revenu fixe – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 30 Jul 2025 20:46:59 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png revenu fixe – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Conversation avec un pionnier du secteur des FNB, Rajiv Silgardo https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/alain-desbiens/conversation-avec-un-pionnier-du-secteur-des-fnb-rajiv-silgardo/ Wed, 13 Aug 2025 09:43:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108825 FOCUS FNB – Rajiv Silgardo se confie sur les défis entourant la venue des premiers fonds négociés en Bourse (FNB) dans le marché canadien.  

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En mai, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec un de mes anciens patrons : Rajiv Silgardo. Depuis janvier 2020, Rajiv siège au comité d’audit – actuariat et au comité des placements du conseil d’OMERS. Rajiv a été co-PDG de BMO Gestion mondiale d’actifs (BMO GMA), qu’il a contribué à établir et à faire croître d’environ 50 milliards de dollars d’actifs sous gestion en 2009 à plus de 300 milliards de dollars à la mi-2016, avec des opérations dans 14 pays. Auparavant, Rajiv Silgardo a passé 14 ans chez Barclays Global Investors (BGI).

Dans ma carrière, j’ai eu l’occasion de travailler avec une foule de gens talentueux et brillants. Rajiv est une des icônes canadiennes dans le domaine du placement et des FNB. Je n’avais pas vu et discuté avec Rajiv depuis 2016. Étant donnée la croissance à grande vitesse du marché des FNB, connaître le point de vue de Rajiv sur son évolution m’apparaissait opportun pour les professionnels de l’investissement, les gestionnaires de portefeuilles et les conseillers (ères) en placement qui s’intéressent aux FNB. Voici la première partie de notre discussion qui couvrira notamment le besoin d’éducation ainsi que l’historique du secteur des FNB au Canada.

Alain Desbiens (AD): En 2009, le mantra dans le secteur des FNB et chez BMO GMA était « éducation, éducation et éducation ». Aujourd’hui, comment le message des fournisseurs de FNB auprès des conseillers et des gestionnaires de portefeuille doit-il évoluer, notamment face à l’augmentation de nouveaux produits et fournisseurs ?

Rajiv Silgardo (RS) : La formation continue est toujours là. Il existe différents segmen1ts de marché et chacun d’eux peut avoir besoin de différents types de formation.

Par exemple, les investisseurs institutionnels, la communauté des conseillers, les gestionnaires de portefeuille, etc., ont une bonne compréhension de ce que sont les FNB et des différences entre les différents types de FNB : indiciels, des stratégies plus quantitatives, factorielles, fondamentales, actions et revenus fixes.

Lorsqu’on s’intéresse davantage au marché individuel (courtage à escompte), il y a encore un besoin de formation de base sur les FNB, mais aussi de plus amples explications sur le fait qu’acheter un FNB ne signifie pas que votre travail est terminé. Lorsque vous envisagez d’acheter un FNB, vous devez vraiment essayer de comprendre ce que vous achetez. Pour ce segment de marché, il reste encore du travail à faire : une formation de base, mais aussi peut-être une évolution pour expliquer les nuances entre les différents types de FNB et les différentes stratégies qui arrivent sur le marché, et leur impact sur le portefeuille.

(AD) : Rajiv, vous avez participé à la création des premiers FNB au monde, les Toronto 35 Index Participation Units (TIPs) en 1990. Vous étiez chez Barclays Canada lors de la fusion des TIPs avec le FNB XIU, et vous étiez présent lors de la création du premier FNB à revenu fixe au monde en 1996. Les innovations canadiennes en matière de FNB ont permis l’émergence de l’un des secteurs les plus disruptifs et innovants au monde, facilitant et démocratisant l’investissement. Rajiv Silgardo, êtes-vous fier de votre contribution ?

RS : Je suis ravi de la croissance et de l’engouement pour cette catégorie de produits. Il y a quelques années, je faisais la queue chez Starbucks et deux jeunes gens, d’une trentaine d’années, parlaient de deux FNB différents.

Je me disais : « Wow, saviez-vous qu’il y a 10 ou 15 ans, ça n’existait pas ? Personne ne savait ce qu’était XIU, ZSP ou quoi que ce soit d’autre en matière de FNB ? »

Bien sûr, je ne leur ai pas dit ça. Quand j’y repense, je suis stupéfait, très heureux qu’un produit excellent, qui a si bien servi tant de personnes et d’investisseurs pendant tant d’années, ait connu une telle croissance. Parfois, j’y repense en me disant : « Wow, c’est vraiment exceptionnel ! »

AD : Rajiv parlez-moi de l’histoire de la conception du premier FNB d’action au monde qui est canadien.

RS : Nous savions qu’il y avait des innovations à réaliser sur le marché des actions. Nous avons donc lancé le XIU, qui suivait un tout nouvel indice créé par S&P pour Barclays, car les indices de référence existaient déjà. Le TIPs existait déjà et il comprenait 35 actions par rapport à l’indice composite, qui comptait près de 300 titres à l’époque. Aucun de ces indices ne nous semblait bien refléter la composition du marché canadien. Nous recherchions donc un indice intermédiaire, qui reflète les caractéristiques du marché, mais qui soit suffisamment liquide pour développer le trading, et peut-être même une gamme de produits dérivés autour du FNB (comme des contrats à terme, options, etc.). C’est pourquoi nous avons collaboré avec S&P pour créer le TSX 60, qui représentait nous semblait-il, une meilleure vision du marché canadien, tant en matière de liquidité que de caractéristiques sous-jacentes. Le TIPs et le XIU ont été amalgamés et ont répliqué le TSX 60.

