Google – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 01 Dec 2023 13:10:49 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Google – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 À la recherche de rendement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/a-la-recherche-de-rendement/ Fri, 01 Dec 2023 13:10:49 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97664 PRODUITS - Gestion mondiale d’actifs CI a lancé un nouveau fonds obligataire axé sur les marchés émergents.

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Le Fonds d’obligations de marchés émergents CI, qui a une commission de gestion de 1,50 % et un niveau de risque faible à moyen, détient un mélange d’obligations d’État (actuellement environ 81 %) et d’obligations d’entreprises des marchés émergents, bien qu’il puisse également investir dans la dette des marchés développés (cinq de ses six principales positions sont des investissements à revenu fixe américains).

La note de crédit moyenne des titres du fonds est BB+, avec environ 20 % de titres notés AAA et 30 % de titres notés BB. Près de 9 % des titres sont notés B ou moins. La durée du fonds est de 5,65 ans avec un taux d’intérêt nominal moyen de 4,16%.

CI a également réduit les frais de gestion d’un certain nombre de fonds obligataires.

Du côté des actions, Hamilton Capital Partners a ajouté à sa série de FNB de rendement le FNB Sociétés Américaines Maximiseur de Rendement Hamilton (TSX : SMAX) et le FNB technologie maximiseur de rendement Hamilton (TSX : QMAX).

Le SMAX offre une exposition à un portefeuille à peu près également pondéré de 25 actions américaines de grande capitalisation avec une répartition sectorielle similaire à celle du S&P 500. Ce FNB vise à fournir un revenu mensuel plus élevé et une volatilité réduite en vendant des options d’achat couvertes sur environ 30 % du portefeuille.

Le QMAX adopte la même approche pour un portefeuille à pondération à peu près égale de 15 entreprises technologiques américaines, dont les « Sept Magnifiques » (Alphabet, Amazon.com, Apple, Meta Platforms, Microsoft, Nvidia et Tesla)

Les deux FNB, dont les frais de gestion s’élèvent à 0,65 %, sont conçus pour générer des revenus mensuels et n’utilisent pas d’effet de levier.

Ces produits sont les derniers d’une série qui comprend des fonds couvrant les valeurs financières canadiennes, les services publics et les bons du Trésor américain.

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Petites équipes, grande innovation https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/petites-equipes-grande-innovation/ Tue, 31 Oct 2023 11:28:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97016 DÉVELOPPEMENT - Repenser la gouvernance des projets de transformation numérique.

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Dans un monde de plus en plus numérisé, l’innovation est au cœur de la stratégie de chaque entreprise, grande ou petite. Mais qu’est-ce qui distingue les entreprises qui réussissent des autres ? La réponse pourrait être aussi simple que la façon dont elles organisent leurs équipes, soutient un article de la MITSloan Management Review.

Les auteurs y soulignent la complexité de la gouvernance de la transformation numérique. Souvent, les porteurs d’innovation se heurtent à des obstacles organisationnels. Cela met en évidence la nécessité d’une approche unifiée de la gouvernance qui soutient l’innovation à grande échelle, plutôt que de la laisser entre les mains de quelques gestionnaires dynamiques.

Voici les cinq piliers de la gouvernance de l’innovation.

  • Des équipes agiles

Que ce soit chez les géants technologiques comme Amazon et Google ou les grandes entreprises que sont Walmart et Mastercard, une tendance se dégage : la croissance significative commence grâce à de petites équipes efficacement responsabilisées.

Les petites équipes sont souvent plus performantes. Elles sont capables de communiquer plus efficacement, de coordonner leurs efforts et de prendre des décisions rapidement. C’est l’essence même de l’agilité. Amazon a d’ailleurs adopté le concept d’équipes « deux pizzas », voulant que chaque équipe d’innovation doive être assez petite pour être nourrie avec seulement deux pizzas. Ces équipes, souvent composées d’un maximum de huit personnes, se consacrent entièrement à leurs projets.

  • La diversité des compétences

Les équipes multifonctionnelles sont essentielles. En rassemblant des talents variés provenant de différents départements, ces équipes peuvent avancer sans être entravées par les silos traditionnels de l’entreprise. L’autonomie est la clé : elles n’ont pas besoin d’attendre les avis d’autres départements.

  • L’engagement à temps plein

L’innovation n’est pas une tâche à temps partiel. Les membres des équipes doivent être entièrement affectés à leur mission. Cela garantit que le projet bénéficie de toute l’attention et de l’énergie nécessaires pour réussir.

  • L’autonomie et la liberté

Il n’est pas suffisant d’avoir une équipe dédiée ; cette équipe doit également avoir la liberté de prendre des décisions. Qu’il s’agisse de design, de tests ou de ciblage client, l’autonomie est cruciale.

  • La responsabilisation

Avec la grande liberté vient une grande responsabilité. Chaque équipe doit avoir une définition claire de ce qu’est le succès, mesurée en termes de résultats et non de simples livrables. Et tout aussi important, ces résultats doivent être transparents pour toute l’entreprise.

Un nouveau modèle de surveillance

Cependant, une bonne gouvernance ne se limite pas à la structuration des équipes. Les équipes d’innovation ont également besoin de supervision et de soutien adéquats. Les comités de croissance, dans lesquels un groupe restreint de décideurs se réunit régulièrement pour évaluer et parrainer des initiatives d’innovation, se révèlent être la réponse. Inspirés du monde des capital-risqueurs, ces comités opèrent avec impartialité, soutenant plusieurs équipes travaillant en parallèle.

