tarification – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 09 May 2025 15:04:20 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png tarification – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’AMF répond à vos préoccupations https://www.finance-investissement.com/dossiers_/etudes-et-sondages/lamf-repond-a-vos-preoccupations/ Mon, 12 May 2025 10:24:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107128 Et aborde la réduction de la charge réglementaire.

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Délégation de responsabilités à l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), réduction de la charge réglementaire et optimisation des coûts pour l’industrie, arbitrage réglementaire : l’Autorité des marchés financiers (AMF) répond aux avis de responsables de la conformité recueillis à l’occasion du Pointage des régulateurs 2025.

Finance et Investissement (FI) : Comment interprétez-vous la progression de la satisfaction générale à votre égard en 2025 par rapport à 2024 ?

AMF :  Nous nous réjouissons de ce niveau de satisfaction. L’AMF travaille en continu afin de bonifier sa prestation de services à l’égard des consommateurs et des joueurs de l’industrie et d’adapter l’encadrement à un environnement financier qui évolue très rapidement et apporte son lot de défis.

FI : Nombre de répondants du secteur de l’épargne collective évoquent un inconfort par rapport aux frais imposés par l’AMF en regard des ajustements attendus. Les deux avis suivants le résument : « Dans la mesure où l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) récupère des responsabilités de l’AMF, on trouverait normal que l’AMF diminue ses frais. » « La justification pour l’AMF de [facturer] des frais d’inscription et déléguer les fonctions à l’OCRI, c’est dur à comprendre. » Que leur répondez-vous ?

AMF : Voir la réponse à la question suivante.

FI : La proposition de tarification des courtiers membres de l’OCRI a fait l’objet d’une consultation de l’OCRI et doit être (ou a été) approuvée par l’AMF. Or, certains répondants ciblent divers inconvénients potentiels du modèle de tarification, dont celui-ci : « La proposition désavantagera les courtiers ayant un plus grand nombre de conseillers et servant le marché de masse en facturant le nombre d’individus. Comme elle perçoit aussi un pourcentage des revenus, elle nous forcera à exclure certains revenus pour les emmener ailleurs dans notre structure [d’entreprise]. » Est-ce que cette perception est juste par rapport au modèle de tarification intégré du 30 janvier 2025 ?

AMF : Le nouveau modèle intégré de tarification des courtiers membres de l’OCRI permet d’harmoniser et d’uniformiser la levée des cotisations pour les différents types d’adhésion à cet organisme. Il s’appliquera uniformément à l’ensemble des membres, y compris les sociétés inscrites à titre de courtier en placement autant qu’à titre de courtier en épargne collective. L’OCRI a déterminé que les produits générés et le nombre de personnes autorisées constituaient le moyen le plus uniforme et vérifiable d’évaluer l’ensemble des membres quant aux ressources réglementaires consacrées à l’encadrement de leurs activités.

Il est important de rappeler que le modèle de tarification intégré ne s’applique pas aux courtiers en épargne collective réputés membres pendant la période de transition, mais qu’une cotisation réduite, établie proportionnellement aux services offerts et fondée sur la base de recouvrement des coûts, sera facturée pendant cette période.

FI : Certains répondants jugent que de faire affaire au Québec engendre un coût plus élevé qu’ailleurs au Canada, notamment en raison des différents organismes de réglementation (AMF, CSF, OCRI), et le nouveau modèle de tarification de l’OCRI ne ferait qu’élargir cet écart défavorable aux courtiers du Québec, qui doivent composer avec la Chambre de la sécurité financière (CSF). Est-ce que cette perception est juste par rapport aux coûts réels que doivent assumer les courtiers ?

AMF : L’AMF a adopté plusieurs initiatives dans les dernières années afin de réduire le fardeau des personnes inscrites et optimiser l’encadrement du secteur. Ces initiatives incluent les travaux effectués en soutien du regroupement de l’OCRCVM et de l’ACFM sous un OAR unique, soit l’OCRI. De plus, en 2023, l’AMF a délégué à l’OCRI l’inspection des courtiers en épargne collective et l’inscription des personnes physiques inscrites agissant pour le compte de ces courtiers. L’AMF mène de plus en ce moment des travaux, en coordination avec les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM), visant à déléguer à l’OCRI l’inscription des sociétés inscrites à titre de courtier en placement, courtier en épargne collective et courtier en dérivés. Nous croyons que ces initiatives permettront d’optimiser l’encadrement et réduire les coûts applicables aux personnes inscrites. L’AMF prend note des préoccupations du secteur et explore présentement un ensemble de pistes de solutions afin d’optimiser la charge de conformité et la tarification applicable aux personnes inscrites.

Par ailleurs, le projet de loi no 92 déposé le 8 avril dernier à l’Assemblée nationale du Québec devrait amener des gains d’efficience supplémentaires en optimisant l’encadrement du secteur. Nous sommes à évaluer les impacts du dépôt du projet de loi par le gouvernement du Québec, qui pourrait avoir une incidence sur les coûts liés à l’encadrement réglementaire des courtiers du Québec en comparaison avec leurs homologues exerçant des activités ailleurs au Canada. Nous ne ferons pas de commentaire durant la période liée à l’étude du projet de loi par l’Assemblée nationale.