AD : Rajiv certains investisseurs savent que le premier FNB d’actions au monde est canadien, peu savent que le premier FNB de titres revenu fixe au monde est aussi canadien. Pouvez-vous me parler du contexte de création de ce FNB ?

RS : Le marché des titres à revenu fixe, à l’époque comme aujourd’hui au Canada, était principalement négocié de gré à gré. C’était un marché opaque et moins liquide.

Le marché des titres à revenu fixe est un marché différent des actions, des produits dérivés, etc. C’était donc à l’époque un travail considérable d’aller voir les pupitres de négociation des marchés de revenu fixe des grandes banques canadiennes (de RBC, de BMO, de TD, de Scotia, de CIBC et de Nationale) pour leur expliquer notre réflexion et les raisons de notre décision de créer un FNB de titres à revenu fixe. L’arrivée d’un FNB de titre à revenu fixe ferait que l’écart de négociation sur ces FNB se réduirait, mais nous leur avons expliqué que nous allions élargir le marché. Ensuite, nous avons dû collaborer avec les autorités de réglementation pour leur expliquer précisément ce que nous cherchions à créer. Encore une fois, ils n’avaient jamais entendu parler de quelque chose de tel et tout était à bâtir.

AD : Si je me souviens bien, lors de la création du premier FNB de revenu fixe au monde, le XBB, il n’y avait que quelques-unes d’obligations sous-jacentes ?

RS : Il n’y en avait qu’une. C’était un FNB ayant une échéance cible de 5 ans et nous en avons créé un autre de 10 ans. Si vous souhaitiez investir dans un CPG à cinq ans, par exemple, voici une autre option à considérer qui serait liquide et dans laquelle vous pourriez entrer et sortir quand vous voulez. Ce serait à très faible coût et j’espère que cela vous donnera un meilleur rendement qu’avec le CPG.

Quelques années plus tard, on a lancé un FNB de marché total (aggregate) qui contenait un panier de titres, car un FNB ayant une simple obligation était plus difficile à appréhender et les marchés n’étaient pas bien alignés, dans le sens où les acheteurs de CPG ne cherchaient pas vraiment à acheter une obligation.

AD : Quand on regarde le marché des FNB de revenus fixes aujourd’hui on voit tout le chemin parcouru.

RS : Le passage à un panier d’obligations, mieux diversifié, a permis une adoption plus large des FNB de revenu fixe.

AD : Quel contraste entre les débuts modestes et l’essor phénoménal du secteur : en 2024, près de 1 500 FNB sont disponibles au Canada, contre seulement 366, dix ans plus tôt, avec une gestion d’actifs passant de 77 à 519 milliards de dollars.

RS : Je suis en effet très satisfait de voir comment le secteur des FNB a pris son envol avec le temps.

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La première partie de ma discussion avec Rajiv Silgardo témoigne de l’importance de l’éducation et de l’innovation en FNB sur le marché canadien. Les Canadiens ont été les premiers à proposer des FNB de titres à revenu fixe, des FNB assortis des couvertures de change, des FNB de vente d’options d’achat couvertes, mais aussi des FNB de cryptoactifs ainsi que plusieurs autres innovations en FNB à l’échelle mondiale.

Notre marché des FNB continue à innover et à se diversifier. Le prochain article contenant la deuxième partie de ma discussion avec Rajiv couvrira plusieurs thèmes, notamment l’importance de l’innovation et le futur de l’industrie des FNB et de l’investissement.

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Jarislowsky Fraser renforce son expertise en revenu fixe https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/jarislowsky-fraser-renforce-son-expertise-en-revenu-fixe/ Wed, 30 Jul 2025 11:27:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=108652 NOUVELLES DU MONDE – Avec l’arrivée de Marc-André Gaudreau.

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Jarislowsky Fraser Limitée (JFL) a nommé Marc-André Gaudreau au poste de chef des titres à revenu fixe. Dans ces fonctions, il dirigera l’équipe et les mandats clés pour cette catégorie d’actifs, tout en continuant de diriger l’équipe de crédit spécialisé de Gestion mondiale d’actifs Scotia (1832 Asset Management).

Cette nomination vise à renforcer les capacités et la profondeur de l’expertise de l’équipe de gestion des titres à revenu, dans un environnement de marché en constante évolution, a signalé Charles Nadim, chef de la recherche chez Jarislowsky Fraser, dans un communiqué.

Comptable professionnel agréé, Marc-André Gaudreau possède une vingtaine d’années d’expérience dans la gestion de mandats de revenu fixe pour des clients institutionnels, de détail et de gestion privée.

Durant sa carrière, il a notamment été vice-président et gestionnaire de portefeuille Chez Fiera Capital et Natcan (titres à revenu fixe). Avant de passer à la gestion d’actifs, il a été responsable du crédit aux entreprises à la Banque Nationale du Canada et gestionnaire du risque de crédit au Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

Marc-André Gaudreau s’est dit très enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe de JFL. « L’excellent historique de l’équipe, fondé sur une recherche fondamentale en crédit, est parfaitement aligné avec mes convictions et ma philosophie », a-t-il déclaré.

Diplômé en administration des affaires de l’Université du Québec en Outaouais, il détient également les titres de comptable professionnel agréé (CPA), de comptable général licencié (CGA) et d’analyste financier agréé (CFA).

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Moins d’appétit pour les FNB d’actions américaines https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-les-investisseurs-delaissent-les-actions-americaines/ Wed, 12 Mar 2025 10:37:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106032 FOCUS FNB – L’attrait pour les FNB d’actions canadiennes et internationales s’accroît.