Un comité efficace ne devrait pas compter plus de huit membres. En combinant des parties prenantes internes de différentes divisions et au moins un membre avec une perspective externe, ces comités peuvent défier l’orthodoxie de l’entreprise tout en garantissant que les meilleures idées reçoivent le soutien nécessaire.

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À vos marques, prêts, boom! https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/amar-pandya/a-vos-marques-prets-boom/ Mon, 28 Aug 2023 09:46:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95911 ZONE EXPERTS - Comment la course à l’IA alimentera l’écosystème des Fusions et Aquisitions

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La saison sur les marchés des capitaux a été plutôt sèche du côté des fusions et acquisitions (F&A), la valeur des ententes ayant essentiellement fait du surplace à 873,4 milliards de dollars (G$) au T2, ce qui représente un recul d’un tiers pour l’année suivant la contraction des multiples sur les prix d’achat. Tant au Canada qu’aux États-Unis, les placeurs et les fonds de couverture axés sur les situations spéciales doivent composer avec l’évaporation des ententes de F&A. Toutefois, le boom de l’IA risque de venir changer la donne.

À l’instar des bouleversements technologiques causés par la pandémie qui ont entraîné des perturbations massives dans la façon que les entreprises transigent avec les clients, alors forcés de travailler et de magasiner de la maison, l’IA se révèle être le nouvel élément catalyseur qui motivera les entreprises à rapidement se munir de nouvelles capacités afin de demeurer concurrentielles.

En 2021, les sociétés ont eu besoin des technologies appropriées et des experts et talents requis pour opérer dans le nouveau milieu d’affaires. Si elles ne pouvaient pas puiser dans leurs propres ressources internes pour ce faire, elles ont dû se les procurer. On constate maintenant l’émergence d’une tendance comparable : les perturbations technologiques et commerciales causées par l’IA alimentent l’appétit des entreprises en quête de partenariats, de fusions et d’acquisitions.

Certaines transactions récentes très médiatisées incluent l’acquisition par Databricks, soutenu par le fonds de capital risque Andreessen Horowitz, de la société en démarrage d’IA générative MosaicML; l’acquisition de Neeva par Snowflake; et une multitude de partenariats coûteux entre Microsoft et OpenAI, Nvidia et Cohere, ainsi qu’Amazon et Hugging Face. La mobilisation des capitaux bat son plein, comme en témoignent les grandes réserves liquides tant du côté du marché privé (environ 1,3 billion $) que des entreprises domestiques et étrangères (environ 5,8 billions $).

L’évaluation de certaines petites entreprises d’IA en démarrage s’effectue à coup de multiples bien dodus. Il est vrai qu’elles profitent d’un taux de croissance rapide, mais selon nous, les prix ne reflètent pas bien la réalité. Certaines de ces entreprises finiront par lancer des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) et, encore comme en 2021, certaines seront excellentes, d’autres seront médiocres et d’autres, malheureusement, seront pourries. D’une manière ou d’une autre, ce mouvement entraînera la prochaine vague de consolidations et d’ententes sur les marchés privés et publics.

Les entreprises ont besoin de compétences et de capacités issues de l’IA, et rapidement. Cette situation se révélera une manne pour les activités de F&A, et pas seulement sur les places plus visibles ou plus médiatisées, mais sur l’ensemble de l’écosystème. À l’heure actuelle, les opérations ont principalement lieu sur le marché privé où les petites sociétés en démarrage et les entreprises de capital risque, qui foisonnent dans l’arène de l’IA, reçoivent du financement.

À n’en pas douter, nous en sommes à l’étape du battage de l’IA et les dollars volent dans cette direction. Toutefois, si on porte notre regard un peu plus loin, on peut prévoir plus de F&A tout le long de la chaîne de valeur – à partir des sociétés minières qui extraient et produisent les matériaux nécessaires à la production des plaquettes de semiconducteurs jusqu’aux entreprises qui mettent en œuvre l’IA dans leurs flux de travail pour améliorer la productivité et agrandir leur part du marché.

La plupart des investisseurs envisagent l’IA en se référant à des sociétés comme Amazon, Nvidia, Microsoft et Google, mais il existe un écosystème entier fondé sur cette nouvelle technologie. Bon nombre des entreprises qui l’approvisionnent sont petites et moins risquées sur le plan réglementaire. Certaines seront acquises dans le cadre d’opérations privées, lesquelles représentent plus de 90 % des ententes présentement, tandis que les autres se dirigeront vers les marchés publics.

Les sociétés de capital-investissement restent bien capitalisées et motivées à faire des acquisitions en dépit du coût de financement plus élevé et des conditions plus strictes en matière de prêt. Il convient toutefois de noter que, depuis son sommet en 2021, la part des ententes de F&A de ce côté recule.

Sur les marchés publics, des noms comme Google et Microsoft dominent les premières manches de la joute, mais en raison de leur taille importante, celles-ci doivent déambuler avec prudence dans un environnement réglementaire qui leur est hostile. Dans un contexte de taux élevés, les entreprises pour qui la déflation présente des avantages, comme les sociétés technologiques, peuvent devenir des cibles très attrayantes pour les acheteurs. Au cours des prochaines années, nous estimons que le potentiel des F&A, tout le long de la chaîne de valeur, se révélera considérable.