FI : Certains répondants déplorent le rythme élevé des changements réglementaires imposés considérant ses ressources et ont l’impression que les régulateurs sous-estiment l’effet de leurs politiques. Un répondant résume : « Pour bien développer des règles, il faut prendre le temps de consulter et tenir compte de la rétroaction reçue. Pour bien mettre en œuvre des règles, il faut avoir le temps de construire solidement les bases, former les gens, etc. Or, au cours de la dernière décennie, les initiatives réglementaires empêchent les entreprises de l’industrie de progresser adéquatement, les ressources étant toutes accaparées par le [volet] réglementaire. C’est une excellente façon d’étouffer l’industrie, et en particulier l’innovation. Il faut être mesuré et prioriser, plutôt que changer sans cesse et sans réserve. » Que leur répondez-vous ?

AMF : L’AMF s’est engagée dans son plan stratégique à optimiser la charge de conformité et informe l’industrie de ses initiatives à venir à travers plusieurs secteurs d’activité et qui nécessiteront une rétroaction de sa part.

L’AMF vise également à ce que les assujettis disposent d’une période suffisante afin de répondre aux consultations, compte tenu de l’ensemble des projets. Elle a d’ailleurs, de concert avec les autres ACVM, récemment prolongé la période de consultation associée à certaines consultations réglementaires afin de donner plus de temps aux participants au marché pour fournir leurs commentaires.

Finalement, lorsque l’AMF apporte des modifications à sa réglementation ou à ses attentes, elle lance une consultation publique à laquelle toute personne intéressée est invitée à participer. Tous les commentaires reçus sont analysés et pris en compte, incluant les délais requis pour mettre en œuvre les modifications proposées. Par exemple, en réponse aux commentaires reçus dans le cadre des consultations concernant le Règlement sur le traitement des plaintes et le règlement des différends dans le secteur financier, elle a accordé une période de transition de près de 18 mois entre la publication du règlement et son entrée en vigueur pour assurer l’implantation de ce nouveau cadre.

Elle invite par ailleurs les acteurs de l’industrie à participer à ces consultations et à faire valoir leur point de vue. Celles-ci visent par exemple à améliorer certains processus administratifs, comme l’administration de la période probatoire, faciliter la mobilité de la main-d’œuvre ou à éliminer certains irritants administratifs.

Toutefois, l’AMF doit parfois réagir rapidement afin d’adapter son encadrement réglementaire aux tendances émergentes du marché, incluant la progression des nouvelles technologies, produits et modèles d’affaires, ou pour répondre aux préoccupations identifiées en matière de protection des investisseurs.

FI : Selon un répondant, l’AMF devrait réduire la charge, notamment lorsque plusieurs activités tombent sous l’égide de différents types de réglementation simultanément. « Par exemple, un simple courriel envoyé par erreur peut être considéré comme un incident de confidentialité nécessitant une déclaration à la Commission d’accès à l’information du Québec (CAI), une déclaration à l’AMF dans le cadre de la gestion des plaintes, tout en devant aussi être déclaré séparément à l’AMF comme un potentiel incident cybernétique. Dans de tels cas, les impacts réels liés au courriel initial sont souvent bien moindres que le fardeau imposé par les exigences réglementaires. »

AMF : Les activités exercées dans le secteur financier peuvent effectivement être assujetties à plusieurs encadrements qui visent des objectifs se voulant complémentaires. C’est le cas notamment lorsque l’entreprise conserve, dans le cadre de ses activités, des renseignements personnels au sujet de ses clients. Elle doit alors veiller à conserver ces renseignements de façon à satisfaire à la fois les exigences établies dans l’encadrement administré par l’AMF et celui administré par la CAI. Dans ces cas, il peut être pertinent que plusieurs exigences soient applicables à la suite d’un incident de cybersécurité, car ces exigences visent des objectifs distincts.

En vertu du Règlement sur la gestion et le signalement des incidents de sécurité de l’information de certaines institutions financières et des agents d’évaluation du crédit, l’AMF a prévu un seuil de matérialité pour les incidents devant lui être signalés par les institutions financières et les agents d’évaluation du crédit. Ainsi, ce ne sont pas tous les incidents qui devront lui être signalés : il s’agit des incidents qui auront été signalés aux dirigeants ou gestionnaires ayant un risque d’occasionner des répercussions négatives.

L’AMF cherche en continu à optimiser la charge de conformité des assujettis ainsi que ses processus. De plus, l’AMF vise à adopter une réglementation harmonisée à travers les différents secteurs et se concerte avec ses homologues afin de limiter l’application d’exigences réglementaires duplicatives.

Nous vous invitons à nous soumettre vos commentaires et suggestions d’amélioration à l’AMF en contactant les équipes responsables de l’encadrement du secteur applicable à vos activités.

FI : Que répondez-vous à cette proposition de réduction de la charge réglementaire : « L’AMF devrait élargir l’application du principe voulant que d’offrir à un client l’accès à un document soit l’équivalent à sa livraison auprès du client, aussi désigné “access = delivery”, aux fonds d’investissement pour minimiser les enjeux d’impression et d’envois postaux. »

AMF : L’AMF, en collaboration avec les ACVM, a déjà publié un projet de modification visant la mise en œuvre d’un modèle fondé sur l’accès à l’intention des fonds d’investissement qui sont des émetteurs assujettis. Or, les commentaires reçus nous ont convaincus de revoir cette proposition. Nous travaillons toujours sur un projet qui modernisera les pratiques actuelles de transmission des documents d’information continue des fonds d’investissement tout en répondant aux besoins des investisseurs.

