PGEQ – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 16 Feb 2024 13:34:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png PGEQ – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Leaders de l’investissement ESG https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/leaders-de-linvestissement-esg/ Tue, 13 Feb 2024 23:38:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98809 Leur firme a connu une poussée de croissance.

L’article Leaders de l’investissement ESG est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Expert du domaine de l’investissement responsable (IR), ­AlphaFixe ­Capital vient de connaître une forte croissance. Au 30 juin 2023, la société de gestion de placements spécialisée en revenu fixe gérait un actif de 13 milliards de dollars (G$) répartis en 84 mandats, par rapport à 7,1 G$ répartis en 83 mandats un an plus tôt. L’actif géré a crû à un rythme annuel composé de 29 % de janvier 2020 à juin 2023.

Ce progrès découle non seulement du bon rendement de ses portefeuilles et fonds, mais aussi de son inclinaison vers l’IR.

Fondée en 2008, ­AlphaFixe inclut l’analyse des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) depuis 2009 dans toutes ses solutions d’investissement, qui sont également « zéro combustible fossile ». Ses stratégies liées aux enjeux climatiques, qui sont les premières du genre au ­Canada, comptent près de 2,4 G$ en actifs sous gestion, incluant 800 M$ dans le fonds d’obligations vertes, lancé en 2017. AlphaFixe a remporté la catégorie Revenu fixe du ­Grand ­Championnat canadien ­ESG en novembre 2022.

« ­Les obligations vertes, pour quelqu’un qui n’a pas encore commencé à investir dans l’économie du futur, une économie avec moins de carbone, c’est la transaction la plus facile à faire », affirme ­Stéphane Corriveau, président et directeur principal d’AlphaFixe.

Ses critères et son rendement sont les mêmes que ceux des fonds d’AlphaFixe, « mais on vient diminuer l’empreinte carbone de 80 % dans les portefeuilles par rapport à l’indice de référence, ­explique-t-il. Donc, pour ceux qui étaient un peu moins verts et un peu plus taux, on le montre depuis 2017 : quand on investit dans des obligations vertes, on ne laisse pas de rendements sur la table ».

AlphaFixe gère le plus gros fonds négocié en ­Bourse ­ESG en investissement durable de revenu fixe au ­Canada, comptant plus d’un milliard d’actifs sous gestion.

La firme de ­Montréal est aussi le plus important gestionnaire institutionnel canadien de prêts bancaires, avec près de 1,5 G$ d’actifs sous gestion dans cette stratégie. Le fonds commun AlphaFixe – RendementPlus a généré près de 112 points de base (pb) de plus que l’indice ­FTSE Univers par année jusqu’ici, en date du 30 septembre 2023. Cela classe ce fonds parmi les stratégies « ­Core ­Plus » les plus performantes au ­Canada, avec une valeur ajoutée de plus de 120 pb annualisée depuis 2015, mentionne Stéphane Corriveau.

Quant à la solution composite univers d’AlphaFixe, elle a une valeur ajoutée annualisée de 89 pb sur l’indice ­FTSE Univers depuis sa création en 2008.

Le gestionnaire poursuit aussi le développement de nouvelles solutions. AlphaFixe a ainsi lancé un fonds de crédit de court terme ainsi qu’un fonds de crédit alternatif en 2023.

Sur le plan du développement des affaires, les solutions de placement d’AlphaFixe sont maintenant accessibles par l’intermédiaire de Fundserv et Banque Nationale Investissements par l’entremise de véhicules uniques qui cumulent plus de 2,3 G$. La firme a également fourni des efforts pour assurer une présence plus grande auprès des courtiers au détail ainsi que des firmes de gestion de patrimoine multifamilial. Elle rejoint ainsi de nouvelles clientèles, alors qu’elle s’adressait surtout aux investisseurs institutionnels depuis ses débuts.

Le jury du ­Top des leaders a été séduit par les innovations qui jalonnent le parcours d’AlphaFixe ainsi que par ses résultats et sa croissance. C’est pourquoi il a nommé Stéphane Corriveau, son cofondateur, lauréat de la catégorie ­Sociétés de gestion indépendante pour 2023. Il avait remporté le même titre en 2018.

« ­Stéphane Corriveau est un dirigeant exceptionnel, dont la firme connaît une croissance remarquable des actifs et une bonne performance des fonds qu’elle gère. Ses solutions d’investissement, qui incluent le suivi des facteurs ­ESG depuis 2009, ainsi que son engagement envers la communauté au sein du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) et de l’Association de la retraite et des avantages sociaux du Québec (ARASQ), sont dignes de mention. Bravo ! » mentionne le jury.

Comment expliquer le parcours d’AlphaFixe ? « ­On maîtrisait notre métier. Ça faisait déjà de 10 à 15 ans qu’on le pratiquait. On avait eu beaucoup de succès et on était confiants », répond Sébastien Rhéaume, directeur principal et cofondateur d’AlphaFixe avec Stéphane Corriveau et un autre partenaire qui a quitté l’entreprise depuis.

Sébastien ­Rhéaume convient néanmoins que souvent, cela ne suffit pas pour assurer l’essor d’un gestionnaire. Les gestionnaires sont bons dans leur métier, ils sont devant leurs écrans et font leurs affaires, mais trop souvent, ils n’investissent pas d’efforts pour ouvrir des portes, analyse-t-il.

« ­AlphaFixe, ce n’est pas un one man show. Nous avons développé une équipe robuste – qui est passée de cinq au départ à 22 personnes aujourd’hui – et nous avons pu compter sur ­Stéphane [Corriveau], qui est également gestionnaire et comprend très bien le métier, pour aller cogner aux portes en ayant justement la capacité de bien présenter les choses et de développer des relations de confiance », affirme Sébastien ­Rhéaume.

Dans les dernières années, le gestionnaire a remporté des mandats de 500 M$, de 1 G$ et même de 2 G$, confirme Stéphane Corriveau. Il en est heureux, mais il se dit reconnaissant envers les premiers clients qui leur ont fait confiance, malgré l’absence d’historique de rendements.

