Fonds monétaire international – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 16 Oct 2023 11:39:45 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Fonds monétaire international – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Banque du Canada : une nouvelle hausse de taux est possible https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/banque-du-canada-une-nouvelle-hausse-de-taux-est-possible/ Mon, 16 Oct 2023 11:39:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96874 Indique Tiff Macklem.

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Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a affirmé vendredi que la banque centrale déciderait si elle devait faire preuve de patience lors de sa prochaine réunion de politique monétaire ou si elle devait augmenter davantage les taux d’intérêt.

Tiff Macklem a participé vendredi matin à une table ronde virtuelle avec des journalistes en marge des réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech, au Maroc.

Le gouverneur a donné un aperçu des sujets dont discutera le conseil de direction de la Banque du Canada avant la décision sur les taux du 25 octobre.

« Je m’attends à ce que l’accent soit mis sur la question de savoir si nous restons avec un taux directeur de 5,0 % et laissons les hausses de taux d’intérêt passées agir sur l’économie et atténuer les pressions sur les prix, ou si le poids de la preuve de tous ces indicateurs économiques, lorsqu’on les rassemble, nous signale que de nouvelles actions sont nécessaires pour restaurer la stabilité des prix », a affirmé Tiff Macklem.

Le gouverneur a souligné que même si la demande dans l’économie ralentissait, l’inflation sous-jacente _ qui élimine la volatilité des prix, était restée persistante au cours des six à huit derniers mois.

« Nous ne constatons pas vraiment de dynamique baissière de l’inflation sous-jacente, et c’est préoccupant », a admis Tiff Macklem.

La Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt directeur inchangé le mois dernier, mais elle n’a pas fermé la porte à de nouvelles hausses de taux si nécessaire.

L’inflation annuelle du Canada était de 4,0 % en août. Les données pour le mois de septembre doivent être publiées la semaine prochaine.

Les réunions du FMI interviennent alors que le conflit entre Israël et le Hamas se poursuit et risque de s’intensifier. Interrogé sur l’impact que le conflit pourrait avoir sur l’économie mondiale, Tiff Macklem a estimé qu’il était trop tôt pour le dire.

« Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Et cela dépend vraiment de l’ampleur de l’escalade de la situation », a affirmé Tiff Macklem.

L’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, a eu un impact important sur les prix des matières premières, alimentant la poussée de l’inflation.

Depuis lors, la croissance des prix a considérablement ralenti et les conditions économiques se détériorent à mesure que les banques centrales du monde entier augmentent leurs taux d’intérêt.

Le FMI a récemment publié une mise à jour des perspectives économiques, avertissant que l’économie mondiale avait perdu de son élan à mesure que les taux d’intérêt plus élevés s’installaient.

« L’économie mondiale boite, elle ne sprinte pas », a illustré Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du FMI, lors d’une conférence de presse en début de semaine.

Des symptômes de l’inflation

Au Canada, l’économie a également ralenti. Elle s’est même contractée au deuxième trimestre de l’année, en raison du ralentissement des dépenses de consommation.

Le marché du travail s’est aussi affaibli cette année, car le nombre de postes vacants a diminué et le taux de chômage a légèrement augmenté. Pourtant, la croissance de l’emploi se poursuit à mesure que la population canadienne augmente.

La hausse des taux d’intérêt a suscité des réactions négatives de la part des groupes syndicaux quant à l’impact que le resserrement des conditions financières pourrait avoir sur l’emploi. Des dirigeants politiques sont également intervenus pour exhorter la Banque du Canada, qui fonctionne indépendamment du gouvernement, à cesser d’augmenter les taux d’intérêt.

Tiff Macklem a indiqué que les troubles provoqués par la hausse des taux d’intérêt dans les sphères politique et publique étaient les symptômes d’une inflation élevée.

« Je pense, malheureusement, que ce qu’on voit est exactement ce que fait l’inflation. L’inflation érode la confiance dans les institutions, elle érode la confiance dans les gouvernements. Elle donne aux gens le sentiment d’être arnaqués. Nous voyons davantage de grèves dans ce pays. Nous voyons davantage de grèves dans d’autres pays. Ce sont des symptômes de l’inflation », a soutenu Tiff Macklem.

