Banque de Montréal – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 06 Jul 2023 10:31:23 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque de Montréal – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Le couperet tombe au Mouvement Desjardins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-couperet-tombe-au-mouvement-desjardins/ Thu, 06 Jul 2023 10:31:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94914 Et ce n’est pas le seul endroit dans l’industrie où cela est arrivé.

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Le Mouvement Desjardins licencie 176 personnes tandis que d’autres acteurs de l’industrie financière ont aussi rationalisé leurs effectifs récemment.

La coopérative a licencié 176 personnes à Montréal en juin, selon des avis transmis au ministère du Travail. Du nombre, 143 personnes sont associées aux services aux particuliers et 33 autres sont associées au Groupe Technologies Desjardins.

Avec cette décision « difficile », Desjardins vise à gérer ses coûts et à faire des gains de productivité. « Les membres et clients de Desjardins modifient la façon dont ils utilisent nos services et nous devons nous assurer de répondre de manière efficiente à leurs demandes », explique le porte-parole, Jean-Benoît Turcotti.

De 3000 à 4000 employés quittent le Mouvement Desjardins chaque année. La coopérative, qui compte 58 000 employés, profitera de « l’attrition naturelle » pour évaluer la pertinence de pourvoir les postes laissés vacants. « L’objectif de Desjardins n’est pas de couper des postes, mais de demeurer pertinent et performant », assure Jean-Benoît Turcotti.

L’annonce survient dans un contexte de prudence pour les institutions financières au moment où la hausse des taux d’intérêt pèse sur les finances des entreprises et des particuliers.

L’excédent avant ristourne de Desjardins a reculé de 24,2 % à 342 millions de dollars (M$) au premier trimestre. La coopérative a également inscrit une dotation de 105 M$ à titre de provision pour pertes de crédit. Il s’agit d’une hausse de 99 M$ par rapport à la même période l’an dernier.

Plus tôt en juin, la Banque Laurentienne a annoncé sa décision d’abolir « moins de 20 postes » dans sa division Marchés des capitaux.

Toujours en juin, la division de marchés des capitaux de la Banque de Montréal a également annoncé l’abolition d’une centaine de postes, dont la moitié sont situés au Canada.

En mai, le président et chef de la direction de la Banque Royale, Dave McKay, avait reconnu que la première banque du pays avait surestimé ses besoins « par des milliers de personnes » au plus fort des problèmes de manque de personnel durant la pandémie.

La cheffe des finances de Banque Nationale, Marie-France Gingras, mentionnait pour sa part que l’institution avait été « vraiment prudente » dans ses décisions d’embauches et de remplacement des postes vacants depuis « quelques trimestres ».

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TD et First Horizon renoncent à leur projet de fusion https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-et-first-horizon-renoncent-a-leur-projet-de-fusion/ Mon, 08 May 2023 10:58:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93850 Faute d’avoir obtenu les approbations réglementaires aux États-Unis.

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Après plusieurs reports, le Groupe Banque TD et la banque américaine First Horizon ont finalement renoncé à l’entente de fusion annoncée le 28 février 2022. La TD mentionne qu’elle n’a pas pu faire confirmer un échéancier pour les étapes d’approbation de l’acquisition d’un montant de 13,4 milliards de dollars (G$) par les organismes réglementaires américains. En raison de l’incertitude engendrée par cette situation, les parties ont décidé de jeter la serviette.

La TD versera à First Horizon 200 M$ en espèces et lui remboursera des frais de 25 M$ conformément aux modalités de l’entente de résiliation conclue entre les deux firmes. Les actions privilégiées de série G de First Horizon acquises par la TD continueront de refléter un prix de conversion de 25 $ par action.

Bharat Masrani, président du Groupe et chef de la direction de la TD, a expliqué dans un communiqué que cette décision permet à l’institution « d’apporter de la clarté » à ses collègues et à ses actionnaires. « Malgré notre déception, nous allons de l’avant avec une marque solide et en pleine croissance qui sert plus de 10 millions de clients aux États-Unis », a-t-il commenté.

La TD et First Horizon, une banque établie à Memphis, au Tennessee, avaient dû reporter à plusieurs reprises la date de clôture de l’acquisition dans l’attente du feu vert des autorités réglementaires américaines.

