Desjardins Gestion internationale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 06 Sep 2023 18:19:40 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Desjardins Gestion internationale d’actifs – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Ausculter un FNB spécialisé https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/ausculter-un-fnb-specialise-2/ Fri, 01 Sep 2023 00:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95755 DÉVELOPPEMENT - Éléments d’une vérification diligente pour certains FNB.

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Avant de choisir un fonds négocié en ­Bourse (FNB) spécialisé, les conseillers devraient effectuer une vérification diligente du produit et de son émetteur. Voici des éléments de vérification pour certains types de ­FNB spécialisés qui ont été abordés à l’occasion de la ­Conférence sur les ­FNB organisée par le ­Cercle de la finance du ­Québec, le 31 mai dernier.

Liquidité

Lorsqu’on envisage d’investir dans un ­FNB spécialisé, on doit bien comprendre ce qui peut influencer sa liquidité. Notons d’abord que les ­FNB ont deux niveaux principaux de liquidité. La liquidité primaire du fonds, c’­est-à-dire la facilité avec laquelle on peut négocier ses actifs ­sous-jacents à un prix qui est juste. Il s’agit de la liquidité intrinsèque d’un ­FNB. Le deuxième niveau de liquidité concerne le marché secondaire du ­FNB ­lui-même, qui peut être négocié avec d’autres participants du marché, comme des investisseurs individuels, institutionnels ou des mainteneurs de marché.

« ­Même si un ­FNB n’a pas de marché secondaire actif, a peu de volume de transactions, parfois même n’a pas négocié depuis quelques jours et même si la taille de son actif sous gestion est petite, le ­FNB peut tout de même être très liquide, dépendamment de la liquidité du marché sous-jacent », a précisé ­Pierre-Luc ­Vachon, chef des produits, ­Stratégies de placement, chez ­Desjardins ­Gestion internationale d’actifs. En somme, un ­FNB est au moins aussi liquide que ses titres ­sous-jacents.

Parfois, un ­FNB peut également être considérablement plus liquide que ses titres ­sous-jacents, comme ça a été le cas en mars 2020 alors que certaines obligations de sociétés ont cessé d’être négociées, le marché étant en pénurie d’acheteurs.

Dans le secteur des ­FNB de titres à revenu fixe, on ne devrait pas porter trop d’attention au volume de négociation d’un ­FNB, mais plutôt examiner son écart cours ­acheteur-cours vendeur, dit Erika Toth, directrice BMO ­FNB, ­BMO ­Gestion mondiale d’actifs : « L’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur constitue un bon indicateur de la liquidé d’un ­FNB. » ­Selon elle, pour bien des investisseurs, cet écart est souvent plus restreint que lorsqu’on tente d’acheter des obligations individuelles.

Par ailleurs, pour accéder à certains fonds spécialisés dans les dettes de pays émergents, il est parfois plus économique de passer par l’intermédiaire d’un ­FNB afin d’éviter des écarts trop élevés. « ­Si on voulait acheter à la pièce des obligations de marchés émergents, on devrait ouvrir des comptes dans chacun de ces pays, faire face à des fourchettes de prix très larges parce que ce ne sont pas des titres qui se négocient forcément et composer avec les enjeux de taxation et de paperasse », a indiqué Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille, ­Placements Mackenzie.

Frais

En plus de l’écart cours ­acheteur-cours vendeur, qui entraîne souvent des frais importants à l’achat et à la vente d’un titre, on doit considérer les frais de négociation de FNB en tant que tel. Ces frais varient en fonction de la taille de l’ordre. Bien qu’on puisse se procurer des parts d’un ­FNB avec une somme modeste, ­celle-ci peut entraîner des coûts de négociation importants qu’on devrait aussi considérer, selon ­Pierre-Luc ­Vachon.

Le ratio des frais de gestion et le ratio des frais d’exploitation constituent également une mesure à prendre en compte, estime ­Erika ­Toth. Bien qu’il existe des ­FNB indiciels dont les frais de ce genre sont inférieurs à 10 points de base, c’est rarement le cas pour des ­FNB spécialisés, dont la fourchette de frais peut évoluer entre 30 points de base et 130 points de base.

