PAPE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 09 Jan 2024 12:17:22 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png PAPE – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Les émissions d’actions ont bondi au Canada en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-emissions-dactions-ont-bondi-au-canada-en-2023/ Tue, 09 Jan 2024 12:17:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98357 Malgré une baisse du nombre de transaction.

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Malgré un quatrième trimestre faible, les marchés boursiers canadiens ont connu une forte hausse de l’activité des nouvelles émissions en 2023, signale LSEG Data & Analytics.

Le total des émissions d’actions a bondi de 37 % l’année dernière pour atteindre 17,7 milliards de dollars (G$), indique la société. Cette forte augmentation est survenue malgré une baisse du nombre de transactions, qui a diminué de 19 % d’une année sur l’autre.

Le solide gain enregistré en 2023 s’est également produit face au quatrième trimestre, qui a vu les émissions chuter de 47 % par rapport au trimestre précédent, selon LSEG.

Le secteur de l’énergie et de l’électricité a mené l’activité des nouvelles émissions pour l’ensemble de 2023, avec 53 % du produit total. Le secteur des matériaux s’est classé deuxième avec 17 %, suivi du secteur industriel avec une part de 7 %.

BMO Marchés des capitaux a dominé le classement général des actions, supplantant RBC Marchés des Capitaux, qui a chuté au deuxième rang.

Valeurs Mobilières TD Inc. est passée de la sixième place en 2022 à la troisième place, tandis que la Banque Scotia est demeurée à la quatrième place et que Marchés mondiaux CIBC est passée de la troisième place l’année précédente à la cinquième place.

La Scotia est en tête du classement pour l’émission de titres privilégiés, la Banque CIBC au premier rang pour les produits structurés de détail, et Canaccord Genuity et Citi se partage le leadership pour les premiers appels publics à l’épargne, constate LSEG.

LSEG indique également que les émissions de titres de créance ont augmenté de 19 % en 2023 pour atteindre 218,9 G$. Le nombre de transactions a augmenté de 28 % d’une année sur l’autre, a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la souscription de titres de créance, RBC a pris la première place, suivie de la TD, de la Banque CIBC, de la Scotia et de BMO. La Financière Banque Nationale a glissé au sixième rang l’an dernier, alors qu’elle occupait le premier rang en 2022.

La TD était en tête pour ce qui est de la dette publique, tandis que RBC occupait la première place sur le marché canadien des titres de créance de sociétés.

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Séparation en vue des activités américaines et canadiennes de CI Financial https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/separation-en-vue-des-activites-americaines-et-canadiennes-de-ci-financial/ Fri, 03 Mar 2023 12:27:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92264 Les activités américaines de CI sont prêtes pour une introduction en bourse, selon le PDG.

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Les activités américaines et canadiennes de CI Financial Corp. sont « prêtes à se séparer », a déclaré le chef de la direction, Kurt MacAlpine lors d’une conférence téléphonique après la publication des résultats du quatrième trimestre, vendredi.

« Nos activités aux États-Unis sont entièrement indépendantes des activités canadiennes, a déclaré Kurt MacAlpine. « L’équipe de direction américaine est dotée d’un siège social américain [à Miami] et structurellement prête pour la séparation. »

En octobre, Leonard Gullan s’est joint à CI à titre de vice-président exécutif et chef de la direction de Gestion privée CI U.S., supervisant les activités et l’intégration de la société.

Cependant, Kurt MacAlpine a déclaré que la société n’avait pas encore déterminé la part des activités américaines qu’elle espérait scinder et qu’elle serait « flexible » en fonction du déroulement du processus d’introduction en bourse.

« Nous n’avons pas de pourcentage cible que nous cherchons à vendre, ni de volume spécifique que nous gérons », a déclaré Kurt MacAlpine en réponse à la question d’un analyste. « Nous cherchons à maximiser la valeur pour nos actionnaires canadiens tout en permettant à CI de conserver une participation continue significative dans cette entreprise. »

Lorsqu’on lui a demandé si CI serait ouverte à la vente de Gestion privée CI aux États-Unis ou si un PAPE était toujours la stratégie privilégiée, Kurt MacAlpine a déclaré que « la voie que nous suivons actuellement consiste à nous préparer pour le PAPE. Nous travaillons sur les changements structurels dans le processus pour y parvenir, et nous devrions être prêts une fois que nous aurons obtenu les approbations. »

CI Financial a annoncé en avril 2022 son intention de vendre 20% de ses activités de gestion de patrimoine aux États-Unis par le biais d’un PAPE, et a déclaré plus tard qu’elle envisagerait d’augmenter cette part.

