Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 19 Apr 2024 19:28:42 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Nationale – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Gain en capital : les nouvelles mesures seront un frein à l’investissement https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/gain-en-capital-les-nouvelles-mesures-seront-un-frein-a-linvestissement/ Fri, 19 Apr 2024 19:28:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100489 Estime le PDG de la Banque Nationale.

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La hausse de l’imposition du gain en capital au-delà du seuil de 250 000 $ va nuire à l’économie canadienne, s’inquiète le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Laurent Ferreira, en entrevue.

Le banquier craint que la mesure ne décourage l’investissement au Canada. « Je pense que l’environnement pour la prise de risque est de plus en plus négatif », déplore-t-il en entrevue, vendredi, en marge de l’assemblée des actionnaires.

Le Canada deviendra moins concurrentiel par rapport aux États-Unis, selon lui. « Avant le budget fédéral, l’impôt sur le gain en capital à long terme, il y avait un écart (…) d’à peu près 5 %-6 %. Là, on est rendu dans du 16 %. Ça va avoir un impact. »

« Ça augmente le coût de capital des entreprises, ajoute-t-il. Il y a un certain découragement aussi, qui va s’installer chez l’investisseur. »

Il s’inquiète également de la contre-performance de la productivité de l’économie canadienne depuis une quinzaine d’années.

Dans le budget fédéral de mardi, le gouvernement Trudeau a annoncé que les deux tiers du gain en capital seront imposés plutôt que la moitié à partir du seuil de 250 000 $, dès le 25 juin. Québec va également emboîter le pas au fédéral.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, avait dit en conférence de presse que le seuil de 250 000 $ avait été déterminé « précisément » pour « cibler ceux qui ont le plus de possibilités de payer un peu plus pour financer les programmes pour l’équité ».

Laurent Ferreira rétorque que « peut-être qu’on (le gouvernement) dépense trop ». « Après ça, il faut voir également quel type de productivité est-ce qu’on va obtenir avec ces dépenses, souligne-t-il. La proportion des emplois créés dans la fonction publique a explosé au Canada versus le privé. Pour moi, c’est une source d’inquiétude. »

Le patron de la Nationale ajoute qu’on doit préserver le tissu social au Canada, mais « pour y parvenir, il faut bâtir une économie forte ».

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BMO va entreprendre cette année un audit sur l’équité raciale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-va-entreprendre-cette-annee-un-audit-sur-lequite-raciale/ Tue, 02 Apr 2024 11:06:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99871 Comme elles s’y étaient engagées, les six grandes banques canadiennes ont augmenté le nombre de personnes noires au sein de leurs conseils d’administration.

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La Banque de Montréal (BMO), qui avait promis d’effectuer un audit sur l’équité raciale en novembre à la suite d’un engagement de la part des actionnaires, commencera celui-ci cette année. Comme la Banque Royale du Canada, la BMO effectuera l’audit en deux parties : l’examen de 2024 portera sur l’équité en matière d’emploi, et celui de 2025 sur les pratiques commerciales de la banque, a indiqué un porte-parole à Advisor.ca.

Les résultats seront rendus publics une fois les examens terminés.

Depuis la saison des procurations de l’an dernier, les six grandes banques, à l’exception de la Banque Scotia, se sont engagées à effectuer des vérifications de l’équité raciale en réponse à l’engagement d’actionnaires activistes. L’audit de la Banque TD a été achevé l’année dernière.

En outre, toutes les grandes banques qui ont signé un engagement largement médiatisé visant à augmenter le nombre de Noirs au sein des conseils d’administration d’ici à 2025 ont atteint cet objectif.

Pour rappel, en 2020, la BMO, la Banque de Nouvelle-Écosse, la CIBC et la Banque Nationale du Canada ont signé l’engagement BlackNorth, qui demande aux signataires de s’engager à ce que les Noirs occupent au moins 3,5 % des postes au sein des conseils d’administration d’ici à 2025, entre autres objectifs.

Les conseils d’administration des six grandes banques comptent entre 13 et 15 membres, de sorte que l’ajout d’un administrateur noir répond à cette exigence.

À un an de l’échéance, les quatre signataires ont atteint leur objectif. La BMO a nommé un administrateur noir en août 2023, la Banque Nationale en avril 2021 et la Banque Scotia en juin 2022. La CIBC compte un membre noir au sein de son conseil d’administration depuis 2017.

La CIBC a également atteint l’un de ses objectifs d’équité raciale fixés en 2021, à savoir qu’au moins 4 % des postes de direction approuvés par le conseil d’administration soient occupés par des membres de la communauté noire d’ici à la fin de 2023. L’année dernière, la banque a mis à jour cet objectif, visant à atteindre au moins 5 % d’ici 2025.