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En février, les fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens ont poursuivi sur leur lancée des derniers mois. Ils enregistrent des créations nettes de 9,5 milliards de dollars (G$), soit un peu plus que les 8,8 G$ collectés en janvier.

Les entrées nettes de février se rapprochent ainsi des résultats mensuels records de décembre (10,6 G$). Selon un rapport de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF), les actifs en FNB canadiens totalisaient 545 G$ à la fin de février. Depuis le début de l’année, les créations nettes atteignent 18 G$.

Les FNB d’actions ont attiré 3,9 G$ en février, comparativement à 4,5 G$ en janvier. Les investisseurs ont réduit leur appétit pour les FNB d’actions américaines (ZSP, ZSP/U, XSP) au profit des FNB d’actions canadiennes (CASH, ZMMK, PSU/U) et internationales (BGEQ, XEQT, VEQT et IICE).

Les créations nettes de février dans les actions américaines représentent environ un tiers de celles de janvier. Elles totalisent 1 G$, comparativement à 3,3 G$ le mois précédent. Les FNB d’actions canadiennes en profitent : elles enregistrent des créations nettes de 707 millions de dollars (M$), alors qu’elles subissaient des rachats nets en janvier. Les FNB d’actions internationales affichent quant à elles 1,8 G$ en créations nettes en février, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Les FNB d’actions thématiques ont attiré 996 M$ en février. Le secteur financier enregistre les créations nettes les plus importantes (738 M$), suivi par l’énergie (162 M$), tandis que les services publics et les matières premières affichent des rachats.

Parmi les FNB d’actions, les FNB factoriels affichent des entrées nettes, sauf les FNB axés sur la valeur et la croissance. Les FNB de dividendes captent 328 M$ et les FNB d’actions pondérés en fonction de la capitalisation boursière attirent 152 M$, tandis que les FNB thématiques reçoivent 240 M$.

Forte demande pour le revenu fixe

Les FNB de titres à revenu fixe ont connu une forte demande en février, malgré les incertitudes sur les tarifs, l’inflation et le marché du travail, signale BNMF. Ils mènent le bal des créations nettes dans les FNB canadiens, avec 4,2 G, dont 1,2 G$ dans les FNB du marché monétaire (CASH, ZMMK, PSU/U).

Les entrées sont généralisées dans toutes les catégories, notamment dans les obligations canadiennes agrégées qui reçoivent d’importantes créations nettes, 895 M$, principalement dans ZAG et ZCPB. Les FNB de titres à revenu fixe captent des créations nettes également dans le segment des obligations à long terme (TCLB), des obligations canadiennes à ultra-court terme (ZST) et les obligations de sociétés américaines à court terme (XIGS).

Les FNB d’actions privilégiées enregistrent des rachats, mis à part les FNB d’actions privilégiées fractionnées (SPLT), qui bénéficient d’une forte demande en raison de leurs rendements élevés, signale le rapport.

Les FNB de matières premières ont attiré 116 M$ en février. Les entrées ont été principalement dirigées vers l’or physique. Les FNB multiactifs (ou de répartition d’actifs) ont enregistré des entrées nettes de 912 M$.

Les FNB canadiens de cryptoactifs ont reçu des entrées nettes de 15 M$, en baisse par rapport à celles de janvier (98 M$). Les créations nettes dans cette catégorie sont dues essentiellement à des produits à faible coût comme IBIT (iShares) et FBTC (Fidelity), qui a récemment abaissé ses frais pour mieux concurrencer le marché, indiquent les analystes de BNMF.

Les investisseurs cherchant à diversifier leurs sources de rendement face à la volatilité des marchés se sont tournés vers les FNB de type fonds de couverture, qui ont connu un regain d’intérêt en février, selon le rapport. Parmi les FNB les plus populaires dans cette catégorie : PFMN (Picton Mahoney Market Neutral), FLSA (Fidelity Long Short) et RGBM (Return Stacked de LongPoint).

En février, les principaux émetteurs de FNB ont enregistré des créations nettes, sauf CI, qui a affiché des rachats nets de 163 M$, principalement en raison de rachats de 108 M$ sur son FNB d’intelligence artificielle CIAI.  

BMO arrive en tête des entrées nettes de février avec 2,3 G$. RBC iShares suit avec 1,2 G$, talonné par Vanguard (1,1 G$). Fidelity se positionne avec 825 M$. Global X et TDAM se disputent les dernières places au top 5 avec respectivement 565 M$ et 557 M$.

Le FNB BMO Global Equity Fund (VFV) a attiré les plus importantes entrées nettes du mois (1 G$). Le FNB BMO S&P 500 Index (ZSP) a enregistré les rachats les plus notables (530 M$).

Sur le plan de l’innovation, 22 nouveaux FNB ont été lancés en février sur le marché canadien, dont 11 FNB sectoriels américains (BMO-SPDR) et 7 FNB de Purpose axés sur des titres spécifiques. Les autres lancements proviennent des émetteurs Global X et Desjardins.

Résultat record pour les FNB ESG

Après un mois de janvier marqué par la croissance, les FNB ESG ont réalisé en février leur meilleur mois depuis mars 2024, avec des entrées nettes de 325 M$. Ils avaient attiré 270 M$ en janvier.

Deux FNB ESG d’Invesco totalisent à eux seuls 277 M$, ce qui représente près de la moitié des entrées du mois pour ce fournisseur de fonds. Il s’agit des FNB Invesco ESG Nasdaq 100 Index (QQCE) et Invesco S&P International Developed ESG Index (IICE). Aucun nouveau FNB ESG n’a été lancé ni retiré du marché en février, signale BNMF.

