ACFNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 06 Nov 2023 15:28:11 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png ACFNB – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Lumière sur l’examen par les ACVM du marché canadien des FNB https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lumiere-sur-lexamen-par-les-acvm-du-marche-canadien-des-fnb/ Wed, 08 Nov 2023 11:24:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97232 Focus FNB - Une analyse des principales considérations pouvant diriger l’évaluation et orienter les changements réglementaires potentiels

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L’annonce en août des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) au sujet d’un examen pour déterminer si une réforme de la réglementation est nécessaire témoigne de l’influence croissante du marché canadien des FNB.

Investment Executive (IE) a déclaré à l’époque (CSA to examine ETF sector) : « Avec près de 350 milliards de dollars d’actifs sous gestion, les FNB représentent maintenant environ 15 % de l’actif des fonds d’investissement publics, et les organismes de réglementation s’attendent à ce que le secteur continue de croître. » De même, en septembre, IE a noté (What’s behind the CSA’s review of ETFs?) que : « Les ventes de FNB dépassent celles des fonds communs de placement et accaparent une part grandissante des actifs des fonds d’investissement, et les organismes de réglementation en prennent note. »

L’examen des ACVM est une étape importante pour le secteur des FNB et intéressera les conseillers financiers qui utilisent déjà des FNB ou qui envisagent de les recommander. L’Association canadienne des FNB (ACFNB) a donc travaillé avec un membre affilié, le cabinet d’avocats Borden Ladner Gervais S.E.N.C.R.L., S.R.L. (« BLG »), pour contribuer à une version simplifiée du document Insights du cabinet, qui analyse les recommandations internationales et les pratiques exemplaires qui pourraient façonner cet examen.

En bref, l’examen visera à déterminer si les règlements actuels sur les FNB conviennent toujours. Il permettra d’évaluer si d’autres consultations ou modifications réglementaires sont nécessaires pour améliorer le cadre réglementaire des FNB, en mettant l’accent sur la façon dont les règlements existants interagissent avec les caractéristiques opérationnelles et de négociation uniques des FNB.

L’examen des ACVM est fondé sur les bonnes pratiques publiées par l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) en mai. Il analysera si les pratiques mises de l’avant dans le document Good Practices Relating to the Implementation of the IOSCO Principles for Exchange Traded Funds sont appropriées pour le marché canadien. Les normes de l’OICV couvrent les organismes de réglementation, les émetteurs de FNB et les plateformes de négociation. Elles comprennent 11 mesures recommandées et découlent des Principles for the Regulation of Exchange Traded Funds de l’OICV publiés en 2013. Elles offrent aussi aux conseillers des renseignements sur ce que les ACVM pourraient examiner, ainsi que sur les changements réglementaires qui pourraient suivre.

Structure efficace des produits

L’OICV a recommandé de tenir compte de l’éventail des catégories d’actifs et des stratégies de placement qui peuvent s’intégrer à la structure des FNB. Plus précisément, il encourage les organismes de réglementation à examiner si une catégorie d’actifs ou une stratégie de FNB en particulier est appropriée.

Une interdiction imposée par les ACVM sur une catégorie d’actifs particulière en utilisant la structure des FNB nous surprendrait. Cependant, certaines autorités législatives exigent que les fournisseurs de produits identifient leurs marchés cibles et tiennent compte des intérêts des investisseurs dans la conception de leurs produits. Ce ne sont pas des exigences obligatoires ici. Cependant, la décision rendue dans Wright c. Horizons ETFS Management (Canada) Inc. illustre la mesure dans laquelle la pertinence du produit pour des investisseurs est incluse dans l’obligation de diligence d’un gestionnaire. De plus, les règles robustes de connaissance des produits (Règlement 31-103 sur les obligations et dispenses d’inscription et les obligations continues des personnes inscrites) qui s’appliquent aux distributeurs obligent les gestionnaires à concevoir des produits adaptés aux investisseurs.

L’OICV a encouragé les organismes de réglementation à analyser les exigences de transparence associées à un portefeuille de FNB pour un arbitrage efficace. L’organisation associe la transparence quotidienne complète du portefeuille à la mise en place d’un mécanisme d’arbitrage efficace, ce qui se traduit par des primes ou escomptes plus faibles, des écarts plus serrés et une meilleure liquidité.

Bien que les exigences canadiennes tendent vers la divulgation à retardement de l’information sur portefeuille, certaines administrations exigent une divulgation quotidienne du portefeuille à tous les investisseurs de FNB et les participants au marché. Au Canada, les placements complets du portefeuille doivent être présentés dans les états financiers publiés deux fois par année, tandis que les 25 principaux titres doivent être présentés chaque trimestre. Entre-temps, la divulgation complète des composantes du FNB peut être faite aux mainteneurs de marché avant le public.

Pour les pays dont les obligations de divulgation sont à retardement, l’OICV demande s’il serait nécessaire de partager plus rapidement des renseignements supplémentaires sur le portefeuille pour appuyer un arbitrage efficace. Au Canada, la plupart des FNB indiciels publient volontairement les renseignements sur les placements dans leurs portefeuilles de manière quotidienne sur leurs sites Web. Toutefois, dans le cas des FNB à gestion active, la transparence a une incidence sur les opérations pour compte propre, de sorte que les portefeuilles ne sont habituellement fournis aux teneurs de marché qu’en toute confidentialité.

Nous surveillerons attentivement la façon dont les ACVM évaluent l’incidence des exigences actuelles en matière de divulgation de l’information du portefeuille sur l’efficacité du mécanisme d’arbitrage du pays et si une plus grande transparence à l’égard du portefeuille est nécessaire.

Pour les territoires qui imposent la fourniture de la VLi (une estimation en temps réel de la valeur liquidative (VL) intrajournalière), les organismes de réglementation et les plateformes de négociation devraient examiner comment améliorer son exactitude et son utilité. La VLi n’est pas requise au Canada, mais les ACVM pourraient en évaluer l’utilité.

L’OICV encourage les fournisseurs de FNB à exercer une diligence raisonnable continue à l’égard des courtiers désignés et à éviter les ententes exclusives si cela peut nuire indûment à l’efficacité du mécanisme d’arbitrage. L’OICV a indiqué ce qui devrait être examiné. Cela comprend l’examen des données financières, de la structure de propriété et de l’historique réglementaire, l’évaluation des capacités de couverture et de gestion des stocks, ainsi que l’évaluation de la capacité des courtiers et des teneurs de marché autorisés à soutenir le mécanisme d’arbitrage et la liquidité dans les marchés normaux et en difficulté. Cet aperçu peut aider les fournisseurs de FNB à compléter leurs programmes de diligence raisonnable pour la sélection des courtiers désignés.

L’OICV indique que les fournisseurs de FNB devraient activement mettre en place un mécanisme d’arbitrage efficace et présente des mesures précises à cet effet. Bon nombre d’entre elles mettent l’accent sur l’établissement d’un vaste répertoire de courtiers pour chaque FNB qui peut faciliter la création et les rachats et qui favorisera la concurrence entre les courtiers et les participants. L’organisme insiste également sur la nécessité de transparence du portefeuille, encourageant les fournisseurs de FNB à offrir l’information de manière quotidienne, même sans obligation légale.

L’OICV indique que les organismes de réglementation devraient examiner si les lois sur les valeurs mobilières et les exigences boursières traitent correctement les conflits d’intérêts, en particulier ceux qui découlent des affiliations entre un FNB et des courtiers, fournisseurs d’indices et contreparties désignés. Par exemple, l’organisation s’est dite préoccupée par le fait que des courtiers désignés et courtiers pourraient exercer une influence indue sur les gestionnaires affiliés, notamment en exerçant des pressions pour construire des paniers de création qui favorisent le courtier aux dépens du FNB. Étant donné que les ACVM mettent l’accent sur les conflits d’intérêts, elles évalueront probablement si ces affiliations peuvent mener à des conflits problématiques. Les gestionnaires de FNB devraient examiner leurs relations avec les fournisseurs de services et la façon dont les conflits sont résolus, y compris la possibilité de conflits d’intérêts dans un comité d’examen indépendant (conformément au Règlement 81-107 sur le comité d’examen indépendant des fonds d’investissement).

Divulgation

L’OICV exhorte les organismes de réglementation à revoir leurs exigences quant à la pertinence et au caractère approprié de la divulgation des caractéristiques de placement propres aux FNB, ainsi que des frais et dépenses liés aux FNB. Ils devraient également examiner les divulgations qui aident les investisseurs à distinguer les FNB des fonds non cotés.

Les ACVM avaient déjà « mis en lumière » les questions de divulgation d’information sur les FNB lors de l’élaboration des Aperçus de FNB. Une section complète de l’Aperçu de FNB doit expliquer la négociation d’un FNB au moyen d’une description en langage simple de l’écart entre les offres et les demandes et la différence entre le prix de marché d’un FNB et sa valeur liquidative. Les données de négociation doivent être présentées pour aider les investisseurs à comprendre les données de liquidité et de prix d’un FNB afin de révéler ses coûts d’investissement. Toutefois, certains pays (p. ex., les États-Unis) exigent également la diffusion plus rapide de ces renseignements, y compris la divulgation quotidienne du prix de marché et de la prime ou de l’escompte par rapport à la VL à la fin du jour ouvrable précédent. Nous avons hâte de voir si les ACVM réaffirment les pratiques actuelles ou si elles exigeront une divulgation plus fréquente.

Liquidité

L’OICV encourage les organismes de réglementation et les plateformes de négociation à surveiller les activités de négociation et de tenue de marché secondaires ainsi qu’à avoir des règles régissant la négociation ordonnée des FNB. L’organisation considère la fragmentation des plateformes de négociation comme un obstacle à l’évaluation de la liquidité réelle d’un FNB et recommande des plans de contingence en cas de retrait d’un mainteneur de marché. Les bourses et les fournisseurs de FNB s’intéresseront certainement à la façon dont les ACVM donnent suite à cette recommandation.

Mécanisme de contrôle de la volatilité

Les organismes de réglementation et les plateformes de négociation devraient calibrer leurs mécanismes de contrôle de la volatilité (MCV), conseille l’OICV. Au Canada, les MCV sont déclenchés lorsque les cours dépassent certains seuils de prix fondés sur les opérations passées sur le marché secondaire. Dans d’autres administrations, les MCV limitent le prix des FNB et l’écart de la VLi. Il sera intéressant de voir ce qui se déroulera si les ACVM en viennent à la conclusion que nos contrôles de la volatilité devraient être ajustés et que de nouvelles règles devraient être adoptées pour réduire l’écart entre la valeur liquidative et le prix de marché.

Autres questions à l’étude

Le Good Practices Report ne fait pas de commentaires sur la façon dont les droits de recours prévus par la loi canadienne sur les valeurs mobilières s’appliquent aux investisseurs qui achètent des FNB dans une Bourse, mais les ACVM devront en tenir compte. Cela était évident lorsque le juge de la Cour supérieure de l’Ontario, Paul Perell, a suggéré dans Wright c. Horizons ETFS Management (Canada) Inc. la nécessité d’une plus grande clarté législative au sujet des droits des acheteurs. Les ACVM sont au courant de cette question et pourraient utiliser l’examen pour préciser que quiconque achète des FNB devrait avoir des droits liés à la responsabilité civile sur le marché secondaire.