Les banques ont également augmenté le nombre de membres autochtones au sein de leurs conseils d’administration : trois banques ont nommé des administrateurs autochtones cette année, contre deux l’année dernière. Allant encore plus loin, la Banque Toronto-Dominion propose deux administrateurs autochtones, contre un seul l’année dernière.

Les assemblées générales annuelles des banques ont lieu en avril. Voici un aperçu des conseils d’administration proposés par chaque institution :

Banque de Montréal

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : En novembre, la Commission s’est engagée à réaliser un audit sur l’équité raciale à la suite de l’engagement pris par les actionnaires. L’audit commencera cette année et se concentrera d’abord sur les pratiques d’emploi, puis sur les pratiques commerciales.

Statut du conseil d’administration, 2024 :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 33 %).
  • Deux des 13 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (15 % ; pas d’objectif)
  • Un candidat s’identifie comme Noir (8 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’identifie comme autochtone (pas d’objectif).

Banque de Nouvelle-Écosse

 

Statut de l’audit sur l’équité raciale : Aucun audit officiel n’a été signalé ; aucune résolution d’actionnaire ne demande un tel audit en 2024.

Statut du conseil d’administration :

  • Cinq des 14 candidats sont des femmes (36 % ; objectif de 30 %).
  • Deux des 14 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (14 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat est noir (7 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’identifie comme autochtone (pas d’objectif).

CIBC

 

Statut de l’audit sur l’équité raciale : « La CIBC a engagé un tiers indépendant pour entreprendre une évaluation de l’équité raciale en deux phases sur nos politiques d’emploi et nos pratiques commerciales en 2024 et 2025, indique la banque dans son rapport sur le développement durable 2023. Un rapport final, comprenant des recommandations et un plan d’action, sera inclus dans nos divulgations de l’exercice 2026. »

Statut du conseil d’administration :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 40 %).
  • Deux des 13 candidats s’identifient comme des personnes de couleur (15 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat s’identifie comme Noir (8 % ; objectif de 3,5 %)
  • Un candidat s’identifie comme autochtone (8 % ; pas d’objectif)
  • Un des 13 candidats s’identifie comme membre de la communauté LGBTQ+ (8 % ; pas d’objectif)

Banque Nationale du Canada

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : Un travail d’audit est en cours concernant les principes de la banque responsable, et la banque collaborera avec SHARE sur d’autres travaux d’audit relatifs à l’équité raciale.

Statut du conseil d’administration :

  • Six des 13 candidats sont des femmes (46 % ; objectif de 40 %).
  • Un des 13 candidats est une minorité visible (8 % ; pas d’objectif).
  • Ce candidat est noir (8 % ; objectif de 3,5 %).
  • Aucun candidat ne s’est identifié comme autochtone (pas d’objectif).

Banque Royale du Canada

 

État d’avancement de l’audit sur l’équité raciale : La banque s’est engagée à réaliser un audit sur l’équité raciale en novembre à la suite de l’engagement des actionnaires. La banque prévoit d’achever l’audit des pratiques d’emploi en matière d’équité raciale par une tierce partie d’ici à la fin décembre 2024. Toujours d’ici la fin de 2024, la banque a déclaré qu’elle procéderait à un audit de ses pratiques commerciales par un tiers spécialisé dans l’équité raciale, l’audit devant avoir lieu en 2025.

Statut du conseil d’administration :

  • Cinq des 13 candidats sont des femmes (38 % ; objectif de 35 %) ; la banque a également nommé une femme au conseil d’administration en février.
  • Quatre des 13 candidats s’identifient comme Noirs, autochtones, personnes de couleur et/ou LGBTQ+ (31 % ; pas d’objectif).
  • Un candidat s’identifie comme autochtone (8 % ; pas d’objectif).

Banque Toronto-Dominion

Statut de l’audit sur l’équité raciale : La TD a été la première des six grandes banques, et l’une des premières entreprises au Canada, à accepter de réaliser un audit à la suite de la pression exercée par les actionnaires. L’audit de la banque a été achevé en 2023. L’audit a été salué pour son caractère novateur, mais l’actionnaire qui l’avait demandé a fait remarquer qu’il comportait des « limites importantes » parce qu’il ne couvrait que les pratiques en matière d’emploi et la culture de l’entreprise, et non les pratiques commerciales.

Statut du conseil d’administration :

  • Sept des 15 candidats sont des femmes (47 % ; objectif de 30 %-40 %).
  • Dix des 15 candidats s’identifient à une minorité visible, à une personne autochtone, à 2SLGBTQ+ ou à une personne handicapée (67 % ; pas d’objectif).
  • Deux candidats sont autochtones (13 % ; pas d’objectif)
  • Un candidat est noir (7 % ; pas d’objectif)

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Des propositions aux assemblées des banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/des-propositions-aux-assemblees-des-banques/ Fri, 15 Mar 2024 10:26:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99663 Mais peu de nouvelles sur le climat.

