métavers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Mon, 15 May 2023 11:27:19 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png métavers – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Sept tendances clés pour l’avenir de la cybersécurité d’ici 2030 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/sept-tendances-cles-pour-lavenir-de-la-cybersecurite-dici-2030/ Mon, 15 May 2023 11:27:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=93949 Pour mieux se préparer à faire face aux cybermenaces.

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La cybersécurité est un enjeu critique pour les entreprises, les gouvernements et les particuliers à travers le monde, et les experts du domaine prédisent que les défis en matière de sécurité numérique continueront de croître dans les années à venir.

Si les technologies progressent, il en va de même pour les compétences des cyberpirates qui cherchent constamment à exploiter les vulnérabilités des systèmes. Pour les organisations, garder une longueur d’avance en matière de cybersécurité, est un défi de tous les jours.

Un article du Forum économique mondial, rédigé par des chercheurs du Centre for Long-Term Cybersecurity (CLTC) de l’Université de Californie, à Berkeley, identifie sept tendances à surveiller d’ici 2030.

  1. Des progrès, mais pas partout

Malgré les investissements publics et privés dans les technologies de sécurité et la lutte contre la cybercriminalité qui sont en cours dans de nombreux pays, les progrès en la matière seront probablement inégalement répartis entre les communautés et les zones géographiques.

Pour dépasser le seuil de « pauvreté cybernétique », les experts suggèrent d’enseigner la cybersécurité dès l’école primaire et de réglementer plus efficacement les cryptomonnaies. Ils prédisent également que les mots de passe pourraient devenir obsolètes d’ici 2030 (enfin !). Plutôt que d’essayer de défendre des forteresses, il faudra renforcer sa résilience et sa capacité de récupération des données.

  1. Une crise de confiance qui s’accentue

L’érosion de la confiance en ligne est sur le point de s’aggraver et de continuer à saper les relations et les institutions hors ligne. Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique rendent difficile la distinction entre les humains et les machines en ligne, ce qui pourrait inciter de nombreuses personnes à reporter leurs activités hors ligne voire à revenir à l’utilisation d’appareils analogiques.

La cybersécurité consistera moins à assurer la confidentialité, qu’à protéger l’intégrité et la provenance des informations.

Alors que les sociétés ont besoin de s’unir pour faire face à des enjeux planétaires comme les changements climatiques, la méfiance qui s’installe pourrait entraîner un recul de la coopération nationale et internationale.

  1. Un mélange d’optimisme et d’inquiétude

Il y a à la fois de l’optimisme et de l’inquiétude quant au rythme rapide des progrès scientifiques et de l’adoption commerciale des technologies d’IA et de l’apprentissage automatique. L’IA est source d’innovation dans de nombreux domaines, notamment la médecine et les transports, mais elle facilite aussi les cybercrimes. Quant aux modèles d’apprentissage automatique, ils pourraient être utilisés pour des objectifs illicites ou sournois.

Les gouvernements et les organisations manquent encore de connaissances spécialisées pour mettre en place des systèmes de surveillance et de contrôles adéquats.

  1. Les dangers de la souveraineté numérique

La tendance à la fragmentation de l’internet, qui veut que chaque pays développe son propre réseau, devrait se poursuivre, selon les experts. La « souveraineté numérique » a toutefois des avantages (limités) et des inconvénients majeurs. Si elle peut permettre aux communautés locales de mieux définir leur sécurité numérique, elle peut également provoquer un Far West de désinformation, de surveillance et de cyberattaques plus puissantes émanant d’États voyous qui seraient isolés de l’internet mondial.

  1. L’efficacité de la réglementation n’est pas encore prouvée

La réglementation en matière de protection de la vie privée, telle que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) adopté par le Parlement européen, pourrait atteindre ses objectifs politiques d’ici 2030.

Cependant, l’efficacité des méthodes de gestion des données personnelles reste incertaine. Selon les experts, nous pourrions vivre dans un monde où les notions contemporaines de protection de la vie privée auront été abandonnées.

