Franklin Resources – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 13 Oct 2023 17:47:35 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Franklin Resources – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le grand retour du classique 60-40 https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/le-grand-retour-du-classique-60-40/ Mon, 16 Oct 2023 04:20:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96672 Cependant, cette cible demeure flexible.

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Au cours des dernières années, on s’est acharné à déclarer l’écroulement du fondement des fondements : le portefeuille équilibré disposant de 60 % de titres à revenu fixe et de 40 % d’actions, le classique ­60-40. C’est une autre de ces annonces de décès exagérées. Le ­60-40 est revenu à la vie.

« ­On peut en effet dire que c’est un grand retour », constate ­Terry ­Dimock, chef du risque et de l’exécution à ­Banque ­Nationale ­Investissements. « ­Avec la hausse des taux d’intérêt, on retrouve maintenant des niveaux de rendement très intéressants, fait ressortir ­Nicolas ­Desjardins, gestionnaire de portefeuille à ­Canso ­Investment ­Council. On peut facilement aller chercher 6 % avec des obligations de très belle qualité. Avant, pour trouver l’équivalent, il fallait aller dans les titres à haut rendement. D’où le retour du portefeuille ­60-40. »

Beaux jours à l’horizon

Ces beaux jours ­vont-ils durer ? ­Cela dépend en grande partie de l’inflation et de l’évolution des taux d’intérêt, aucun des gestionnaires à qui nous avons parlé n’attendant de grande surprise à la baisse de ce côté. « ­Il est difficile de dire si l’inflation va beaucoup baisser, dit ­Chen ­Jiezhong, vice-président et analyste quantitatif principal chez ­Neuberger ­Berman, ­sous-gestionnaire du Fonds de revenu mensuel pour ­Purpose ­Investments. Nous voyons beaucoup d’instabilité à l’horizon, un découplage avec la ­Chine qui s’intensifie, plus de relocalisation de la fabrication, ce qui va faire perdurer les pressions sur les chaînes d’approvisionnement, la transition énergétique. Tout cela pousse sur l’inflation à la hausse. » ­Les dernières statistiques canadiennes indiquent en effet une remontée inattendue de l’inflation.

Pas certain non plus que les taux des banques centrales vont redescendre de sitôt. « ­Je crois plutôt qu’elles vont trop en faire et qu’elles vont vouloir tenir les taux élevés plus longtemps, affirme Nicolas ­Desjardins. Elles ne veulent pas répéter l’erreur des années 1970, lorsqu’elles ont rabaissé les taux trop rapidement, ce qui a fait revenir l’inflation avec plus de force. »

Le maintien des taux à leur niveau actuel est certainement favorable aux titres de revenu fixe, constate ­Terry ­Dimock, mais il fait une mise en garde : « S’il y a récession, tout ce qui est crédit pourrait avoir un rendement plus faible. » ­Par contre, une récession pourrait également entraîner une baisse des taux par les banques centrales, ce qui favoriserait le secteur obligataire.

Allocation dynamique

Les fonds des gestionnaires à qui ­Finance et ­Investissement a parlé visent un équilibre classique de 60 % d’obligations et 40 % d’actions, cependant cette cible est flexible – parfois très flexible. Par exemple, à l’heure actuelle, la structure du fonds d’Ed ­Perks, chef des investissements chex Franklin Income ­Investors, correspond tout à fait à l’équilibre ­60-40, par contre, au printemps de 2021, après la fulgurante montée des titres technologiques, les proportions étaient inversées : 25 % d’obligations, 75 % d’actions. « ­Notre indice de référence est un équilibre de ­50-50, ­dit-il, mais avec une grande souplesse dans l’allocation d’actifs qui tient compte de nos attentes sur les marchés et sur la valeur relative entre les types d’actifs. »

Du côté des titres à revenu fixe, toutes les catégories sont admissibles dans les portefeuilles des gestionnaires : obligations gouvernementales d’économies avancées et émergentes, obligations d’entreprises, tant de qualité investissement qu’à haut rendement, titres de dette adossés à des actifs (­asset-backed securities), emprunts à levier (leveraged loans).

