CANAFE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 14 Dec 2023 07:18:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png CANAFE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 CIBC devra s’acquitter d’une pénalité de 1,3 M$ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cibc-devra-sacquitter-dune-penalite-de-13-m/ Thu, 14 Dec 2023 06:29:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98092 Pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d'argent.

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L’agence de renseignement financier du Canada impose une pénalité de 1,3 million de dollars (M$) à la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CIBC) pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Cette sanction, imposée le 23 octobre et annoncée jeudi, est la deuxième que le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) annonce cette semaine, après l’amende de 7,4 M$ à la Banque Royale du Canada, rendue publique mardi.

Le CANAFE indique qu’il a imposé cette sanction parce que la CIBC n’a pas soumis de déclaration d’opérations douteuses alors qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner que des opérations étaient liées au blanchiment d’argent ou à une activité terroriste, et parce qu’elle n’a pas déclaré les informations relatives à d’importants transferts d’argent en provenance de l’extérieur du Canada.

L’agence tente de repérer les fonds liés à des activités illicites en passant au crible électronique des millions d’informations fournies chaque année par les banques, les compagnies d’assurance, les sociétés de services monétaires et d’autres acteurs.

Le CANAFE précise avoir trouvé, lors de son examen de 2021, un cas où la CIBC n’a pas rempli de déclaration d’opérations douteuses alors qu’elle savait que le client avait été arrêté et inculpé d’infractions pénales, tandis que l’examen de l’agence a également révélé plus d’un millier de cas, sur un échantillon de 20 000, où les informations relatives aux transferts d’argent étaient incomplètes.

Sarah Paquet, directrice et présidente-directrice générale de l’agence, a indiqué dans un communiqué que ces règles sont en place pour protéger les Canadiens et l’économie.

« C’est avec fermeté que nous veillerons à ce que les entreprises continuent de faire leur part et que nous prendrons au besoin les mesures appropriées », a-t-elle dit.

Le porte-parole de la CIBC, Tom Wallis, a réagi dans une déclaration, indiquant que la banque avait mis en place de solides procédures et pratiques de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Il a ajouté que les questions administratives étaient liées à un nombre relativement faible de transactions que la banque a résolues depuis et qu’elle continue d’investir dans des capacités de surveillance et de détection.

« Nous prenons nos responsabilités au sérieux et nous continuerons à identifier, à enquêter et à faire notre part pour dissuader et détecter les crimes financiers », a déclaré Tom Wallis.

Le CANAFE a précisé que la CIBC avait payé l’intégralité de sa pénalité et que les procédures étaient terminées.

La Banque Royale, qui a été frappée par la pénalité la plus élevée jamais imposée par l’agence, a été reconnue coupable de ne pas avoir soumis 16 déclarations d’opérations suspectes sur les 130 examinées, alors qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner que les transactions étaient liées à du blanchiment d’argent ou du financement du terrorisme.

Au cours de l’exercice 2022-2023, le CANAFE a émis six avis de non-conformité à des entreprises pour un total de 1 113 569 $ de pénalités.

Le CANAFE a imposé plus de 125 pénalités dans divers secteurs depuis qu’il a reçu l’autorisation législative de le faire il y a 15 ans.

D’autres banques font également l’objet d’un examen plus approfondi de leurs programmes de surveillance, notamment le Groupe Banque TD, qui a révélé plus tôt cette année qu’il s’attendait à ce que les autorités de réglementation américaines imposent des pénalités liées à son programme de conformité en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

 

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Une pénalité de 7,4 M $ à la RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/une-penalite-de-74-m-a-la-rbc/ Tue, 05 Dec 2023 19:17:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97936 Imposée par l'agence de renseignement financier CANAFE.

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L’agence canadienne de renseignement financier a imposé une « pénalité administrative pécuniaire » de 7,4 millions de dollars (M$) à la Banque Royale du Canada pour non-respect des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent.

Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) affirme mardi que les violations reprochées à la Banque Royale du Canada incluent le défaut de soumettre des déclarations d’« opérations douteuses » lorsqu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner des liens avec une infraction de blanchiment d’argent.

L’agence tente d’identifier l’argent lié à des activités illicites en passant chaque année au crible électroniquement des millions d’informations provenant d’institutions financières, de compagnies d’assurance, d’entreprises de services monétaires et d’autres acteurs comme les casinos et les courtiers immobiliers. Le CANAFE divulgue ensuite des renseignements sur les cas suspects à la police et à d’autres organismes chargés de l’application des lois.

La pénalité de 7 475 000 $ annoncée mardi contre la Banque Royale est la plus importante jamais imposée par le CANAFE. L’agence fédérale indique que cette pénalité a été imposée au début du mois dernier après que des violations ont été constatées au cours d’un examen de conformité en 2022.

Sur les 130 dossiers examinés, la Banque Royale a omis de soumettre 16 déclarations d’« opérations douteuses » alors qu’il y avait des motifs raisonnables de soupçonner que ces opérations étaient liées à une tentative ou à une infraction réelle de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

Il s’agit notamment de cas où la banque a reçu des ordonnances de production à l’encontre de clients, mais n’a pas réussi à transmettre ou à renvoyer les documents dans le but de déterminer si une déclaration d’opérations douteuses devait être soumise au CANAFE.

Dans les cas liés à la fraude, les déclarations de transactions n’ont pas été envoyées au CANAFE malgré la présence d’indicateurs appuyant des motifs raisonnables de soupçonner la perpétration d’une infraction.

L’agence a également constaté que la Banque Royale n’avait pas fourni les informations sous la forme prescrite dans les déclarations de transactions suspectes et n’avait pas tenu à jour ses politiques et procédures écrites. L’examen a conclu qu’avant mai 2021, la banque ne déposait pas de rapports distincts pour les différentes succursales.

Un examen des déclarations d’opérations douteuses soumises sur une période de deux mois a montré que 29 des 34 déclarations incluaient des transactions pour plusieurs emplacements qui n’étaient pas précisées séparément, contrairement aux directives publiées par le CANAFE.

Dans un communiqué publié mardi, la porte-parole de la Banque Royale, Gillian McArdle, a déclaré que la banque avait choisi de ne pas faire appel de la sanction, mais estimait qu’elle n’était « pas du tout proportionnée » à une affaire administrative qui n’a aucun lien avec des infractions de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme.

« Nous nous conformons aux normes les plus élevées en matière de processus de signalement des activités suspectes et avons rapidement pris des mesures pour combler les lacunes », a indiqué Gillian McArdle. « Tout aussi important, il n’y a aucune conclusion selon laquelle quiconque a exercé son jugement de mauvaise foi ou a sciemment contribué à des violations. »

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Consultation sur la lutte contre le blanchiment d’argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/consultation-sur-la-lutte-contre-le-blanchiment-dargent/ Mon, 12 Jun 2023 10:05:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94489 Des commentaires sur la création d’une nouvelle agence de lutte contre la criminalité financière sont également sollicités.

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Le gouvernement fédéral a lancé une consultation publique sur le renforcement du régime canadien de lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes, donnant ainsi suite à une promesse faite dans le budget de 2023.

Les commentaires reçus sur le document de consultation, publié mardi par le ministère des Finances du Canada, serviront à appuyer un examen parlementaire de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPC/FAT), qui sera lancé cette année, comme l’exige la Loi tous les cinq ans.

« Le Canada fait face à des risques et à des menaces en constante évolution découlant du blanchiment d’argent et du financement des activités terroristes alors que les criminels adoptent de nouvelles stratégies pour exploiter les secteurs économiques et les technologies financières émergentes », a indiqué le gouvernement dans le document.

Le gouvernement a ajouté que « la pandémie de COVID-19 a changé la façon dont les gens interagissent avec le secteur financier et a accéléré la tendance à la numérisation du secteur financier, ce qui peut poser de nouveaux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ».