  1. Incertitude du métavers

Les avis sont partagés quant à savoir si le métavers sera pleinement réalisé d’ici 2030. Certains estiment que les nouveaux problèmes de protection de la vie privée et de sécurité que poseraient un métavers nécessitent une accélération de l’innovation politique. D’autres prévoient un futur dystopique où les gens fuiraient le monde réel pour un monde virtuel, devenant des consommateurs passifs. L’éducation à la pensée critique est considérée comme essentielle pour éviter cette dystopie.

  1. Souveraineté et évolution de la dynamique du pouvoir

Les frontières entre les gouvernements et les entreprises privées risquent de s’effacer davantage, ce qui pourrait permettre aux grandes entreprises technologiques de prendre une place plus importante dans les décisions politiques, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies. Une crainte exprimée par des participants à des ateliers organisés par les chercheurs.

Aux États-Unis, la tendance à la souveraineté numérique, les divergences réglementaires internationales et l’absence d’un cadre pratique pour déterminer les compromis à faire en matière de conformité sont des sources de préoccupation. Le secteur public est considéré comme un acheteur et un investisseur clé dans la mise en place de garde-fous pour la cybersécurité.

Ces tendances soulignent la nécessité pour les décideurs de rester vigilants et de s’adapter constamment aux évolutions du paysage numérique. Les progrès technologiques et les vulnérabilités de la sécurité numérique sont en constante évolution, et il est crucial de prendre les mesures nécessaires pour renforcer la résilience et la capacité de récupération face aux cybermenaces, ont souligné les auteurs.

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Les 10 principales tendances dans le secteur bancaire en 2023 https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/bob-vokes/les-10-principales-tendances-dans-le-secteur-bancaire-en-2023/ Wed, 15 Mar 2023 12:18:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=92535 ZONE EXPERTS - La force d’attraction de la hausse des taux d'intérêt se fait sentir.

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La dernière fois que les banques ont vécu une forte hausse des taux d’intérêt alors que ceux-ci étaient presque nuls, c’était en 2005, avant le lancement de l’iPhone. D’un point de vue historique, les 17 dernières années ont été très particulières pour le secteur bancaire. La persistance de taux d’intérêt très faibles a brisé l’équation fondamentale du secteur, où les dépôts sont le moteur de la capacité à prêter.

En réaction, la plupart des banques ont délaissé une vision globale des besoins financiers du client (fondée sur un modèle intégré de dépôt et de prêt) pour se concentrer sur des produits isolés qui continuaient à générer des revenus dans un contexte de faibles taux d’intérêt. Cette évolution a rompu le lien entre les offres connexes des banques et a renforcé le cloisonnement des produits.

Les faibles taux ont également fait tomber le pont-levis bancaire. Ainsi est née une constellation de banques exclusivement numériques et d’entreprises de technologie financière (fintechs). Regorgeant de capitaux et désireuses de remettre en question les principes conventionnels, certaines d’entre elles ont fait preuve d’une brillante capacité d’innovation. Presque toutes se sont concentrées sur des éléments de la chaîne de valeur bancaire plutôt que sur l’ensemble de l’expérience client.

L’effet global a provoqué un Big Bang de la concurrence et de la perturbation numérique. La faiblesse persistante des taux d’intérêt a détourné l’attention des banques, et les différents aspects de l’expérience client se sont fragmentés. Les consommateurs ont dû élargir leur portefeuille de prestataires de services financiers et utiliser un mélange des meilleurs produits provenant des différents segments pour en tirer la pleine valeur.

L’année dernière, les taux d’intérêt ont recommencé à augmenter. Les comptes de dépôt sont à nouveau le moteur du secteur. Les bilans sont importants.

Cependant, la hausse des taux ne fera pas que rétablir une source de revenus traditionnelle pour les banques. Les effets d’entraînement permettront de réorienter presque tous les aspects de l’activité bancaire, de l’investissement technologique à la stratégie en matière de talents et plus encore.