Actuellement, les sociétés concernées par les F&A se trouvent en quelque sorte dans une impasse, coincées entre de forts vents contraires réglementaires, l’étroitesse des marchés du crédit et l’incertitude qui plane sur les taux d’intérêt. Les sociétés qui souhaitent se porter acquéreurs préfèrent attendre et observer avant de déployer du capital. Elles portent leur attention principalement sur les petites entreprises œuvrant dans des domaines connexes qui posent peu de risques réglementaires et qui offrent des échéanciers plus courts. Toutefois, les intervenants du marché s’attendent à ce que l’activité reprenne de plus belle au cours des prochaines années suivant les divers dénouements associés à l’IA.

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Les titres les plus recherchés sur Google https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-titres-les-plus-recherches-sur-google/ Fri, 04 Aug 2023 10:02:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95329 Par les investisseurs canadiens.

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Quelles sont les actions les plus recherchées par les investisseurs sur Internet ? L’analyse des requêtes formulées sur Google Canada donne la réponse.

Les actions technologiques américaines ont la cote parmi les investisseurs canadiens, si l’on en croit les statistiques du moteur de recherche Google analysées par DatSlots.

En effet, les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) occupent cinq des sept premières places au classement du nombre de recherches mensuelles effectuées par les investisseurs sur Google au Canada.

Les GAFAM sont toutefois précédés par Tesla, qui est l’entreprise dont le nom est le plus recherché sur Google au Canada, avec 144 060 requêtes mensuelles. La capitalisation boursière du manufacturier d’automobiles électriques atteint 844 milliards de dollars (G$). Tesla devance largement le premier représentant des GAFAM, à savoir Amazon, dont le nom est recherché en moyenne 59 210 fois chaque mois par des investisseurs canadiens. Le détaillant en ligne a perdu 2,7 G$ en 2022.

On trouve ensuite respectivement Apple – la plus importante capitalisation boursière au monde avec 2 900 G$ – , Microsoft et Facebook, avant qu’une firme technologique hors GAFAM, le fabricant de processeurs graphiques Nvidia, vienne s’incruster au sixième rang du classement:. C’est Google qui ferme la marche du club des GAFAM, juste devant la firme de semi-conducteurs AMD (huitième).

La première entreprise canadienne recherchée sur Google est la banque RBC. L’institution financière occupe la neuvième place avec 18 150 requêtes, juste devant le détaillant Costco, qui clôture ce classement des dix noms les plus recherchés par les investisseurs canadiens.

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Agiles fonds alternatifs liquides https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/agiles-fonds-alternatifs-liquides/ Mon, 05 Jun 2023 04:13:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94276 Certains se sont illustrés en 2022.

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Durant la chute des marchés qui a sévi pendant les neuf premiers mois de 2022, l’indice S&P 500 a reculé de 19,7 % et le S&P TSX, de 11,1 %. Tandis que la plupart des portefeuilles mordaient la poussière, dans la foulée, les détenteurs des meilleurs fonds alternatifs enregistraient des gains positifs.

Le Fonds Fidelity Valeur mondiale à positions longues/courtes sur neuf mois a récolté un vertigineux 45,8 %, le Fonds d’occasions en difficulté Black Diamond a affiché un gain de 44,8 % tandis que le Fonds de stratégies sur devises Ninepoint a réalisé 34,3 %.

Rendements spectaculaires, certes, en période de détresse boursière, mais attention à la suite. Dans les six mois qui ont suivi la débandade, le fonds de Fidelity a été à la traîne des deux indices, soit une remontée de 7,1 % contre 14,2 % pour le S&P 500 et 10,8 % pour le S&P/TSX. Dans le cas du fonds de Black Diamond, c’est au lendemain de la chute des marchés que les choses se sont détériorées, le fonds s’engloutissant de 86,5 %, et celui de Ninepoint, de 14,7 %.

Défensif… Ou défoncé

Pour cette chronique, nous avons demandé à Fundata de produire deux tableaux (dont nous montrons des extraits ci-joints). D’une part, Fundata a établi un classement des fonds alternatifs liquides qui ont montré la plus forte résistance à la baisse durant la chute boursière, d’autre part, un classement des fonds qui ont montré la plus forte remontée après la chute.

Pour consulter le tableau en grand format, cliquez ici.

Les différences sont étonnantes. Dans le premier cas, les fonds les plus défensifs, au point de profiter même de la baisse boursière, ont démontré peu de vigueur dans la remontée. Le fonds qui se détache le plus à ce chapitre est le Fonds de couverture à rendement absolu Accelerate, qui a augmenté de 3,8 % durant la baisse et continué sur sa lancée, progressant par la suite de 12,4 %.

Dans l’autre classement, on assiste à des remontées spectaculaires. Par exemple, le FNB Bitcoin carbo-négatif Accelerate a grimpé de 45,8 % et le FNB des crypto-monnaies Evolve, de 39 %. Cependant, ni l’un ni l’autre n’a réussi à rattraper les pertes subies durant la débâcle : le premier a reculé de 53,8 %, l’autre de 56,4 %. En fait, aucun des fonds de ce classement n’a vraiment réussi à récupérer les pertes des neuf mois précédents, sauf le Friedberg Global-Macro Hedge Fund:après avoir cédé 7,9 % (moins que les deux grands indices), il s’est hissé hardiment de 26,4 %.

Notons aussi que les trois premiers fonds du deuxième classement sont tous consacrés aux crypto-monnaies, un marché hautement spéculatif dont les hauts et les bas semblent échapper à toute rationalité.