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Les banques canadiennes sont confrontées à une autre série de propositions d’actionnaires axées sur des questions environnementales, sociales et de gouvernance lors de leurs assemblées annuelles cette année, mais peu de nouvelles sur le climat.

La Banque TD voit une proposition mise de l’avant l’an dernier être proposée à nouveau cette année, qui l’appelle à fournir plus de détails sur ses plans en ce qui a trait à la transition énergétique.

Les six grandes banques font d’ailleurs face à une résolution déposée à nouveau les poussant à organiser un vote consultatif des actionnaires sur leurs objectifs en matière d’environnement et de changements climatiques.

La seule nouvelle résolution cette année vient de plusieurs fonds de pension de New York qui veulent pousser la Banque Royale du Canada à rendre compte de la comparaison de son financement dans les énergies à faible émission de carbone avec son financement dans les combustibles fossiles.

Les huit propositions contrastent avec les 13 déposées l’année dernière qui poussaient RBC, TD, BMO, la Banque Scotia, CIBC et la Banque Nationale à accroître leur action contre les changements climatiques.

Ce changement s’inscrit dans le cadre d’un abandon plus large du recours aux propositions d’actionnaires pour promouvoir l’action climatique, selon la directrice mondiale de la recherche sur le développement durable chez Morningstar, Hortense Bioy.

« Je pense que la dynamique ralentit dans tous les domaines », a-t-elle affirmé.

« Ce que nous constatons, c’est un niveau globalement inférieur pour les propositions, et en particulier pour le climat, qui a débuté l’année dernière par rapport aux années précédentes. »

Cela s’explique en partie, du moins aux États-Unis, par la forte réticence des républicains à l’encontre des gestionnaires d’actifs qui souhaitent soutenir ces propositions.

Ce changement se produit également en partie parce que les premières résolutions visaient davantage à pousser les entreprises, y compris les banques, à commencer à mesurer et à déclarer leurs émissions et à fixer des objectifs pour les réduire.

De nombreuses entreprises, tout comme les banques canadiennes, ont commencé à le faire, de sorte que les propositions s’aventurent dans un territoire plus délicat consistant à les presser sur des détails plus spécifiques, tels que des détails sur les plans de transition ou des objectifs plus ambitieux, a souligné Hortense Bioy.

« À mesure que la crise climatique s’aggrave, nous constatons que les investisseurs souhaitent pousser les entreprises encore plus au-delà de la simple divulgation de données climatiques de base ou minimales. »

Les entreprises s’opposent généralement et exhortent les actionnaires à rejeter toute proposition trop normative.

Investors for Paris Compliance a été prudent dans sa formulation pour éviter ces critiques lorsqu’il a poussé la TD à fournir plus de détails sur ses projets, a plaidé le directeur du groupe de défense, Matt Price.

« En gros, nous disons simplement à la TD que nous voulons voir plus de viande sur l’os. Nous ne disons pas à quoi la viande doit ressembler », a-t-il expliqué.

Les plans de la banque sont trop vagues, avec peu de détails sur la manière dont elle atteindra ses objectifs ou incitera ses clients à réduire leurs émissions, a soutenu Matt Price.

Il a cité comme exemples de progrès ce que RBC a fait ces derniers mois, comme la publication de son approche d’engagement des clients sur le climat et l’établissement d’un objectif visant à tripler le financement des énergies renouvelables d’ici 2030 pour le porter à environ 15 G$.

Les discussions avec TD n’ont pas été encourageantes, c’est pourquoi le groupe a déposé à nouveau sa proposition après avoir obtenu 23,5 % de soutien, ainsi que 5,4 % d’abstention, lors du vote de l’année dernière.

Matt Price espère obtenir plus de soutien cette année pour démontrer que les investisseurs veulent en apprendre plus sur le plan climatique de l’institution financière.

En réponse, la TD a soutenu que son Plan d’action climatique décrit déjà son approche et que ce plan continue d’évoluer à mesure que la banque s’engage dans des efforts vers la carboneutralité.

RBC, quant à elle, a déclaré en réponse à la résolution lui demandant de divulguer son ratio de financement à faible émission de carbone par rapport aux combustibles fossiles qu’elle a publié de nombreuses informations sur le climat qui, selon elle, assurent une transparence suffisante.

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RBC et Banque Nationale dévoilent leurs résultats https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/rbc-et-banque-nationale-devoilent-leurs-resultats/ Wed, 28 Feb 2024 12:45:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99375 Les deux déclarent une hausse du bénéfice net.

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Banque Nationale: résultats nets et ajustés en hausse au premier trimestre de 2024

La Banque Nationale du Canada déclare pour le premier trimestre de 2024 un résultat net de 922 millions de dollars (M$), comparativement à celui de 876 M$ rapporté à la même période de l’exercice financier 2023. Il s’agit d’une hausse de 5 %.

