littératie financière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Thu, 11 Apr 2024 11:16:18 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png littératie financière – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 Aider les clientes à vaincre la peur d’investir https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/aider-les-clientes-a-vaincre-la-peur-dinvestir/ Thu, 11 Apr 2024 11:16:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100070 DÉVELOPPEMENT - 65 % d’entre elles sont rebutées par les risques.

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Une majorité (65 %) de femmes hésitent à prendre des risques en matière d’investissement, car elles craignent de perdre de l’argent, selon le rapport Financially Fearless du cabinet britannique Hargreaves Lansdown, qui a interrogé 7500 épargnantes en février dernier. Cette proportion atteint 79 % chez les femmes âgées de plus de 55 ans.

Plusieurs raisons expliquent cette aversion au risque, révèle l’étude. Les femmes manquent souvent d’argent pour investir, car elles gagnent moins en moyenne que les hommes. De plus, elles ont tendance à sous-estimer leurs capacités financières et à considérer qu’elles n’ont pas assez d’argent de côté pour investir. Près d’un tiers des répondantes disent ainsi avoir commencé à investir seulement lorsqu’elles ont eu l’impression d’avoir suffisamment d’argent pour le faire, ce qui les a amenées à investir plus tard que les hommes. Dans les faits, près du quart des femmes sondées disent qu’elles ne se sentent pas en mesure d’investir, même si elles disposent d’un capital d’au moins 35 000 $.

La majorité (63 %) des femmes interrogées estiment par ailleurs ne pas posséder les connaissances suffisantes pour se lancer dans l’investissement. Elles disent notamment qu’elles n’ont pas reçu d’information à cet égard ni de la part de leur famille ni à l’école. Seulement un tiers des femmes interrogées déclarent avoir obtenu de l’éducation financière dans leur famille, et moins d’une femme sur cinq à l’école.

Selon le rapport, les femmes qui ont eu l’occasion de discuter d’investissements avec leur famille durant leur enfance sont plus susceptibles d’investir. À ce sujet, les répondantes affirment que leur mère a eu plus d’influence sur leur approche de l’argent que leur père.

Parmi les autres freins, une majorité de répondantes estiment que le jargon financier rend l’investissement difficile. Elles trouvent le vocabulaire financier trop aride et sont notamment rebutées par les avertissements sur les risques.

C’est là qu’entre en scène le conseiller. Il peut encourager les femmes à investir en utilisant un langage simple et concret, en vulgarisant les principaux concepts financiers et en fournissant des informations claires sur les différents types d’investissement.

Les conseillers peuvent également encourager les femmes à commencer par investir de petites sommes, afin de réduire le risque et faire tomber progressivement les barrières mentales qui les empêchent d’investir. Vous pouvez leur présenter les différents types d’investissement, les encourager à faire un budget ou encore leur prodiguer des conseils simples pour épargner afin de constituer une cagnotte pour investir.

Tous ces gestes peuvent aider les femmes à développer la confiance en soi qui leur fait défaut en matière d’investissement et les encourager à franchir le pas. Car en commençant à investir tôt, elles seront en mesure d’atteindre leurs objectifs de manière plus efficace, notamment en ce qui concerne la retraite, un sujet qui les préoccupe particulièrement, selon l’étude.

Parmi les femmes qui investissent, près de la moitié (49 %) le font en vue de la retraite et 35 % en vue d’obtenir un revenu pendant cette période de leur vie. De plus, près de la moitié des femmes indiquent qu’elles épargnent en pensant à leur famille, que ce soit pour assurer un héritage à leurs enfants et à leurs petits-enfants ou pour les aider à réaliser leur rêve.

En encourageant les clientes à commencer à investir tôt, vous pouvez les aider à se familiariser avec les principaux concepts financiers et à développer de saines habitudes d’épargne. Ainsi, le jour où elles disposeront de l’argent nécessaire pour investir davantage, par exemple à la suite d’événements de la vie comme un décès ou un divorce, elles auront déjà acquis des connaissances et des comportements favorables à l’investissement.

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Quatre défis pour le secteur financier, selon le PDG de l’AMF https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/quatre-defis-pour-le-secteur-financier-selon-le-pdg-de-lamf/ Wed, 14 Feb 2024 12:33:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=99036 L’intelligence artificielle est l’un d’entre eux.

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L’intelligence artificielle, qui connaît une « croissance exponentielle », représente l’un des défis qui augmenteront le niveau de risque au sein de l’industrie financière au cours des prochaines années, a indiqué Yves Ouellet, président-directeur général de l’Autorité des marchés financiers (AMF), à l’occasion du Rendez-vous annuel de l’organisation avec le secteur financier, lundi. Ces dangers s’ajoutent à ceux engendrés par les cryptoactifs, les changements climatiques et les lacunes en éducation financière.

L’organisme de réglementation ainsi que le secteur financier se sont adaptés à une multitude de changements au cours des 20 dernières années, a signalé Yves Ouellet, qui a pris les commandes de l’AMF le 21 août 2023, succédant à Louis Morisset.

« Il est essentiel de continuer à collaborer pour faire face aux prochains défis », a-t-il déclaré à l’intention des représentants de l’industrie réunis au Palais des congrès de Montréal. Il a ajouté que l’AMF devait également « continuer à faire évoluer les pratiques, les normes et les règles pour rester pertinente ».