L’effet « vente à découvert »

L’élément clé dans la recette des fonds qui ont résisté à la chute boursière – qui ont en fait gagné durant cette période – tient à la vente à découvert. L’autre composante importante est celle du levier financier.

La stratégie d’Accelerate recourt aux grands facteurs bien connus : valeur, momentum, qualité, croissance, comme plusieurs fonds classiques, d’ailleurs. « Mais ce qui manque à ces fonds est la partie de la vente à découvert », tranche Julian Klimochko, chef de la direction et chef des investissements à Accelerate Financial Technologies, à Calgary.

Le fonds procède en filtrant mensuellement les 4 000 titres boursiers en Amérique du Nord pour en tirer deux classements de 50 titres. Les 50 meilleurs titres présentent une foule de composantes positives relatives aux facteurs énumérés plus haut et sont les candidats qu’Accelerate achète. Puis il y a les 50 titres « cancres » que la firme vend à découvert. À partir de ces sélections, les titres sont constamment rééquilibrés.

« Nous établissons le point d’équilibre à 110 % acheteur et 50 % vendeur, de façon telle que notre exposition brute est de 160 %, mais notre exposition nette, de 60 % », dit le dirigeant. C’est ainsi que le portefeuille préserve sa neutralité par rapport au marché des actions.

Repérer les changements positifs

Une stratégie similaire anime Jeff Bradacs, cochef des stratégies d’actions et chef de la gestion de portefeuille et négociation chez Picton Mahoney Asset Management, à Toronto. L’objectif de son fonds, typique pour la catégorie non traditionnelle, est « de produire des rendements positifs quelle que soit la direction des marchés, dit-il. Nous tâchons de produire de l’alpha entre nos positions longues et à découvert, éliminant ainsi tout bêta. Car le rendement résulte souvent d’une catégorie d’actifs (bêta) plutôt que de l’habileté du gestionnaire (alpha). En étant un marché neutre, on retranche le bêta et on se concentre sur l’alpha que peut produire le gestionnaire. »

L’approche de Jeff Bradacs se distingue de celle de Julian Klymochko en ce qu’il se concentre sur les entreprises où il repère des changements positifs ou des changements négatifs, achetant les premières, vendant à découvert les secondes. Par changement positif, il entend des situations où une entreprise gagne un nouveau marché ou un président de premier plan; un changement négatif signale évidemment le contraire.

Le FNB d’investissements alternatifs liquides de Banque Nationale Investissements (BNI) adopte une stratégie complètement différente des deux fonds précédents, axée sur les contrats à terme. Ici, le portefeuille est réparti entre des obligations gouvernementales américaines (T-Bills) à environ 95 %, et des contrats à terme concentrés dans le secteur des denrées de base et des devises.

Il faut dire que les contrats à terme introduisent une valeur notionnelle qui compose en quelque sorte le levier du portefeuille. Ainsi, contre une mise au jeu de 5 $, le fonds retient un contrat à terme sur le maïs qui peut engager une valeur notionnelle de 60 $, alors qu’un autre contrat sur le cuivre engagerait une valeur notionnelle de 35 $, explique Zaid Shoufan, associé à BNI. Ainsi, le portefeuille se retrouve avec un levier de 100 % en contrepartie de ses positions obligataires de 95 $. « Le fonds maintient un levier moyen autour de 120%, mais on peut aussi monter à 250 % et même jusqu’à 300 % », explique le gestionnaire.

L’objectif du fonds est de produire un rendement absolu de 3 % net de frais au-dessus du rendement de la partie obligataire. « Ce sont les contrats à terme qui donnent cette valeur ajoutée », note Zaid Shoufan. Cependant, dans le cas de la chute boursière de 2022, c’est la vente à découvert de titres obligataires qui a permis au fonds de générer un rendement à contre-courant de 10,3 %.

Les rendements positifs exceptionnels des lauréats de notre classement étaient-ils opportunistes? Julian Klymochko s’en défend bien. Son approche n’est pas « tactique », insiste-t-il. Avant que les marchés ne sombrent, les positions longues et à découvert étaient déjà fermement établies, laissant les choses suivre leur cours dans la chute générale. Une position opportuniste, par exemple, aurait été de se précipiter pour vendre à découvert des titres technologiques. Or, « nous n’avons jamais vendu à découvert les FANG (Facebook, Amazon, Netflix, Google, Microsoft), affirme le gestionnaire, parce qu’il s’agit de titres de haute qualité, bien qu’ils soient surévalués; mais ils ne ressortent pas ni dans notre décile supérieur ni dans le décile inférieur ».

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Des clients d’une banque en ligne victimes de fausses publicités Google https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-clients-dune-banque-en-ligne-victimes-de-fausses-publicites-google/ Tue, 14 Mar 2023 10:59:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92470 PLANÈTE FINANCE - Une arnaque de plus en plus fréquente.

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La banque en ligne française Manager.one a été victime le mois dernier d’une escroquerie impliquant des publicités Google, un type de fraude de plus en plus répandu, rapporte Capital.fr.

Des escrocs se faisant passer pour des employés de la banque ont contacté des clients par téléphone et par courriel afin de les inciter à transférer de l’argent vers des comptes frauduleux. Les pirates les orientaient vers des sites web factices qui imitaient à s’y méprendre celui de la banque. Au lieu de virer des fonds à la banque, les clients envoyaient de l’argent vers des comptes bancaires appartenant aux voleurs.