Outre la stabilité et la qualité de l’équipe, Stéphane Corriveau ajoute que l’un des avantages d’AlphaFixe est de ne sêtre jamais « laissé distraire ».

« Ça fait 15 ans qu’on fait juste du revenu fixe. On est resté fidèles à ce qu’on faisait au départ, on est bons ­là-dedans et on est disciplinés. Cette concentration nous a permis d’innover », ­juge-t-il.

AlphaFixe investit depuis 15 ans dans l’investissement responsable, et aujourd’hui, il s’agit d’un segment en demande. « ­Les gens cherchent des solutions d’impact et il n’y en a pas encore tellement de disponibles en revenu fixe, parce qu’il n’y a pas beaucoup d’autres joueurs dans ce créneau », constate Sébastien Rhéaume.

Malgré cela, il faut continuer d’innover, ­estime-t-il. « ­Nos obligations vertes reposent sur un modèle qui encourage le bon comportement », en récompensant par exemple une entreprise qui investit dans un projet qui va réduire l’empreinte carbone. Toutefois, la structure du produit fait qu’il ne peut pas investir dans une société du secteur pétrolier.

Or, pour décarboniser l’économie, il faut également encourager ces dernières à réduire leur empreinte environnementale et non seulement augmenter le coût en capital des entreprises polluantes. C’est pourquoi AlphaFixe développe actuellement une solution de transition, confirme ­Stéphane Corriveau. « ­Le chef des finances de ­Suncor, quand on frappe à sa porte et qu’on dit : J’ai 100 M$ ou 200 M$ de capital qui est disponible, je vais te le prêter, mais je veux comprendre comment tu décarbonises, on vient d’ouvrir une porte qui était fermée avant », ­dit-il en confirmant que des discussions avec des émetteurs albertains ont été amorcées à cet égard.

Par ailleurs, ­Sébastien ­Rhéaume et Stéphane ­Corriveau ont contribué à l’idéation du PGEQ, qui a vu le jour en 2016 grâce aux travaux menés par le Chantier Entrepreneuriat de ­Finance Montréal ainsi qu’à la collaboration de nombreux acteurs de l’industrie, sous la gouverne de ­Vital ­Proulx, alors président d’Hexavest, et de ­Stéphane Corriveau.

L’actif sous gestion pour le ­PGEQ atteint maintenant plus de 450 M$ répartis entre 14 gestionnaires émergents (dont quatre nouveaux en 2022).

« ­Je suis très fier de ça parce qu’on a mis beaucoup de temps ­là-dedans pour se créer des concurrents pour que la place financière de ­Montréal et du Québec soit plus grande et plus prospère », ­estime-t-il. 

L’article Leaders de l’investissement ESG est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La CDPQ vise 8 G$ d’actifs avec les gestionnaires québécois d’ici 2028 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cdpq-vise-8-g-dactifs-avec-les-gestionnaires-quebecois-dici-2028/ Wed, 25 Oct 2023 09:44:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97020 Elle renforce sa collaboration avec le PGEQ.

L’article La CDPQ vise 8 G$ d’actifs avec les gestionnaires québécois d’ici 2028 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a l’ambition de confier une somme totale de 8 milliards de dollars (G$) aux gestionnaires québécois d’ici 2028. Cette annonce a été faite lors de l’événement PGEQ Conférences et réseautage qui s’est tenu récemment.

Cette décision est aussi en continuité avec la nouvelle dynamique de collaboration entre la CDPQ et le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) annoncée en avril dernier. La Caisse s’est engagée à augmenter sa contribution de 50 millions de dollars (M$) par an pour les cinq prochaines années, pour atteindre jusqu’à 500 M$ sur cinq ans.

Cette décision est également en lien avec l’objectif global de la CDPQ d’atteindre 100 G$ d’investissements au Québec d’ici 2026.

Kim Thomassin, première vice-présidente et cheffe, Québec à la CDPQ, a souligné l’importance de la diversification du portefeuille de la CDPQ tout en mettant en avant le talent financier québécois.

Selon Mario Therrien, chef des Fonds d’investissement et de la gestion externe, la CDPQ entend miser sur des « gestionnaires établis et performants dans leur univers de placement » et une capacité à s’adapter aux tendances futures des marchés.

Avec près de 420 M$ d’actif sous gestion, le Fonds PGEQ appuie la création de nouvelles firmes en gestion actives au Québec, grâce au capital d’investisseurs institutionnels et au soutien d’acteurs établis de l’industrie.

L’article La CDPQ vise 8 G$ d’actifs avec les gestionnaires québécois d’ici 2028 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PGEQ nomme Jonathan Foley https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/le-pgeq-nomme-jonathan-foley/ Fri, 22 Sep 2023 10:02:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=96272 NOUVELLES DU MONDE – À titre de directeur, développement des affaires.

L’article Le PGEQ nomme Jonathan Foley est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) a annoncé cette nomination sur sa page LinkedIn.

Le nouveau directeur, développement des affaires, du PGEQ, aura pour mission de donner davantage de visibilité aux gestionnaires et au PGEQ, en étroite collaboration avec Carolyn Cartier-Hawrish, à la direction du Programme depuis sa création en 2016.

Jonathan Foley aura comme responsabilités principales de promouvoir le PGEQ et les gestionnaires au Québec, auprès d’une clientèle variée, et d’accompagner les gestionnaires dans le développement des affaires. En outre, il collaborera avec d’autres organisations et entreprises ainsi qu’avec les organismes gouvernementaux dans le but de promouvoir les gestionnaires du PGEQ à l’étranger.

Jusqu’à tout récemment, Jonathan Foley travaillait chez Canoe Financial comme directeur régional des ventes. Au cours des dernières années, il a occupé différents postes dans le domaine de l’investissement responsable, entre autres chez Desjardins, « un atout important pour aider les firmes à répondre aux attentes des investisseurs et pour collaborer avec des joueurs importants de l’écosystème financier québécois », souligne-t-on dans l’annonce.

Outre un baccalauréat en arts et sciences de la Quest University Canada obtenu en 2009, Jonathan Foley est titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal reçu en 2016, peut-on lire sur son profil LinkedIn.

