Investissement responsable – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 22 Apr 2025 10:39:46 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://www.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Investissement responsable – Finance et Investissement https://www.finance-investissement.com 32 32 L’IR intéresse encore les Canadiens https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lir-interesse-encore-les-canadiens/ Tue, 22 Apr 2025 10:39:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106726 Malgré les événements actuels.

L’article L’IR intéresse encore les Canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La majorité des investisseurs individuels canadiens aimeraient discuter d’investissement responsable (IR) avec leur conseiller, toutefois ils sont moins nombreux qu’avant à être interrogés sur le sujet, observe un nouveau sondage de l’Association pour l’investissement responsable (AIR).

En effet, 76 % des répondants souhaiteraient que leur conseiller ou leur institution financière soit dans l’obligation de leur poser des questions spécifiques sur les considérations relatives à l’IR dans le cadre du processus de connaissance du client. Malgré de ce pourcentage, seuls 28 % des sondés rapportent avoir été interrogés à ce sujet.

Cet intérêt est toutefois un peu obscurci par les craintes d’écoblanchiment. Plus de la moitié des investisseurs (54 %) reconnaissent que cela les dissuade d’adhérer à l’IR, une augmentation par rapport aux 46 % de l’an passé.

Parmi les autres facteurs dissuasifs, on retrouve :

  • le manque de clarté dans les appellations et stratégies des fonds
  • et les préoccupations en matière de performance.

« La demande est là, déclare Patricia Fletcher, cheffe de la direction de l’AIR. Cependant, la persistance de l’écoblanchiment comme facteur dissuasif montre que, malgré les progrès récents, des efforts continus sur plusieurs fronts sont nécessaires pour répondre à ces préoccupations. Les conseillers sont particulièrement bien placés pour discuter avec leurs clients afin de répondre à leurs valeurs et à leurs préoccupations, et pour les éduquer. »

En effet, 88 % des sondés estiment que les conseillers sont des sources d’information importantes pour prendre des décisions d’investissement liées à l’IR.

Un intérêt qui ne faiblit pas

Si les jeunes continuent d’être les plus nombreux à détenir des actifs d’IR, les aînés démontrent toujours plus d’intérêt. Les femmes semblent également être plus attirées par ce type de placements que les hommes.

Le sondage met en lumière également un manque certain de connaissances. En effet, 66 % des personnes interrogées avouent ne connaître que peu voire pas du tout l’IR. Environ une personne sur cinq (19 %) rapporte même ne jamais en avoir entendu parler.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les événements sur la scène internationale sont loin de dissuader les personnes à s’intéresser à l’IR. En effet, un peu plus du tiers (35 %) des répondants se disent plus susceptibles de choisir l’IR qu’il y a un an. Toutefois, la détention d’actifs d’IR a légèrement diminué depuis la fin de l’année 2023.

Toutefois, 92 % des sondés affirment que prendre en compte les occasions d’investissement lors de l’incorporation de l’IR dans les portefeuilles est crucial, au même titre que la réduction des risques (89 %).

L’article L’IR intéresse encore les Canadiens est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’investissement responsable à la croisée des chemins https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/linvestissement-responsable-a-la-croisee-des-chemins/ Tue, 22 Apr 2025 10:22:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106802 Bousculé par la politique, la réglementation et la mobilisation des investisseurs, l’ESG fait face à des vents contraires, sans pour autant perdre sa pertinence.

L’article L’investissement responsable à la croisée des chemins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Après avoir suscité l’enthousiasme des entreprises, des gestionnaires de fonds d’investissement et des investisseurs particuliers et institutionnels pendant de nombreuses années, l’investissement responsable (IR) est maintenant confronté à un mouvement de recul. Des considérations économiques et politiques, de même que des contraintes réglementaires, figurent en bonne place dans la liste des enjeux qui entraînent la perte de popularité de cette approche.

« Ce qui inquiète beaucoup de gens, ce sont les nombreux vents contraires qui affectent les enjeux de durabilité, de climat, et même, des questions plus larges telles que la diversité, l’équité et l’inclusion, comme on le voit aux États-Unis », signale Rosalie Vendette, directrice chez Quinn + Parker, une experte en matière de finance durable avec plus de 20 ans d’expérience.

C’est un phénomène qui touche d’ailleurs particulièrement les États-Unis, où il prend largement sa source, indique l’experte. Un mouvement qui s’est amplifié « depuis les élections et l’arrivée en poste du gouvernement américain actuel, mais qui avait démarré bien avant », continue-t-elle.

En effet, si l’élection de Donald Trump et la signature de différents décrets présidentiels — notamment ceux déclarant illégaux les programmes et politiques d’équité, diversité et inclusion (EDI) au sein de l’État fédéral, où encore actant le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat — ont alimenté le sentiment anti-ESG (Environnement, Social et Gouvernance) observé aux États-Unis et à travers le monde, des lois contre les facteurs ESG ont été adoptées dans 17 États américains dès 2023, rapporte Valeurs mobilières TD.

La même année, l’État du Tennessee a même intenté une action en justice contre la société de gestion de placements BlackRock sous prétexte qu’elle « utilise des stratégies agressives pour pousser des objectifs ESG controversés dans les actifs qu’elle gère », selon l’acte légal. Un règlement dont les termes n’ont pas été divulgués est survenu en décembre 2025 pour mettre fin à ce conflit judiciaire.

Des conséquences inquiétantes

Non seulement de telles actions sont inquiétantes, mais les conséquences qu’elles entraînent sont aussi très préoccupantes, estime Rosalie Vendette. Par exemple, le nombre de propositions d’actionnaires consacrées à la promotion de thèmes ESG soumis pour débat cette année en assemblée d’actionnaires « a chuté grandement », affirme-t-elle. « C’est inquiétant, car ce sont des occasions importantes de débattre de sujets, et d’aller chercher l’appui et l’opinion d’actionnaires pour faire évoluer des enjeux touchant la divulgation, par exemple, ou d’adopter des mesures ou des stratégies », déplore l’experte.

« Les dépôts de propositions d’actionnaires ESG des membres de l’ICCR sont à leur plus bas niveau depuis 10 ans », titrait effectivement Responsible Investor, le 25 mars dernier, au sujet des activités d’Interfaith Center for Corporate Responsibility (ICCR), une association américaine créée en 1971 et composée de plus de 300 organisations, qui se consacre à déposer des résolutions d’actionnaires sur des questions portant notamment sur le changement climatique, les droits de la personne, la gouvernance d’entreprise, les pratiques financières et d’autres préoccupations sociales et environnementales.

Une étude du Harvard Law School Forum on Corporate Governance montre même que les propositions promouvant le courant anti-ESG représentaient environ 11 % de toutes les propositions déposées en juin 2024 aux États-Unis, contre environ 2 % entre 2014 et 2021.

Autre conséquence découlant du sentiment anti-ESG : le retrait de plusieurs organisations, comme des banques, des investisseurs institutionnels et des assureurs, d’associations engagées envers la décarbonisation.