Parmi les sujets abordés dans le document de consultation, le gouvernement sollicite des commentaires sur la façon dont les différents ordres de gouvernement au Canada peuvent collaborer plus efficacement aux mesures de LRPC/FAT, y compris « l’avancement d’un registre pancanadien de la propriété effective, l’exploration des risques dans la profession juridique et la privation des criminels de leurs biens ».

Le gouvernement sollicite également des commentaires sur l’élargissement de la portée de la LRP/CFAT afin d’englober de nouveaux secteurs comme les produits de luxe, les guichets automatiques de vente automatique en marque blanche, les paris sur les courses de chevaux, les assureurs de titres et d’hypothèques, les ventes immobilières par propriétaire ou aux enchères, la technologie des cryptomonnaies et des actifs numériques, ainsi que les sociétés d’État à vocation financière.

Le gouvernement sollicite également des commentaires sur la création d’une nouvelle Agence canadienne de lutte contre la criminalité financière qui pourrait devenir le principal organisme d’application de la loi contre les crimes financiers, ainsi que sur les avantages d’élargir le mandat du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) pour y inclure la lutte contre le contournement des sanctions et le financement des menaces à la sécurité nationale et économique.

Les sanctions imposées par le Canada et d’autres pays à la Russie en réponse à son invasion de l’Ukraine « font du contournement des sanctions une menace économique encore plus urgente et préoccupante », a indiqué le gouvernement dans le document.

La date limite pour soumettre des soumissions sur la LRPC/FAT est le 1er août.

Mardi également, le ministère des Finances a lancé des consultations publiques sur d’autres initiatives, notamment :

  • examiner le projet d’acquisition de la Banque HSBC Canada par la Banque Royale du Canada;
  • la consolidation des Obligations hypothécaires du Canada dans le programme d’emprunt régulier du gouvernement du Canada;
  • réformer et moderniser les règles canadiennes en matière de prix de transfert;
  • la conception d’un certain nombre de nouveaux crédits d’impôt à l’investissement dans un environnement propre; et
  • examiner les procédures d’approvisionnement réciproques du Canada avec d’autres pays.

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Cryptoactifs : Ottawa accroît la surveillance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cryptoactifs-ottawa-accroit-la-surveillance/ Tue, 28 Mar 2023 22:24:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92801 BUDGET FÉDÉRAL 2023 - Les changements proposés visent à resserrer la surveillance de l’exposition des banques et des régimes de retraite.

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Le gouvernement fédéral réagit aux risques qui pèsent sur le secteur financier en proposant des modifications législatives visant à améliorer la surveillance de l’exposition des banques et des régimes de retraite aux cryptoactifs

Le budget fédéral de 2023 indique que les caisses de retraite sous réglementation fédérale seront tenues de divulguer leur exposition aux cryptoactifs au Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF). Le gouvernement travaillera également avec les provinces et les territoires sur la divulgation cryptographique pour les fonds réglementés à ce niveau, peut-on lire.

Le BSIF consultera les institutions financières fédérales au sujet des lignes directrices relatives à la divulgation publique de leur exposition aux cryptomonnaies.

« Les turbulences persistantes sur les marchés des cryptoactifs et les récents échecs très médiatisés de la plateforme de crypto-négociation FTX et de Signature Bank ont démontré que les cryptoactifs peuvent menacer le bien-être financier des personnes, la sécurité nationale ainsi que la stabilité et l’intégrité du système financier mondial », indique le budget.

« Pour protéger les Canadiens contre les risques associés aux cryptoactifs, il est clair que les différents paliers de gouvernement doivent jouer un rôle actif pour combler les lacunes en matière de protection des consommateurs et des risques pour notre système financier. »

L’an dernier, la Caisse de dépôt et placement du Québec a radié son investissement de 150 millions de dollars américains dans la plateforme de crypto-prêt Celsius Network.

En novembre, le conseil d’administration du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a annoncé qu’il dépréciait son investissement de 95 millions de dollars américains dans la plateforme de crypto-négociation FTX, qui s’est placée sous la protection de la loi américaine sur les faillites.