Rappelons que le PGEQ a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec, en offrant aux investisseurs institutionnels des stratégies de placement diversifiées, gérées par des gestionnaires québécois en émergence indépendants.

L’article Le PGEQ nomme Jonathan Foley est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
LionGuard obtient un nouveau mandat du PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lionguard-obtient-un-nouveau-mandat-du-pgeq/ Thu, 22 Jun 2023 06:16:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=94633 Pour une stratégie d’actions « long/short » nord-américaines.

L’article LionGuard obtient un nouveau mandat du PGEQ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En mai, le Fonds PGEQ a ajouté la stratégie « long/short » de Gestion de capital LionGuard à son portefeuille alternatif afin de remplacer la stratégie marché neutre dans le cadre du Fonds conservateur LionGuard existant.

La firme dirigée par Andrey Omelchak, qui n’en est pas à son premier mandat du Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ), supervisera désormais le mandat de stratégie alternative axé sur les actions nord-américaines de petite et moyenne capitalisation.

La stratégie sera mise en œuvre selon une approche d’analyse ascendante, reposant sur une étude minutieuse des titres, afin d’identifier des occasions de vente et d’achat rentables pour les investisseurs, a indiqué la firme dans un communiqué. L’objectif est de repérer des occasions d’investissement dans les petites et moyennes capitalisations boursières nord-américaines en débusquant des titres de qualité qui se négocient à des niveaux inférieurs à leur valeur intrinsèque afin d’offrir des rendements aux investisseurs.

« Notre approche est basée sur un rigoureux processus de sélection de titres ascendant et sur des capacités sophistiquées en gestion du risque, qui sont fondamentales pour notre méthodologie et nous permettent d’offrir des rendements différenciés », a déclaré Andrey Omelchak, chef de la direction et chef des placements de Lionguard.

Le nouveau mandat du PGEQ vise à accroître les actifs sous gestion de la stratégie « long/short » et à permettre aux investisseurs institutionnels de participer à des occasions d’investissement supplémentaires, répondant ainsi à la demande croissante de solutions d’investissements alternatifs, a précisé la firme dans un communiqué.

« Sous le leadership d’Andrey, la firme a connu une évolution remarquable au cours des dernières années. LionGuard a été largement reconnue pour ses rendements en matière d’investissement et son partenariat avec Walter GAM lui apporte l’expertise d’un acteur très réputé et une vision à long terme au bénéfice de toutes les parties prenantes », a indiqué Carolyn Cartier-Hawrish, directrice, PGEQ.

Créée en 2014 à Montréal, LionGuard s’est associée en 2019 à la plateforme de gestion d’actifs du Groupe Walter, qui a alors acquis une participation minoritaire dans la firme. Il s’agissait du premier partenariat pour Gestion d’actifs mondiale Walter. Cette entente permettait à LionGuard de poursuivre son plan de croissance.

Le PGEQ vise à soutenir la croissance de gestionnaires émergents grâce à des mandats d’investissement et du mentorat. Innocap supervise la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi en continu du programme. Le Fonds PGEQ déclarait plus de 422 millions de dollars d’actifs sous gestion au 31 mai 2023.

L’article LionGuard obtient un nouveau mandat du PGEQ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PGEQ sélectionne Evovest pour une stratégie d’actions mondiales https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-pgeq-selectionne-evovest-pour-une-strategie-dactions-mondiales/ Fri, 05 May 2023 11:39:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93303 Le Fonds Evovest marché neutre mondial aura une valeur de près de 75 M$.

L’article Le PGEQ sélectionne Evovest pour une stratégie d’actions mondiales est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Evovest, un gestionnaire de portefeuille d’actions, a été sélectionné par le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) pour un deuxième mandat structurant.

Grâce à l’engagement de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et du capital de co-investisseurs, la société lancera le Fonds Evovest marché neutre mondial, d’une valeur de près de 75 M$.

Cette nouvelle stratégie d’actions mondiales neutre combinera des positions longues et des ventes à découvert afin de diversifier les risques de marché et de cibler une faible corrélation avec les indices d’actions traditionnels, tout en maintenant une faible volatilité.

Evovest a développé un processus d’investissement systématique qui combine une expertise d’analyse fondamentale avec une connaissance approfondie de l’apprentissage machine pour offrir des rendements diversifiés. La firme a été récemment certifiée B Corp et est signataire des Principes pour l’investissement responsable (PRI), ce qui témoigne de sa vision d’entreprise forte avec une conscience sociétale.

Le nouveau fonds bonifiera l’offre actuelle du PGEQ en stratégies alternatives, intégrant davantage l’intelligence artificielle et les facteurs ESG. Depuis son lancement, la stratégie traditionnelle d’actions mondiales d’Evovest a démontré la viabilité de son processus d’investissement et une valeur ajoutée de 13 % à la fin mars 2023.

« Nous sommes ravis d’avoir obtenu une deuxième allocation pour notre stratégie d’actions mondiales neutre. Travailler de concert avec le PGEQ et Innocap [un des partenaires fondateurs du PGEQ] est un puissant levier qui soutient notre croissance et nous guide vers l’adoption de meilleures pratiques institutionnelles, donnant une crédibilité accrue et une reconnaissance auprès d’investisseurs potentiels », a déclaré Carl Dussault, PDG d’Evovest.

L’article Le PGEQ sélectionne Evovest pour une stratégie d’actions mondiales est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La CDPQ investit 250 M$ dans le PGEQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-cdpq-investit-250-m-dans-le-pgeq/ Fri, 28 Apr 2023 11:10:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93301 Pour stimuler le développement de firmes de gestionnaires émergents.

L’article La CDPQ investit 250 M$ dans le PGEQ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) ont annoncé la prolongation de leur collaboration pour accélérer le développement des gestionnaires émergents.

La CDPQ s’est engagé à investir 50 millions de dollars (M$) par an pour les cinq prochaines années, pour un total de 250 M$. Sa contribution pourrait atteindre jusqu’à 500 M$ sur cinq ans selon les besoins.