Évaluer l’ensemble des frais est donc particulièrement important pour un ­FNB spécialisé. Durant la présentation, on a insisté sur l’importance de bien lire les documents des émetteurs de fonds afin de déterminer les forces et les faiblesses de la stratégie. Il importe aussi de tenir compte de l’expérience de l’émetteur du fonds ainsi que de son degré de transparence. Il a aussi été question de certaines vérifications propres aux ­FNB axés sur l’investissement socialement responsable et sur les stratégies d’options d’achats couvertes, soit deux stratégies qui ont été populaires en 2022 et 2023.

Comprendre l’ESG

Une autre tendance forte du marché des ­FNB concerne ceux qui sont axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce segment de marché représente des actifs de 13,2 G$ et des créations nettes de 1,6 G$ de janvier à avril 2023, selon ­Banque ­Nationale Marchés financiers. Ces ­FNB sont populaires, mais occasionnellement remis en question, parfois par manque de connaissance de la stratégie ­ESG.

D’abord, il faut comprendre qu’il y a une panoplie d’approches en investissement responsable. Certains fonds visent principalement à exclure des titres dans certains secteurs d’activité, par exemple le charbon, a expliqué Pierre-Luc ­Vachon. D’autres choisissent les meilleurs acteurs sur le plan ­ESG dans leur catégorie, sans exclure aucun secteur. Certains fonds visent des thématiques comme les énergies vertes.

« C’est important de maintenir cette diversité dans les stratégies et les approches pour répondre aux besoins variés des investisseurs. Je ne crois pas qu’on veuille nécessairement qu’une seule approche soit acceptée et que tous les fonds tendent vers celle-ci », ­a-t-il dit.

Hadiza ­Djataou a vu l’arrivée sur le marché d’une panoplie d’obligations dites vertes. Selon elle, il est donc d’autant plus important d’avoir l’expertise et l’équipe qui permettent de découvrir les failles dans la documentation. Par exemple, certaines entreprises vont émettre des obligations afin d’atteindre des cibles qui le sont déjà. Il est donc important de comprendre ce que l’entreprise fera avec les liquidités dégagées.

Selon ­Erika ­Toth, l’éducation des clients et la divulgation des émetteurs du fonds sont essentielles.

Options d’achat couvertes

Ces ­FNB ont été populaires depuis le début de l’année et en 2022. Par contre, il faut faire une bonne diligence raisonnable avant d’investir dans ces titres et saisir les stratégies mises en place par les émetteurs.

« ­Il faut comprendre la méthodologie du gestionnaire et comment [est généré] le taux de distribution », a souligné Erika ­Toth.

Un ­FNB d’options d’achat couvertes vendra une option d’achat à parité (at the money) de 2 $ sur une action se négociant actuellement à 100 $, et recevra 200 $ sur un contrat de 100 actions. L’acheteur de l’option paie une prime pour avoir le droit d’acheter au prix de levée de 100 $ le bloc d’actions. Le gestionnaire du ­FNB parie que, pour la durée de l’option, habituellement entre un et deux mois, le prix de l’action ­sous-jacente ne montera pas de plus de 2 $.

Si la valeur de l’action ­sous-jacente baisse, l’option ne sera pas exercée. Tant que le prix ne franchit pas le seuil de 98 $, le revenu de la vente d’option couvre la perte encourue. Or, si le titre tombe sous les 98 $, les pertes ne sont pas stoppées et le portefeuille est entièrement exposé à toute baisse supplémentaire.

À l’inverse, si le cours de l’action augmente, les gains sont plafonnés. En effet, ­au-dessus du prix de 100 $, la valeur de l’action augmente mais l’option sera exercée, ce qui nécessitera la vente de la  position à l’acheteur de l’option. Si l’action se négocie entre 100 $ et 102 $, la prime reçue fait plus que compenser l’augmentation du capital à laquelle on renonce. Or, une fois que les actions se
négocient ­au-dessus de 102 $, le ­FNB a renoncé à une partie de l’appréciation du capital.

En résumé, pour la stratégie de vente d’options d’achat couvertes, les gains à la hausse sont  plafonnés, et les pertes n’ont aucun filet de sécurité.

La portion du portefeuille du ­FNB qui fait l’objet de vente d’options d’achat varie selon le manufacturier et le produit. Par exemple, elle est de 50 % à ­BMO, de 33 % à Harvest et de 25 % à CI. Plus cette proportion est élevée, plus la part du portefeuille plafonnée en cas de gain est grande.