Un début d’année équilibré

Pour les deux premiers mois de l’année, les créations nettes dans les FNB canadiens sont plus équilibrées que pour la même période de 2024, d’après le rapport. Depuis le début de 2025, les entrées nettes dans les FNB d’actions totalisent 8,4 G$ et elles atteignent 6,9 G$ dans les FNB de titres à revenu fixe.

Dans le revenu fixe, les FNB du marché monétaire sont les titres les plus prisés, avec 2,2 G$ investis en janvier et février, répartis à parts égales entre les FNB de titres monétaires et les FNB alternatifs en espèces. Les obligations d’entreprises canadiennes et les obligations américaines ont également enregistré des entrées notables.

Pour janvier et février 2025, RBC iShares prend la tête des créations nettes, avec 3,4 G$, suivi de Vanguard (3 G$), BMO (2,7 G$), Fidelity (1,6 G$), Global X (1 G$) et TD (1 G$).

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Nouveau responsable de placements en titres à revenu fixe à Capital Group https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nouveau-responsable-de-placements-en-titres-a-revenu-fixe-a-capital-group/ Thu, 10 Oct 2024 11:30:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103303 NOUVELLES DU MONDE – Naoum Tabet a été nommé à ce poste.

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Naoum Tabet devient responsable de placements en titres à revenu fixe au Canada. À ce titre, il sera chargé de renforcer les solutions à revenu fixe existantes de l’entreprise afin de mieux répondre aux besoins évolutifs des clients institutionnels et de gestion de patrimoine à l’échelle du pays.

Apportant avec lui une vingtaine d’années d’expérience, Margaret Steinbach, chef des responsables de placements pour l’Amérique du Nord chez Capital Group, estime que les perspectives et idées sur les principaux défis auxquels sont confrontés les investisseurs de Naoum Tabet seront précieuses pour l’équipe de revenu fixe de la firme.

Avant de se joindre à Capital Group, Naoum Tabet travaillait depuis une douzaine d’années chez Gestion de Placements TD, à titre de chef de la gestion des portefeuilles des clients institutionnels. Il y dirigeait alors une équipe de spécialistes de placement dans des stratégies de titres à revenu fixe et d’actions.

Il a également occupé un emploi chez Aviva Investors dans le développement des affaires institutionnelles et a passé du temps à Londres en tant que gestionnaire de portefeuille client dans le domaine des titres à revenu fixe alternatifs.

« Naoum est un professionnel chevronné en matière de titres à revenu fixe. Dès notre première rencontre, l’importance qu’il accorde aux clients et aux solutions et véhicules adaptés aux besoins des clients est ressortie clairement, souligne Rick Headrick, président de Capital Group au Canada. Son expérience institutionnelle et sa connaissance approfondie des marchés canadiens nous aideront à poursuivre notre objectif de devenir le premier partenaire de choix de nos clients institutionnels, de nos conseillers financiers et des investisseurs que nous servons collectivement. »

Naoum Tabet est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (MBA) et d’un baccalauréat en commerce avec distinction de la John Molson School of Business de l’Université Concordia.

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Le crédit en pleine forme https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-credit-en-pleine-forme/ Fri, 26 Jul 2024 11:36:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101945 Des obligations à saisir dans ce marché, selon Damien McCann.

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Malgré la hausse des taux d’intérêt, les marchés du crédit se montrent résilients grâce à une croissance économique stable et à une baisse progressive de l’inflation.

Damien McCann, gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe chez Capital Group, estime que cette conjoncture est bénéfique pour le crédit. « Les marchés obligataires sont généralement propices à l’investissement. Ce n’est pas le moment de réduire considérablement l’exposition au crédit », affirme-t-il.

La croissance économique devrait se poursuivre et l’inflation continuer de diminuer graduellement. Cette situation pourrait inciter les banques centrales à abaisser encore leurs taux directeurs dans les prochains trimestres, ce qui serait favorable pour les marchés du crédit.

Obligations de qualité investissement

« Avec des taux nettement plus élevés qu’avant, les emprunteurs choisissent d’emprunter moins ou pour des durées plus courtes », observe Damien McCann. Cette situation attise l’intérêt des prêteurs et des investisseurs obligataires pour le crédit. Les fonds obligataires reçoivent ainsi d’importantes liquidités de la part des investisseurs qui délaissent les fonds du marché monétaire pour des rendements plus élevés sur une plus longue période.

Dans ce contexte, le gestionnaire repère les meilleures valorisations dans les obligations de qualité investissement et le crédit titrisé. « Les écarts [de ces marchés] se sont certes resserrés, mais ils restent dans une fourchette normale pour une période sans crise. Compte tenu des fondamentaux et des données techniques favorables, il serait étrange que les écarts atteignent un niveau beaucoup plus élevé qu’aujourd’hui », affirme le gestionnaire.

Il voit notamment des occasions dans les obligations d’entreprises américaines notées BBB à dix ans et dans les entreprises pharmaceutiques dont les flux de trésorerie sont peu sensibles aux fluctuations économiques et qui offrent un rendement élevé avec un risque limité. Les services collectifs avec des « plans convaincants » pour réduire les risques de feux de forêt sont également attrayants.

Damien McCann considère le marché du rendement élevé comme plus risqué en raison de valorisations excessives. Il cite les entreprises de télécommunications, de câble et de satellite, qui sont souvent trop endettées pour faire face à la concurrence accrue dans ce secteur.

Crédit titrisé

Le gestionnaire utilise le crédit titrisé, présent dans les prêts à la consommation, les prêts hypothécaires et les obligations de prêts garantis, pour diversifier les portefeuilles de revenu multisectoriels. Les prêts automobiles à risque, avec des taux de rendement de 6 % à 8 %, sont particulièrement attractifs. Toutefois, il recommande de limiter la part du crédit titrisé dans les portefeuilles en raison de sa faible liquidité.