La société a déjà indiqué qu’elle avait l’intention de conserver le contrôle majoritaire de la nouvelle société publique américaine après l’introduction en bourse, et que l’ensemble du produit du PAPE serait affecté à la dette de CI.

La Financière CI a commencé à acquérir des participations dans des entreprises de conseil en placement inscrites aux États-Unis à la fin de 2019 dans le cadre d’une stratégie visant à mondialiser ses activités. Au cours du plus récent trimestre, CI a acquis trois RIA, portant son actif de gestion de patrimoine aux États-Unis à 180,6 milliards de dollars (G$).

Kurt MacAlpine a déclaré qu’en « ce qui concerne le reste du trimestre [en cours], nous n’avons aucun plan pour les sorties de fonds associées aux acquisitions ».

Pour l’exercice 2022, CI a déclaré que les activités de gestion de patrimoine aux États-Unis avaient des flux nets de 6,6 G$, tandis que les activités canadiennes en avaient 3,8 G$.

Scott Chan, directeur de la recherche financière chez Canaccord Genuity Group Inc., à Toronto, a qualifié le taux de croissance interne des activités américaines de CI de « très sain dans un marché difficile », ajoutant que la société « semble faire des progrès en matière d’efficacité opérationnelle » aux États-Unis.

Cependant, l’analyste principal James Shanahan d’Edward Jones, à St. Louis, a exprimé des doutes sur la stratégie de la société en sol américain.

« Trouver un moyen d’intégrer ces entreprises [acquises] – pour réaliser des synergies, réduire les dépenses, améliorer la performance opérationnelle globale – je pense que beaucoup plus de temps et d’énergie [de] la direction sur ces activités serait plus productif à long terme », a déclaré James Shanahan.

James Shanahan a également qualifié la stratégie d’introduction en bourse sur le marché américain d’« assez faible » et estime que la probabilité que l’introduction en bourse de CI se produise à court terme est « assez mince ».

« Je pense qu’il est possible que cela survienne à l’été 2023 », a avancé James Shanahan.

À la mi-janvier, les actions ordinaires de CI ont été radiées de la cote de la Bourse de New York, à la suite de l’annonce faite en novembre que la société ferait un PAPE en marge de la scission de ses activités américaines et canadiennes.

En décembre, CI a soumis le formulaire S-1 à la Securities and Exchange Commission des États-Unis pour entamer le processus d’introduction en bourse. Au cours de la conférence téléphonique d’aujourd’hui, Kurt MacAlpine a déclaré qu’il ne pouvait pas fournir d’échéancier quant au moment où un PAPE pourrait se réaliser, en raison de la période de silence requise.

Le bénéfice net ajusté de la Financière CI pour le quatrième trimestre s’est établi à 135,9 M$, une valeur inchangée par rapport au trimestre précédent, mais en baisse de 20,5 % par rapport aux 171,0 M$ enregistrés pour la période correspondante de l’exercice précédent. CI a enregistré une perte nette de 8,3 M$ pour le trimestre, comparativement à un bénéfice net de 14,4 M$ pour le trimestre précédent. Le bénéfice net pour le T4 2021 s’est établi à 123,7 M$.

Le total des actifs sous gestion de la société dans ses activités d’actifs et de gestion de patrimoine s’élevait à 375,8 G$ à la fin du T4, en hausse de 11,2% par rapport aux 338,0 G$ à la fin du T3, mais en légère baisse par rapport aux 376,2 G$ de l’année précédente.

L’actif canadien de gestion de patrimoine s’élevait à 77,4 G$ à la fin du T4, en baisse par rapport à 80,6 G$ un an plus tôt. Les entrées nettes de fonds du secteur canadien de la gestion d’actifs se sont chiffrées à 1,6 G$ au T4, en hausse substantielle par rapport aux 142 M$ enregistrés un an plus tôt.

« Nos flux nets positifs ont été dominés par nos produits de revenu à duration plus courte », a déclaré Kurt MacAlpine. « Nos produits dans ces catégories représentent 13 % des actifs de leur catégorie ; Cependant, nous avons généré 47% des flux de la catégorie. »

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Méfiez-vous des premiers appels publics à l’épargne https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/mefiez-vous-des-premiers-appels-publics-a-lepargne/ Wed, 11 Aug 2021 12:19:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81482 Le jeu n’en vaut pas forcément la chandelle, selon cet expert.