Lors de la conférence en ligne, ­Erika ­Toth a mis en lumière certains éléments à examiner : « ­Si le niveau de distribution semble trop beau pour être vrai – on parle de produits qui affichent un taux de distribution de 13 % ou 14 % – c’est probablement le cas. Il est possible que ces rendements ne soient pas durables et aient un impact négatif sur la performance à long terme. »

Un investisseur devrait aussi vérifier si le fournisseur utilise ou non un effet de levier pour augmenter son taux de distribution. « ­Nous recommandons d’éviter des stratégies d’options d’achat couvertes qui ont un levier. Ça peut augmenter le taux de distribution, mais en fait les covered call, c’est une stratégie défensive. Lorsqu’on utilise un effet de levier, les rendements sont amplifiés à la baisse. Et on n’est pas en mesure d’aller profiter pleinement de la hausse des titres à cause de la vente d’options d’achat. On n’utilise jamais un effet de levier dans nos ­FNB », a expliqué ­Erika Toth.

On devrait également savoir si les options sont vendues hors cours. « ­Pour nous, le choix du prix d’exercice de l’option dépendra de la disponibilité des primes et des conditions générales du marché. Nous faisons l’analyse sur chaque titre. Nous allons prendre des options qui sont davantage hors du cours quand la volatilité augmente et nous vendrons davantage des options plus près du cours lorsque la volatilité diminue. »

On devrait enfin tenir compte de l’échéance des options. Plus une option se rapproche de son échéance, plus elle perd de la valeur « et cela, c’est avantageux pour le vendeur de l’option et l’investisseur dans les stratégies de covered call », a fait observé ­Erika ­Toth.

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Desjardins repense ses FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/desjardins-repense-ses-fnb/ Fri, 14 Jul 2023 10:11:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95064 PRODUITS – Nouveaux objectifs de placement et réduction de frais de gestion : des modifications sont apportées à de nombreux fonds.

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Desjardins Gestion internationale d’actifs inc. (DGIA), le gestionnaire et conseiller en valeurs des fonds négociés en Bourse (FNB) Desjardins, annonce des changements pour plusieurs de ses FNB.

La société de gestion prévoit demander l’approbation des porteurs de parts afin de modifier les objectifs de placement des fonds suivants :

  • FNB Desjardins IR Canada multifacteurs faible en CO2
  • FNB Desjardins IR États-Unis multifacteurs faible en CO2
  • FNB Desjardins IR Marchés développés ex É.-U. ex Canada multifacteurs faible en CO2
  • FNB Desjardins IR Marchés émergents multifacteurs faible en CO2
  • FNB Desjardins IR Mondial multifacteurs sans réserves de combustibles fossiles
  • FNB Desjardins IR Indice Canada faible en CO2
  • FNB Desjardins IR Indice États-Unis faible en CO2
  • FNB Desjardins IR Actif obligations canadiennes faible en CO2
  • FNB Desjardins IR Indice Marchés développés ex-É.-U. ex-Canada faible en CO2
  • FNB Desjardins IR Indice Marchés émergents faible en CO2

Selon DGIA, les modifications proposées auront pour effet d’améliorer le processus de construction de portefeuille et de moderniser l’approche de placement responsable, ce qui serait bénéfique pour les porteurs de parts.

La décision finale quant à l’adoption de ces modifications dépendra du vote des porteurs de parts lors des assemblées extraordinaires, qui se tiendront virtuellement le 13 septembre à 9h30 (heure de Montréal). Les personnes éligibles à voter seront celles inscrites comme porteurs de parts à la date de clôture des registres, fixée au 31 juillet 2023.

Les porteurs de parts recevront une circulaire d’information détaillant les modifications proposées. Si elles sont approuvées, les modifications proposées seront mises en œuvre vers le 15 septembre 2023.

Réduction de frais de gestion

En outre, Desjardins a annoncé que les frais de gestion de certains FNB seraient réduits si les modifications proposées étaient approuvées et mises en œuvre. Les autres frais liés aux FNB ne seraient pas affectés. Les changements concerneraient les fonds suivants :

Pour consulter ce tableau en grand format, veuillez cliquer ici.

Changements de nom

Par ailleurs, si les modifications proposées sont approuvées et sont mises en œuvre, le nom de certains FNB sera modifié comme suit à la date de prise d’effet :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquer ici.

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Ausculter un FNB spécialisé https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ausculter-un-fnb-specialise/ Wed, 14 Jun 2023 10:30:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94407 FOCUS FNB - Éléments d’une vérification diligente pour certains FNB.