Début mars, la TD avait fait savoir qu’elle envisageait de reporter une nouvelle fois la date de clôture de l’accord, dont la ratification était prévue au premier trimestre 2023. Cette annonce intervenait quelques semaines seulement après que les deux banques avaient convenu d’une prolongation de trois mois, ce qui avait jeté des doutes sur la capacité de la TD à conclure la transaction.

L’acquisition proposée par le Groupe Banque TD avait également fait l’objet en août dernier d’un examen public demandé par le Conseil de la Réserve fédérale des États-Unis et le Bureau américain du contrôleur de la monnaie.

La banque de Toronto avait fait face à des critiques les mois précédents en raison de tactiques de vente prétendument agressives aux États-Unis. Ces critiques émanaient notamment de la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, qui avait demandé que la fusion soit bloquée jusqu’à ce que la banque soit « tenue responsable de ses pratiques abusives ».

Avec cette acquisition, la banque canadienne aurait occupé la place de sixième groupe bancaire aux États-Unis, avec 614 G$ US en actifs, 1560 succursales et 10,7 millions de clients dans 22 états américains.

La Banque de Montréal a également dû faire face à des retards dans son acquisition de Bank of the West pour 16,3 G$, mais la transaction s’est finalement conclue le 1er février, environ trois mois plus tard que prévu initialement.

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Nombre record de plaintes contre les banques en 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/nombre-record-de-plaintes-contre-les-banques-en-2022/ Tue, 21 Mar 2023 00:32:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92627 Selon les deux agences concernées.

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Les deux agences canadiennes de traitement des plaintes bancaires affirment avoir ouvert un nombre record d’enquêtes et de dossiers l’année dernière.

L’Ombudsman des services bancaires et d’investissements (OSBI) a indiqué que les demandes de renseignements relatifs aux opérations bancaires avaient augmenté de 56 % et que le nombre de dossiers relatifs aux problèmes bancaires ouverts avait grimpé de 33 %. De son côté, ADR Chambers Bureau de l’ombudsman des services bancaires a rapporté que son nombre de plaintes reçues avait augmenté de 45 %, alors que le nombre de dossiers ouverts a progressé de 21 % sur un an.

Le nombre total de demandes de renseignements couvrant à la fois les questions bancaires et d’investissement à l’OSBI s’est élevé à 10 650, ce qui s’est traduit par 1151 cas, dont 686 cas bancaires, tandis que chez ADR, il y a eu un total de 4722 demandes, dont 886 ont été officiellement ouvertes en tant que plaintes.

L’ombudsman et cheffe de la direction de l’OSBI, Sarah Bradley, a souligné dans un communiqué de presse que l’augmentation s’inscrivait dans le cadre d’une tendance à la hausse des plaintes observée tout au long de la pandémie de COVID-19, alors que les clients étaient confrontés à un stress financier accru et à des taux croissants de fraude financière.

Elle a ajouté que les changements réglementaires apportés l’année dernière au cadre de protection des consommateurs dans la Loi sur les banques avaient également conduit au dépôt et au traitement de davantage de plaintes par l’entremise du système.

Le gouvernement fédéral s’est engagé, dans le budget de l’an dernier, à créer un ombudsman bancaire unique après la pression de nombreux groupes, mais pour l’instant, l’OSBI traite les plaintes contre la Banque CIBC et la Banque de Montréal, ainsi que de nombreuses entreprises d’investissement, tandis que l’ADR couvre la Banque Royale du Canada, la Banque TD, la Banque Scotia et la Banque Nationale.

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Gestion de patrimoine TD augmente la rémunération des nouveaux planificateurs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/gestion-de-patrimoine-td-augmente-la-remuneration-des-nouveaux-planificateurs/ Mon, 29 Aug 2022 12:11:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88703 Alors que la demande de conseillers talentueux augmente.

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La division Planification financière de patrimoine TD de la Banque Toronto-Dominion (TD) a augmenté la rémunération des nouveaux planificateurs dans le but d’attirer et de retenir davantage de talents dans les succursales.

À compter du 1er août, la TD « a apporté un changement positif à son salaire de base pour les nouveaux planificateurs financiers afin de soutenir leur intégration et les quatre premières années [de] l’établissement de leur pratique », expliquait David Terry, chef de Planification financière de patrimoine TD, dans un courriel à Advisor’s Edge.