Après l’effondrement de la Silicon Valley Bank plus tôt ce mois-ci et la crise de liquidité actuelle, alors que les régulateurs américains sont intervenus pour garantir les dépôts chez SVB au-delà de la limite assurée de 250 000 $, le budget a fait un clin d’œil à l’assurance-dépôts. Ainsi, le budget signale que le gouvernement pourrait modifier la Loi sur la Société d’assurance-dépôts du Canada afin de permettre une augmentation de l’assurance-dépôts et inclure d’autres mesures en cas de perturbations du marché.

Le gouvernement accorde également une attention accrue aux crimes financiers et à l’ingérence étrangère dans les institutions financières. Le budget signale l’intention du gouvernement d’élargir le mandat du BSIF afin de lui permettre de déterminer si les institutions financières fédérales ont des politiques adéquates permettant de se protéger contre l’ingérence étrangère. Cela donnerait également à l’organisme de réglementation plus de pouvoir pour intervenir dans les cas où la sécurité nationale est menacée.

Le budget prévoit 2 millions de dollars pour établir une nouvelle Agence canadienne des crimes financiers, qui deviendrait le principal organisme national d’application de la loi pour les crimes financiers comme le blanchiment d’argent. De plus amples détails seront fournis dans l’énoncé économique de l’automne.

Le budget propose aussi des modifications législatives qui permettront aux organismes d’application de la loi de « geler et de saisir les biens virtuels soupçonnés d’être liés à la criminalité » et d’améliorer l’échange de renseignements entre l’Agence du revenu du Canada, les organismes d’application de la loi et le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE).

Le budget indique finalement que le gouvernement érigera en infraction le fait de structurer des opérations financières destinées à éviter la déclaration au CANAFE et qu’il offrira des protections en matière de dénonciation aux employés qui signalent des renseignements au CANAFE.

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Pénalité administrative pour la Banque Laurentienne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/penalite-administrative-pour-la-banque-laurentienne/ Mon, 02 May 2022 12:12:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86672 Celle-ci a été imposée par CANAFE.

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Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a imposé une pénalité administrative pécuniaire à la Banque Laurentienne de 486 750 $ pour non-conformité à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.

Il est ainsi reproché à l’institution financière montréalaise de ne pas avoir soumis de déclaration d’opérations douteuses à la suite d’opérations « à l’égard desquelles il y avait des motifs raisonnables de soupçonner qu’elles étaient liées à la perpétration d’une infraction de recyclage des produits de la criminalité ».

Pour rappel, la mission du CANAFE est de s’assurer que les entreprises assujetties à la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes se plient à leurs obligations. Elle doit ainsi aider à détecter et prévenir le blanchiment d’argent ainsi que le financement des activités terroristes.

« Le régime canadien de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes a été établi pour assurer la sécurité des Canadiens et des Canadiennes et pour protéger l’économie du Canada. CANAFE s’est engagé à travailler avec les entreprises pour les aider à comprendre et à remplir leurs obligations prévues par la Loi. Par contre, c’est avec fermeté que nous veillerons à ce que les entreprises continuent de faire leur part et que nous prendrons au besoin les mesures appropriées », assure Sarah Paquet, directrice et présidente-directrice générale, CANAFE, par le biais d’un communiqué.

Depuis la modification de la loi qui oblige maintenant le CANAFE à publier le nom de toute personne ou entité punie par une pénalité administrative pécuniaire, c’est la première fois qu’une amende est imposée à une grande banque canadienne, rapporte La Presse.

Merick Séguin, porte-parole de la Banque Laurentienne, assure à La Presse que l’audit couvrait une période qui s’est finie en 2019 et que depuis, la Banque a pris des mesures pour qu’une telle situation ne se reproduise plus.

La pénalité administrative a, quant à elle, été réglée au complet par l’institution. Le dossier est donc désormais clos.