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Actuellement, le marché des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) est en pleine effervescence. Mais les Québécois devraient y réfléchir à deux fois avant de se lancer dans la course, assure Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille chez Claret, en entrevue avec Les Affaires.

Pas étonnant que les PAPE attirent l’attention des investisseurs. Ils sont très médiatisés et concernent souvent des entreprises en vogue. Cependant, si les performances des nouveaux titres lors de la première journée sont mirobolantes, ce n’est pas le cas de ceux de la première année.

Les rendements moyens des actions à leurs premières journées de négociation entre 1990 et 2020 tournent autour de 20 %, mais ceux de la première année sont bien inférieurs. Ils tournent ainsi autour de 7,8 %, une contre-performance si l’on compare au rendement du S&P 500 dans ces années-là qui est au-dessus de 10 %.

Le gestionnaire de portefeuille chez Claret conseille donc d’attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant d’acquérir ces actions.

Les investisseurs individuels désavantagés

Pour profiter de ces rendements mirobolants, il faudrait acquérir les actions avant qu’elles ne se transigent, mais là encore le bât blesse.

Lors d’un PAPE, les compagnies font appel à une banque d’investissement. Celle-ci va s’occuper de remplir les exigences réglementaires et va démontrer la force de son réseau de distribution, soit la capacité à vendre les actions de la compagnie et de les émettre au meilleur prix possible. Mais « dans la distribution des actions, ce n’est pas un processus démocratique ou tout le monde a la chance d’acquérir les actions au même prix », prévient Vincent Fournier.

En réalité, les meilleurs clients des courtiers vont avoir la première chance de droit de refus. Donc la grosse majorité des actions vont être distribuées aux investisseurs institutionnels ou aux gros clients de l’institution.Et lorsqu’une émission est hot, soit lorsqu’il y a beaucoup plus de clients qui veulent acheter d’actions qu’il n’y en a, les petits investisseurs ont très peu de chance de pouvoir en acquérir. À l’inverse, lorsque l’émission est mal aimée, il va y avoir plus de refus au niveau institutionnel. Par conséquent, une plus grande partie des actions sera allouée aux investisseurs. Mais là, cela vaut-il vraiment la peine de se lancer dans la course?

De plus, les investisseurs québécois sont encore plus désavantagés dans les PAPE, souligne Vincent Fournier. Comme ça coûte très cher de remplir les exigences de traduction de documents financiers, lorsque les entreprises offrent une nouvelle action qui est très hot, elles ne s’embêtent pas à payer pour avoir accès au marché québécois, rapporte le gestionnaire de portefeuille.

Se lancer dans la course

Toutefois, il est encore possible de profiter des PAPE, même lorsque l’on est un investisseur québécois. « Les institutions vont avoir la plus grosse part du gâteau dans les émissions off, donc le meilleur moyen d’en profiter c’est d’acheter des fonds de petite capitalisation », assure Vincent Fournier.

Attention, précise-t-il, il faut bien prendre les fonds de petite capitalisation à stratégie active, soit ceux qui vont chercher les titres et pas seulement investir selon un indice de référence.

« Ces entreprises ont l’expertise pour juger quelle nouvelle émission va être bonne ou non et ils ont aussi un accès privilégié lors de l’appel à l’épargne », précise-t-il.

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La valeur des PAPE frise les 5 G$ en 2020 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-valeur-des-pape-frise-les-5-g-en-2020/ Fri, 08 Jan 2021 13:59:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77279 Leur croissance a été multipliée par cinq en un an.

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La valeur des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) canadiens a été multipliée par cinq l’an dernier par rapport à 2019 et a atteint près de 5 milliards de dollars (G$), malgré la pandémie de COVID-19 et l’incertitude, a indiqué jeudi PwC Canada.

Les entrées en Bourse d’entreprises canadiennes se sont cependant faites plus rares que les années précédentes, a précisé la firme de services financiers.

Au quatrième trimestre, les PAPE ont généré un produit total de 1,3 G$, ce qui représentait une hausse de 1 G$ par rapport à la même période en 2019.