Au moins six clients ont vu leurs comptes débités, pour un montant total s’élevant à plusieurs centaines de milliers de dollars. Le client le plus touché a perdu près de 60 000 $, selon le cofondateur de la start-up, Adrien Touati, qui a déclaré à l’Agence France-Presse avoir signalé le 21 février la fraude à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), organisme chargé de superviser l’activité des banques.

Google accusé de n’avoir pas « fait son boulot »

Selon Capital.fr, le cofondateur de la banque, qui s’adresse à une clientèle de professionnels et d’entrepreneurs, reproche à Google de ne pas avoir « fait son boulot » en permettant aux fausses publicités créées par les pirates d’apparaître en haut des résultats de recherche sur le mot-clé « Manager one ».fr. Le PDG a déclaré par ailleurs à la chaine de télévision BMFTV dépenser plusieurs dizaines de milliers de dollars en publicité par mois auprès du géant américain.

Pour contrer l’escroquerie, l’entreprise a publié des messages d’alerte sur son site web et sur les réseaux sociaux. Elle a également demandé à Google de supprimer les publicités frauduleuses et collabore avec les autorités pour identifier les responsables de la fraude. Elle a également rappelé à ses clients qu’elle ne demandait jamais de coordonnées bancaires par téléphone ou par courriel.

Dans un communiqué, Google a déclaré avoir supprimé les publicités frauduleuses immédiatement après avoir été informé de leur existence.

La publicité en ligne est une arme de plus en plus utilisée par les fraudeurs pour arnaquer les entreprises et les particuliers. Selon le rapport 2022 de Google sur la sécurité des réseaux publicitaires, la firme a bloqué 3,4 milliards de publicités et a restreint la publication de 5,7 milliards d’annonces l’an dernier pour diverses raisons.

Nouveau processus de vérification des annonces

Pour contrer les fraudeurs, le géant américain a lancé en 2020 un nouveau processus de vérification qui consiste à attester de l’identité de l’entreprise et à valider les activités commerciales de certains comptes Google Ads. Les annonceurs soumis à cette demande de vérification ont trente jours pour montrer patte blanche. S’ils dépassent ce délai, leur compte est suspendu. Le programme, lancé aux États-Unis, s’étend progressivement à l’échelle mondiale.

La firme a également mis à jour en début d’année son règlement sur les produits et services financiers, qui impose notamment aux institutions financières qui veulent annoncer sur le moteur de recherche d’afficher les coordonnées d’un établissement physique, de décrire précisément les frais associés aux services publicisés et d’inclure les liens vers les accréditations ou recommandations mentionnés dans les annonces. Les annonceurs qui ne se soumettent pas à cette demande ne peuvent pas acheter de publicités Google Ads.

Des obligations des firmes

Le Centre antifraude du Canada rappelle que les entreprises sont tenues de mettre en place des mesures de sécurité solides pour contrer les cybermenaces. Elles doivent également informer leurs clients des risques d’escroquerie et d’hameçonnage et les encourager à être vigilants lorsqu’ils effectuent des transactions en ligne.

Les utilisateurs des services financiers en ligne doivent quant à eux également prendre des précautions lorsqu’ils effectuent des transactions via Internet ou des applications mobiles. Ils doivent notamment vérifier que les sites web sont légitimes et sécurisés avant d’effectuer des transactions financières.

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Premier test réussi pour les fonds ESG https://www.finance-investissement.com/edition-papier/economie-et-recherche-edition-papier/premier-test-reussi-pour-les-fonds-esg/ Mon, 19 Apr 2021 04:12:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79304 Les fonds d'investissement responsables ont surpassé leurs homologues au terme d'une année tumultueuse.

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La volatilité accrue des marchés et l’incertitude économique de 2020 ont mis les investissements responsables à l’épreuve. Malgré un environnement difficile, de nombreux fonds prenant en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont enregistré des performances exceptionnelles.

«L’année 2020 a été une année déterminante dans l’univers de l’investissement durable», affirme Martin Grosskopf, vice-président, gestionnaire de portefeuille et directeur de l’investissement durable à la Société de gestion AGF, de Toronto.

Il évoque le premier test majeur des fonds ESG, qui ont connu une croissance «explosive» depuis la crise financière mondiale.

«Pendant la pandémie de COVID-19, et surtout lors de la baisse initiale du marché en mars [2020], de nombreux fonds axés sur la durabilité ont surpassé le marché en général [et] leurs groupes de pairs d’actions mondiales», remarque-t-il.

Le Fonds d’actions mondiales de croissance durable AGF, que gère Martin Grosskopf, n’a pas fait exception. Selon les données de Morningstar, ce fonds a enregistré un rendement de 37,44 % pour l’année terminée le 28 février, dépassant la catégorie des actions mondiales de plus de 15,87 points de pourcentage et l’indice Global Markets GR CAD de Morningstar de 13,36 points de pourcentage. L’actif sous gestion (ASG) du fonds s’élevait à 450,4 M$ au 22 mars.

Lancé en 1991, le fonds AGF se concentre sur l’impact et l’investissement thématique dans des secteurs tels que l’énergie durable, la santé et le bien-être.