En 2024, par exemple, Invesco, JP Morgan, Mellon Investment et State Street, notamment, se sont retirées de Climate Action 100+, une coalition de plus de 700 investisseurs institutionnels luttant contre les changements climatiques. En 2025, ce mouvement fut suivi par le retrait de plusieurs banques nord-américaines de la Net Zero Banking Alliance (NZBA), un regroupement soutenu par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, dont Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley et Wells Fargo.

Un intérêt encore bien présent

En contrepartie, plusieurs grands investisseurs, des détenteurs et des gestionnaires d’actifs, continuent de prendre position publiquement pour que soient maintenus les engagements visant l’atteinte de cibles permettant la transition et l’adaptation aux changements climatiques.

« La crise climatique continue de s’accélérer et les fondamentaux, les raisons pour lesquelles on veut s’attarder aux questions climatiques, par exemple pour des raisons de risques et de création de valeur, n’ont pas changé. Malgré tout ce qui se passe, nous, experts, observateurs de la situation et participants au marché, sommes aussi très réconfortés de voir, à travers le monde, des investisseurs qui vont très loin en disant à leur gestionnaire de portefeuille : “Vu que vous vous êtes retirés de vos engagements ESG, on retire nos billes et on s’en va ailleurs”. Nous avons vu des gestes de ce genre être posés à l’international », affirme Rosalie Vendette.

L’experte cite le cas de People’s Pension, un fonds de pension du Royaume-Uni qui a choisi de retirer 28 milliards de livres sterling (35,3 milliards de dollars (G$) d’actifs du mandat de son gestionnaire, State Street, après qu’il eut modifié ses politiques touchant l’investissement responsable et la durabilité. Ces actifs ont été transférés à Amundi et Invesco en mars dernier, ne laissant que 5 milliards de livres sterling (6,3 G$) au mandat du gestionnaire américain.

Un mouvement qui ne date pas d’hier

Il convient de rappeler que l’adoption de l’investissement socialement responsable par le secteur financier, de même que la mise en place de filtres éthiques destinés à identifier et éventuellement exclure des portefeuilles certaines activités ou entreprises, ne date pas d’hier. Dans les années 1980, on a vu émerger « des campagnes de désinvestissement contre les entreprises qui exerçaient leurs activités en Afrique du Sud pendant l’apartheid », écrit Tom Krantz dans son blogue.

Ainsi, bien que l’adoption de l’approche d’IR a connu une impulsion à compter de 2006 avec le lancement par les Nations Unies des Principes pour l’investissement responsable (PRI), et qu’elle s’est démocratisée plus largement après 2016, à la suite de la ratification de l’Accord de Paris sur le climat, c’est en 1971, soit il y a plus de 50 ans, que le premier fonds commun d’investissement durable américain a été lancé par Pax World Management. La première émission d’une obligation « verte » remonte quant à elle à 2008, à l’initiative de la Banque mondiale.

Les PRI comptent aujourd’hui 5 372 signataires, dont 740 sont des investisseurs institutionnels, recense la mise à jour de septembre 2024.

Quant au taux d’adoption de l’ESG par les investisseurs professionnels, il est « stable malgré l’incertitude ambiante, et se maintient à un niveau historiquement élevé au niveau mondial, en particulier en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA) », rapporte l’étude sur l’investissement ESG menée par Capital Group en 2024.

« Au total, 90 % des investisseurs interrogés reconnaissent le rôle central des enjeux ESG en matière d’investissement, et intègrent déjà ou envisagent d’intégrer ces critères à leur approche d’investissement. Les 10 % restants n’ont pas adopté de pratiques d’investissement ESG : ils ne sont pas convaincus par ces enjeux, et ils n’utilisent pas et n’appliquent pas les critères ESG dans leur approche d’investissement, et ils ne prévoient pas de le faire », indique l’étude de Capital Group.

Plus près de nous

Au Canada, « la situation est un peu différente et certainement moins préoccupante qu’aux États-Unis », estime Rosalie Vendette, « bien qu’il y ait une contamination qui entraîne certains effets », convient-elle.

Ainsi, bien que cinq des plus grandes banques du pays, soit la BMO, la Banque Nationale, la Banque Scotia, la CIBC et le Groupe Banque TD aient emboîté le pas de leurs homologues américaines et aient quitté la Net-Zero Banking Alliance en janvier 2025, l’experte signale que pour la plupart, ces institutions ont indiqué qu’elles comptaient néanmoins maintenir leurs engagements. « Ce qui doit maintenant être fait, c’est de valider que ce soit bien le cas, que cette volonté ne reste pas juste au niveau des paroles, mais que ça se traduise en matière de divulgation, par exemple, et voir comment les dossiers vont progresser », ajoute-t-elle.

Les données contenues dans le plus récent Rapport de tendances de l’investissement responsable canadien (2024) publié par l’Association pour l’investissement responsable (AIR) sont un autre signal positif selon lequel les considérations pour les facteurs ESG sont généralement bien implantées au Canada, selon Rosalie Vendette. Ces données indiquent en effet que la part de marché des actifs sous gestion issus de l’IR au Canada représente 71 % du total des actifs sous gestion, soit près de 4,5 billions de dollars.

« L’investissement responsable n’est plus une niche ; il est devenu une attente standard au sein de la communauté des investisseurs canadiens », a commenté Fate Saghir, vice-présidente principale et cheffe du développement durable, du marketing et de l’expérience client, Placements Mackenzie, lors de la publication du rapport.

Le Canada a d’ailleurs été relativement actif en matière de réglementation liée à la gestion des risques climatiques dans les dernières années. Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a ainsi publié à la fin de l’exercice 2023, la ligne directrice B-15, Gestion des risques climatiques, mise à jour en 2024, puis en 2025. Elle énonce les attentes du BSIF envers les banques d’importance systémique intérieure et les groupes d’assurance actifs à l’échelle internationale dont le siège social est établi au Canada en matière de communication d’informations financières en lien avec les changements climatiques.

De même, le projet de loi C-59, qui a reçu la sanction royale le 20 juin 2024, est venu modifier la Loi sur la concurrence élargissant la définition des « pratiques commerciales trompeuses » pour y inclure les fausses représentations en matière d’environnement.

L’adoption de ce projet de loi a entraîné le retrait de beaucoup d’informations sur la durabilité dans les sites Web de plusieurs entreprises. Il ne s’agit que d’un repositionnement, croit Rosalie Vendette. « Il était beaucoup question d’écoblanchiment et C-59 a précipité les entreprises dans une situation d’incertitude. L’adoption de la loi a amené beaucoup de prudence par rapport aux communications, notamment en raison des pénalités financières qui peuvent être extrêmement élevées », signale Rosalie Vendette.

