Volatilité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 01 Mar 2024 12:56:43 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Volatilité – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Placements Mackenzie lance de nouvelles solutions de placements https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-lance-de-nouvelles-solutions-de-placements/ Fri, 01 Mar 2024 12:56:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99312 PRODUITS – Parmi celles-ci, on retrouve un produit conforme à la charia.

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Placements Mackenzie lance trois nouvelles solutions de placements. Parmi ceux-ci, on retrouve deux fonds à faible volatilité et un fonds qui offre une exposition à des actions mondiales conformes à la charia, soit :

  • le FNB mondial à faible volatilité Mackenzie ;
  • le Fonds mondial à faible volatilité Mackenzie ;
  • et le Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie.

Le fonds négocié en Bourse (FNB) et le Fonds mondial à faible volatilité Mackenzie sont accessibles aux investisseurs à la Bourse de Toronto depuis le 20 février dernier. Leur objectif est de réduire le risque de baisse et d’offrir une volatilité inférieure sur un cycle de marché par rapport à l’ensemble du marché.

Pour cela, l’équipe construit un portefeuille optimisé en fonction du risque composé de sociétés à moyenne et à grande capitalisation diversifiées à l’échelle des marchés développés mondiaux et des secteurs.

« Nous sommes heureux d’offrir aux investisseurs canadiens une solution de base qui peut aider à réduire au minimum les risques de portefeuille associés à la volatilité cyclique des marchés, soutient Kristi Ashcroft, vice-présidente exécutive, Produits et solutions, Placements Mackenzie. Les stratégies à faible volatilité peuvent aider les investisseurs à rester fidèles à leur plan financier en réduisant la tentation de se retirer du marché en période de repli. »

Le Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie, qui est accessible depuis le 22 février, donne accès à des occasions de placement mondiales conformes à la charia et attestées par Ratings Intelligence, une société de services-conseils externe de calibre mondial spécialisée dans la charia.

Ce Fonds, qui fera l’objet d’un examen semestriel effectué par un comité consultatif de la charia externe de Ratings Intelligence afin d’assurer sa conformité et sa certification continues, investit principalement dans des actions de marchés mondiaux qui ne tirent généralement pas leurs revenus d’industries telles celles de l’alcool, du tabac, des produits liés au porc, de l’armement et de la défense, des services bancaires et des sociétés d’assurance classiques et du divertissement pour adultes.

« Nous sommes fiers d’offrir aux Canadiens l’occasion d’harmoniser leurs placements avec leur foi et leurs valeurs par l’entremise du Fonds d’actions mondiales charia Mackenzie. Il s’agit là du plus récent exemple de l’importance que nous accordons à l’évolution de notre gamme de produits afin d’offrir un éventail diversifié de solutions de placement dirigées par nos équipes de gestion de placements primées », souligne Kristi Ashcroft.

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La Caisse de dépôt et placement affiche un rendement positif https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-caisse-de-depot-et-placement-affiche-un-rendement-positif/ Fri, 23 Feb 2024 12:32:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99335 Celui-ci s’élève à 7,2 %.

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La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) affiche un rendement de 7,2 % en 2023, après une année caractérisée par une instabilité des marchés.

L’actif net du bas de laine des Québécois a ainsi grimpé de 32 milliards de dollars pour atteindre 434 G$ en date du 31 décembre 2023, selon ses résultats dévoilés jeudi.

Il s’agit d’un rebond pour la Caisse par rapport à 2022, qui s’était soldé par un rendement négatif de 5,6 % et donc une perte de 18 G$ de l’actif net.

Le président et chef de la direction de la CDPQ, Charles Emond, a souligné que la « volatilité des taux a été historique » en 2023 et les marchés boursiers ont été propulsés par « seulement sept titres technologiques américains ».

Cette volatilité est une nouvelle réalité qui s’impose depuis 2020 avec des conditions de marché passant « d’un extrême à l’autre », expose-t-il.

« Face à ce contexte, notre portefeuille global s’est bien comporté et les régimes de nos déposants demeurent en excellente santé financière », a affirmé Charles Emond.

Le rendement de 7,2 % est en ligne avec son portefeuille de référence à 7,3 %. Sur une période de cinq ans, la Caisse a réalisé un rendement annualisé de 6,4 %. Le rendement s’établit à 7,4 % sur 10 ans.

Au cours des quatre dernières années, l’actif net de la CDPQ a progressé de près de 100 G$.

En 2023, les nouveaux investissements et engagements de la Caisse ont totalisé environ 5 G$. La valeur de l’actif total au Québec a atteint 88 G$, en hausse de 10 G$ par rapport à 2022.

Parmi les investissements, figure le financement d’environ 200 M$ (150 M$ US) sous forme de dette convertible dans Northvolt AB pour la construction d’une usine entièrement intégrée de batteries sur la Rive-Sud de Montréal.

La Caisse se montre toujours confortable avec le projet, malgré les critiques grandissantes à l’égard de ses impacts sur le plan environnemental, dont la destruction de milieux humides.

À titre d’investisseur, la CDPQ perçoit cette industrie comme prometteuse en matière de croissance et Northvolt s’avère le « meilleur joueur » de son secteur, a fait savoir Charles Emond.

« C’est un investissement pour nous qui rencontre les critères qu’on a », a-t-il dit.

« Année charnière »

Charles Emond entrevoit 2024 comme une « année charnière », pointant entre autres les décisions à venir des banques centrales sur les taux d’intérêt, le contrôle de l’inflation et le ralentissement de l’économie mondiale.

La situation restera difficile. Le chemin vers un équilibre prendra du temps et sera sinueux, selon lui.

« On va faire face à une multitude de scénarios en 2024. (…) L’important, c’est d’être préparé à toutes ces éventualités. On a un portefeuille, je pense, qui a démontré sa capacité à faire face à des turbulences », a-t-il déclaré en conférence de presse.

L’immobilier en difficulté

À l’inverse de l’actif net, le portefeuille immobilier de la CDPQ a enregistré un rendement négatif de 6,2 % pour 2023, ce qui représente toutefois une meilleure performance que l’indice de référence à -10 %.

Le contexte économique actuel avec la hausse des taux a été particulièrement « hostile » au marché sur le plan mondial, a évoqué Nathalie Palladitcheff, la présidente et cheffe de la direction d’Ivanhoé Cambridge, l’une des filières immobilières de la Caisse.

Elle a expliqué que le repositionnement de ce portefeuille vers d’autres secteurs de l’immobilier, amorcé il y a quelques années, a permis à celui-ci d’être moins affecté par la conjoncture.

En janvier dernier, la CDPQ a annoncé qu’elle intégrait en son sein Ivanhoé Cambridge et sa seconde filière immobilière, Otéra Capital. L’institution prévoit de compléter l’intégration d’ici 18 à 24 mois.

Elle espère dégager des gains d’efficacité de 100 M$ grâce aux synergies tirées de l’intégration des deux filiales. Une partie de ce montant proviendrait d’une réduction des effectifs.

Charles Emond n’a pas voulu s’avancer sur le nombre de pertes d’emplois. « On est encore en milieu de ce processus-là, d’évaluer nos équipes. Est-ce qu’on parle de dizaines? Non. On parle plus de quelque chose d’important, de substantiel en nombre d’employés », a-t-il dit.

