Cap Gemini – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 20 Nov 2023 13:16:04 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Cap Gemini – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Transfert de patrimoine : le secteur de l’assurance vie est-il prêt ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/transfert-de-patrimoine-le-secteur-de-lassurance-vie-est-il-pret/ Mon, 20 Nov 2023 13:16:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97495 On l’évalue à 7,8 G$ d’ici 2040.

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Selon le Rapport mondial sur l’assurance vie 2023 de l’Institut de recherche Capgemini, les assurés âgés de plus de 65 ans détiennent 40 % des actifs sous gestion des assureurs, lesquels s’élèvent à 7,8 G$ pour les 40 plus grands assureurs vie mondiaux.

Un changement sans précédent

Ces actifs devraient être transférés aux bénéficiaires d’ici 2040.

Il s’agit d’un changement sans précédent pour les assureurs vie, qui font face à une sortie d’actifs sous gestion à l’approche du plus important transfert de patrimoine intergénérationnel de l’histoire, souligne Capgemini.

Alors que les Nations Unies prévoient que 33 % de la population mondiale aura plus de 50 ans d’ici 2050, la plupart des personnes âgées n’ont pas de plan financier pour bien vieillir

De fait, d’après le rapport, 60 % des personnes de 65 ans ou plus n’ont pas demandé de conseils financiers à un professionnel pour préparer leur retraite ou transmettre leur patrimoine.

Or, de nombreuses personnes à l’orée de la retraite doivent assumer une plus grande part de responsabilités financières, étant donné les difficultés économiques, la baisse du soutien gouvernemental et l’augmentation du coût des soins de santé qui exacerbent la crise du coût de la vie.

Des obstacles à l’adoption de l’assurance vie

Même si ces conditions suscitent un besoin accru d’assurance vie, observe Capgemini, les consommateurs notent des obstacles croissants à l’adoption de ces produits.

Parmi ces obstacles figurent la complexité de l’offre d’assurance vie et la sensibilisation limitée (39 %) ainsi que le manque de confiance (29 %).

Le plus grand défi des assureurs vie est de demeurer pertinents dans un contexte de transfert de patrimoine le plus important de l’histoire, estime l’institut de recherche.

Des consommateurs à cibler

Pour protéger les actifs sous gestion qui sont à risque, le rapport conseille de donner la priorité aux consommateurs riches et bien nantis. Ceux-ci détiennent 39 % de la richesse mondiale et représentent environ 20 % de la population vieillissante.

C’est dans ce segment que les consommateurs ont le plus grand besoin de solutions pour bien vieillir, 75 % d’entre eux souhaitant des produits d’assurance vie innovants.

Cependant, seulement 27 % des assureurs disposent des capacités avancées de développement de produits pour répondre à ce besoin.

Selon le rapport, plus de 44 % des clients riches et aisés de 50 ans et plus s’attendent à ce que leurs assureurs fournissent de tels services, allant d’initiatives de bien-être à l’aide à une vie autonome.

La transformation de l’approche client

Pour Capgemini, les assureurs doivent trouver un moyen de protéger les actifs et de stimuler la croissance.

Le rapport met en lumière un parcours qui fera passer les assureurs de l’approche actuelle centrée sur le produit à un modèle opérationnel axé sur l’orientation client, avec des solutions complètes et à plus forte valeur ajoutée conçues pour aider les consommateurs à bien vieillir.

Cette transition nécessite une évolution de la chaîne de valeur visant à améliorer le processus d’intégration des clients et à stimuler l’engagement des assurés et des bénéficiaires.

Par la suite, les bénéficiaires peuvent être transformés en nouveaux clients et les réclamations converties efficacement en occasions de produire des revenus.

Nouveaux outils, nouvelles technologies

Les assureurs peuvent d’abord consolider les données pour obtenir une vue unique du client et donner aux agents les moyens d’agir numériquement en tirant parti de l’intelligence artificielle (IA), y compris l’IA générative, pour offrir des conseils hyper-personnalisés.

Toutefois, seulement 21 % des assureurs disposent des outils nécessaires pour des capacités d’analyse de données avancées, et 19 % tirent parti des technologies avancées pour rationaliser les opérations, enrichir les expériences, s’intégrer dans les écosystèmes émergents et prendre des décisions plus rapides et plus axées sur les données.