Voici les 10 tendances (en anglais) qui, selon nous, devraient remodeler le secteur bancaire en 2023. La plupart d’entre elles sont influencées par le retour de la force d’attraction, quand elles n’en sont pas carrément la cause.

  1. La hausse des taux stimule l’innovation en matière de produits 

Maintenant que les dépôts regagnent de l’importance, il en va de même pour leur maintien et la minimisation de leur bêta (la part des variations des taux d’intérêt que les banques imputent aux déposants). La technologie a toutefois réduit, voire éliminé, bon nombre des obstacles au changement qui rendaient le maintien des dépôts plus difficile. À titre d’exemple, les sites de comparaison de taux d’intérêt tels que Bankrate.com aux États-Unis et Bankbazaar.com en Inde permettent aux consommateurs de suivre facilement les meilleurs taux.

C’est pourquoi les banques devront innover cette année si elles veulent retenir leurs clients. Pour ce faire, elles devront rapidement se défaire de leurs produits cloisonnés et se concentrer sur l’ensemble des besoins financiers de leurs clients. En 2023, plusieurs banques tenteront de créer l’Amazon Prime de la banque, à savoir une gamme personnalisée et connectée de produits et de services dont la valeur est amplifiée par un effet multiplicateur (et qui s’appuient sur les deux côtés du bilan). Nous nous attendons à ce que les entreprises innovantes fassent preuve de créativité, en proposant, par exemple, un abonnement à Netflix à prix réduit pour les nouveaux comptes.

  1. La renaissance de la succursale

La pandémie a démontré que, sans interaction directe, les banques ont du mal à maintenir des relations étroites et loyales avec leurs clients, en particulier avec les PME et le secteur commercial. La révolution numérique a rendu les services bancaires beaucoup moins personnels, alors que les banques ont aujourd’hui besoin d’un lien de proximité avec leurs clients.

En 2023, les banques devraient réinvestir dans leurs réseaux de succursales afin d’établir et de renforcer des liens durables avec leurs clients. Cela impliquera de requalifier et de réorienter la main-d’œuvre, mais aussi de concevoir des parcours clients plus personnalisés pour les aider à relever des défis dans des domaines comme celui du logement.

  1. L’apprivoisement du métavers

Le métavers ne transformera pas le secteur bancaire en 2023, mais il continuera à susciter l’intérêt et l’investissement. Certaines analyses suggèrent que le marché total atteindra 8,8 billions de dollars américains au cours des huit prochaines années (article en anglais). Le potentiel est tout simplement trop important pour être ignoré.

Tout comme le mobile l’a fait il y a 20 ans, le métavers crée un nouvel univers de possibilités pour les banques. Il faut vous attendre à ce qu’elles continuent de rendre possible, de mobiliser, de créer et d’imaginer de nouvelles possibilités dans le métavers en 2023.

  1. Une culture adaptée, des talents adaptés

Il y a en ce moment un paradoxe au cœur du problème de recrutement dans le secteur bancaire : de nombreuses politiques de travail liées à la pandémie que les employés apprécient le plus s’intègrent difficilement dans la culture actuelle des banques. La manière rigide et hiérarchique de faire les choses dans la plupart des banques est mise à rude épreuve, puisque les employés souhaitent de plus en plus travailler dans des équipes dynamiques et changeantes, acquérir de nouvelles compétences et réorienter fréquemment leur carrière.

L’environnement de travail transformé d’aujourd’hui exige une approche et un état d’esprit différents. Au cours de l’année à venir, attendez-vous à voir davantage de banques modifier leurs stratégies en matière de compétences pour reconnaître les réalités de ce que les employés attendent de leur employeur, tant pour les talents technologiques en demande, mais aussi ceux qui occupent des postes clés générant des revenus.