Le secteur financier représente plus de 6 % du PIB du Québec. « L’économie ne peut pas fonctionner sans un système financier fort », a déclaré le PDG. Or, le secteur fait face à plusieurs défis.

Hypertrucage et ludification

Si les cryptoactifs demeurent un sujet de préoccupation pour le régulateur, dont l’une des missions consiste à assurer la protection des consommateurs, l’intelligence artificielle a pris le devant de la scène depuis quelques années et cette tendance s’accentue.

Les systèmes d’intelligence d’artificielle (SIA) utilisent des algorithmes avancés qui servent à traiter de très grands volumes de données. Ces systèmes fonctionnent comme des boîtes noires et manquent de transparence. « On voit beaucoup de bénéfices à l’IA, mais aussi des risques », a déclaré le président-directeur général.

Parmi les principales menaces, il nomme la ludification, qui consiste à appliquer les principes du jeu vidéo aux pratiques de marketing du secteur financier, lesquelles pourraient avoir des conséquences négatives sur les clients. L’hypertrucage, qui utilise l’IA pour créer des images ou des extraits sonores mimant de faux événements, constitue une autre menace. Ce stratagème est utilisé notamment par les fraudeurs pour imiter les voix de proches lors de tentatives d’extorsion de fonds auprès des personnes âgées, et fait l’objet d’un nombre croissant de plaintes auprès de l’autorité.

Afin de susciter la discussion et la réflexion sur ces risques, le régulateur vient de publier un document de réflexion et de discussion sur les meilleures pratiques pour utiliser l’IA de manière plus responsable dans le secteur financier. Il fait suite à un premier rapport de l’AMF publié en 2021.

Lire également : L’IA risque d’entacher la réputation de l’industrie

Négociation des cryproactifs règlementée

L’univers des cryptoactifs évolue rapidement au Canada. L’un des plus grands risques d’investir dans les plateformes de négociation de cryptomonnaies est qu’elles sont souvent non réglementées et que les investisseurs n’ont aucun recours s’ils perdent de l’argent. L’AMF a été une des premières organisations à encadrer les plateformes de négociations de cryptoactifs au pays, a signalé Yves Ouellet.

Au Canada, depuis 2022, les entreprises de cryptoactifs doivent ainsi s’enregistrer et se conformer à la réglementation sur les valeurs mobilières. Elles doivent être inscrites auprès de l’AMF à titre de courtier. Il y a actuellement une douzaine de plateformes enregistrées au Canada. « On surveille leurs activités de près », dit Yves Ouellet.

Transition énergétique

Les changements climatiques sont un autre défi important en raison de leur impact sur la société et l’économie, a mentionné le PDG. Le secteur financier a un rôle important à jouer dans la transition vers une économie plus sobre en carbone, a-t-il ajouté. Il cite la croissance de produits financiers durables axés sur les facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). « La transition énergétique est un marathon, pas un sprint », a-t-il indiqué.  Pour assurer un virage harmonieux vers une finance plus durable et responsable, les investisseurs doivent avoir accès à une information « complète, uniforme et comparable. »

Les changements climatiques touchent notamment le secteur de l’assurance de dommages. La modélisation sur laquelle repose la tarification en assurance est dépassée. Les indicateurs doivent changer, a indiqué Geneviève Fortier, chef de la direction de Promutuel Assurance, lors d’un panel consacré aux grands défis du secteur financier.

Intact se prépare de son côté à une augmentation des températures planétaires de 3 à 5 degrés Celsius au cours des prochaines années, soit bien au-delà du seuil de 1,5 degré prévu par l’Accord de Paris. L’assureur prévoit que les catastrophes naturelles pourraient augmentent de 15 % au cours des prochaines années. Les solutions retenues par Intact : favoriser la transition énergétique en influençant les clients et en investissant dans les entreprises actives dans ce secteur.

Fiabilité de l’information

L’éducation financière représente une autre préoccupation, alors que les concepts financiers se complexifient en raison de la technologie. « À cela s’ajoutent des doutes du public par rapport à la fiabilité et la véracité de l’information », constate Yves Ouellet. Parallèlement, un nombre croissant de jeunes s’informent sur les réseaux sociaux et par l’intermédiaire des influenceurs, ce qui peut les mener à adopter de mauvais comportement.

Cet enjeu est d’autant plus inquiétant qu’une véritable crise de la retraite se profile à l’horizon, a souligné Janie Béique, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ. « Au Québec, on a les retraités parmi les plus pauvres au Canada », a -t-elle souligné, rappelant que près de 40 % des Québécois font appel au Supplément de revenu garanti.

« La plupart des Québécois sont laissés à eux-mêmes pour épargner en vue de la retraite », constate-t-elle. Ils ont donc besoin d’être mieux informés. Les entreprises ont un rôle à jouer, estime la dirigeante. Le Fonds de solidarité a augmenté le nombre de ses actionnaires à revenu modeste et a formé 850 employés à l’éducation financière au cours de la dernière année.

Afin d’augmenter le niveau d’éducation financière des Québécois, le ministre des Finances, Eric Girard, a suggéré lors d’une discussion de créer des guides pour la population sur des sujets comme « Mieux vivre avec mon hypothèque », sur le modèle du guide « Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans» publié par le gouvernement du Québec et distribué à tous les nouveaux parents.