Selon Capgemini, les assureurs peuvent stimuler l’engagement des assurés et des bénéficiaires pour approfondir les relations avec les clients en simplifiant et en personnalisant le parcours d’intégration. Ils peuvent aussi améliorer l’expérience en matière de réclamations en offrant de la souplesse dans la restructuration des réclamations, et capturer une vue unique du client en modernisant la couche technologique.

« Les assureurs qui réussiront dans cette voie seront en mesure de renforcer la confiance entre les générations, de favoriser la croissance future et de protéger les actifs importants à risque qui seront transférés dans un avenir proche », conclut le rapport.

Le Rapport mondial sur l’assurance vie 2023, qui reflète les points de vue de plus de 200 dirigeants de compagnies d’assurance et de 6 775 consommateurs, s’appuie sur des données provenant de deux sources principales, l’enquête mondiale sur la Voix du client dans le secteur de l’assurance de 2023 et les entretiens avec des dirigeants de compagnies d’assurance mondiales de 2023. Cette recherche primaire couvre des informations provenant de 23 marchés.

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Le numérique est au cœur des tendances en assurance vie https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-numerique-est-au-coeur-des-tendances-en-assurance-vie/ Thu, 09 Feb 2023 11:57:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91770 Selon la perspective de Capgemini.

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Capgemini repère 10 tendances en 2023 dans l’industrie de l’assurance vie, une industrie où les 15 plus grands joueurs accumulent une capitalisation de 825 milliards de dollars américain (G$).

Capgemini regroupe ces tendances sous trois chapitres : l’impératif « clients en premier » où la firme repère quatre tendances parmi les plus importantes, suivi de l’industrie intelligente et de la gestion d’entreprise, chacun abritant trois tendances.

Tendance « clients-en-premier »

Agents munis d’outils numériques. – L’effet de la pandémie est ici majeur, puisqu’elle a précipité l’implantation auprès des représentants d’outils de télé-rencontre. Mais ces outils ne sont que la face plus visible de cette tendance. Alors que la téléconférence permet de rejoindre avec une efficacité accrue un plus grand nombre de clients, les assureurs mettent en place des outils de gestion numérique qui leur donnent une visibilité accrue dans l’activité des représentants et permet à ceux-ci de prendre des décisions fondées sur des données (data-driven decisions), ce qui permet de personnaliser davantage le service.

Exemple : Sproutt, un assureur américain, a lancé SmartLife for Agents, un outil qui combine analyse de données et intelligence artificielle pour mieux cerner les besoins des clients.

Partenariats en écosystèmes. – Les assureurs s’associent avec des partenaires inhabituels pour accroître la valeur de leur offre auprès des clients.

Exemple : L’assureur indien Max Life Insurance s’est joint à une filiale d’Amazon, Big Tech, pour assurer des services automatisés de réclamations, de déboursés et d’émission de nouvelles polices.

Offres d’assurances imbriquées. – Devant une offre extrêmement diversifiée et qui provient de multiples canaux non-traditionnels, notamment les finTech, les assureurs s’associent à des partenaires pour multiplier les occasions de ventes croisées.

Exemple : Le marché en ligne Policygenius de New York s’est associé avec WealthTech Facet Wealth pour permettre aux planificateurs financiers de ce dernier de vendre des polices d’assurance.

Le bien-être-en-tant-que-service. – Les clients en très grand nombre sont intéressés par des offres bien-être liées à l’exercice, au suivi de budget, au suivi de métriques santé. Certains assureurs se greffent à ces besoins pour proposer des services plus personnalisés.

Exemple : La thaïlandaise Krungthai-AXA Life Insurance a développé avec l’américaine Sensely un chatbot/avatar intégré à l’application Emma d’AXA. Via une simple conversation assistée par intelligence artificielle, les clients ont accès à la fois à des services de santé et à des informations sur leurs polices.

Tendance « industrie intelligente »

Migration à l’info-nuage. – L’infonuagique donne aux assureurs une infrastructure numérique qui accroît leur agilité opérationnelle et leur capacité d’innovation.

Exemple : Sun Life, avec Amazon Web Services, peut développer rapidement de nouvelles plateformes, notamment un programme de formation immersif pour ses employés.

Cibler des clientèles plus jeunes. – Près de la moitié des millénariaux, soit 34 millions de jeunes adultes aux États-Unis, disent avoir besoin d’assurance vie, ou des besoins accrus.