La Banque TD a refusé de communiquer l’ampleur de l’augmentation, mais un porte-parole a déclaré que la banque avait augmenté le salaire de base des planificateurs au cours de leurs première et deuxième années « à mesure qu’ils établissent leur pratique, et nous avons un cadre salrial de base plus élevé s’ils ont leur certification (Certified Financial Planner -CFP) ».

La banque a confirmé que l’augmentation du 1er août est distincte de l’augmentation de salaire de 3 % qu’elle a annoncée plus tôt cette année. Les professionnels mandatés, comme les planificateurs financiers de la TD, n’étaient pas admissibles à cette augmentation, a précisé un porte-parole.

Alors que la TD et plusieurs autres banques ont augmenté les salaires des employés débutants cette année en raison de l’augmentation du coût de la vie, des pressions liées à la pandémie et de la volonté des gens de rechercher des milieux de travail plus concurrentiels, les six autres grandes banques n’ont pas indiqué qu’elles augmenteraient le salaire de base des nouveaux conseillers et planificateurs en particulier.

Michael Walker, vice-président et chef, Distribution de fonds communs de placement et Planification financière RBC, a déclaré dans un courriel qu’aucun changement important n’avait été apporté à la rémunération des planificateurs financiers en succursale pour 2022.  L’augmentation de 3 % du salaire de base de certains employés de la Banque Royale du Canada en milieu d’année ne s’est pas appliquée à tous les planificateurs et n’était pas considérée comme importante, a-t-il souligné.

Michael Walker a déclaré que les planificateurs de RBC continuent d’être rémunérés en fonction de leurs compétences et de leur expérience, qualifiant leurs composantes de base et variables de « compétitives » et « conformes au marché ».

Un porte-parole de la Banque Nationale du Canada a affirmé que la banque a procédé à des augmentations basées sur l’inflation et à des ajustements mineurs à « la conception de la rémunération incitative », mais que ces changements « n’ont pas modifié la rémunération ciblée ou la gamme des possibilités de paiement », selon les dires de la banque dans un courriel.

La division Service Impérial de la CIBC a ajusté pour la dernière fois la rémunération des conseillers de succursale en 2021, et un porte-parole a déclaré que la « philosophie de rémunération » de la banque n’a pas changé en 2022. « Nous continuons à attirer et à retenir de solides talents en 2022 », a rapporté Peter Lee, vice-président exécutif des centres bancaires, dans un courriel.

Un porte-parole de la Banque de Montréal a assuré que la structure de rémunération des conseillers de succursale n’avait pas changé récemment, mais que la banque « continue à se concentrer sur la rémunération de la performance en mettant l’accent à la fois sur la croissance et la rétention du portefeuille d’investissement à long terme ».

La Banque de Nouvelle-Écosse n’a pas dit si sa structure salariale avait récemment changé pour les conseillers en succursale, citant seulement sa décision du 20 juin d’augmenter le salaire de base de 50 % de ses employés en plus des évaluations annuelles régulières.

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La Banque de Montréal vend des activités de gestion d’actifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-de-montreal-vend-des-activites-de-gestion-dactifs/ Mon, 12 Apr 2021 19:44:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=79174 Elle a signé une entente avec Ameriprise.

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La Banque de Montréal a signé une entente pour vendre ses activités de gestion d’actifs en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique à Ameriprise Financial pour 1,09 milliard de dollars (G$).

Les sociétés ont également annoncé une nouvelle relation stratégique entre la Banque de Montréal et Columbia Threadneedle Investments, la division de gestion mondiale d’actifs d’Ameriprise.

Dans le cadre d’une opération distincte aux États-Unis, certains clients de BMO Gestion d’actifs auront la possibilité de passer à Columbia Threadneedle Investments, s’ils acceptent. Les détails financiers de l’accord américain n’ont pas été divulgués.

Les clients des services de gestion de patrimoine de la Banque de Montréal en Amérique du Nord auront également la possibilité d’accéder à une gamme de solutions de gestion de placements Columbia Threadneedle.

La Banque de Montréal devrait enregistrer une dépréciation nette de l’écart d’acquisition liée à ces secteurs d’activités d’environ 745 M$ après impôts au deuxième trimestre.

La transaction devrait être conclue d’ici la fin de l’année.