Au cours de la même période, le résultat dilué par action est passé de 2,47 $ à 2,59 $.

Le résultat net ajusté a lui aussi progressé d’un premier trimestre à l’autre, de 900 M$ à 922 M$. Par action ajustée, le résultat est passé de 2,54 $ à 2,59 $.

L’institution basée à Montréal explique que les hausses de résultats s’expliquent par la croissance du revenu total de tous les secteurs d’exploitation ainsi que par l’impact de mesures fiscales de 2022 du gouvernement du Canada.

Laurent Ferreira, président et chef de la direction de la Banque Nationale, a observé au premier trimestre une très bonne performance et un excellent rendement des capitaux propres dans tous les secteurs d’exploitation.

En marge de la divulgation de ses résultats, la Banque Nationale a annoncé que son conseil d’administration a déclaré mardi un dividende de 1,06 $ par action ordinaire, payable le 1er mai prochain.

Banque Royale au T1: hausse du bénéfice net, recul du bénéfice ajusté

La Banque Royale du Canada a réalisé un bénéfice net de 3,6 milliards de dollars (G$) au premier trimestre de l’exercice 2024 qui a pris fin le 31 janvier dernier, en hausse de 449 millions, ou 14 %, par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent.

Entre-temps, le bénéfice net ajusté a reculé de 5 %, soit de 4,262 G$ à 4,066 G$. Le bénéfice dilué par action ajusté a baissé de 6 %, à 2,85 $.

Les résultats consolidés de la Banque Royale reflètent une augmentation de 281 M$ du total de la dotation à la provision pour pertes de crédit par rapport à il y a un an, principalement à cause de la hausse des dotations des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et Marchés des Capitaux.

Les résultats reflètent aussi l’incidence d’éléments spécifiés liés à l’acquisition prévue de la Banque HSBC Canada, y compris les coûts de transaction et d’intégration de 265 M$, avant impôt.

Le président et chef de la direction de la Banque Royale du Canada, Dave McKay, signale que la position de capital de l’institution demeure forte.

La Banque Royale a d’autre part annoncé que son conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 1,38 $ par action. Le dividende sera versé le ou après le 24 mai prochain.

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Retour aux sources pour un passionné de la gestion du patrimoine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/retour-aux-sources-pour-un-passionne-de-la-gestion-du-patrimoine/ Fri, 23 Feb 2024 12:19:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99016 NOUVELLES DU MONDE – Simon Leclerc retrouve TD après une incursion chez Desjardins.

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Simon Leclerc quitte l’équipe de Service Signature Rive-Sud de Desjardins, qu’il dirigeait depuis huit ans, pour se joindre à Gestion de patrimoine TD en tant que directeur régional au sein de la division de Montréal et centre Est.

« Dédié à la prise en charge des besoins financiers complexes d’une clientèle de choix, Gestion de patrimoine TD offre un service de planification financière de haut niveau partout au pays. J’aurai le privilège de travailler avec une équipe de planificateurs financiers d’expérience dans le développement des affaires et la mise en place de pratiques exemplaires », a-t-il déclaré sur LinkedIn.

C’est un retour aux sources pour Simon Leclerc, qui était entré chez TD en 2006 comme directeur de la succursale de Beauport. Il avait ensuite été nommé directeur régional des ventes pour le district Québec Est, puis directeur de la succursale de Brossard. Il y dirigeait le service de crédit au financement automobile avant d’être recruté par Desjardins.

Au début de sa carrière, il a également été employé par BMO et par la Banque Nationale du Canada.

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Les FNB de CEIE s’adaptent à une nouvelle ère https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-de-ceie-sadaptent-a-une-nouvelle-ere/ Mon, 05 Feb 2024 12:24:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98741 Avec l'entrée en vigueur des règles du BSIF en matière de liquidité.

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Avec l’entrée en vigueur des nouvelles exigences en matière de liquidité pour les fonds négociés en Bourse (FNB) de comptes d’épargne à intérêt élevé (CEIE), la combinaison des taux inférieurs offerts par les banques de dépôt et des changements apportés au contenu des FNB affecte les rendements de ces produits populaires.

En octobre, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a ordonné la mise en place d’exigences plus strictes en matière de liquidités pour les FNB de comptes d’épargne à intérêt élevé d’ici le 31 janvier. Sur la base de l’examen de la stabilité des dépôts effectué par l’organisme de réglementation, les banques doivent désormais classer les dépôts des FNB de CEIE dans la catégorie des financements de gros non garantis, avec un taux de liquidation de 100 %.

Cette classification plus stricte se traduit par des taux plus bas pour les dépôts provenant de ces fonds.