« Dans le cas des entreprises qui sont vraiment engagées en matière climatique, il n’y a pas d’enjeu, elles doivent seulement s’assurer que les informations diffusées sont bien étayées. Dans le cas des entreprises qui faisaient des affirmations sans substance, on espère qu’elles sont en train de préparer des données solides pour soutenir leurs affirmations », dit l’experte.

Des élections qui pourraient changer la donne

Le résultat des élections fédérales prévues le 28 avril prochain a toutefois « le potentiel d’affecter le cours du développement de la finance durable au Canada », affirme Rosalie Vendette. L’experte craint que le résultat de cette élection se traduise par un « désintérêt ou un relâchement » en matière de politiques et de réglementations liées à l’IR.

Dans son Énoncé économique de l’automne de 2023 et dans le budget de 2024, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer une taxonomie de la finance durable qui définit les investissements « verts » et « de transition ». La mise en œuvre de ces lignes directrices, qui devait mener à la « présentation obligatoire d’informations financières liées au climat pour les grandes sociétés privées constituées sous le régime fédéral », a été mise sur pause avec la prorogation du Parlement en janvier dernier et son avenir est incertain.

« Si jamais, à la suite des élections, on voyait un relâchement vis-à-vis de cette volonté, le secteur privé devrait reprendre la balle au bond et continuer le travail, avance Rosalie Vendette. Pour les entreprises, pour leur propre divulgation, ça demeure bénéfique d’adopter ça. »

Elle estime qu’il reviendrait alors aux différentes parties prenantes, aux différents clients et bénéficiaires à maintenir le cap, à rester vigilant et à continuer d’exiger de la transparence. « Parce que, quand les dossiers ne sont pas réglementés, qu’il n’y a pas d’obligation réglementaire et qu’on est dans un régime un peu plus de comportements volontaires, il faut continuer à maintenir la pression », affirme l’experte.

Le rôle du conseiller

Les professionnels de l’industrie, comme les conseillers et les planificateurs financiers ont également un rôle à jouer pour faire progresser les choses, selon elle.

Le Sondage d’opinion des investisseurs 2025 de l’AIR, montre d’ailleurs que 76 % des répondants souhaitent que leur conseiller ou leur institution financière « soit tenu de leur poser des questions spécifiques sur les considérations relatives à l’investissement responsable (IR) qui correspondent à leurs valeurs personnelles dans le cadre du processus de connaissance du client. »

De même, 88 % des sondés estiment que les conseillers sont des sources d’information importantes pour prendre des décisions d’investissement liées à l’IR.

Les conseillers doivent continuer de s’informer, de suivre la situation et garder le cap afin d’offrir de l’information factuelle, estime Rosalie Vendette. « Je ne suis pas certaine que je changerais le discours tant que ça, par rapport au bien-fondé, aux bonnes raisons d’utiliser l’investissement responsable. Ils doivent en fait simplement continuer d’expliquer à leurs clients les impacts de la crise climatique ».

« Il faut garder à l’esprit que la situation climatique demeure la même et que l’urgence d’agir ne changera pas parce qu’un gouvernement décide que ce n’est plus à l’ordre du jour », ajoute l’experte.

L’article L’investissement responsable à la croisée des chemins est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Pourquoi l’investissement responsable va survivre (et prospérer) malgré Trump https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/lassociation-de-la-releve-des-services-financiers/pourquoi-linvestissement-responsable-va-survivre-et-prosperer-malgre-trump/ Thu, 17 Apr 2025 19:03:57 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106576 ZONE EXPERTS – Les bénéfices d’y investir sont indéniables.

L’article Pourquoi l’investissement responsable va survivre (et prospérer) malgré Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Face à l’incertitude suscitée par les récentes actions et déclarations de l’administration Trump, un certain pessimisme s’est installé sur les marchés à l’égard des fonds d’investissement responsable (IR). Pourtant, cette situation pourrait bien représenter une occasion idéale pour réaffirmer l’importance et les avantages à long terme de ce type de placement.

Qu’est-ce que l’IR ?

L’IR, souvent identifié sous l’acronyme ESG (Environnement, Social, Gouvernance), consiste en l’intégration de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les décisions d’investissement. Ce type d’investissement permet aux clients d’aligner leurs valeurs personnelles à leurs objectifs financiers, tout en contribuant positivement à la société et à l’environnement. Il est essentiel pour un professionnel de bien comprendre ce concept afin de sélectionner le fonds le mieux adapté aux attentes spécifiques du client, que ce soit pour générer un impact positif ou pour mieux gérer les risques associés aux investissements traditionnels.

Pourquoi l’IR est-il pertinent ?

Une compréhension approfondie de l’IR permet aux professionnels de renforcer considérablement leur relation avec leurs clients. Au-delà des simples conversations sur les rendements financiers, aborder l’ESG ouvre la porte à des échanges plus significatifs sur les valeurs personnelles et les préoccupations profondes du client, augmentant ainsi leur proximité et la confiance mutuelle.

En Europe, inclure l’investissement responsable dans l’analyse des besoins des clients est désormais incontournable et même considéré comme un impératif déontologique. Au Canada, les CFA intègrent aussi systématiquement cette dimension dans leurs cursus de formation.

Cette tendance mondiale souligne la nécessité, particulièrement pour les jeunes professionnels de la finance qui s’adressent souvent à une clientèle plus jeune, de développer rapidement une expertise en IR.

Bien qu’il soit crucial pour tout professionnel de continuellement se former et s’adapter aux besoins évolutifs des clients, il est essentiel de maîtriser au moins les principes de base de l’IR afin de bien guider les clients pour qui cela est important. Je recommande fortement aux professionnels de s’informer avant que leurs clients ne leur posent la question. Si cela ne vous est pas déjà arrivé, soyez-en sûr, cela arrivera très bientôt !

Le Rapport 2024 de l’Association pour l’investissement responsable (AIR) révèle que 67 % des investisseurs souhaitent être informés sur l’IR par leur conseiller. Pourtant, seuls 32 % affirment avoir reçu de telles informations. Il s’agit là d’une occasion considérable pour tout professionnel désirant se démarquer et anticiper les attentes croissantes de sa clientèle, car si vous n’en parlez pas, soyez certain qu’un autre le fera à votre place.

Pourquoi intégrer dès maintenant l’IR dans les portefeuilles de vos clients ?

Malgré un sentiment général de pessimisme envers l’IR dû en partie aux tensions politiques actuelles (élections américaines, administration Trump), saisir cette occasion pourrait s’avérer judicieux. Les investissements devraient toujours être considérés sur le long terme. Même si une administration se montre sceptique à court terme, celle-ci finira par être remplacée. La transition mondiale vers l’IR reste solide. Malgré des retraits d’environ 2,5 milliards de dollars canadiens (G$) au deuxième trimestre de 2024, les actifs sous gestion des fonds durables ont atteint un sommet historique de plus de 56 G$, selon les données du Rapport trimestriel AlR, 4e trimestre 2024.