Prochaines étapes

Comme les travaux des ACVM en sont encore à un stade précoce, personne ne peut dire avec certitude quels changements réglementaires, le cas échéant, découleront de cet examen. Toutefois, nous nous attendons à ce que les ACVM fassent rapport sur la santé actuelle de l’industrie canadienne des FNB et sur la façon dont elle soutient les investisseurs. Il est compréhensible que l’ACFNB et BLG surveillent de près les résultats des délibérations des ACVM et toute orientation ou proposition subséquente dont le secteur devrait être au courant.

*Contribution de : ACFNB (Pat Dunwoody) et BLG (Kathryn M. Fuller, Melissa Ghislanzoni, Lynn McGrade, Whitney Wakeling avec l’appui de Griffin Murphy [stagiaire en droit]).

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L’essor et le rôle des FNB de répartition d’actifs au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/lessor-et-le-role-des-fnb-de-repartition-dactifs-au-canada/ Wed, 13 Sep 2023 10:19:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96131 ZONE EXPERTS - Comprendre les divers outils de placement à votre disposition pour bâtir un portefeuille solide et résilient.

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L’un de ces outils qui retiennent l’attention au Canada et dans le monde entier est le fonds négocié en bourse (FNB) de répartition d’actifs.

Cependant, il peut être difficile de s’y retrouver, surtout si l’on ne comprend pas exactement ce que sont les FNB de répartition d’actifs, pourquoi ils sont de plus en plus populaires et quels défis ils peuvent présenter.

L’Association canadienne des FNB (ACFNB) croit que la démystification des FNB de répartition d’actifs aidera à réduire les obstacles à l’entrée pour les investisseurs canadiens. Nous nous concentrerons aujourd’hui sur leurs caractéristiques essentielles, sur les raisons pour lesquelles ils sont devenus un véhicule de placement si populaire et sur les défis qu’ils peuvent présenter pour les investisseurs.

Comprendre les FNB de répartition d’actifs

Les FNB de répartition d’actifs sont des fonds multiactifs qui offrent aux investisseurs une solution à guichet unique pour un portefeuille diversifié et équilibré. Ils combinent différents types de placements, comme les actions, les obligations et d’autres FNB, qui sont tous gérés ensemble.

L’objectif des FNB de répartition d’actifs est d’atteindre des équilibres variables entre les rendements potentiels et le risque, en fonction de la stratégie de placement particulière suivie par le FNB. Comme leur nom l’indique, ces FNB auront des répartitions d’actifs variables ou des proportions/mélanges de différents actifs de placement comme des actions ou des obligations.

Tout comme les actions, les parts d’un FNB de répartition d’actifs sont échangées tout au long de la journée sur une Bourse et possèdent leur propre symbole. En achetant une part d’un FNB de répartition d’actifs, les investisseurs sont exposés au panier de placements sous-jacent.

Au Canada, les FNB de répartition d’actifs peuvent généralement être regroupés en deux principaux types.

  • FNB de répartition fixe d’actifs : Ces FNB ont une proportion fixe d’actifs, par exemple, 60 % d’actions et 40 % d’obligations. Cette proportion demeure généralement constante au fil du temps, quelles que soient les conditions du marché. Périodiquement, ils se rééquilibreront pour revenir à une répartition d’actifs déterminée.
  • FNB de répartition tactique d’actifs : Ces FNB permettent une approche flexible, où la répartition des différents actifs peut changer en fonction des conditions du marché ou des prévisions économiques. Cette gestion active offre aux investisseurs la possibilité de profiter des tendances du marché tout en maintenant un portefeuille diversifié, mais peut s’avérer plus coûteuse.

Quelle est la popularité des FNB de répartition d’actifs au Canada ?

Au cours des dernières années, on a constaté une augmentation constante de l’adoption des FNB de répartition d’actifs. Compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs, les FNB de répartition d’actifs se sont rapidement taillé une place de choix, quoique plus modeste, dans le marché canadien des FNB.

La concurrence est féroce dans ce domaine, et de nombreux gestionnaires de FNB, de grande et de petite taille, se disputent les parts de marché. À l’heure actuelle, le secteur est dominé par trois acteurs en ce qui concerne l’actif sous gestion : BlackRock iShares, BMO Gestion mondiale d’actifs et Vanguard Canada.

Les concurrents des « trois grands » sont notamment FNB Horizons, CI Gestion mondiale d’actifs, Gestion de Placements TD, Placements Mackenzie, Fidelity Canada et Purpose Investments, qui exploitent tous leurs propres gammes de FNB de répartition d’actifs.

Selon le dernier rapport mensuel de l’ACFNB, au 30 juin 2023, les « trois grands » contrôlent respectivement environ 99 milliards de dollars (G$), 94 G$ et 56 G$ de l’actif géré des FNB. Pour ce qui est de la part de marché, iShares est en tête avec 26,3 %, suivi de BMO avec 24,9 % et de Vanguard avec 14,8 %.

À l’heure actuelle, iShares exploite 9 FNB multiactifs, tandis que BMO et Vanguard en exploitent respectivement 6 et 5. Toutefois, les FNB multiactifs ne représentent toujours qu’une faible proportion de l’actif géré global de ces titans, soit 4,2 G$, 574 M$ et 7,5 G$ respectivement pour iShares, BMO et Vanguard au 30 juin 2023.

Dans l’ensemble du secteur canadien des FNB, la part de marché des FNB multiactifs s’établit actuellement à 3,8 %, tandis que les FNB d’actions seulement dominent à 62,5 %, et les FNB à revenu fixe seulement, à 24,4 %. En 2023 seulement, on a enregistré des créations nettes d’environ 942 M$ pour des FNB multiactifs.

Pourquoi les investisseurs aiment-ils les FNB de répartition d’actifs ?

Les FNB de répartition d’actifs sont devenus le véhicule de placement de choix pour de nombreux Canadiens, et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi lorsque nous examinons les avantages uniques qu’ils offrent.

La diversification est peut-être l’un des avantages les plus convaincants et les plus faciles à comprendre. La plupart des FNB de répartition d’actifs offrent aux investisseurs une exposition à une vaste gamme de catégories d’actifs, de régions, de tailles de capitalisation boursière, de styles d’actions, d’échéances de titres à revenu fixe et de qualités de crédit.

La construction de FNB de répartition d’actifs permet d’atténuer l’incidence d’une catégorie d’actifs à rendement inférieur sur l’ensemble du portefeuille, ce qui constitue un outil efficace de gestion du risque. En réduisant considérablement le risque lié aux titres, la forte diversification présente dans ces FNB permet d’obtenir un portefeuille potentiellement moins volatil et une séquence de rendements moins volatile.

Le rapport coût-efficacité est un autre attrait important. Les FNB de répartition d’actifs affichent souvent un ratio des frais de gestion (RFG) inférieur à celui des fonds communs de placement. À une époque où les attentes de rendement sont modestes et les évaluations des actifs élevées, ce rapport coût-efficacité peut avoir une incidence considérable sur les rendements à long terme.

L’un des avantages les moins connus, mais très précieux, des FNB de répartition d’actifs réside peut-être dans le rééquilibrage discipliné et mécanique effectué par le gestionnaire du fonds. Cette approche garantit que le portefeuille reste aligné sur la répartition d’actifs souhaitée. Ce rééquilibrage régulier, qui se fait habituellement chaque trimestre ou chaque année, peut mener à de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps.

Enfin, la constitution et la gestion d’un portefeuille diversifié peuvent être un processus complexe et long. Bien que certains investisseurs puissent réussir à gérer leurs portefeuilles, cela exige beaucoup de temps, de connaissances et de discipline, en plus des coûts de négociation.

En revanche, les FNB de répartition d’actifs sont gérés par des gestionnaires de portefeuille professionnels qui disposent de l’expertise et des ressources nécessaires pour surveiller les marchés et prendre continuellement des décisions de placement, tout en profitant des ressources et des économies d’échelle digne des investisseurs institutionnels.

Cette gestion professionnelle peut se traduire par une constitution de portefeuille plus efficace et de meilleurs rendements ajustés au risque au fil du temps. Dans l’ensemble, l’aspect pratique peut être particulièrement bénéfique pour les investisseurs particuliers qui n’ont pas le temps ou l’expertise nécessaires pour gérer un portefeuille diversifié. Pour les conseillers en placements, les FNB de répartition d’actifs peuvent également faciliter les placements pour le compte d’un client, comme la constitution des composantes de base, à faible coût, d’un portefeuille.

Défis et solutions possibles

Malgré les avantages importants offerts par les FNB de répartition d’actifs, les investisseurs doivent tenir compte de certains défis potentiels. Comme tout placement, les FNB de répartition d’actifs présentent des inconvénients qui leur sont propres et que les investisseurs doivent comprendre et connaître.

L’une des principales préoccupations concerne les inefficacités fiscales potentielles. Les FNB de répartition d’actifs, bien qu’ils constituent un outil de placement diversifié et pratique, pourraient ne pas offrir la même efficacité fiscale que la détention directe de FNB domiciliés aux États-Unis dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). La structure de ces FNB peut entraîner des retenues d’impôt étrangères sur les dividendes américains, ce qui réduit le rendement net pour les investisseurs.

Une autre considération est le coût associé aux FNB de répartition d’actifs. Bien qu’ils soient souvent moins chers que les fonds communs de placement traditionnels, ils ont tendance à avoir des ratios de frais de gestion plus élevés que les FNB indiciels individuels, d’autant plus que la négociation sans commission est de plus en plus offerte dans un compte de courtage en ligne.

De plus, il y a un risque associé à la portion à revenu fixe des FNB de répartition d’actifs, qui compte souvent sur les obligations totales de durée intermédiaire pour se protéger. Toutefois, dans certaines conditions de marché, comme la hausse des taux d’intérêt en 2022, ces obligations peuvent donner un rendement inférieur et ne pas offrir la protection prévue contre les baisses.

Cependant, ces défis ne font pas des FNB de répartition d’actifs des options peu pratiques. Ils ne font que souligner l’importance de comprendre et d’éviter ces pièges potentiels. Une compréhension approfondie des répercussions fiscales, des structures de coûts et des risques inhérents aux différents types d’actifs peut permettre aux investisseurs de prendre des décisions plus éclairées.

Bien que les FNB de répartition d’actifs puissent être un outil puissant pour les conseillers au détail, certains conseillers en placement pourraient les considérer comme un défi supplémentaire, soit comme un concurrent ou une simplification des services de diversification et de gestion de portefeuille qu’ils proposent.

Conclusion

Le paysage financier canadien est en constante évolution, et les FNB de répartition d’actifs représentent l’un des développements importants des dernières années. Leur popularité grandissante témoigne de leur potentiel de diversification, de gestion du risque, de rentabilité et de commodité. Ces FNB ont démocratisé l’accès à des portefeuilles diversifiés pour un large éventail d’investisseurs particuliers.

Pour les conseillers, les FNB de répartition d’actifs ne doivent pas seulement représenter un concurrent ou un défi supplémentaire à relever : on peut également les utiliser pour établir rapidement ou facilement une exposition diversifiée dans des portefeuilles de clients plus petits ou pour aider à gérer les placements selon certains paramètres.

En fin de compte, la popularité des FNB de répartition d’actifs reflète l’importance croissante qu’ont les placements pour les Canadiens, ce qui nous plaît beaucoup à l’ACFNB.

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Comprendre le « pilier » des FNB https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/comprendre-le-pilier-des-fnb/ Wed, 12 Jul 2023 10:02:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94879 FOCUS FNB : L’augmentation de la gamme de FNB oblige les conseillers à bien comprendre leurs indices sous-jacents.