Au 29 janvier, les 10 principales positions du fonds AGF étaient dirigées par le fabricant de pièces automobiles Aptiv plc, établi à Dublin (3,7 %), la société californienne de conseil et d’ingénierie Tetra Tech (2,9 %) et Prysmian Group, société de télécommunications de Milan (2,9 %). À l’époque, les secteurs les plus importants du fonds étaient l’industrie et les technologies de l’information (TI), qui représentaient ensemble 53,3% du portefeuille.

La société californienne Trimble (2,7 %), une société technologique qui fournit des services au secteur agricole, figure également parmi les principales positions du fonds AGF.

«Nous étions en fait assez négatifs quant aux fondamentaux de l’agriculture pendant quatre ou cinq ans, car la variation dans le revenu des agriculteurs était assez faible d’une année à l’autre. Mais la situation a radicalement changé; les prix des cultures sont en hausse», résume Martin Grosskopf.

Compte tenu du «cycle fort» attendu dans l’agriculture, Martin Grosskopf a augmenté l’exposition du fonds AGF à Trimble et à Valmont Industries, une entreprise du Nebraska qui fournit des systèmes d’irrigation durables.

L’engagement d’une entreprise à résoudre les problèmes de durabilité est important pour Martin Grosskopf et son équipe. «Nous mesurons l’intensité environnementale de chaque entreprise que nous possédons, déclare-t-il. Nous ne pouvons pas simplement dire que, parce que nous voulons posséder le secteur le plus favorable à l’heure actuelle, nous pouvons ajouter un tas de gros émetteurs.»

UNE SITUATION ANALOGUE CHEZ RBC

Jeremy Richardson, premier gestionnaire de portefeuille, actions mondiales chez RBC Global Asset Management (UK), à Londres, est cogestionnaire du Fonds d’actions mondiales Vision RBC, lancé en 2007, dont l’actif sous gestion s’élevait à 1,1 G$ au 22 mars 2021.

Le fonds RBC écarte les sociétés appartenant à des «secteurs controversés» tels que l’alcool et les jeux d’argent, et utilise également l’intégration ESG et l’engagement des actionnaires dans le cadre de sa stratégie. L’équipe de RBC utilise ses propres paramètres ESG internes pour cibler des sociétés compétitives et en croissance, dotées d’une équipe de direction solide et de cotes ESG élevées.

«Tout le monde peut utiliser des scores de données [ESG tierces], dit Jeremy Richardson. Pour vraiment comprendre les risques et les occasions ESG, vous devez développer votre propre score.»

Le processus de l’équipe RBC comprend des audits sur la façon dont les entreprises gèrent le capital humain, la culture et la gouvernance. Cette approche a porté ses fruits en 2020, puisque le fonds RBC a affiché un rendement de 35,14 % pour l’année terminée le 28 février, dépassant la catégorie des actions mondiales de Morningstar de 13,57 points de pourcentage et l’indice Morningstar Global Markets GR CAD de 11,06 points de Markets GR CAD de 11,06 points de pourcentage.

Le fonds RBC a une forte pondération en actions américaines (56,7 %), et une pondération de 41,6 % en actions internationales. Il a également une pondération importante (15,5 %) dans le secteur des technologies de l’information; parmi les principaux titres détenus au début de mars figuraient Microsoft et Alphabet, la société mère de Google.

Microsoft et Alphabet sont toutes deux des sociétés «gérées de manière responsable», indique Jeremy Richardson. La technologie de Microsoft – de l’informatique en nuage à l’analyse des données en passant par la vidéoconférence – a été cruciale pendant la pandémie, ajoute-t-il.

Mais Jeremy Richardson dit qu’il n’investit pas en fonction des tendances pandémiques; Danaher est une participation de longue date du fonds RBC.

«Ce serait une erreur pour les investisseurs de jouer ce point de vue thématique sur la pandémie», affirme-t-il. La stratégie de Jeremy Richardson repose sur le maintien à long terme de titres de qualité, à mesure que l’univers ESG évolue.

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Les géants de la techno en concurrence avec les conseillers? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-geants-de-la-techno-en-concurrence-avec-les-conseillers/ Mon, 02 Nov 2020 12:12:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75920 Plusieurs se lancent dans la finance.

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Paiements, crédit, prêts, mais aussi assurance et placement : les géants des technologies font des incursions dans l’industrie des services financiers, parfois en concurrence avec les institutions traditionnelles. Les Facebook, Google et Alibaba de ce monde menacent-ils les conseillers ? Faut-il les réglementer ?

Dès 2018, le PDG de la Banque Royale tirait l’alarme : les grandes firmes de technologie risquent de damer le pion aux institutions financières canadiennes si celles-ci ne mettent pas à jour leur stratégie d’affaires à l’ère numérique, confiait Dave McKay au Financial Post.

Quelques mois plus tard, Claude Gagnon, président des opérations à BMO Québec, appelait à « être prudent » et à « encadrer » ces entreprises dans leur collecte de renseignements personnels. Puis en juin 2019, le Rapport annuel sur les institutions financières de l’Autorité des marchés financiers (AMF) relevait que « de nouveaux joueurs tentent de s’imposer en opérant de l’extérieur du pays pour servir la clientèle canadienne [et] ont instauré des produits et services dans divers secteurs tels que le financement et la gestion de patrimoine aux particuliers grâce à l’utilisation de plateformes technologiques et de l’intelligence artificielle. »

Les géants des technos suscitent la nervosité dans l’industrie. Pourtant, leurs activités financières n’en sont qu’à leurs balbutiements en Amérique du Nord. Elles inquiètent surtout par les gains qu’elles ont réalisés ailleurs dans le monde.