Rappelons un principe fondamental : personne ne dispose d’une boule de cristal et nul ne peut prédire précisément le moment idéal pour entrer ou sortir des marchés. Cependant, en période de volatilité et d’incertitude économique comme celle que nous connaissons actuellement, il peut être avantageux d’investir dans des actifs sous-évalués, ce qui est précisément le cas de plusieurs fonds ESG aujourd’hui. En plus d’un potentiel intéressant de croissance, ces placements offrent une diversification stratégique et une protection accrue contre certains risques.

Comment développer ses compétences en IR ?

Pour approfondir ses connaissances en IR, les professionnels disposent de diverses formations accessibles et reconnues, notamment :

  • Association pour l’investissement responsable (AIR) : Certification SIR (Spécialiste en investissement responsable), une introduction essentielle aux bases de l’IR.
  • Ed4S: Modules pédagogiques et simulateur interactif permettant une pratique concrète de recommandations ESG adaptées aux préférences des clients.
  • Finance Montréal: Programme de formations courtes (30 minutes) destiné à comprendre les principes fondamentaux de la finance durable.

Conclusion

Dans un contexte marqué par l’incertitude économique et l’indécision des investisseurs, il est crucial de rester calme et patient. Souvenons-nous que la pandémie de COVID-19, malgré ses nombreux défis, a stimulé des innovations majeures et des transformations sociétales positives, démontrant que les périodes incertaines peuvent aussi générer des avancées significatives.

Alors que des guerres tarifaires modifient les habitudes de consommation, il est légitime de se demander comment cela influence également les décisions d’investissement des clients. Face à ces bouleversements, les professionnels de la finance devraient considérer l’IR non seulement comme une stratégie pour naviguer efficacement dans les turbulences actuelles, mais aussi comme une occasion unique de renforcer durablement leur relation avec leurs clients, tout en contribuant à un avenir meilleur pour tous.

Par Rebecca Savard, présidente du conseil d’administration de l’ARSF

L’article Pourquoi l’investissement responsable va survivre (et prospérer) malgré Trump est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’investissement d’impact s’ouvre aux marchés publics https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linvestissement-dimpact-souvre-aux-marches-publics/ Tue, 15 Apr 2025 10:52:38 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=106676 Une tendance de fond qui permet d’amplifier l’investissement responsable.

L’article L’investissement d’impact s’ouvre aux marchés publics est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Longtemps réservé au capital-investissement et au financement privé, l’investissement d’impact s’étend désormais aux actions de sociétés ouvertes. Pour les experts de l’Association pour l’investissement responsable (AIR), cette évolution marque un changement de paradigme, soutenu par une meilleure capacité de mesure et une volonté croissante d’investir dans des entreprises cotées capables de conjuguer performance financière et impact sociétal.

Dans une analyse récente, l’AIR souligne que l’investissement d’impact, historiquement centré sur les titres de créance privés et les fonds de capital-investissement, connaît une transformation notable. Les actions de sociétés ouvertes apparaissent aujourd’hui comme une classe d’actifs de plus en plus pertinente pour répondre aux grands enjeux mondiaux.

Deux facteurs expliquent ce changement, selon l’AIR. D’une part, les défis planétaires tels que les Objectifs de développement durable (ODD) exigent une mobilisation massive de capitaux, difficilement atteignable sans les marchés publics. D’autre part, les outils permettant de mesurer l’impact des investissements en actions cotées se sont nettement améliorés, ce qui renforce la crédibilité de ces placements.

Les données mondiales confirment cette tendance : les actifs sous gestion liés à l’impact atteignent 1 600 milliards de dollars américains, soit plus de 1 % des actifs mondiaux. Pour les experts de l’AIR, cette croissance n’est pas uniquement motivée par des convictions éthiques, mais aussi par la reconnaissance croissante que rendement et impact peuvent aller de pair.

Les principes en pratique
L’AIR rappelle que pour que les placements en actions de sociétés ouvertes s’inscrivent dans une véritable démarche d’impact, ils doivent reposer sur une approche structurée. L’organisation s’appuie notamment sur les principes du Global Impact Investing Network (GIIN), qu’elle considère comme essentiels pour garantir la crédibilité et l’efficacité de ce type de placement.

Parmi ces principes : une intention explicite d’investissement à impact, une démonstration rigoureuse des effets réels, une gestion et une mesure continue du rendement lié à l’impact, et enfin, une volonté de contribuer au développement du marché de l’investissement responsable. Pour l’AIR, ces balises permettent d’éviter que la quête de rendement ne relègue l’impact au second plan, tout en assurant un alignement durable avec les objectifs sociétaux.

Selon l’AIR, les sociétés ouvertes sont bien positionnées pour générer un impact à grande échelle. Leur capacité à toucher des millions de personnes avec leurs produits et services permet d’amplifier les effets positifs recherchés par les investisseurs d’impact. En investissant dans ces entreprises, les gestionnaires de fonds peuvent exercer une influence directe sur leurs orientations stratégiques et favoriser des pratiques plus durables et inclusives.

Dans un contexte où les investisseurs, institutionnels comme individuels, exigent plus de transparence et de sens dans la gestion de leur portefeuille, cette ouverture de l’investissement d’impact aux marchés publics pourrait s’avérer décisive pour répondre à ces attentes, tout en participant activement à la résolution des défis sociaux et environnementaux contemporains.

L’article L’investissement d’impact s’ouvre aux marchés publics est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’investissement responsable a pris de la vigueur en 2023 https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linvestissement-responsable-a-pris-de-la-vigueur-en-2023/ Thu, 05 Dec 2024 12:20:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104275 Les jeunes investisseurs parmi les principaux moteurs de croissance.

L’article L’investissement responsable a pris de la vigueur en 2023 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Selon le Rapport de tendances de l’investissement responsable canadien de 2024, la part de marché des actifs sous gestion issus de l’investissement responsable (IR) au Canada a considérablement augmenté.

En effet, comme l’indique le Rapport 2024 publié par l’Association pour l’investissement responsable (AIR), l’IR a atteint un nouveau sommet.

Une part de marché en croissance

Plus précisément, au cours des dix dernières années, l’IR au Canada a connu une croissance constante, passant d’environ 1 billion de dollars en 2013 à 4,5 billions de dollars en 2023.

Au cours de cette même période, la part de marché de l’IR est également passée de 31 % à 71 %.

Des moteurs de croissance

D’après le Rapport 2024, bien que la demande des investisseurs en matière d’investissement ESG (environnement social et gouvernance) et d’investissement d’impact (45 % en 2024 contre 57 % en 2023) et les risques associés au changement climatique (40 % en 2024 contre 63 % en 2023) aient connu des baisses importantes, ils demeurent les deux principaux moteurs de croissance de l’IR cités par les participants au sondage.

Le rapport de cette année révèle aussi que 34 % des personnes interrogées ont déclaré que les « jeunes investisseurs/membres de régimes » sont l’un des trois principaux moteurs de croissance, contre 8 % dans le rapport de 2023.