Restaurer la stabilité des prix est le meilleur moyen de résoudre ces problèmes, a fait valoir le gouverneur, tout en reconnaissant qu’y parvenir ne serait pas facile et entraînerait des difficultés financières pour les familles.

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Les cryptomonnaies menacent la stabilité financière et économique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-cryptomonnaies-menacent-la-stabilite-financiere-et-economique/ Mon, 11 Sep 2023 09:46:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96148 Un appel à une réglementation plus robuste du secteur est lancé.

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L’adoption généralisée des cryptoactifs constitue un risque potentiel pour la stabilité du système financier mondial et pourrait nuire à la politique monétaire, prévient un document conjoint du Conseil de stabilité financière (CSF) et du Fonds monétaire international (FMI).

Dans un nouveau rapport, le CSF et le FMI présentent leurs recommandations politiques pour se prémunir contre les risques de stabilité financière posés par le secteur des cryptomonnaies, et concluent qu’une « surveillance réglementaire et prudentielle complète des cryptomonnaies devrait constituer une base de référence pour faire face aux risques de stabilité macroéconomique et financière ».

Le rapport estime qu’une réglementation est nécessaire pour faire face aux risques macroéconomiques, aux menaces pour la souveraineté monétaire et le fonctionnement de la politique monétaire, et à la perspective d’une volatilité extrême des flux de capitaux.

« Les recommandations collectives fournissent des orientations complètes pour aider les autorités à faire face aux risques macroéconomiques et de stabilité financière posés par les activités et les marchés des cryptoactifs, y compris ceux associés aux stablecoins et ceux menés par le biais de ce que l’on appelle la finance décentralisée », indique le document.

Au-delà de cette réglementation de base, le rapport suggère que les marchés émergents et les économies en développement « pourraient vouloir prendre des mesures ciblées supplémentaires (…) pour faire face à des risques spécifiques ».

Le rapport appelle également les décideurs politiques à mettre en œuvre les normes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) afin de « traiter les risques pour l’intégrité financière et d’atténuer l’utilisation criminelle et terroriste du secteur des cryptoactifs ».

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Les énormes dettes du monde ont-elles de l’importance? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-enormes-dettes-du-monde-ont-elles-de-limportance/ Wed, 08 Mar 2023 12:04:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92035 La planète croule sous les dettes, mais le phénomène n’est pas nouveau.

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Par contre, les conditions générales ont changé, ce qui rend la situation plus vulnérable, juge une récente étude de S&P Global Ratings.

Selon l’International Institute of Finance (IIF), au milieu de 2021, la dette mondiale s’élevait à 289 billions $US, soit 360% du PIB mondial. Depuis ce moment, la montagne a monté de tout juste un cran, établissant un record à 290 billions $US, selon la plus récente note de l’Institut au 22 novembre 2022.

Le Fonds monétaire international (FMI) dans une étude de 2021 arrivait à des niveaux d’endettement plus bas, soit 226 billions $US, par contre l’étude du FMI fournit un historique de l’endettement mondial : alors qu’il s’élevait à 115 billions $US en 1970, il a inexorablement monté jusqu’à 170 billions $US en 2000, à 210 billions $US en 2010, pour finalement culminer à 226 billions $US à la fin de 2020.

Aux États-Unis, on assiste à la dramaturgie récurrente d’un relèvement de la limite d’emprunt du gouvernement fédéral. Présentement, la dette publique fédérale s’élève à 31,4 billions, soit 123% du PIB. Au Canada, la situation est moins lourde : la dette fédérale s’élevait à 1,13 billion $, soit 59% du PIB. Par contre, l’endettement des ménages canadiens est un des plus élevés au monde : 105% du PIB, accaparant 180% du revenu brut des ménages.

Selon les chiffres de l’IIF, l’accumulation de la dette est la plus forte dans les gouvernements et dans le secteur des entreprises non financières, dont les dettes représentent respectivement 105 % et 100 % du PIB mondial. La dette des ménages représente 65 % du PIB mondial.

Zones de fragilité

L’étude de S&P Global Ratings relève quelques zones de fragilité dans l’endettement mondial.

