transition climatique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 14 Apr 2025 11:10:55 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png transition climatique – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Climat : la BMO défend ses efforts https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/climat-la-bmo-defend-ses-efforts/ Mon, 14 Apr 2025 11:10:55 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106745 Ceux-ci sont remis en cause après l’accueil de la conférence de l’ACPP par l’institution.

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Le chef de la direction de la Banque de Montréal (BMO) a défendu les efforts climatiques de la banque, alors qu’elle était confrontée à des résolutions d’actionnaires lors de son assemblée générale annuelle, qui demandaient plus de transparence sur ses projets.

Des investisseurs et des militants avaient exhorté la banque à divulguer sa stratégie de lobbying et ses efforts politiques en faveur du climat, ainsi que la comparaison de son financement des énergies renouvelables avec celui des combustibles fossiles.

Cette assemblée a eu lieu la semaine même où BMO accueillait la conférence annuelle de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) à Toronto, ce qui, selon les défenseurs du climat, a remis en question l’engagement de la banque en faveur de l’action climatique.

« S’associer à l’ACPP a profondément entamé votre crédibilité auprès des parents de tout le pays », a déclaré lors de l’assemblée, vendredi, Gabrielle Willms, représentante du groupe de défense « For Our Kids ».

« Cette décision remet en question l’engagement de BMO à atteindre ses objectifs de carboneutralité et contrevient à sa propre politique de lobbying visant à s’aligner sur l’Accord de Paris », a-t-elle ajouté.

Le chef de la direction de BMO, Darryl White, a mentionné que la banque s’engageait à être le partenaire principal des entreprises dans la transition énergétique, ce qui implique notamment de rencontrer les défenseurs de l’énergie des deux côtés.

« Nous sommes impliqués dans de nombreuses associations, qui ont des points de vue différents, et nous reconnaissons qu’il y a également des points de vue divergents lors de cette assemblée », a souligné Darryl White.

L’engagement de BMO dans diverses associations vise avant tout à être le partenaire principal de la transition pour ses clients et à garantir un dialogue sur cette transition, a-t-il ajouté.

« Tout cela mène au même objectif : la capacité à organiser un dialogue et à ne pas renvoyer ces points de vue divergents dans des impasses, ce qui, selon nous, est absolument crucial dans la transition que nous avons engagée à l’horizon 2050 et au-delà », a-t-il précisé.

La résolution d’actionnaires proposée par Investors for Paris Compliance visait à ce que BMO divulgue mieux la nature de ses différentes associations et les domaines dans lesquels elle concentre ses actions.

La banque se contredit quelque peu, selon Matt Price, directeur général du groupe climatique, dans la mesure où BMO incite ses propres clients à mieux divulguer leurs travaux politiques tout en négligeant de faire les siens.

« La banque comprend parfaitement ce principe, car elle est présente sur le marché pour le promouvoir, mais elle ne fait pas elle-même ce qu’elle demande aux autres de faire, a indiqué Matt Price lors d’une entrevue. Il y a une certaine hypocrisie. »

BMO, qui a exhorté ses actionnaires à voter contre la proposition, a déclaré dans sa réponse par procuration qu’elle respectait déjà toutes les exigences de divulgation.

La proposition a reçu 20 % de soutien lors de l’assemblée générale annuelle.

L’autre proposition, concernant la publication par la banque de la comparaison de ses financements pour les énergies à faible et à forte teneur en carbone, a recueilli 32 % de soutien.

Proposée par SHARE, la proposition a également été présentée à la TD et à la CIBC. Une proposition similaire à la Banque Scotia a été retirée, car la banque a accepté de divulguer le ratio, tandis que RBC avait accepté de le faire l’an dernier.

Dans sa réponse, BMO a indiqué qu’il n’existait aucun moyen standardisé d’établir ce ratio et qu’elle communiquait déjà d’autres informations.