FI : Le risque d’arbitrage réglementaire entre les fonds communs et les fonds distincts préoccupe certains responsables de la conformité. Certains proposent une harmonisation des règles, dont ce répondant : « Le CCRRA a récemment annoncé son intention de maintenir le mode de rémunération par rétrofacturation de commissions en fonds distincts. En fonds communs, la pratique ne semble pas sur le point d’être acceptée. Pourtant, en tant que régulateur intégré, l’AMF a toujours été en faveur d’adopter des règles équivalentes pour des produits semblables. Dans ce cas, il est difficile de voir de la cohérence. Ce mode de rémunération devrait être accepté autant en fonds communs qu’en fonds distincts, de manière à assurer un accès au conseil aux petits investisseurs et un accès à la profession aux jeunes conseillers, surtout dans le secteur indépendant. » Qu’en pensez-vous ?

À titre de régulateur intégré, l’AMF porte une attention particulière à l’harmonisation de l’encadrement pour des produits similaires. Les fonds communs de placement (ou organismes de placement collectifs, OPC) présentent des similarités avec les fonds distincts, mais comportent également des distinctions quant à leurs caractéristiques et leurs modèles de distribution. Le mode de rémunération par rétrofacturation en assurance est d’ailleurs appliqué de manière élargie à plusieurs produits offerts par les assureurs. À l’issue d’une consultation amorcée en septembre 2022, le CCRRA et les Organismes canadiens de réglementation en assurance (OCRA) ont conclu que le mode de rémunération avec rétrofacturation présente des risques de préjudice au client et exige à tout le moins la mise en place de mesures de contrôle rigoureuses ainsi que des examens réguliers pour en assurer l’efficacité.

Le CCRRA et les OCRA ont publié pour consultation, le 8 janvier dernier, une directive consolidée sur les fonds distincts. Cette directive contient plusieurs mesures visant à harmoniser l’encadrement des fonds distincts avec celui des OPC à l’échelle pancanadienne. La directive précise notamment les mesures de contrôle attendues visant les risques associés au mode de rémunération avec rétrofacturation. L’AMF vise à implanter ces mesures au Québec et n’exclut pas des ajouts à ses instruments afin d’optimiser, lorsque possible, l’harmonisation des secteurs. En ce qui concerne les OPC, les ACVM, incluant l’AMF, ont annoncé en juin 2023 qu’ils lançaient un examen sur le recours à la rétrofacturation dans ce secteur en raison des préoccupations quant aux conflits d’intérêts pouvant découler de cette pratique. Nous nous inquiétons notamment que ce conflit d’intérêts puisse amener des personnes inscrites à dissuader des investisseurs de demander le rachat de leurs OPC, même dans le cas où il serait dans leur intérêt supérieur de le faire. Les travaux des ACVM à ce sujet sont toujours en cours. L’AMF visera l’adoption de mesures d’encadrement harmonisées, tout en tenant compte des différences entre les deux secteurs.

FI : Certains répondants ciblent des occasions d’amélioration des communications entre l’AMF et l’industrie. L’un d’eux propose : « pour les services en ligne de l’AMF, il y aurait lieu de mieux configurer pour donner plusieurs accès aux services. Par firme, ceci devient plus difficile à gérer selon la taille ». Qu’en pensez-vous ?

AMF : L’accès aux services en ligne de l’AMF est assuré par le service d’authentification gouvernemental ClicSÉQUR Entreprises, destiné aux entreprises du Québec. Une entreprise peut attribuer des droits d’accès, via des procurations, à un ou plusieurs individus. Ces procurations peuvent être configurées de manière à donner accès à l’ensemble des services ou à un sous-ensemble particulier, selon les besoins de l’entreprise.

FI : Que répondez-vous à ce participant du secteur de l’assurance : « Notre industrie connaît son lot de cabinets et de représentants douteux qui semblent avoir neuf vies auprès des régulateurs. L’AMF devrait parfois forcer le dirigeant ou le propriétaire à être le dirigeant responsable. Certains sont maîtres dans l’art de nommer des prête-noms. » Que pensez-vous de cette suggestion de « forcer le propriétaire à être dirigeant responsable » ?

AMF : Le dirigeant responsable veille à la conformité des activités du cabinet avec la Loi sur la distribution de produits et services financiers et ses règlements. Le fait d’être un dirigeant (principal ou seul actionnaire d’un cabinet) ne signifie pas que cette personne a la compétence nécessaire pour assurer la conformité des activités du cabinet avec la loi et ses règlements. Dans ces circonstances, il est préférable pour le cabinet de confier cette responsabilité à une autre personne. La personne nommée à titre de dirigeant responsable doit faire preuve d’un haut degré de professionnalisme et de compétence et disposer de l’indépendance et des pouvoirs nécessaires à l’exercice de ses fonctions. Elle demeure de plus imputable des décisions et du fonctionnement du cabinet même si elle en laisse le contrôle à une autre personne. L’AMF peut, par ailleurs, intervenir si elle est d’avis que la personne nommée dirigeant responsable d’un cabinet n’a pas les compétences requises pour exercer cette responsabilité. Elle peut notamment refuser l’inscription d’un cabinet ou exiger la nomination d’un dirigeant responsable ayant les compétences requises. De plus, l’AMF analyse l’information qui lui est communiquée sur chacun des dirigeants et des administrateurs d’un cabinet et peut refuser l’inscription d’un cabinet si elle est d’avis qu’un dirigeant ou un administrateur ne présente pas l’honnêteté ou les compétences voulues. L’AMF rappelle par ailleurs que les cabinets ont l’obligation de l’informer immédiatement lorsqu’ils cessent de faire affaire avec un autre cabinet ou un représentant autonome pour des motifs reliés à l’exercice des activités de ce dernier.