« En Chine et dans plusieurs pays en développement, les grandes banques sont peu innovantes, ni accessibles : elles font surtout affaire avec des entreprises et des gens aisés et il y a tout un marché laissé pour compte que les grandes firmes technologiques ont commencé à explorer, d’abord avec les paiements, puis avec d’autres produits financiers », explique Patrick Leblond, professeur à l’Université d’Ottawa spécialisé en finance internationale.

Du porte-monnaie au fonds de placement

C’est le cas du géant du commerce électronique Alibaba, qui a créé le porte-monnaie virtuel Alipay, puis offert à ses usagers d’investir leur solde inutilisé dans le fonds Yu’e Bao, dont ils peuvent retirer des sommes en tout temps pour effectuer leurs achats. C’est vite devenu…

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Méfiez-vous de la popularité des titres de croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mefiez-vous-de-la-popularite-des-titres-de-croissance/ Wed, 28 Oct 2020 11:43:33 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=75890 Voilà le message que l’on peut retenir de cette entrevue de Les Affaires.

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Depuis le début de 2020, on note une différence flagrante entre le rendement global dans la catégorie croissance de l’indice Russell 1000, qui s’élève à 29,1 %, et le rendement global dans la catégorie valeur, qui enregistre -10,3 %.

Pourtant, François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, estime que cela ne devrait pas inciter les investisseurs à se jeter dans la catégorie croissance de cet indice. Au contraire, dans un podcast avec Les Affaires le professionnel invite à la prudence.

Peu significatif sur le long terme

François Rochon rappelle dans un premier temps qu’il est un peu simpliste de séparer les titres boursiers en deux catégories. Il juge cela intéressant dans l’optique de comparer des groupes de compagnie. C’est justement ce que fait le Russell 1000. Les titres qui composent ce sous-indice américain sont séparés en deux : 450 sont dans la catégorie croissance et 550 dans la catégorie valeur.

Quant à l’écart entre ces deux groupes de titres qui se creusent depuis ces trois dernières années, et d’autant plus depuis le début de 2020, il juge cela presque anecdotique.

Ainsi lui-même regarde la performance de cet indice depuis 1993 et remarque qu’il y a eu des flux et des reflux entre les deux catégories. Sur ces presque 25 années, la performance est toutefois quasi identique. On parle ainsi de 6,9 % de rendement annuel pour le Russell 1000 croissance et environ 6,7 % pour le Russell 1000 valeur.

Il note également qu’un tel engouement pour les titres de croissance n’est pas nouveau. À la fin des années 90, à l’époque des premiers titres Internet, on a déjà pu constater une grosse période de surperformance des titres croissance, mais peu après, on a vu un retour de la catégorie valeur.

François Rochon explique cet écart de performance par l’appétit des gestionnaires pour des titres de croissance comme Apple, Microsoft, Google ou Facebook. Mais il note que si l’on voit effectivement un bon taux de croissance pour ces titres, ils accusent également une augmentation importante de leur cours/bénéfices

« Et à long terme, je ne pense pas qu’il faut trop compter sur l’augmentation du cours/bénéfice », commente-t-il.

Une popularité excessive

Il estime ainsi que la popularité des titres de croissance est excessive. « Quand on a des ratios trop élevés, on s’expose à des pertes en capital ou à tout le moins on aura un titre qui ne va faire pas grand-chose le temps que les bénéfices rattrapent l’évaluation », explique-t-il.

Il donne ainsi l’exemple d’une compagnie réalisant 1 $ de bénéfice par action et dont le titre se transige à 40 $, soit 40x ses bénéfices, parce qu’il est « très aimé de la foule ». Si les profits double sur cinq ans, passant ainsi à 2 $ par action, le cours/bénéfice, lui, va tendre à se régulariser pour atteindre peut-être 20x les profits et non plus 40x. Ainsi, sur cinq ans, les gestionnaires ne gagneront rien.

En comparaison, dans le cas d’une compagnie qui ferait 1 $ de profit par action et 1,50 $ dans deux ans, et dont le cours/bénéfice reste le même aujourd’hui que dans cinq ans, là le titre va suivre la croissance des profits.

« Il va avoir fait 50 % sur 5 ans, donc autour de 8-9 % annualisé. Celui qui avait le moins haut taux de croissance a finalement mieux fait parce qu’il y avait une si grande disparité d’évaluation entre les deux titres pris en exemple », résume-t-il.

Il conseille donc aux investisseurs de réfléchir compagnie par compagnie avant de se lancer, plutôt que de suivre les modes, et de penser un peu aux profits potentiels dans cinq ans ainsi qu’à un cours/bénéfice qui ferait du sens dans cinq ans.

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Comment les assureurs peuvent faire face aux BigTechs? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/comment-les-assureurs-peuvent-faire-face-aux-bigtechs/ Tue, 02 Jun 2020 12:08:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66635 Le Wolrd Insurance Report 2020 offre des pistes de solutions.

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L’adoption du numérique se généralise et la volonté des consommateurs de souscrire une assurance auprès des BigTechs (les grandes entreprises technologiques comme Google, Apple, etc.) augmente. Pour conserver leurs parts de marchés, les assureurs établis doivent rejoindre des écosystèmes ouverts, faire appel à des partenaires pour rester des assureurs « inventifs » et surtout exploiter l’hyperpersonnalisation, selon le World Insurance Report 2020 (Rapport mondial sur l’assurance 2020) de Capgemini et Efma.