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CANAFE : croissance du nombre de dossiers de fraude https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/canafe-croissance-du-nombre-de-dossiers-de-fraude/ Wed, 18 Nov 2020 14:26:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76505 Les criminels et les terroristes cherchent à tirer profit de la pandémie.

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L’agence fédérale notamment responsable de la lutte au blanchiment d’argent a produit au cours de la dernière année fiscale 2057 communications de renseignements financiers exploitables pour les services de police, les organismes d’application de la loi et de sécurité nationale du Canada, malgré les perturbations causées aux activités financières par la pandémie de coronavirus.

Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) précise que ce nombre a augmenté de 25 % au cours des cinq dernières années.

Le CANAFE précise qu’une communication peut concerner un individu ou un réseau criminel plus large. Les renseignements financiers du Centre ont contribué à 393 enquêtes majeures nécessitant beaucoup de ressources, ainsi qu’à un nombre considérable d’enquêtes individuelles au niveau municipal, provincial et fédéral un peu partout au Canada.

L’agence affirme que ses renseignements ont aussi contribué de manière importante à faire avancer les partenariats publics-privés visant à lutter contre le blanchiment d’argent lié au trafic du fentanyl, aux arnaques amoureuses, à la traite de personnes dans le commerce du sexe et aux stratagèmes de blanchiment d’argent ayant pris racine dans les systèmes bancaires clandestins.

Parmi 2057 dossiers transmis en 2019-2020 aux corps policiers et aux services de renseignement, 1582 étaient liés au blanchiment d’argent, 296 au financement du terrorisme ou à des menaces à la sécurité du Canada et 179 à une combinaison de ces comportements criminels.

Dans le rapport que le CANAFE a déposé cette semaine au Parlement, la directrice et présidente-directrice générale Nada Semaan, qui a récemment quitté son poste, soutient que les efforts en matière de réglementation et de renseignements financiers ont contribué à empêcher les criminels et les terroristes d’opérer dans les circuits légitimes de l’économie canadienne. Elle affirme que le rôle du CANAFE est plus important que jamais, car les criminels et les terroristes ont cherché à tirer profit de la pandémie pour s’enrichir et faire progresser leurs entreprises illicites.

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Peut-on vérifier l’identité d’un client en son absence ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/peux-ton-verifier-lidentite-dun-client-en-son-absence/ Wed, 07 Aug 2019 13:21:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=60220 Oui, et c’est une avancée pour les professionnels, soutient Daniel Guillemette.

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Il est désormais tout à fait légal de vérifier l’identité d’un client hors de sa présence, signale Daniel Guillemette dans un texte publié mardi sur son profil LinkedIn.

Le président Diversico précise que cette manière de procéder est rendue possible depuis que le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) a modifié l’alinéa 64(1.4) du Règlement sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes. Entrée en vigueur le 22 juin dernier, cette modification de la loi fait aujourd’hui en sorte que « tout document utilisé par une personne ou une entité (…) doit être authentique, valide et à jour ».

Auparavant, souligne Daniel Guillemette, le libellé de cet alinéa prévoyait l’obligation d’identifier une personne au moyen d’un document original plutôt qu’authentique. « Il fallait donc être en présence du client, vérifier physiquement deux pièces d’identité et attester que nous avions fait cette vérification », rappelle-t-il.

Une avancée pour les professionnels

Concrètement, poursuit le dirigeant, cette nouvelle disposition change beaucoup de choses pour les conseillers. Cela leur permet…

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Entente liant l’OCRCVM et le CANAFE pour lutter contre le blanchiment d’argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/entente-liant-locrcvm-et-le-canafe-pour-lutter-contre-le-blanchiment-dargent/ Thu, 30 May 2019 14:06:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=58771 L'entente vise également à réduire le fardeau réglementaire imposé aux sociétés de placement canadiennes

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L’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) et le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE) ont conclu un protocole d’entente renforçant l’échange de renseignements entre eux.