Cependant, il ne s’agit « pas (d’)un démantèlement » des deux organisations, a voulu clarifier Charles Emond. Le projet n’est pas non plus lié au contexte économique.

« C’est quelque chose dont on discutait depuis plusieurs années. (…) C’est quelque chose de stratégiquement où l’on voit qu’il y a plein de bénéfices », a-t-il précisé.

Dans la foulée de cette intégration, Nathalie Palladitcheff a décidé de quitter ses fonctions en avril prochain, tandis que la présidente et cheffe de la direction d’Otéra Capital, Rana Ghorayeb, restera en poste.

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Lumière sur l’examen du secteur des FNB https://www.finance-investissement.com/edition-papier/perspectives-et-analyses/lumiere-sur-lexamen-du-secteur-des-fnb/ Mon, 11 Dec 2023 05:00:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97881 Une réforme de la réglementation est-elle nécessaire?

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Depuis août, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) examinent le secteur des fonds négociés en Bourse (FNB) afin de déterminer si une réforme de la réglementation est nécessaire. Cet examen est fondé sur les bonnes pratiques publiées par l’Organisa-tion internationale des commissions de valeurs (OICV) en mai. Révisons-les.le secteur des en Bourse (FNB) afin de déterminer si une réforme de la réglementation est nécessaire. Cet examen est fondé sur les bonnes pratiques publiées par l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) en mai. Révisons-les.

Structure efficace des produits. L’OICV a recommandé de tenir compte de l’éventail des catégories d’actifs et des stratégies de placement qui peuvent s’intégrer à la structure des FNB. Une interdiction sur une catégorie d’actifs particulière nous surprendrait. Or, certaines autorités législatives exigent que les fournisseurs de produits identifient leurs marchés cibles et tiennent compte des intérêts des investisseurs dans la conception de leurs produits.

L’OICV associe la transparence quotidienne complète du portefeuille à la mise en place d’un mécanisme d’arbitrage efficace, ce qui se traduit par des primes ou escomptes plus faibles, des écarts plus serrés et une meilleure liquidité.

Bien que les exigences canadiennes tendent vers la divulgation à retardement de l’information, certaines administrations exigent une divulgation quotidienne du portefeuille. Au Canada, les placements complets du portefeuille doivent être présentés dans les états financiers publiés deux fois par année, tandis que les 25 principaux titres doivent être présentés chaque trimestre. Entre-temps, la divulgation complète des composantes du FNB peut être faite aux mainteneurs de marché avant le public. Pour les pays dont les obligations de divulgation sont à retardement, l’OICV demande s’il serait nécessaire de partager plus rapidement des renseignements supplémentaires sur le portefeuille pour appuyer un arbitrage efficace. Au Canada, la plupart des FNB indiciels publient volontairement les renseignements sur les placements dans leurs portefeuilles de manière quotidienne. Or, dans le cas des FNB à gestion active, la transparence a une incidence sur les opérations pour compte propre, de sorte que les portefeuilles ne sont habituellement fournis aux teneurs de marché qu’en toute confidentialité.

Pour les territoires qui imposent la fourniture de la VLi (une estimation en temps réel de la valeur liquidative intrajournalière), les organismes de réglementation négociés et les plateformes de négociation devraient examiner comment améliorer l’exactitude et l’utilité de celle-ci. La VLi n’est pas requise au Canada, mais les ACVM pourraient en évaluer l’utilité.

L’OICV encourage les fournisseurs de FNB à exercer une diligence raisonnable continue à l’égard des courtiers désignés et à éviter les ententes exclusives si cela peut nuire indûment à l’efficacité du mécanisme d’arbitrage. Cette vérification comprend l’examen des données financières, de la structure de propriété et de l’historique réglementaire, l’évaluation des capacités de couverture et de gestion des stocks ainsi que l’évaluation de la capacité des courtiers et des teneurs de marché autorisés à soutenir le mécanisme d’arbitrage et la liquidité dans les marchés normaux et en difficulté.

Aussi, l’OICV indique que les fournisseurs de FNB devraient mettre en place un mécanisme d’arbitrage efficace. Il met notamment l’accent sur l’établissement d’un vaste répertoire de courtiers pour chaque FNB qui peut faciliter la création et les rachats et qui favorisera la concurrence entre les courtiers et les participants.

Enfin, l’OICV mentionne que les régulateurs devraient examiner si les lois sur les valeurs mobilières et les exigences boursières traitent correctement les conflits d’intérêts, en particulier ceux qui découlent des affiliations entre un FNB et des courtiers, fournisseurs d’indices et contreparties désignés. Par exemple, l’OICV est préoccupée par la possibilité que des courtiers désignés et des courtiers puissent exercer une influence indue sur les gestionnaires affiliés, notamment en exerçant des pressions pour construire des paniers de création qui favorisent le courtier aux dépens du FNB.

Divulgation. L’OICV exhorte les régulateurs à revoir leurs exigences quant à la pertinence et au caractère approprié de la divulgation des caractéristiques de placement propres aux FNB ainsi que des frais et dépenses liés aux FNB.

Les ACVM avaient déjà «mis en lumière»les questions de divulgation d’information sur les FNB lors de l’élaboration des aperçus de FNB. Les données de négociation doivent être présentées pour aider les investisseurs à comprendre les données de liquidité et de prix d’un FNB afin de révéler ses coûts d’investissement. Or, certains pays (p.ex., les États-Unis) exigent également la diffusion plus rapide de ces renseignements, y compris la divulgation quotidienne du prix de marché et de la prime ou de l’escompte par rapport à la valeur liquidative à la fin du jour ouvrable précédent. Nous avons hâte de voir si les ACVM réaffirment les pratiques actuelles ou si elles exigeront une divulgation plus fréquente.

Liquidité. L’OICV encourage les organismes de réglementation et les plateformes de négociation à surveiller les activités de négociation et de tenue de marché secondaires ainsi qu’à avoir des règles régissant la négociation ordonnée des FNB. L’OICV considère la fragmentation des plateformes de négociation comme un obstacle à l’évaluation de la liquidité réelle d’un FNB et recommande des plans de contingence en cas de retrait d’un mainteneur de marché.

Contrôle de la volatilité. Les régulateurs et les plateformes de négociation devraient calibrer leurs mécanismes de contrôle de la volatilité (MCV), conseille l’OICV. Au Canada, les MCV sont déclenchés lorsque les cours dépassent certains seuils de prix fondés sur les opérations passées sur le marché secondaire. Dans d’autres administrations, les MCV limitent le prix des FNB et l’écart de la VLi. Il sera intéressant de voir si les ACVM concluent que nos contrôles de la volatilité devraient être ajustés pour réduire l’écart entre la valeur liquidative et le prix de marché.