La flexibilité est aussi grande du côté des actions : actions ordinaires, privilégiées, convertibles, billets structurées, actions à dividendes. Chen ­Jiezhong conserve une solide proportion d’actions liées à des actifs réels : immobilier, énergie, agriculture, or. « ­Les actifs réels performent bien en situation d’inflation, ­dit-il, et tendent à mieux préserver leur valeur. »

Tous les gestionnaires privilégient les actions plus prudentes qui, autant que possible, donnent des dividendes. Leur analyse les porte vers les entreprises de grande qualité dont ils étudient dans le détail autant les conditions de crédit que les conditions de marché. Ainsi, selon la situation qui prévaut, ils basculent hors des actions à dividendes vers les titres obligataires des mêmes entreprises. C’est ce que fait ­Ed ­Perks en ce moment : « ­Nous sommes en rotation hors des titres à dividendes vers les obligations des mêmes sociétés », ­explique-t-il.

Cette rotation est en direction d’une catégorie très précise d’obligations : celles d’entreprises de qualité investissement. « ­Auparavant, il fallait aller dans les titres à haut rendement pour trouver l’équivalent », affirme ­Nicolas ­Desjardins. Également, la grande majorité de ces titres sont de duration courte.

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Secteurs inattendus

À l’heure actuelle, les gestionnaires trouvent de la valeur surtout dans des secteurs classiques comme les financières, les services publics et les biens de consommation. Chen ­Jiezhong trouve de belles occasions dans ces secteurs, mais dans une région géographique peu fréquentée : le ­Japon.

Ed ­Perks, au besoin, n’hésite pas à investir dans des titres technologiques. C’est le cas de Broadcom, un géant des processeurs informatiques qui concurrence présentement la vedette Nvidia dans les puces spécialisées en intelligence artificielle. « ­On a acheté leurs obligations, une émission de 2,75 milliards de dollars américains, qu’on a acquises à 0,73 $US en octobre 2022 et qui donnent un rendement de 5,9 %. La capitalisation au marché de ­Broadcom est substantielle et on achète encore ses obligations à 0,80 $US dans le dollar, avec 7,5 années [avant d’arriver] à maturité. Ça nous donne une belle diversification hors de nos secteurs habituels de financières et de consommation. »

Les secteurs de choix demeurent la plupart du temps traditionnels, mais sont parfois très inattendus, pour ne pas dire originaux. Nicolas ­Desjardins, par exemple, a jeté son dévolu sur le titre de ­Hertz, le locateur d’autos bien connu, dont le fonds de ­Canso a acheté différentes tranches d’un titre de dette adossé à des actifs. À la suite de la chute du secteur des voyages dans le sillage de la pandémie, ­Hertz est tombé en faillite et ses titres de dette ont implosé. Par contre, une analyse fouillée de la situation et de la reprise du secteur des voyages a convaincu ­Canso que cette faillite n’allait pas aboutir. Comme prévu, ­Hertz a évité la faillite et ses titres ont explosé. « ­Toutes les dettes qu’on a achetées à 0,40 $, 0,75 $ et 0,90 $ sur le dollar ont remonté avec une prime substantielle ­au-dessus du dollar », rapporte ­Nicolas ­Desjardins.

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Franklin Templeton achète la plateforme AdvisorEngine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/franklin-templeton-achete-la-plateforme-advisorengine/ Tue, 12 May 2020 12:10:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66350 Il s’agit d’une deuxième acquisition en peu de temps pour Franklin Templeton.

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Trois mois après avoir acquis le gestionnaire d’actifs Legg Mason pour 4,5 milliards de dollars (G$), Franklin Resources, la société mère du gestionnaire de fonds Franklin Templeton, acquiert la plateforme de gestion de patrimoine numérique AdvisorEngine pour un montant non divulgué.

AdvisorEngine, dont WisdomTree Investments détenait auparavant une participation importante, fournit des technologies et d’autres services à environ 1 200 conseillers en investissement et à d’autres entreprises dont les actifs s’élèvent à quelque 600 G$. Sa plateforme repose sur une technologie d’automatisation intelligente et comprend le produit de CRM Junxure.

« AdvisorEngine permettra aux conseillers en services financiers aux États-Unis d’accéder à nos meilleures idées et de les mettre en œuvre dans la construction de portefeuilles et la gestion des pratiques, affirme Harshendu Bindal, responsable de la stratégie numérique et de la gestion de patrimoine chez Franklin Templeton. Cette acquisition est un élément important de notre initiative mondiale plus large visant à améliorer le soutien aux conseillers par le biais de capacités de services numériques. »

Malgré leur acquisition par Franklin Templeton, la direction continuera à gérer l’entreprise en tant qu’unité indépendante. Ses plans de croissance prévoient de renforcer ses liens avec les dépositaires, les sociétés de technologie financière et les gestionnaires d’actifs.

