Altervest – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 01 Mar 2022 20:45:13 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Altervest – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Passage du flambeau au Conseil des gestionnaires en émergence https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/passage-du-flambeau-au-conseil-des-gestionnaires-en-emergence/ Thu, 17 Feb 2022 13:04:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85303 Charles Lemay, associé chez Gestion d’actifs mondiale Walter, prend la relève de Geneviève Blouin à la tête du conseil d’administration du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE).

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La fondatrice, qui avait créé l’organisme en 2014, souhaite désormais se concentrer sur le développement de son entreprise, Altervest. Elle continuera à siéger au conseil d’administration à titre de vice-présidente.

« Je suis déterminé à poursuivre la mission du conseil en aidant les gestionnaires à adopter les meilleures normes de l’industrie et en les faisant rayonner partout en Amérique du Nord. Je me préoccupe de la santé de l’écosystème financier canadien et je partage cette forte conviction avec les autres membres du conseil », a indiqué Charles Lemay, qui siège au conseil de l’OBNL depuis les tout débuts.

Comptant une centaine de membres, le CGE a pour mission de contribuer à la promotion et à la croissance des gestionnaires émergents canadiens.

Charles Lemay est devenu associé chez Walter en avril 2021. Il a travaillé une dizaine d’années chez Goldman Sachs à New York avant de revenir en 2014 à Montréal, où il a lancé sa firme d’investissement. Par la suite, il a œuvré comme CFO chez Nymbus Capital et chez Gestion de portefeuille Landry. Il a également travaillé chez Addenda Capital au développement du marché américain.

Depuis décembre dernier, il est membre du comité aviseur du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), qui a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec. Le nouveau président du CGE souhaite « créer des rapprochements entre les deux organismes afin d’aider les gestionnaires émergents à développer leurs stratégies d’affaires », a-t-il déclaré à Finance et Investissement.

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Dénicher la crème de l’alternatif pour offrir une diversification optimale https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/denicher-la-creme-de-lalternatif-pour-offrir-une-diversification-optimale/ Tue, 12 Jan 2021 13:07:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77249 FI RELÈVE - C’est à la fois son intérêt marqué pour l’entrepreneuriat et son souhait d’offrir aux investisseurs des produits alternatifs de haute qualité qui ont poussé Geneviève Blouin à lancer la firme de gestion de portefeuille Altervest en 2010.

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Ayant d’abord évolué au sein de grandes institutions du milieu de la finance à Montréal, incluant la Caisse de dépôt et placement du Québec, Geneviève Blouin, la présidente d’Altervest, explique qu’elle a constaté un manque en ce qui a trait à la catégorie d’actifs qui distingue aujourd’hui son entreprise. « Je trouvais qu’il y avait  très peu de produits alternatifs intéressants sur le marché. De plus, je considérais que les produits dérivés étaient soit mal utilisés ou sous-utilisés. »

Sa mission et la ligne directrice pour Altervest sont ainsi devenues claires : être la référence en matière d’intégration de placements alternatifs en portefeuille afin d’en améliorer la diversification, et ce, en appliquant une gestion du risque prudente qui réussit tout de même à maximiser les rendements pour les investisseurs.

« En tant qu’entrepreneure, je carbure aux défis et ce qui me passionne dans le fait d’être une gestionnaire indépendante, c’est d’avoir la flexibilité de trouver des produits vraiment adaptés au besoin du client même si ceux-ci sont complexes. » Geneviève Blouin illustre ce qu’elle considère être son rôle et celui de son équipe en évoquant des aventuriers qui explorent la jungle dans tous ses recoins en quête de trésors uniques.

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« C’est un travail de longue haleine. Il faut d’abord débroussailler les chemins non défrichés pour dénicher de nombreux gestionnaires et par la suite, éplucher leurs prospectus. L’objectif consiste à trouver des gestionnaires capables de bien gérer le risque. En effet, rien n’exclut d’étudier des fonds dont la performance serait moindre, à condition que leurs gestionnaires aient su mieux préserver le capital que la compétition lors de périodes marquées par de grosses corrections de marché, car ce sont ces fonds qui vont surperformer à long terme. »

Geneviève Blouin est d’avis que la méthode employée par Altervest pour gérer le capital de ses clients se démarque de celle des autres firmes par une gestion du risque à la fois innovatrice, rigoureuse et conservatrice, « ce qui n’est pas peu dire quand il est question de placements alternatifs ».