Autres questions à l’étude. On devra tenir également compte de la façon dont les droits de recours prévus par la Loi sur les valeurs mobilières du Canada s’appliquent aux investisseurs qui achètent des FNB. Cela était évident lorsque le juge de la Cour supérieure de l’Ontario, Paul Pereîl, a suggéré dans Wright c. Horizons ETFS Management (Canada) Inc.la nécessité d’une plus grande clarté législative au sujet des droits des acheteurs. Les ACVM sont au courant de cette question et pourraient utiliser l’examen pour préciser que quiconque achète des FNB devrait avoir des droits liés à la responsabilité civile sur le marché secondaire.

Personne ne peut dire avec certitude quels changements découleront de cet examen. Or, nous nous attendons à ce que les ACVM fassent rapport sur la santé actuelle de l’industrie canadienne des FNB et sur la façon dont elle soutient les investisseurs.

Association canadienne des ­FNB – ­ACFNB (Pat ­Dunwoody) et ­BLG (Kathryn M. Fuller, ­Melissa Ghislanzoni, ­Lynn ­McGrade, ­Whitney ­Wakeling, avec l’appui de ­Griffin ­Murphy [stagiaire en droit])

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Les FNB Emerge rebondissent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-emerge-rebondissent/ Mon, 17 Jul 2023 11:10:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95100 Toutefois, l’ordre d’interdiction d’opérations et la liquidation ferme se poursuivent.

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Les investisseurs sont toujours incapables de se départir de leurs FNB Emerge alors que la valeur des fonds rebondit après une sous-performance importante observée plus tôt cette année.

« de nombreux investisseurs constatent probablement la performance récente de ces fonds et aimeraient les négocier ou s’en départir, mais ils sont incapables de le faire », estime Danielle LeClair, directrice de la recherche sur les gestionnaires chez Morningstar Canada.

Plus de trois mois se sont écoulés depuis que les 11 FNB d’Emerge Canada Inc. ont fait l’objet d’une d’interdiction d’opérations sur valeurs (IOV) de la part de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO). Depuis le début de l’IVO, le dépositaire des fonds, RBC Services aux investisseurs, déclare la valeur liquidative (VNI) quotidienne pour chacun de ces fonds.

Au 30 juin, le rendement du FNB phare Emerge ARK Global Disruptive Innovation était de 12,02% sur un an, sur une base de valeur liquidative, et de 34,94% depuis le début de l’année, selon les données de Morningstar. (Cet article fournit les versions en dollars canadiens des fonds Emerge, et non les versions en dollars américains.)

L’indice composé du Nasdaq a connu son meilleur premier semestre en 40 ans, affichant un gain de 31% pour l’année se terminant le 30 juin.

Les cinq autres FNB ARK ont également affiché de solides rendements sur une base annuelle et depuis le début de l’année, avec une performance allant de 18,47 % à 41,95 % entre le début de l’année et jusqu’au 30 juin.

Cependant, cinq des six FNB ARK enregistrent des rendements négatifs à deux chiffres pour les trois dernières années selon les données se terminant le 30 juin.

Il faut s’attendre à des fluctuations de cette nature lors de l’investissement dans la technologie, commente Danielle LeClair.

« Ces fonds sont un type de stratégie up and down – ce qui est souvent le cas avec les placements thématiques », selon elle. « Et la technologie est une thématique en surrégime, car c’est un secteur énormément volatil. »

Danielle LeClair est d’avis qu’une volatilité accrue pourrait encore découler du rééquilibrage spécial du Nasdaq 100 prévu le 24 juillet, mis en place pour réagir aux gains démesurés qu’ont enregistré les sept principaux titres de l’indice.

« De nombreux indices et des FNB devront également se rééquilibrer à ce moment, ce qui pourrait présenter des défis pour des stratégies comme [celles d’ARK], tandis que de tels mouvements de marché pourraient entraîner certaines conséquences », ajoute-elle.

Les données sur les rendements pour les cinq FNB EMPWR d’Emerge sont limitées dans le temps parce que les fonds ont été lancés en septembre 2022. Au 30 juin, deux des FNB figuraient toutefois dans les 10 % les moins performants de leur catégorie depuis le début de l’année, deux parmi les 40 % les plus mauvais et le fonds restant figurait parmi les 30 % supérieurs de sa catégorie, selon Morningstar.

Emerge Canada Inc. a refusé de commenter la situation.

Les versions américaines des cinq FNB EMPWR ont été retirées de la cote après la clôture des marchés le 7 juillet, après que Emerge ETF Trust eut annoncé le mois dernier que les fonds seraient liquidés au plus tard le 14 juillet.

Étant donné que les 11 FNB demeurent interdit de négociation, Danielle LeClair suggère aux investisseurs de restructurer leurs portefeuilles afin de les diversifier de manière à diluer les expositions offertes par les FNB Emerge.

« Si quelqu’un possédant ces stratégies bénéficie du soutien d’un conseiller en services financiers, il faudrait demander à ce conseiller comment compenser [l’exposition] dans le spectre de la stratégie », illustre-t-elle.

Cependant, Danielle LeClair a déclaré que ses données montrent que de nombreux gestionnaires de fonds non technologiques commencent à investir dans des titres technologiques, il est donc important d’examiner les avoirs d’un fonds pour s’assurer que le portefeuille ne double pas par inadvertance les expositions.

Le moment auquel les investisseurs pourront accéder aux FNB Emerge pour les négocier demeure incertain.

Le vérificateur d’Emerge, BDO Canada LLP, a démissionné en novembre et Emerge n’en a pas trouvé de nouveau. Par conséquent, le gestionnaire de fonds n’a pas respecté la date limite du 31 mars pour déposer des états financiers annuels vérifiés, ce qui a amené la CVMO à imposer une ordonnance d’interdiction d’opérations sur les 11 FNB Emerge le 6 avril dernier.

Le 11 mai, la CVMO a suspendu l’inscription d’Emerge Canada pour insuffisance de capital, déclarant qu’elle se trouvait avait commené à faire défaut à un moment donné avant le 30 septembre 2022.

La CVMO a permis à Emerge de procéder à une liquidation ordonnée de ses activités courantes, ce qui pourrait entraîner la liquidation des 11 FNB. Le régulateur permet également à Emerge de prendre des dispositions pour qu’une autre société assume la responsabilité des 11 FNB, si cela s’avérait possible.

Comme l’a signalé Advisor.ca en avril, les six FNB ARK d’Emerge devaient plus de 2,5 millions de dollars en créances à Emerge au 30 juin 2022, un montant qui avait plus que quintuplé en deux ans et demi.

La décision prise en mai par la CVMO a mis en lumière le fait que les créances avaient atteint 5,5 millions de dollars, soit environ 5 % de l’actif détenu dans les FNB ARK en date du 10 mai.

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Les FNB et la conception de portefeuille https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/les-fnb-et-la-conception-de-portefeuille/ Wed, 08 Feb 2023 14:56:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91401 FOCUS FNB – Marc Larente, Conseiller en placement principal, Gestion de patrimoine TD Conseils de placement privés, parle des qualités des fonds négociés en Bourse (FNB) qu’il recherche particulièrement lors de la conception de portefeuille.

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FI : Quelles sont les qualités des FNB que vous recherchez le plus lors de la conception de portefeuilles pour vos clients ?

Marc Larente : Les conceptions qu’on utilise le plus lorsqu’on achète des FNB, c’est vraiment pour compléter nos portefeuilles comme tels.