Par ailleurs, les investisseurs individuels (70 %) sont considérés par les répondants comme le groupe le plus susceptible de stimuler la croissance de l’IR au cours des deux à cinq prochaines années, suivis de près par les régulateurs (61 %) et les investisseurs institutionnels (58 %).

Une confiance accrue

Parallèlement, le rapport de 2024 signale une augmentation de la confiance des investisseurs.

Ainsi, 58 % des personnes interrogées font état d’une confiance accrue dans la qualité globale des rapports ESG, grâce à des définitions plus claires des stratégies d’IR.

Pour renforcer davantage la confiance, les répondants ont indiqué « qu’il serait utile de disposer de cadres universellement acceptés, ainsi que d’une normalisation et d’un audit des rapports ».

Des défis à surmonter

Finalement, trois principaux facteurs dissuasifs continuent d’entraver le plein potentiel de l’IR, soit l’écoblanchiment (44 % en 2024 contre 64 % en 2023), l’incertitude réglementaire (44 % en 2024 contre 57 % en 2023) ainsi que les problèmes de performance (33 % en 2024 contre 14 % en 2023).

Si les deux premiers facteurs sont en baisse, à l’inverse, le troisième a augmenté de manière significative. À ce propos, le rapport fournit cette explication :

« Après plusieurs années de solides performances, les investissements liés au développement durable ont enregistré de mauvais résultats en 2022, en partie à cause des pressions macroéconomiques, notamment l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Même si l’année 2023 a été marquée par une reprise, les performances associées par rapport aux stratégies d’investissement traditionnelles ont été mitigées. Ces périodes plus difficiles pourraient être à l’origine de l’augmentation des préoccupations en matière de performance. »

L’édition 2024 du rapport s’appuie sur les réponses recueillies lors d’un sondage mené auprès de gestionnaires d’actifs institutionnels et de propriétaires d’actifs canadiens entre le 22 mai et le 19 juillet 2024.

L’article L’investissement responsable a pris de la vigueur en 2023 est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’investissement responsable : une occasion négligée par les conseillers https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/linvestissement-responsable-une-occasion-negligee-par-les-conseillers/ Thu, 24 Oct 2024 11:50:09 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103696 Selon une étude de l’AIR.

L’article L’investissement responsable : une occasion négligée par les conseillers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Près des deux tiers (65 %) des investisseurs canadiens se disent intéressés par l’investissement responsable (IR), et 67 % d’entre eux souhaiteraient que leur fournisseur de services financiers les informe sur les options d’IR correspondant à leurs valeurs, révèle une étude menée en 2023 par l’Association pour l’investissement responsable (AIR).

Cependant, un fossé persiste entre cette demande et l’offre actuelle. Seul un tiers des investisseurs déclarent que leurs conseillers abordent le sujet de l’IR, laissant une large part de la clientèle insatisfaite. « Pourquoi tant de conseillers financiers tardent-ils à s’emparer de ce marché prometteur ? », s’interroge l’AIR.

L’Étude sur les perspectives des conseillers en IR de 2024 apporte des éléments de réponse. Le manque de connaissances et de ressources, ainsi que la perception d’une charge administrative accrue, sont les principaux freins à l’adoption de l’IR par les conseillers. Paradoxalement, la disponibilité des produits n’est pas considérée comme un obstacle.

L’étude révèle également une corrélation directe entre le niveau de formation des conseillers en IR et leur propension à l’utiliser dans leur pratique. Plus ils se sentent confiants, plus ils intègrent l’IR dans leur offre. Les sociétés d’investissement, en particulier les grossistes, jouent un rôle crucial en tant que sources d’information privilégiées pour les conseillers.

L’avenir de l’IR semble prometteur : près de 90 % des utilisateurs actuels prévoient une croissance du secteur dans les années à venir, et même les non-utilisateurs se montrent ouverts à son adoption. Cette tendance est largement portée par la demande croissante des investisseurs.

Pour combler le fossé entre l’offre et la demande en matière d’IR, une approche globale est nécessaire. Les conseillers doivent se former et adapter leur offre aux besoins de leurs clients, tandis que les émetteurs de fonds et les grossistes doivent fournir le soutien nécessaire, soutient l’AIR.

Les ressources existent pour les conseillers souhaitant se former : ils ont notamment accès aux enregistrements du Advisor RI Bootcamp 2024 qui permettent de s’informer sur les principaux produits d’IR auprès d’experts du domaine. De plus, le lancement virtuel du Rapport sur les tendances de l’IR au Canada 2024, prévu le 19 novembre, offrira un aperçu des actifs et des tendances du secteur.

Selon l’AIR, il est clair que les conseillers en services financiers qui sauront répondre à la demande croissante en matière d’IR auront un avantage concurrentiel significatif.

L’article L’investissement responsable : une occasion négligée par les conseillers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’impact économique des fonds d’investissement : un moteur de croissance https://www.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/limpact-economique-des-fonds-dinvestissement-un-moteur-de-croissance/ Mon, 07 Oct 2024 11:15:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=103245 Ils constituent une source de plus en plus importante d’épargne pour les Canadiens.

L’article L’impact économique des fonds d’investissement : un moteur de croissance est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds d’investissement représentent aujourd’hui le tiers du patrimoine financier privé, selon une étude que vient de publier le Conference Board du Canada qui se base sur les données de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

En 2023, les actifs sous gestion des fonds communs de placement atteignaient 1,9 billion de dollars (T$), tandis que ceux des fonds négociés en Bourse (FNB) s’élevaient à 382 milliards de dollars (G$).

Depuis dix ans, le secteur des fonds d’investissement a vu sa contribution au PIB augmenter de manière significative, atteignant 48,1 G$ en 2023, soit environ 2,1 % du PIB total du pays. Cette croissance témoigne non seulement de la solidité de ce secteur, mais aussi de son importance stratégique dans l’économie nationale, selon les auteurs du rapport. En comparaison, durant cette période, la contribution globale du secteur au PIB a crû de 82 %, alors que la croissance du PIB canadien dans son ensemble n’a été que de 23 %.

Des effets directs et indirects

Le secteur des fonds d’investissement est un employeur majeur, soutenant directement 121 259 emplois à plein temps en 2023. Ces emplois se concentrent principalement en Ontario et au Québec, où sont basées la plupart des institutions financières et gestionnaires d’actifs. Ces emplois, bien rémunérés, avec un revenu moyen annuel de 96 000 $, contribuent à l’attraction des talents dans l’industrie financière.

En 2023, 294 062 emplois indirects ont été soutenus grâce aux dépenses effectuées par le secteur dans les services financiers, professionnels et juridiques. Ces emplois reflètent la demande croissante en matière de gestion financière, d’expertise en conformité réglementaire, de conseils juridiques et de comptabilité, souligne le rapport.