Les fabricants de FNB ont indiqué que les banques avaient modifié leurs tarifs au cours des trois derniers mois et que l’effet sur les rendements s’était fait sentir avant la date limite du 31 janvier, bien que les négociations se poursuivent.

Raj Lala, président-directeur général d’Evolve ETFs à Toronto, a déclaré que les rendements pourraient encore changer, les fabricants essayant d’obtenir des taux plus compétitifs auprès des banques.

« Le scénario le plus prudent, presque le pire, est que nous nous situons quelque part autour du taux au jour le jour », a déclaré Raj Lala, faisant référence au taux de prêt au jour le jour de la Banque du Canada, qui est actuellement de 5 %. « Mais nous espérons tous que nous pourrons obtenir un peu plus que cela. »

Andres Rincon, responsable de la vente et de la stratégie des FNB chez Valeurs Mobilières TD, estime qu’il y aura probablement des divergences entre les banques en ce qui concerne les taux offerts. Bien que les règles du BSIF soient claires sur la façon de classer les dépôts, « nous verrons une valeur différente pour ces dépôts d’une banque à l’autre pour une multitude de raisons, prédit-il. Et pour cette raison, les taux seront différents. »

Le 31 octobre, lorsque le BSIF a annoncé les changements, les FNB de CEIE offraient des rendements bruts compris entre 5,3 % et 5,5 %. Fin janvier, les rendements bruts de la plupart des fonds se situaient autour du taux d’intérêt débiteur de 5 % de la Banque du Canada.

Valeurs Mobilières TD avait initialement prévu une baisse des rendements de 50 points de base, mais a publié un rapport en janvier indiquant que les rendements pourraient encore baisser.

Certains fonds ont ajusté leurs positions en réponse à l’examen du BSIF, tandis que d’autres ont déjà fait usage de la flexibilité prévue dans leur prospectus. Daniel Straus, directeur général de la recherche et de la stratégie des FNB à la Financière Banque Nationale, s’attend à ce que les fonds, qui sont « essentiellement actifs », ajustent leurs allocations en fonction de ce que les banques offrent.

« Les fonds ont la liberté, comme l’indique leur prospectus, de modifier et de faire pivoter leurs portefeuilles vers d’autres instruments sûrs à court terme », explique-t-il.

« Même si certains de ces FNB portent la mention « épargne » dans leur nom, ce n’est pas exactement ce qu’ils sont. Ce n’est pas la même chose qu’un compte d’épargne direct. »

Environ 10 % du FNB d’épargne à intérêt élevé CI (CSAV), d’une valeur de 8,5 milliards de dollars (G$), étaient investis dans des titres du gouvernement canadien à la fin du mois de décembre. Le Fonds d’épargne à intérêt élevé Purpose (PSA), d’une valeur de 5,6 G$, qui a élargi l’an dernier son objectif d’investissement pour inclure les titres du marché monétaire, était investi à près de 30 % dans des bons du Trésor canadien au 30 janvier.

Vlad Tasevski, directeur de l’exploitation et responsable des produits chez Purpose Investments a déclaré que Purpose essaiera d’optimiser le rendement en étant « agnostique » quant aux avoirs du fonds Purpose et en ajustant entre les comptes d’épargne et les bons du Trésor. « C’est pourquoi nous avons déjà redéployé une partie des dépôts de ces comptes [d’épargne] vers les bons du Trésor canadien », explique-t-il.

Le fonds d’épargne à intérêt élevé Ninepoint (NSAV), qui a également modifié son objectif d’investissement l’année dernière, était alloué à 44 % aux comptes d’épargne à intérêts élevés à la fin décembre, et environ la moitié était répartie entre les obligations d’entreprises à court terme et les billets à acceptation bancaire. En conséquence, le FNB Ninepoint offrait des rendements plus élevés que les autres fonds de CEIE (5,40 % au 31 décembre).

Le Fonds Compte d’épargne à intérêt élevé (HISA), doté de 5,2 G$, et le FNB Horizons épargne à intérêt élevé (CASH), doté de 4,4 G$, étaient encore entièrement consacrés aux dépôts bancaires à la fin du mois de janvier. Bien que les deux fonds puissent investir dans d’autres véhicules, les sociétés ont déclaré qu’elles n’avaient pas l’intention de le faire.

L’examen du BSIF a bouleversé le paysage des produits d’investissement avant l’annonce des nouvelles règles en matière de liquidité en octobre, car les fabricants ont lancé des fonds du marché monétaire qui ne dépendent pas des dépôts bancaires.

Certains fonds du marché monétaire et CPG rapportent maintenant plus que les FNB de CEIE, mais Raj Lala a indiqué qu’il y a un compromis, les investisseurs renonçant à une partie de la liquidité offerte par les FNB d’épargne.