L’objectif consiste à permettre aux deux organismes réduire le chevauchement des tâches dans le cadre de leur engagement commun à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement des activités terroristes. Ultimement, il en résultera un allégement des contraintes en matière de conformité imposées aux sociétés de placement réglementées par l’OCRCVM.

Selon l’entente, l’OCRCVM et le CANAFE se feront part des constatations liées à la lutte contre le blanchiment d’argent qu’ils auront tirées des examens et des inspections qu’ils effectuent auprès des sociétés de placement canadiennes. De même, chacun des deux organismes de réglementation nationaux communiquera avec l’autre de façon diligente, rapide et continue en l’informant des activités qui pourraient avoir une incidence sur ses efforts visant à protéger les investisseurs canadiens.

Le protocole d’entente avec le CANAFE s’inscrit pour l’OCRCVM dans la suite de la conclusion précédente d’ententes semblables conclues avec d’autres organismes de réglementation provinciaux et nationaux, de même qu’avec d’autres agences gouvernementales, autorités et organismes d’application de la loi.

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CANAFE met en garde les sociétés financières contre les arnaques amoureuse https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/canafe-met-en-garde-les-societes-financieres-contre-les-arnaques-amoureuse/ Fri, 12 Apr 2019 15:12:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57842 Une alerte opérationnelle visant le blanchiment des produits résultant d'arnaques amoureuse a été lancée.

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Le Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada (CANAFE), en collaboration avec le Centre canadien antifraude ont lancé le Projet CHAMELEON afin de sensibiliser les entités financières et les entreprises de services monétaires, aux techniques de blanchiment des produits de ce type d’arnaques.

« Cependant, les entités déclarantes – et leur personnel de première ligne, tout particulièrement – doivent connaître les facteurs contextuels qui peuvent indiquer que leurs clients sont susceptibles d’être victimes d’une arnaque amoureuse, et avoir conscience du fait qu’un tel crime pourrait être difficile à détecter au moyen d’un simple examen des opérations », indique-t-on.

Les victimes d’arnaques amoureuses effectuent généralement des opérations qui ne correspondent pas à leur profil, comme envoyer des fonds directement à des personnes avec lesquelles elles n’ont aucun lien apparent, signale notamment le CANAFE. Ce type de fraude se caractérise aussi souvent par une augmentation soudaine du nombre de télévirements ou virements de fonds par courriel.

Ainsi, il peut arriver que les victimes vendent ou regroupent des actifs, par exemple ses cartes de crédit, prêts, épargne-retraite, polices d’assurance et se départir d’actifs par exemple maison, véhicule, placements, REER, afin de financer des virements pour le compte d’un arnaqueur, envoyant de plus en plus d’argent au fil du temps à mesure que les arnaqueurs gagnent leur confiance. Des destinations internationales communes de ces virements sont les États-Unis, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Ghana, le Burkina Faso, l’Afrique du Sud, le Mali, le Royaume-Uni, la Malaisie, la Turquie, les Philippines et le Bénin. Des virements retournés ou annulés peuvent indiquer que l’arnaqueur a été arrêté ou que la victime s’est rendu compte qu’elle se faisait arnaquer.

Dans de nombreux cas d’arnaques amoureuses, les arnaqueurs tentent de se servir des victimes comme porteur d’argent à leur insu pour faciliter le passage des produits de la criminalité entre les mains d’autres victimes, arnaqueurs ou de tierces parties. Dans ces cas, les victimes servent d’intermédiaire pour distancer les fonds des arnaqueurs et brouiller les pistes. Par conséquent, il pourrait être difficile de déterminer si un client est une victime, un arnaqueur, un blanchisseur, ou joue une combinaison de ces rôles puisque les opérations effectuées par des porteurs d’argent peuvent ressembler à des activités de transit, qui peuvent notamment consister en de multiples virements de tierces parties vers le compte de la victime qui sont suivis de retraits en espèces. Ces opérations pourraient également prendre la forme de télévirements ou d’achats de mandats-poste/traites bancaires.