Parmi les cinq plus grands PAPE de 2020 se trouvaient ceux de deux entreprises québécoises: Nuvei Corporation et Repare Therapeutics. Les entrées en Bourse de GFL Environmental, AbCellera Biologics et Fusion Pharmaceuticals complétaient le groupe.

À elles seules, ces cinq émissions totalisaient un produit de 4,2 G$.

Les secteurs de la technologie et des sciences de la vie restaient les industries les mieux représentées dans les PAPE de l’an dernier, a souligné le responsable des marchés des capitaux et des services-conseils en comptabilité de PwC Canada, Geoff Leverton.

« En raison de tout ce qui s’est passé durant les sept derniers mois, la plupart des organisations qui réussissent aujourd’hui, quel que soit leur secteur, sont celles qui ont su se « technologiser » », a-t-il expliqué dans un communiqué, ajoutant que cette tendance devrait se maintenir.

Geoff Leverton a estimé que l’intérêt pour les entrées en Bourse se poursuivrait en 2021 « étant donné le niveau d’activité, les prix et l’évaluation post-PAPE ».

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Prudence avec les licornes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/prudence-avec-les-licornes/ Mon, 06 Apr 2020 12:04:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=65463 Certaines ont connu de difficiles débuts en Bourse récemment.

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Bien que la récente chute des marchés, notamment en raison du virus de la  COVID-19, et l’incertitude économique risquent de ralentir leur croissance, les entreprises désignées « licornes » ont récemment retenu l’attention des investisseurs. Par contre, il faut être prudent avec ces jeunes entreprises inscrites en Bourse qui ne dégagent pas encore de bénéfice, car elles peuvent aussi bien engraisser un portefeuille que le plomber, préviennent des spécialistes.

Une licorne est une start-up privée évaluée à plus d’un milliard de dollars américains. Aileen Lee, fondatrice de Cowboy Ventures, a inventé l’expression « Unicorn » en 2013, en choisissant cet animal imaginaire afin d’illustrer la rareté statistique à propos de ces entreprises.

Dans une récente analyse (« Wounded unicorns are running for the clouds »), la firme de gestion de patrimoine Richardson GMP souligne que ces entreprises ont, dans l’ensemble, plus de difficulté en Bourse depuis quelque temps.

« La chasse à la licorne devient de moins en moins attrayante depuis que de nombreux premiers appels publics à l’épargne (PAPE) importants ont connu récemment des ratés plutôt que de générer un coup de circuit garanti », écrivent les quatre auteurs de l’analyse.

Si des PAPE de ces dernières années comme ceux de Peloton (équipements d’exercice et médias), de Lyft (covoiturage) et d’Uber (transport) ont eu du succès, c’est une tout autre histoire depuis le début de 2019.

Les analystes de Richardson GMP citent les exemples de Beyond Meat (alimentation végétale), Zoom Video Communications (vidéoconférence) et CrowdStrike (cybersécurité). « Le titre de ces sociétés s’est envolé après leur offre initiale. Par contre, au cours des derniers mois, ces titres ont perdu une grande partie de leurs gains initiaux », lit-on dans le document de Richardson GMP.

Par exemple, l’action de Beyond Meat (BYND au Nasdaq) s’est d’abord échangée à 66 $ US en mai 2019, pour s’envoler deux mois plus tard à un sommet de 235 $ US, le 26 juillet. À la fin de février 2020, elle était tombée à 106 $ US.

Selon Craig Basinger, chef des placements chez Richardson GMP, il ne faut pas pour autant tourner le dos aux licornes, mais il faut être prudent et bien s’informer.

« Investir dans des entrées en Bourse peut être passionnant et parfois très douloureux. Nous croyons que si un investisseur veut être actif dans ce marché, il doit faire [preuve d’]une diligence appropriée et faire ses propres devoirs », dit-il en entrevue à Finance et Investissement.

De plus, un investisseur ne devrait y placer que le montant qu’il est prêt à perdre, juge Craig Basinger.

Des occasions et des menaces

Même message de prudence de la part de Louis Lajoie, analyste principal, bureau du chef des placements, chez Banque Nationale Investissements.

Les licornes représentent-elles une occasion ou une menace dans un portefeuille ? « Ça dépend », répond-il.

Bien entendu, les cimetières sont remplis de beaucoup d’entreprises « ayant promis mer et monde », à commencer par de nombreuses point com disparues à la suite de l’éclatement de la bulle technologique, au début des années 2000.