En terminant, elle invite toute personne à lui dénoncer les situations soulevées par ce répondant. Plus d’information sur le programme de dénonciation est disponible sur le site Web de l’AMF.

NDLR : FI a également sollicité la réaction de l’AMF relativement à l’aspect jugé inéquitable de la tarification proposée aux membres de l’OCRI, notamment la cotisation par personne autorisée, qui pénalise les modèles d’affaires où il y a un grand nombre de conseillers.

La réponse de l’organisme se retrouve dans le texte suivant : OCRI : avancées bienvenues malgré les irritants

FI a interrogé l’AMF quant à l’ampleur des défis en matière de cybersécurité et de développement technologique vécue par certains courtiers. La réponse de l’AMF se retrouve dans le texte suivant : Risques technologiques : le secteur a besoin de clarté.

Nous avons également interrogé l’AMF sur l’encadrement touchant les délais de traitement des plaintes ainsi que les risques de maltraitance de clients vulnérables. Consultez ses deux articles pour connaître la position du régulateur sur ces deux thèmes.

Nous vous invitons également à lire le texte suivant : AMF : autres avis et analyses.

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OCRI : avancées bienvenues malgré les irritants https://www.finance-investissement.com/dossiers_/etudes-et-sondages/ocri-avancees-bienvenues-malgre-les-irritants/ Mon, 12 May 2025 10:14:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=107019 La tarification a été mal reçue par certains.

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Le vent semble tourner en faveur de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI). D’après les résultats du Pointage des régulateurs 2025, la satisfaction générale à l’égard de l’organisme est en hausse, même si l’industrie a certaines préoccupations, notamment la tarification et la répartition des pouvoirs entre organismes de réglementation.

En 2025, malgré des progrès observés dans plusieurs domaines par rapport à 2024, l’OCRI récolte des notes généralement inférieures à celles obtenues en 2022 et 2023. On constate des tendances semblables pour l’Autorité des marchés financiers (AMF) et la Chambre de la sécurité financière (CSF).

En 2025, les répondants reconnaissent des efforts de l’OCRI, surtout sur le plan des communications avec l’industrie. Les règles sont plus claires, les priorités mieux communiquées, et les délais de réponse jugés plus raisonnables.

À l’instar de 2024, les répondants sont satisfaits des récentes actions entreprises par l’OCRI et de leurs interactions avec ce régulateur (60 % se disent satisfaits par rapport à 55 % en 2024). Ceux qui en sont insatisfaits sont moins nombreux, soit 6 % en 2025, contre 15 % en 2024.

« Nous avons une relation qui est très forte et fondée sur la collaboration », dit un répondant.

Par rapport à 2024, la note de l’OCRI s’est aussi améliorée pour son rythme des changements, pour sa sensibilité aux préoccupations et problématiques des firmes ainsi que pour son soutien afin d’implanter les changements demandés. Améliorations à noter aussi du côté de l’efficacité du processus d’inspection. Enfin, l’appréciation est en hausse pour le soutien de l’OCRI aux firmes face aux enjeux de cybersécurité et aux risques technologiques.

Lire le texte : Relations améliorées avec les régulateurs

Carl Thibeault, vice-président principal Québec et Atlantique d’IG Gestion de patrimoine, avance que cette progression pourrait s’expliquer par une uniformisation des règles entre le secteur du plein exercice (ancienne OCRCVM) et de l’épargne collective (ancienne Association canadienne des courtiers de fonds mutuels [ACFM]), ce qui simplifiera la vie aux courtiers multiplateformes. Cette uniformisation faciliterait, d’après lui, la conformité tout en maintenant un cadre rigoureux. Les tournées de présentation de l’OCRI auraient aussi contribué à une meilleure compréhension des ajustements réglementaires.

Cette amélioration de la perception de l’OCRI est l’effet d’une meilleure familiarité de l’industrie avec l’OCRI, estime Maxime Gauthier, président de Mérici Services financiers. « Les gens se rendent compte de ce que c’est réellement, et ça apaise les esprits », note-t-il. Il rappelle que l’organisme est encore relativement nouveau et que certaines réticences initiales pouvaient simplement être liées à des appréhensions face à sa création.

Quelques facteurs ont amélioré la perception de l’OCRI, selon François Bruneau, vice-président administration de Cloutier Groupe financier. Premièrement, le projet qui permettrait aux courtiers en placement de partager leurs commissions avec une société par actions détenus par des conseillers, ce qui serait fiscalement avantageux. « C’était totalement interdit chez les courtiers en placement. Cette position est une mesure favorable », dit-il. Raymond James juge également que cette consultation a pu plaire aux répondants et ainsi améliorer la perception à l’égard de l’OCRI.

Deuxièmement, certains courtiers en épargne collective ont probablement vu d’un bon œil la phase 4 du projet d’harmonisation du cadre réglementaire, qui leur permettra de gérer leur risque en fonction de leur modèle d’affaires : « Ça va nous donner un peu plus de liberté dans notre façon de gérer notre risque. Ça va occasionner des changements, mais peut-être plus positifs que ce à quoi on s’attendait. »

Dans le sondage, un répondant explique que cette appréhension découlait du fait que le corpus réglementaire de l’OCRI semble fortement inspiré du « livre de règlement de l’OCRCVM ». « Ceci nécessitera des efforts d’adaptation importants pour les courtiers en épargne collective, alors que peu ou pas d’ajustements seront nécessaires pour les anciens inscrits de l’OCRCVM », indique-t-il.