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Stimulés par le grand nombre et la variété croissante des fonds négociés en Bourse (FNB), les indices se sont multipliés et ont mûri au cours des dernières années, ce qui a entraîné un changement important dans les obligations de connaissance des produits des conseillers.

Les conseillers qui proposent des fonds communs de placement à gestion active ont dû bien connaître leurs styles de placement, les processus décisionnels des équipes de gestion et les titres détenus en portefeuille afin de pouvoir conseiller leurs clients, d’expliquer leurs recommandations et de construire des portefeuilles appropriés.

Or, que se passe-t-il lorsqu’un FNB constitue une solution plus appropriée? Même s’il s’agit d’un FNB à gestion active qui répond le mieux aux objectifs d’un client, un indice fondé sur des règles ou un indice factoriel demeure le fondement de la sélection des titres. Étant donné qu’un indice exerce une influence déterminante sur le rendement, même de petites nuances dans la construction des indices ont des conséquences notables. Des indices apparemment identiques ou presque semblables au sein de la même catégorie de classification de FNB peuvent produire des résultats différents.

Les conseillers doivent donc bien comprendre les principaux attributs d’un indice sous-jacent, car c’est lui qui détermine en fin de compte les caractéristiques fondamentales d’un FNB. Ils doivent connaître les éléments essentiels qui définissent les indices, comme l’expertise du fournisseur d’indices, les normes de gouvernance, les protocoles de rééquilibrage ainsi que les critères d’inclusion et d’exclusion.

Cela ne signifie pas que les conseillers doivent être des autorités en matière d’indices. Cependant, il est nécessaire d’avoir une bonne compréhension du pilier des FNB pour remplir les obligations de connaissance du produit et du client. C’est dans cette optique que l’Association canadienne des FNB (ACFNB) a cherché à obtenir les points de vue d’un fournisseur d’indices et d’un fournisseur de FNB (et un grand utilisateur d’indices).

La croissance massive et rapide des indices est étroitement liée au développement spectaculaire des FNB

Les indices ont une longue histoire et une influence croissante sur la gestion des placements. En 1896, Charles Dow a mis au point un indice qui est aujourd’hui connu sous le nom de moyenne Dow Jones des valeurs industrielles. En 1926, la Standard Statistics Company (prédécesseur de S&P Global) a lancé l’indice 90-Stock Composite Price. L’indice des obligations universelles FTSE (maintenant FTSE Russell) du Canada a commencé il y a environ 40 ans.

Craig Lazzara, directeur général de S&P Dow Jones Indices, explique cependant que la sous-performance persistante des gestionnaires actifs est à l’origine de la forte évolution des indices ces derniers temps. Le S&P Indices Versus Active Funds (SPIVA) Scorecard publié pour la première fois en 2002 (et disponible en plusieurs versions, y compris SPIVA Canada) a toujours mis en évidence cette tendance, qui repose sur plusieurs facteurs.

La gestion active coûte plus cher que la gestion passive (ou « indicielle »), dit Craig Lazzara, en précisant que la professionnalisation de la gestion de placements signifie également qu’il n’y a pas de source constante de surperformance pour les gestionnaires actifs. De plus, l’« asymétrie » des rendements signifie qu’une action moyenne se situe au-dessus de la médiane en raison de l’influence d’une minorité de gagnants, « de sorte que la plupart des gestionnaires actifs obtiennent un rendement inférieur la plupart du temps ». Parallèlement, les « FNB indiciels ont offert aux conseillers et aux investisseurs un moyen plus facile et plus pratique d’accéder à des placements fondés sur l’ensemble du marché ».

De façon générale, les FNB indiciels à capitalisation boursière ont connu une expansion au fil des ans. Le risque et le rendement du marché contribuent à long terme au rendement du portefeuille. Étant donné qu’un indice peut être intégré à un portefeuille à faible coût, il est « impossible de le remplacer », comme le dit Steve Leong, directeur, chef du produit iShares Canada, et membre du conseil d’administration de l’ACFNB. « Ainsi, les FNB permettent d’accéder au potentiel d’un indice à faible coût et de laisser le temps opérer sa magie. » De plus, il est également possible de saisir un secteur, un thème ou un facteur. « Les fournisseurs d’indices réussissent de mieux en mieux à intégrer des ensembles de données. C’est vraiment là que le processus transparent et fondé sur des règles montre sa valeur… et cela contribue également à la croissance des FNB. »

En novembre, l’Industry Index Association (IIA) a signalé que ses membres administraient plus de trois millions d’indices couvrant un éventail de catégories d’actifs, dont 50 000 axées sur les facteurs ESG. Selon Craig Lazzara, S&P Dow Jones en proposent environ un million. Il ajoute que plusieurs générations d’indices ont vu le jour, à commencer par les plus importants pour une catégorie d’actifs précise, par exemple S&P 500, revenu fixe FTSE Russell, divers MSCI International et Nasdaq 100.

Les extensions de deuxième génération ont suivi, et il y a maintenant de plus en plus d’indices factoriels et thématiques. Ils reflètent ce qu’il appelle l’« indicialisation », c’est-à-dire le fait de refléter, sous forme passive, ce qui était auparavant disponible par le biais de la gestion active : la « valeur », le « momentum », les « petites capitalisations », l’« ESG », etc. « Si vous pouvez identifier une stratégie qu’un gestionnaire actif propose, vous pouvez l’“indicialiser”. La demande des clients pour un segment particulier et sa disponibilité en tant que FNB permettent à la gamme de produits indiciels de se développer », déclare Craig Lazzara.

Pourtant, le choix s’accompagne de complications. L’abondance d’indices profite aux fournisseurs de FNB et aux investisseurs, parce que les préférences de placement personnalisées peuvent tenir compte de priorités et d’intérêts particuliers. Cependant, l’application du jugement aux critères d’indexation peut entraîner des désignations incohérentes. S&P DJI a jugé que la Corée du Sud était une « économie développée » en 2001 et le FTSE Russell, en 2009. Toutefois, en juin 2023, l’indice MSCI la classe toujours dans la catégorie des « économies émergentes ». Cela touche tous les FNB fondés sur l’indice MSCI qui détiennent des sociétés sud-coréennes. De toute évidence, le choix de l’indice est important.

Les indices évoluent en permanence en fonction de la demande du marché, des événements externes et de l’innovation.

Comment un fournisseur de FNB détermine-t-il le fournisseur d’indice et l’indice qu’il choisit pour un produit particulier? « Vous devez choisir délibérément l’indice que vous utilisez et la stratégie que vous adoptez », explique Steve Leong.

« Ce que nous recherchons, ce sont des antécédents et une maintenance quotidienne du produit. Certaines mesures doivent être prises pour appliquer les règles d’un indice afin de garantir le respect de sa gouvernance, et la rapidité de cette maintenance est cruciale. » Un fournisseur d’indices doit également avoir « une expertise approfondie; la qualité globale et la connaissance de la catégorie d’actif qu’il suit sont des considérations clés ».

Pour le fournisseur d’indices, un indice donné doit livrer ce pour quoi il est conçu, déclare Craig Lazzara : « Il faut être honnête à ce sujet ». Par exemple, un indice de faible volatilité vise à protéger contre la chute des marchés et à offrir des gains potentiels dans les marchés en hausse. Se comporte-t-il comme il le devrait? C’est pourquoi chaque nouvel indice envisagé, qu’il soit « très banal ou qu’il reflète une vision très détaillée des marchés par un client », fait l’objet d’un processus de gouvernance élaboré et est soigneusement examiné sous plusieurs angles avant d’être publié, note Craig Lazzara.

Une fois qu’un indice est disponible, la réaction du marché est surveillée. C’est rare, mais (par exemple) un indice peut devenir si populaire que les fournisseurs de FNB peuvent demander des changements pour le rendre plus facile à gérer du point de vue de la liquidité, mentionne Craig Lazzara. L’abandon d’un indice est également exceptionnel, mais « les choses peuvent changer dans le monde réel, et les fournisseurs de FNB doivent tenir compte de ce qui peut se produire », juge Steve Leong. Par conséquent, un manufacturier de FNB devrait surveiller les indices qu’il utilise en ce qui concerne les sociétés et pas seulement le Canada.

L’exemple le plus notable de changements majeurs récents de l’indexation s’est produit en mars 2022. Plusieurs indices (par exemple FTSE Russell, MSCI, JP Morgan et S&P DJI) ont supprimé les actions russes pour se conformer aux sanctions qui les rendaient « non investissables ». Avec la Russie, « on est passé du jour au lendemain d’une situation ouverte et investissable à une situation fermée ». Ainsi, il est très important de bien comprendre un indice en détail, son écart de suivi ainsi que les actions et les titres à revenu fixe qu’il détient », dit Steve Leong.

Il est impossible d’aborder correctement ce sujet sans au moins parler de deux thèmes liés à l’investissement : facteurs ESG et intelligence artificielle (IA).

Quelques fournisseurs d’indices proposent une vaste gamme d’indices ESG qui reflètent « l’étendue du concept ESG ». Toutefois, de façon générale, les indices ESG dans l’ensemble ont mis l’accent sur le « E » (environnement), en accordant une importance relativement limitée aux deux autres facteurs (sociaux et de gouvernance). Cela reflète la demande des investisseurs et la disponibilité immédiate des données pour soutenir la sélection, a-t-il dit, en ajoutant qu’il prévoit que d’autres indices liés aux facteurs ESG deviendront disponibles. L’utilisation de l’IA dans l’indexation est encore émergente, et Craig Lazzara n’est pas convaincu qu’elle aura bientôt un effet convaincant. Par exemple, S&P DJI offre le S&P Kensho New Economies Index, qui intègre l’IA (traitement du langage naturel) dans son processus de sélection, mais l’application largement influente de l’IA à l’indexation n’est pas encore évidente sur le marché.

Peu importe l’introduction future de nouvelles stratégies ou technologies d’indexation, les conseillers devront toujours choisir délibérément la bonne combinaison produit-indice. « Les fournisseurs d’indices doivent avoir une expertise dans la partie du marché dans laquelle vous voulez investir, a souligné Steve Leong. Nous voyons clairement la qualité du fournisseur briller lorsqu’un indice convient. Les conseillers doivent donc réfléchir à la méthodologie de l’indice qui sous-tend un investissement. »

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Les options d’achat couvertes de retour au Canada https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/les-options-dachat-couvertes-de-retour-au-canada/ Wed, 10 May 2023 09:58:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93920 FOCUS FNB - Dans un contexte de marchés incertains et nébuleux, les FNB d’options d’achat couvertes ont encore une fois leur heure de gloire.

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Une tempête parfaite d’inflation, de hausse des taux d’intérêt, de conflit géopolitique et de possible récession a entraîné des niveaux de volatilité plus élevés que la moyenne, créant un excellent environnement pour les stratégies d’options d’achat couvertes.

C’est parce que les options d’achat couvertes, une technique de négociation fondée sur les options qui consiste à détenir une position acheteur sur un titre tout en vendant des options d’achat sur celui-ci pour tirer un revenu de la prime de l’option, se sont historiquement bien comportées dans certaines conditions de marché, comme celles que nous connaissons aujourd’hui.

Avant d’explorer les possibilités et les risques des fonds négociés en Bourse (FNB) d’options d’achat couvertes, prenons un peu de recul pour voir où ils en sont maintenant.

Le premier FNB d’options d’achat couvertes canadien, le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de banques canadiennes, a été lancé le 28 janvier 2011. En juin 2011, BMO, Horizons ETFs et une autre société possédaient ensemble neuf FNB d’options d’achat couvertes au Canada.