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BMO veut aider les sociétés de capital de risque dirigées par des femmes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/bmo-veut-aider-les-societes-de-capital-de-risque-dirigees-par-des-femmes/ Tue, 09 Mar 2021 13:08:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78443 L’institution s’engage à hauteur de 1,2 M$ avec SheEO pour y parvenir.

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La Banque de Montréal (BMO) annonce un financement de 1,2 million de dollars (M$) versé à SheEO, une entreprise à but non lucratif qui offre un soutien financier aux entreprises dirigées par des femmes et des personnes non binaires. Avec cet argent, SheEO pourra soutenir deux fois plus d’entreprises en 2021.

« Nous sommes ravis d’avoir la possibilité de doubler le nombre d’entreprises pour la première fois depuis notre lancement en 2015 – ensemble, nous avons une occasion encore plus favorable de nous attaquer à certains des principaux problèmes sociaux de notre époque », a commenté Vicki Saunders, fondatrice de SheEO.

Cette collaboration avec SheEO va dans le sens des objectifs sur cinq ans que s’est donnés la Banque en matière de diversité et de représentant. SheEO cherche à réduire les obstacles auxquels sont confrontées les entreprises appartenant à des femmes lorsque vient le temps d’obtenir du financement. L’organisme à but non lucratif finance également les sociétés de capital de risque qui s’attaquent aux enjeux de durabilité rencontrés dans le monde.

« La pandémie a créé un défi et un obstacle supplémentaires pour les femmes propriétaires d’entreprise, mais nous voulons renverser la vapeur et nous assurer que ces entrepreneures peuvent tenir bon et sortir de la pandémie en meilleure position », a déclaré Mike Bonner, chef, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal.

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Reprise probable en 2021 disent les grands banquiers canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/reprise-probable-en-2021-disent-les-grands-banquiers-canadiens/ Thu, 07 Jan 2021 18:30:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77257 Les économistes en chef des grandes banques canadiennes s'attendent à ce que l'économie rebondisse cette année.

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Ils sont toutefois d’avis que le fait de ne pas contrôler la COVID-19 ou de ne pas connaître une bonne campagne de vaccination pourrait perturber cette reprise.

S’exprimant lors d’un déjeuner annuel organisé virtuellement par l’Economic Club of Canada, les économistes ont exprimé un optimisme prudent quant aux mois à venir.

L’économiste en chef de la Banque de Montréal, Doug Porter, a noté que sa banque estimait que chaque économie connaîtrait une amélioration substantielle au cours de la prochaine année, pour autant que la propagation du virus ne continue pas à accélérer.

La Banque de Montréal s’attend à ce que l’économie mondiale affiche un rebond de 5,5 % cette année, suivi d’un taux de croissance de 4 % l’an prochain.

Avery Shenfeld, économiste en chef à la Banque CIBC, a indiqué que les vaccins contre la COVID-19 seraient la clé du rétablissement, puisque lorsqu’un plus grand nombre de personnes seront vaccinées, elles seront prêtes à dépenser de l’argent pour des choses qu’elles ont été empêchées de faire au cours de la dernière année.

Avery Shenfeld croit que les vaccins aideront à libérer de l’argent que les Canadiens ont évité de dépenser en raison de la pandémie, qui a forcé la fermeture de la plupart des lieux de divertissement et d’accueil et a empêché les gens de voyager.

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Banques et assureurs : feu vert pour des assemblées virtuelles en 2021 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/banques-et-assureurs-feu-vert-pour-des-assemblees-virtuelles-en-2021/ Tue, 15 Dec 2020 20:45:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77002 Elles ont obtenu une autorisation de la cour pour aller de l’avant.

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Les plus grandes banques et compagnies d’assurance du Canada ont obtenu le droit d’organiser leurs prochaines assemblées générales annuelles en ligne, alors que la pandémie de la COVID-19 se poursuit.

Dans une déclaration conjointe des principales banques et assureurs, les sociétés ont affirmé avoir obtenu une ordonnance de la Cour supérieure de justice de l’Ontario qui leur permet de tenir virtuellement leurs assemblées annuelles en 2021.

L’ordonnance permet aux entreprises de tenir leurs assemblées par webdiffusion, téléconférence ou autre moyen électronique, plutôt que de se rencontrer en personne.