Il adopte une stratégie de répartition sectorielle contracyclique, réduisant l’exposition aux secteurs à rendement élevé et de qualité inférieure après des périodes de resserrement des écarts et de bons résultats, et en l’ajustant par la suite. Il utilise également un modèle quantitatif pour identifier les occasions et gérer les risques.

Pour l’avenir, Damien McCann estime que le renforcement de la réglementation de la Réserve fédérale dans le secteur bancaire devrait améliorer la qualité du crédit des banques tout en réduisant leur rendement des capitaux propres, offrant ainsi un avantage aux investisseurs en obligations.

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Revenu fixe : (Ré) établir le cadre d’évaluation de la performance https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/laurent-boukobza/revenu-fixe-re-etablir-le-cadre-devaluation-de-la-performance/ Wed, 12 Jun 2024 09:10:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=101312 ZONE EXPERTS – Les titres à revenu fixe aident à la gestion comportementale des clients.

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Habituellement, la portion du revenu fixe d’un portefeuille est vue comme sa portion « sécuritaire ». En effet, les titres à revenu fixe, comme les obligations, offrent un rendement espéré généralement plus modéré que la portion croissance d’un portefeuille, mais également un « risque » plus faible avec des rendements davantage prévisibles.

Cependant, la valeur des obligations peut fluctuer pour refléter les conditions prévalentes du marché. C’est le cas par exemple si de nouvelles obligations sont émises à des conditions plus attrayantes (comme un taux d’intérêt plus élevé). Alors, les obligations en circulation vont voir leur prix diminuer de manière à ce que leur rendement à échéance se réajuste pour être aligné sur celui des nouvelles obligations émises.

Inversement, lorsque les banques centrales baissent leurs taux directeurs (ou lorsque le marché l’anticipe), les obligations en circulation deviennent plus attrayantes, car elles offrent un rendement supérieur. Leur valeur marchande s’apprécie alors et le rendement à échéance diminue.

Un autre facteur pouvant influer sur la valeur d’obligations est lorsque la cote de crédit d’un emprunteur est modifiée. S’il est perçu comme plus risqué alors ce dernier devra offrir un taux d’intérêt supérieur sur son emprunt pour être financé, et inversement. À noter que la compensation pour le risque est elle-même influencée par de nombreux facteurs, tels que les conditions économiques générales, l’industrie dans laquelle cette entreprise œuvre, le taux sans risque, le risque spécifique (idiosyncrasique), etc.

Lire : Le rôle des FNB de titre à revenu fixe

Advenant que l’emprunteur ne fasse pas défaut sur son obligation, l’investisseur (le prêteur) récupèrera son argent à l’échéance. Son capital est préservé. Les rendements sur les obligations sont donc normalement assez prévisibles et stables pourvu que l’obligation soit conservée jusqu’à l’échéance.

Le graphique ci-dessous illustre les rendements de l’indice obligataire canadien ayant une duration de 1 à 3 ans en comparaison de leur rendement à échéance. Les rendements futurs sont très proches du rendement à l’échéance. En d’autres termes, les rendements des portefeuilles de titres à revenu fixe à échéance sont prévisibles.

Pour consulter le graphique en grand format, cliquez ici.

Dans le cadre d’un portefeuille visant un rendement cible sur un horizon de temps, avoir de la visibilité sur les rendements attendus d’une portion du portefeuille est particulièrement utile et permet alors d’adapter l’allocation d’actifs en fonction du comportement du portefeuille vis-à-vis de sa cible. Cette visibilité augmente au fur et à mesure que l’investisseur se rapproche de son horizon de placement et/ou devient plus conservateur.

Composer avec les biais comportementaux

La préservation du capital et l’effet de diversification des titres à revenu fixe par rapport au marché des actions peuvent également contribuer à l’atteinte des objectifs à long terme des clients.

En effet, ils leur permettent d’éviter les biais comportementaux qui jouent en leur défaveur. Parmi ces biais, on compte la surévaluation de la tolérance au risque, et la panique… Autrement dit, les investisseurs ont tendance à prendre davantage de risque qu’ils ne devraient, guidés par l’appât du gain et réagissent de façon émotionnelle lorsque ce risque se matérialise.

En ayant un portefeuille à la fois composé de titres à revenu fixe et d’actions, un client verra son rendement moins fluctuer, ce qui améliore ses chances d’éviter des erreurs coûteuses, comme de cristalliser une perte ou acheter alors que le marché atteint un sommet.

Un conseiller qui conçoit un portefeuille équilibré et le réajuste vers ses pondérations cibles d’actions et de titres à revenu fixe de manière régulière a de bonnes chances non seulement d’améliorer le rendement d’un portefeuille, mais aussi d’atténuer l’effet des corrections du marché des actions. Cette « protection » contre les corrections des marchés des actions permet d’avoir un portefeuille dont la volatilité ne va pas déclencher de réactions émotionnelles.

Évidemment, le conseiller a un rôle à jouer envers ses clients afin de leur expliquer que l’important est de rester investi peu importe les conditions du marché. Il faut aussi garder en tête que les corrections de marché sont normales et considérer l’horizon de placement du client.

Là encore, il est important de rappeler qu’un portefeuille devrait être établi en fonction des objectifs à long terme, de la tolérance au risque et l’horizon de placement et non guidé par une recherche de rendement maximal à tout prix et sans considération pour la tolérance au risque.

À la lumière du rôle et du comportement de la portion obligataire, l’évaluation de la performance de cette partie du portefeuille devrait alors rester compatible avec ses caractéristiques. Voir l’encadré plus bas.