Yves Ouellet estime que le lien de confiance tissé avec les consommateurs, les investisseurs et les acteurs du secteur financier est primordial. « La confiance est essentielle si l’on veut que les gens déposent leur argent dans des institutions financières et achètent des produits d’assurance. La confiance est encore plus importante en contexte d’incertitude et de volatilité. »

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Préparer le transfert du patrimoine d’une génération à l’autre https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/preparer-le-transfert-du-patrimoine-dune-generation-a-lautre/ Thu, 08 Feb 2024 12:08:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98904 Tout un défi !

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Un changement financier massif est sur le point de se produire dans les années à venir, à mesure que les baby-boomers transmettent leurs actifs aux millénariaux et aux membres de la génération Z. Mais de nombreux parents ne préparent pas leurs enfants devenus adultes à gérer cette richesse.

Selon les Comptables professionnels agréés (CPA) Canada, il s’agira du transfert de richesse générationnel le plus important de l’histoire du pays, les jeunes Canadiens devant recevoir au total 1000 milliards de dollars (G$) au cours des prochaines années seulement.

Cependant, parler d’argent reste encore tabou pour de nombreuses familles, mentionne Thuy Lam, planificatrice financière agréée chez Objective Financial Partners, une société de Toronto.

« La réalité est que la majorité des parents ne s’assoient pas avec leurs enfants (pour discuter). Pas même un tiers des parents ne s’assoiront avec leurs enfants », soutient Thuy Lam.

Même après avoir travaillé dans le secteur financier pendant plus de 20 ans, elle se dit toujours surprise lorsqu’une famille a eu une discussion ouverte avec ses enfants, car cela reste rare. Toutefois, avoir cette discussion est toujours quelque chose qu’elle encourage.

L’ironie malheureuse de ce silence est que la crainte majeure des parents est que leurs enfants manquent de connaissances financières; ils craignent que leurs enfants ne sachent pas comment gérer leur argent, évoque Thuy Lam.

Mais il est difficile d’en apprendre sur un sujet tabou, surtout si les parents ont des souhaits précis concernant leur patrimoine. Le manque de communication peut créer un conflit familial autour des héritages, souligne la planificatrice financière.

La question de l’héritage est particulièrement délicate, car elle implique la mort, affirme la directrice du groupe de consultation des clients chez Edward Jones Canada, Tracey McLennan.

« Nous n’aimons pas non plus parler de mortalité, dit-elle. Alors maintenant, nous associons argent et mortalité. »

Les conjoints, une préoccupation

Toutefois, les parents en parlent à leurs conseillers, et il s’avère qu’ils ont beaucoup à dire.

La principale préoccupation de cette génération riche en actifs est la littératie financière de leurs enfants. La deuxième plus grande préoccupation concerne les conjoints de leurs enfants, expose Thuy Lam.

« Même si les mariages entre leurs enfants et leurs conjoints se déroulent actuellement bien, c’est parfois une préoccupation, témoigne-t-elle. Ils veulent pouvoir protéger tout héritage d’une éventuelle rupture. »

Même constat du côté de Tracey McLennan. Plusieurs disent : « nous aimons nos brus et nos gendres, mais que se passe-t-il si la relation ne dure pas? ».

« Je pense que nous entendons également les parents s’inquiéter du fait qu’ils ne veulent pas donner leur richesse trop tôt, ou d’une manière qui affecterait la vie ou les relations de leurs enfants », affirme Tracey McLennan.

Éviter de gaspiller son héritage

La génération plus âgée a travaillé dur pour gagner son argent et pour l’économiser, soutient Tracey McLennan. Sa clientèle lui dit qu’elle s’inquiète du gaspillage de son héritage. Ses clients souhaitent que leur héritage ait un sens.

« Ils veulent s’assurer qu’ils auront un impact important sur la prochaine génération, et que cela ne sera pas gaspillé, indique Tracey McLennan. Ou s’il y a suffisamment de fonds, ils seront effectivement disponibles pour plusieurs générations. »

Parfois, la vision des parents concernant la richesse peut être très spécifique, confie-t-elle : payer les études de leurs petits-enfants ou les utiliser comme argent supplémentaire pour des vacances que leurs enfants ne pourraient pas se permettre autrement.

Ils peuvent également souhaiter une sécurité pour les héritiers qui sont des travailleurs autonomes ou qui travaillent pour l’entreprise familiale, ou qui souffrent d’un handicap ou d’une dépendance.

Les enfants adultes peuvent parfois lancer la conversation si leurs parents ne l’ont pas fait. Parfois, Thuy Lam se retrouve à enseigner à la jeune génération comment ouvrir un dialogue. Il faut commencer par poser des questions sur le rôle de liquidateur testamentaire.

« C’est très authentique, car la planification successorale ne concerne pas seulement la répartition des actifs, mais aussi le rôle de liquidateur testamentaire. Qui va assumer certains rôles dans le règlement de la succession ?», mentionne Thuy Lam.

Il peut s’écouler un an entre le décès d’un parent et la date de règlement, ajoute-t-elle. « Imaginez essayer d’apprendre ce rôle et d’apprendre à gérer une grosse somme d’argent en un an — ce n’est pas une très longue période. »

Être accompagné

Pour amorcer la conversation, Tracey McLennan recommande d’offrir de l’aide pour ce qui peut être une période stressante pour les parents. Travailler avec des conseillers, ajoute-t-elle, peut aider à combler le fossé entre les membres de la famille en introduisant un médiateur.