Elles avaient obtenu une ordonnance similaire en mars, lorsque la COVID-19 a commencé à se propager à travers le Canada.

Les deux fois, les banques et les assureurs ont dû demander l’autorisation du tribunal pour tenir des assemblées virtuelles parce que les lois et les structures de gouvernance les empêchent traditionnellement d’organiser leurs assemblées générales annuelles en ligne.

La permission de 2021 a été demandée par la Banque Royale, la Banque TD, la Banque de Montréal, la Banque Scotia, la Banque CIBC, la Banque Nationale, la Banque Laurentienne, la Banque canadienne de l’Ouest, la Financière Sun Life, la Financière Manuvie, Great-West Lifeco et Canada Vie.

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La croissance économique diminuera estime la Banque Royale https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-croissance-economique-diminuera-estime-la-banque-royale/ Fri, 04 Dec 2020 14:51:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76837 Même si trois vaccins prometteurs contre la COVID-19 ont suscité l'optimisme des investisseurs, le chef de la direction de la Banque Royale a prévenu cette semaine que le pays n'était pas encore débarrassé de ses problèmes de pandémie.

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Dave McKay a indiqué mercredi aux analystes que l’économie pourrait encore souffrir alors que le monde est aux prises avec l’incertitude quant à la date à laquelle les gens recevront une injection des vaccins de Pfizer, Moderna ou AstraZeneca.

« L’économie a bien rebondi jusqu’à présent », a-t-il affirmé lors d’une conférence téléphonique appel pour discuter des résultats de la banque au quatrième trimestre.

« Mais étant donné l’émergence de la deuxième vague de COVID-19 sur nos marchés de base, nous prévoyons que la croissance économique diminuera au cours des deux prochains trimestres et tablons sur une croissance économique canadienne à la fin de 2020 en baisse de plus de 5 %. »

Dave McKay s’attend à ce que la croissance économique rebondisse d’entre 4 % et 5 %, mais probablement pas avant 2021.

Ses perspectives sont moins optimistes que celles de certains de ses homologues bancaires, qui se sont montrés, mardi, prudemment optimistes quant à l’avenir de l’économie.

Le chef de la direction de la Banque Scotia, Brian Porter, a affirmé que l’économie s’améliorait parce que les programmes d’aide du gouvernement avaient ramené les dépenses de détail aux niveaux d’avant la pandémie, aidé la croissance du marché du logement et déclenché une reprise des ventes d’automobiles.

« Il y a de bonnes raisons d’être optimiste quant à l’accélération de la reprise économique associée, à mesure que 2021 progressera », a ajouté Darryl White, chef de la direction de la Banque de Montréal.

Les avertissements de Dave McKay surviennent alors même que sa banque a dépassé les attentes des analystes et a réussi à afficher des bénéfices plus élevés au quatrième trimestre que ceux d’avant la pandémie.

La banque a précisé qu’elle avait gagné près de 3,25 milliards de dollars (G$), ou 2,23 $ par action, pour le trimestre clos le 31 octobre, contre celui de près de 3,21 G$, ou 2,18 $ par action, affiché un an plus tôt.

Sur une base ajustée, la Royale a réalisé un profit de 2,27 $ par action pour son plus récent trimestre, contre un bénéfice ajusté de 2,22 $ par action un an plus tôt.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action, selon les prévisions recueillies par la société de données financières Refinitiv.

Les revenus ont totalisé 11,09 G$, en baisse par rapport à ceux de 11,37 G$ du même trimestre l’an dernier.

Les succès de la Royale sont en grande partie attribuables à sa capacité d’utiliser les gains dans ses activités sur les marchés financiers pour compenser la baisse des taux d’intérêt, des revenus de dépôts des clients et des résultats de ses activités de services bancaires aux particuliers et aux entreprises et de gestion de patrimoine.

Sur l’ensemble de l’exercice, le secteur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises a vu ses profits chuter de 21 %, et ceux de la gestion de patrimoine ont reculé de 13 %, mais la Banque Royale a enregistré une croissance dans les secteurs de l’assurance et des services aux investisseurs.

Compte tenu de l’incertitude de la pandémie, la banque a tenu à garder le contrôle sur ses dépenses autant que possible.