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Avant de choisir un fonds négocié en Bourse (FNB) spécialisé, les conseillers devraient établir une vérification diligente du produit et de son émetteur. Voici des éléments de vérifications pour certains types de FNB spécialisés qui ont été abordés à l’occasion de la Conférence sur les FNB organisée par le Cercle de la finance du Québec, le 31 mai dernier.

Liquidité

Lorsqu’on envisage d’investir dans un FNB spécialisé, on doit bien comprendre ce qui peut influencer sa liquidité. Notons d’abord que les FNB ont deux niveaux principaux de liquidité. La liquidité primaire du fonds, c’est-à-dire la facilité avec laquelle on peut négocier ses actifs sous-jacents à un prix qui est juste. Il s’agit de la liquidité intrinsèque d’un FNB. Le deuxième niveau de liquidité concerne le marché secondaire du FNB lui-même, qui peut être négocié avec d’autres participants au marché, comme des investisseurs individuels, institutionnels ou des mainteneurs de marchés.

« Même si un FNB n’a pas de marché secondaire actif, a peu de volume de transactions, parfois même n’a pas transigé depuis quelques jours et même avoir une petite taille d’actif sous gestion, le FNB peut tout de même être très liquide dépendamment de la liquidité du marché sous-jacent », a précisé Pierre-Luc Vachon, chef des produits, Stratégies de placement, chez Desjardins Gestion internationale d’actifs. En somme, un FNB est au moins aussi liquide que ses titres sous-jacents.

Parfois, un FNB peut également être significativement plus liquide que ses titres sous-jacents, comme ça a été le cas en mars 2020 où certaines obligations de sociétés ont cessé d’être négociées, le marché étant en pénurie d’acheteurs.

Dans le secteur des FNB de titres à revenu fixe, on ne devrait pas porter trop d’attention au volume de négociation d’un FNB, mais plutôt examiner son écart cours acheteur-cours vendeur, selon Erika Toth, directrice BMO FNB, BMO Gestion mondiale d’actifs : « L’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur constitue un bon indicateur de la liquidé d’un FNB. » Selon elle, pour bien des investisseurs, cet écart est souvent plus restreint que lorsqu’on tente d’acheter des obligations individuelles.

Pour accéder à certains fonds spécialisés dans les dettes de pays émergents, il est parfois plus économique de passer par l’intermédiaire d’un FNB afin d’éviter des écarts trop élevés par ailleurs. « Si on voulait acheter à la pièce des obligations de marchés émergents, on devrait ouvrir des comptes dans chacun de ces pays, faire face à des fourchettes de prix très larges parce que ce ne sont pas des titres qui se négocient forcément et composer avec les enjeux de taxation et de paperasse », a indiqué Hadiza Djataou, gestionnaire de portefeuille, Placements Mackenzie.

Frais

En plus de l’écart cours acheteur-cours vendeur, qui constitue souvent des frais importants à l’achat et à la vente d’un titre, on doit considérer les frais de négociation du FNB en tant que tel. Ces frais varient en fonction de la taille de l’ordre. Bien qu’on puisse se procurer des parts d’un FNB avec une somme modeste, celle-ci peut faire que ces coûts de négociations peuvent être importants et on devrait ainsi les considérer, selon Pierre-Luc Vachon.

Le ratio des frais de gestion et le ratio des frais d’opérations constituent également une mesure à prendre en compte, selon Erika Toth. Bien qu’il existe des FNB indiciels ayant des frais du genre inférieur à 10 points de base, c’est rarement le cas pour des FNB spécialisés, dont la fourchette de frais peut évoluer entre 30 points de base et 130 points de base.

Évaluer l’ensemble des frais est donc particulièrement important pour un FNB spécialisé. Durant la présentation, on a insisté sur l’importance de bien lire les documents des émetteurs de fonds afin d’identifier les forces et les faiblesses de la stratégie. Il importe aussi de tenir compte de l’expérience de l’émetteur du fonds ainsi que de son degré de transparence. Il a aussi été question de certaines vérifications propres aux FNB axés sur l’investissement socialement responsable et sur les stratégies d’options d’achats couvertes, soit deux stratégies qui ont été populaires en 2022 et 2023.

Comprendre l’ESG

Ainsi, une autre tendance forte de marché des FNB concerne ceux axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Ce segment de marché représente des actifs de 13,2 G$ et des créations nettes de 1,6 G$ de janvier à avril 2023, selon Banque Nationale Marchés financiers. Ces FNB sont populaires, mais occasionnellement remis en question, parfois par manque de connaissance envers la stratégie ESG.