Passons à aujourd’hui, où plus de dix émetteurs de FNB offrent environ 125 FNB d’opérations sur options (dont la grande majorité sont des options d’achat couvertes) au Canada, ce qui correspond à environ 18 milliards de dollars (G$) en actifs gérés. Cette catégorie représente plus ou moins 8 % de tous les actifs sous gestion en actions cotées en bourse du Canada.

Voici des données pour vous fournir une idée plus précise de la récente montée en popularité de la catégorie : elle a enregistré des créations nettes de 4,2 G$ en 2022, ce qui représente un quart de ses actifs gérés actuels et, peut-être plus impressionnant, 25 % de toutes les entrées de capitaux propres au cours de l’année dernière. Pourquoi les FNB d’options d’achat couvertes sont-ils devenus populaires récemment? Voici quelques raisons :

Les conditions actuelles du marché favorisent les stratégies d’options d’achat couvertes

Comme il a été mentionné précédemment, la dynamique actuelle du marché joue un rôle important. Plusieurs actions et FNB d’actions ont explosé en 2021 et conduit à l’un des plus importants afflux de fonds de petits investisseurs indépendants de l’histoire du Canada, mais observons un environnement de placement plus complexe depuis 2022. En général, la performance d’un FNB d’options d’achat couvertes dépend des facteurs du marché et du cycle macroéconomique, notamment :

Pour consulter ce tableau en grand format, cliquez ici.

Les Canadiens adorent les rendements et les revenus

Étant donné que le contexte de marché récent offre des conditions favorables aux FNB d’options d’achat couvertes, ces solutions ont été en mesure de générer des rendements qui sont devenus un argument de vente important pour les investisseurs souhaitant obtenir un revenu et un certain niveau de protection contre les baisses pour leurs placements boursiers.

Le contexte des investisseurs en FNB au Canada présente un certain nombre de caractéristiques uniques. Par exemple, les Canadiens détiennent la plus forte proportion de FNB de titres à revenu fixe dans le monde. Une des raisons expliquant cela pourrait être leur profil de placement plus conservateur, une autre pourrait être leur plus grande fixation sur les FNB de revenu et de rendement. En matière de FNB d’options d’achat couvertes, comparativement aux États-Unis, ces arguments se tiennent: les FNB d’options canadiens représentent 5 % des actifs totaux de FNB au pays, comparativement à moins de 1 % pour les FNB américains.

Alors que le rendement généré par les stratégies d’options d’achat couvertes inclut parfois les dividendes reçus des titres sous-jacents et potentiellement un certain rendement du capital, la majeure partie du rendement est généré par la collecte des primes d’option, qui constituent la majeure partie des distributions mensuelles remises aux investisseurs de FNB d’options d’achat couvertes.

De plus, les distributions reçues, qui comprennent principalement les primes d’option récoltées, sont considérées comme des gains en capital, ce qui offre un profil fiscal potentiellement meilleur que celui des dividendes et des revenus réguliers provenant des fonds de titres à revenu fixe.

L’avantage des FNB

Quelle est la raison la plus évidente pour laquelle les investisseurs se sont probablement tournés vers les FNB d’options d’achat couvertes? Il est beaucoup plus facile d’acheter un FNB d’options d’achat couvertes que de gérer vous-même une telle stratégie. Bon nombre des FNB d’options d’achat couvertes au Canada sont gérés activement par des gestionnaires de portefeuille ayant des années d’expérience professionnelle des opérations sur options.

Pour ces experts, une multitude de facteurs entrent en jeu dans les opérations sur options d’achat couvertes, y compris l’évaluation des titres sous-jacents, la détermination du prix et du moment de ces opérations, ainsi que la gestion de la proportion du portefeuille sous-jacent qui est comprise dans l’opération. Il peut s’agir de tâches onéreuses, complexes et inaccessibles pour de nombreux investisseurs, et qui peuvent facilement être externalisées par l’intermédiaire d’un FNB, moyennant des frais, évidemment.

Au Canada, le ratio des frais de gestion (RFG) moyen d’un FNB d’options d’achat couvertes est d’environ 0,83 %, ce qui est relativement cher, comparativement aux frais de gestion peu élevés des FNB indiciels passifs. Cela dit, comme les rendements annualisés estimatifs se situent entre 5 % et 15 % pour bon nombre des fonds actuellement offerts par les fournisseurs de FNB d’options d’achat couvertes du pays, pour certains investisseurs, le coût d’un placement pourrait valoir un rendement potentiel de plus de 10 %.

Choix d’une exposition sectorielle et indicielle ciblée

La diversification est un autre des avantages traditionnels de l’approche des FNB en matière de placement. La diversification atténue les risques liés à la sélection d’un seul titre et peut offrir une plus grande exposition à l’ensemble d’un indice, d’un secteur ou d’un thème. C’est également vrai pour les stratégies d’options d’achat couvertes, où les FNB sectoriels représentent 56 % des actifs des FNB d’options d’achat couvertes au Canada.

Les investisseurs en quête d’une exposition aux secteurs populaires, comme les secteurs canadiens de l’énergie et des services financiers, pourront choisir parmi les FNB cotés en bourse au Canada. De même, il est possible de s’exposer à des indices américains et mondiaux populaires, y compris le NASDAQ-100MD, grâce à des FNB d’options d’achat couvertes cotés en bourse au Canada, qui sont habituellement meilleurs pour les investisseurs canadiens du point de vue fiscal que des FNB comparables cotés en bourse aux États-Unis. Les FNB d’options d’achat couvertes peuvent également procurer une exposition à d’autres catégories qui n’offrent habituellement pas de rendement, comme l’or, et pourraient les récompenser avec un revenu mensuel.

Bien sûr, pour tous les avantages potentiels de l’investissement dans un FNB d’options d’achat couvertes, il existe de possibles inconvénients. Comme il a été mentionné, on retrouve parmi les inconvénients le coût relatif plus élevé par rapport aux FNB indiciels passifs traditionnels ainsi que la complexité accrue, qui peut accroître les risques liés à la gestion active et se traduire par une cote de risque plus élevée. De plus, bien que les FNB d’options d’achat couvertes présentent des avantages lors de nombreux cycles de marché, ils sont susceptibles d’enregistrer un rendement inférieur à celui des FNB indiciels traditionnels pendant les marchés fortement haussiers.

Aujourd’hui, un certain nombre de membres de l’Association canadienne des FNB (ACFNB) offrent des stratégies de FNB d’options d’achat couvertes aux investisseurs canadiens, notamment iShares, FNB BMO, Gestion mondiale d’actifs CI, Harvest ETFs, Horizons ETFs et plus encore. Il convient de noter que bon nombre de ces sociétés ont des approches différentes en ce qui concerne les opérations sur options d’achat couvertes pour leurs FNB, et il est donc important que les investisseurs examinent la mécanique de ces FNB avant d’y investir.

Même si les conditions du marché qui favorisent les FNB d’options d’achat couvertes ne dureront pas éternellement, il y a certainement lieu d’examiner de plus près ces stratégies à l’heure actuelle.

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Le point sur les FNB couverts contre le risque de change https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/le-point-sur-les-fnb-couverts-contre-le-risque-de-change/ Wed, 08 Mar 2023 11:10:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92074 FOCUS FNB – Ces stratégies fonctionnent mieux lorsqu’elles sont adaptées aux préoccupations et aux priorités de la clientèle.

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Les investisseurs sensibles à l’impact de la variation des taux de change sur la valeur des placements, ou désireux d’éviter un risque qui s’ajoute à l’effervescence actuelle des marchés, pourraient vous demander conseil sur l’utilisation d’une stratégie de couverture contre le risque de change.

Même si vos clients n’en parlent pas, vous pourriez juger utile de recourir à une couverture pour atténuer l’effet des fluctuations des cours du change. Quand devez-vous recommander cette stratégie et à quels clients? Selon les événements récents et les tendances prévisibles, vous pourriez être confrontés à des enjeux de planification financière, de construction de portefeuille et de sélection des placements.

Certains conseillers peuvent remettre en question le rapport coût/bénéfice de la couverture de change, mais ils reconnaissent qu’elle a pour objectif d’atténuer l’impact de la volatilité des taux de change sur le rendement des placements. On peut certes apporter une couverture au moyen de divers placements, mais cette rubrique ne porte que sur le moment où vous devez l’appliquer aux fonds négociés en Bourse (FNB).

La couverture semble intéresser le secteur dernièrement

La couverture attire de plus en plus l’attention (et suscite une réaction plus positive) depuis l’été dernier, et la tendance s’est intensifiée à l’automne. En octobre, le Wall Street Journal a rapporté que les opérations de couverture avaient été boudées aux États-Unis depuis quelques années. Cependant, à mesure que le cours des actions et la volatilité des taux de change augmentaient, les fonds couverts ont surpassé leurs équivalents non couverts. Selon les recherches de l’Association canadienne des FNB (ACFNB), les mêmes forces sont aussi en jeu au pays. Vous pouvez facilement trouver des articles et des documents d’information récents qui traitent des avantages potentiels de la couverture, y compris des textes signés par certains de nos membres.

Il n’est pas surprenant que la stratégie connaisse un moment fort. La détermination des banques centrales à contrôler l’inflation en relevant leur taux directeur a eu un impact direct sur les monnaies et fait grimper le dollar américain à des sommets historiques. La vigueur du billet vert et les prévisions d’une récession imminente ont fait craindre un changement marqué en cas de chute du dollar. Les investisseurs canadiens exposés au dollar américain (ou à d’autres devises mondiales) par l’intermédiaire de leur FNB en ressentiraient les effets. La couverture compense toutefois les conséquences négatives des fluctuations de change, de sorte que le profil de rendement d’un FNB avoisinerait celui du marché local où les actifs sont détenus. La couverture offre donc aux investisseurs canadiens ce que d’autres investisseurs engrangent sur leur propre marché.

La couverture des FNB peut contrebalancer les fluctuations de change, voire ajouter des gains en capital

Les FNB indiciels (gestion passive) et non indiciels (gestion active) s’appuient sur des contrats de change à terme. La couverture de change des FNB à gestion passive est habituellement gérée par un tiers, tandis que celle des FNB actifs s’opère le plus souvent à l’interne par les gestionnaires de portefeuille des fonds. Il y a aussi des différences dans les rouages de la couverture, les résultats pouvant influer sur le choix du moment où déployer la stratégie de couverture. Par contre, il n’y a pas de différence majeure par rapport au fonctionnement de la couverture d’un fonds commun de placement.

Les FNB à gestion passive utilisent habituellement une couverture statique pour neutraliser les fluctuations de change, et le contrat à terme est renouvelé de mois en mois. Pour leur part, les FNB à gestion active s’appuient sur une couverture dynamique qui tire parti des fluctuations de change pour générer de l’alpha. Les gestionnaires ont plus de latitude quant à la proportion qui est couverte et aux signaux ou facteurs macroéconomiques à prendre en compte pour couvrir leurs fonds.

Une couverture active peut produire des rendements plus élevés, mais le processus de couverture y est moins transparent et les coûts associés sont plus élevés qu’avec une couverture statique. Elle peut aussi entraîner des gains en capital, ce qui pourrait influencer le choix entre un produit couvert ou non couvert (un FNB à gestion passive couvert peut également générer des gains en capital). Que la couverture soit statique ou dynamique, les investisseurs paieront plus, et vous devez en tenir compte au moment de choisir la version d’un FNB à recommander. Si l’investissement dans un FNB couvert à gestion active est susceptible de générer des gains en capital, il peut être plus opportun (selon les objectifs financiers énoncés) de détenir les parts du fonds dans un compte enregistré. Cependant, même un fonds non couvert peut entraîner des conséquences fiscales.