Stratégies gagnantes en période tumultueuse

Altervest se concentre principalement sur la gestion privée des actifs d’individus fortunés, mais développe aussi, à travers les mandats qu’on lui confie, ses stratégies internes, aidant à équilibrer certains portefeuilles. Devant l’instabilité des marchés en période de pandémie mondiale, Geneviève Blouin considère que la rigueur employée par sa firme prend toute son importance. Elle évoque à cet égard la performance enviable de la stratégie d’Opportunités nord-américaines d’Altervest. Au troisième trimestre de 2020, le portefeuille a généré un rendement de 10,8 %, bien supérieur à celui de son indice de référence, composé à parts égales du S&P/TSX60 et du S&P500, qui a connu une performance de 5,6 %.

« La bonne performance s’explique entre autres par une allocation aux entreprises technologiques qui font des affaires en ligne et à de solides entreprises à l’abri de la pandémie, par exemple, Five Below (détail escompte), Park Lawn (cimetière) et Check Point (cybersécurité) », élabore la présidente d’Altervest.

Cette dernière ajoute que les importantes perturbations de marché causées par la propagation du coronavirus à l’échelle internationale ont aussi permis de vérifier dans quelle mesure les gestionnaires externes à qui Altervest avait confié des actifs étaient capables de faire face aux tempêtes. Geneviève Blouin rappelle ainsi la fameuse citation de Warren Buffet : « C’est seulement lorsque la marée baisse que nous pouvons découvrir qui se baignait sans maillot de bain. »

À l’instar du célèbre financier, elle considère que les périodes difficiles ont leur utilité. Altervest a ainsi fait bon usage des récentes corrections de marché pour trier le bon grain de l’ivraie parmi sa sélection de gestionnaires.

Croire en la force des gestionnaires locaux

Geneviève Blouin, qui est également la fondatrice et la présidente du conseil d’administration du Conseil des gestionnaires en émergence (CGE), fait valoir que la position des gestionnaires indépendants de plus petite taille est avantageuse par rapport à celle des grandes institutions quand vient le temps d’innover et de concevoir des stratégies uniques pour les investisseurs. « Nous avons beaucoup plus de flexibilité et moins de restrictions. Cela nous permet de développer notre expertise à fond », dit la spécialiste des dérivés.

Elle n’hésite d’ailleurs pas à confier la gestion d’une partie des actifs de ses clients à des gestionnaires émergents d’ici.

En outre, Geneviève Blouin est convaincue des bénéfices associés au fait d’encourager le foisonnement des gestionnaires locaux dans l’écosystème financier canadien et québécois, parmi lesquels son dynamisme et sa diversification. « Il ne s’agit pas de dire que les petits gestionnaires sont meilleurs que les grandes institutions, mais plutôt de reconnaître leur contribution à l’évolution du secteur financier, notamment par l’apport de nouvelles idées, par la création de nouveaux produits et par le développement de la technologie. »

Vers un avenir responsable

Dans cette optique de vouloir offrir des produits innovateurs répondant à l’évolution des besoins des investisseurs, la présidente d’Altervest et son équipe développent en ce moment une stratégie Actions canadiennes ESG dont le lancement est prévu en janvier 2021. « Je crois beaucoup à l’importance d’être socialement responsable et au dicton “Acheter, c’est voter.” Nous remarquons aussi de plus en plus cette préoccupation chez nos clients et nous voulons leur permettre de coupler leurs valeurs personnelles à leur stratégie d’investissement », affirme Geneviève Blouin.

Elle est convaincue que ce nouveau produit qu’elle affectionne tout particulièrement aurait aussi sa place dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels. Altervest a d’ailleurs déjà amorcé des discussions avec le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) afin d’ouvrir les canaux de communication avec ceux-ci.

« Tout comme le CGE, le PGEQ nous aide, les gestionnaires en émergence, à nous tailler une place dans l’écosystème financier du Québec, car bien que nous offrions des produits exceptionnels et innovateurs, le défi d’un gestionnaire émergent en croissance demeure toujours tributaire de sa capacité à obtenir de la visibilité », résume Geneviève Blouin.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

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Cape Cove fait l’acquisition de WealthTerra https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/cape-cove-fait-lacquisition-de-wealthterra/ Thu, 29 Nov 2018 13:32:43 +0000 https://cumulus.finance-investissement.com/?p=53227 Gestion Financière Cape Cove poursuit son expansion dans l’ouest du Canada en faisant l’acquisition de WealthTerra Capital Management.