D’abord, on doit comprendre qu’il y a une panoplie d’approches en investissement responsable. Certains fonds visent principalement à exclure des titres dans certains secteurs d’activité, par exemple le charbon, a expliqué Pierre-Luc Vachon. D’autres choisissent les meilleurs acteurs sur le plan ESG dans leur catégorie, sans exclure aucun secteur. Certains fonds visent des thématiques comme les énergies vertes.

« C’est important de maintenir cette diversité au niveau des stratégies et des approches pour répondre aux besoins variés des investisseurs. Je ne crois pas qu’on veuille nécessairement qu’il y ait une seule approche acceptée et que tous les fonds tendent vers cette approche », a-t-il dit.

Certains fonds vont exclure par exemple les compagnies du secteur de l’énergie, d’autres non et vont rester investi, tenter d’encourager la transition énergétique, dialoguer avec les entreprises pour amener du changement. « Ça n’en fait pas moins un fonds d’investissement responsable. Par contre, ce qui est très important, c’est d’être clair sur ce que le fonds offre et ce qui est visé par sa stratégie », a-t-il souligné.

Hadiza Djataou a vu l’arrivée sur le marché d’une panoplie d’obligations dites vertes. Selon elle, il est donc d’autant plus important d’avoir l’expertise et l’équipe qui permet de découvrir les failles DNS la documentation. Par exemple, certaines entreprises vont émettre des obligations afin de rencontrer des cibles qui sont déjà atteintes. Il est donc important de comprendre ce que l’entreprise fera avec les liquidités dégagées.

Selon Erika Toth, l’éducation auprès des clients et la divulgation des émetteurs du fonds sont essentielles. Parmi les éléments à vérifier dans un fonds ESG, on trouve une comparaison entre son indice de référence sur le plan des frais, de l’approche, du risque et, le cas échéant, de l’indice d’émission de carbone.

Options d’achats couvertes

Ces FNB ont été populaires depuis le début de l’année et en 2022. Par contre, il faut faire une bonne diligence raisonnable avant d’investir dans ces titres et comprendre les stratégies mises en place par les émetteurs.

« Il faut comprendre la méthodologie du gestionnaire et comment (est généré) le taux de distribution », a souligné Erika Toth.

Dans un récent article, Finance et Investissement expliquait la stratégie.

Un FNB d’options d’achat couvertes vendra une option d’achat à parité (at the money) de 2 $ sur une action se négociant actuellement à 100 $, et recevra 200 $ sur un contrat de 100 actions. L’acheteur de l’option paie une prime pour avoir le droit d’acheter au prix de levée de 100 $ le bloc d’actions. Le gestionnaire du FNB parie que, pour la durée de l’option, habituellement entre un et deux mois, le prix de l’action sous-jacente ne montera pas de plus de 2 $.

Si la valeur de l’action sous-jacente baisse, l’option ne sera pas exercée. Tant que le prix ne franchit pas le seuil de 98 $, le revenu de la vente d’option couvre la perte encourue. Or, si le titre tombe sous les 98 $, les pertes ne sont pas stoppées et le portefeuille est entièrement exposé à toute baisse supplémentaire.

À l’inverse, si le cours de l’action augmente, les gains sont plafonnés. En effet, au-dessus du prix de 100 $, la valeur de l’action augmente mais l’option sera exercée, ce qui nécessitera la vente de la position à l’acheteur de l’option. Si l’action se négocie entre 100 $et 102 $, la prime reçue fait plus que compenser l’augmentation du capital à laquelle on renonce. Or, une fois que les actions se négocient au-dessus de 102 $, le FNB a renoncé à une partie de l’appréciation du capital.

En résumé, pour la stratégie de vente d’options d’achat couvertes, les gains à la hausse sont plafonnés, et les pertes n’ont aucun filet de sécurité.

La portion du portefeuille du FNB qui fait l’objet de vente d’options d’achat varie selon le manufacturier et le produit. Par exemple, elle est de 50 % chez BMO, de 33 % chez Harvest et de 25 % chez CI. Plus cette proportion est élevée, plus la part du portefeuille plafonné en cas de gain est grande.