Les FNB ont des frais pas mal moins élevés que les fonds communs de placement (FCP), donc on essaie toujours de diriger nos portefeuilles vers des produits qui coûtent le moins cher possible. On les utilise aussi pour être capable d’aller chercher une diversification à l’extérieur de nos connaissances et de notre recherche interne.

Ici, au Canada, on a énormément d’informations sur les marchés canadiens et américains. On est même bombardés d’informations. Mais on utilise régulièrement les FNB pour aller chercher une diversification à l’extérieur de l’Amérique du Nord.

Ainsi, si on recherche des marchés émergents, qu’on veut acheter en Europe, en Asie, dans des marchés spécifiques pour augmenter notre diversification, on aime toujours mieux utiliser des experts à l’extérieur du niveau de confort que nous apporte notre recherche à l’interne. Il nous semble très important d’avoir une spécialité à l’extérieur de notre marché d’Amérique du Nord quand on achète des FNB de ce côté-là.

On essaie aussi d’acheter des produits qui permette de réduire la volatilité de notre portefeuille. On veut aller chercher une diversification à l’extérieur de certains secteurs, parce que dans les marchés que l’on observe en ce moment, il y a énormément de volatilité et on peut sélectionner des FNB qui permettent de réduire la volatilité totale de notre portefeuille.

Les produits qu’on utilise le plus à l’intérieur de nos FNB nous permettent de diversifier nos portefeuilles en dollars américains, en euros, dans des devises étrangères sans convertir et prendre le risque de devise. Ainsi, on utilise des produits pour acheter par exemple le S&P 500 aux États-Unis et garder la performance du marché américain sans convertir des dollars canadiens en dollars américains.

L’objectif, au final, est toujours de trouver des solutions qui permette de réduire la volatilité et le risque du portefeuille. Il faut également bien connaître son portefeuille qui doit être bien diversifié pour essayer de profiter de tous les secteurs qu’on aime à l’extérieur du marché canadien, mais toujours en prenant le moins de risques possibles.

Les opinions exprimées sont celles de Marc Larente, Conseiller en placement principal de Larente Baksh & Associés en date du 16 janvier 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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L’effet potentiel d’une innovation américaine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/leffet-potentiel-dune-innovation-americaine/ Wed, 12 Oct 2022 09:51:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89515 FOCUS FNB - Celle-ci porte sur les FNB obligataires d’options d’achat couvertes.

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En août, le secteur américain des fonds négociés en Bourse (FNB) a été témoin de l’arrivée d’un nouveau type de fonds, soit les FNB obligataires d’options d’achat couvertes. BlackRock a lancé en effet sa première gamme de fonds de titres à revenu fixe qui vont augmenter leur rendement en vendant des options d’achats couvertes sur ces obligations.

Ces nouveaux produits sont:

  • le iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW US Equity, frais nets : 0,35%),
  • le iShares High Yield Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (HYGW US Equity, frais nets : 0,69%),
  • et le iShares Investment Grade Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (LQDW US Equity, frais nets : 0,34%).

« Chaque FNB regroupe deux sources de revenus potentielles dans un même FNB – les primes générées par la vente d’options d’achat mensuelles sur les FNB sous-jacents (TLT, HYG et LQD) et le revenu de chacun des FNB sous-jacents eux-mêmes. Comme d’autres stratégies d’options d’achat couvertes populaires dans le domaine des actions, ces produits chercheront à plafonner la croissance en échange du rendement », lit-on dans une note à des clients de Valeurs mobilières TD envoyée en août, peu après leur lancement.

Avec des taux en hausse, ces produits chercheront à payer les investisseurs en attendant que les taux changent. TLTW cherchera à vendre des options d’achat mensuelles avec un prix d’exercice de 102 %, tandis que LQDW et HYGW vendront des options d’achat mensuelles à parité, précisent les auteurs de la note dont fait partie Andres Rincon, chef des ventes et stratégies de FNB Valeurs mobilières TD.

Alors que l’idée de vendre des options d’achat n’est pas nouvelle et que bon nombre de produits le font par l’intermédiaire d’actions, c’est la première fois qu’un FNB de titres à revenu fixe applique cette stratégie.

« Une explication possible de ce lancement est le rendement supplémentaire généré par ces FNB aujourd’hui. Historiquement, la vente d’options d’achat sur les FNB obligataires n’a pas été aussi attrayante qu’aujourd’hui alors que les taux sont en hausse et la volatilité accrue. Ceci a considérablement augmenté le rendement indiqué de ces FNB à rendement rehaussé », lit-on dans l’étude.

« En ajoutant le revenu inhérent des FNB sous-jacents et en déduisant les ratios de frais, les rendements nets de TLTW, HYGW et LQDW atteignaient (en août) les niveaux prometteurs de 6,46 %, 10,60 % et 8,21 %, respectivement », ont ajouté les auteurs de la note. La forte volatilité actuelle combinée à la hausse des taux d’intérêt reste idéale pour ce type de FNB.

Toutefois, ces stratégies pourraient devenir moins attrayantes si la volatilité actuelle venait qu’à diminuer, notamment.

« Par exemple, supposons que la volatilité de l’option TLT OTM 2 % à un mois passe de 19,40 % (niveau actuel) à 9 % (niveau le plus bas sur deux ans). Dans ce cas, le rendement annualisé des stratégies d’options d’achat couvertes pour TLTW tombera à 1,02 %, ce qui est bien moins intéressant que le rendement actuel de 4,54 % », précise la note.

Quel sera l’effet de l’avènement de ce type de FNB pour les investisseurs canadiens? Il sera multiple. D’abord, considérant la popularité des FNB d’options d’achat couvertes au Canada, les FNB de titres à revenu fixe d’options d’achat couvertes pourraient avoir une large base d’investisseurs au Canada, souligne Valeurs mobilières TD.

« L’industrie canadienne des FNB pourrait voir des lancements similaires au Canada si ces FNB réussissent aux États-Unis. Il est fort probable qu’un premier FNB à revenu fixe à options d’achat couvertes inscrit à la cote d’une bourse canadienne fasse référence à un FNB à revenu fixe inscrit à la cote d’une bourse américaine, étant donné la liquidité du marché des options pour ces FNB aux États-Unis, mais les émetteurs de FNB pourraient aussi envisager des FNB à options d’achat couvertes sur des FNB à revenu fixe canadiens », écrivent les auteurs de Valeurs mobilières TD.

Le lancement potentiel de tels FNB au Canada élargirait davantage les options de FNB disponibles pour l’investisseur en quête de rendement. Il reste à voir si ces FNB connaîtront ou non du succès.

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Un conseiller de conseillers qui prise les stratégies alternatives https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/un-conseiller-de-conseillers-qui-prise-les-strategies-alternatives/ Mon, 10 Oct 2022 04:15:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89537 Diversifier pour atténuer la volatilité.

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Au service de SFL Gestion de patrimoine depuis 2019 a titre de directeur, stratégies d’investissement, Maxime Roy joue un rôle-conseil auprès des conseillers de sa société, ce qui lui permet de promouvoir une sélection de fonds fort innovante.