  1. Le risque est omniprésent

Si les banques s’en sont sorties relativement indemnes en termes de créances irrécouvrables, de nouveaux risques sont apparus en 2022. À la fin du mois de septembre, les banques avaient mis de côté 318 milliards de dollars pour se préparer à une éventuelle augmentation des défauts de paiement, alors même que le taux de chômage mondial était bas. Elles sont convaincues que le risque est de retour, et il est difficile de contester ce point de vue. La guerre, les changements climatiques, les crises énergétiques et l’inflation sont autant de facteurs qui rendent l’avenir incertain pour les banques et leurs clients.

Dans le passé, les banques se sont tournées vers leurs services de recouvrement dans les moments de risque accru. Cette fois-ci, avec le retour de la force d’attraction sur les marchés et l’atténuation des perturbations causées par les taux nuls, les choses seront différentes. Les banques qui s’efforcent d’aider leurs clients à résoudre leurs problèmes obtiendront de meilleurs résultats que leurs homologues, non seulement en minimisant leurs pertes, mais aussi en renforçant leurs relations avec des clients précieux, mais en difficulté.

  1. Les données deviennent un produit en soi

La promesse des données à l’ère numérique ne s’est pas concrétisée pour la plupart des banques. Les lacs de données (Data Lakes) et les équipes centrales chargées de leur gestion étaient censés en faciliter l’accès. Toutefois, les exigences liées à leur maintenance ont laissé à la plupart des équipes chargées des données peu de marge de manœuvre pour répondre aux demandes de l’entreprise.

La première étape pour surmonter ces problèmes implique un changement d’état d’esprit. Les données doivent être considérées comme le carburant de toutes les activités d’une banque plutôt que comme un sous-produit de ce qu’elle faisait déjà. Les données doivent être gérées comme un produit avec un responsable de produit, en fonction d’une série d’utilisations commerciales. Heureusement, de nouveaux modèles, comme le maillage de données, émergent et rendent ceci possible sans avoir à remodeler l’ensemble de la banque. Un véritable maillage de données, associé à une mentalité de responsable de produit, relie les données d’une banque et en démocratise l’accès, ce qui signifie que n’importe qui au sein de l’organisation peut les utiliser pour créer de la valeur pour l’entreprise.

  1. Fintechs : de perturbateurs à innovateurs

Ce que l’on pourrait qualifier d’âge d’or des fintechs semble toucher à sa fin. Après des années de valorisations mirobolantes et un investissement en capital illimité, le vent a tourné : la capitalisation boursière des fintechs publiques a chuté de 36 % depuis la fin de 2021. Il y a de nombreuses raisons à cela. L’une des plus importantes est la hausse du coût du capital.

Même si les fintechs représentent moins une menace concurrentielle directe pour les banques en 2023, les acteurs traditionnels ne peuvent toujours pas se permettre de les ignorer. Les jeunes pousses continueront d’innover et les banques avant-gardistes chercheront à mettre ces innovations à profit, que ce soit à travers des partenariats ou des acquisitions. Les banques qui se montreront vigilantes auront la possibilité de renverser le modèle fintech et de reprendre des parts sur des marchés comme celui du crédit, en proposant par exemple des prêts non garantis aux consommateurs et aux petites entreprises.

  1. L’écologie en action : en quête d’un terrain d’entente

Les banques sont plus que jamais contraintes à agir face à la crise climatique. Mais elles ne peuvent pas, à elles seules, prendre des engagements en faveur de l’objectif « zéro émission nette ». Nous pensons que la recherche d’un terrain d’entente et d’une approche plus mesurable de ce principe sera une priorité en 2023. Les politiciens, les dirigeants des banques, les régulateurs, les activistes et toutes les autres parties prenantes devront s’y mettre. Nous prévoyons également que l’engouement pour les mesures écologiques cédera la place à une répartition plus claire et plus réaliste des rôles et des responsabilités.

  1. Recentrage sur la vie – du parcours à l’intention

Pendant des années, les fournisseurs de services se sont concentrés sur les parcours des clients. Les avantages qui en découlent sont considérables, mais ils présentent aussi des inconvénients. Les banques ont perfectionné les services bancaires mobiles et à distance en offrant rapidité, simplicité et commodité. Ce faisant, elles ont rendu leur parcours client purement fonctionnel et dépourvu d’émotions. La perte d’un lien humain a érodé la confiance des clients, favorisé le changement de banque et intensifié la compétitivité par les prix.