Mauvaise nouvelle pour les assureurs qui pensaient encore être bons pour quelques années. L’adoption du numérique n’est plus une fonction d’âge, toutes les générations semblent faire de plus en plus confiance à se tourner vers des acteurs non traditionnels.

Le rapport de Capgemini montre ainsi que le nombre de clients de la génération X et plus âgés (nés en 1980 ou avant) effectuant des transactions quotidiennes en ligne et par téléphone portable, comme les achats ou le paiement de factures, a plus que doublé entre 2018 et 2020, passant de 30 % des sondés alors à 64 % aujourd’hui. La COVID-19 et le confinement risquent encore d’alimenter cette hausse puisque désormais tout le monde se trouve dans l’obligation d’utiliser les canaux numériques.

Le World Insurance Report 2020 estime qu’il existe quatre catégories de clients en assurance :

  1. Les pionniers qui recherchent activement des informations par le biais d’évaluations en ligne, consultent leurs amis/familles avant d’acheter un produit et accueillent les nouvelles offres, et qui sont prêts à payer plus pour une bonne expérience d’assistance après l’achat.
  2. Les curieux, adeptes des médias sociaux et des recherches d’avis en ligne. Ceux-ci ne sont prêts à essayer des nouveaux produits et services à un prix plus élevé que s’ils en perçoivent la valeur.
  3. Les expérimentaux ne sont pas très actifs sur les médias sociaux ou très intéressés par les conseils de leur famille/amis mais sont prêts à essayer de nouveaux produits.
  4. Les suiveurs qui ne sont pas prêts à accéder de manière proactive aux informations sur les produits/services, demander des avis en ligne, des conseils à leur famille/ et amis, essayer de nouveaux produits ou payer plus cher pour des services supplémentaires.

Avant d’acheter un nouveau produit, les clients recherchent aujourd’hui plusieurs sources d’informations, notamment en ligne ou auprès de leurs proches. Aujourd’hui les BigTechs offrent une expérience client inégalée, incitant de plus en plus de clients à tenter leur chance auprès d’un nouveau fournisseur. Ils attirent ainsi beaucoup de nouveaux clients.

La solution, l’hyperpersonnalisation

Selon le rapport, pour rester pertinents, les assureurs doivent se rapprocher des assurés en offrant un engagement hyper-personnalisé et basé sur l’expérience. Ils doivent donc proposer les bons produits, au bon moment et par les bons canaux.

De plus, comme les préférences des clients évoluent sans cesse, une évaluation continue par la gestion des données en temps réel est indispensable pour que l’expérience des clients évolue au même rythme que leurs besoins et leurs désirs.

Les consommateurs recherchent également davantage de flexibilité et de facilité lorsqu’ils font affaire avec une compagnie d’assurance. Par exemple, plus de 50 % souhaitent une assurance basée sur l’utilisation parce qu’elle offre une hyperpersonnalisation ainsi qu’un bon rapport qualité-prix, mais seule la moitié des assureurs parmi ceux évalués dans le rapport proposent ce type d’option.

Pour s’assurer de rester à jour, les assureurs devraient se doter des outils numériques qui les aident à déterminer les événements de la vie des assurés, tels que le mariage, un nouvel enfant, etc. Les données des assurés peuvent être saisies à partir de plusieurs sources. Les écosystèmes d’API ouvertes pourraient permettre aux assureurs de mieux comprendre quand les consommateurs pourraient avoir besoin d’un nouveau produit, souligne le rapport. 

Devenir des assureurs inventifs

Les assureurs ne doivent pas se reposer sur leur passé pour s’assurer de leur succès futur. Ils doivent évoluer rapidement pour passer de produits uniques à des expériences qui correspondent aux préférences spécifiques et individuelles des assurés.

Les BigTechs recueillent des données en temps réel par l’intermédiaire d’assistants vocaux, d’appareils portables et d’autres dispositifs IdO, ainsi que de chatbots interactifs, pendant que trop peu d’assureurs offrent ce genre de moyens pourtant appréciés des consommateurs.

Le rapport conclut que les assureurs qui parviendront à trouver leur place dans le futur sont les « assureurs inventifs » qui comprennent les besoins et les préférences des clients et qui exploitent les données disponibles sur l’écosystème pour fournir des produits personnalisés et rapides.

« L’environnement concurrentiel et en rapide évolution d’aujourd’hui a été inexorablement modifié par la pandémie de la COVID-19. L’adoption numérique intergénérationnelle et l’impact sans précédent de la pandémie sont des raisons impérieuses pour lesquelles les assureurs établis doivent transformer leurs modèles d’exploitation, a déclaré Anirban Bose, directeur général de la division stratégique Services financiers de Capgemini et membre de la direction du groupe. L’objectif final sera de devenir l’assureur qui offre des expériences hyper-personnalisées pour pouvoir concurrencer de front les BigTechs. Il doit y avoir une raison pour que les consommateurs choisissent de rester avec les assureurs et l’hyperpersonnalisation peut être cette raison. »

« Les assureurs de premier plan, stratégiquement avisés, intensifient leur collaboration avec les entreprises InsurTech matures pour développer des solutions innovantes, car, aujourd’hui plus que jamais, l’expérience client sera le facteur de différenciation pour ceux qui prospéreront à l’avenir », a ajouté John Berry, PDG de l’Efma.

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