« À court terme, nous nous attendons à ce que les pressions sur le crédit s’intensifient, avec un ordre mondial qui est de plus en plus fragmenté et fragile. Les secteurs dépendant des dépenses discrétionnaires, comme les biens de consommation et le commerce de détail, les secteurs à forte intensité énergétique comme la chimie, et les secteurs sensibles aux taux comme le logement, seront probablement les plus touchés. »

De plus, les marchés émergents pour plusieurs demeureront sous pression à cause d’un dollar américain fort, des prix élevés de l’énergie et des denrées alimentaires, et d’un ralentissement de la demande mondiale. Par contre, le récent recul du dollar US et la réouverture de l’économie chinoise devraient contribuer à atténuer ces pressions.

S’ajoutent les pressions générales des hausses de taux par les banques centrales. La Réserve fédérale américaine a déjà entrepris depuis près d’un an de réduire son bilan, ce qui retire beaucoup de liquidité dans le système financier, geste que la Banque centrale européenne compte imiter dans le cours de 2023.

En conséquence, S&P s’attend à ce que les conditions de crédit se détériorent tout particulièrement dans le monde corporatif non-financier. En 2023, 1,1 billion $US d’obligations arriveront à échéance, dont environ 20% est de niveau spéculatif; en 2026, les sommes montent de près de 50% à 1,6 billions $US, dont 50% sera de type spéculatif. Cela entraînera un doublement des taux de défaut à 3,75% aux États-Unis et de 3,25% en Europe dès septembre 2023, mais ces taux pourraient très bien s’élever à 6,0% et 5,5% respectivement.

Catastrophe et/ou érosion sournoise

Les conditions générales de crédit vont créer des dérapages, mais pas nécessairement la catastrophe. La situation de la dette, que le FMI juge dangereuse, est surtout menaçante pour les pays plus fragiles. Le Fonds calcule qu’au moins 100 pays sont appelés à réduire leurs dépenses en santé, en éducation et en protection sociale. Parmi les dix pays dont le ratio dette/PIB est le plus élevé, on trouve au premier plan le Japon (ratio de 257%), la Grèce (207%), l’Italie (155%) et Singapour (138%).

Évidemment, le plus grand danger pour le monde tient à un défaut de paiement par un pays important, ce qui pourrait entraîner une crise financière généralisée.

Cependant, les plus grands dangers sont internes à chaque pays, où un endettement croissant crée des effets sournois sur la prospérité d’un pays, des effets qui résultent d’une logique très simple : plus grande la part consacrée à payer des factures passées, moins grande la part qu’on peut consacrer aux dépenses futures.

La Peter G. Peterson Foundation, un important « think tank » à Washington, identifie trois de ces effets. Au premier chef, plusieurs investissements de nature prioritaire peuvent être sacrifiés de façon croissante, notamment en éducation, en infrastructures et en recherche. Ensuite, l’endettement des entreprises fait peser des menaces sur l’emploi, ralentit la croissance économique et, ultimement, peut appauvrir les familles.

Enfin, qu’il s’agisse des gouvernements, des entreprises ou des ménages, un haut niveau d’endettement enlève des ressources pour répondre à des situations de crise. Ainsi, les plus grands sauts dans la dette des pays sont survenus suite à la crise financière de 2008 et suite à la pandémie. Les gouvernements ont emprunté massivement pour contrer ces crises. Des dettes trop élevées grugent dans cette capacité de réaction.

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Un sous-gouverneur de la Banque du Canada annonce sa retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/un-sous-gouverneur-de-la-banque-du-canada-annonce-sa-retraite/ Mon, 04 Jul 2022 12:04:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87873 NOUVELLES DU MONDE - Auparavant, il va se prononcer sur les décisions sur les taux d'intérêt prévues pour juillet et septembre.

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La Banque du Canada a annoncé mercredi que son sous-gouverneur Timothy Lane prendrait sa retraite en septembre.

Timothy Lane a rejoint la banque centrale en août 2008 en tant que conseiller du gouverneur, après avoir passé 20 ans au Fonds monétaire international (FMI).