« Le choix d’opter pour un FNB couvert ou non repose sur ce que le conseiller pense de l’éventualité qu’une monnaie s’apprécie ou se déprécie au fil du temps par rapport au dollar canadien, et sur sa volonté de protéger ses clients contre les fluctuations du change », explique Jaron Liu, directeur, stratégie FNB chez Gestion mondiale d’actifs CI. « L’autre facteur clé est l’horizon de placement : comme les fluctuations du change sont généralement plus fortes à court terme, le client qui approche de la retraite peut vouloir envisager une option permettant de les contrebalancer si cela le préoccupe. »

Une autre considération est la monnaie par rapport à laquelle un FNB donné est couvert. Naturellement, le dollar américain est le plus souvent utilisé parce qu’il s’agit d’une « monnaie refuge », affirme Jaron Liu. Cependant, il existe des FNB internationaux et mondiaux couverts par rapport à une ou plusieurs autres monnaies dont le profil de volatilité diffère considérablement de celui du dollar américain. L’euro, par exemple, est davantage corrélé avec les marchés boursiers parce que l’économie de l’Europe est plutôt axée sur les exportations; il en va de même pour la livre sterling. En revanche, le yen va à l’encontre du dollar américain en raison des mesures adoptées par la banque centrale japonaise pour éviter une faible inflation et une faible croissance. Pour les clients qui détiennent des parts d’un FNB d’actions ou de titres à revenu fixe internationaux/mondiaux et qui souhaitent éviter l’incertitude des mouvements de change généralisés, un FNB à couvertures multiples sera attrayant.

Il n’existe pas de « taille unique » en matière de couverture contre le risque de change pour les FNB

Il est important de savoir quand une opération de couverture peut ne pas offrir un avantage valable ou attendu. L’administration de la couverture et des opérations liées aux contrats à terme fait grimper les coûts et réduit les gains. La couverture ne peut pas non plus éliminer tous les risques, y compris ceux qui sont inhérents aux actions et obligations sous-jacentes. De plus, « il est très difficile de prédire les fluctuations du change, qui risquent de neutraliser le rendement potentiel », note Jaron Liu.

Pour les clients dont l’horizon de placement est plus long, les variations brèves de la valeur d’une monnaie pourraient avoir un impact négligeable sur les rendements. Aussi n’est-il peut-être pas indiqué de payer plus afin de réduire l’inquiétude à l’aide d’opérations de couverture, surtout pour les investisseurs dont la tolérance au risque temporaire est plus grande.

« Vous devez savoir pourquoi vos clients pourraient vouloir se protéger et si le rapport coût/bénéfice est raisonnable. Il n’y a pas qu’une seule bonne réponse, et elle changera selon le client », dit Jaron Liu. « Il faut également savoir que les versions couvertes de certaines catégories d’actif ont mieux fait parce que la volatilité globale a diminué. Plus précisément, on a démontré qu’il est plus avantageux de couvrir un FNB de titres à revenu fixe étrangers qu’un FNB d’actions étrangères. »

Cet avantage existe parce que les variations de la valeur d’une monnaie ont tendance à influer davantage sur les titres à revenu fixe, dont le rendement est inférieur à celui des actions. Étant donné que le rôle principal des titres à revenu fixe dans un portefeuille consiste à réduire le risque global et à compenser le risque lié aux actions, il est plus important d’éliminer le risque de change des titres à revenu fixe, explique Jaron Liu.

Savoir quand couvrir ou ne pas couvrir un FNB demeure une question à laquelle il est préférable de répondre lorsque l’on connaît parfaitement les objectifs, l’horizon de placement, l’exposition au risque et d’autres aspects de la personnalité et du portefeuille de chaque client. Si vous combinez ces connaissances à la sensibilisation aux principales fluctuations du change et au moment où les opérations de couverture sont rentables (p. ex., dans le cas des titres à revenu fixe étrangers), vous ferez des recommandations plus judicieuses.

Critères simplifiés pour recommander un FNB couvert ou non couvert

Vous trouverez ci-dessous une matrice de décision simplifiée de haut niveau préparée par l’ACFNB afin d’aider les conseillers à se concentrer sur les principaux critères de sélection d’un FNB couvert ou non couvert pour leurs clients. Il faut aussi prendre en compte d’autres facteurs liés à la connaissance du client non mentionnés ici.

Pour voir ce tableau en grand cliquez ici

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L’avenir des titres à revenu fixe https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/lavenir-des-titres-a-revenu-fixe/ Wed, 18 Jan 2023 11:14:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91123 FOCUS FNB - L’ACFNB partage ses réflexions concernant les portefeuilles des clients en 2023.

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Aucune catégorie d’actifs en 2022 n’a été plus mise en doute, rejetée ou critiquée que les titres à revenu fixe avant que ceux-ci n’enregistrent une augmentation remarquable à la fin de l’année.

Le revirement spectaculaire a entraîné des rentrées de 2,3 milliards de dollars (G$) en novembre dans le segment des fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe (selon les plus récentes données disponibles), ce qui a fait de l’année dernière la première depuis 2019 où les FNB à revenu fixe ont surpassé les actions quant aux créations nettes, comme l’a annoncé Banque Nationale Marchés financiers au début de décembre. Cette volte-face s’est toutefois produite après une longue période de déceptions et de questions persistantes sur ce que la catégorie d’actifs pouvait offrir à l’approche de 2023.

Si les titres à revenu fixe étaient censés être une source fiable de sécurité financière à la retraite ou de revenu mensuel, ils n’ont pas produit les résultats attendus pendant plusieurs années consécutives (voir l’article « An inhospitable environment for bond ETFs »). Le rendement décevant des titres à revenu fixe a rendu difficile la compensation des risques liés aux actions, d’autant plus que les deux composantes de base des portefeuilles ont baissé en tandem. Il s’agit d’un résultat inattendu compte tenu de leur relation habituellement inverse au chapitre du rendement.

Par conséquent, le portefeuille 60/40 autrefois fiable a fait l’objet de critiques pour ses prétendues lacunes. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur scepticisme quant à ses mérites, et ce ne sont pas que les investisseurs particuliers qui ont mis ce modèle en doute. En 2021, la Banque du Canada a décrit l’abandon de la répartition classique des actifs, même au sein des régimes de retraite, en faveur de solutions de rechange. « Nos analyses révèlent qu’en raison de la baisse des taux d’intérêt, 64 % des régimes de retraite de notre échantillon ont délaissé la répartition mixte 60/40 », affirmait cette dernière. Il a même été question à la fin de l’année dernière de vendre des FNB à revenu fixe à perte à des fins fiscales.

Le faible rendement des titres à revenu fixe a créé de nombreux problèmes pour les conseillers. La volatilité des marchés, la spéculation sur les hausses de taux d’intérêt imminentes, la plus forte inversion depuis les années 1990 de la courbe de taux au début de décembre ainsi que la disponibilité des produits non traditionnels ont incité les marchés à remettre en question les avantages autrefois acceptés des titres à revenu fixe.

Certains conseillers cherchant à formuler des recommandations de portefeuille crédibles en 2023 pourraient se demander comment ils devraient intégrer les titres à revenu fixe dans leurs stratégies et s’ils devaient le faire. Il est clair que le secteur a des opinions divergentes au sujet des placements en titres à revenu fixe, mais il est inutile de trop se concentrer sur le débat 60/40. Nous aimerions également insister sur le fait que l’éventail des titres à revenu fixe est large, des obligations à court terme du marché monétaire en passant par les obligations à long terme, de sorte qu’il est tout à fait illogique de rejeter cette catégorie. Nous continuons de croire que les titres à revenu fixe peuvent contribuer à l’obtention de meilleurs résultats et que les avantages des FNB de titres à revenu fixe devraient être au premier plan lors de la prise de décisions de portefeuille pour les clients qui se sont lassés de l’inflation.

Bien que l’orientation des marchés des titres à revenu fixe en 2023 soit imprévisible, l’utilisation des FNB pour accéder aux titres à revenu fixe devrait être envisagée en raison des forces distinctes de la catégorie d’actifs. Afin de mieux comprendre les faits saillants dans l’évolution des titres à revenu fixe, l’Association canadienne des FNB s’est entretenue avec Daniel Straus, directeur du groupe Recherche et stratégie sur les FNB de la Financière Banque Nationale, et Paul Bowes, chef au Canada pour FTSE Russell.

Fait intéressant, ni l’un ni l’autre n’accepte l’idée que le portefeuille 60/40 n’est plus à utiliser. « Si quelqu’un a réellement dit cela, les investisseurs ne l’ont pas écouté et ont continué d’acheter des titres à revenu fixe, soulignait ainsi Daniel Straus. Il s’agit toujours de la pratique exemplaire par défaut pour réduire le risque. »

Les baisses des titres à revenu fixe de l’année dernière ont été particulièrement difficiles, a-t-il reconnu, car « pendant de nombreuses années après la grande crise financière, les titres à revenu fixe ont été les titres champions et ont servi de protection contre le risque pour les petits investisseurs et les institutions ».

Paul Bowes a déclaré que la répartition 60/40 pourrait être modifiée et que le recours à des solutions non traditionnelles pourrait devenir plus fréquent en fonction du profil de risque des investisseurs. Or, selon lui, « les titres à revenu fixe ont toujours fait et feront toujours partie intégrante d’une stratégie de placement entièrement diversifiée ».

Le succès de cette catégorie à la fin de l’année prouve que de nombreux investisseurs sont d’accord avec cette déclaration. Depuis le début de l’année 2022 et jusqu’à la fin de novembre, les créations nettes dans le segment des FNB de titres à revenu fixe totalisait 13 G$. L’actif géré des FNB à revenu fixe s’élève à 92 G$, ce qui représente 29 % de la part de marché des FNB au Canada.

« C’est en novembre que l’indice des obligations universelles FTSE Canada a enregistré son deuxième meilleur rendement mensuel (après juillet) au cours d’une année civile difficile », rapporte Paul Bowes.

Paul Bowes explique qu’en 2022, l’indice des obligations universelles FTSE Canada de base a affiché une baisse d’environ 10 %. Il décrit la baisse des titres à revenu fixe et des actions (un repli encore plus important si nous comparons les obligations canadiennes avec les actions canadiennes, car l’indice composé S&P/TSX a reculé d’environ 7 %) comme une « anomalie » et la tendance la plus intéressante de l’année. La hausse de novembre s’est produite, affirme-t-il, « parce que le taux d’inflation ralentissait et parce que la Banque du Canada a indiqué qu’une augmentation des taux d’intérêt pourrait entraîner un ralentissement par la suite ».

Les conseillers sont susceptibles d’être plus sélectifs

Bien que d’autres facteurs macroéconomiques influenceront aussi les titres à revenu fixe, l’inflation et la réaction de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale américaine continueront d’avoir l’incidence la plus marquée sur la catégorie d’actifs en 2023, soutient Paul Bowes. La diversification par rapport aux titres à revenu fixe demeurera cependant une stratégie essentielle.