Lors de la conférence en ligne, Erika Toth a souligné certains éléments à examiner : « Si le niveau distribution semble trop beau pour être vrai – on parle de produits qui affichent un taux de distribution de 13 % ou 14 % – c’est probablement le cas. Il est possible que ces rendements ne soient pas durables et aient un impact négatif sur la performance à long terme. »

Un investisseur devrait aussi vérifier si le fournisseur utilise ou non un effet de levier pour augmenter son taux de distribution. « Nous recommandons d’éviter des stratégies d’options d’achat couvertes qui ont un levier. Ça peut augmenter le taux de distribution, mais en fait les covered call, c’est une stratégie défensive. Lorsqu’on utilise un effet de levier, les rendements sont amplifiés à la baisse. Et on n’est pas en mesure d’aller profiter pleinement de la hausse des titres à cause de la vente d’options d’achat. On n’utilise jamais un effet de levier dans nos FNB », a expliqué Erika Toth.

On devrait également savoir si les options sont vendues hors cours. « Pour nous, le choix du prix d’exercice de l’option dépendra de la disponibilité des primes et des conditions générales du marché. Nous faisons l’analyse sur chaque titre. Nous allons prendre des options qui sont davantage hors du cours quand la volatilité augmente et on va vendre davantage des options plus près du cours lorsque la volatilité diminue. »

On devrait également tenir compte de l’échéance des options. Plus une option se rapproche de son échéance, plus elle perd de la valeur « et cela, c’est avantageux pour le vendeur de l’option et l’investisseur dans les stratégies de covered call », a expliqué Erika Toth.

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Nouveaux joueurs chez DGIA https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-joueurs-chez-dgia/ Wed, 03 May 2023 11:03:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93389 NOUVELLES DU MONDE - Frederic Angers et Tony Roy se joignent à l’équipe.

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Deux nouveaux joueurs viennent renforcer les troupes de Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA). Frederic Angers a été nommé au poste de vice-président et chef des placements, Marchés privés. Tony Roy accède quant à lui aux fonctions de vice-président et chef des Placements immobiliers.

Dans le cadre de ses fonctions, Frederic Angers sera responsable de l’ensemble des marchés privés. Il continuera d’assurer le leadership du programme en infrastructure de l’institution, qui totalise 4,5 milliards de dollars (G$) en actifs sous gestion. Avant de se joindre à DGIA en 2021, il travaillait comme chef de l’infrastructure pour le régime des rentes du Mouvement Desjardins. Il a commencé sa carrière en 2003 au sein de la coopérative basée à Lévis comme analyste des placements alternatifs. Il y a occupé différents postes en gestion de portefeuille, notamment dans le secteur de l’immobilier.

Tony Roy compte plus de 25 années d’expérience en immobilier institutionnel mondial, tant au niveau transactionnel qu’en gestion d’actifs et de portefeuille ainsi que dans la performance globale corporative. Avant de se joindre à DGIA en 2022, il a fait carrière chez Ivanhoé Cambridge et à la SITQ, avant que celle-ci soit incorporée à Ivanhoé Cambridge. Dans le cadre de ses nouvelles responsabilités, il supervisera l’ensemble du programme immobilier de DGIA, qui regroupe des actifs de 4,1 (G$).

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Financière des professionnels : des changements à la gestion de portefeuille https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/financiere-des-professionnels-des-changements-a-la-gestion-de-portefeuille/ Tue, 04 Apr 2023 11:36:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92832 PRODUITS - Ils concernent le Portefeuille FDP Actions canadiennes.

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Financière des professionnels (FDP) a décidé de confier la sous-gestion du Portefeuille FDP Actions canadiennes à Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA), qui remplace ainsi Gestion de portefeuille Triasima.

Chez DGIA, c’est Tommy Nguyen qui agira comme principal responsable des services de conseils en placement fournis au Fonds.

DGIA devient sous-gestionnaire des actifs du Portefeuille FDP Actions canadiennes avec Fidelity Investments Canada et Gestion d’actifs Manuvie.

FDP continue pour sa part d’assurer à l’interne la gestion de la balance des actifs du Fonds, à titre de gestionnaire de portefeuille.

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Nouveaux défis pour une leader de l’investissement responsable https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveaux-defis-pour-une-leader-de-linvestissement-responsable/ Wed, 01 Mar 2023 12:11:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92169 NOUVELLES DU MONDE - Elle a quitté DGIA pour BNI.

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Solène Hanquier, qui était auparavant leader de pratique en stratégies ESG chez Desjardins, a décidé de relever un nouveau défi comme cheffe de l’investissement responsable chez Banque Nationale Investissement.