En plus de contribuer à la création de richesse et d’emplois, le secteur des fonds d’investissement joue un rôle significatif dans les finances publiques. En 2023, il a généré 21,7 G$ de recettes fiscales pour le gouvernement fédéral ainsi que pour les gouvernements provinciaux et municipaux. Plus de la moitié de ces recettes provenaient de l’impôt sur le revenu des particuliers, directement lié aux salaires des employés et aux bénéfices des entreprises du secteur. Les taxes de vente, quant à elles, ont constitué une part importante des recettes municipales, soutenant le financement des services publics locaux.

L’Ontario et le Québec ont été les principales bénéficiaires de ces recettes fiscales. À elles seules, ces deux provinces ont capté environ 64 % des recettes générées par le secteur.

L’IR et l’investissement autonome continuent leur croissance

 Par ailleurs, les investisseurs canadiens s’intéressent de plus en plus à l’investissement responsable (IR), qui prend en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions de placement. L’actif net des fonds d’investissement responsables est ainsi passé de moins de 7 G$ en 2014 à plus de 56 G$ en 2023.

La montée de l’investissement autonome, c’est-à-dire la gestion de portefeuilles sans l’aide d’un conseiller en services financiers, se poursuit également. Près de la moitié (45 %) des investisseurs canadiens possèdent un compte de placement autonome, dont 30 % ont été ouverts dans les deux dernières années.

Les jeunes de 18 à 24 ans sont particulièrement attirés par cette approche : 57 % d’entre eux gèrent déjà leurs placements sans conseiller. Cette génération, plus à l’aise avec les outils numériques, préfère souvent utiliser des plateformes d’investissement en ligne qui leur permettent de prendre leurs décisions de manière indépendante.

Ils optent davantage pour les FNB, souvent perçus comme plus simples à gérer et faciles d’accès : 31 % des investisseurs autonomes en détiennent contre 24 % pour l’ensemble des investisseurs.

Les médias sociaux jouent un rôle central dans ce phénomène. En 2023, plus de 53 % des Canadiens affirmaient utiliser les réseaux sociaux pour s’informer sur les opportunités d’investissement, contre seulement 35 % il y a quatre ans. Chez les 18-24 ans, ce chiffre grimpe même à 82 %.

L’article L’impact économique des fonds d’investissement : un moteur de croissance est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les discussions sur l’ESG laissent à désirer https://www.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-discussions-sur-lesg-laissent-a-desirer/ Mon, 27 May 2024 11:40:03 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100745 Une étude met en évidence la nécessité d’aligner les objectifs des clients sur les investissements appropriés.

L’article Les discussions sur l’ESG laissent à désirer est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Une campagne d’achat menée par un fournisseur de formation ESG (environnement, social et gouvernance) suggère que les conseillers en services financiers peuvent améliorer le service qu’ils fournissent aux clients qui s’intéressent au développement durable.

La société montréalaise ED4S Academy a mené cette recherche au cours des deux premiers mois de l’année 2024. Se faisant passer pour des clients, les associés d’ED4S se sont entretenus avec 40 conseillers canadiens de 35 entreprises, dont de grandes banques, des coopératives de crédit, des compagnies d’assurance et de plus petites sociétés de gestion d’actifs.

Les acheteurs mystères étaient spécialisés dans la finance durable, et les résultats de la recherche ont été publiés dans un rapport le 6 mai dernier.

L’étude a révélé que 20 % des conseillers (huit conseillers) ont abordé les considérations ESG ou de durabilité avec les acheteurs secrets sans aucune incitation. Une fois que les acheteurs mystères ont montré de l’intérêt pour les questions ESG, ce chiffre est passé à environ 63 %.

Lorsque les acheteurs mystères ont indiqué aux conseillers que leur principale préoccupation était l’action contre le changement climatique, un pourcentage « encourageant » de 25 % des conseillers ont été en mesure de discuter des objectifs des clients et des approches d’investissement pour lutter contre le changement climatique, selon le rapport. Cependant, d’autres questions ESG n’ont pas été abordées, telles que l’eau, l’utilisation des sols et la pollution.

Environ la moitié des conseillers (45 %) ont fait preuve d’une compréhension « suffisante » des approches d’investissement ESG, selon le rapport, et 25 % ont fait preuve d’une connaissance « moyenne ».

Les connaissances d’un conseiller étaient jugées comme étant « suffisantes » s’il faisait preuve d’une compréhension de base des questions d’investissement durable ou de thèmes tels que le changement climatique.

« Nous n’attendions pas des conseillers une connaissance encyclopédique des questions de développement durable, mais plutôt une capacité à comprendre les priorités ESG d’un client et à proposer des solutions d’investissement appropriées », indique le rapport.

En ce qui concerne les produits disponibles, bien que la plupart des conseillers proposent des investissements ESG ou durables, les acheteurs mystères considèrent que ces produits étaient bien adaptés dans 17 % des cas, et qu’ils étaient « plutôt bien adaptés » dans 39 % des cas.

L’étude a également révélé qu’environ 63 % des conseillers (soit environ 25 conseillers) ont discuté de la performance des investissements durables. Cependant, environ un tiers (35 %) des conseillers ont déclaré que la performance des fonds durables était la même que celle des autres investissements.

« La véritable réponse à cette question dépend du calendrier et de la manière dont les produits d’investissement durable sont définis », indique le rapport.

Dans plus de la moitié des entretiens avec les clients (55 %), les conseillers n’ont pas abordé la question des frais liés aux investissements durables.

Au vu des résultats globaux, les investissements durables semblent être « une considération secondaire, voire une classe d’actifs de niche » parmi les conseillers étudiés, selon le rapport.

Les investissements responsables représentaient 49 % des actifs sous gestion au Canada en 2022, contre 47 % en 2021, selon le 2023 Canadian Responsible Investment Trends Report. Ce rapport attribue cette augmentation à un mouvement mondial visant à améliorer les rapports sur le développement durable.

Ce type de rapport n’est pas mentionné dans le rapport d’ED4S. Cependant, ED4S suggère aux entreprises de s’assurer qu’elles disposent des produits d’investissement durable souhaités par les investisseurs.

Le rapport conclut qu’à mesure que les produits d’investissement durable deviennent plus courants et mieux définis, « les investisseurs et les conseillers doivent avoir les discussions nécessaires pour aligner les objectifs d’investissement sur les produits disponibles ».

L’article Les discussions sur l’ESG laissent à désirer est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Davantage d’IR dans les portefeuilles des conseillers https://www.finance-investissement.com/edition-papier/perspectives-esg/davantage-dir-dans-les-portefeuilles-des-conseillers/ Mon, 15 Apr 2024 04:05:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=100102 Malgré les allégations d’écoblanchiment et le manque de normes.

L’article Davantage d’IR dans les portefeuilles des conseillers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
« ­Comme conseiller, l’investissement responsable (IR) te permet de mieux faire ton travail parce que tu poses plus de questions aux clients. Cela te permet de mieux les connaître, de connaître leurs valeurs et de mieux répondre à leurs besoins », résume ­Ann-Rebecca ­Savard, représentante de courtier en épargne collective et sur le marché dispensé rattachée à ­MICA ­Capital.