François Bruneau y fait référence. « Ce qui est un peu décourageant, c’est que ça nous force à refaire tous nos processus. Quand quelque chose n’est pas brisé, qu’on le connaît et que ça va bien, on est tous un peu réfractaires aux changements. On a tous d’autres choses à faire dans la vie que ça. » Or, il admet que cette situation engendrerait probablement à long terme une certaine simplicité de ses processus et procédés.

L’effet des règles consolidées, notamment sur les courtiers qui étaient soumis au règlement 31-103, et les délais imposés pour s’y conformer constituent une préoccupation répandue parmi les répondants au sondage.

Il avance aussi que les inspections de l’OCRI auprès des courtiers en épargne collective, commencées l’automne dernier, se sont possiblement déroulées de manière plus fluide que celles menées auparavant par l’ACFM, ce qui aurait pu contribuer à une meilleure satisfaction.

La tarification, un irritant

Cependant, la tarification de l’OCRI demeure un point de friction majeur. Le nouveau modèle, dévoilé le 30 janvier pour une mise en œuvre au 1er avril, a été reçu froidement par plusieurs répondants. Cette perception se traduit dans les résultats du sondage, qui montrent une baisse des notes à l’égard de l’impact financier des politiques de l’OCRI et de la justesse perçue des frais imposés.

Un sondé soulève que la tarification de l’OCRI est « beaucoup plus (élevée) que ce à quoi nous nous attendions ». Un autre mentionne une « duplication des frais en raison de la CSF comparativement au reste du Canada ». Des observateurs s’accordent à dire qu’il manque une cohérence globale, surtout après les promesses d’un « coût nul » à la création de l’OCRI. François Bruneau estime que cette tarification crée un « malaise réel ». Il souligne que les courtiers québécois se retrouvent à payer en double : à la fois à la CSF et à l’OCRI, sans réduction des frais exigés par l’AMF.

« Il y a clairement une confusion et un chevauchement pour les conseillers du Québec, qui doivent continuer à payer à la fois la CSF, l’AMF, et maintenant l’OCRI », insiste-t-il, chiffrant cette hausse globale potentielle à 38,5 %. Il rappelle que les représentants en épargne collective payent déjà 389 $ pour la cotisation à la CSF. La cotisation à l’OCRI va en définitive leur ajouter 250 $ de plus. Le courtier absorbera la partie de la cotisation basée sur son chiffre d’affaires. Toutefois, une partie est fixée par conseiller inscrit. « La plupart des courtiers vont la refiler aux conseillers », dit-il. Il précise qu’il est difficile pour ces derniers de refiler ce coût aux clients, car les honoraires ou commissions sont souvent fixes. Cela engendre donc une pression financière absorbée par les professionnels.

Maxime Gauthier explique que sa firme n’impose pas de seuil minimal d’investissement à ses clients. Par conséquent, ses conseillers ont une charge de travail importante, mais pour des clients qui rapportent individuellement moins, rendant la rentabilité plus délicate. Dans ce contexte, une tarification basée sur les individus plutôt que sur l’activité de la firme lui paraît inadaptée.

« Compte tenu des modèles d’affaires différents et des diverses tailles des membres de l’OCRI, nous croyons que notre nouveau modèle de tarification cadre substantiellement avec ces principes directeurs. L’OCRI exerce ses activités selon le principe du recouvrement des coûts. Tout changement effectué pour réduire la cotisation d’un courtier membre devra être compensé par une augmentation correspondante de la cotisation d’un autre membre », écrit l’OCRI dans un courriel.

Il est essentiel que l’OCRI communique plus clairement sur les frais réels engagés, affirme Carl Thibeault, qui mentionne notamment les coûts supplémentaires liés à la mise en place du rapport sur les coûts totaux prévu pour 2026. « Bien que des efforts de clarification aient été faits, le sentiment de payer deux fois pour des services similaires persiste et doit être [considéré] », estime-t-il.

Buffet réglementaire trop garni ?

D’autres préoccupations émergent. François Bruneau craint qu’une fois le nouveau cadre réglementaire de l’OCRI clarifié, certains représentants en épargne collective proches de la retraite décident de quitter l’industrie plutôt que de réapprendre à exercer leur métier sous de nouvelles règles. Il craint également que d’autres, découragés par la complexité administrative, délaissent le secteur des fonds communs au profit des fonds distincts, perçus comme plus simples et offrant la possibilité de commissions à la souscription.

Maxime Gauthier s’inquiète de la cadence rapide des changements imposés. Il remarque que plusieurs instances politiques et réglementaires souhaitent que les choses avancent rapidement, ce qui pousse l’OCRI à tenir un rythme de transformation élevé. Il s’interroge sur les effets de cette pression : fatigue accrue, manque de recul, risque de mauvaise exécution.