« Aucun conseiller digne de ce nom n’envisagerait de retirer complètement les titres à revenu fixe des portefeuilles de leurs clients, assure-t-il. D’après les données probantes et les données historiques, ils demeurent une catégorie d’actifs importante pour de nombreux investisseurs. »

Paul Bowes est d’avis que, à mesure que les conseillers évaluent leurs options, les solutions non traditionnelles, dont les FNB multiactifs intégrés non traditionnels combinant différentes catégories et différents types, pourraient faire partie de l’évolution de la répartition des actifs.

Daniel Straus souligne que le scénario de référence de son organisation pour 2023 comprend une volatilité plus élevée et la recherche de protection par les investisseurs de tous types. « Nous pensons que le choix des titres à revenu fixe se fera de manière plus sélective », explique-t-il.

Il a également mentionné que les conseillers pourraient placer une plus grande partie de leurs placements en titres à revenu fixe dans des mandats mondiaux, en espèces ou sans contraintes, et qu’ils pourraient être disposés à payer davantage pour la gestion active.

Daniel Straus fait remarquer que la popularité des FNB pourrait indirectement permettre de surmonter des obstacles de longue date sur le plan de la négociation. Le marché obligataire a pris du retard dans le déploiement des technologies de négociation efficaces, constate-t-il. Lorsque la pandémie a bouleversé les opérations sur obligations normales, les négociateurs se sont tournés vers les FNB pour en découvrir les prix parce que, comme l’indiquait un rapport de recherche de la Banque Nationale en avril 2020, « les prix des FNB d’obligations reflètent le coût de la liquidité sur des marchés incertains, une réalité dont les données théoriques sur la valeur liquidative ne tiennent pas compte. » La transparence des FNB et la facilité avec laquelle ils sont négociés pourraient encourager le secteur obligataire à adopter des systèmes de négociation plus efficaces, reconnaît Daniel Straus.

Tenir compte des points forts des FNB

À notre avis, lorsqu’ils examinent les options de création ou d’optimisation des portefeuilles de clients qui comprennent des titres à revenu fixe, les conseillers devraient également tenir compte des caractéristiques de base des FNB, que Paul Bowes qualifie d’« outils incroyablement importants ».

Parmi ces caractéristiques figure le fait que les FNB à revenu fixe sont plus faciles et plus rapides à acheter et à négocier que les obligations en soi.

Contrairement aux fonds communs de placement, les FNB n’ont pas besoin de vendre leurs placements en réponse à une hausse des rachats des porteurs de parts, une situation qui entraîne des problèmes pour les gestionnaires de fonds communs de placement et de possibles répercussions fiscales pour les investisseurs qui ont adopté une stratégie d’achat et de conservation de parts.

Dans le marché fluide et très complexe d’aujourd’hui, les conseillers devront faire preuve d’une diligence raisonnable accrue au moment de choisir un FNB à revenu fixe ou compter sur un gestionnaire actif pour le faire. La récompense potentielle de portefeuilles mieux équilibrés justifie cependant le temps et les efforts supplémentaires.

Les FNB à revenu fixe, qui peuvent aider vos clients à atteindre leurs objectifs financiers et de portefeuille, sont axés sur le moment présent et ont un rôle à jouer pour assurer l’avenir financier des investisseurs. Il ne s’agit pas d’un instrument de placement démodé qui était respecté par le passé.

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5 choses à savoir sur les FNB à effet de levier et à effet de levier inversé https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/5-choses-a-savoir-sur-les-fnb-a-effet-de-levier-et-a-effet-de-levier-inverse/ Wed, 14 Sep 2022 09:25:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89039 Découvrez les dessous des fonds, depuis leurs caractéristiques jusqu’à leur volatilité, en passant par les risques.

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L’idée d’acheter des fonds négociés en Bourse (FNB) à effet de levier peut être séduisante, dans la mesure où ils peuvent fournir des rendements potentiellement meilleurs sur une période plus courte que les FNB traditionnels à long terme.

Bien entendu, la possibilité de générer des rendements plus élevés s’accompagne d’un risque plus élevé. Il est extrêmement important de comprendre les risques spécifiques des FNB à effet de levier et à effet de levier inversé pour déterminer si ces fonds constituent un investissement approprié pour les clients.

Examinons cette catégorie de FNB au Canada et découvrons ce qu’il est important de prendre en compte avant de les incorporer éventuellement dans un portefeuille.

1. Que sont les FNB à effet de levier et à effet de levier inversé?

Les FNB à effet de levier et à effet de levier inversé utilisent en règle générale des produits financiers dérivés visant à amplifier les rendements d’un indice sous-jacent ou d’une catégorie d’actifs.

À titre illustratif, alors qu’un FNB indiciel traditionnel cherche à reproduire le rendement d’un indice de référence comme le S&P/TSX 60, un FNB à effet de levier pourrait chercher à offrir un rendement quotidien plusieurs fois supérieur à celui de cet indice. Dans le cas des FNB à levier inversé, l’objectif de placement peut être de générer un profit potentiel à partir du rendement négatif d’un indice donné, de sorte que si l’indice devait baisser, le FNB pourrait réaliser un gain. Généralement, ces FNB sont utilisés par des investisseurs finaux très convaincus, avec un horizon de négociation à court terme, désireux d’utiliser un profil de risque plus élevé afin de générer des rendements à court terme potentiellement plus élevés.

Contrairement à l’effet de levier obtenu par les comptes sur marge ou les opérations sur options, le risque de pertes est limité à l’investissement principal lors de l’utilisation de ces FNB. Toutefois, pour maintenir cela, leur exposition doit généralement être réinitialisée quotidiennement.

Au Canada, les FNB à effet de levier et les FNB à effet de levier inversé sont surtout offerts dans la gamme de fonds BetaPro de Horizons. Ces FNB offrent une vaste gamme d’expositions aux indices boursiers, tels que le S&P 500, le S&P/TSX 60 et le Nasdaq-100, ainsi qu’aux stratégies basées sur les contrats à terme qui investissent dans des matières premières comme le pétrole et le gaz. Au sud de la frontière, plusieurs fournisseurs de fonds offrent des FNB dont le rendement peut atteindre trois fois ou trois fois l’inverse de l’exposition sous-jacente.

2. Pouvez-vous détenir ces FNB pendant plus d’une journée?

En bref, la réponse est oui. Toutefois, comme cela a été mentionné, les FNB à effet de levier et à effet de levier inversé exigent habituellement que leurs expositions soient revues quotidiennement afin de maintenir un niveau de risque limité à l’investissement principal. En raison de cette réinitialisation quotidienne, le rendement du FNB n’est pas censé correspondre au rendement de la matière première ou de l’indice de référence pour des périodes supérieures à un jour.

La composition a également une incidence sur le rendement, ce qui se traduit par un rendement annuel plus élevé sur un marché en hausse ou par une moyenne à la baisse des coûts sur un marché en déclin. Si vous prévoyez détenir ces FNB pendant plus d’une journée, veuillez noter que les rendements réels seront probablement différents des rendements prévus sur une période observée.

Les exemples hypothétiques simplifiés ci-dessous utilisant un FNB BetaPro Daily Bull (avec une exposition complète de 2x), un FNB BetaPro Daily Bear (avec une exposition complète de -2x) et un FNB BetaPro Inverse (-1x) sur deux marchés différents montrent les effets potentiels de la composition des rendements à la suite d’un rééquilibrage quotidien. Le premier scénario montre la valeur de la part à la fin de chacune des journées où l’indice sous-jacent a pris 10 %, ainsi que le rendement à la fin de cette période. Le deuxième scénario montre l’effet d’une séquence de -10 % chaque jour, sur une période de neuf jour et son effet sur les rendements à la fin de la période.

Pour voir cette image en grand, cliquez ici

Si un investisseur a l’intention de détenir un FNB à effet de levier (ou à effet de levier inversé) pendant plus d’un jour, il doit absolument veiller à ce que le FNB fournisse une exposition correspondant à l’intention initiale de détenir le placement.

3. Quelle est la volatilité des FNB à effet de levier et à effet de levier inversé?

Tous les FNB à effet de levier et à effet de levier inversé sont intrinsèquement plus risqués et potentiellement plus volatils qu’un unique FNB à long terme qui investit dans le même univers de titres, puisqu’ils sont hautement spéculatifs et utilisent un effet de levier qui amplifie les rendements et les pertes.

La volatilité de ces FNB est également affectée par l’investissement sous-jacent. À titre d’exemple, un FNB à effet de levier qui a des contrats à terme sur le gaz naturel comme exposition sous-jacente sera beaucoup plus volatil qu’un FNB qui investit dans des actions de sociétés canadiennes à grande capitalisation. En général, les FNB de matières premières à effet de levier devraient présenter une volatilité plus élevée que les actions traditionnelles.

Il est également important de tenir compte de la volatilité dans la mesure où elle peut avoir une incidence sur l’orientation prévue du FNB. Plus la catégorie d’actifs est volatile, plus la performance du FNB, au-delà d’un jour, peut s’écarter de son indice de référence en raison de la réinitialisation quotidienne de l’exposition.

4. Les FNB à effet de levier ou à effet de levier inversé investissent-ils dans des contrats à terme?

En fonction de l’actif sous-jacent, comme le pétrole brut, un FNB pourrait devoir investir dans des contrats à terme.

Les contrats à terme sont des contrats aux conditions et aux dates d’échéance uniformes – portant généralement sur des catégories d’actifs et des matières premières spécifiques – qui obligent les parties à échanger de l’argent contre l’actif à un moment précis à une date ultérieure.

En lieu et place d’un règlement à un moment précis dans le futur, les FNB qui utilisent des contrats à terme passent généralement d’un mois de livraison donné à un mois de livraison ultérieur avant la date d’échéance du contrat (lorsque le détenteur du contrat serait tenu d’accepter ou de livrer une matière première physique). Du fait de cette fonction, les investisseurs doivent accorder une attention particulière à la courbe des contrats à terme.

Généralement, les contrats à terme détenus par un FNB évoluent vers un contrat dont le prix est plus élevé (où la courbe des contrats à terme est en « report » ou contango; voir le graphique 1), dans lequel le détenteur du contrat à terme paiera une prime pour passer au contrat suivant. Inversement, il y a des périodes où les contrats à terme passeront à un contrat à un prix inférieur (lorsque la courbe des contrats à terme est en « déport » ou backwardation; voir le graphique 2), et le FNB gagnerait alors de l’argent en passant aux contrats moins coûteux.

Si le prix du pétrole se situe dans les limites de la fourchette pendant une période prolongée mais que les contrats à terme sont en report, un investisseur qui achète un FNB 2x Daily Bull perdra probablement de l’argent en raison du paiement de deux fois la prime de roulement. D’autre part, un investisseur se trouvant du côté court de la transaction avec un FNB Daily Bear -2x s’attendrait à générer un rendement positif en gagnant deux fois la prime de roulement sur cette période – en supposant que tous les autres éléments soient égaux, et que le rendement du marché du pétrole n’ait pas bougé.

Graphique 1 : Courbe des contrats à terme en report

À TITRE ILLUSTRATIF UNIQUEMENT

Graphique 2 : Courbe des contrats à terme en déport

À TITRE ILLUSTRATIF UNIQUEMENT

L’effet de levier sur les contrats à terme signifie donc qu’il ne suffit pas d’obtenir la bonne orientation pour la catégorie d’actif; l’investisseur doit également tenir compte du coût des coûts de roulement futurs si le FNB est détenu sur une période de plusieurs jours.