« Il s’agit de s’assurer que nous partageons les instructions concernant les documents, les testaments, les procurations et de veiller à ce qu’ils comprennent les souhaits de leurs parents. »

Les enfants adultes peuvent commencer leur propre éducation financière en lisant les actualités, en écoutant des podcasts reconnus et en recherchant des conseils d’experts, affirme Thuy Lam.

Bien avant qu’une succession ne leur tombe entre les mains, ils peuvent gagner en confiance en matière d’investissement, de gestion des dettes et de santé financière en général.

Cette confiance, selon Thuy Lam, peut aider à atténuer une partie de l’anxiété ressentie par les héritiers lorsqu’ils gèrent soudainement de grosses sommes d’argent.

Tracey McLennan abonde dans le même sens. Les enfants adultes reconnaissent la responsabilité du cadeau qui leur a été offert, qui peut avoir un impact sur le reste de la famille, une entreprise et une communauté.

« Il y a un peu une crainte : ‘‘Et si je prends la mauvaise décision? Et si j’investis et que les marchés baissent?’’ », mentionne Tracey McLennan.

« Je pense qu’il y a parfois beaucoup d’inquiétude à propos de ce rôle de gestion. La plupart des enfants veulent réaliser les souhaits de leurs parents. Et ils veulent s’assurer qu’ils le font bien », dit-elle.

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L’importance de l’accumulation https://www.finance-investissement.com/fi-releve/limportance-de-laccumulation/ Tue, 23 Jan 2024 12:17:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98483 DÉVELOPPEMENT – En période d’inflation. 

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Avec l’augmentation du coût de la vie, les participants aux régimes de capitalisation des employeurs ont tendance à choisir de couper dans leurs cotisations plutôt que dans leur consommation, signale Avantages.

Entre 2020 et 2022, les cotisations moyennes dans ces régimes ont diminué dans presque tous les groupes d’âge. Les participants âgés de 30 à 50 ans ont réduit leur épargne de 7 %, selon le rapport Objectif épargne 2023 de Sun Life.

Les jeunes travailleurs préfèrent quant à eux réduire leurs cotisations plutôt que couper dans les sorties et les loisirs. Ainsi, 17 % des participants dans la vingtaine ont effectué un retrait de leur REER collectif en 2022, contre seulement 9 % en 2020, selon le rapport de Sun Life.

Aider les clients à garder le cap

Ces constats sont inquiétants quant à la capacité des clients à accumuler suffisamment d’épargne pour leur retraite. Face à l’inflation et à la diminution des rendements des régimes, certains employeurs ajustent leurs pratiques. Plusieurs d’entre eux ont mis en place une cotisation patronale de base : si l’employé arrête de cotiser, l’employeur continue tout de même de verser un certain montant qui s’accumule dans le régime du participant.

Les assureurs revoient de leur côté progressivement la composition des placements par défaut. Ces derniers étaient à l’origine investis surtout dans le marché monétaire et les fonds équilibrés. Ils s’orientent maintenant davantage vers les fonds à date cible, dont la répartition d’actif est basée sur l’âge du participant, indique Yashar Zarrabian, vice-président régional, développement des affaires et relations clients, régimes collectifs de retraite à Sun Life.

Des régimes plus flexibles

Cependant, pour inciter les employés à maintenir leurs cotisations malgré l’inflation, il est crucial de rendre les régimes de capitalisation plus flexibles, estime Stéphanie Mariamo, conseillère principale chez Mercer. Elle suggère de présenter ces régimes comme des programmes d’épargne répondant à des objectifs à court, moyen ou long terme, et non seulement comme des régimes d’épargne-retraite aux horizons lointains.

Selon cette approche, les participants pourraient diriger leurs cotisations personnelles vers un REER ou un CELI, tout en maintenant celles de l’employeur dans un véhicule intouchable. Ainsi, même en cas de retrait par l’employé pour des besoins immédiats, l’accumulation de la cotisation de l’employeur se poursuivrait.

Identifier les besoins et communiquer

Actuellement, un quart (25 %) des participants ne profitent pas pleinement des cotisations complémentaires de leur employeur, souligne le rapport de Sun Life. Optimiser les versements des cotisations serait avantageux pour repérer ceux qui ne maximisent pas leurs cotisations et cerner d’éventuels problèmes de retrait dans les régimes.

Plus largement, la sensibilisation, l’information et la communication jouent un rôle crucial pour aider les clients à comprendre l’importance de l’accumulation, souligne Nathalie Bachand, planificatrice financière et présidente d’ÉducÉpargne.

Accroître la littéracie financière est particulièrement vital chez les aînés, qui disposent de marges de manœuvre réduites pour augmenter leurs revenus de retraite. Le pourcentage de retraités de 75 à 79 ans ayant retiré plus que le minimum requis de leur FERR a presque doublé ces deux dernières années pour atteindre 21 % en 2022, indique Sun Life.

Dans ce contexte, les participants aux régimes de capitalisation ont plus que jamais besoin de conseils en matière de décaissement. Il devient essentiel de les informer sur les produits adaptés à leur situation et de les guider sur l’ordre optimal pour le décaissement de leur épargne. La compréhension et la gestion prudente de l’accumulation représentent alors des éléments clés pour assurer une sécurité financière à long terme.

