équipes de conseillers ».

Lors de la conférence téléphonique, Tim Wilson a déclaré qu’« en 2024, l’AUA continuera d’être alimentée par la croissance des actifs des clients et devrait être fortement corrélée aux rendements des marchés boursiers et à l’activité de recrutement. Et nous sommes convaincus que nous verrons une augmentation de l’activité de recrutement cette année ».

Dave Kelly, qui a rejoint Richardson GMP en tant que Directeur des opérations (Chief Operating Officer) en janvier, a assuré lors de l’appel que les investissements de l’entreprise dans la technologie ont créé une base « qui favorise vraiment la croissance » à mesure que l’entreprise ajoute de nouveaux conseillers.

Kish Kapoor a rapporté avoir « consacré beaucoup de temps et d’énergie » à l’identification d’éventuelles cibles d’acquisition.

« Je pense que nous devrons chercher encore beaucoup avant de trouver l’acquisition qui nous conviendra le mieux, a-t-il déclaré. Nous n’en sommes qu’au début de notre parcours. »

Capital RF a rapporté des revenus de 86,8 M$ pour le quatrième trimestre 2023, en baisse par rapport à 88,5 M$ au quatrième trimestre 2022, et 351,1 M$ pour l’année, en baisse par rapport à 354 M$ en 2022.

Les dépenses se sont élevées à 36,4 M$ pour le trimestre, en hausse par rapport à 34,9 M$ pour le même trimestre de l’année dernière, et à 150,9 M$ pour 2023, en hausse par rapport à 151,0 M$ en 2022.

Capital RF a annoncé un dividende en espèces de 23,3313 cents par action privilégiée de série B, payable le 29 mars aux actionnaires privilégiés inscrits le 15 mars.

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Nomination à Patrimoine Richardson https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nomination-a-patrimoine-richardson/ Wed, 23 Jun 2021 18:54:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=80735 NOUVELLES DU MONDE - La firme nomme une nouvelle VP, Croissance de la pratique et exécution.

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Groupe Capital RF nomme Christina Clément au poste nouvellement créé de Vice-présidente, Croissance de la pratique et exécution pour la filiale en propriété exclusive Patrimoine Richardson Limitée. Cette dernière aura pour mission de soutenir la croissance organique de la firme.

« Lors de notre assemblée des actionnaires le mois dernier, nous avons déclaré avec insistance que nous entrons dans une nouvelle phase de transformation pluriannuelle. L’intégration de Christina est alignée avec nos objectifs de croissance organique. Son mandat est de fournir du soutien et des outils pour aider nos conseillers et leurs clients à valeur nette élevée à prospérer ici, mieux que partout ailleurs », commente ainsi Kish Kapoor, président et chef de la direction.

Christina Clément possède près d’une quinzaine d’années d’expérience dans le domaine de la finance. Diplômée d’un baccalauréat en psychologie de l’Université de Carleton, elle a commencé sa carrière auprès de Groupe Investors en 1998 à titre de Consultant national en formation.

Elle y est restée jusqu’en 2007, puis a intégré RBC Dominion Securities. Elle a travaillé pour cette firme pendant 9 ans et y a notamment occupé le poste de VP, directeur adjoint de succursale et y a formé nombre de conseillers.

Avant de se joindre à Patrimoine Richardson, elle était VP & MD, Chef de la gestion de la pratique à BMO Nesbitt Burns. À ce titre, elle a dirigé une équipe de conseillers en gestion de la pratique qui appuyait plus de 900 équipes consultatives.

Patrimoine Richardson estime que les compétences de consultations, de formation, de gestion de ventes ainsi que l’organisation de la gestion de temps de Christina Clément en feront un excellent atout pour la firme.

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