Il a été nommé sous-gouverneur en février 2009 et a supervisé les analyses de l’économie canadienne, les travaux de la banque centrale sur les marchés financiers et ses analyses de l’économie internationale.

La prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt est prévue pour le 13 juillet, date à laquelle elle publiera également une mise à jour de ses prévisions économiques dans le cadre de son rapport sur la politique monétaire.

Timothy Lane devrait participer aux décisions sur les taux directeurs de juillet et de septembre, avant de prendre sa retraite le 16 septembre.

La banque centrale a précisé que son conseil d’administration allait former un comité de sélection pour trouver son remplaçant, avec l’aide d’une firme de recrutement de cadres supérieurs.

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Le FMI abaisse fortement ses prévisions de croissance mondiale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-fmi-abaisse-fortement-ses-previsions-de-croissance-mondiale/ Thu, 25 Jun 2020 12:45:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67426 Le Fonds monétaire international juge maintenant que la pandémie causera des dommages économiques beaucoup plus graves qu'il ne l'avait prévu il y a deux mois à peine.

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Le FMI prévoit que l’économie mondiale se contractera de 4,9 % cette année, un recul bien pire que celui de 3 % évoqué dans son précédent rapport en avril. En fait, il s’agirait de la pire contraction annuelle depuis immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale.

Pour les États-Unis, le FMI prévoit que le produit intérieur brut, la valeur de tous les biens et services produits au pays, chutera de 8 % cette année, soit davantage que la baisse de 5,9 % comprise dans ses estimations d’avril. Il s’agirait également de la pire baisse annuelle de ce type depuis la démobilisation de l’économie américaine au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.

Le FMI a dévoilé mercredi des prévisions plus sombres dans une mise à jour des « Perspectives de l’économie mondiale » qu’il avait publiées en avril. Sa mise à jour est essentiellement conforme aux autres grandes prévisions récentes. Plus tôt ce mois-ci, par exemple, la Banque mondiale prévoyait que l’économie mondiale reculerait de 5,2 % cette année.

Le FMI a noté que la pandémie affectait de manière disproportionnée les ménages à faible revenu, « et pourrait compromettre les progrès considérables qui ont été accomplis en matière de réduction de l’extrême pauvreté dans le monde depuis les années 1990 ».

Ces dernières années, la proportion de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté, équivalant à moins de 1,90 $ US par jour, était tombée en dessous de 10 %, contre plus de 35 % en 1990. Mais le FMI a souligné que la crise de la COVID-19 menaçait d’annuler ces progrès. Il prévoit que plus de 90% des économies de marché en développement et émergentes enregistreront une baisse de la croissance du revenu par habitant cette année.

(The Associated Press)

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Le FMI prévoit une contraction de l’économie mondiale de 3 % https://www.finance-investissement.com/nouvelles/le-fmi-prevoit-une-contraction-de-leconomie-mondiale-de-3/ Tue, 14 Apr 2020 19:11:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65755 Attaquée par l'épidémie de coronavirus, l'économie mondiale connaîtra en 2020 sa pire année depuis la Grande Dépression des années 1930, estime le Fonds monétaire international (FMI) dans ses plus récentes perspectives.

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Le FMI a indiqué mardi s’attendre à ce que l’économie mondiale se contracte de 3 % cette année – ce qui serait bien pire que la baisse de 0,1 % enregistrée en 2009, pendant la Grande Récession – avant de rebondir en 2021 avec une croissance de 5,8 %. Il reconnaît cependant que les perspectives de reprise l’an prochain sont assombries par l’incertitude.

Les perspectives pour le Canada prévoient une contraction de 6,2 % cette année, suivie d’une croissance de 4,2 % en 2021.

La sombre évaluation de la situation représente une dégradation époustouflante pour le FMI. Dans ses prévisions précédentes de janvier, avant que la COVID-19 ne devienne une grave menace pour la santé publique et la croissance économique dans le monde, l’organisation internationale de prêt misait sur une croissance mondiale modérée de 3,3 % pour 2020.

Mais des mesures de grande envergure pour contenir la pandémie _ confinements, fermetures d’entreprises, distanciation sociale et restrictions des déplacements _ ont soudainement immobilisé l’activité économique dans une grande partie du monde.