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Littératie financière : l’AMF appelle à la mobilisation https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/litteratie-financiere-lamf-appelle-a-la-mobilisation/ Fri, 08 Dec 2023 11:45:53 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97839 Le régulateur invite tout organisme à la contacter pour se joindre à elle.

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L’Autorité des marchés financiers veut toujours faire davantage pour la littératie financière. En appelant à la mobilisation, elle annonce le début de ses travaux de consultation auprès des organismes et spécialistes œuvrant en éducation financière, en préparation du Plan d’action 2023-2026 de la Stratégie québécoise en éducation financière (SQEF).

Par sa réflexion, le régulateur a à cœur d’améliorer le bien-être des Canadiens qui semble être intrinsèquement lié à leur niveau d’éducation financière. Ainsi, selon un sondage Omnibus Léger datant d’octobre de cette année, 71 % des Québécois éprouvent de l’anxiété financière et 57 % estiment en effet que hausser leur niveau d’éducation financière pourrait atténuer leurs angoisses.

Dans le cadre de cet appel à la mobilisation, l’AMF collaborera activement notamment avec :

  • la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail,
  • l’Office de la protection du consommateur,
  • Retraite Québec,
  • ainsi qu’avec Revenu Québec.

On peut donc s’attendre à une série de démarches et d’échanges avec les futurs partenaires de la SQEF. Les orientations et axes d’intervention ont déjà été partagés sur le site Web de l’AMF. Tout organisme désirant soutenir ce projet collectif visant l’acquisition d’une meilleure littératie financière par les Québécois est invité à soumettre des idées et initiatives. Ces dernières seront analysées et potentiellement intégrées au plan d’action détaillé de la SQEF, qui sera dévoilé au printemps de 2024.

Pour connaître les principales orientations du plan d’action initial de la SQEF, vous pouvez déjà assister au webinaire du 12 décembre prochain.

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La génération Z préoccupée par l’argent https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-generation-z-preoccupee-par-largent/ Mon, 13 Nov 2023 11:37:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=97298 Elle est résolue à bâtir son indépendance financière.

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Compte tenu du contexte économique difficile et de l’inquiétude des parents quant à l’avenir financier de leurs enfants, Mydoh, une application de gestion financière pour enfants et adolescents de RBC, a sondé les adolescents de la génération Z afin de savoir ce qu’ils pensaient de l’argent.

Des jeunes conscients et informés

D’après le sondage, 90 % des adolescents disent s’informer de manière proactive sur la gestion financière.

De plus, 80 % d’entre eux estiment avoir de bonnes notions financières, et 86 % croient qu’il est important d’éviter de s’endetter.

En outre, 64 % des répondants épargnent déjà pour leur avenir et 63 % prévoient d’investir. D’ailleurs, 63 % utilisent la technologie et les applications pour gérer leur argent.

Les adolescents de la génération Z ont les mêmes préoccupations financières que les générations qui les précèdent, notamment en ce qui a trait à leur capacité d’acheter une maison (79 %) et à faire des achats importants comme une voiture ou un mariage (69 %).

Plus de la moitié des Z (56 %) sont également préoccupés par la nécessité d’atteindre leurs objectifs financiers avant un certain âge.

« Les adolescents ont vu les effets de la hausse du coût du logement, des taux d’intérêt et de l’inflation sur leurs parents et les décisions quotidiennes qu’ils doivent prendre pour s’y adapter. Étant donné le poids économique grandissant de la génération Z, il est encourageant de constater que les membres de cette génération prennent tôt leur avenir financier en main », déclare Angélique de Montbrun, cheffe de l’exploitation, Mydoh.

Des consommateurs avisés

Le sondage révèle aussi que les membres de la génération Z sont des consommateurs étonnamment avisés.

De fait, 48 % d’entre eux affirment être moins disposés à acheter des produits en fonction de recommandations sur les médias sociaux, et huit sur dix ont du mal à croire aux produits ou aux services qui semblent trop beaux pour être vrais.

Prudente dans ses dépenses (76 %), cette génération aime respecter un budget (71 %).

Plus de la moitié (55 %) des membres de la génération Z ont indiqué avoir déjà fixé des objectifs financiers.

Parmi cette génération, les jeunes de 16 à 17 ans sont même davantage enclins à épargner pour l’université, une voiture ou un voyage (72 %).

Le CELI (39 %), le REER (31 %) et l’immobilier (29 %) constituent les trois principales formes d’investissement pour les adolescents.

Seuls 10 % d’entre eux prévoient d’investir dans les cryptomonnaies ou les jetons non fongibles (JNF).

« Les jeunes investisseurs réfutent également la croyance selon laquelle ils sont accros aux investissements volatils, tels que les jetons non fongibles. Ils sont par ailleurs favorables à l’épargne-retraite », explique Angélique  de Montbrun.

Tournés vers l’avenir

En ce qui concerne le travail, 75 % des adolescents pensent que la conciliation travail-vie personnelle sera un facteur plus important que leur rémunération.

De plus, 69 % jugent qu’un boulot d’appoint peut offrir une sécurité financière en période d’incertitude.

Déjà, 51 % recherchent activement des occasions de transformer leur passe-temps en boulot d’appoint.