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La transaction doit cependant être approuvée par la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta (Alberta Securities Commission) et par l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Accentuer la présence pancanadienne

Spécialisé dans les marchés dispensés, la gestion discrétionnaire et les fonds communs de placement, le gestionnaire de portefeuille basé à Saint-Lambert compte 42 représentants à travers le pays.

«Lorsque nous avons décidé d’accroître notre présence dans l’ouest canadien, nous avons ciblé des candidats qui partageaient les mêmes valeurs que Cape Cove. C’est exactement ce que nous avons trouvé en Nadine Wellwood et son équipe de WealthTerra», a déclaré par voie de communiqué le président et chef de la direction, Robert Audet.

Planificatrice financière certifiée de niveau 1 et détentrice d’un titre de gestionnaire de placements agréé (CIM), Nadine Wellwood continuera à travailler en tant que conseillère pour Cape Cove, en plus d’occuper le rôle de vice-présidente exécutive pour l’ouest du Canada.

«L’objectif principal de Nadine Wellwood sera de développer la base de représentants et d’investisseurs, principalement en Alberta et en Colombie-Britannique», a précisé Robert Audet.

Basé à Calgary, WealthTerra se spécialise dans le marché des capitaux privés.

«Cet accord est une excellente occasion de construire quelque chose de spécial sur ce marché et, même si ce ne sera pas sous la bannière de WealthTerra, je suis sûre que nous allons laisser notre marque», a indiqué pour sa part Nadine Wellwood.

Créée en 2016 par Robert Audet et issue du marché des devises, Cape Cove est une société de gestion de portefeuille émergente qui propose des solutions de placement traditionnelles et alternatives sur les marchés des valeurs mobilières.

Plus tôt cet automne, Cape Cove a aussi conclu une entente d’association avec la firme de gestion de placement Altervest, dans le but d’offrir à ses investisseurs la classe S (classe à frais réduit) des fonds Altervest, une firme de Montréal qui exerce son expertise dans les stratégies de placements alternatifs.

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Cinq éléments à considérer quand on parle des fonds alternatifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cinq-elements-a-considerer-quand-on-parle-des-fonds-alternatifs/ Thu, 22 Nov 2018 16:15:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=53130 RDV DE l’AUTORITÉ - Les conseillers devront éduquer les clients et leur expliquer comment ce type de fonds offre une diversification accrue.

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Un nouvel encadrement réglementaire, qui entrera en vigueur en janvier prochain, permettra aux clients de détail de se procurer des fonds d’investissement à stratégie alternative. Les fonds alternatifs étaient jusqu’ici réservés aux investisseurs accrédités et aux investisseurs institutionnels et cette démocratisation de ces stratégies tombe à point.

La hausse des taux d’intérêt et la volatilité récente des marchés risquent de stimuler l’intérêt des clients afin de se protéger contre les effets de ces deux tendances sur leur portefeuille. Pour l’industrie des fonds d’investissement, les conseillers et leurs clients, ces avancées sont synonymes d’occasions d’investissement, à condition qu’elles conviennent aux clients.

Pour les conseillers qui souhaiteront investir cette terre encore vierge pour eux, le mot d’ordre restera l’éducation. En clair, les conseillers devront bien comprendre les produits qu’ils offrent et s’éduquer en ce sens. Ceux-ci devront aussi à leur tour éduquer leurs clients, ont soutenu l’ensemble des panélistes de l’atelier Arrivée imminente des fonds d’investissement alternatifs dans les portefeuilles des investisseurs individuels : êtes-vous prêt?, réunis à l’occasion des 13e Rendez-vous de l’Autorité des marchés financiers (AMF), à Montréal, lundi.

Voici quelques éléments qui pourraient faire l’objet des nouvelles conversations avec les clients.

Alternatif ne veut pas dire très risqué

Il est vrai que les fonds alternatifs sont généralement des fonds à gestion active, que leurs stratégies d’investissement peuvent être variées et difficiles à comprendre et que, au Canada, peu de produits ont un historique de performance supérieur à trois ans.

Cependant, inclure une stratégie alternative dans un portefeuille ne veut pas nécessairement dire « augmenter le risque du portefeuille », selon Geneviève Blouin, présidente et fondatrice, Altervest Ltd.