Créé en 2016, le PGEQ, qui dispose d’un actif sous gestion de près de 420 M$, a pour mission de soutenir la création de nouvelles firmes en gestion actives au Québec en fournissant du capital d’investisseurs institutionnels et en bénéficiant du soutien d’acteurs établis de l’industrie. Avec l’appui de partenaires fondateurs tels qu’Innocap, le PGEQ offre un cadre institutionnel rigoureux pour la vérification diligente, la gestion des risques et le suivi continu du programme.

Selon Carolyn Cartier-Hawrish, directrice du PGEQ, « l’engagement renouvelé de la CDPQ témoigne de sa confiance dans le potentiel des gestionnaires émergents et nous donne les moyens de nos ambitions, en allouant des ressources afin d’accompagner les gestionnaires dans leur croissance et leur rayonnement ici comme à l’étranger. »

Au cours des derniers mois, le PGEQ a mené plusieurs chantiers dans le but de bonifier le programme, de même que ses pratiques et procédures internes. Il a notamment procédé à une revue de son conseil d’administration afin de renforcer sa gouvernance et de diversifier la composition de ses membres pour qu’ils combinent des expertises et des compétences complémentaires.

Le conseil, qui est présidé par Jean-François Bernier, directeur général d’interactive Brokers, a ainsi accueilli quatre nouveaux membres, soit Odrée Ducharme, première directrice, Stratégie et exécution, Fonds d’investissement et gestion externe à la CDPQ, Claude Lockhead, conseiller principal chez Fiera Capital, Christel Maignant, gestionnaire de portefeuille principale, sélection et suivi des gestionnaires externes chez Desjardins Gestion internationale d’actifs et Luc Verville, chef des placements, Marchés publics chez Fondaction.

En outre, l’engagement supplémentaire de la CDPQ permettra la création d’un programme d’accompagnement, qui aura pour objectifs de propulser la croissance des firmes, de bâtir un réseau autour de celles-ci et d’accroître leur visibilité pour leur permettre de croître plus rapidement.

L’article La CDPQ investit 250 M$ dans le PGEQ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’utilité des placements alternatifs se confirme https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/aima/lutilite-des-placements-alternatifs-se-confirme/ Fri, 04 Nov 2022 12:28:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90179 ZONE EXPERTS – Selon les conclusions du Forum mondial des investisseurs de l’AIMA

L’article L’utilité des placements alternatifs se confirme est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Forum mondial des investisseurs de l’AIMA a rassemblé plus de 400 allocataires institutionnels, gestionnaires d’investissements alternatifs et professionnels du secteur au Ritz-Carlton de Toronto pour deux jours à discuter de nouvelles idées et de nouvelles opportunités.

Voici les trois principaux points à retenir du Forum mondial des investisseurs 2022 de l’AIMA :

  • Les fortes baisses des actions et des obligations publiques ont mis en évidence le rôle essentiel des placements alternatifs dans les portefeuilles institutionnels, qui permettent de gérer le risque et d’obtenir des rendements non corrélés.
  • La démocratisation des actifs alternatifs se poursuit à un rythme soutenu, les conseillers en patrimoine constituant une nouvelle source de capital pour les investissements alternatifs par le biais de structures plus liquides et symbolisées.
  • L’innovation se poursuit, les gestionnaires de fonds s’efforçant de trouver de l’alpha dans de nouvelles niches du marché, notamment avec des portefeuilles personnalisés conçus en partenariat pour répondre aux besoins spécifiques d’un investisseur, comme l’application des principes ESG.

Il est apparu très clairement que les « alternatives » sont au centre des préoccupations des investisseurs institutionnels. Les sessions se sont concentrées sur la manière dont les LP gèrent la volatilité, l’inflation et la hausse des taux dans leurs portefeuilles de fonds alternatifs et de marchés privés. Les fonds de pension prennent plus de temps pour apporter des changements stratégiques importants à leurs allocations d’actifs mais recherchent tactiquement de nouvelles opportunités à faible corrélation dans les alternatives. D’autres sessions ont approfondi les tendances clés qui remodèlent largement le secteur — à savoir l’ESG, les actifs numériques, l’EDI, les partenariats stratégiques et la démocratisation des alternatives.

Cette croissance de l’intérêt des particuliers était au cœur du sommet des conseillers en patrimoine de l’AIMA. Cela a incité les conseillers en investissement à envisager une approche plus institutionnelle de la construction des portefeuilles, y compris une allocation accrue aux investissements alternatifs et un confort croissant avec l’illiquidité, tout en accordant une attention particulière à la diligence raisonnable, à l’appariement des responsabilités et à l’éducation des clients finaux.

Le marché de détail est très sous-pondéré en placements alternatifs et devrait être considéré comme une énorme opportunité pour les gestionnaires.

Le rôle du CIO du LP

Le mandat d’un régime de retraite est primordial — respecter les obligations plutôt que de maximiser le rendement. Le rôle du DPI est de plus en plus complexe, avec la nécessité de prendre en compte l’impact de l’ESG, de la technologie et de l’EDI. En ce qui concerne les marchés, la gestion de la liquidité est essentielle pour tirer parti des marchés baissiers, sans pour autant être obligé de vendre dans ces périodes de ralentissement. Il faut toujours se demander où l’on peut se tromper, tout en s’informant sur l’innovation en cours de route.

Partenariats

Les avantages des partenariats pour les LP comprennent le flux de transactions, une plus grande transparence, la personnalisation et une meilleure économie. Les GP peuvent s’assurer de l’avenir de leur activité, tandis que les deux parties peuvent gagner en envergure en termes de talents et de géographie. Cependant, les défis sont nombreux et il est impératif que les objectifs soient clairs et harmonisés, même si le partenariat n’est pas destiné à durer éternellement.

Fonds alternatifs

La volatilité est inévitable et les investisseurs ont besoin de portefeuilles capables de tenir leurs promesses sur ces marchés. Les investisseurs recherchent une véritable diversification et des rendements non corrélés, dans un contexte de grande dispersion des stratégies et des gestionnaires. Les personnes, la stabilité de l’équipe et la planification de la succession restent primordiales lors de la sélection des gestionnaires, et l’établissement de relations profondes sur une longue période est payant. La transparence, la profondeur, la cohérence et la répétabilité du processus ainsi que la stabilité de l’équipe sont autant d’éléments qui contribuent à instaurer la confiance et à obtenir une allocation.