Plusieurs responsables de la conformité expriment un essoufflement face au nombre important de consultations et redoutent l’intensité et la fréquence des changements. « On continue de servir le buffet et de nous mettre une assiette dans les mains », alors qu’une pause digestive serait de mise, illustre-t-il. Conséquence : des conseillers qui prennent leur retraite plus tôt, non pas par désintérêt pour leur travail, mais parce qu’ils ne peuvent plus suivre le flot constant de changements. « Même les plus jeunes ressentent cette pression, car chaque transformation implique une prise de risque, et la superposition de ces risques augmente les probabilités d’échecs ou d’erreurs », observe-t-il.

Raymond James souligne que le projet de recherche sur les clients et les risques associés à l’échange et au stockage d’informations nominatives, ainsi que le travail nécessaire pour essayer de rassembler toutes ces données, entraîne beaucoup d’informations à collecter par les entreprises.

Selon Carl Thibeault, la majorité des grandes décisions de l’OCRI ont été prises, mais il subsiste des zones d’ombre. Il insiste sur l’importance de finaliser la communication des mesures à venir et d’éliminer l’incertitude qui règne encore dans certaines parties de l’industrie.

Lire : L’OCRI en mode solution

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L’OCRI propose un nouveau modèle de tarification https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/locri-propose-un-nouveau-modele-de-tarification/ Mon, 06 May 2024 11:01:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100620 La plupart des entreprises verront leurs commissions augmenter.

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De nombreux courtiers paieront plus cher selon le nouveau modèle de frais unique proposé par l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI).

L’organisme d’autoréglementation (OAR) du secteur de l’investissement cherche à obtenir des commentaires sur la nouvelle approche qu’il propose pour son financement, ce qui représentera un changement fondamental dans la façon dont les frais sont calculés pour les courtiers en fonds, tandis que les courtiers en valeurs mobilières finiront par assumer une plus grande part du fardeau du financement.

Le modèle de tarification intégré proposé, qui remplacerait le modèle de tarification provisoire adopté par l’OAR immédiatement après la fusion qui a donné naissance à l’autorité de réglementation unique, comprend une cotisation annuelle pour les courtiers, ainsi que des frais de demande d’adhésion et des frais de changement d’activité.

(Le modèle de cotisation intégré ne couvre pas les coûts de l’intégration des OAR pour créer l’OCRI, qui reste un exercice distinct.)

Selon le nouveau modèle proposé, les cotisations annuelles des entreprises seraient calculées en fonction de l’importance de leur chiffre d’affaires et du nombre de leurs représentants.

Bien que cette approche soit similaire au modèle de frais existant pour les courtiers en valeurs mobilières, l’OCRI estime qu’elle représente « un changement important » pour les courtiers en fonds, dont les frais sont actuellement calculés sur la base des actifs sous administration.

Dans son avis expliquant le nouveau modèle proposé, l’OCRI affirme qu’une méthodologie basée sur les actifs sous administration ne fonctionnerait pas bien pour tous les courtiers en valeurs mobilières, compte tenu de la diversité de leurs activités. Le fait de baser le modèle sur les revenus et les représentants a été considéré comme le meilleur moyen de créer un modèle qui pourrait être appliqué à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille ou de leur modèle d’entreprise.

Selon l’approche proposée, les courtiers en valeurs mobilières devront également assumer une plus grande part des besoins de financement de l’OAR.

Selon la proposition, les courtiers en valeurs mobilières et les sociétés doublement enregistrées financeraient environ 71 % des coûts de l’OAR dans le cadre du nouveau modèle, contre 61 % dans le modèle actuel. En conséquence, la part des courtiers en valeurs mobilières passera de 39 % à environ 29 %.

L’augmentation de la part des courtiers en valeurs mobilières s’explique par le fait que leur chiffre d’affaires représente environ 80 % au total de celui des courtiers, bien que les courtiers de fonds représentent environ le double du nombre de représentants par rapport aux courtiers en valeurs mobilières.

En ce qui concerne la taille des entreprises, les plus grandes d’entre elles continueront à payer la plus grande partie des coûts de l’OAR (environ 75 % dans le modèle proposé, contre 77 % dans le modèle provisoire), tandis que la part des petites entreprises passera de 2 % à 3 % et celle des entreprises moyennes de 21 % à 22 %.

Outre les effets redistributifs du nouveau modèle de redevance proposé, qui augmentera les redevances pour certains courtiers (environ 24 % des entreprises), les redevances minimales augmentent également, ce qui se traduira par des redevances plus élevées pour environ 40 % des courtiers, selon l’avis.

Les redevances minimales ont été réduites dans le cadre du modèle de redevance provisoire afin de soutenir les petits courtiers lors de la fusion initiale des OAR. Aujourd’hui, avec la transition vers un nouveau modèle de financement, ces redevances de base augmentent à nouveau.

Les frais de candidature pour les nouveaux membres de l’OAR augmentent également, afin de refléter plus précisément les coûts d’examen de ces candidatures par le régulateur.

Ces coûts seront plus élevés pour les demandes des courtiers en cryptomonnaies, qui « nécessitent un examen beaucoup plus approfondi de la part du personnel de l’OCRI en raison de la nature nouvelle de leurs modèles d’entreprise », souligne l’autorité de régulation.

Plus d’un tiers des entreprises (36 %) verront probablement les frais diminuer dans le cadre du nouveau modèle.

Le modèle proposé est soumis à consultation jusqu’au 24 juin et devrait entrer en vigueur le 1er avril 2025.

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Desjardins Courtage en ligne diminue ses tarifs https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-courtage-en-ligne-diminue-ses-tarifs/ Fri, 10 Jan 2020 13:27:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=63533 Desjardins Courtage en ligne a diminué sa politique de tarification le 9 janvier.