Selon la Financière Banque Nationale, plus de 9,3 G$ ont été investis dans des FNB du marché monétaire et des CPG l’année dernière, bien que les flux aient ralenti plus tard dans l’année et que les deux catégories aient connu des rachats en décembre.

Un rapport de Valeurs Mobilières TD attribue la baisse de popularité des FNB de CEIE en partie aux règles de liquidité plus strictes, mais les investisseurs pourraient également chercher à redéployer leurs liquidités.

« Nous avons connu une période de forte hausse sur les marchés d’actions et les gens ont décidé de retirer de l’argent de leurs réserves et de l’investir dans le marché », rapporte Raj Lala.

Daniel Straus note des flux vers d’autres produits à revenu fixe, à savoir les fonds obligataires globaux et à plus long terme, car les investisseurs anticipent les baisses de taux et tirent profit des titres qui ont été battus en 2022.

« Lorsque les marchés se déchirent, les gens sortent l’argent de leur matelas », déclare Daniel Straus.

Selon Valeurs Mobilières TD, la Banque nationale du Canada est le plus grand preneur de dépôts des fonds de CEIE, suivie par la Banque de Nouvelle-Écosse, la CIBC et la Banque de Montréal.

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Partenariat technologique renouvelé entre la Banque Nationale et CGI https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/partenariat-technologique-renouvele-entre-la-banque-nationale-et-cgi/ Wed, 31 Jan 2024 12:59:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98644 Pour dix années supplémentaires.

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CGI a annoncé le renouvellement pour dix ans du partenariat technologique avec la Banque Nationale, dans une démarche visant à soutenir la transformation numérique de l’institution financière.

Dans la cadre de ce partenariat qui a été initié il y a plus de 20 ans, CGI fournit à la Banque Nationale des services-conseils, de l’expertise ainsi que des conseils en management, du développement de projets, de l’intégration de systèmes et des solutions de paiement et de gestion du patrimoine.

« Nous apprécions l’expertise et l’engagement envers l’excellence de CGI, qui seront essentiels dans nos efforts constants pour répondre aux besoins changeants de notre clientèle et demeurer à l’avant-garde du secteur des services financiers », a souligné Julie Lévesque, Première vice-présidente à la direction, Technologie et Opérations à la Banque Nationale du Canada.

Ce partenariat renforcé intervient après l’acquisition par CGI en février 2023 de la propriété intellectuelle de la solution de planification financière utilisée par les conseillers de la Banque Nationale. Cette acquisition a permis d’élargir les capacités de la plateforme de gestion de patrimoine CGI Wealth360. En plus de cette acquisition, CGI a également conclu une nouvelle entente de logiciel service (SaaS) de dix ans pour le déploiement de cette solution au sein de la Banque Nationale

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Les fonds de pension canadiens laissent tomber le Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-fonds-de-pension-canadiens-laissent-tomber-le-canada/ Wed, 10 Jan 2024 11:16:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98331 Selon une analyse de Letko Brosseau.

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Avant 1990, les fonds de pension canadiens devaient investir 90% de leurs actifs au Canada. Les choses ont bien changé. Aujourd’hui, les huit principales caisses de retraite canadiennes – les notoires Maple 8 – ne possèdent plus que 25% de leurs actifs au Canada. La part des actions publiques languit à 3%, soit le poids du Canada dans l’indice MSCI Monde.

Selon une analyse de Letko Brosseau, il s’agit d’une situation aberrante où le Canada tient place de parent pauvre. Aux États-Unis, les actifs américains dans les fonds de pension de ce pays occupent une part de 75%, en Australie, de 50%, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, de 45%.

Empreinte gigantesque

Or, les Maple 8 occupent une place démesurée dans le paysage d’investissement canadien. Le plus important de ces huit joueurs, le Régime de pension du Canada, équivaut à 19,7% du PIB canadien. Les dix plus importants se découpent une part de 79,4%. C’est une empreinte gigantesque quand on la compare à celle de 11,5% des dix premiers fonds aux États-Unis et à 9,8% dans l’Union Européenne.

Les gestionnaires de caisses fuient-ils le pays parce que les rendements y sont trop mauvais ? Il n’en est rien. À l’échelle internationale, le marché canadien se détache comme une destination de premier choix. Dans la période allant du 1er janvier 2000 au 30 septembre 2023, les rendements au Canada dépassent ceux de tous les autres marchés boursiers, même ceux des États-Unis. Ainsi, ils sont supérieurs de 1,88% à l’indice MSCI Marchés émergents, de 4% à l’indice MSCI EAFE et de 1,3% à l’indice MSCI US.

Au cours des dix dernières années, le marché canadien arrive au deuxième rang mondial après celui des États-Unis, où la performance a été supérieure de 6,74%.