5. Ces FNB répondent-ils à vos objectifs de risque et de rendement?

Trop souvent, les investisseurs autonomes utilisent un FNB à effet de levier ou à effet de levier inversé comme position dans leur portefeuille de base au lieu de simplement acheter et détenir un FNB sans effet de levier. Il peut s’agir d’une proposition très risquée en raison du risque élevé associé à l’investissement dans ces FNB. Les FNB à effet de levier et à effet de levier inversé sont des placements spéculatifs, et un investisseur doit avoir une forte conviction sur l’orientation du placement, en ayant la capacité de surveiller et d’ajuster sa position fréquemment. Ces FNB sont généralement plus appropriés pour les investisseurs expérimentés qui comprennent que leurs pertes peuvent être importantes en cas de mauvaise spéculation.

Pour toute autre personne, un FNB à effet de levier ou à effet de levier inversé peut ne pas être un investissement approprié, malgré les rendements attrayants pouvant parfois être générés.

Imaginez que vous utilisez une voiture de Formule 1 pour vous rendre à l’épicerie. La voiture peut aller extrêmement vite mais elle n’est pas pratique (ou sûre) pour cet usage. Si votre objectif est d’être un investisseur à long terme qui ne veut pas changer fréquemment sa répartition d’actif pour atteindre ses objectifs de rendement, les FNB indiciels simples traditionnels, qui sont seulement en position acheteur à long terme, sont probablement plus appropriés.

La compréhension de votre tolérance au risque et de vos objectifs vous aidera beaucoup à déterminer si les FNB à levier et à levier inversé sont un type de placement dans lequel vous êtes à l’aise.

Pat Dunwoody est la directrice générale de l’Association canadienne des fonds négociés en bourse (ACFNB).

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L’esprit d’innovation du Canada https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lesprit-dinnovation-du-canada/ Wed, 09 Feb 2022 09:01:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85052 Cet esprit a motivé la création de FNB au Canada : aujourd’hui, il inspire de nouvelles offres.

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Depuis le lancement du premier fonds négociés en Bourse (FNB) au monde en 1990 jusqu’au lancement des premiers FNB en cryptomonnaie en 2021, le développement des FNB canadiens a été stimulé par une orientation vers l’innovation.

Fait important : pour l’Association canadiennes des FNB (ACFNB), l’émergence continue de nouveaux produits a généré une solide gamme de FNB pour les conseillers et leurs clients . Le choix est abondant et l’éventail des offres est remarquable. Un cadre réglementaire souple et favorable a permis d’élaborer des solutions thématiques de base et spécialisées qui peuvent répondre à un éventail complet d’objectifs et de priorités en matière d’investissement. De plus, une industrie réceptive s’est positionnée pour saisir les occasions et répondre à la demande en offrant continuellement diverses options aux investisseurs.

Pour 2021, selon les rapports de Banque Nationale Marchés financiers, 202 FNB ont été lancés, fracassant tous les records précédents. Le nombre total de FNB s’est élevé à 1 177.

L’ampleur des FNB canadiens peut satisfaire pratiquement n’importe quel portefeuille de clients

Je veux explorer ce qui sous-tend cet accent sur l’innovation et son impact. Mon objectif est d’accroître la sensibilisation des conseillers à ce que les FNB canadiens offrent et à la façon dont ils peuvent contribuer à des portefeuilles durables et personnalisables pour leurs clients, ainsi qu’à des pratiques professionnelles plus efficaces et satisfaisantes.

L’un des principaux points à retenir est que la gamme de FNB offerts au Canada peut répondre à presque toutes les exigences du portefeuille de vos clients. Et il y en a encore davantage dans le pipeline du développement de produits. Il n’est donc absolument pas nécessaire d’effectuer des achats transfrontaliers et d’assumer les conséquences fiscales associées aux fonds non nationaux.

Une ressource produite par l’ACFNB appuie la rédaction de cet article. Si vous ne connaissez pas notre guide détaillé destiné au secteur canadien des FNB – Une feuille de route (à cetfa.ca), il vaut la peine de le lire. Le guide retrace les origines des FNB à la présence des Toronto Index Participation Units (TIPS) à la TSX en mars 1990, « qui ont validé le concept des FNB ». Il décrit ensuite la prochaine phase des progrès techniques et du marché aux États-Unis et de l’adoption des FNB par les investisseurs partout dans le monde. Mais, comme il le confirme, le Canada « joue dans la cour des grands » en ce qui concerne l’innovation des FNB et la création de nouveaux produits.

En 2000, le premier FNB d’obligations au monde a été offert au Canada. Comme l’a indiqué Investment Executive en janvier 2018, pour 2017, « l’industrie a accueilli un nombre record de 11 nouveaux fournisseurs et a assisté au lancement de 169 nouveaux produits – un autre record ». De nouveaux FNB liés au cannabis ont été lancés cette année-là, et le lancement de FNB de cryptomonnaie a été envisagé pour la première fois. En 2019, les investisseurs canadiens pouvaient acheter leurs premiers FNB offrant une exposition à des comptes d’épargne à intérêt élevé et au secteur des sports électroniques, à des FNB alternatifs liquides, à des FNB liés au cannabis et à six fonds offrant une exposition aux technologies de la chaîne de blocs et aux technologies de registre décentralisé. La demande croissante a entraîné le lancement au Canada de 65 fonds ESG répertoriés à la fin juin 2021, soit plus que pour l’ensemble de 2020. Selon les reportages des médias, nous croyons que l’appétit pour la création d’autres fonds n’est pas épuisé.

L’an dernier, selon les rapports Banque Nationale, « plusieurs nouveaux thèmes sont apparus au Canada qui n’existaient pas auparavant, comme les semi-conducteurs, le métavers, l’exploration spatiale, les psychédéliques, la technologie du lithium et des batteries, etc. ».

Soyons clairs, nous ne prétendons pas que l’innovation en matière de FNB s’est produite ou se produit exclusivement au Canada. Une longue liste de produits inédits aux États-Unis et à l’échelle internationale est bien documentée. À titre d’exemple, comme l’a expliqué Deborah Fuhr, fondatrice et associée directrice d’ETFGI, dans un article que nous avons publié en ligne en septembre dernier, bien que le marché européen ne représente que 16 % de l’actif géré total des FNB à l’échelle mondiale, il s’agit de la plaque tournante pour les FNB ESG, avec 290 produits et 154 milliards de dollars américains sous gestion. Cependant, les producteurs canadiens sont actifs sur le front des FNB ESG. Comme l’a indiqué NBC Financial Markets en décembre dernier, le nombre de FNB ESG a doublé, passant d’environ 50 en 2020 à 100 en 2021. La variété des types de produits ESG est « également en plein essor ».

L’industrie canadienne des FNB est souple, réceptive et axée sur des solutions novatrices

Compte tenu de la taille relativement petite du marché canadien, surtout par rapport à notre voisin du sud et aux économies avancées en Europe, l’ampleur et le rythme de l’innovation dans le marché canadien des FNB sont frappants.

Ironiquement, la petite taille de l’industrie des FNB du Canada (dans un contexte mondial) a joué en sa faveur grâce à sa souplesse et à l’attention qu’elle porte sur deux principaux centres d’expertise. C’est ce que nous a révélé Deborah Fuhr l’an dernier lors d’une vidéoconférence depuis le Royaume-Uni. Une liste de plus en plus longue de premières de produits appuie l’affirmation selon laquelle notre industrie de l’investissement national est bien préparée pour offrir de nouvelles solutions qui répondent à la demande réelle ou prévue.

Cependant, nous croyons qu’il y a encore beaucoup à dire au sujet de l’innovation liée aux FNB. Pour avoir une meilleure idée de ce qui a motivé et façonné le développement de nouveaux produits de FNB canadiens, l’ACFNB a consulté une source bien informée. Lorsqu’on lui a demandé ce qui avait propulsé la croissance et l’innovation dans l’industrie canadienne des FNB, Carlos Cardone, directeur général principal chez Investor Economics, a donné un aperçu des jalons et des tendances macroéconomiques clés.

Les entreprises canadiennes de FNB ont commencé par offrir des produits et des catégories de produits faciles à trouver dans de multiples segments des pratiques institutionnelles et du détail, a‑t‑il dit. Au départ, cela signifiait des offres de FNB indiciels qui étaient simples en grande partie. Il y a une dizaine d’années, le secteur des fonds était soit entièrement passif, soit entièrement actif.

Toutefois, les sociétés canadiennes de FNB ont rapidement vu là l’occasion d’offrir la gestion active dans les produits passifs en offrant des fonds bêta stratégiques (ou « semi-actifs »). Il ne s’agissait pas nécessairement de solutions sans précédent, mais elles ont été bien accueillies par les conseillers canadiens, même si l’adoption de FNB à gestion active a traîné de la patte aux États-Unis.

Depuis ses débuts, le pipeline de produits de FNB canadiens a fait preuve de créativité dans le lancement de nouveaux produits aux catégories, stratégies et styles novateurs (p. ex., les FNB de crypto-actifs) qui n’étaient généralement pas offerts dans le secteur des fonds communs de placement, selon Carlos Cardone.

Au fur et à mesure que les pratiques de conseils ont évolué et mûri, les sociétés de FNB ont réagi en proposant de nouvelles options pour suivre des secteurs et des volets particuliers et offrir une exposition ciblée (p. ex., aux sociétés du secteur des semi-conducteurs). Et à mesure que ces produits de FNB spécialisés sont devenus plus largement offerts, les conseillers ont de plus en plus délaissé la sélection et la gestion de portefeuilles d’actions et d’obligations individuelles pour leurs clients.

Le besoin de solutions efficaces de gestion de pratique a stimulé l’innovation dans les créneaux des FNB

Les conseillers canadiens veulent des solutions de gestion de pratique moins coûteuses et un accès efficace à des catégories d’actifs de créneau. Grâce aux FNB, les conseillers ont maintenant beaucoup plus de facilité à mettre en œuvre de telles stratégies pour leurs clients. Certaines équipes de développement de produits FNB ont également été à l’affût de nouvelles occasions qui pourraient répondre aux besoins potentiellement insatisfaits des conseillers, a déclaré Carlos Cardone. Ils ont consulté des membres de l’industrie qui envisagent d’élaborer des solutions internes pour déterminer les occasions où les FNB pourraient être offerts à titre de solution de rechange.

Soutenue par l’offre rapide, diversifiée et attrayante de produits, la substitution des fonds communs de placement par des FNB parmi les investisseurs qui gèrent eux-mêmes leurs placements s’est produite si rapidement que c’est « remarquable », a fait observer Carlos Cardone. Les investisseurs institutionnels ont également profité de la souplesse des FNB. Cela comprend le reconditionnement pour les ventes au détail, la recherche d’une plus grande exposition aux marchés spécialisés ou aux catégories d’investissement ou le véhicule de transition en attendant que l’argent soit transféré ailleurs.

L’histoire de l’innovation des FNB au Canada est riche (sans jeu de mots) et se poursuit avec l’arrivée de la nouvelle année. Bien que je m’abstienne de faire des prévisions détaillées, vous pouvez présumer en toute confiance que de nouvelles solutions de FNB émergeront au cours de 2022 et que leur création sera éclairée par la demande des conseillers et des investisseurs. Compte tenu de leur expérience, ils vous fourniront de nouveaux outils financiers pour vous aider à faire croître votre pratique et à répondre aux besoins uniques en matière d’investissement de vos clients.

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Réformes axées sur le client : valider ses processus https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/reformes-axees-sur-le-client-valider-ses-processus/ Wed, 10 Nov 2021 10:20:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83419 Et penser aux bénéfices tirés de leur application.