Exemple : L’assurTech canadienne Walnut Insurance a mis en ligne un système de souscription de bien-être accéléré, permettant d’acquérir de plus jeunes clients plus tôt.

Recours à des données alternatives. – En faisant appel à des sources de données externes, certains assureurs accélèrent et renforcent le processus de souscription.

Exemple : HSBC Life au Royaume-Uni a mis au point une solution de souscription numérique qui fait une vérification en accéléré dans les bases de données médicales de Square Health; un engin de règles décide instantanément de l’éligibilité d’un candidat.

Tendance « gestion d’entreprise »

La durabilité, priorité stratégique. – Certains assureurs intègrent les facteurs ESG dans leur stratégie, les responsabilités de chaque exécutif étant clairement articulées.

Exemple : L’américaine Prudential Financial a annoncé dans son rapport annuel de 2021 son intention d’atteindre la cible zéro-carbone en 2050. Le rapport établissait également des restrictions à tout investissement dans des centrales au charbon.

Prolifération de micro-applications. Les architectures de microservices interconnectent de multiples modules qui interfacent entre eux pour donner un maximum de flexibilité, réduisant de moitié les temps de développement et de déploiement.

Exemple : Pour accélérer l’accès de nouvelles applications au marché, l’indienne Bajaj Allianz a ramené 100 systèmes monolithiques traditionnels à 45 applications de pointe en intégrant tout ses systèmes sur une seule plateforme OpenShift de Red Hat.

Modernisation des systèmes informatiques de base. – Les assureurs ont été lents à moderniser leurs systèmes informatiques traditionnels. Ceux qui le font, bénéficient de nouvelles possibilités numériques qui résident de plus en plus au cœur de l’industrie.

Exemple : L’assureur hollandais Aegon met au rancart ses vieux systèmes et transporte systèmes, applications et données sur l’info-nuage d’Amazon Web Services. Cela permet à la firme de développer rapidement des solutions maison.

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Consolidation en distribution et expansion des family offices https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/consolidation-en-distribution-et-expansion-des-family-offices/ Wed, 02 Mar 2022 13:12:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85190 Dans l'industrie financière, deux tendances se renforcent mutuellement : la consolidation dans la distribution et l'expansion des cabinets de gestion de patrimoine.

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« Dans la distribution, les coûts d’opération sont en hausse constante et les marges sont sous forte pression. L’enjeu réside dans l’augmentation des volumes de vente et la simplification des produits offerts, comme on l’a vu avec les banques. Parallèlement, les family offices [cabinets de gestion de patrimoine] sont en pleine expansion. Nous sommes dans une période de création accélérée de richesse et les bons gestionnaires de fortune sont en forte demande », explique Jean Morissette.

Praticien de la première heure avec la création de Partenaires Cartier à la fin des années 90, Jean Morissette est maintenant consultant en gestion de patrimoine.

Il estime que les manières de procéder des autorités réglementaires favorisent la tendance à la consolidation.

« Les interventions des autorités réglementaires vont beaucoup trop loin. Elles ne se contentent plus de définir les règles. Elles disent comment faire pour les respecter ! La réglementation est devenue d’une lourdeur folle. C’est au point où des distributeurs retirent des produits de leurs tablettes par crainte de manquer à leurs devoirs de connaissance du produit et du client. On a vu cela avec certaines banques », dit-il, en évoquant la TD et RBC qui ont décidé de limiter l’offre de produits d’investissement à leurs produits maison.

Jean Morissette ajoute que la consolidation affecte également les manufacturiers traditionnels de fonds d’investissement.

« Les frais de gestion des fonds communs sont en baisse continue. Les fonds négociés en Bourse prennent constamment des parts de marché », illustre-t-il.

Vers la gestion de fortune

En conséquence, des gestionnaires de portefeuille vont désormais exercer leurs talents dans l’univers de la gestion de fortune. « C’est un domaine où les rendements attendus sont élevés et où les moyens utilisés pour y parvenir sont complexes. Nous ne sommes pas dans le monde du 60/40 ! Les stratégies exigent beaucoup d’expertise. Et l’expertise des gestionnaires de portefeuille traditionnels se transfère bien dans l’univers des family offices», dit Jean Morissette.

Dans une synthèse intitulée Wealth Management Top Trends 2022, le cabinet-conseil CapGemini estime d’ailleurs que la « résurgence » des cabinets de gestion de patrimoine est l’une des grandes tendances de l’heure.