« Nous sommes maintenant mieux placés que jamais pour aider les conseillers à transformer leur façon de faire des affaires, à établir des liens plus étroits avec leurs clients, à accroître leurs actifs et à étendre leurs activités », assure Rich Cancro, fondateur et PDG de AdvisorEngine.

Franklin Templeton accuse une diminution de ses revenus

Franklin Resources a récemment annoncé des bénéfices industriels ajustés de 0,66 $ par action. Si ceux-ci dépassent les estimations, ils sont tout de même en baisse par rapport à la même période l’année d’avant où ils étaient de 0,67 $.

Le total des actifs sous gestion de la firme a diminué quant à lui de 118 G$ par rapport au trimestre précédent, soit 17 %, principalement en raison de l’évolution du marché, des distributions et de quelque 25 G$ de sorties nettes. Au cours de cette période, elle a bénéficié de l’acquisition en mars de RIA Athena Capital Advisors par Fiduciary Trust.

En avril, l’unité indienne du gestionnaire de fonds – qui y opère depuis quelque 25 ans – a décidé de fermer six fonds communs de placement avec environ 3,4 G$ d’actifs. Les produits à revenu fixe contenaient des obligations d’entreprises qui ont subi des rachats et de fortes baisses de valeur.

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Franklin Resources acquiert son rival, Legg Mason https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/franklin-resources-acquiert-son-rival-legg-mason/ Wed, 19 Feb 2020 13:07:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64468 Avec cette acquisition, effectuée le 18 février 2020, Franklin Resources espère pouvoir naviguer dans l’ère de la gestion passive.

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Franklin Resources, qui possède 698 milliards de dollars (G$) d’actifs et gère une multitude d’investissements en actions et obligations sous la marque Franklin Templeton, et Legg Mason Inc., qui gère 803,5 G$ et exploite neuf gestionnaires de placements qui exercent leurs activités sous des marques distinctes, ont été les pionniers de la gestion d’actifs au XXe siècle. Toutefois, ces deux compagnies sont en perte de vitesse ces dernières années. Pour devenir plus compétitifs, les gestionnaires ont donc décidé de s’associer, note News 24 dans un article récent.

« Il s’agit d’une acquisition historique pour notre organisation qui ouvre des possibilités de croissance et de valeur substantielles grâce à une plus grande échelle, diversité et équilibre entre les stratégies d’investissement, les canaux de distribution et les zones géographiques », a déclaré Greg Johnson, président exécutif du conseil d’administration de Franklin Resources, dans un communiqué, repris par Bloomberg.

Legg Mason et Franklin Resources ne sont pas les seuls gestionnaires d’actifs à rencontrer des difficultés ces dernières années. Actuellement, les investisseurs sont davantage attirés par les fonds indiciels et les fonds négociés en Bourse (FNB) « passifs » à faible coût ce qui les éloigne du modèle d’investissement basé sur la gestion des frais et la sélection des titres.

Au cours des dix dernières années les fonds communs de placement et les FNB indiciels (indices boursiers américains) ont rapporté environ 1 600 G$, alors que leurs homologues actifs ont perdu environ 1 400 G$, selon les données de l’Investment Company Institute et de Bloomberg Intelligence.

Pour survivre, beaucoup de fusions se sont opérées dans le monde de la gestion d’actifs ces dernières années. Par exemple, Invesco Ltd. a racheté OppenheimerFunds à Massachusetts Mutual Life Insurance Co. en 2018, tandis que Janus Henderson Group Plc et Standard Life Aberdeen Plc ont tous deux été formés par des fusions en 2017.

En rachetant Legg Mason, une opération évaluée à près de 4,5 G$, Franklin crée une entreprise dont les actifs combinés s’élèvent à 1 500 G$. Cette transaction valorise Legg Mason à 50 dollars par action, soit une prime de 23% par rapport au cours de l’action de la société basée à Baltimore le 14 février dernier.

Une période de transition

Cette annonce arrive après des mois de spéculations. Il y a quelques mois, l’investisseur militant Trian Fund Management a pris une participation de 4,5 % dans Legg Mason, ce qui lui a permis de placer son fondateur, Nelson Peltz, au conseil d’administration du gestionnaire.

Peu de temps après, Legg Mason annonçait une réduction de près de 12 % de son personnel et une réduction de son comité exécutif de 50 %, passant de huit à quatre membres. Nelson Peltz affirmait alors vouloir « réduire considérablement les coûts, stimuler la croissance des revenus par des moyens organiques et par des acquisitions, et accroître la rentabilité ».

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