Si cette conseillère est particulièrement enthousiaste ­vis-à-vis de l’IR, elle est loin d’être la seule. Les résultats de l’édition 2023 du ­Pointage des courtiers québécois et du ­Pointage des courtiers multidisciplinaires montrent que l’intérêt pour les facteurs ­ESG (environnement, social et gouvernance) est en croissance.

Pour voir ce graphique en grance, cliquez ici

Alors qu’en 2020, la proportion de représentants qui ne géraient aucun actif orienté vers les stratégies ESG était de 42 % chez les conseillers liés à des courtiers de plein exercice et de 34 % chez les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires en 2023, ces proportions s’établissaient respectivement à 29 % et 15 %, selon les données recueillies lors des deux pointages menés par Finance et Investissement.

En 2023, la part moyenne pondérée de l’actif géré qui cible l’ESG s’élevait à 23,4 % pour les conseillers liés à un courtier de plein exercice et à 14,2 % pour les conseillers liés à un courtier multidisciplinaire. En 2022, ces proportions étaient respectivement de 34,9 % et de 13,5 %, en 2021, de 20,8 % et de 9,6 %, et en 2020, de 15,6 % et de 5,7 %.

Même si on constate que les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires demeurent encore à la traîne par rapport aux conseillers en placement, l’ESG dans le portefeuille de leurs clients affiche, lui, une progression importante.

Cette hausse témoigne d’une adoption grandissante de l’ESG par les conseillers. Et ce, malgré les défis du secteur de l’investissement ­ESG, qui a fait l’objet d’al­légations d’écoblanchiment, soit de peindre en vert des activités ou des entreprises qui ne le sont pas. De plus, les régulateurs encadrent davantage les émetteurs de produits financiers afin qu’ils améliorent la divulgation en lien avec l’ESG.

Malgré ces défis, l’intérêt est là. « C’est l’avenir. C’est ce que la majorité des gens demandent », témoignait ainsi un répondant du ­Groupe ­Cloutier. « ­Pour les jeunes, c’est de plus en plus important. J’ai beaucoup de clients qui me le demandent », disait un autre.

De nombreux défis doivent toutefois encore être affrontés pour que le secteur puisse s’épanouir pleinement. Le premier étant le manque de normes.

« Ça ne veut rien dire. Quelle est la définition d’ESG ? Elle varie d’une personne à l’autre », reprochait ainsi un répondant de ­Valeurs mobilières ­Desjardins. « ­Pour le moment, c’est vrai. Malheureusement, la définition est très subjective », admet ­Ann-Rebecca ­Savard.

Et ce flou fait que nombre de conseillers sont réticents à se lancer dans le domaine, notamment par crainte qu’on les taxe de faire de l’écoblanchiment ou de la publicité trompeuse. De plus, il faut que les noms des produits axés sur l’ESG soient clairs pour qu’investisseurs et conseillers comprennent leur mandat.

Toutefois, il y a plus de discussions sur le besoin de réglementer le domaine, notamment concernant la divulgation. « ­On voit qu’il y a des organismes professionnels qui commencent à se poser des questions et qui disent comment ça devrait être divulgué ou déclaré dans les rapports annuels », rapporte ­Jean Morissette, consultant spécialiste de l’industrie du courtage de plein exercice.

« C’est là où on s’en va, cette année, assure Ann-Rebecca Savard. Il faut juste qu’il y ait un meilleur système qui permette aux conseillers de distribuer ces produits avec confiance. »

Selon elle, les conseillers peuvent déjà se lancer, car l’important avant tout est de comprendre le client et de cibler la façon dont il veut investir ses avoirs. « ­Les enjeux sont plus derrière que devant nous », ajoute-t-elle.

« ­Selon moi, c’est très arbitraire. C’est du marketing, on veut aller chercher de l’argent avec ça », déplorait un conseiller de BMO Nesbitt Burns.

On entend encore souvent ce commentaire, mais Ann-Rebecca Savard estime que ce reproche n’a pas lieu d’être. « Ça a été un peu du marketing pour certains, surtout quand c’était publicisé de la mauvaise façon », ­admet-elle. Toutefois, ­elle-même estime que l’écoblanchiment, puisque c’était cela selon elle, est devenu très complexe depuis que les autorités de réglementation des valeurs mobilières surveillent cela de près.

Aujourd’hui, « ce qui est un coup de marketing est que si tu connais bien ça, tu peux sortir du lot, car encore beaucoup de conseillers ne connaissent pas vraiment ça », ­affirme-t-elle. Elle réitère que l’analyse ESG permet de connaître son client davantage et donc de mieux faire son travail de conseiller.

Intérêt accru des clients

Certaines catégories de clients semblent plus enclines à demander des produits en IR que d’autres. Ainsi, les jeunes et les femmes semblent être particulièrement attirés vers ce type d’investissement.

« ­Pour les jeunes, c’est de plus en plus important. J’ai beaucoup de clients qui me le demandent », rapportait un répondant d’iA Gestion privée de patrimoine.

Les personnes âgées semblent être aussi particulièrement sensibles. « ­De façon générale, lorsque tu es plus âgé, tu es moins préoc­cupé par l’accumulation et le rendement », analyse Jean Morissette.

« ­Ma mère estimait que rendue là où elle en était dans sa vie, c’était comme un devoir de bien faire de ce ­côté-là », continue-t-il.

« ­Les clients âgés, qui ont des enfants et des ­petits-enfants, sont très intéressés, car ils veulent que ceux-ci vivent sur une belle planète. Ils désirent laisser un bel héritage à leur famille », nuance Ann-Rebecca Savard.

L’âge semble aussi être un facteur déterminant dans l’utilisation de produits ­ESG chez les professionnels, particulièrement chez les conseillers liés à des courtiers multidisciplinaires. Parmi eux, l’âge moyen des conseillers dont 20 % ou plus des actifs sont orientés vers l’ESG est de 43,8 ans. En comparaison, ceux dont entre 0 et 19 % des actifs sont en ­ESG ont en moyenne 48,6 ans. Ainsi, les
conseillers plus jeunes sont légèrement plus susceptibles d’investir les actifs de leurs clients selon les stratégies ESG.

Les résultats de nos pointages montrent qu’il est davantage probable qu’une partie importante des actifs des clients fortunés et de leurs représentants cible l’ESG. Par exemple, les 20 % des répondants qui affichent l’actif moyen par ménage le plus élevé sont plus enclins à avoir une plus grande proportion de leur actif en ­ESG que leurs pairs (80 % restants).

« ­Il y a ­peut-être une perception que les fonds ­ESG sont moins rentables, mais ils sont aussi considérés comme moins risqués. Les gens fortunés, leur préoccupation, ce n’est pas d’en accumuler plus, mais de ne pas en perdre », analyse ­Jean ­Morissette.