À propos de leur carrière, 75 % pensent qu’ils ont besoin d’une expérience professionnelle ou d’un stage avant d’obtenir leur diplôme d’études secondaires ou universitaires.

Fait à souligner, la génération Z accorde plus d’importance à un emploi qui correspond à ses valeurs (85 %), qui est correctement rémunéré (84 %) et qui procure une certaine flexibilité quant au lieu de travail (72 %).

Huit adolescents sur dix déclarent aussi qu’ils donneront la priorité à leur santé mentale quand viendra le temps de choisir leur carrière.

« La réussite professionnelle est aussi importante pour les adolescents que pour les générations précédentes ; cependant, la génération Z semble s’opposer à la « culture de l’agitation » et donner la priorité à la conciliation travail-vie personnelle », explique Angélique  de Montbrun.

En quête de conseils financiers

Les résultats du sondage montrent que les adolescents s’adressent plus volontiers à leurs parents et à d’autres membres de la famille pour obtenir des conseils financiers (61 %), suivis des enseignants et de personnel de soutien (35 %) et de leurs amis (29 %).

Finalement, 40 % disent également avoir appris des choses sur l’argent sur au moins une plateforme de médias sociaux comme YouTube (27 %) et TikTok (18 %).

« Bien qu’il puisse s’agir d’une bonne ressource, il est encourageant de voir que les adolescents se tournent vers la famille et l’école pour en savoir plus sur les finances », estime Angélique  de Montbrun.

Ce sondage a été réalisé en ligne par Léger auprès de 1 010 jeunes Canadiens de 13 à 17 ans entre le 18 septembre et le 2 octobre 2023.

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Surprise : vos clients surestiment peut-être leur capacité à gérer leurs finances https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/surprise-vos-clients-surestiment-peut-etre-leur-capacite-a-gerer-leurs-finances/ Fri, 01 Sep 2023 12:11:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95969 Selon un sondage des CPA du Canada.

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Certains Canadiens surestiment peut-être leur capacité à gérer leurs finances et à rembourser leurs dettes, selon un sondage mené par les Comptables professionnels agréés (CPA) du Canada.

Selon les résultats de l’enquête, 47 % des personnes interrogées ont évalué leurs compétences en finances personnelles en s’attribuant la note A ou B, mais le quart d’entre elles ont également admis avoir acheté des choses qu’elles ne pouvaient pas se permettre.

Le rapport met en évidence d’autres écarts dans la gestion des finances personnelles. Par exemple, 33 % des personnes interrogées ayant des dettes à la consommation ont déclaré ne pas comprendre l’impact des fluctuations des taux d’intérêt sur leurs prêts.

L’enquête, menée en ligne par la firme Ipsos entre le 16 et le 23 juin, montre que 57 % des répondants ayant des dettes non hypothécaires ont maintenu un solde de carte de crédit au cours des deux dernières années.

Doretta Thompson, responsable de la littératie financière pour CPA Canada, affirme que même si l’inflation peut être difficile à prévoir, assurer le contrôle de ses actions peut aider à gérer l’issue de ses finances personnelles.

Le rapport révèle également qu’un Canadien sur quatre estime qu’il ne serait pas en mesure de rassembler 500 $ en espèces en une journée sans emprunter ou vendre un bien, ce qui est un signe de difficulté au chapitre des flux de trésorerie.

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Démystifier les finances au féminin https://www.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/demystifier-les-finances-au-feminin/ Tue, 15 Aug 2023 10:41:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95610 DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES - Tout en montrant l’apport d’un conseiller en services financiers.

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Récemment, dans une boutique de vêtements pour dames de Beloeil, s’est tenu un atelier sur le thème des finances au féminin. Une façon originale d’aborder une clientèle de femmes de tous âges.

C’est un conseiller en services financiers qui a organisé l’événement qui a réuni plus d’une vingtaine de clientes.

Au menu, cocktail, bouchées et visite de la boutique, suivis d’un atelier sur les finances au féminin animé par Amélie Laferrière, directrice des ventes, produits de gestion de patrimoine, chez Placements Mondiaux Sun Life depuis 11 ans.

Entre la théorie et la vraie vie

Au cours de l’atelier, Amélie Laferrière, qui est titulaire d’un baccalauréat en finances avec mineure en économie de l’Université du Massachusetts, à Boston, et du titre CFA, mise sur l’authenticité, en évoquant entre autres son propre parcours de mère monoparentale. « Ça rend la présentation plus concrète et plus personnelle », dit-elle.

S’appuyant à la fois sur le vécu et les aspects concrets, elle cherche à établir une connexion entre la théorie, le plan sur papier, les frais, le rendement actif sur le relevé et ce qui se passe vraiment dans la vraie vie.

« Le comportement a beaucoup d’incidences sur la santé financière, estime-t-elle. Le but de la présentation, c’est de faire comprendre l’aspect comportemental et l’aspect psychologique de la finance d’une perspective féminine versus une perspective masculine. »

L’importance de s’éduquer

Elle montre ainsi comment les réalités vécues par les femmes sont différentes de celles des hommes, ces dernières vivant plus longtemps et connaissant plus d’arrêts de travail, soit pour s’occuper des enfants ou de leurs parents, ce qui peut expliquer l’écart salarial qui se creuse entre les genres au fil des ans.