Cependant, Louis Lajoie fait remarquer que certaines licornes d’autrefois « ont réussi à trouver le chemin de la rentabilité au fil des années, au grand bénéfice de leurs actionnaires ».

Selon lui, il faut également se méfier des entreprises inscrites en Bourse « qui carburent à l’enthousiasme des investisseurs plutôt qu’aux profits », car elles représentent rarement des aubaines pour les investisseurs. Autrement dit, leur potentiel d’appréciation à terme est moins intéressant.

« En toute circonstance, si un seul titre a une incidence disproportionnée sur l’ensemble d’un portefeuille, qu’il s’agisse d’une licorne ou non, c’est probablement l’occasion de revoir la diversification de celui-ci », rappelle Louis Lajoie.

Par ailleurs, il juge que les investisseurs ont intérêt à « tempérer leurs attentes » en ce qui a trait aux licornes, car leur capacité à répondre aux attentes optimistes des investisseurs est habituellement fort incertaine.

« Il se peut que ce soit effectivement un succès, mais il ne faut pas sous-estimer la possibilité d’échec. C’est pourquoi il est important d’éviter une trop forte concentration dans de telles sociétés, particulièrement lorsque leurs cours boursiers reflètent uniquement les scénarios les plus favorables », explique Louis Lajoie.

Au mérite

Pour Jean-René Ouellet, analyste principal et gestionnaire de portefeuille chez Valeurs mobilières Desjardins, il ne faut pas commettre l’erreur de considérer les licornes comme un ensemble uniforme. En effet, chacune doit être évaluée en fonction de ses caractéristiques spécifiques, c’est-à-dire ses forces et ses faiblesses, de même que le dynamisme de leur secteur d’activité.

La taille importante de certaines licornes avant leur entrée en Bourse est aussi un autre enjeu à prendre en considération, souligne-t-il. « Lorsqu’une société devient publique avec une capitalisation boursière excédant déjà quelques dizaines de milliards de valorisation, cela implique assurément que la croissance future sera peut-être moindre », prévient Jean-René Ouellet.

Il rappelle que les géants d’aujourd’hui comme Apple, Amazon et Microsoft, sont entrés en Bourse avec une évaluation inférieure à un milliard de dollars américains. « Ainsi, les investisseurs dans les Bourses traditionnelles ont pu participer au plein essor de ces sociétés », dit-il.

Par exemple, l’action d’Apple s’est échangée sous la barre des 5 $ US durant les années 1980, 1990 ainsi qu’au début des années 2000. Par contre, depuis le lancement de l’iPhone, le titre de l’entreprise a connu une progression fulgurante et a dépassé les 325 $ US en février dernier.

Aujourd’hui, quand des licornes entrent en Bourse en ayant déjà une « taille gigantesque », cela signifie que les investisseurs initiaux et privés ont déjà profité en grande partie de leur potentiel de croissance.

Règles de base

En fait, il faut retenir deux choses fondamentales, selon Jean-René Ouellet.

Premièrement, certaines licornes peuvent représenter de belles occasions d’investissement si elles ont un modèle d’entreprise nouveau, qui viendra bouleverser leur secteur d’activité ou l’économie, et qui assurera une forte croissance de leurs ventes.

Deuxièmement, les licornes peuvent représenter une menace dans un portefeuille si leur titre s’échange à des multiples d’évaluation trop optimistes (par exemple, le cours-bénéfice ou le cours-valeur comptable). Car, même si l’entreprise a une performance très respectable sur le plan de ses activités et de ses finances, sa performance boursière pourrait être décevante, souligne Jean-René Ouellet.

En résumé, les règles de base de l’investissement s’appliquent toujours avec les licornes, bien qu’elles s’adressent généralement aux investisseurs de style croissance qui ont une plus grande tolérance au risque.

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PAPE: Le monde financier s’organise pour convaincre la CAQ https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/pape-le-monde-financier-sorganise-pour-convaincre-la-caq/ Mon, 28 Jan 2019 14:00:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55889 Le milieu financier montréalais tente de se mobiliser afin de convaincre le gouvernement Legault d’encourager les entreprises québécoises à s’inscrire en Bourse, a appris Les Affaires. Le changement de gouvernement nourrit leurs espoirs d’avoir une oreille plus attentive à Québec.