Sa principale tâche, dit-il, est « d’accompagner les conseillers dans leur pratique d’investissement », ou il s’occupe de consultations en politiques de placement, de la mise en place de stratégies pour les conseillers, d’analyse de portefeuilles, de recherche sur les produits et d’évaluation de gestionnaires.

Son travail de recherche l’amène à mettre de l’avant trois fonds « alternatifs liquides », une première dans cette chronique. Maxime Roy constate bien la reprise en cours dans les marches financiers, mais la regarde évoluer d’un œil sceptique, car les raisons qui ont entrainé la chute n’ont pas changé. « Les facteurs macro demeurent relativement les mêmes avec l’inflation, les taux d’intérêt en hausse, le risque de récession. »

Il juge que l’environnement « va demeurer volatil pour les deux catégories d’actifs classiques, même si cet environnement semble meilleur pour l’’instant. » Dans un tel contexte, explique-t-il, « les stratégies alternatives vont surtout apporter une diversification bienvenue et aussi une valeur ajoutée. Et elles vont continuer d’avoir une place dans un portefeuille, même a l’avenir. »

Dans la déconfiture de la première moitié de 2022, plusieurs fonds alternatifs, dotes d’un profil de risque souvent très faible, ont fait preuve d’une grande capacité de résistance à la baisse ce que les obligations auraient dû faire. « Je ne suis pas d’avis que le portefeuille classique 60/40 n’est plus efficace », souligne-t-il. Cependant, force est de constater que les obligations ont perdu une grande part de leur valeur de diversification et de stabilisation d’un portefeuille. C’est pourquoi il réserve les fonds alternatifs surtout à la part obligataire d’un portefeuille. « J’envisage une allocation de 10% à 30%, selon le profil de l’investisseur. Et plus il y a d’obligations dans un portefeuille, plus on pourra hausser la part d’alternatifs. »

FONDS ALTERNATIF FORTIFIE D ARBITRAGE

Manufacturier: Picton Mahoney

Offre initiale du fonds: janvier 2019

Actif sous gestion (ASG): 351 M$ (31 juillet 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,00 % (Série F)

Frais liés au rendement (RFG): 15 %

Rendement annualisé depuis la création: 6,39 %

Peu de fonds communs peuvent se vanter d’avoir perdu a peine quelques plumes au terme des six premiers mois de 2022. C’est le cas de ce fonds de Picton Mahoney, qui a bravé la tempête avec un rendement à peine négatif de -0,99 % au 30 juin 2022, selon des chiffres produits par Maxime Roy.

Toutefois, nous sommes loin du fonds commun courant, puisqu’il s’agit d’un fonds d’arbitrage. Son rendement provient de l’écart entre deux titres impliques dans l’acquisition l’un de l’autre, une stratégie typique des fonds de couverture classiques.

Nous sommes vraiment ici dans une stratégie de diversification. Au 30 juin dernier, sur trois ans, signale Maxime Roy, la corrélation aux obligations était de 0,3, aux actions, de 0,39. Et il y a mieux: « La corrélation se resserre en marche haussier et se relâche en marche baissier, dit-il. C’est exactement ce qu’on veut. »

Inédit dans le monde des fonds communs traditionnels, ce fonds exige des frais de rendement de 15%, ce qui est assez fréquent pour les fonds de couverture.ca ne pose aucun problème pour Maxime Roy, d’autant plus que les frais ne s’appliquent que si le fonds produit un rendement positif. Il a l’avantage, affirme-t-il, « d’aligner les intérêts entre investisseurs et gestionnaires ».

FNB ALT LONG/COURT MARCHES BOURSIERS NEUTRES

Manufacturier: Desjardins

Offre initiale du fonds: janvier 2019

Actif sous gestion (ASG): 765 M$ (22 août 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,14 % (Série F)

Rendement annualisé depuis la création: 2,5 %

Voici un autre fonds au profil de risque « faible », ce qui le qualifie éminemment pour prendre place dans la portion obligataire d’un portefeuille, selon Maxime Roy, même si le fonds adopte des positions de vente a découvert dans des actions.

L’aperçu de ce FNB de Desjardins résume succinctement la stratégie utilisée. « Le FNB a pour objectif de réaliser des rendements positifs dans des conditions de marches boursiers favorables ou défavorables. Il est diversifié parmi plusieurs paires d’émetteurs corrélés faisant généralement partie du même secteur d’activité qui neutralisent la valeur marchande nette des positions acheteur et vendeur, ce qui a pour effet de réduire les biais sectoriels et l’exposition au marché. »

Comme le précédent, ce fonds recourt à du levier financier, mais d’une façon très judicieuse qui n’inquiète en rien Maxime Roy. « Ce n’est pas un levier presque illimite comme on voit dans le film The Big Short. On le limite a trois fois l’actif, mais c’est rare qu’on se rende à ce niveau. »

En bref, souligne Maxime Roy, nous sommes ici aussi dans une stratégie d’arbitrage où les gains sont réalisés à partir d’écarts. De nouveau, la corrélation aux obligations et aux actions est minime:0,16 et 0,02; et la volatilité est très faible avec un écart-type de 1,31. Et bien sûr, on observe une résistance a la baisse exemplaire: à la fin du carnage du premier semestre, le FNB n’enregistrait un recul que de -6 %.

FONDS ALTERNATIF D’OCCASIONS DIVERSIFIES

Manufacturier: CI Gestion mondiale d’actifs

Offre initiale du fonds: août 2021

Actif sous gestion (ASG): 486 M$ (29 juillet 2022)

Ratio des frais de gestion (RFG): 1,08 % (Série F)

Rendement annualisé depuis la création: 0,5 %

Réf: Placements alternatifs | Gestion Mondiale d’Actif CI (cifinancial.com)

Ce fonds de CI a recours a tous les outils typiques de sa catégorie: vente à découvert, levier, contrats de dérives. Et il les utilise essentiellement dans le secteur des obligations. Surtout, souligne Maxime Roy, il adopte une stratégie très large a la recherche « d’occasions » dans les obligations tant gouvernementales que de sociétés, dans les papiers commerciaux et les obligations à haut rendement.

« Dans leur pratique, la duration peut varier de 0 a 20 ans, ce qui est tres flexible, alors qu’on vise habituellement de 6 à 8 ans », explique Maxime Roy. La cible de rendement oscille autour de 7 %, « ce qui ressemble è un portefeuille équilibré », ajoute-t-il.

Parce que le fonds ne date que de seulement 14 mois, les rendements à ce jour ne sont pas très étendus. Par contre, un rendement de-0,5% au cours de la dernière année indique une forte strie défensive.