Crédit privé

Le crédit privé a permis d’amortir la volatilité du marché. En général, les investisseurs profitent du contrôle accru qu’offre le crédit privé par rapport aux titres à revenu fixe publics et d’une plus grande transparence. Même une grande entreprise peut connaître des moments difficiles, c’est pourquoi il est important d’avoir les bonnes clauses entre le prêteur et l’emprunteur, ainsi que la nécessité de comprendre en profondeur une entreprise afin que les prêteurs puissent être proactifs dans la résolution de toute situation difficile. Les sous-secteurs du crédit privé sont de plus en plus complexes, c’est pourquoi il est important de choisir les bons partenaires et de souscrire avec précaution.

Actions privées

La baisse plus faible des valorisations par rapport aux actions publiques et le ralentissement des distributions ont conduit les investisseurs institutionnels à surpondérer le capital-investissement. La demande de mandats personnalisés est plus forte et les co-investissements restent intéressants, mais ils peuvent être difficiles à mettre en œuvre, les retards et les sorties partielles étant source de complexité.

Les industries innovantes, de niche et naissantes sont considérées comme des thèmes intéressants et les fonds thématiques peuvent offrir aux petits fonds un avantage concurrentiel car les transactions sont trop petites pour être ciblées par les grands gestionnaires de rachat. Dans l’ensemble, les prévisions pour 2023 sont incroyablement difficiles à réaliser en raison de la volatilité des taux d’intérêt, des prix de l’énergie, de l’évolution de la situation liée à a chaîne d’approvisionnement et des salaires.

Gestionnaires émergents

Les barrières à l’entrée pour les gestionnaires émergents continuent de s’élever, mais les stratégies à capacité limitée peuvent jouer à leur avantage. En plus du capital, les avantages d’un accord de démarrage peuvent inclure des présentations cordiales, des références et des conseils stratégiques.

Le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) s’est inspiré des régimes de retraite américains pour atteindre un objectif précis pour la partie prenante tout en offrant des rendements ajustés au risque et en aidant les nouveaux gestionnaires. Les gestionnaires sont encouragés à faire preuve de patience, d’amabilité et de transparence, car établir des relations pour obtenir une allocation prend du temps.

Actifs numériques

Les institutions conservatrices investissent dans les actifs numériques comme un moyen d’apprivoiser une technologie qui a le potentiel d’être perturbatrice pour leurs modèles d’affaires. Les marchés dépassent le stade de la spéculation financière pour s’orienter vers des cas d’utilisation réels qui attirent nombre des plus grandes marques vers le Web3, alors que la finance traditionnelle et la crypto continuent de converger. Toutefois, les risques abondent, en particulier avec les contreparties, et il est impératif de disposer d’un processus ODD robuste, de nature similaire à la diligence raisonnable des fonds spéculatifs, tout en reconnaissant que cela prendra beaucoup plus de temps.

Talent

La pandémie a rappelé aux employés qu’il existe une autre façon de vivre et de travailler, et que les aménagements flexibles sont probablement appelés à perdurer. Il faut trouver un équilibre entre ce qui est optimal pour un individu particulier et ce qui est optimal pour l’équipe dans la définition des modalités de travail. Tous les employés devraient être responsables du maintien de la culture, du recrutement et de la rétention des talents.

ESG : climat

Les investisseurs privés continuent d’aborder l’investissement ESG avec un désir de personnalisation, même si, dans l’ensemble, le E continue de dominer les conversations. Les données restent un véritable défi, en particulier pour les entreprises privées, mais l’innovation se poursuit, notamment la notion de VaR climatique pour offrir une vision prospective du risque. Les calculs de carbone pour la vente à découvert ont été controversés, mais une stratégie à court et long terme peut être un moyen efficace d’atténuer le risque industriel et d’utiliser le levier financier pour activer l’engagement de l’entreprise. Les gestionnaires sont encouragés à définir ce que l’ESG signifie pour eux et à l’intégrer en conséquence dans leur entreprise et leurs fonds.

EDI

De nombreuses entreprises commencent par mettre en place des groupes d’affinité et des formations, mais pour avoir un impact durable, cette démarche doit être intégrée à la direction et à la culture de l’entreprise et être considérée comme une mission essentielle, et non comme un simple accessoire. Une grande majorité des candidats à l’emploi souhaitent travailler dans des équipes diversifiées, ce qui rend l’EDI impératif pour la gestion des talents. Les investisseurs peuvent adopter une approche consultative pour aider les entreprises et les fonds de leur portefeuille à se diversifier.

Gestion de patrimoine

L’insatisfaction à l’égard du portefeuille 60/40 n’est plus à démontrer, mais moins de 20 % des conseillers en patrimoine ont une allocation aux investissements alternatifs et l’allocation moyenne est de 4 %. Pour réussir sur ce marché, les gestionnaires de placements doivent investir dans la formation et concevoir des produits adaptés aux marchés locaux (langue, structures fiscales et véhicules) ou s’associer à ceux qui peuvent fournir l’infrastructure.

Un environnement réglementaire favorable, comme au Canada et dans d’autres juridictions, est également essentiel pour permettre la démocratisation des investissements alternatifs. Des technologies telles que les jetons contribuent à démocratiser l’accès aux placements alternatifs, tout comme les plateformes de détail qui offrent un accès structuré aux investissements et aux fonds du marché privé.

L’article L’utilité des placements alternatifs se confirme est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nordis Capital : mettre le capitalisme à profit https://www.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/nordis-capital-mettre-le-capitalisme-a-profit/ Thu, 15 Sep 2022 12:04:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88975 DÉVELOPPEMENT - Le but étant d’aborder les enjeux sociétaux importants.