Celles-ci ont diminué de 4,0 % d’une année sur l’autre et, dans la plupart des secteurs, elles sont restées « relativement stables ou en baisse par rapport à l’année dernière », a affirmé Dave McKay.

La banque a également profité du trimestre pour réduire les sommes qu’elle met de côté pour couvrir les créances douteuses.

Après avoir monté une provision de 1,11 G$ au deuxième trimestre et de 675 M$ au troisième trimestre, M. McKay a expliqué que la banque n’avait réservé que 427 M$ pour d’éventuelles pertes sur créances au plus récent trimestre.

Ce montant était en baisse par rapport à celui de 499 M$ d’il y a un an, et montrait une stratégie également utilisée à la Banque Scotia et à la Banque de Montréal, qui ont annoncé mardi qu’elles avaient également réduit leurs provisions pour pertes sur créances douteuses.

Cette diminution permet de croire que certains programmes d’aide gouvernementaux et les reports de milliards de dollars en paiements et remboursements de la part des banques ont réussi à atténuer les risques associés à la pandémie.

La Royale a précisé avoir offert des reports sur plus de 90 G$ de prêts et vu les taux d’intérêt à long terme grimper, mais Dave McKay estime que les taux d’intérêt à court terme resteront bas pendant « une période prolongée ».

Lorsqu’ils sont combinés à des niveaux élevés de relance budgétaire, les taux fournissent un coussin aux clients pour gérer les risques, mais cela n’aidera pas tout le monde, a estimé Dave McKay.

« Alors que la majorité des clients ont recommencé à effectuer des paiements sur leurs prêts, certains éprouveront d’autres difficultés avec les effets de la deuxième vague », a-t-il expliqué.

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Résultats en demi-teinte pour les banques https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/resultats-en-demi-teinte-pour-les-banques/ Wed, 02 Dec 2020 14:22:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=76803 La pandémie colore toujours largement leurs activités.

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Cette semaine, les grandes banques font le point sur leurs résultats financiers et cela nous permet d’avoir un aperçu des impacts de la pandémie sur la situation économique.

La Banque Nationale du Canada a essuyé au quatrième trimestre un recul de son bénéfice net par rapport à la période correspondante de 2019: il est passé de 604 millions de dollars (M$) à 492 M$. Le résultat dilué par action a quant à lui reculé de 1,67 $ à 1,36 $. L’institution fait toutefois observer que son résultat net excluant les éléments particuliers a légèrement avancé, de 612 M$ à 615 M$.

Quant au résultat net de la Banque Nationale pour l’ensemble de l’exercice terminé le 31 octobre dernier, il se chiffre à 2,083 G $, ou 5,70 $ par action diluée, par rapport à 2,322 G$, ou 6,34 $ par action diluée pour l’exercice 2019.

La Banque Nationale rapporte que la croissance du résultat avant dotations aux pertes de crédit et charge d’impôts a été atténuée par l’augmentation significative des dotations aux pertes de crédit à la suite de la détérioration importante des perspectives macroéconomiques causée par la COVID-19 et des répercussions anticipées sur ses clients.

Le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Louis Vachon, soutient tout de même que les résultats ont été excellents. Il a noté une hausse de 7 % du revenu total en 2020 et à son avis, la performance globale durant la pandémie a confirmé que la Banque Nationale a fait les bons choix stratégiques en matière de gestion des risques et d’allocation du capital.

Par ailleurs, le conseil d’administration de la Banque Nationale déclare un dividende de 0,71 $ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 31 janvier 2021. Ce dividende sera versé le 1er février prochain aux détenteurs d’actions ordinaires inscrits au registre de la Banque le 28 décembre 2020.

Banque Royale

La Banque Royale du Canada a dépassé les attentes en déclarant que son bénéfice du quatrième trimestre avait légèrement augmenté par rapport à il y a un an, grâce à des gains dans ses activités sur les marchés financiers.

La banque affirme avoir gagné près de 3,25 G$ ou 2,23 $ par action diluée pour le trimestre clos le 31 octobre, contre près de 3,21 G$ ou 2,18 $ par action diluée un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 11,09 G$, en baisse par rapport aux 11,37 G$ au même trimestre l’an dernier. Le total de la dotation à la provision pour pertes de crédit a été de 427 M$, contre 499 M$ il y a un an et 675 M$ au troisième trimestre.