Comment la gestion active du revenu fixe apporte-t-elle de la valeur ?

Lors de la construction de portefeuilles, un budget de risque est établi conformément à la tolérance au risque de l’investisseur dans différents scénarios hypothétiques. Le portefeuille qui en résulte vise à maximiser les rendements attendus dans les limites du budget de risque – sous contrainte de risque.

Une stratégie de gestion active de titres à revenu fixe peut consister à essayer de surperformer son indice de référence en adoptant une approche qui ne maximise pas l’encaissement des hausses, mais qui minimise plutôt l’encaissement des baisses (par rapport à l’indice). Par exemple, lorsque des hausses de taux sont anticipées, une stratégie consistant à réduire la duration du portefeuille par rapport à l’indice, en réduisant l’exposition aux titres les plus sensibles, permettrait de s’attendre à un impact moindre sur le portefeuille. Pour ce faire, l’équipe de gestion de portefeuille pourrait réduire l’exposition gouvernementale et/ou raccourcir l’échéance moyenne des titres en portefeuille.

Dans un environnement stable, une surpondération à des titres à revenu fixe corporatif de qualité d’investissement peut améliorer le rendement du portefeuille sans trop en augmenter le risque.

En se concentrant sur la gestion du risque, la préservation du capital et la protection contre les baisses, tout en saisissant le bêta de l’indice à la hausse, une stratégie de gestion active telle que décrite plus haut, si elle réussit, finira par surperformer son indice de référence avec un encaissement des baisses plus faible, soit de meilleurs rendements avec moins de risque, et un comportement prévisible.

Une partie de ce budget de risque peut alors être réallouée à la portion croissance du portefeuille. Le profil de risque rendement espéré du portefeuille s’en retrouve amélioré avec un rendement attendu supérieur pour un risque similaire.

Les placements à revenu fixe ne jouent donc pas un rôle unique dans les portefeuilles, ils permettent d’en réduire le risque, réduire la dispersion des rendements espérés, et améliorer le profil de risque rendement.

Par ailleurs, les rendements à échéance actuels des titres à revenu fixe couplés aux perspectives d’assouplissement des politiques monétaires présentent une opportunité de revisiter les portefeuilles et l’allocation d’actifs (et la sous-pondération chronique dans le revenu fixe dans les dernières années) pour atteindre les rendements cibles du portefeuille.

De la pertinence des titres à revenu fixeUn titre à revenu fixe est une dette émise par un gouvernement ou une entreprise dont les principales caractéristiques sont :

L’échéance (la date à partie de laquelle le capital emprunté sera remboursé) ;
Le taux d’intérêt (à quel taux le capital emprunté est rémunéré au prêteur) et la périodicité des paiements, appelés « coupon » ;
La cote de crédit de l’émetteur, qui est la « solidité » de ce dernier et donne une indication sur le risque associé à prêter de l’argent à cet emprunteur. Elle informe sur le risque de défaut de paiement de l’émetteur, soit de ne pas recevoir les intérêts ou le remboursement du son capital, sa capacité à rembourser.

Dans la construction d’un portefeuille, les titres à revenu fixe sont inclus pour trois principales raisons :

  • Diversification par rapport au marché des actions ;
  • Préservation du capital ;
  • Génération de revenu.

* Laurent Boukobza est vice-Président, FNB, chez Placements Mackenzie

Clause de non-responsabilité: Les placements dans les fonds communs peuvent donner lieu à des commissions de vente et de suivi, ainsi qu’à des frais de gestion et autres. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs ne sont pas des placements garantis, leur valeur varie fréquemment et leur rendement antérieur peut ne pas se reproduire. Le contenu de ce commentaire (y compris les faits, les perspectives, les opinions, les recommandations, les descriptions de produits ou titres, ou les références à des produits ou titres) ne doit pas être pris ni être interprété comme un conseil en matière de placement ni comme une offre de vendre ou une sollicitation d’offre d’achat, ou une promotion, recommandation ou commandite de toute entité ou de tout titre cité. Bien que nous nous efforcions d’assurer son exactitude et son intégralité, nous ne sommes aucunement responsables de son utilisation.

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RBC GMA modifie ses portefeuilles de retraite https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/rbc-gma-modifie-ses-portefeuilles-de-retraite/ Tue, 12 Mar 2024 11:14:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99473 PRODUITS – La pondération des fonds à revenu fixe dans la répartition actuelle de l’actif des portefeuilles diminuera.

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RBC Gestion mondiale d’actifs (RBC GMA) a modifié la stratégie de répartition de l’actif ou la répartition évolutive des portefeuilles de retraite RBC (2020 à 2060).

Conçus spécifiquement pour les investisseurs qui épargnent pour leur retraite, ces portefeuilles utilisent une « répartition évolutive » qui permet d’ajuster la composition du portefeuille en fonction de l’année de départ à la retraite.

Plus l’horizon de placement est long, plus les portefeuilles investissent majoritairement dans des fonds d’actions axés sur le potentiel de croissance. À l’inverse, plus l’horizon de placement est court, plus la répartition de l’actif sera prudente afin de préserver le capital.

Lors du lancement des portefeuilles en 2016, des hypothèses concernant l’investisseur ont été employées pour établir la répartition évolutive. Cette dernière a été mise à jour en 2020. Ces hypothèses ont toutefois été revues et remplacées.