L’article Nordis Capital : mettre le capitalisme à profit est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Avec son expertise en gestion d’actifs, en recherche financière et en politiques publiques, Nordis Capital présente des solutions d’investissement qui vise à obtenir de meilleurs rendements ajustés au risque à long terme tout en misant sur le développement durable. La jeune firme vise la hausse du capital humain, social, naturel et financier du monde.

Nordis Capital se distingue par la diversité cognitive de son équipe fondatrice et une stratégie d’investissement qui mise sur la lutte contre les changements climatiques et les inégalités sociales. La firme tente ainsi de changer le monde, un investisseur à la fois.

« Tandis que Montréal se positionne comme un pôle de la finance durable en Amérique du Nord, notre ambition est de faire de notre nouvelle firme de placement et de notre société de recherche d’envergure mondiale des joueurs clés de cet écosystème. », affirme François Boutin-Dufresne, associé directeur chez Nordis Capital

La recherche, tremplin de l’investissement judicieux

Pour François Boutin-Dufresne, l’un des cofondateurs de Nordis Capital, il était logique d’orienter l’entreprise vers les priorités concernant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). En effet, il est un précurseur en la matière au Québec. Par exemple, son mémoire de maîtrise, rédigé il y a déjà 20 ans, porte sur les risques de l’investissement responsable.

Avec cet intérêt, fort de son expérience en financement du développement international et comme économiste et stratège dans les marchés financiers, sa volonté d’utiliser les marchés des capitaux pour contrer les inégalités sociales et les changements climatiques l’a mené à lancer Sustainable Market Strategies (SMS) en 2018. La firme de recherche, qui examine les développements mondiaux en ESG/investissement d’impact/ISR, a publié plus de 250 analyses en stratégie d’investissement responsable distribuées à des clients prestigieux aux quatre coins du monde.

Nordis Capital est donc le « petit frère » qui se veut une version appliquée de SMS. La firme, récipiendaire d’une mention d’honneur pour la catégorie « Approche innovante d’intégration ESG » dans le cadre du Concours canadien en matière d’investissement responsable tenu au printemps 2022 #ESGChampionship, se donne la mission de développer des stratégies d’investissement en accord avec ses valeurs.

À l’ère du « greenwashing » qu’utilisent certains gestionnaires d’actifs pour attirer les investisseurs avec des portefeuilles soi-disant « verts » visant à lutter contre le réchauffement de la planète, plusieurs scandales ont éclaté ces dernières années, entre autres chez certains des plus importants gestionnaires d’actifs au monde. Il suffit de penser à DWS en Europe et plus récemment, Goldman Sachs, qui sont présentement toutes deux sous enquête par les autorités réglementaires pour mauvaise représentation quant à leurs produits d’investissement.

Pour sa part, Nordis Capital souhaite plutôt passer de la parole aux actes et n’hésite pas à repenser la prise de risques avec des stratégies innovantes comme son fonds Long/Short Global Alpha ESG. Il mise sur les actions du MSCI ACWI, les marchés à revenu fixe et les matières premières. Cet outil d’investissement se fait d’ailleurs remarquer par plusieurs clients de SMS.

« On a fait nos devoirs, au fil de plusieurs années de recherche, ce qui nous a naturellement permis de lancer un produit de qualité éprouvée et qui était déjà bien ‘vert’ avant que nous décidions de le promouvoir », explique François Boutin-Dufresne, fier de l’approche distinctive de Nordis Capital.

Contribuer au changement

La transition que connaît actuellement le milieu de l’investissement impose par ailleurs un peu d’innovation, alors que bon nombre d’investisseurs optent encore pour les actifs privés. « Nous sommes en bonne position pour répondre aux besoins criants en matière de protection de l’environnement; de lutte contre les inégalités sociales; de gestion des phénomènes sociodémographiques comme la retraite des baby-boomers, ou géopolitiques comme la division du monde en deux et la hausse historique de l’inflation », souligne François Bourdon, associé directeur chez Nordis Capital.

Alors que tout ce qui concerne les enjeux ESG est souvent perçu comme une contrainte et un ensemble de risques à gérer en investissement, la firme souhaite démontrer que la transition actuelle touche non seulement l’énergie, mais de nombreux autres aspects sociaux. « Il y a une foule d’opportunités à saisir et si notre fonds est aussi fructueux, c’est que les investisseurs ont compris que l’ESG n’est pas simplement un exercice de divulgation, c’est en fait un élément macroéconomique fondamental », indique Lenka Martinek, associée directrice chez Nordis Capital.

En 2020, l’équipe de SMS a donc réalisé que sa recherche pouvait contribuer à générer beaucoup d’alpha par le biais de l’investissement responsable. S’inspirant de la suggestion de plusieurs intervenants du milieu, c’est dans ce contexte que le comité fondateur de Nordis Capital a lancé son fonds spéculatif phare (Long/Short Global Alpha ESG) avec ses propres capitaux. Depuis, la firme a pu démontrer que la stratégie pouvait obtenir d’excellents résultats et a été sélectionnée dans le cadre du PGEQ l’année suivante. Coup d’envoi pour Nordis Capital, puisque l’appui du PGEQ a également donné confiance aux clients institutionnels.

Une équipe atypique

Contrairement à bon nombre de firmes de gestion d’actifs fondées par des gens qui collaboraient déjà depuis longtemps, le ‘clan’ SMS-Nordis Capital s’est formé en 2017 environ. François Boutin-Dufresne et Félix-A. Boudreault, cofondateur de SMS, se connaissent depuis l’école secondaire. Le premier a convaincu le second de se lancer dans l’aventure. Notons que Félix-A. Boudreault a été directeur des Politiques et négociations pour Environnement et Changement climatique Canada. Il a aussi contribué à la transition énergétique à titre d’ingénieur au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. La passion pour la finance et les questions climatiques ont ainsi réuni les deux entrepreneurs.

Actuaire et ayant toujours eu une grande soif d’apprendre, François Bourdon a pour sa part amorcé sa carrière dans le secteur de l’assurance. Il a ensuite été séduit par le monde de l’investissement et s’est joint à Fiera Capital où il a œuvré pendant plusieurs années à titre de gestionnaire de portefeuille et Chef des investissements global. Il y a acquis une expérience en gestion de placements dans différentes classes d’actifs. « Ce qui m’a attiré vers la finance durable, c’est le désir de changer la façon dont les capitaux sont distribués », mentionne-t-il.