Le CANAFE invite les entités déclarantes à porter attention aux clients qui effectuent des opérations au profit d’autres personnes, présentes ou non à ce moment-là, ou qui ne sont pas en mesure de donner l’information attendue à propos des opérations qu’ils effectuent. De plus, certaines victimes peuvent donner aux arnaqueurs un accès direct à leurs comptes bancaires en leur révélant leur nom d’utilisateur et leur mot de passe pour ouvrir une session ou en leur prêtant leur carte bancaire.

Il est conseiller aux entités déclarantes d’inviter les victimes potentielles d’arnaques amoureuses de communiquer avec le Centre antifraude du Canada au 1-888-495-8501 ou de déclarer directement au CANAFE toute opération douteuse lorsqu’il y a soupçon d’une arnaque amoureuse en inscrivant la mention Projet CHAMELEON.

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Des réactions au budget fédéral https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-reactions-au-budget-federal/ Wed, 20 Mar 2019 15:34:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=57251 BUDGET FÉDÉRAL 2019 – Les réactions sont mitigées face au budget déposé hier par le gouvernement fédéral.

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Si le nouveau crédit pour la formation est bien accueilli, plusieurs soutiennent qu’il sera insuffisant pour répondre aux besoins des entreprises. La Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI) est préoccupée quant à l’adéquation des formations avec les besoins liés à l’emploi. « Nous souhaitons vivement que le gouvernement fédéral et les provinces tiennent des consultations avant de définir les modalités du programme notamment celles liées aux types de formation qui seront admissibles et au maintien des emplois », indique Martine Hébert vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI.

Selon la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la mise en place progressive de la mesure ne permettra probablement pas de faire face aux défis urgents du marché du travail. « Il faut des moyens plus importants et un déploiement plus rapide pour assurer la compétitivité des entreprises et la capacité des employés de répondre aux exigences du marché du travail actuel et futur », affirme Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ.

Par ailleurs, la FCCQ salue la bonification de l’exemption des gains du Supplément de revenu garanti, qui incitera les travailleurs expérimentés à faible revenu, les plus susceptibles à avoir besoin de travailler, à rester sur le marché du travail. « Les entreprises à la recherche de main-d’œuvre auraient intérêt à pouvoir maintenir les travailleurs expérimentés en milieu de travail, afin de répondre à leur besoin de main-d’œuvre tout en favorisant le transfert de connaissances », rappelle Stéphane Forget.

Des mesures intéressantes pour les PME

 Le budget fédéral inclut plusieurs mesures intéressantes pour les PME, selon la FCEI. Elles profiteront notamment de la modernisation de la réglementation dans plusieurs secteurs (alimentation, transport, etc.) et de la création d’un comité consultatif externe sur la compétitivité réglementaire. Grâce à un allègement fiscal relatif à la vente des produits issus de l’agriculture et des pêches à des sociétés sans lien de dépendance, les entreprises conserveront la déduction pour petite entreprise (taux réduit d’imposition ou taux PME), peu importe les clients à qui elles vendent leurs produits.

La FCEI se réjouit aussi des consultations à venir afin de modifier les normes fiscales entourant le transfert des entreprises familiales qui sont actuellement plus avantageuses lorsque l’entreprise est vendue à un étranger de même que des améliorations au processus et au fonctionnement des recours en matière d’assurance-emploi, de Sécurité de la vieillesse et du Régime de pensions du Canada au sein du Tribunal de la sécurité sociale du Canada.