Oublier les réalités économiques

L’exode des capitaux canadiens obéit à « une logique strictement financière », dit Daniel Brosseau, président cofondateur de Letko Brosseau, une logique qui oublie les réalités économiques qui devraient sous-tendre ces affectations de capitaux.

Prenons l’exemple d’un investissement de 1 M$ effectué à l’étranger qui, au bout d’un an, donne un rendement de 10%; rapatrié au pays, ce rendement hausse de 100 000$ le PIB canadien. Le même 1,0 M$ investi dans une entreprise au Canada va permettre l’achat d’une machine au même montant qui va avoir une production de 1,0 M$ et probablement générer un profit de 100 000$. Au bout d’un an, le PIB s’est enrichi de 2,1 M$, non plus seulement de 100 000$.

La logique strictement financière cache toute la réalité sous-jacente à l’investissement initial. Le 1,0 M$ a produit des biens ou des services, payé des salaires, qui ont conduit à l’achat d’autres biens et services. Enfin, à partir de ces salaires, des contributions sont revenues au fonds de pension sous forme de cotisations additionnelles. Effectué à l’étranger, un investissement initial de 1,0 M$ suscite ailleurs un enrichissement de 2,1 M$ au lieu de le voir éclore au Canada.

Économie en perte de vitesse

Or, l’économie canadienne montre des carences d’investissement à tous les détours. Il n’est peut-être pas étonnant que depuis l’autorisation donnée aux fonds d’investir plus de 10% de leurs actifs à l’étranger, le PIB par habitant au pays a fléchi de 10 points de pourcentage par rapport à celui des États-Unis, passant à 75%.

Par ailleurs, « les Américains investissent environ 125% de plus par travailleur, » note Daniel Brosseau, tandis que le Canada sous-investit de façon chronique dans ses entreprises en démarrage. Pour chaque dollar qu’y injecte le Canada, les États-Unis en injectent 39$. « De plus, les Canadiens ne fournissent que 34% du financement de leurs propres ‘startups’, tandis que les 66% restants sont fournis par d’autres », ajoute-t-il.

Une récente étude de l’Institut C.D. Howe confirmait la lecture de Letko Brosseau, révélant que le PIB par travailleur s’élevait à 105 000$ comparé à 149 000 $ aux États-Unis,143 000$ en France et 141 000$ au Royaume-Uni. La productivité du Canada est constamment en déclin surtout à cause de la baisse de l’investissement, juge l’Institut.

Pourtant, « les occasions d’investissement ne manquent pas au Canada », lance Stéfane Marion, économiste et stratège en chef à Banque Nationale du Canada Marchés financiers. « Le Canada a admis 1,2 million d’immigrants dans la dernière année alors qu’on a une crise du logement. N’y a-t-il pas un rôle social à jouer dans un tel contexte. (…) Ce n’est pas vrai de dire que l’impératif de la diversification justifie l’attitude des fonds de pension. »

Une règle indicielle financière – pas économique

Sous cet impératif de diversification s’en cache un autre, celui de la règle indicielle de 3% : parce que le Canada ne représente que 3% de l’économie mondiale, les gestionnaires devraient limiter leur part d’investissement à cette proportion. C’est ce que les consultants en allocation d’actifs leurs conseillent systématiquement. Appliquer cette règle « laisserait le pays dépendant de la bonne volonté du reste du monde pour combler la part d’investissement de 97% qui manque », affirme Letko Brosseau.

Daniel Brosseau ne porte pas de blâme à l’endroit des gestionnaires de fonds de pension. « Ils accomplissent le mandat qu’ils ont reçu », dit-il. Par contre, il est grandement temps qu’ils corrigent le tir, juge-t-il, et pour y parvenir il propose d’imposer une contrainte semblable à celle qu’on trouve dans le secteur bancaire. Ainsi, rien n’interdit une banque canadienne de financer une hypothèque à Miami ou à San Francisco, mais elle devra appliquer contre ce prêt une réserve de capital supérieure. De même, rien ne devrait interdire un fonds d’investir à l’étranger, mais il devrait le faire au prix d’une réserve de 5% mise de côté.

« Les entreprises et le pays qui n’investissent pas en eux-mêmes risquent de perdre du terrain et de faillir, juge Daniel Brosseau. Le Canada est riche d’opportunités. Il a besoin de gens qui croient en son avenir et qui ne se détournent pas. »

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Les émissions d’actions ont bondi au Canada en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-emissions-dactions-ont-bondi-au-canada-en-2023/ Tue, 09 Jan 2024 12:17:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98357 Malgré une baisse du nombre de transaction.

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Malgré un quatrième trimestre faible, les marchés boursiers canadiens ont connu une forte hausse de l’activité des nouvelles émissions en 2023, signale LSEG Data & Analytics.