En effet, plusieurs fonds alternatifs visent à réduire le risque d’un portefeuille tout en augmentant les rendements. De plus, la diversification que peuvent procurer ces fonds pourrait faire en sorte de réduire la volatilité d’un portefeuille d’un client, selon elle.

« C’est malheureux lorsqu’on voit des fonds alternatifs qui sont automatiquement catégorisés comme très risqués, parce que ça a l’air d’une boîte noire », a-t-elle dit, notamment parce que les fonds alternatifs sont nouveaux.

« Quand on les met dans la boîte “haut risque”, ça fait que les investisseurs en ont trop peu dans leur portefeuille et ont une moins bonne diversification », a-t-elle ajouté.

Selon elle, il y a des mesures de risques qui sont utilisés par les fonds communs qui peuvent aussi être utilisés pour les fonds alternatifs afin de démontrer qu’ils ne sont pas si risqués que cela. « On va peut-être apprendre des nouveaux ratios de volatilité, des ratios de capture de volatilité à la baisse. D’ici 5 à 10 ans, tout le monde va connaître ces mesures-là. »

Selon elle, des fonds de gestion classiques de type « long only » ressemblent à d’autres fonds alternatifs de type 130-30, qui ont notamment recours à de la vente à découvert à raison de 30 % du portefeuille.

La diversification peut être un argument

Selon Geneviève Blouin, comprendre les stratégies sous-jacentes des portefeuilles alternatifs n’est pas toujours évident pour les clients, au premier abord.

Afin d’amener un client à envisager les stratégies alternatives, elle suggère de lui montrer l’effet d’ajouter une pondération alternative à l’ensemble de son portefeuille. Un client peut comprendre plus facilement que cet ajout réduit par exemple la volatilité de son portefeuille.

« La diversification, c’est un des rares free lunch sur le marché», a noté Jonathan Durocher, président, Banque Nationale Investissements (BNI).

« On croit beaucoup à la diversification et c’est là que les catégories d’actifs alternatifs peuvent ajouter de la valeur. Par diversification, on entend une plus basse corrélation aux actions, aux obligations, et aux portefeuilles typiques », a-t-il fait valoir.

Selon lui, il vaut mieux tenir compte de la psychologie de l’investisseur lorsqu’on lui présente le concept de diversification. « La diversification veut dire que vous allez toujours haïr votre portefeuille. Il va toujours y avoir une catégorie d’actif qui va moins bien paraître. Et l’investisseur va dire : “vends-la”», a dit Jonathan Durocher.

Les actifs alternatifs devraient être utilisés d’abord dans un objectif de diversification, selon Barry McInerney, président et chef de la direction, Placements Mackenzie. Selon lui, les investisseurs ne devraient pas commencer par une pondération élevée de leur portefeuille en actif alternatif, mais y aller plutôt graduellement, au fur et à mesure qu’il est à l’aise d’en ajouter.

Geneviève Blouin, note quant à elle que les actifs alternatifs ne devraient pas avoir une pondération maximale ou cible tant et aussi longtemps qu’ils conviennent au client. Le portefeuille de certains clients peut en contenir 50 % ou même 60 %, selon le cas.

Priorité à la vulgarisation

« Pour qu’une solution alternative se retrouve dans un portefeuille, il faut qu’on soit capable de l’expliquer à enfant de 9 ans. Si on n’est pas capable de faire cela, posez-vous des questions », a caricaturé Jonathan Durocher.

Essentiellement, selon lui, une stratégie alternative devrait être simple et facile à comprendre.

Il faut donner le temps aux investisseurs et au marché de s’éduquer en matière de placement alternatif, d’après Geneviève Blouin : « Au départ, les investisseurs ne seront pas à l’aise avec le concept. Mais je suis convaincu que dans plusieurs années, ils le seront. »

« Je ne pense pas que ce sont des idiots. Ce sont des gens qui veulent apprendre. Il va y avoir beaucoup d’apprentissages. Je suis convaincu qu’ils vont apprendre les termes et évoluer afin d’être des investisseurs plus aguerris qu’un enfant de 9 ans », a-t-elle répliqué à la boutade Jonathan Durocher.

Selon Jonathan Durocher, lorsqu’on discute de stratégies alternatives avec les clients, il faut tenir compte des biais comportementaux des clients. « Pour la majorité des investisseurs, gagner 1 $ ne va pas avoir une charge émotionnelle aussi grande que de perdre 1 $ », a-t-il rappelé.