Un oubli : la réforme du système fiscal

Malgré l’éventail de mesures annoncées dans le budget fédéral, Comptables professionnels agréés du Canada (CPA Canada) déplore que le gouvernement soit resté muet sur un examen exhaustif du système fiscal canadien, un exercice qui n’a pas été tenu depuis des décennies. « Il s’agit là d’une occasion manquée, affirme Joy Thomas, présidente et chef de la direction de CPA Canada. Pourtant, tout milite en faveur d’un examen approfondi du système fiscal canadien : cette évaluation tant souhaitée ouvrirait la voie à l’instauration d’un système amélioré qui favoriserait la croissance socio-économique du pays. »

Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) est aussi d’avis qu’une révision majeure s’impose en raison notamment du fardeau fiscal des entreprises qui demeure très élevé, alors que le Canada a perdu l’avantage dont il bénéficiait au chapitre de l’impôt des sociétés depuis que les États-Unis et d’autres pays ont réduit leur impôt des sociétés et amélioré leur compétitivité fiscale. Un faible taux d’imposition des sociétés permettrait d’attirer de nouveaux investissements et de créer des emplois. « La fiscalité doit évoluer et mieux s’arrimer aux réalités des organisations d’aujourd’hui », soutient Emilio B. Imbriglio, président et chef de la direction de RCGT.

Équilibre budgétaire et baisses d’impôt pour les entreprises

 Comme plusieurs, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) est déçue de l’absence d’un plan de retour à l’équilibre budgétaire et de baisses d’impôt pour les entreprises dans le budget Morneau. « La Chambre réitère la volonté du milieu des affaires de voir le gouvernement du Canada s’engager sur une trajectoire d’équilibre budgétaire après dix années de croissance économique. Elle aurait également souhaité que le budget abaisse le fardeau fiscal des entreprises de façon à compléter la revue du dispositif fiscal canadien à la suite de la réforme américaine », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM.

Des médicaments plus accessibles

 L’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) se félicite de la mise en place des mesures visant à rendre plus accessibles et plus abordables les médicaments sur ordonnance. La création de l’Agence canadienne des médicaments, dont le mandat est de tirer parti du plein pouvoir d’achat du marché canadien, devrait réduire les coûts des médicaments pour tous les Canadiens. De même, l’élaboration d’un formulaire national constitue une étape importante pour garantir un niveau de protection plus uniforme.

« Nous sommes reconnaissants au gouvernement d’être à l’écoute des attentes des Canadiens à l’égard d’un système national d’assurance médicaments : un système qui couvre tout un chacun, mais qui ne prive pas de leurs garanties ceux qui bénéficient actuellement d’un régime au travail », déclare Stephen Frank, président et chef de la direction de l’ACCAP.

Trop peu est fait pour favoriser les investissements 

 Selon l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM) , les mesures prévues dans le budget ne seront pas suffisantes pour répondre au besoin de maintenir une forte croissance et de créer des emplois au Canada, deux actions qui sont tellement importantes pour une économie de fin de cycle en plein ralentissement. « Une forte mobilisation des capitaux pour développer les entreprises et créer des emplois est indispensable à la croissance économique », a déclaré Ian Russell, président et chef de la direction de l’ACCVM. Le budget ne fera pas grand-chose pour redresser la tendance à la baisse des investissements des entreprises au Canada et pour endiguer l’exode des capitaux d’investissement. »

L’organisme considère que le budget contient néanmoins plusieurs mesures positives dont la bonification des crédits d’impôt du programme RS&DE et l’amélioration de la protection des régimes de retraite des employés en cas de faillites d’entreprises. Il regrette toutefois que le gouvernement n’ait pas profité de l’occasion pour aider les entreprises en adoptant un incitatif semblable à celui qui est proposé dans le Programme d’investissement dans l’entreprise (EIS) du Royaume‑Uni pour l’achat d’actions de petites entreprises.

Par ailleurs, l’organisme se réjouit des nouveaux efforts déployés par le gouvernement pour lutter contre le blanchiment d’argent, notamment la plus grande collaboration entre les divers organismes de mise en application de la loi et l’augmentation du financement du CANAFE. Cependant, des besoins criants et concrets n’ont pas été satisfaits : imposer à d’autres secteurs les rapports prévus à la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes (LRPCFAT) actuellement applicables au secteur financier, et collaborer avec les gouvernements provinciaux à la création d’un registre central des bénéficiaires effectifs de sociétés ouvertes et fermées pour faciliter le processus de déclaration.

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