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Des rencontres ont eu lieu entre les «principaux acteurs» du milieu financier montréalais afin de présenter une position commune, nous ont raconté des sources. «On veut relancer l’écosystème québécois sur l’appel public à l’épargne», commente un des participants aux rencontres, qui a demandé à ne pas être identifié, car il n’est pas autorisé à parler aux médias. «L’idée est d’arriver à présenter une suggestion commune au gouvernement.»

Des professionnels de la Caisse de dépôt et placement du Québec, de l’Autorité des Marchés financiers (AMF), de Finance Montréal, d’Investissement Québec, du Fonds de solidarité FTQ, de Québec Bourse et du Groupe TMX ont participé aux discussions.

Les principaux intéressés ne sont pas encore prêts à présenter une position commune. «Tout le monde est d’accord qu’il y a un manque de premiers appels publics à l’épargne (PAPE) et qu’il faut relancer l’écosystème, commente notre source. Il faut maintenant arriver à trouver une position commune.»

En attendant, Québec Bourse a l’intention de présenter un mémoire dans le cadre des consultations prébudgétaires du Ministère des Finances. «Nous sommes prêts à participer à tous projets qui visent à encourager l’inscription en Bourse», répond Louis Doyle, directeur général de l’association, qui n’a pas souhaité discuter de la teneur des discussions, qui ne sont pas encore terminées. «De notre côté, nous avons l’intention de présenter un mémoire dans le cadre des consultations prébudgétaires, mais ce n’est pas dans le cadre de ces rencontres, bien que nos recommandations peuvent être une source d’inspiration.»

Le mémoire de Québec Bourse rependra les principaux éléments de son plan d’action, présenté au gouvernement Couillard en décembre 2017. Ce plan est articulé autour de quatre axes : la réduction du fardeau réglementaire, un crédit d’impôt pour émetteurs, un crédit d’impôt pour les investisseurs et un programme d’encouragement à l’embauche des analystes financiers.

À l’AMF, on confirme avoir participé aux discussions et on indique qu’encore aucun plan n’est arrêté. «L’Autorité, tout comme d’autres joueurs du secteur financier, est préoccupée par la situation et nous souhaitons prendre part à la recherche de solutions», a commenté Sylvain Théberge, le porte-parole de l’organisme.

Chez Finance Montréal, on reconnaît que «la croissance du financement privé et la réduction de l’utilisation des appels publics à l’épargne sont des tendances lourdes» et on se dit ouvert à participer à toute discussion sur le sujet. La Caisse, le Fonds FTQ et le Groupe TMX n’ont pas souhaité faire de commentaire.

La situation au Québec

Les sociétés québécoises sont peu nombreuses à s’inscrire en Bourse. En 2018, des 54 PAPE canadiens, aucun n’avait été réalisé par une société québécoise, révèle un document de la firme PwC publié au début du mois de janvier. En fait, Stingray est la dernière entreprise québécoise à avoir fait un PAPE en 2015. Il reste tout de même des entreprises québécoises qui sont entrées en Bourse dernièrement (Ecolomondo, Goodfood, Hexo et Alithya), mais celles-ci l’ont fait par prise de contrôle inversée.

En 2017, 11 sociétés québécoises ont quitté la Bourse, soit parce qu’elles ont été acquises par une autre entreprise, soit parce qu’elles ont privatisé leur capital, selon des données de Québec Bourse. L’acquisition de Rona et la privatisation de Lumenpulse et de Canam sont des exemples récents.

Si le recours au capital privé a son rôle à jouer, l’économie sort perdante si les marchés publics ne sont plus sur le radar des entreprises qui cherchent du financement, craint M. Doyle. «C’est plus que les revenus que ça procure aux cabinets comptables et d’avocats. C’est toute l’activité économique qui gravite autour des sièges sociaux, dont les activités philanthropiques. Ça contribue à l’enrichissement collectif.»

La CAQ plus ouverte?

Parmi les intervenants qui nous ont parlé sous le couvert de l’anonymat, on a bon espoir que le gouvernement de la CAQ sera plus enclin à inscrire cet enjeu à son ordre du jour. On souligne que Transat, qu’a fondé le premier ministre François Legault, fait partie des nombreuses grandes sociétés québécoises qui ont profité du Régime d’épargne actions (RÉA).