Maxime Roy soulève un bémol: « Je vois un peu plus de risque de stratégie à cause du mandat très flexible. Il s’agit d’une mission unique, mais avec un tel registre qu’elle peut être très différente d’un mois à l’autre. » Il donne l’exemple de l’encaisse qui, au 30 avril dernier était de 32 %, de 30 % au 30 juin, et qui pourrait très bien être de 0 % dans six mois. « I1 faut être à l’aise avec ce type de stratégie. Ce n’est pas fait pour l’investisseur qui veut un mandat très stable. »

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Des rendements élevés et une faible volatilité grâce aux FNB du secteur des services publics https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-rendements-eleves-et-une-faible-volatilite-grace-aux-fnb-du-secteur-des-services-publics/ Wed, 13 Jul 2022 10:20:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88014 FOCUS FNB - Les crédits d'impôt sur les dividendes offrent un avantage aux investisseurs dans les comptes non enregistrés.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de services publics sont facilement négligés. Aux dernières nouvelles, il n’y en a que quatre au Canada – beaucoup moins que ce qui est requis pour être une catégorie de fonds reconnue – avec des actifs combinés de 2,6 milliards de dollars (G$).

Les FNB de services publics investissent dans certaines des entreprises les moins prestigieuses, comme les producteurs et les distributeurs d’électricité, dont les revenus et les profits sont souvent assujettis à la réglementation gouvernementale. « Ces entreprises ont des immobilisations massives qui contribuent vraiment à leur conférer un caractère de monopole », constate Mike Dragosits, gestionnaire de portefeuille chez Harvest Portfolios Group Inc. à Oakville (Ontario).

Ce qu’il ne faut pas négliger, c’est que les services publics, ainsi que les secteurs qui partagent des caractéristiques similaires, sont des placements intéressants pour les investisseurs conservateurs axés sur le revenu.

Les actions des services publics ont tendance à être moins volatiles que le marché en général tout en offrant des rendements en dividendes plus élevés. Et au cours des dix dernières années, le secteur des services publics au Canada a généré des rendements totaux légèrement supérieurs à ceux de l’indice composé S&P/TSX.

Grâce aux FNB de services publics, les investisseurs peuvent obtenir une exposition diversifiée à ces titres défensifs sans avoir à acheter des actions individuelles. Les FNB cotés en bourse au Canada ont une portée canadienne, nord-américaine ou mondiale. Deux d’entre eux vendent des options d’achat couvertes pour générer des revenus supplémentaires.

Le FNB BMO Equal Weight Utilities Index (493 M$) et le FNB iShares S&P/TSX Capped Utilities Index (301 M$) sont les plus purs dans le secteur des services publics. Ces deux FNB investissent exclusivement dans des actions de services publics canadiens, qui représentent environ 5 % de la capitalisation boursière de l’ensemble du marché. Les FNB ont des ratios de frais de gestion (RFG) identiques de 0,61 %.

Un avantage important des FNB de services publics canadiens pour les investisseurs dans des comptes non enregistrés est l’admissibilité complète aux crédits d’impôt pour dividendes. « Pour les investisseurs imposables, explique Steven Leong, chef des produits de FNB chez Gestion d’actifs BlackRock Canada, commanditaire d’iShares basé à Toronto, le flux de revenu de dividendes admissibles est intéressant après impôt par rapport, par exemple, au revenu d’intérêt d’une obligation ou d’un CPG. »

Une allocation spécifique aux FNB de services publics canadiens peut servir à modérer les hauts et les bas du marché. Le coefficient de corrélation du FNB BMO est d’environ 0,5 par rapport au marché général, rapporte Chris McHaney, directeur et gestionnaire de portefeuille, FNB BMO, à BMO Gestion d’actifs à Toronto. « Il s’agit donc d’un bon facteur de diversification dans le portefeuille et il permet de réduire considérablement le risque global du portefeuille. » (Par définition, le marché large a une corrélation de 1,0.)

L’univers du FNB iShares est constitué d’actions de services publics telles que définies par la méthodologie de la norme mondiale de classification des industries. Il s’agit d’un « bloc de construction précis » que les investisseurs peuvent utiliser pour constituer un portefeuille d’actions nationales, secteur par secteur, sans se préoccuper des chevauchements, explique Steven Leong.

Avec seulement 16 positions, le FNB iShares impose un plafond de 25 % pour chaque nom. Aucun ne l’atteint actuellement, puisque la principale participation à la fin juin était Fortis Inc. avec une pondération de 20,3 %, suivie de Brookfield Infrastructure Partners avec 15,8 %. « On peut raisonnablement s’attendre à ce que le portefeuille soit diversifié dans une certaine mesure, assure Steven Leong. La limite de poids par titre individuel permet de s’assurer que cela soit le cas. »

Le FNB de services publics canadiens de BMO, qui est conçu pour reproduire la performance de l’indice Solactive Equal Weight Canada Utilities, est encore plus diversifié par titre individuel.

« Vous obtenez une véritable exposition à un secteur plutôt qu’à quelques actions, souligne Chris McHaney. Si vous examiniez les services publics en fonction de la capitalisation boursière, il y aurait trois ou quatre actions qui occuperaient [environ] la moitié de votre portefeuille. »

L’inclinaison du FNB BMO vers les titres à plus petite capitalisation a produit un rendement annuel composé de 9,5 % au cours de la période de 10 ans terminée le 30 juin, comparativement à 8,4 % pour le FNB iShares. Au dernier rapport, le rendement annualisé des distributions du FNB BMO, net de frais, était de 3,52 %, soit un peu plus que le rendement de 3,21 % du FNB iShares.

Le FNB BMO Covered Call Utilities, d’une valeur de 1,63 G$, et le nouveau venu, le FNB Harvest Equal Weight Global Utilities Income, d’une valeur de 127 M$, offrent un rendement encore plus élevé. Ils sont gérés activement, avec des ratios de frais de gestion légèrement supérieurs à ceux des FNB indiciels entièrement canadiens : 0,71 % pour BMO et 0,79 % pour Harvest.

BMO émet des options d’achat couvertes sur environ la moitié de son portefeuille, ce qui permet au FNB de générer un rendement annualisé de 7,62 %. « Cela permet d’atteindre un bon équilibre entre la production de ce revenu et le potentiel de croissance du reste du portefeuille », affirme Chris McHaney. Il fait remarquer que les revenus des primes d’options perçues par le FNB sont également fiscalement avantageux, puisqu’ils sont traités comme des gains en capital.

Le FNB Harvest vend des options d’achat couvertes sur un maximum de 33 % du portefeuille, le pourcentage variant d’un mois à l’autre, en fonction de la quantité de liquidités dont le FNB a besoin pour générer sa distribution mensuelle fixe.

Les actions de Harvest ont un rendement moyen d’environ 4,1 %, mais si l’on inclut le revenu des options d’achat couvertes, le rendement de la distribution passe à 7,46 % actuellement, rapporte Mike Dragosits. « Vous bénéficiez donc d’une augmentation importante par rapport au rendement que vous obtenez déjà avec les actions. »

Aucun des FNB de services publics à appel couvert n’est un jeu pur sur les actions de services publics, ni sur le marché canadien. Tous deux détiennent également des actions de télécommunications et de pipelines, et investissent à l’extérieur du Canada.

« Nous avons toujours su, avec la superposition d’options d’achat couvertes, que nous aurions besoin d’une liquidité importante dans les actions sous-jacentes du portefeuille, concède Chris McHaney. Nous avons donc ajouté ce que nous appelons des secteurs de type utilité ». En outre, pour plus de liquidité et de diversification, un tiers du portefeuille est composé d’actions américaines. Un peu plus de la moitié du portefeuille de BMO – 55 % – est détenue dans le secteur des services publics.