Avant Maintenant
Répartition de l’actif Fonds à revenu fixe/fonds d’actions Répartition de l’actif Fonds à revenu fixe/fonds d’actions
À 25 ans 50/50 De 25 à 42 ans 10/90
De 30 à 55 ans 35/65 De 43 à 65 ans La pondération des actions diminue à mesure que la répartition de l’actif devient plus prudente
De 55 à 65 ans La pondération des actions diminue à mesure que la répartition de l’actif devient plus prudente
À 65 ans 60/40 À 65 ans 60/40

Compte tenu de ces modifications à la répartition évolutive, la pondération des fonds à revenu fixe dans la répartition actuelle de l’actif des portefeuilles diminuera au profit des fonds d’actions.

Répartition de l’actif : portefeuille de retraite RBC (2035 à 2060)
Année prévue du départ à la retraite Fonds à revenu fixe/fonds d’actions (avant) Fonds à revenu fixe/fonds d’actions (maintenant)
2035 35/65 32/68
2040 35/65 20/80
2045 35/65 11/89
2050 35/65 10/90
2055 35/65 10/90
2060 41/59 10/90

À noter que :

  • les pourcentages peuvent être jusqu’à 15 % supérieurs ou inférieurs aux pondérations indiquées dans le tableau, comme expliqué dans le prospectus des portefeuilles ;
  • aucun changement n’a été apporté à la répartition de l’actif des autres portefeuilles de retraite RBC (de 2020 à 2030).

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Ajout à la gamme de produits RBC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ajout-a-la-gamme-de-produits-rbc/ Fri, 23 Feb 2024 12:19:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99323 PRODUITS – Huit nouveaux FNB devraient être lancés.

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RBC iShares envisage d’élargir sa gamme de FNB d’obligations Objectif à échéance. La firme a ainsi déposé un prospectus provisoire auprès de l’autorité de réglementation des valeurs mobilières de chaque province et territoire du Canada en vue du lancement :

  • de six nouveaux FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC,
  • d’un nouveau FNB d’obligations gouvernementales canadiennes Objectif à échéance RBC
  • et d’un nouveau FNB indiciel d’obligations de sociétés canadiennes Objectif à échéance RBC.

Les six FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC auront des échéances qui se situeront entre 2025 et 2030. Ces produits cherchent à procurer du revenu en investissant principalement dans un portefeuille de titres à revenu fixe de catégorie investissement émis sur le marché américain par des sociétés américaines et étrangères qui arrivent à échéance au cours de la même année civile que le FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC. À noter que chaque FNB d’obligations de sociétés américaines Objectif à échéance RBC fermera à sa date de dissolution.

Le FNB d’obligations gouvernementales canadiennes Objectif 2030 RBC et le FNB indiciel d’obligations de sociétés canadiennes Objectif 2030 RBC, qui prolongeront respectivement les échéances de la gamme des FNB d’obligations gouvernementales canadiennes Objectif RBC et de celle des FNB indiciels d’obligations de sociétés Objectif RBC, figureront également dans le prospectus provisoire.

Ces produits seront gérés par RBC Gestion mondiale d’actifs.

Le prospectus provisoire et pro forma des FNB RBC a été déposé le 16 février 2024. Le prospectus provisoire, qui est accessible sur SEDAR, contient des renseignements importants qui pourraient toutefois être modifiés.

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Fidelity et les tendances de marché https://www.finance-investissement.com/fi-tv_/nouvelles-fi-tv/fidelity-et-les-tendances-de-marche/ Wed, 14 Feb 2024 01:25:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97526 FI TV - Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada, parle de la hausse des taux d’intérêt à court terme et de la popularité des FNB de comptes à intérêt élevé et de marché monétaire.

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Finance et Investissement (FI) : Ces derniers mois, le marché des FNB a été fortement influencé par la hausse des taux d’intérêt à court terme et les FNB de comptes à intérêt élevé et de marché monétaire ont été particulièrement populaires tout comme les FNB de vente d’options d’achats couvertes. Comment Fidelity se positionne-t-elle par rapport à ces tendances? Est-ce que Fidelity a l’intention de prendre des parts de marché sur ces deux plans?

Étienne Joncas-Bouchard (EJB) : Nous avons regardé ces deux options. Je pense que ce sont des types de produits particulièrement intéressants lorsque l’on constate la présence de volatilité dans les marchés et, dans les dernières années, on en a vu beaucoup. 2022 a été une année particulièrement difficile pour les portefeuilles multiactifs – ceux où l’on a des actions et des obligations, qui sont censés être là pour diversifier le risque l’un envers l’autre – où l’on a récemment observé des corrélations. Les produits d’options d’achats couvertes ont été populaires afin de limiter la volatilité et pour obtenir un rendement intéressant en termes de distribution.

Fidelity, pour le moment, ne se retrouve pas dans ces catégories pour plusieurs raisons. La première est que l’on se concentrait sur le core de notre portefeuille. Comme nous sommes un peu nouveaux dans le marché des FNB, il est important pour nous de lancer les classes d’actifs plus « traditionnelles », soit les obligations et les actions. Ainsi, lorsque le moment est venu de lancer des portefeuilles complets, on a vraiment les outils principaux. Ceci dit, avec le temps, ce sont des secteurs que nous regardons, particulièrement pour ce qui est du compte à intérêts élevés. On a parlé des options d’achats couvertes qui offrent un peu moins de volatilité par rapport à un produit d’action traditionnel.

De l’autre côté aussi, on n’a aucune sensibilité aux changements de taux ni à la volatilité du marché plus générale où on est capable d’aller générer un revenu d’intérêt dû à la hausse des taux. Selon nous, c’est plus comme un véhicule de transit par rapport à l’investissement. Je ne pense pas qu’aucun investisseur sur le long terme ne veut rester dans ce qu’on appelle des alternatives à des liquidités. Ceci dit, pour le moment, s’assurer de récolter un 5-5,5 % peut faire beaucoup de sens. Mais on croit que lorsque les marchés vont reprendre et que les investisseurs auront de nouveau de l’appétit pour le risque, on risque d’observer une transition vers les obligations à plus long terme, les obligations plus traditionnelles. Ou encore, vers d’autres secteurs de revenu fixe qui offrent de meilleurs rendements sur le long terme.