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La mise en œuvre des réformes axées sur le client, prévue d’ici la fin de l’année, amène certes les sociétés et les conseillers à adapter leur modèle d’affaires, mais on devrait y voir des assises sur lesquelles bâtir des relations de confiance avec les clients.

Pour les courtiers et les conseillers qui travaillent à harmoniser leurs processus avec l’arrivée du dernier train de règles d’ici le 31 décembre, la tâche semble naturellement énorme. Et une certaine résistance peut subsister à l’interne – peut-être en raison du flou entourant la notion de « conduite conforme » – au moment de leur entrée en vigueur.

Or, selon l’Association canadienne des fonds négociés en bourse (ACFNB) et ses membres, il y a tout lieu d’accueillir les règlements à venir avec une perspective positive et confiante. Nous croyons que le secteur devrait appuyer les réformes axées sur le client en principe, et ses mesures en pratique. Voici pourquoi.

Les sociétés et les conseillers ont déjà prouvé qu’ils peuvent s’adapter aux réformes avec l’adoption des règles sur les conflits d’intérêts à la fin juin. Nous sommes convaincus qu’ils peuvent et pourront se plier aux dispositions restantes, à savoir l’observation des exigences rehaussées en matière de connaissance du produit et du client, la divulgation de davantage de renseignements sur la relation conseiller-client, l’application d’une norme de convenance axée sur le client et le respect des limites liées à l’autopromotion dans les communications.

Les réformes axées sur le client peuvent s’avérer bénéfiques à la fois pour les sociétés, pour leurs conseillers et pour leurs clients. Cette vision optimiste, c’est celle que partagent l’ACFNB et l’équipe-conseil de Gestion mondiale d’actifs CI, le présentateur d’un webinaire pour nos membres tenu à la fin d’octobre. Sachez d’ailleurs que ce webinaire se trouve maintenant sur notre site Web.

Un outil pour remplir ses obligations de connaissance du produit

Ce que les organismes de réglementation attendent des sociétés et des conseillers avec les règlements en matière de connaissance du produit (et c’est ce qui nous intéresse surtout), c’est de confirmer qu’ils sont dotés d’un processus décisionnel uniforme pour la formulation de recommandations appropriées et d’en faire part aux clients. À notre avis, ce sera gage de professionnalisme pour les conseillers, qui devraient ainsi pouvoir renforcer leurs relations avec les clients.

Au cœur de cette méthode de sélection se trouvent l’évaluation et la communication du coût rattaché au produit et de son effet sur les rendements. Nous croyons que cette obligation de transparence encouragera les conseillers à explorer de plus en plus les FNB dans le cadre des solutions de placement qu’ils offrent aux clients. Les conseillers visant diligence et efficacité dans l’exercice de cette responsabilité sont invités à utiliser ETF Screener, un outil personnalisé de tri des FNB offert gratuitement sur notre site Web.

Une perspective optimiste à l’égard des réformes axées sur le client et le renforcement de la confiance des conseillers chargés d’en faire respecter les dispositions : voilà ce qui définit le mandat éducatif de Gestion mondiale d’actifs CI (GMA CI). Après nous être entretenus avec Alice Ambrosie, vice-présidente, Gestion de cabinet, nous avons constaté que nous avions une vision commune des réformes axées sur le client, soit une vision positive.

« Nous y avons vu une occasion d’aider les conseillers à comprendre les changements, à adhérer à l’esprit des règles et à bien servir leurs clients, tout en leur laissant le soin de la mise en œuvre à proprement parler, nous a expliqué Alice Ambrosie. Le contenu que nous offrons est prêt à l’emploi, ce qui fait que les conseillers peuvent se mettre au service de leurs clients et adopter des pratiques exemplaires. »

La présentation « Comment faire des réformes axées sur les clients une victoire pour tout le monde, vous et vos clients » se veut un survol de 45 minutes de toutes les grandes exigences. Un aide-mémoire de deux pages vient compléter le tout.

« Nous avons constaté que de nombreux conseillers à qui nous nous sommes adressés s’inquiétaient des réformes en raison de leur obligation réglementaire et de la nature surtout générale des règles, qui les rendent difficiles à interpréter », a fait remarquer Alice Ambrosie. Cependant, comme elle a ajouté, nombre de conseillers répondaient déjà aux règles; ils sont beaucoup mieux préparés qu’ils ne le croient et ils sont plus sûrs d’être dans la bonne voie après avoir assisté au webinaire. « Pour les conseillers, il s’agit donc vraiment d’officialiser et de documenter leurs processus pour pouvoir prouver qu’ils servent leurs clients comme il se doit et qu’ils respectent les règles : c’est donc passer d’une confiance aveugle à une confiance lucide. »

Comme nous l’avons dit, l’ACFNB croit que les conseillers et les sociétés devraient appuyer activement les changements à venir qu’appellent les réformes axées sur le client et les appliquer de façon uniforme avec les clients actuels et potentiels.

Dans le cadre de leurs responsabilités en matière de connaissance du produit plus précisément, les conseillers sont invités à s’informer sur les coûts (habituellement) moindres et sur les autres avantages de nombreux FNB. Outre notre outil ETF Screener (conçu en collaboration avec Morningstar Canada), nous offrons diverses ressources de soutien, y compris un guide détaillé destiné au secteur canadien des FNB, sur notre site Web. Cet automne, l’ACFNB lancera aussi une gamme élargie de webinaires sur les FNB admissibles aux unités de formation continue à l’intention des conseillers souhaitant accroître leurs connaissances sur les produits.

Pour obtenir des renseignements détaillés sur les réformes, consultez d’abord la page Mise en œuvre des réformes axées sur le client des Autorités canadiennes en valeurs mobilières.

Pat Dunwoody est la directrice générale de l’Association canadienne des fonds négociés en bourse (ACFNB).

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Tentés par les cryptomonnaies? Songez aux FNB https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/acfnb/tentes-par-les-cryptomonnaies-songez-aux-fnb/ Tue, 07 Sep 2021 15:25:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81951 S’il fallait décrire en un mot l’expérience de ces dernières années, on pourrait opter pour « perturbations ».

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De la myriade d’effets perturbateurs de la pandémie du COVID-19 à l’émergence de technologies perturbatrices, le monde qui nous entoure se transforme rapidement; ce n’est pas qu’une impression.

Les marchés mondiaux ne font pas exception : de la plus courte récession de l’histoire en mars 2020 aux nouveaux sommets atteints par les indices boursiers américains en août 2021, il est parfois difficile de suivre l’évolution des dernières perturbations et tendances du marché.

Les fonds négociés en Bourse (FNB) de cryptomonnaies comptent parmi les tendances perturbatrices qui semblent avoir tapé dans l’œil de nombreux investisseurs. En février 2020, le Canada a lancé la première gamme mondiale de FNB de cryptomonnaies. Depuis, cette catégorie de FNB a connu une croissance exponentielle, l’actif géré y atteignant près de 4,3 milliards de dollars canadiens au 30 juillet 2021.

À l’échelle mondiale, d’autres pays tentent de suivre le mouvement : aux États-Unis, 16 prospectus de FNB de bitcoins ont été déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). En août, un gestionnaire d’actifs français a reçu l’autorisation de lancer à l’intention des investisseurs européens un FNB corrélé avec le prix du bitcoin couvrant un panier de titres. À ce jour, le Canada reste toutefois le seul pays à avoir lancé avec succès des FNB de cryptomonnaies fondés sur des contrats à terme et à garde directe, ainsi que des FNB de cryptomonnaie à options inverses.

Plus de dix ans après l’apparition du bitcoin – première cryptomonnaie du monde, qui est aussi la plus populaire –, pourquoi ces FNB de cryptomonnaies ont-ils aujourd’hui tant le vent en poupe auprès des investisseurs? 

« Les cryptomonnaies ont capté l’attention des investisseurs pour diverses raisons. D’abord, elles représentent un nouveau concept dans l’air du temps pour les marchés financiers – un “nouvel or” numérique, décentralisé, sans corrélation avec les catégories d’actifs traditionnelles, déclare Hans Albrecht, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Horizons ETFs. Mais c’est peut-être avant tout le rendement qui a attiré le regard des investisseurs. Nous avons vu que les cryptomonnaies présentaient un potentiel de rendement démesuré, s’accompagnant toutefois de risques de forte volatilité. Pour les investisseurs canadiens, les FNB offrent désormais le moyen le plus simple de cibler ce potentiel et d’obtenir rapidement une exposition aux cryptomonnaies populaires comme le bitcoin et l’ether. »

Autre avantage des FNB par rapport à l’achat direct de cryptomonnaies : les FNB sont admissibles aux comptes de placements enregistrés comme le CELI et le REER. Avec un rendement annuel de 302,8 % sur le prix du bitcoin en 2020, les comptes enregistrés libres d’impôt et à imposition reportée sont de puissants instruments pour investir dans les cryptomonnaies.

Comme toujours en matière de placement, le rendement n’est pas garanti; de nombreuses cryptomonnaies ont affiché une volatilité et des baisses de valeur considérables, souvent en réaction aux nouvelles sur les restrictions et la réglementation mondiales.

« Bien que de nombreux investisseurs souhaitent en définitive s’engager sur le marché du bitcoin ou d’autres cryptomonnaies, les plus réfractaires au risque se sont parfois tournés vers l’investissement dans les fournisseurs de “pioches et pelles” servant à l’extraction de ces monnaies numériques, précise Hans Albrecht. L’écosystème de ces cryptomonnaies est en pleine expansion, des marchés numériques sur lesquels elles se négocient aux chaînes de blocs et à l’infrastructure infonuagique nécessaires aux opérations en passant par le matériel, les processeurs graphiques, les semiconducteurs indispensables à leur extraction et à leur fonctionnement. Bon nombre de ces sous-secteurs et de ces entreprises affichent une certaine corrélation avec le cours de la cryptomonnaie, mais peuvent offrir davantage de sécurité compte tenu de leurs activités commerciales diversifiées. »

 Certains promoteurs de cryptomonnaies ont surnommé le bitcoin « or numérique », en raison de sa rareté, de sa durabilité et du fait qu’il s’impose de plus en plus comme monnaie de remplacement, grâce à son acceptation par de grandes entreprises comme Microsoft, Tesla, ou même KFC. Bien que le bitcoin n’ait pas la dimension historique qu’a l’or depuis des millénaires, son essor fulgurant laisse présager une ascension rapide au-delà du métal étincelant; de l’ordre de 2 160 milliards de dollars américains, la capitalisation boursière mondiale de toutes les cryptomonnaies en circulation éclipse le PIB de la grande majorité des pays. Ces facteurs, ainsi que d’autres comme la décision du Salvador d’accepter le bitcoin en tant que monnaie légale, laissent penser que la tendance se maintiendra, ce qui renforce l’argument en faveur de l’ajout de FNB de cryptomonnaies à un portefeuille de placements pour lui donner une exposition à une monnaie alternative axée sur la croissance potentielle.

Si les cryptomonnaies ont perturbé la sphère des placements pour toujours, c’est grâce aux FNB de cryptomonnaies que les investisseurs sont plus nombreux que jamais auparavant à pouvoir tirer profit de leur potentiel dans leurs portefeuilles de placements. Encore une fois, l’industrie canadienne des FNB a su ouvrir la voie à l’innovation à l’échelle mondiale. L’émergence de nouvelles cryptomonnaies offrira probablement de nouvelles occasions de placement dans ce secteur par l’intermédiaire de FNB et chamboulera avantageusement votre portefeuille.

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