Les perspectives semestrielles du FMI ont été préparées pour les rencontres printanières, prévues cette semaine, des 189 pays du FMI et de son organisation sœur de prêt, la Banque mondiale. Ces réunions, ainsi qu’un rassemblement des ministres des finances et des banquiers centraux des 20 plus grandes économies du monde, se tiennent par voie virtuelle pour la première fois en raison de la pandémie.

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Économie : croissance modeste, mais stable, dit le FMI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-croissance-modeste-mais-stable-dit-le-fmi/ Mon, 20 Jan 2020 20:51:54 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63711 La faiblesse des taux d'intérêt et la réduction des tensions commerciales stimuleront probablement l'économie mondiale au cours des deux prochaines années et contribueront à une croissance stable, quoique modeste, a avancé lundi le Fonds monétaire international (FMI).

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L’organisme s’attend à ce que la croissance économique mondiale accélère, passant de 2,9 % l’an dernier à 3,3 % en 2020 et 3,4 % en 2021. L’économie internationale reçoit un coup de pouce important, 0,5 point de pourcentage de croissance l’an dernier et cette année, de la part des politiques de faibles taux d’intérêt des banques centrales, a expliqué le FMI dans un rapport sur les perspectives mondiales. La Réserve fédérale américaine, par exemple, a abaissé ses taux trois fois l’an dernier et prévoit de maintenir ses taux à leur faible niveau dans un avenir prévisible.

Et un accord commercial intérimaire signé la semaine dernière par les États-Unis et la Chine, les deux plus grandes économies du monde, devrait ajouter 0,2 point de pourcentage à la croissance mondiale cette année en abaissant les tarifs et en améliorant la confiance des entreprises.

L’économie mondiale rebondit après quelques faux pas temporaires, notamment une pause dans le lancement de nouveaux produits technologiques et de nouvelles normes d’émissions qui ont perturbé la production automobile. Pourtant, le FMI prévient qu’elle continue de faire face à un éventail de risques, y compris la possibilité que les tensions commerciales s’intensifient à nouveau. En outre, de nombreux pays ne bénéficient pas de la modeste reprise de la croissance.

Même aux États-Unis, le FMI prévoit un ralentissement de la croissance de 2,3 % en 2019 à 2 % cette année et à 1,7 % en 2021, en partie parce que le coup de pouce que l’économie a reçu en 2017 avec les réductions d’impôts du président Donald Trump s’estompe.

Selon le rapport, la croissance économique au Canada devrait être de 1,8 % en 2020 et 2021, inchangée par rapport aux projections faites en octobre.

(The Associated Press)

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L’endettement mondial bat des records https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lendettement-mondial-bat-des-records/ Fri, 15 Nov 2019 13:30:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62311 PLANÈTE FINANCE – La dette mondiale alimentée par le secteur privé a atteint des sommets, prévient la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

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L’endettement de l’économie mondiale a atteint le montant inédit de 188 000 milliards de dollars (G$), ce qui représente près de 230 % du Produit intérieur brut mondial, a dévoilé Kristalina Georgieva lors d’une conférence consacrée à la dette le 7 novembre dernier.

L’endettement s’est ainsi accru de 14,6 % par rapport à l’estimation de 164 000 G$ faite par le FMI en avril 2018, révèle l’Agence France-Presse.

La dette publique des économies avancées a atteint des niveaux inédits depuis la Seconde Guerre mondiale, selon la directrice générale du FMI. Du côté des marchés émergents, la dette « a atteint les niveaux enregistrés lors de la crise de la dette des années 80. Et le fardeau de la dette des pays à faible revenu a fortement augmenté au cours des cinq dernières années », affirme-t-elle.

La directrice du FMI met de l’avant le poids du secteur privé, selon elle il s’agit de l’un des « principaux moteurs de cette accumulation ». Ce secteur représenterait actuellement près des deux tiers du niveau total de la dette.

Bien qu’elle conçoive que les crédits bancaires et les marchés de crédits jouent un rôle essentiel dans l’accès au logement pour les familles et qu’ils aident les entreprises à investir, elle souligne toutefois qu’un « endettement élevé ne représente pas seulement un risque pour la stabilité financière, il peut être un poids pour la croissance ».