Le retour de taux d’intérêt appréciables poussera les banques à chercher un antidote à cette situation. Elles devront percevoir les clients non seulement comme des utilisateurs de produits bancaires spécifiques, mais aussi comme des individus aux facettes multiples qui font de leur mieux pour s’adapter à des circonstances qu’ils ne contrôlent pas. Nous appelons ce phénomène, le recentrage sur la vie. Si elles parviennent à exploiter les données de la bonne manière, les banques seront en mesure de prédire ce que veulent leurs clients avant même qu’ils n’interagissent avec elles. Ce faisant, elles pourront leur proposer les solutions les plus pertinentes, tout en faisant preuve d’une empathie et d’une mission authentiques.

  1. Au cœur de l’évolution : un changement de mentalité

Pendant des années, la plupart des banques ont résisté à la pression exercée pour moderniser leurs systèmes de traitement centraux, dont la mise en service remonte souvent à 30 à 40 ans. En 2023, nous atteindrons le point de bascule et nous avons constaté que plus de la moitié des plus grandes banques du monde sont en train de migrer leurs systèmes centraux vers le nuage ou s’apprêtent à le faire.

Qu’est-ce qui explique ce changement de mentalité? La hausse des taux contribue à rétablir l’une des principales sources de revenus des banques (les comptes de dépôt), ce qui rend le remplacement des systèmes centraux plus abordable. Heureusement, car la demande d’innovation rapide en matière de produits (qui met à rude épreuve les anciens systèmes), elle, continuera d’augmenter. Les banques craindront également de se faire dépasser par la concurrence ou d’être confrontées à un exode des talents à mesure que leur équipe de soutien vieillissante et irremplaçable du système informatique central approchera de l’âge de la retraite.

La modernisation des technologies est un processus perpétuel, mais nous pensons que l’année 2023 marquera un tournant pour le début de la modernisation de l’infrastructure.

L’heure d’un nouvel espoir

Les banques seront confrontées à un ensemble singulier de pressions et d’exigences au cours de l’année à venir. La manne que représentent les dépôts générant des revenus leur donnera une certaine marge de manœuvre pour y répondre efficacement. Les décisions qu’elles prendront dans les mois à venir et la manière dont elles décideront d’investir ces revenus exceptionnels traceront la voie qui façonnera leur destin pour les années à venir.

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FNB : une rétrospective de l’année 2022 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/fnb-une-retrospective-de-lannee-2022/ Wed, 11 Jan 2023 12:14:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=91142 FOCUS FNB - L’effet de levier, les technologies de rupture, l’ESG et une série de premières ont marqué les lancements cette année.

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La flambée des taux d’intérêt, la baisse des marchés financiers et les critiques de l’investissement ESG (facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance) n’ont pas arrêté l’expansion des produits de l’industrie canadienne des fonds négociés en Bourse (FNB).

L’année dernière, environ 120 nouveaux FNB ont été lancés, et plus de 150 inscriptions si l’on tient compte de toutes les nouvelles catégories de parts. Ces chiffres sont à comparer aux 140 FNB et aux 200 inscrits en 2021.

Les mandats ESG, l’effet de levier et les technologies perturbatrices ont été des thèmes populaires en 2022, avec de multiples sociétés émettrices qui ont lancé de nouveaux fonds. L’année a également été marquée par plusieurs premières sur la scène canadienne des FNB, notamment des FNB à action unique, une famille de fonds à date cible et une série de FNB d’actions dont les gestionnaires sont exclusivement des femmes.

Invesco Canada a connu la plus grande expansion de stratégies socialement responsables en 2022. En janvier de l’année dernière, la société torontoise a ajouté cinq FNB d’actions étrangères basés sur les indices ESG de Standard & Poor’s (chacun étant disponible en version couverte ou non couverte en dollars canadiens). S’ajoutent une paire de FNB d’actions canadiennes de l’indice S&P ESG Tilt et un fonds d’obligations mondiales ESG.