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En 2020, Desjardins Courtage en ligne fait nouvelle peau et ajuste sa grille tarifaire pour l’ensemble des détenteurs de comptes en baissant ses tarifs.

« Il est important pour nous de faire évoluer notre offre afin de rejoindre les attentes de tous les groupes d’investisseurs », a affirmé Marc Girard, vice-président et directeur général Desjardins courtage en ligne.

Voici les principaux changements :

  • Un nouveau tarif à 6,95 $ par transaction est maintenant offert à l’ensemble de la clientèle de Desjardins Courtage en ligne
  • L’offre à la clientèle aisée et fortunée est remplacée par cette nouvelle tarification avantageuse
  • L’offre à la clientèle Jeunesse (18 à 30 ans) profite également de la tarification à 6,95 $
  • L’offre aux investisseurs actifs (Disnat Direct) comprend une tarification de :
    • 4,95 $ à 6,95 $ (0 à 29 transactions par mois)
    • 0,75 $ (30 transactions ou plus par mois)

« Dans un contexte de tendance nord-américaine en matière de tarification, Desjardins courtage en ligne continue ainsi d’être un des chefs de file en matière d’offre aux investisseurs autonomes », a ajouté Marc Girard.

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Tarification accélérée à la FSL https://www.finance-investissement.com/edition-papier/produits-et-assurance-edition-papier/tarification-acceleree-a-la-fsl/ Fri, 01 Nov 2019 04:45:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=62002 La tarification accélérée a fait son entrée à la Financière Sun Life (FSL) le 30 septembre dernier.

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L’assureur précise que l’intelligence artificielle lui permet dorénavant de désigner les clients qui devront passer des tests de laboratoire. «Jusqu’à 50 % des clients n’auront pas besoin de passer des tests», affirme l’assureur dans une communication destinée aux conseillers.

De façon plus précise, poursuit la FSL, l’analytique des données et les modèles prédictifs déterminent «quels clients doivent fournir un profil sanguin ainsi qu’une analyse d’urine et des signes vitaux (tests de laboratoire) et lesquels en sont exemptés». S’appliquant à tous les produits d’assurance vie avec capital nominal se situant entre 500 000 $ et 1 M$, la tarification accélérée s’applique aux clients âgés de 18 à 40 ans. Les produits d’assurance maladies graves et d’assurance de soins de longue durée ne font pas partie de ce processus.

La direction de la FSL invite les conseillers à gérer les attentes de la clientèle : «Même si nous ne prévoyons faire subir des tests qu’à la moitié des clients, nous ne pouvons pas savoir à l’avance qui devra s’y soumettre et qui en sera exempté. Il est important que vous déterminiez les attentes des clients et qu’ils sachent qu’ils devront probablement subir des tests.»

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Votre prime d’assurance déterminée par l’utilisation des médias sociaux https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/votre-prime-dassurance-determinee-par-lutilisation-des-medias-sociaux/ Tue, 05 Feb 2019 14:09:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=56107 PLANÈTE FINANCE - Des assureurs veulent établir votre prime selon votre utilisation des médias sociaux.

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Les grandes sociétés d’assurance de l’État de New York auront bientôt l’autorisation du régulateur financier de l’État pour évaluer la façon dont les gens se comportent sur les réseaux sociaux. Il pourront en effet utiliser des données provenant des médias sociaux et d’autres sources non traditionnelles lors de la fixation des taux de prime de leur police d’assurance.

Du moins, il pourront le faire à une condition : ils doivent pouvoir prouver l’utilité de cette mesure. Et si pour le moment c’est limité au seul État de New York, ce ne serait qu’un début, avertit Tom Scales, analyste du secteur de l’assurance pour la firme Celent. «Tout le monde regarde ça de très près», dit-il au Wall Street Journal.

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Les pressions commerciales américaines n’ont pas d’impact sur la Chine https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-pressions-commerciales-americaines-nont-pas-dimpact-sur-la-chine/ Tue, 21 Aug 2018 12:32:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=50435 PLANÈTE FINANCE - Les mauvaises nouvelles pour le marché chinois depuis le début de l’année ne seraient pas liées au bras de fer qui oppose le pays oriental aux États-Unis, selon un quotidien Suisse.

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Depuis le début de l’année, le yuan, la monnaie chinoise, a cédé 6 % de sa valeur et les bourses dégringolent. Ainsi, Shanghai a cédé 15%, Shenzhen 20% et Hongkong 9%. Et même si depuis quelques semaines les actions de plusieurs entreprises comme Xiaomi (téléphonie), China Literature (multimédia), China Tower (immobilier) ou encore Tencent (internet) ont fortement chuté, le journal Le Temps estime que cela n’est pas lié à la guerre commerciale qui oppose les présidents Xi Jinping et Donald Trump.

Pour le moment, les experts asiatiques refusent de se montrer défaitistes. Ainsi, Prakash Sakpal, économiste pour l’Asie à la banque ING de Singapour, affirme que la baisse des exportations aux États-Unis de 2,2 % sur un mois serait davantage attribuable à un effet saisonnier qu’à la pression exercée par les États-Unis.

« Juillet est le mois le moins actif de l’année », déclare-t-il au quotidien suisse. L’économiste relève également que les droits de douane punitifs américains sur les produits chinois d’une valeur de 34 milliards de dollars (G$) ne sont entrés en vigueur que le 6 juillet dernier. Selon lui, les effets de ces droits de douane ne se feront sentir que plus tard dans l’année.