Environ 40 % du portefeuille de Harvest, composé de 30 titres à grande capitalisation, se trouve dans le secteur des télécommunications, ce qui le rend plus axé sur la croissance qu’un mandat axé uniquement sur les services publics. Investissant aux États-Unis, au Canada et en Europe de l’Ouest, ce FNB a également la plus grande portée géographique. « Nous aidons à diversifier les risques potentiels tels que les catastrophes naturelles, la politique gouvernementale ou même le risque réglementaire régional », explique Mike Dragosits. « Cela ne fait qu’ajouter des couches de diversification supplémentaire ».

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Bientôt des FNB d’un seul titre ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bientot-des-fnb-dun-seul-titre/ Wed, 13 Jul 2022 10:19:04 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87991 FOCUS FNB - Cette innovation pourrait faire son apparition aux États-Unis.

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Le marché américain des fonds négociés en Bourse (FNB) pourrait bientôt connaître une nouvelle vague d’innovation avec l’apparition de FNB qui ne détiennent qu’un seul titre et jumellent l’effet de levier.

D’après divers médias financiers, en février, les premiers manufacturiers de fonds américains ont soumis aux autorités réglementaires des prospectus afin de lancer des FNB à effet de levier ayant une seule action comme actif sous-jacent. Entre autres, les firmes AXS Investments et Direxion se sont lancées dans cette course avec des FNB qui viendraient notamment reproduire le double du comportement journalier ou l’inverse du comportement journalier des titres suivants : Tesla (TSLA US), Nvidia (NVDA US), ConocoPhillips (COP US), Boeing (BA US), PayPal (PYPL US), Wells Fargo (WFC US), Pfizer (PFE US), salesforce.com (CRM US), et Nike (NKE US), selon une analyse de Valeurs mobilières TD.

Au Canada, il existe des FNB à effet de levier et des FNB à rendement inversés. Ils sont conçus pour être détenus une seule journée. Toutefois, ils visent généralement à reproduire le rendement d’un panier de titres et non d’une seule action.

Les FNB américains à effet de levier et ne détenant qu’un seul titre ne conviennent pas à tout le monde et « pourraient accroître la volatilité des actions et potentiellement leurs rendements », écrivait le courtier dans une note envoyée à des clients en février. Ceci s’explique par la mécanique de création et de rachats de tels fonds et d’utilisation de produits dérivés dans ce processus. Cette mécanique vient essentiellement amplifier la tendance qui touche une action au moment de la transaction.

« Comme c’est le cas pour tous les produits négociés en Bourses à effet de levier qui offrent des rendements quotidiens à effet de levier ou inversés, le rendement à long terme de ces produits dépendra fortement de l’évolution et de la volatilité de l’action au fil du temps et il est peu probable que les rendements à long terme soient constamment conformes au rendement à effet de levier quotidien promis. Ces produits offrant des rendements quotidiens à effet de levier conviennent mieux aux boursicoteurs à court terme qu’aux détenteurs à long terme, mais comme on le voit souvent avec d’autres FNB à effet de levier, les investisseurs ont tendance à les détenir pendant de plus longues périodes (contre tous les avertissements du prospectus) », peut-on y lire.

Ce genre de fonds pourraient-ils faire leur chemin au Canada? C’est possible, selon les auteurs de la note de Valeurs mobilières, dont Andres Rincon, directeur et chef des stratégies et ventes de FNB. En effet, comme ça a été le cas pour le lancement des FNB de bitcoin, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario peut approuver un produit qui ne convient pas nécessairement à beaucoup de gens. De plus, il existe déjà au Canada des FNB à rendement inversés et à effet de levier qui visent un panier de titres.

En théorie, certains manufacturiers pourraient inscrire à la cote au Canada des FNB à effet de levier ainsi que des FNB à rendement inversé sur les titres de Shopify, RBC Banque Royale, Canopy Growth Corporation et d’autres, d’après la note.

« Bien que ces nouveaux outils puissent sembler formidables pour les day traders, et potentiellement addictifs, ils pourraient avoir un impact significatif sur la négociabilité des actions sous-jacentes étant donné la faible liquidité des actions au Canada. La question de savoir s’il convient d’offrir ce nouvel outil pouvant faciliter la négociation sur séance pour le  » bénéfice  » de certains, au détriment du marché. C’est une considération qui devrait être au premier plan de toute décision future des organismes de réglementation », y lit-on.

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Les FNB pour vous aider à composer avec la volatilité https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-pour-vous-aider-a-composer-avec-la-volatilite/ Wed, 13 Jul 2022 10:05:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87928 La volatilité est stressante, mais elle n’est pas nouvelle, et les FNB peuvent être une solution dans un contexte de placement difficile.

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En raison de la volatilité des marchés boursiers mondiaux, il est impossible de prévoir avec précision ce qui se produira au cours d’une période prolongée marquée par l’incertitude financière.

Cet été sera cahoteux, mais loin d’être aussi amusant (ou aussi prévisible) que les montagnes russes de votre parc d’attractions favori. L’automne pourrait ne pas apporter de soulagement, même si les banques centrales interviennent prudemment pour amortir les secousses.

À l’Association canadienne des FNB, nous croyons que les fonds négociés en Bourse (FNB) peuvent contribuer efficacement aux portefeuilles de vos clients dans un contexte difficile.

Les FNB offrent des avantages distincts pour affronter des marchés ardus

Les FNB ne sont pas à l’abri des problèmes que connaît actuellement l’économie. Mais ils peuvent offrir des solutions conviviales pour les clients et les conseillers. Et, selon les besoins, les objectifs et l’horizon de placement des clients, ils pourraient présenter un avantage : le marché boursier est « en solde ». Pour d’autres investisseurs, l’avantage d’accepter une perte en capital sur leur investissement sera d’en faire don à une cause qui leur est chère pour bénéficier du crédit d’impôt.

Bien que les FNB et d’autres placements fondés sur le marché, comme les fonds communs de placement et les actions individuelles, réagissent inévitablement aux changements du marché, les différences sont frappantes. Les FNB offrent la diversification qui permet d’atténuer les risques que les actions et les obligations individuelles ne peuvent pas offrir, et ce, à un coût (habituellement) inférieur et avec une plus grande efficacité fiscale que les fonds communs de placement.

Les gestionnaires de FNB, y compris les gestionnaires actifs, n’ont pas besoin de vendre des placements importants pour satisfaire des ordres de rachat en hausse, comme peuvent y être forcés les gestionnaires de fonds communs de placement, entraînant ainsi la réalisation de gains en capital. Les FNB peuvent donc être mieux acceptés que les fonds communs de placement par des investisseurs de plus en plus sensibles aux frais et soucieux de la valeur, pour lesquels les réformes axées sur le client ont rendu les coûts d’investissement plus transparents. (Imposées par les réformes axées sur le client, les conversations approfondies avec les clients au sujet des produits et des risques qui y sont associés peuvent également atténuer les regrets concernant la sélection des produits qu’ils pourraient avoir avec le recul.)