Bien que les huit nouveaux FNB aient rejoint plusieurs mandats ESG plus anciens chez Invesco Canada, la société a indiqué que ce n’était pas terminé.

L’autre série de FNB ESG lancée en 2022, également en janvier, était constituée des quatre fonds Scotia Responsible Investing couvrant les catégories d’actions canadiennes, américaines et internationales, ainsi que les obligations canadiennes. Parrainés par Scotia Global Asset Management, de Toronto, ces FNB sont basés sur des indices créés par Solactive AG, basé à Francfort.

Parmi les autres fournisseurs de nouveaux mandats ESG ou durables en 2022, citons BMO Gestion mondiale d’actifs, qui a lancé le FINB BMO MSCI ACWI actions alignées sur l’Accord de Paris (ZGRN). L’indice sous-jacent est conçu pour réduire l’exposition aux risques climatiques de transition et physiques tout en s’alignant sur les exigences de l’Accord de Paris.

Dans la catégorie des infrastructures, la durabilité était le thème commun des FNB lancés par BMO et Gestion mondiale d’actifs CI, tous deux basés à Toronto. CI a également lancé Fonds d’obligations vertes mondiales CI (CGRB), et Harvest Portfolios Group a ajouté le FNB Harvest indiciel de revenu Actions ESG (HESG).

Harvest, dont le siège social est à Oakville, en Ontario, a été la société la plus active dans la création de FNB d’actions « à rendement amplifié » qui utilisent l’effet de levier. Les nouveaux FNB Harvest englobent les leaders mondiaux des marques, les services publics, les soins de santé, la technologie et une stratégie canadienne multisectorielle. Avec un effet de levier d’environ 25 % des actifs, ces cinq FNB sont des versions à rendement potentiellement plus élevé des FNB Harvest existants, avec un risque plus élevé correspondant.

D’autres sociétés ont ajouté des FNB à effet de levier, notamment Evolve Funds Group et Horizons ETFs Management (Canada) de Toronto. Le FNB Evolve Enhanced FANGMA Index (TECE-T) investit dans les géants de la technologie. La société a également lancé un fonds canadien de services financiers qui utilise une combinaison d’options d’achat couvertes et un effet de levier pouvant atteindre 25 %.

Comme toujours, Horizons a été le plus agressif dans ses mandats à effet de levier et à effet de levier inverse, élargissant sa gamme BetaPro avec son FNB BetaPro Banques canadiennes à pondération égale quotidien haussier 2x et son FNB BetaPro Banques canadiennes à pondération égale quotidien baissier -2x.

Le HBKU est conçu pour offrir une exposition quotidienne à effet de levier double aux six grandes banques canadiennes. Le HBKD est conçu pour offrir l’occasion de profiter potentiellement de la baisse de valeur des actions des six grandes banques canadiennes.

Sans se laisser décourager par l’effondrement des valeurs de croissance, les deux plus grands fournisseurs de FNB ont axé leurs innovations sur les secteurs de pointe. Quatre FNB iShares lancés en mai offrent une exposition aux technologies « exponentielles », aux énergies propres, à la cybersécurité, à la génomique, à l’immunologie et aux soins de santé.

Ces nouveaux FNB donnent aux investisseurs un accès facile aux mégatendances qui façonnent l’économie mondiale, a déclaré Steven Leong, chef des produits iShares chez BlackRock Gestion d’actifs Canada de Toronto.

En novembre, BMO s’est associé à ARK Investment Management, la société new-yorkaise dirigée par la célèbre gestionnaire Cathie Wood, pour lancer trois FNB. Également disponibles sous forme de fonds d’investissement BMO, ils sont axés sur « l’innovation perturbatrice ».

En plus d’un fonds d’innovation au positionnement plus large, il y a un fonds BMO ARK spécialisé dans la génomique et un autre qui investit dans les entreprises Internet de « prochaine génération ». Le lancement de BMO élargit la distribution d’ARK au Canada au-delà des FNB qu’il gère pour Emerge Canada de Toronto.