« François Boutin-Dufresne a été le deuxième à me proposer un nouveau projet à mon départ de Fiera Capital. Lorsqu’il m’a appelé, j’ai su tout de suite que c’était ce que je voulais faire dans l’avenir, alors je me suis joint à la firme en septembre 2020 », se rappelle-t-il.

La plus jeune membre du groupe, Lenka Martinek, a la macroéconomie dans le sang et a toujours été motivée par la recherche de réponses. « Je suis comme l’enfant de la famille, qui demande sans cesse ‘Pourquoi?’ », dit-elle. Elle a fait carrière dans la quête d’explications du pourquoi et du comment fonctionne le monde. Forte d’une vaste expérience chez BCA Research, elle a analysé les marchés financiers pour comprendre des choses comme les raisons pour lesquelles le taux de chômage est différent d’un lieu à un autre, en quoi cela influence la politique monétaire et les allocations de capitaux.

Lenka Martinek a ensuite fait le saut de la recherche vers la gestion de placements. Elle s’est jointe à Investissements PSP à titre de gestionnaire de portefeuille global macro pour voir comment toutes ces connaissances se confirmaient sur les marchés. À l’approche de la quarantaine, elle décelait un écart entre ses ambitions personnelles et la vitesse de réaction du monde de l’investissement aux changements climatiques. Cela l’a amené à compléter une maîtrise en développement durable et en gestion à HEC Montréal pour, vous l’aurez deviné, découvrir la source d’un tel écart entre les besoins et l’inertie des marchés. C’est à ce moment que François Bourdon l’a contactée pour qu’elle se joigne à SMS. « Le projet Nordis m’intéressait vraiment, c’est-à-dire, d’aller plus en profondeur, et concrétiser ce mariage entre la recherche macroéconomique et financière et l’application de ma passion pour le développement », explique Lenka Martinek.

Les solides compétences de cette équipe comptent au nombre des qualités de cette firme émergente axée sur le rendement, motivée et contribuant à l’essor de l’écosystème local en matière de finance durable. Le fait que l’entreprise ait démarré avec peu, devant développer son infrastructure et créer des emplois intéressants pour attirer des gens aux talents variés, représente aussi un atout pour une firme comme Nordis Capital. « Et ce qu’on fait intéresse des clients qui ne sont pas nécessairement les plus actifs en investissement durable, ce qui diversifie notre groupe d’investisseurs », souligne François Bourdon.

Pour les années à venir, les membres de Nordis Capital veilleront à générer des rendements toujours plus élevés afin d’accroître sa clientèle et de s’assurer que cette dernière investisse toujours davantage, pour que les marchés des capitaux aident la firme à réaliser ses principaux objectifs : limiter l’impact des changements climatiques et s’opposer aux inégalités sociales.

Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.

L’article Nordis Capital : mettre le capitalisme à profit est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le PGEQ sélectionne Gestion Plant-E Management https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-pgeq-selectionne-gestion-plant-e-management/ Fri, 26 Aug 2022 12:07:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88683 Le Fonds WATT Transactionnel s’ajoute au volet de stratégie alternative du programme.

L’article Le PGEQ sélectionne Gestion Plant-E Management est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Gestion Plant-E Management, fondé à Montréal en 2021, est le huitième nouveau gestionnaire à intégrer le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) depuis 2021.

Sa solution, le Fonds WATT Transactionnel s.e.c., est pour sa part le premier fonds de couverture au Canada strictement dédié aux transactions sur les marchés de l’électricité nord-américains. Soutenu par Fondaction, le Fonds WATT Transactionnel a été lancé sur la plateforme dédiée de comptes gérés d’Innocap.

Il s’agit d’un véhicule alternatif à rendement absolu qui combine des stratégies discrétionnaires et quantitatives pour tirer parti des inefficacités des marchés de l’électricité nord-américains. Les positions sont principalement prises sur la base d‘écarts géographiques et temporels. La stratégie a comme objectif de générer des rendements absolus non corrélés pour les investisseurs, en plus d’offrir une grande liquidité et un levier limité.

Le Fonds Transactionnel WATT s’ajoutera au volet alternatif du Fonds PGEQ s.e.c. au cours du 3e trimestre.

« Notre objectif est de préserver les rendements à mesure que nous grandissons grâce à une visibilité accrue générée par des collaborations comme celle-ci. Le fonds est liquide, non corrélé et offre une véritable alternative aux autres classes d’actifs », a indiqué Pierre Plante, président directeur général, Gestion Plant-E Management, dans un communiqué.

« Le PGEQ se réjouit d’accueillir une stratégie innovante, permettant aux investisseurs de diversifier leurs portefeuilles. Plant-E offre une expertise unique et bénéficie d’une excellente réputation dans un domaine d’impact en matière d’ESG. Ce véhicule d’investissement se distingue en tant que pionnier au Canada, et à titre d’alternative aux classes d’actifs traditionnelles. Nos objectifs sont bien alignés à la vision de Plant-E, et nous sommes heureux d’appuyer sa croissance tout en encourageant le talent local financier », a pour sa part témoigné Carolyn Cartier-Hawrish, directrice du PGEQ.

Le Fonds PGEQ s.e.c. atteint environ 365 millions de dollars d’actifs sous gestion au 1er août 2022. Au cours de la dernière année, le portefeuille alternatif du PGEQ a accueilli plusieurs nouvelles firmes locales dont Gestion d’actifs Bastion, Gestion d’actifs Authentic et Nordis Capital.

Le PGEQ, créé en 2016, a pour mandat de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat financier au Québec en offrant aux investisseurs institutionnels des stratégies de placement diversifiées, gérées par des gestionnaires québécois en émergence. Ce projet a vu le jour dans le cadre des travaux du chantier Entrepreneuriat de Finance Montréal, avec le soutien de gestionnaires établis.