À ce titre, elle est responsable de la conception et de la mise en œuvre de la stratégie d’investissement responsable de BNI et représente l’équipe dans les collaborations stratégiques internes et externes. Elle a pris ses nouvelles fonctions au début du mois de février.

Solène Hanquier a participé au déploiement de l’investissement responsable (IR) chez Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA) et au processus d’analyse ESG de la firme. Elle s’était jointe à Desjardins en 2015 comme conseillère en responsabilité sociale d’entreprise.

Auparavant, elle avait travaillé chez Bell Canada Entreprises à titre de conseillère en responsabilité d’entreprise. Elle a commencé sa carrière dans le secteur du développement durable et de l’investissement responsable en 2010 au ministère de la Défense nationale du Canada à titre d’agente environnementale.

Solène Hanquier détient un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et une maîtrise en gestion environnementale de l’Université de Sherbrooke. Elle a également terminé un programme de troisième cycle en vérification environnementale à l’Université de Sherbrooke.

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DGIA pige chez Gestion de placements Manuvie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dgia-pige-chez-gestion-de-placements-manuvie/ Tue, 22 Feb 2022 13:09:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85188 NOUVELLES DU MONDE - François Panneton a rejoint les rangs de Desjardins Gestion internationale d'actifs (DGIA) à titre de directeur, Stratégies quantitatives.

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Détenteur d’un doctorat en informatique de l’Université de Montréal (2004), il occupait jusqu’à tout récemment la fonction de chef de la recherche quantitative chez Gestion de placements Manuvie.

Chez DGIA, François Panneton dirigera l’équipe spécialisée en gestion des mandats systématiques, recherche quantitative et modélisation financière des diverses classes d’actifs. Cette équipe gère 2,3 G$ d’actifs, signale Desjardins sur les réseaux sociaux.

François Panneton a passé plus de quinze ans chez Investissements Standard Life et Gestion de placements Manuvie.

L’équipe de François Panneton relève de Guy Lamontagne, vice-président et chef des stratégies de placement. Poids lourd de la gestion d’actif au Québec, Guy Lamontagne a déjà été vice-président principal, Rendement absolu-Marchés boursiers et vice-président principal, Stratégies actions à la Caisse de dépôt.

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DGIA accroît sa présence en actions nord-américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/dgia-accroit-sa-presence-en-actions-nord-americaines/ Thu, 17 Feb 2022 13:04:44 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85135 NOUVELLES DU MONDE - Desjardins Gestion internationale d'actifs (DGIA) a embauché Christopher Mann à titre de gestionnaire de portefeuille principal au sein de l’équipe actions mondiales.

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« Son expertise dans la gestion de portefeuilles d’actions nord-américaines viendra compléter l’équipe et sera rapidement mise à profit au fur et à mesure que les avoirs de l’équipe augmenteront », signale DGIA sur les réseaux sociaux.

Détenteur d’un MBA de HEC Montréal, Christopher Mann a passé la grande partie de sa carrière dans les rangs d’Investissements Standard Life et de Gestion de placements Manuvie. Jusqu’à tout récemment, il était gestionnaire de portefeuille et directeur général. Il a participé à la gestion des fonds cinq étoiles Fonds de croissance de dividendes canadiens Manuvie F et Fonds tactique de revenu Manuvie.

Rappelons que DGIA n’est pleinement entrée dans le secteur des actions mondiales qu’en mai 2021, avec l’acquisition d’Hexavest.

Au 30 septembre 2021, DGIA gérait plus de 91 G$ en actif. Plus de 70 % de cette somme (64,7 G$) est investie dans les titres à revenu fixe. Les autres classes d’actifs de DGIA sont les actions canadiennes, les infrastructures (plus de 3 G$) et l’immobilier.

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« Desjardins a précédé le marché » https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/desjardins-a-precede-le-marche/ Tue, 30 Nov 2021 13:07:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83770 Les stratégies d'investissement basées sur la lutte contre les émissions de gaz à effets de serre ainsi qu'une stratégie alternative d'actions à positions longues et courtes ont propulsé les ventes de fonds négociés en Bourse (FNB) de Desjardins Gestion internationale d'actif (DGIA).

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Au 31 octobre, les FNB de DGIA ont dépassé le cap des deux milliards (G) de dollars d’actifs sous gestion. Il s’agit d’une augmentation de 1 G$ en un an et demi.