Ailleurs, parmi les thématiques FNB investissant dans l’innovation, CI a lancé des fonds de biotechnologie et de cybersécurité en février, et des fonds de blockchain et de métavers en avril.

Plusieurs premières du genre entrent dans leur première année civile complète en 2023. Parmi elles, les premiers FNB à action unique au Canada, lancés par Purpose Investments de Toronto. Les cinq premières « actions de rendement » à paiement mensuel lancées en décembre sont basées sur cinq sociétés américaines à forte capitalisation : Alphabet Inc, Amazon.com Inc, Apple Inc, Berkshire Hathaway Inc et Tesla Inc.

Purpose vendra des options d’achat couvertes sur environ 50 % des actifs, avec un effet de levier pouvant atteindre 25 %, et l’exposition à la devise américaine sera couverte par le dollar canadien. Les frais de gestion sont de 0,40 %.

Parmi les autres premières du secteur des FNB en 2022 :

  • Les premiers FNB à date cible, de la société Evermore Capital de Toronto. Comme les fonds communs de placement des catégories à date cible, les huit FNB d’Evermore – dont les dates cibles vont de 2025 à 2060 – deviennent progressivement plus prudents au fil du temps. Investissant dans des FNB indiciels à frais réduits, les offres d’Evermore se distinguent par leurs faibles frais de gestion de 0,35 %.
  • Une gamme de cinq FNB d’actions gérés exclusivement par des femmes, parrainée par Emerge Canada, qui est dirigée par Lisa Langley, présidente, chef de la direction et fondatrice. Également disponible sous forme de fonds communs de placement, le programme Emerge EMPWR est conçu pour soutenir et mettre en valeur les femmes gestionnaires de placements tout en favorisant l’investissement durable.
  • Les FNB de crédits de carbone de Ninepoint Partners LP, Horizons ETFs et Gestion de Placements TD basés à Toronto. Ils investissent dans des contrats à terme liés aux prix des quotas de carbone, que les entreprises de certains pays – principalement en Europe – sont tenues d’acheter pour compenser leurs émissions de combustibles fossiles.

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Plongeon historique pour Meta https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plongeon-historique-pour-meta/ Fri, 04 Feb 2022 14:48:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85020 La forte augmentation des dépenses de la firme inquiète les investisseurs.

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Meta met beaucoup d’œufs virtuels, et des milliards de dollars, dans le panier du métavers, ce qui semble commencer à inquiéter Wall Street.

Les actions de la société anciennement connue sous le nom de Facebook ont enregistré une chute historique jeudi, après que le géant des médias sociaux a signalé une rare baisse de ses profits en raison d’une forte augmentation des dépenses, d’une croissance fragile des revenus publicitaires, de la concurrence de TikTok et d’une diminution du nombre d’utilisateurs américains quotidiens sur sa plateforme phare.

Dans le même temps, la firme a investi plus de 10 milliards de dollars américains (G$ US) dans le plan ambitieux de son grand patron, Mark Zuckerberg, pour transformer Meta Platforms en une société de réalité virtuelle, en fait, une entreprise « basée sur le métavers ».

Les actions de Meta ont chuté de 26,4 % à 237,76 $ US à la clôture du Nasdaq jeudi, réduisant de plus de 230 G$ US la valeur boursière de la société. Il s’agit de la plus importante perte de valeur jamais enregistrée pour une seule entreprise en une seule journée.

« Meta sacrifie son modèle commercial principal avec sa fascination pour le métavers, a estimé Rachel Jones, analyste de la société de recherche GlobalData. Miser gros sur le métavers n’est pas une mauvaise chose, la technologie devrait être énorme et fournir une multitude d’occasions d’affaires, mais il lui faudra au moins une autre décennie pour vraiment démarrer. »

Alors que les entreprises technologiques ont l’habitude de faire de gros paris sur des idées à l’allure futuriste qui deviennent parfois réalité, et génèrent d’énormes gains lorsque c’est le cas, Wall Street n’aime pas l’incertitude. Sans compter que Meta doit aussi composer avec la gestion des effets toxiques de sa plateforme existante dans le monde réel.