Selon un rapport BloombergNEF publié en janvier, BMO affichait le pire ratio de toutes les grandes banques mondiales, avec un ratio de 23 cents consacrés aux énergies bas carbone pour chaque dollar consacré aux combustibles fossiles en 2023.

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Transition climatique : quels risques pour le système financier canadien ? https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/transition-climatique-quels-risques-pour-le-systeme-financier-canadien/ Wed, 17 Jan 2024 11:42:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98499 La BdC tente de répondre à cette question.

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Selon la Banque du Canada (BdC), bien que la transition climatique puisse offrir des possibilités d’investissement favorisant la croissance verte, elle peut aussi présenter des risques pour le système financier et ses participants.

La vitesse de la transition vers la carboneutralité et la façon dont celle-ci se déroulera vont influencer la mesure avec laquelle les investisseurs réviseront leurs attentes par rapport aux bénéfices futurs de ces entreprises, ce qui pourrait entraîner une réévaluation soudaine de certains actifs financiers, soutient une étude réalisée par le personnel de la BdC.

Or, les entités financières, comme les banques, les caisses de retraite et les fonds d’investissement, qui contribuent au financement de ces entreprises pourraient ressentir les effets de ces réévaluations soudaines.

En raison des interconnexions au sein du système financier, la détresse financière d’une entité pourrait s’étendre à d’autres.

Dans son étude, le personnel de la BdC a donc cherché à en apprendre davantage sur la stabilité financière et sur le risque lié à la transition climatique.

À cette fin, il a élaboré un cadre méthodologique qui tient compte des effets directs d’un choc perturbateur lié à la transition climatique ainsi que des répercussions indirectes – ou systémiques – de ces effets directs.

Il a ensuite appliqué ce cadre en utilisant des données issues du système financier canadien.

Pour intégrer les effets directs, il a recouru aux scénarios de transition climatique et aux méthodes d’évaluation des risques financiers élaborés pour le projet pilote d’analyse de scénarios climatiques de la BdC et du Bureau du surintendant des institutions financières.

Le personnel de la BdC a ainsi mesuré les effets directs du choc – sous la forme de risques de crédit, de marché et de liquidité – lié à la transition climatique sur les entités du système financier visées par son étude, se penchant plus précisément sur les portefeuilles d’actifs et de dérivés publics et privés d’institutions de dépôt, de compagnies d’assurance vie, de fonds de pension et de fonds de placement.

Pour évaluer les effets indirects de la propagation potentielle du choc lié à la transition climatique sur un système financier interconnecté, le personnel de la BdC a eu recours à un modèle multi-agents pour explorer les canaux de transmission des chocs :

  • positions de participation croisée,
  • modèles d’affaires similaires,
  • expositions communes
  • et liquidations.

Celui-ci prend en considération des règles et hypothèses comportementales, ce qui permet de comprendre les interconnexions au sein du système financier.

Ainsi, il a pu constater que ces effets étaient généralement modestes, ce qui s’explique en partie par l’exposition limitée des entités financières canadiennes aux secteurs de l’économie enclins à subir les contrecoups négatifs de la transition climatique.

En dépit de cette exposition limitée, l’étude montre que les interconnexions existantes font en sorte de propager les répercussions des risques de transition dans l’ensemble du système financier.

Par exemple, certaines entités, comme les fonds d’investissement, pourraient en effet contribuer à propager et à amplifier les chocs liés à la transition climatique dans le système financier, tandis que d’autres, comme les caisses de retraite, pourraient aider à les contenir.

L’étude révèle entre autres que les expositions communes, les ventes en catastrophe et les participations croisées d’entités sont d’importants canaux de transmission.

Finalement, si cette étude a permis à la BdC d’améliorer sa compréhension des risques et des possibilités liés à la transition climatique, de manière plus générale, elle contribue aussi à l’élaboration d’outils standardisés pour l’évaluation et la surveillance des risques systémiques.

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