Avant qu’il revienne en politique, Christian Dubé, le président du Conseil du trésor, a participé à des rencontres alors qu’il était à la Caisse de dépôt. «Christian n’était pas fermé à ça du tout, du tout», interprète une source qui a eu des discussions avec lui à ce sujet.

Nous avons tenté de contacter M. Dubé, mais il n’a pas été possible d’avoir sa version. Les cabinets d’Éric Girard, ministre des Finances, et de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, ne nous étaient pas revenus au moment de mettre en ligne.

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Le marché canadien des PAPE a atteint 2,2 G$ en 2018, selon PwC https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-marche-canadien-des-pape-a-atteint-22-g-en-2018-selon-pwc/ Thu, 03 Jan 2019 18:29:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=55194 Le marché canadien des premiers appels publics à l'épargne (PAPE) a totalisé 2,2 milliards de dollars (G$) l'an dernier, soit moins de la moitié de celui qui avait été observé en 2017, a indiqué jeudi PwC.

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En tout, 54 nouvelles inscriptions sur quatre marchés boursiers ont eu lieu en 2018, a précisé la firme.

En comparaison, un total de 5,1 G$ avait été tiré de 37 nouvelles entrées en Bourse en 2017.

Le plus important PAPE de 2018 a été celui de Ceridian HCM Holding, réalisé au deuxième trimestre, qui a permis de mobiliser 462 M$.

Il était suivi de celui de MAV Beauty Brands, qui a mobilisé 241 M$, et de celui d’AltaGas, qui a récolté 239 M$.

Dean Braunsteiner, le responsable national des PAPE pour PwC Canada, a souligné que même si les producteurs de cannabis avaient souvent fait les manchettes en 2018, une accélération de l’activité sur la Bourse des valeurs canadiennes et un retour des jeunes sociétés minières sur les marchés ont aussi constitué des développements importants tout au long de l’année.

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Le marché des PAPE marqué par la diversité au troisième trimestre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/le-marche-des-pape-marque-par-la-diversite-au-troisieme-trimestre/ Tue, 02 Oct 2018 12:27:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=51611 Le marché des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) au Canada a connu une reprise au troisième trimestre de 2018 caractérisée par la diversité des placements et de l’activité boursière.

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Les marchés ont surmonté le calme estival en mobilisant 7992 M$ dans le cadre de 12 nouvelles émissions au troisième trimestre de 2018, dont 451 millions de dollars (M$) pour trois PAPE à la TSX, selon l’étude de PwC Canada sur le marché canadien des PAPE.

Il s’agit d’une amélioration par rapport à la même période en 2017. Il y avait eu neuf nouvelles émissions au Canada qui avaient mobilisé 433 M$, soit 19 M$ de moins.

Dans les premiers appels publics de cette période, on retrouve autant des activités pour les investisseurs immobiliers que l’émergence d’un segment dans les produits de luxe, des inscriptions transfrontalières, et le cannabis.

« La deuxième grande émission de l’exercice par une fiducie de placement immobilier (FPI), l’émission de 200 M$ de Minto Apartment Real Estate Investment Trust à la TSX, a suscité l’intérêt des investisseurs », observe Dean Braunsteiner, leader national du groupe PAPE de PwC Canada. Selon ce dernier, cette reprise est la bienvenue dans un secteur qui a été très calme ces derniers temps et elle présage d’une croissance d’émissions de FPI à l’avenir.

Le troisième trimestre s’est démarqué notamment avec la nouvelle émission du PAPE de 202 M$ de la société de cannabis médical Tilray Inc. et l’entrée en Bourse au NASDAQ de la société Electrameccanica Vehicles.

Durant ce semestre, les investissements en cannabis faisaient les manchettes grâce l’émission de Tilray, l’offre publique de 100 M$ de Charlotte’s Web Holdings sur la CSE, l’offre de RMMI Corp. d’une valeur de 4 M$ sur la CSE et l’acquisition inversée par Canopy Rivers Inc. de la société de capital AIM 2 Ventures inscrite à la Bourse de croissance. Cependant, le nombre de nouvelles émissions dans le secteur du cannabis et la popularité des acquisitions inversées indiquent que l’inscription à la CSE n’est pas la seule voie pour l’entrée en Bourse, selon Dean Braunsteiner.

Outre le PAPE de Charlotte’s Web, des sociétés des secteurs minier et immobilier ont aussi procédé à de nouvelles émissions à la CSE au cours du trimestre.

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