L’article Le PGEQ sélectionne Gestion Plant-E Management est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Protéger le capital contre les corrections de marché https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/proteger-le-capital-contre-les-corrections-de-marche/ Wed, 17 Aug 2022 12:12:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88433 Bastion veut jouer un rôle de forteresse.

L’article Protéger le capital contre les corrections de marché est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
« Un bastion est la partie d’une forteresse qui permet d’assurer une meilleure défense. Ce symbole représente la protection offerte par nos stratégies long short, qui permettent de protéger le capital des investisseurs quand les marchés vont moins bien », illustre Mathieu Boisvert, PDG de Gestion d’actifs Bastion (Bastion Asset Management), en entrevue avec Finance et Investissement.

Au printemps 2021, il s’est associé avec deux autres anciens de Formula Growth, Charles Haggar, chef des placements, et Michael Gentile, chargé de la supervision des investissements des fonds, pour créer une nouvelle firme d’investissement.

La PME gère aujourd’hui près de 200 M$ d’actifs pour des clients fortunés et des caisses de retraite.

Un lancement mouvementé

Lancer une entreprise en pleine pandémie et dans la turbulence des marchés n’a pas été de tout repos, confie Mathieu Boisvert. « On a déboursé beaucoup de sous de notre poche sans savoir combien d’argent on allait gérer, mais le plus difficile a été de mettre en place les mécanismes de conformité, car le marché institutionnel est très exigeant sur ce plan. »

En septembre 2021, les associés se sont mis à la recherche d’un investisseur majeur susceptible d’injecter une somme significative dans l’entreprise. Ils ont cogné aux portes de caisses de retraite aux États-Unis, en Ontario et au Québec.

Un premier investissement de 100 millions de dollars (M$) d’une grande caisse de retraite canadienne basée au Québec s’est concrétisé en décembre dernier. Des clients privés et un autre investisseur institutionnel se sont ajoutés, si bien qu’en janvier 2022, Bastion lançait son premier produit, le fonds BAM action Long Short, une stratégie « long short » (L/S) sur actions américaines et canadiennes, avec 160 M$ sous gestion.

Une tournure inattendue

Lorsque les associés ont quitté leur ancien employeur, en mars 2021, pour se lancer en affaires, ils étaient loin de se douter de la tournure que prendrait l’économie, avec une flambée historique de l’inflation et une hausse prononcée des taux d’intérêt.

« On se retrouve devant un marché difficile, mais notre approche long short nous permet de mieux aborder cette période, car il devient de plus en plus difficile pour les investisseurs de gagner de l’argent avec leurs placements. Le fait d’avoir une telle approche est un grand avantage quand il y a des corrections de marché », estime-t-il.

Mathieu Boisvert considère que les clients sous-estiment l’importance de protéger leur capital lors de corrections boursières. « L’approche long short permet de mitiger les pertes et de protéger le capital, pour continuer à profiter des rendements composés », dit-il.

Battre les indices

La stratégie de Bastion consiste à battre les indices du marché sur un cycle complet, incluant les corrections. Lorsque le marché est à la baisse, la firme en profite pour négocier des actions de petites et moyennes capitalisations boursières américaines, « car ce marché est moins suivi par les investisseurs », indique Mathieu Boisvert.

En date de juin, la performance du fonds BAM action Long Short a été de – 0,2 % nette de tous les frais, alors que les indices d’actions américaines étaient en baisse de -20% à -29% (-20,0% pour le S&P500, -23,5% pour le Russell2000 et 29,2% pour le Nasdaq), mentionne le dirigeant. Il précise que l’indice Russell2000 est le plus représentatif pour sa stratégie.

En date du 28 juillet, le fonds affichait une hausse d’environ +1,5% pour l’année alors que l’indice Russell2000 était en baisse d’environ -18,4%, le S&P500 de -16,5% et le Nasdaq de -24,2%.

Des valeurs bien ancrées

Avant de se lancer en affaires, les associés ont pris le temps de définir les valeurs fondamentales avec lesquelles ils souhaitent travailler. La première est l’excellence. La qualité est une autre valeur sur laquelle ils ne font pas de compromis. « On croit plus en la qualité qu’en la quantité. On ne veut pas lever des actifs à tout prix avec des armées de vendeurs », indique le PDG de Bastion.

Les associés mettent aussi de l’avant l’intégrité et le dévouement. « On travaille très fort, car on est passionnés par les marchés boursiers. On veut servir des gens aussi passionnés que nous et qui ont soif d’apprendre. »

Ils veulent également redonner une partie des revenus générés par leurs activités à la communauté, en soutenant des œuvres caritatives, sous forme de dons ou de bénévolat.

Ils souhaitent par ailleurs avoir un impact positif sur la communauté financière de Montréal en recrutant des talents dans les universités québécoises, souligne Mathieu Boisvert.

Stratégies alternatives et ESG

Le PDG s’attend éventuellement à voir un rebond en forme de U plutôt que de V, à la différence des sorties de récessions précédentes. « On se dirige vers des temps plus difficiles, mais le marché tient déjà compte de cela dans le prix des titres. »

Les stratégies long short sont utiles, selon lui, pour profiter des rebonds du marché et ne sont pas plus risquées que d’autres approches alternatives. « Avec des paramètres de risques adéquats, elles devraient être catégorisées comme moins risquées qu’elles le sont actuellement par les régulateurs. »

Face aux critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG), le PDG de Bastion se montre mitigé. « Nous prenons en compte ces critères dans notre analyse. Cependant, l’ESG se situe dans une zone grise, car les définitions des critères varient beaucoup selon les gestionnaires. »

Bastion entend croître en diversifiant sa clientèle, notamment à l’international. La firme projette de mettre d’autres fonds sur le marché, mais pas au détriment du produit principal, insiste le PDG de la firme, qui a été récemment sélectionnée par le Programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) pour un mandat de stratégie alternative.

« Nous demeurerons actifs dans les stratégies alternatives, car nous croyons que les rendements seront plus difficiles à obtenir dans les prochaines années et que les investisseurs auront besoin de solutions innovatrices pour diversifier leurs portefeuilles. »

L’article Protéger le capital contre les corrections de marché est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>