« L’écart est énorme en termes de promotions manquées et autres », souligne-t-elle.

Voilà pourquoi, peu importe leur statut, célibataire, en couple, séparée ou divorcée, les femmes doivent s’éduquer sur la réalité des faits afin d’effectuer de meilleurs choix financiers.

« On a aussi notre part de responsabilités. On doit s’intéresser plus à nos finances et prendre ces choses-là en main. »

Dans un couple, par exemple, il faut qu’il puisse y avoir une entente équitable, notamment si une femme choisit de rester à la maison pour s’occuper des enfants.

« C’est un travail en soi, même s’il n’y a pas de rémunération directe. Ça permet à notre conjoint d’avoir des promotions et de se consacrer à son travail à l’extérieur de la maison. »

Dans un cas comme celui-là, il importe que la femme puisse obtenir une compensation financière afin qu’elle ne se retrouve dans une situation précaire advenant une séparation.

« Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. Il faut juste être consciente que si on fait le choix de rester à la maison et de prioriser le temps passé avec nos enfants, le conjoint se doit de compenser ce travail de façon monétaire, en contribuant maintenant à un REER ou à un CELI pour éviter en cas de séparation, qu’on n’ait droit à rien, si on n’est pas marié, à part une pension alimentaire pour les enfants. »

L’apport du conseiller

Amélie Laferrière explique aussi aux femmes comment l’apport d’un conseiller en services financiers peut faire une grande différence.

« Les gens oublient que d’avoir un conseiller peut les aider dans leurs décisions. Je reviens à l’aspect comportemental. Je pense que ce qui peut avoir le plus d’impact sur la santé financière à long terme, c’est le comportement. Un : Si je suis dépensière, est-ce que je fais un budget ? Est-ce que je sais où va mon argent ? Est-ce que je dépense plus que je gagne ? Deux : Est-ce que j’épargne et j’investis systématiquement ? Est-ce que je mets de l’argent de côté ou je vis au-dessus de mes moyens ? Puis, trois : Est-ce que j’investis et je me concentre sur mon plan à long terme, peu importe comment les marchés se comportent ? »

Or, si les conseillers peuvent aider à épargner, trop de gens se focalisent sur les frais associés à leurs services.

« Les gens qui ont des conseillers épargnent deux fois plus vite que ceux qui n’en ont pas », fait-elle valoir.

Des retombées immédiates et futures

L’atelier sur les finances au féminin est celui qu’Amélie Laferrière a présenté le plus souvent au cours des 11 dernières années. Cet été, c’était la seconde fois qu’elle l’animait spécialement pour ce client.

Preuve des retombées d’une telle présentation, une des participantes, une comptable accompagnée de sa jeune fille, « s’est dit plaisamment surprise d’avoir appris plein de choses, et que ça a été avantageux pour elle d’être là ».

Selon la directrice des ventes, le fait que la présentation se déroule entre femmes, dans un environnement sécuritaire, permet à ces dernières de poser toutes les questions qu’elles souhaitent sans se sentir mal à l’aise.

Aux participantes, elle propose en quelque sorte un cours de littératie financière, puisqu’elle leur explique toute la base.

« Après ça, justement, on voit toutes les étapes de la vie financière, dans la vingtaine, dans la trentaine, dans la quarantaine, dans la cinquantaine ».

Bref, elle aborde une foule de sujets que les femmes pourront ensuite discuter et approfondir avec leur conseiller actuel ou futur afin de maximiser leur santé financière à long terme.

Une initiative pour développer la clientèle

Cet atelier constitue un exemple d’initiative qui peut aider les conseillers à développer leur clientèle.

Amélie Laferrière considère que la formule imaginée par son client, dans une boutique de vêtements pour dames, « permet d’avoir une connexion personnelle avec les gens », le conseiller et son équipe pouvant échanger et réseauter avec les participantes. Et ensuite, durant la présentation, « c’est toujours plus intéressant quand il y a des interactions, que les gens posent des questions et partagent un peu de leurs réalités personnelles ».

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Portrait financier des 18 à 44 ans au Québec https://www.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/portrait-financier-des-18-a-44-ans-au-quebec/ Fri, 11 Aug 2023 10:15:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95565 Les jeunes générations en manque de connaissances et d’outils.

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WelcomeSpaces, une plateforme d’échange entre les clients et les professionnels de la finance lancée en janvier 2023, vient de livrer une première enquête afin de brosser un portrait financier de jeunes Québécois.

En juillet 2023, WelcomeSpaces a mené une enquête en ligne auprès de 1000 participants de 18 à 44 ans.

L’étude comportait trois volets : la littératie financière, les opinions sur la finance et la gestion des finances personnelles.

Des connaissances lacunaires

Les participants ont d’abord été interrogés sur leurs connaissances de base dans divers domaines, dont la consommation, la finance personnelle, les finances publiques, la fiscalité personnelle, l’immobilier ou l’investissement.

Sur les 25 questions posées, la moyenne obtenue par les participants au sondage est de 62 %. Les hommes ont obtenu une moyenne de 65 %, comparativement à 61% pour les femmes.

Les répondants détenant un diplôme universitaire ont obtenu un score de 65 % comparativement à 53 % pour ceux ne détenant pas un tel diplôme ou avec un diplôme de niveau inférieur. Les 18-24 ont obtenu une moyenne de 57 %.