Donc, lorsque ce nuage gris que sont les hausses de taux se sera dissipé, on pense que cette catégorie pourrait potentiellement être moins populaire. Pour les options d’achats couvertes, ça demeure un outil de construction de portefeuille qui peut être intéressant. Mais à long terme, les liquidités, pour nous, ne sont pas vraiment une option.

Les opinions exprimées sont celles d’Étienne Joncas-Bouchard, Stratège, FNB, Fidelity Canada en date du 13 novembre 2023, et elles peuvent changer selon la situation des marchés et d’autres conditions.

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Revenu fixe : occasions en vue https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/revenu-fixe-occasions-en-vue/ Wed, 14 Feb 2024 01:20:12 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98932 FOCUS FNB - On cherche des titres de qualité.

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Le secteur des titres à revenu fixe offre bon nombre d’occasions dont les clients pourraient profiter. Voici certaines idées qui ont été mises de l’avant à l’occasion d’un événement virtuel de BMO Gestion mondiale d’actifs qui se déroulait le 7 février.

Objectif : des titres de qualité

Le ralentissement économique ainsi que la santé financière des consommateurs qui est fragilisée par les hausses des taux d’intérêt et l’endettement, préoccupent Sadiq S. Adatia, chef des investissements chez BMO GMA. C’est pourquoi il préfère prêter à des entreprises qui sont de bonne qualité, qui ont des bilans sains et dont les consommateurs vont continuer d’acheter les produits malgré la conjoncture économique potentiellement plus difficile.

« Pour cette raison, nous préférons éviter les titres de moins bonne qualité, comme les obligations de sociétés à haut rendement ainsi que la dette des pays émergents. Cependant, nous favorisons davantage des obligations de grande qualité (investment grade) », a-t-il noté.

Par ailleurs, il voit des occasions dans les titres à revenu fixe ayant des durées de 1 à 5 ans ainsi que 10 ans.

Une question de durée

On devrait continuer de voir de la volatilité dans le marché des titres à revenu fixe en 2024, selon Matt Montemurro, gestionnaire de portefeuille, fonds négociés en Bourse chez BMO GMA. Il a évoqué les récentes données sur l’inflation qui laissent croire que les banques centrales ne l’ont pas encore jugulée. En quelques jours, le nombre de baisses de taux qui étaient anticipées par le marché en 2024 est passé de six à quatre.

« Je pense qu’on devrait voir moins de baisses des taux que ce que le marché s’attend actuellement. Quoi qu’il en soit, les FNB offrent l’occasion pour un investisseur de passer rapidement de la partie courte à la partie longue de la courbe » et ainsi profiter de la baisse des taux d’intérêt, a noté Matt Montemurro. Le prix des obligations et les taux d’intérêt varient en sens inverse.

Bon nombre d’investisseurs détiennent actuellement une part importante de titres à revenu fixe de courte échéance, mais subissent certains désagréments, comme celui du risque de réinvestissement, selon Marina Mets, chef de la gestion de produits à revenu fixe et d’actifs multiples pour les Amériques chez FTSE Russell. Ceux-ci pourraient considérer d’allonger la duration de leur portefeuille afin de profiter d’une éventuelle baisse des taux d’intérêt. Marina Mets, chef de la gestion de produits à revenu fixe et d’actifs multiples pour les Amériques, chez FTSE Russell, note par contre que le moment de la baisse des taux ainsi que l’ampleur de cette baisse demeurent incertains.

Quête d’efficience fiscale

Pour les clients détenteurs de comptes non enregistrés, la fiscalité constitue un facteur à considérer afin d’établir le rendement après impôt d’un portefeuille de titre à revenu fixe. Par le passé, les obligations vendues à primes ont été synonymes de rendement déplorables.

Or, le contexte actuel a favorisé une augmentation du nombre d’obligations qui se négocient à escompte, c’est-à-dire, dont le prix est inférieur à sa valeur nominale. Cette situation s’explique parce que bon nombre d’obligations émises par exemple en 2020 et 2021 offraient un coupon d’intérêt faible. Afin d’obtenir un rendement à échéance qui reflète l’état du marché actuel, les obligations sont vendues à escompte.

En achetant un FNB qui sélectionne uniquement des obligations à escompte, le client obtiendrait ainsi une part importante de son rendement à échéance en provenance du gain en capital, surtout lorsque les coupons des obligations sont faibles. Le gain en capital se fera parce que le prix des obligations montera pour arriver au pair à l’échéance. Dans un compte non enregistré, ces obligations à escompte offrent ainsi un rendement potentiellement imposé à un taux inférieur à celui des coupons, lesquels sont traités comme du revenu d’intérêt.

Pour cette raison, Matt Montemurro favorise les fonds d’obligations à escomptes, car elles constituent « une manière efficiente fiscalement » d’obtenir un panier obligataire semblable à celui de l’indice de référence applicable.

« Certains se demandent s’il s’agit d’un phénomène temporaire. Eh bien, oui et non. Si les taux d’intérêt sont réduits, il est vrai que les prix des obligations vont remontrer (et se rapprocher du pair). Cependant, on a vu un nombre record d’émissions en 2020 et 2021, qui se faisaient avec des coupons bas », a précisé Matt Montemurro.

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