Pour éviter que la situation ne dégénère, la directrice générale du FMI rappelle qu’il est important de s’assurer des capacités à rembourser des emprunteurs. « Cela signifie qu’il faut procéder avec prudence quand il s’agit de contracter de nouvelles dettes en se concentrant davantage sur l’attraction des investissements en actions, tels que les investissements directs étrangers, augmenter les recettes fiscales et intensifier la lutte contre la bureaucratie et la corruption », précise-t-elle.

Elle appelle également à plus de transparence dans les pratiques d’emprunt et de prêts. « Dans de nombreux pays, il est possible de renforcer de manière significative les institutions qui enregistrent, surveillent et déclarent la dette », a-t-elle dit.

Finalement, Kristalina Georgieva encourage les pays emprunteurs et prêteurs à faire preuve de davantage de collaboration.

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Économie mondiale : le FMI abaisse de nouveau ses perspectives https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/economie-mondiale-le-fmi-abaisse-de-nouveau-ses-perspectives/ Tue, 15 Oct 2019 14:54:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61620 Le Fonds monétaire international (FMI) abaisse encore ses perspectives pour l'économie mondiale, prévoyant que la croissance cette année sera la plus faible depuis la crise financière de 2008, principalement en raison de l'élargissement des conflits mondiaux.

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La dernière édition des Perspectives économiques mondiales du FMI prévoit un léger rebond en 2020, mais met en garde contre des périls allant de tensions politiques accrues au Moyen-Orient à la menace que les États-Unis et la Chine ne parviennent pas à empêcher l’escalade de leur guerre commerciale.

Le FMI prévoit une croissance de 1,5 % de l’économie canadienne en 2019 et de 1,8 % en 2020, soit un léger recul par rapport à l’amélioration de 1,9 % tout d’abord prévue pour 2020. L’économie du Canada s’est améliorée de 1,9 % en 2018.

Les prévisions mises à jour publiées mardi ont été préparées pour les réunions d’automne de cette semaine du FMI, qui compte 189 pays, et de son organisme de crédit partenaire, la Banque mondiale. Ces réunions et la réunion des ministres des Finances et des banquiers centraux des 20 plus grandes économies du monde devraient être dominées par les efforts visant à désamorcer les guerres commerciales.

La nouvelle prévision prévoit une croissance mondiale de 3 % cette année, en baisse de 0,2 point par rapport à la prévision précédente de juillet et nettement inférieure à la croissance de 3,6 % de 2018. Pour les États-Unis cette année, le FMI prévoit une légère hausse de 2,4 %, comparativement à 2,9 % en 2018.

L’année prochaine, le FMI prévoit un rebond de l’économie mondiale à 3,4 %, mais un nouveau ralentissement aux États-Unis, à 2,1 %, bien en deçà de la croissance de 3 % anticipée par l’administration Trump.

(The Associated Press)

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Ralentissement de la croissance mondiale, selon la chef du FMI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/ralentissement-de-la-croissance-mondiale-selon-la-chef-du-fmi/ Tue, 08 Oct 2019 18:53:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=61530 La nouvelle responsable du Fonds monétaire international (FMI) affirme que l'économie mondiale est aux prises avec un « ralentissement mondial synchronisé » qui se traduira par un ralentissement de la croissance pour 90 % du monde cette année.

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La directrice générale de l’organisation, Kristalina Georgieva, a prévenu que les prévisions du FMI, qui seront dévoilées la semaine prochaine, témoigneront d’une croissance qui ralentit à sa plus faible cadence depuis le début de la décennie.

Elle a attribué la plus grande partie de ce ralentissement à l’augmentation des conflits commerciaux. Ces derniers pourraient entraîner une perte de production d’environ 700 milliards de dollars (G$) d’ici la fin de l’an prochain, soit 0,8 % du produit intérieur brut (PIB) mondial.

« Tout le monde perd dans une guerre commerciale », a-t-elle affirmé dans des remarques exhortant tous les pays à éviter les conflits commerciaux semblables à celui qui oppose les États-Unis à la Chine.

(The Associated Press)

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