Parmi les exemples de questions manquées, 33 % des répondants ne savent pas ce qu’est l’intérêt composé et moins de 43 % connaissent le taux maximal du revenu admissible à une cotisation au REER. De plus, 68 % ignorent le coût de la prime payée à la SCHL pour l’achat d’une propriété, et 43 % ne savent pas le pourcentage nécessaire pour éviter de payer cette prime.

Conscients de leurs lacunes, 80 % estiment que l’éducation financière reçue est peu satisfaisante (35%) ou insatisfaisante (45%). De plus, 79 % jugent que le ministère de l’Éducation devrait incorporer plus d’éducation financière dans le parcours scolaire.

Une amélioration avec l’âge

Cela dit, le sondage montre une amélioration des résultats à mesure que les répondants avancent en âge, « ce qui tend à démontrer que les connaissances financières sont surtout acquises par expérience ».

Ainsi, la moyenne obtenue pour les 25-29 et les 30-34, est de 62 %, puis elle grimpe à 64 % pour les 35-39 ans et les 40-44 ans.

Une anxiété financière à la hausse

Autre aspect mis en relief dans le sondage, 55 % des répondants disent éprouver de l’anxiété par rapport à leurs finances, et 40 % affirment que celle-ci est plus élevée que l’an dernier. Les femmes (59 %) souffrent davantage d’anxiété financière que les hommes (51 %).

Une conscience environnementale affirmée

Interrogés sur l’environnement, 66 % sont en faveur d’une taxe environnementale pour diminuer la consommation et l’inflation, tandis que 72 % accordent de l’importance aux fonds ESG dans leurs placements, les femmes (76 %) étant plus nombreuses que les hommes (65 %).

Parmi les sondés, 77 % sont d’accord pour diminuer leur impact environnemental en réduisant leur consommation et en soutenant des initiatives écologiques.

Le budget ignoré

En ce qui a trait aux habitudes financières, 61 % des participants ont cotisé à leur REER ou à leur CELI dans la dernière année. Parmi ceux-ci, 69 % sont des hommes et 55 % sont des femmes, ce qui constitue un écart de 14 %.

Si en moyenne les participants ont répondu qu’il leur faudrait 6 ans et 4 mois pour récolter la somme nécessaire pour acquérir une première propriété, 50 % ne font pas de budget dans ce but.

Par ailleurs, 40 % des participants ne parviennent pas à régler le solde complet de leur carte de crédit chaque mois, une réalité qui touche davantage les femmes (45 %) que les hommes (31 %). Parmi ces personnes, 58 % ne font pas de budget.

L’apport d’un conseiller

Selon le sondage, seulement 36 % des participants font appel au service d’un conseiller en services financiers.

L’apport de ce dernier semble faire une différence, puisque 70 % des personnes sondées ayant un conseiller arrivent à payer leur solde de carte de crédit, contre 54 % pour ceux qui n’en ont pas.

En outre, 69 % des répondants ayant un conseiller font un budget contre 40 % pour ceux qui n’en ont pas.

Finalement, moins de 20 % des personnes faisant appel à un conseiller ont échoué au test de littératie.

L’IA peut attendre

En matière de finances personnelles, 82 % des répondants préconisent les conseils d’un humain et 65 % ne font pas confiance à l’intelligence artificielle (IA) pour les conseiller.

Enfin, l’étude souligne que les 30-44 ans font davantage confiance à l’IA que les moins de 30 ans. De fait 74 % des moins de 30 ans ont répondu non, contre 58 % pour les 30-44 ans.

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Connaissances financières des jeunes https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/connaissances-financieres-des-jeunes/ Wed, 26 Jul 2023 11:50:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=95175 Les deux tiers des parents canadiens se disent inquiets.

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D’après un récent sondage du Groupe Banque TD, les parents canadiens craignent pour l’avenir financier de leur enfant, dans un contexte de lutte contre l’inflation et d’instabilité économique.

Des connaissances lacunaires

En effet, 58 % des parents affirment s’inquiéter souvent pour l’avenir de leur enfant, et 89 % pensent qu’ils seraient plus rassurés si leur enfant avait de meilleures connaissances financières avant l’adolescence.

En fait, 66 % des parents ne sont pas très confiants quant aux connaissances financières que possède leur enfant pour son âge.

Seulement 35 % des parents estiment que leur enfant est outillé pour éviter les difficultés financières qu’ils ont rencontrées à leur époque.

D’ailleurs, la plupart des parents (60 %) disent avoir commis des erreurs sur le plan financier parce qu’ils n’avaient pas été assez informés à ce sujet durant l’enfance.

Le budget et l’épargne d’abord

Outre ces constatations, le sondage de la TD a aussi révélé que pour les parents, l’établissement d’un budget (73 %) et l’épargne (72 %) sont les deux grandes notions financières que les enfants devraient apprendre actuellement.

Un sujet à discuter en famille

Par ailleurs, d’après le sondage, les parents ne semblent pas discuter régulièrement de finances personnelles ou familiales avec leur enfant, puisque seulement 29 % d’entre eux le font chaque semaine.

Le sondage réalisé pour le compte du Groupe Banque TD a été mené du 8 au 13 juin 2023 par Maru/Blue, auprès de 1 008 parents canadiens sélectionnés au hasard.

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