Il existe « une inquiétude persistante quant à la possibilité que les défis existants chez Facebook suivent Meta dans le métavers », a observé Mike Proulx, directeur de recherche chez Forrester Research. « La société a du travail à faire pour convaincre les consommateurs que l’idée qu’a Meta du métavers est une bonne chose. »

Depuis que Meta a adopté son nouveau nom l’automne dernier, l’entreprise a déplacé ses ressources et embauché des ingénieurs, notamment chez ses concurrents comme Apple et Google, qui peuvent aider Mark Zuckerberg à réaliser sa vision.

Il faut s’imaginer le métavers comme un genre d’internet qui prendrait vie, ou du moins qui serait recréé en 3D. Mark Zuckerberg le décrit comme un « environnement virtuel » dans lequel on peut s’immerger au lieu de simplement regarder un écran. Théoriquement, le métavers serait un lieu où les gens peuvent se rencontrer, travailler et jouer à l’aide de casques de réalité virtuelle, de lunettes de réalité augmentée, d’applications pour téléphones ou d’autres appareils.

Cela peut ressembler à de la science-fiction, mais encore une fois, peu de gens s’imaginaient, il n’y a pas si longtemps, que des ordinateurs tiendraient dans une poche de pantalons, que les automobiles se conduiraient toutes seules et que des fours micro-ondes parleraient à leur propriétaire. La technologie progresse, que cela nous plaise ou non et, pour citer une affiche de motivation au siège social de l’entreprise, « la fortune sourit aux audacieux ».

Malgré les contrecoups que subit Facebook pour ses problèmes comme la désinformation, les entorses à la confidentialité, la fragilisation de la santé mentale des adolescents et les discours haineux, Mark Zuckerberg continue de croire que les paris audacieux visant à orienter l’entreprise dans de nouvelles directions ont généralement porté leurs fruits.

Plusieurs priorités d’investissement

Lors d’une conférence téléphonique mercredi, Mark Zuckerberg a déclaré que les investissements de l’entreprise cette année se concentreraient sur Réels, un service de partage de courtes vidéos pour Instagram qui rappelle TikTok, ainsi que sur la messagerie, les publicités, le commerce, la confidentialité, l’intelligence artificielle « et, bien sûr, le métavers ».

« Réaliser des progrès significatifs dans ces sept domaines améliorera les services que nous offrons aujourd’hui et contribuera à alimenter un métavers social, intuitif et divertissant », a-t-il fait valoir. Mais il a reconnu que « cette vision pleinement réalisée est encore loin, et bien que la direction soit claire, le chemin à parcourir n’est pas parfaitement défini ».

Mais alors que l’optimisme métavers de Wall Street semble être bien en deçà de celui de Zuckerberg, les rivaux de Meta intensifient leurs propres projets de métavers. Ceux-ci comprennent Apple, Google et Microsoft, qui ont récemment racheté la société de jeux vidéo Activision Blizzard dans l’espoir d’accélérer ses ambitions pour le métavers.

Mais il n’y a pas que les grandes entreprises. Selon la société d’analyse d’applications SensorTower, 86 applications ont ajouté « métavers » à leur titre ou description depuis le mois de novembre. À ce jour, 552 applications mobiles incluent le terme « métavers » dans leur titre ou leur description.

L’analyste de Stifel, Mark Kelley, a cherché à calmer les investisseurs, notant que Mark Zuckerberg avait défini non pas une, mais sept priorités d’investissement pour l’entreprise cette année. Il a dit qu’il ne pense pas que l’objectif initial de Meta d’atteindre 1 milliard d’utilisateurs du métavers soit exagéré et surtout, il pense que seulement 40 % de ceux-ci seraient des joueurs, signalant que son attrait serait plus large.

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