Le total des émissions d’actions a bondi de 37 % l’année dernière pour atteindre 17,7 milliards de dollars (G$), indique la société. Cette forte augmentation est survenue malgré une baisse du nombre de transactions, qui a diminué de 19 % d’une année sur l’autre.

Le solide gain enregistré en 2023 s’est également produit face au quatrième trimestre, qui a vu les émissions chuter de 47 % par rapport au trimestre précédent, selon LSEG.

Le secteur de l’énergie et de l’électricité a mené l’activité des nouvelles émissions pour l’ensemble de 2023, avec 53 % du produit total. Le secteur des matériaux s’est classé deuxième avec 17 %, suivi du secteur industriel avec une part de 7 %.

BMO Marchés des capitaux a dominé le classement général des actions, supplantant RBC Marchés des Capitaux, qui a chuté au deuxième rang.

Valeurs Mobilières TD Inc. est passée de la sixième place en 2022 à la troisième place, tandis que la Banque Scotia est demeurée à la quatrième place et que Marchés mondiaux CIBC est passée de la troisième place l’année précédente à la cinquième place.

La Scotia est en tête du classement pour l’émission de titres privilégiés, la Banque CIBC au premier rang pour les produits structurés de détail, et Canaccord Genuity et Citi se partage le leadership pour les premiers appels publics à l’épargne, constate LSEG.

LSEG indique également que les émissions de titres de créance ont augmenté de 19 % en 2023 pour atteindre 218,9 G$. Le nombre de transactions a augmenté de 28 % d’une année sur l’autre, a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la souscription de titres de créance, RBC a pris la première place, suivie de la TD, de la Banque CIBC, de la Scotia et de BMO. La Financière Banque Nationale a glissé au sixième rang l’an dernier, alors qu’elle occupait le premier rang en 2022.

La TD était en tête pour ce qui est de la dette publique, tandis que RBC occupait la première place sur le marché canadien des titres de créance de sociétés.

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Le Québec est en récession technique https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-quebec-est-en-recession-technique/ Thu, 21 Dec 2023 19:04:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98280 Selon des données de l'Institut de la statistique du Québec.

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L’économie québécoise est techniquement en récession tandis qu’elle s’est contractée pour un deuxième trimestre consécutif, selon des données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Le produit intérieur brut (PIB) réel du Québec recule ainsi de 0,2 % au troisième trimestre après avoir diminué de 0,4 % au trimestre précédent. En données annualisées, le recul du troisième trimestre s’est établi à 0,8 %.

L’économie québécoise a ainsi traversé une récession pour la période comprenant les mois d’avril à septembre, selon les données de l’ISQ.

À Québec, le ministre des Finances, Eric Girard, avance plutôt que l’économie québécoise n’est pas en récession. « Il est néanmoins trop tôt pour déclarer que le Québec est en récession puisque la baisse de l’activité n’est pas généralisée », écrit-il sur la plateforme X.

Il ajoute que le marché de l’emploi se porte bien. « Nous continuerons de suivre la situation de près dans les prochains mois et sommes conscients que le contexte demeure difficile pour plusieurs Québécois. »

Même si l’économie québécoise se trouve techniquement en récession, « la situation est peut-être moins inquiétante qu’il n’y paraît à première vue », nuancent les économistes Matthieu Arseneau et Daren King de la Banque Nationale dans une note.

Ils soulignent que le recul du PIB est attribuable à une baisse des investissements en stocks et au commerce international. « Pour avoir une meilleure idée de la robustesse de l’économie de la province, il vaut mieux regarder la demande intérieure privée, qui a rebondi de 2,6 % en rythme annualisé au cours du trimestre, comparativement à une baisse de 0,4 % pour l’ensemble du Canada. »

La grève des employés de l’État risque toutefois d’entraîner un autre trimestre de contraction économique, anticipent les deux économistes. « C’est un secret de Polichinelle que la grève du secteur public signifiera un autre trimestre de contraction économique. Cela vient s’ajouter à une économie déjà chancelante, dont le récent passage à vide a déjà provoqué une augmentation de 1,2 point de pourcentage du taux de chômage depuis le mois de mai. »

Néanmoins, ils soulignent que le taux de chômage était inférieur à la moyenne canadienne « depuis un bon moment ». « Comme ailleurs, l’année 2024 s’annonce semée d’embûches, mais nous continuons de croire que le PIB du Québec pourrait s’avérer résilient par rapport au reste du pays, notamment en raison du plus faible niveau d’endettement des ménages. »

Les deux économistes soulignent que le taux d’épargne est passé de 12,1 % à 12,6 % du deuxième au troisième trimestre, « ce qui demeure bien plus haut que le 5,1 % enregistré au niveau national ».

Au Canada, le PIB réel a reculé de 0,3 % au troisième trimestre, après avoir progressé de 0,3 % au trimestre précédent, selon les données publiées le 30 novembre par Statistique Canada.

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