« Depuis un demi-siècle, leur croissance à travers le monde a été exponentielle », souligne CapGemini.

Le cabinet-conseil précise que la structure de coût des cabinets de gestion de patrimoine est plus légère, comparativement aux véhicules de placement traditionnels. De plus, le contrôle exercé par les investisseurs y est généralement supérieur, ce qui favorise un meilleur alignement des valeurs et intérêts de leurs clientèles.

S’il faut en croire CapGemini, les valeurs des millénariaux fortunés impulseront la croissance des produits axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Deux fois sur cinq, les héritiers fortunés de 40 ans et moins demanderont le score ESG des produits d’investissements, signale CapGemini.

« Que ce soit chez les investisseurs institutionnels ou individuels, personne n’échappe à l’approche ESG », constate Jean Morissette.

« Chez les conseillers, l’enjeu consiste à identifier les pratiques marketing abusives qu’on regroupe sous l’étiquette d’écoblanchiment. Le principe d’investissement ESG est universellement accepté mais on ne sait pas comment le valider avec certitude. Il faudra trouver moyen de vérifier les prétentions ESG des produits d’investissement … et de choisir les bons gestionnaires ! », dit Jean Morissette.

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Technologies et clientèles sous-assurées https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/technologies-et-clienteles-sous-assurees/ Thu, 27 Feb 2020 13:26:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=64538 Le rythme d'augmentation du volume de primes en assurance de personnes manque de tonus. À l'échelle mondiale et dans les pays avancés, la hausse du volume de primes était estimée à 0,8 % en 2018.

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Partant de ce constat, la société-conseil Cap Gemini présente huit tendances en assurance de personnes dans le cadre d’une note de recherche intitulée Top Trends in Life Insurance : 2020. Chaque tendance illustre une stratégie visant à rejoindre des clientèles sous-assurées, principalement milléniaux et aînés. Étant donné qu’il s’agit de tendances émergentes, la note de recherche ne répond toutefois pas aux questions à 1 000$ : ces stratégies fonctionnent-elles ? Jusqu’à quel point ?

Première tendance : les polices interactives de type Vitalité qui « récompensent » leurs utilisateurs pour leurs gestes posés afin de demeurer en santé. Ces produits semblent faire leur marque un peu partout. « Le rythme lent du marché des produits d’assurance vie traditionnels fait de ces services à valeur ajoutée une priorité essentielle pour les assureurs soucieux de revigorer les primes », commente Cap Gemini.

Deuxième tendance : les produits hybrides. Cap Gemini donne le cas d’un produit américain d’assurance vie, combinant une protection pour soins de longue durée. Ces produits tentent de répondre aux besoins de segments sous-assurés.

Troisième tendance : l’élargissement des capacités de distribution à l’extérieur de l’univers de l’assurance. Cap Gemini signale le cas de la fintech montréalaise Breathe Life aux réalisations limitées jusqu’à présent.

Quatrième tendance : la numérisation du processus de souscription et une plus grande personnalisation de l’offre. L’exemple donné est celui d’un assureur de Singapour dont le processus de souscription se limite à trois questions.

Cinquième tendance : la réduction du temps du cycle d’achat. Cap Gemini donne le cas d’un assureur américain dont le processus de souscription accéléré dit s’appuyer sur des « données publiques », ce qui soulève l’enjeu de l’utilisation des renseignements personnels.

Sixième tendance : les progrès de l’analytique. Un des exemples les plus poussés signalés par Cap Gemini concerne l’application mobile d’un réassureur américain. Basée sur la reconnaissance faciale, l’application permet d’évaluer sur-le-champ l’âge, le sexe et l’indice de masse corporelle des sujets.

Septième tendance : la technologie de la chaîne de blocs visant notamment à automatiser les réclamations et les paiements de prestations.

Huitième tendance : l’épigénétique, science émergente définie par Wikipédia comme « la discipline de la biologie qui étudie la nature des mécanismes modifiant de manière réversible, transmissible (lors des divisions cellulaires) et adaptative l’expression des gènes sans en changer la séquence nucléotidique (ADN). » Cap Gemini donne l’exemple donné d’une insurtech qui analyse la salive d’individus afin de repérer des maladies potentielles. Cette huitième tendance est toutefois très éloignée des réalités du Québec et du Canada.

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