«Beaucoup d’éducation devra être faite dans la prochaine décennie », a souligné Barry McInerney.

Attention à la liquidité et aux frais

Avant de se procurer un fonds alternatif, un client devrait discuter avec son conseiller de la liquidité de ces fonds, selon Jonathan Durocher : « Est-ce que c’est vraiment liquide? Ce n’est pas parce que c’est marqué liquid alt que c’est vraiment liquide. Est-ce que j’ai besoin de mon capital bientôt? »

Un client devrait aussi s’assurer que les coûts et les frais ne sont pas exagérés. « Est-ce que la structure de frais est raisonnable, comparable et logique? » a noté Jonathan Durocher.

Selon lui, l’arrivée imminente des fonds alternatifs fait en sorte que certains veulent s’attaquer à ce marché étant donné qu’il offre pour les manufacturiers de fonds une occasion d’avoir des marges bénéficiaires plus élevées.

« On voit une tendance de born again asset manager. “On vient de découvrir la gestion alternative et devinez quoi? Elle coûte 1,20 % en frais de gestion.” Il y en a qui deviennent des gestionnaires alternatifs du jour au lendemain. Il faut faire attention à cela. »

Selon lui, alternatif ne veut pas nécessairement dire cher. D’ailleurs, BNI prévoit lancer prochainement le FNB d’investissements alternatifs liquides BNI (NALT) qui vise à procurer un rendement absolu, en investissant principalement dans des positions acheteur et vendeur sur des dérivés financiers qui offrent une exposition à d’importantes catégories d’actifs, comme les obligations d’État, les devises, les titres de capitaux propres et les marchandises. Les frais de gestion annuels du FNB correspondent à 0,60 % de sa valeur.

Comprendre les attentes du client

Un conseiller devrait également demander à son client comment il déterminera que son fonds alternatif a fait un bon travail, d’après Jonathan Durocher : « Ce n’est pas clair que c’est la même définition pour un conseiller et pour un client. »

Par ailleurs, selon lui, le conseiller qui offre un fonds alternatif devrait être « un peu plat ». « Si la personne qui te conte l’histoire te donne des high five et te dis : “Tu vas voir ça c’est écœurant!” alors attention. Ça lève des drapeaux rouges », a dit Jonathan Durocher.

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Le CGE aura accès à la plateforme NEO Connect https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-cge-aura-acces-a-la-plateforme-neo-connect/ Thu, 19 Apr 2018 14:21:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=47148 Une entente de principe verbale a été conclue entre le Conseil des gestionnaires en émergence (CGE) et la plateforme de distribution NEO Connect, liée à la NEO bourse Aequitas.

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« Les gestionnaires essayent de toucher un maximum de conseillers et d’investisseurs, nous avons construit une nouvelle plateforme indépendante dont le but est de créer cette connectivité entre les gestionnaires et les investisseurs », souligne Jos Schmitt, président et chef de la direction d’Aequitas NEO Exchange et NEO Connect.

Cette entente de principe permettra aux gestionnaires émergents membres du CGE de pouvoir distribuer leurs produits et d’entrer en contact directement avec les gestionnaires de fonds en passant directement par la plateforme.

Les gestionnaires en émergence auront ainsi accès à un point de distribution autre que le réseau bancaire, où il peut être plus difficile d’accéder.

« Ce que NEO nous permet, c’est un autre point de distribution plus diversifié que les grosses banques, parce que c’est plus difficile de ce côté », souligne Geneviève Blouin, présidente du CGE ainsi que présidente et fondatrice d’Altervest.

Une petite équipe travaille actuellement sur le modèle opérationnel afin de rendre concrète l’entente de principe entre les deux entités dans les prochains mois.

Les présidents ont été mis en relation par Robert Pouliot, directeur au département de finance de l’Université du Québec à Montréal, dans le cadre de la planification du Forum des conseillers et des gestionnaires qui a lieu aujourd’hui (19 avril 2018) à Montréal.

« C’est une opportunité qui s’inscrit dans notre logique », explique Jos Schmitt.

« Nous travaillons de tous les côtés afin de faciliter l’accès vers les produits des gestionnaires émergents, parce que nous croyons que ce sont des produits innovateurs, ajoute Geneviève Blouin. L’industrie a besoin d’évoluer en terme de diversité de produits […] et les gestionnaires émergents ont cette expertise et ils sont prêts à la partager et à la faire évoluer. »

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