Concernant son secteur de la Gestion de patrimoine, elle déclare une baisse de 15 % du bénéfice, qu’elle attribue surtout à un profit tiré de la vente des activités de BlueBay dans le secteur de la dette privée constaté à l’exercice précédent (134 M$ après impôt), d’un recul du revenu net d’intérêt du fait de la diminution des taux d’intérêt compensée en partie par la croissance des volumes et de l’accroissement des coûts liés au personnel. La baisse des revenus générés par les dépôts dans des comptes de passage aurait également accentué la diminution. Ces facteurs ont été neutralisés en partie par une augmentation du bénéfice attribuable à la croissance de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients, ce qui rend surtout compte des ventes nettes et de l’appréciation des marchés, déduction faite de la rémunération variable s’y rapportant.

Sur une base ajustée, RBC affirme avoir gagné 2,27 $ par action diluée pour son dernier trimestre, contre un bénéfice ajusté de 2,22 $ par action diluée il y a un an. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 2,05 $ par action, selon la société de données financières Refinitiv.

Banque de Montréal

La Banque de Montréal a également surpassé les attentes en dévoilant un profit de 1,6 G$ pour son plus récent trimestre.

Le chef de la direction de la banque, Darryl White, a indiqué avoir l’intention de réduire progressivement ses investissements à l’extérieur du Canada et ses activités de banque d’affaires dans le secteur de l’énergie, une décision qui s’inscrit dans la volonté de la banque de mieux répartir ses ressources dans des secteurs où elles pouvaient livrer de meilleurs rendements maintenant et plus tard.

Malgré les pressions accrues et la récente deuxième vague de contamination du virus, la Banque de Montréal a affiché un profit de près de 1,6 G$, soit 2,37 $ par action, pour son quatrième trimestre, en hausse par rapport à celui de 1,2 G$, ou 1,78 $ par action, de la même période l’an dernier. Sur une base ajustée, la Banque de Montréal a indiqué avoir gagné 2,41 $ par action, un résultat en baisse par rapport à celui de 2,43 $ par action du même trimestre l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 1,90 $ par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Les revenus ont totalisé près de 6 G$, en baisse par rapport à ceux de 6,1 G$ du même trimestre l’an dernier. Darryl White a précisé que les perspectives continuaient d’être bonnes pour la banque, une des raisons pour lesquelles elle a été capable de réduire la quantité d’argent mise de côté pour parer aux mauvaises créances. Les provisions pour pertes sur prêts ont totalisé 432 M$ au plus récent trimestre, une somme en hausse par rapport à celle de 253 M$ de la même période l’an dernier, mais en baisse par rapport à celle de près de 1,1 G$ comptabilisée au troisième trimestre.

La Banque de Montréal a l’intention de se montrer disciplinée dans la gestion de ses dépenses et dans ses efforts pour améliorer l’efficacité de ses activités, a ajouté Darryl White.

Banque Scotia

La Banque Scotia a essuyé des reculs de ses bénéfices nets et ajustés entre les exercices financiers 2019 et 2020, tant au quatrième trimestre que pour l’ensemble de l’année.

Au dernier trimestre, le bénéfice net est passé en un an de 2,308 G$ à 1,899 G$, ou de 1,73 $ à 1,42 $ par action diluée. Le bénéfice ajusté a quant à lui reculé de 2,4 G$ à 1,938 G$, ou de 1,82 $ à 1,45 $ par action diluée. Lors de l’ensemble de l’exercice 2020, le bénéfice net de la Banque Scotia s’est élevé à 6,853 G$ alors qu’il avait été un an plus tôt de 8,798 G$.

Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia, a toutefois observé que les résultats se sont améliorés au quatrième trimestre afin que l’institution termine l’exercice sur une bonne note.

Le bénéfice ajusté dégagé en 2020 par le Réseau canadien a subi les conséquences défavorables de la dotation élevée au compte de correction de valeur pour pertes sur créances attribuable à la crise de la COVID-19. La Gestion de patrimoine mondiale a pour sa part dégagé un bénéfice ajusté de 1 297 M$ en 2020, ce qui représente une hausse de 7 %. Ces résultats sont le reflet des fortes ventes nettes de fonds communs de placement au Canada et du volume record d’opérations effectuées par l’entremise d’iTRADE.

(Avec Finance et Investissement)

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