Pour ce qui est de la dépréciation du yuan, Prakash Sakpal estime qu’une monnaie plus faible est bonne pour les exportateurs. La dépréciation du yuan permet aussi de compenser la surtaxe aux États-Unis de 25 % sur les produits chinois.

Il ajoute cependant qu’un yuan faible pourrait se retourner contre l’économie chinoise dans la mesure où elle pourrait attirer des investissements dans des secteurs ayant déjà des capacités excessives.

Pas de guerre commerciale

Selon Samy Chaar, chef économiste à la banque Lombard Odier à Genève, il ne faudrait d’ailleurs même pas parler de guerre commerciale. Selon lui, cette pression commerciale sur la Chine serait la façon dont le président Trump procèderait pour obtenir des avantages.

« C’est la technique qu’il a utilisée vis-à-vis de l’Union européenne, qui a fini par accepter d’acheter du soja et du gaz liquéfié américains », illustre-t-il.

Selon l’économiste genevois, le président américain a justement besoin d’obtenir des victoires économiques et politiques avant les élections de mi-mandat de novembre.

Samy Chaar relativise également le ralentissement de la croissance chinoise annoncé aux troisième et quatrième trimestres de 2018.

« Il n’est pas lié aux droits de douane sur des marchandises d’une valeur de 34 milliards de dollars, ce qui est minime par rapport à l’ensemble des échanges. Un ralentissement contrôlé et programmé arrange les autorités chinoises, qui veulent éviter une surchauffe de l’économie », explique-t-il.

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iA Groupe financier revoit son programme de tarification préférentielle Prestige https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ia-groupe-financier-revoit-son-programme-de-tarification-preferentielle-prestige/ Wed, 16 May 2018 13:23:27 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=48165 Les clients d’iA Groupe financier auront plus facilement accès à une réduction de frais pour les fonds distincts et pourront partager ces avantages avec les membres de leur famille.

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Le programme de tarification préférentielle a été lancé en 2015. Il accorde une réduction de frais de gestion aux épargnants qui atteignent un seuil d’actif minimal de 300 000 $.

Maintenant, tous les clients qui possèdent des actifs chez iA Groupe financier pourront créer un regroupement familial afin d’additionner leurs actifs avec ceux de leur famille pour atteindre ce seuil de 300 000 $. Une fois atteint, les membres du regroupement profiteront d’une réduction de frais pouvant aller jusqu’à 0,61 % selon la série et les fonds distincts choisis. Ils pourront également en faire bénéficier d’autres membres de leur famille indépendamment de leur niveau d’actifs et de leur lieu de résidence.

«Nous sommes conscients du fait que nos clients travaillent fort pour épargner et faire prospérer leurs placements. Nous voulons reconnaître cette discipline d’épargne en leur facilitant l’accès à notre tarification préférentielle Prestige afin de les aider à maximiser la croissance de leur patrimoine et celui de leur famille élargie», souligne Manon Gauthier, vice-présidente principale, Épargne et retraite individuelles.

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Placements Mackenzie modifiera sa structure de tarification https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/placements-mackenzie-modifiera-sa-structure-de-tarification/ Thu, 29 Mar 2018 13:41:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=46357 Placements Mackenzie a annoncé qu’une nouvelle structure de tarification sera mise en place à compter du 1er juin 2018.

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Pour les investisseurs dans les séries à honoraires, Mackenzie élimine les séries Patrimoine privé et réduit les frais en vue d’offrir les mêmes frais de gestion et frais d’administration pour les comptes de toute taille. Pour les investisseurs dans les séries au détail dont la rémunération du courtier est intégrée, Mackenzie simplifie la tarification des séries Patrimoine privé en vue d’éliminer les rabais et d’aligner les frais de gestion et d’administration (nets de la rémunération du courtier) avec les séries à honoraires.

Placements Mackenzie affirme qu’à la suite de ces changements, « la plupart des investisseurs dans la série F et les séries Patrimoine privé obtiendront des frais moins élevés et aucun investisseur ne connaîtra de hausse des frais ». Les séries Patrimoine privé seront par ailleurs dorénavant accessibles à davantage d’investisseurs, puisque l’exigence minimale d’admissibilité passera de 250 000 $ à 100 000 $ par ménage.

Dans le cadre de la nouvelle structure de frais fixes pour Mackenzie, la série PWF et la série E de tous les fonds seront reclassifiées en série F pour créer une seule série à honoraires avec des frais de gestion et d’administration aplanis.

Une fois ces changements mis en œuvre, l’incidence annualisée sur les actifs en fonds communs de 56 G$ de Mackenzie devrait être d’environ 2 points de base.

Fusions et changement d’objectifs de placement proposés

Mackenzie procède également à la rationalisation de sa gamme de produits par le biais de fusions proposées. Au total, 13 fusions de fonds sont et parmi elles, 10 sont sujettes à l’approbation des investisseurs de ces fonds. Les investisseurs inscrits en date du 23 avril 2018 recevront un avis de convocation avant une assemblée extraordinaire des investisseurs qui aura lieu le 22 juin 2018 ou aux environs de cette date.

Aussi, les objectifs de placement du Fonds de revenu Mackenzie et du Fonds de revenu à court terme canadien Mackenzie, seront modifiés une fois l’approbation des investisseurs concernés obtenue.

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