DGIA a lancé ses premiers FNB en avril 2017. Au nombre de cinq, leurs stratégies sont très conventionnelles. Elles répliquent des indices relatifs aux obligations et aux actions canadiennes. Ces cinq FNB captent aujourd’hui 112,1 M$ d’actif sous gestion.

C’est en 2018 que le manufacturier du Mouvement Desjardins prend son erre d’aller en mettant en marché ses premiers FNB visant la réduction de l’intensité carbone du portefeuille. Rappelons que le dioxyde de carbone (CO2) représente environ les trois-quarts des émissions de gaz à effets de serre d’origine humaine.

Entre septembre 2018 et mars 2021, DGIA a créé une série de neuf FNB « faibles en CO2 ». Ils couvrent les univers des obligations canadiennes; des marchés boursiers canadien et américain, des marchés développés (autres que canadien et américain) et des marchés émergents. DGIA offre aussi un FNB qui exclut les émetteurs propriétaires de réserves de combustibles fossiles.

Ces neuf FNB « faibles en CO2 » pèsent aujourd’hui 1,021 G$ en actif sous gestion.

À l’évidence, la veine des FNB « faibles en CO2 » a été le Sésame, ouvre-toi de DGIA auprès d’investisseurs.

DGIA avait vu juste

« En lançant ces FNB, Desjardins n’a pas fait que suivre la demande des consommateurs. Desjardins a précédé le marché. Il y a quelques années à peine, les clients ne demandaient pas des produits d’investissement responsable », commente Clément Hudon.

Professeur en planification financière à l’Université TÉLUQ, Clément Hudon donne notamment le cours Fonds d’investissement et produits financiers à ses étudiants qui sont pour la plupart employés à temps plein dans les réseaux des caisses, des banques et des distributeurs indépendants.

Selon lui, DGIA a eu le mérite d’identifier un créneau mal couvert par le marché.

« La concurrence des autres manufacturiers de FNB est moins forte à cet égard. C’est particulièrement vrai chez les banques. Une banque pourrait difficilement mettre l’emphase sur ce genre de FNB étant donné qu’elles prêtent de l’argent à des firmes ou à des secteurs qui sont critiqués lorsqu’il est question de réchauffement climatique. Les banques ne peuvent pas jouer sur ces deux tableaux en même temps. Et pour Desjardins, le réchauffement climatique et l’investissement responsable ne sont pas des enjeux financiers de nature à pénaliser l’institution », dit Clément Hudon.

Depuis 2019, DGIA n’a lancé qu’un seul produit hors du créneau des FNB « faibles en CO2 ». Cette exception s’appelle FNB Desjardins Alt long/court marchés boursiers neutres. Et elle est de taille. Mis en marché en janvier 2019, ce fonds a déjà capté 891,4 M$ d’actif sous gestion.

Signe de l’appétit des épargnants pour des produits de « faible volatilité dans toutes les conditions du marché » et offrant un « rendement décorrélé de toute classe d’actif », ce fonds sera-t-il le premier d’une nouvelle série alternative chez DGIA ?

Les détails des FNB de DGIA se trouvent ici.

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Des réductions de frais pour des FNB Desjardins  https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-reductions-de-frais-pour-des-fnb-desjardins/ Thu, 21 Oct 2021 12:07:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83005 PRODUITS – Cinq produits sont concernés. 

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Desjardins Gestion internationale d’actifs (DGIA) compte réduire les frais de gestion de cinq fonds négociés en Bourse (FNB) Desjardins. Ces réductions prendront effet le 1er novembre prochain.

Les fonds concernés sont :

  • le FNB Desjardins Indice univers obligations canadiennes, dont les frais de gestion passeront de 0,10 % à 0,07 %;
  • le FNB Desjardins Indice obligations canadiennes à court terme, dont les frais passeront de 0,09 % à 0,07 %;
  • le FNB Desjardins Indice obligations canadiennes de sociétés échelonnées 1-5 ans, dont les frais seront dorénavant de 0,15 %, et non plus de 0,25 %;
  • le FNB Desjardins Indice obligations canadiennes gouvernementales échelonnées 1-5 ans, dont les frais de gestion passeront de 0,15 % à 0,12 %;
  • et le FNB Desjardins Indice actions privilégiées canadiennes, dont les frais passeront de 0,45 % à 0,40 %.

Malgré ces modifications, les objectifs de placement de ces différents FNB demeureront identiques.

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