Un point de vue du terrain est avantageux pour comprendre les réalités d’aujourd’hui

Pour mieux comprendre les complexités de la volatilité, nous avons également sollicité les commentaires de plusieurs entreprises membres afin de vous aider à gérer les relations avec vos clients en tenant compte des obstacles que vous pourriez rencontrer.

« Nous nous trouvons dans un cycle économique sans précédent, attribuable à la pandémie, suivi de mesures gouvernementales pour relancer l’économie, a déclaré Lisa Langley, fondatrice et chef de la direction d’Emerge Canada Inc., une entreprise établie à Toronto. Il y a maintenant des problèmes de chaîne d’approvisionnement, d’autres perturbations et une guerre en Europe qui a accentué les coûts du carburant. Toutes les conditions sont donc réunies pour générer de la volatilité. Nous sommes en territoire inconnu. »

Bill DeRoche, chef des placements chez AGF Investments LLC, a également souligné d’autres circonstances extraordinaires : « Nous sommes maintenant dans un régime différent. Auparavant, il y avait une période d’expansion, mais depuis la première semaine de novembre 2021, l’inflation est la principale préoccupation de la plupart des banques centrales; il s’agit pour la plupart des investisseurs de leur première expérience en matière d’inflation. Pour beaucoup de gens, il s’agit d’un nouveau sujet de conversation. »

Selon Randall Alberts, premier vice-président et chef de la distribution chez CI Global Asset Management, « il est important de se rappeler que les marchés baissiers sont relativement courts comparativement aux marchés haussiers ». L’indice S&P 500 a chuté de 2 % ou plus pendant 41 jours de bourse en 2008; toutefois, l’expansion économique entre 2008 et 2020 a duré 133 semaines et l’indice S&P 500 a augmenté de 528,9 %. « Jamais auparavant n’avons-nous eu des taux d’intérêt aussi bas pendant aussi longtemps, sans parler de la pandémie ni du traitement numérique de l’information, qui ont potentiellement augmenté l’incidence de la volatilité. »

 

Les forces des FNB leur permettent de bien performer dans toutes les conditions de marché

 

Il y a cinq ou dix ans, les FNB offerts aux investisseurs canadiens étaient plutôt simples, mais ils sont maintenant beaucoup plus sophistiqués, a déclaré Bill DeRoche. « Il est important que les clients sachent que les FNB s’adaptent à divers environnements, qu’ils sont si différents qu’ils peuvent soutenir de nombreuses stratégies de placement et qu’ils peuvent générer de bons rendements dans toutes les conditions. Les investisseurs peuvent trouver le niveau de complexité dont ils ont besoin pour leurs portefeuilles spécifiques. »

Les FNB offrent facilité d’accès, diversification, liquidité et transparence des placements sous-jacents, a indiqué Randall Alberts. « Ces attributs permettent aux investisseurs de mieux positionner leur portefeuille en fonction de leur tolérance au risque et de leur horizon de placement. Les cours interjournaliers signifient que les FNB ont beaucoup plus de liquidités et peuvent réagir plus rapidement à des changements de situations. Cela constitue des avantages en période de volatilité. »

Pour Lisa Langley, « si vous êtes vraiment un investisseur, vous investissez sur différentes périodes. La volatilité se prête bien aux achats périodiques par sommes fixes avec les FNB et au choix d’une combinaison stratégique de FNB qui convient à différents horizons de placement ». Et vous pouvez acheter certains FNB à des creux historiques avec le potentiel de croissance à long terme : « Les achats périodiques par sommes fixes sont utilisés pour obtenir des unités à un prix inférieur. »

Les types de produits qui pourraient convenir dans l’environnement d’aujourd’hui comprennent les FNB alternatifs liquides, qui peuvent offrir une diversification et une protection contre les baisses, et minimiser les baisses. Les conseillers pourraient également envisager d’utiliser des FNB à bêta intelligent, des FNB d’options d’achat couvertes et des fonds à concentration divisée (divided-focused) pour amortir l’impact de la volatilité.

Tous les FNB axés sur les actions sont exposés aux forces du marché. Toutefois, les corrélations peuvent différer, de sorte que la volatilité au niveau du portefeuille peut être atténuée par le choix de la bonne combinaison. Par exemple, un FNB qui déploie une stratégie de couverture peut réduire l’impact des baisses et offrir un potentiel de rendement positif avec une plus faible volatilité du portefeuille.

Par ailleurs, un FNB factoriel largement diversifié axé sur les investissements dans les infrastructures pourrait présenter moins de volatilité et un potentiel de rendement plus élevé. Les investisseurs qui ont des perspectives à long terme voudront peut-être encore envisager des FNB axés sur l’innovation. Ces fonds (et leurs actions sous-jacentes) subissent actuellement de plein fouet la chute du marché, mais devant les projections de croissance plus lente à court terme, ces FNB peuvent être la bonne stratégie pour contrer l’inflation.

Un certain nombre d’entreprises affiliées à l’Association canadienne des FNB proposent des FNB conçus pour gérer le risque, et il existe encore plus de produits qui pourraient répondre aux besoins de vos clients peu enclins à prendre des risques.

Les membres de l’Association canadienne des FNB, notamment ceux que nous avons interrogés, produisent également diverses ressources éducatives pour vous aider, vous et vos clients, à vous y retrouver dans les options de gestion de placements et à prendre des décisions plus réfléchies. Les stratégies et les tactiques qu’ils déploient comprennent des équipes de services facilement accessibles, des webinaires publiés sur YouTube, des articles commandités dans la presse d’affaires, ainsi que du contenu de soutien partagé par courriel et extranet, ou accessibles sur le Web et dans les médias sociaux.

Les conseillers peuvent mettre la volatilité au service de leurs clients

Qu’est-ce que ces membres avaient prévu au sujet d’un changement dans les tendances actuelles, et de quelles autres considérations les conseillers devraient-ils tenir compte lorsqu’ils guident les clients au travers des zones de turbulences?

« Nous sommes dans un contexte d’inflation élevée; c’est pernicieux et nous devons composer avec cela. Mais la bonne nouvelle, c’est que la Réserve fédérale va la combattre… Je ne vois pas de récession de sitôt », a déclaré Bill DeRoche. Pour l’instant, les conseillers peuvent gérer le risque de baisse en choisissant les bons FNB, mais ils doivent éviter prudemment les billets à ordre négociés en bourse, car certains ont clôturé très rapidement en raison de la volatilité, a-t-il ajouté.

« La volatilité n’est pas une mauvaise chose et elle fait partie de notre vie, a déclaré Lisa Langley. Cela nous ramène toujours aux raisons pour lesquelles les investisseurs investissent, à leurs objectifs et à la nécessité de tirer parti de la volatilité. Ils essaient de calmer la surchauffe de l’économie, et je crois qu’un atterrissage en douceur est possible. Il faudra juste un certain temps pour revenir au point où nous en étions. »

L’incertitude est le principal facteur de volatilité, selon Randall Alberts, et les circonstances donnent aux conseillers l’occasion de se distinguer : « Soyez présents et acceptez le stress que génèrent les temps difficiles. Regardez l’offre à votre disposition et examinez les FNB qui pourraient convenir le mieux dans des conditions de marché difficiles. »

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