De moins bons rendements ?

Parmi les conseillers et dans la population, l’idée que l’investis­sement responsable est synonyme de moins bons rendements est encore forte, bien que plusieurs études aient démontré le contraire.

­Ann-Rebecca ­Savard cite ainsi la ­méta-étude « ­ESG and Financial Performance : ­Uncovering the Relationship by Aggregating Evidence from 1,000 ­Plus ­Studies ­Published between 2015 – 2020 » de Rockefeller ­Capital Management, qui prouve que ces fonds ne performent pas moins bien que les autres, au contraire.

L’étude conclut toutefois que certaines stratégies ­ESG sont plus efficaces que d’autres. Par exemple, l’intégration de facteurs d’analyse ­ESG performe mieux que l’approche d’exclusion, les entreprises qui s’améliorent sur le plan de l’ESG étant susceptibles de déclasser les leaders en matière d’ESG.

La conseillère rappelle également que la performance n’est pas nécessairement le but de tels produits. Certains clients affirment même qu’ils préfèrent que leurs actifs concordent avec leurs valeurs plutôt qu’ils fassent de hauts rendements.

« ­Ce qui est intéressant est qu’un conseiller va moins justifier ses rendements à un client, mais il va justifier les mandats en arrière. C’est la meilleure façon selon moi de parler à ses clients. Car si tu leur dis : “J’ai eu un rendement de 10 % l’an passé”, que ­va-t-il se passer l’année où ça va mal aller ? ­Tes clients vont aller ailleurs », ­dit-elle.

Pour éviter ce genre de préjugé et de dire n’importe quoi au sujet de l’ESG, la conseillère recommande à tous les professionnels de s’informer sur le sujet et ­peut-être de suivre une formation. Il est ainsi possible de devenir spécialiste en ­IR avec la formation de l’Association pour l’investissement responsable ou de suivre le cours de l’Institut ­PRI et d’obtenir le titre de ­RIAC. Certaines universités offrent maintenant des cours sur le sujet.

Elle suggère également de consulter le site du ­Canadian Investment ­Funds ­Standards ­Committee, qui classe près de 500 fonds en ­IR selon six critères.

« L’IR est la saveur du mois », se moquait un conseiller en placement du ­Pointage des courtiers québécois.

Or, cette opinion est loin d’être partagée. Même les répondants qui n’ont presque pas d’actifs de ce type sont conscients que l’avenir se dirige dans cette direction. « J’ai commencé depuis peu à intégrer ces solutions aux options offertes ; mais ça augmentera beaucoup dans les années qui viennent », confiait un sondé du ­Groupe financier PEAK.

« ­La tendance va continuer. On ne peut plus retourner en arrière. Mais ça va s’ajuster et être fait de façon plus intelligente, ce qui va probablement faciliter le travail de ceux qui achètent ou conseillent les gens dans l’ESG, parce que ça va être plus clair », indique ­Jean ­Morissette.

L’article Davantage d’IR dans les portefeuilles des conseillers est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Finalistes catégorie Leaders/Cadres de l’industrie financière https://www.finance-investissement.com/edition-papier/top-des-leaders-de-lindustrie-financiere/finalistes-categorie-leaders-cadres-de-lindustrie-financiere-2/ Wed, 14 Feb 2024 02:56:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=98820 Découvrez-les.

L’article Finalistes catégorie Leaders/Cadres de l’industrie financière est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
FRANÇOIS BRUNEAU, Vice-président administration, Groupe Cloutier

« ­Il dirige les activités de courtage en épargne collective au ­Groupe ­Cloutier, qui connaissent une belle croissance. Son implication au sein de l’industrie pour défendre le conseil indépendant est digne de mention », a déclaré le jury du ­Top des leaders de l’industrie financière.

Au cours des deux dernières années, ­François ­Bruneau a piloté la mise en place d’un logiciel destiné à gérer le traitement des opérations d’investissement. Ce logiciel vise à optimiser la priorisation des transactions, à augmenter l’efficacité des équipes et à réduire le risque d’erreurs de 75 %. Cette solution logicielle permet aussi d’avoir un contrôle qualité important sur les opérations, ce qui offre un niveau de sécurité élevé pour toutes les parties impliquées.

François ­Bruneau est également aux commandes de la nouvelle direction consacrée à l’innovation technologique et à la transformation numérique. Avec son équipe, il a contribué à la mise à jour de son intranet pour conseillers (Boîte à ­Outils), contenant un outil de recherche efficace et facile d’utilisation. Cet environnement sera bonifié au fil des ans.

Également, le dirigeant a contribué à créer les comptes autogérés ­Flexibili.T, qui permettent de regrouper les placements d’un client dans un seul compte, en simplifiant ainsi la gestion. Ils représentent un vecteur de croissance pour ­Groupe ­Cloutier Investissements.

François ­Bruneau a également participé à l’implantation d’un cadre de gestion des risques visant à couvrir notamment les risques réglementaires ainsi que ceux liés à la conduite des affaires des conseillers, à la cybersécurité et aux conflits d’intérêts. François ­Bruneau est membre du comité consultatif sur les produits d’investissement de l’Autorité des marchés financiers depuis 2017. Il siège aussi au conseil des gouverneurs du ­Conseil des fonds d’investissement du ­Québec depuis sept ans.

MARJORIE MINET, Vice-présidente exécutive, Services-conseils en gestion de patrimoine, Desjardins Gestion de patrimoine

« ­Elle coordonne avec succès le secteur de la gestion de patrimoine chez ­Desjardins afin de rehausser l’offre spécialisée en gestion de patrimoine. Sa croissance du nombre de clients, ses réalisations sur le plan de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) ainsi que ses engagements sociaux sont notables », a déclaré le jury.

Depuis octobre 2019, ­Marjorie ­Minet coordonne les services de ­Valeurs mobilières ­Desjardins, ­Gestion privée ­Desjardins, ­Service ­Signature ­Desjardins et ­Desjardins ­Courtage en ligne, en continuum avec le Réseau des caisses, notamment. Sa ­vice-présidence a permis le décloisonnement des services spécialisés destinés aux équipes de ­Valeurs mobilières, de ­Service ­Signature et de ­Gestion privée.

La dirigeante a contribué à ce que ­Service ­Signature et ­Gestion privée soient regroupés sous une seule plateforme réglementaire, celle de l’Organisme canadien de réglementation des investissements. La transition, qui permet aux clients d’avoir accès à une plus vaste gamme de véhicules d’investissement, est achevée pour ­Gestion privée et se terminera au cours du premier trimestre 2024 pour ­Service Signature.

Au 30 septembre 2023, ces services servaient 300 000 clients, en hausse de 7 % par rapport à la même date en 2022. Le nombre de clients a crû à un rythme annuel composé de 11 % de 2019 à 2022. Marjorie ­Minet a appuyé la mise sur pied d’un comité ­EDI au sein de sa ­vice-présidence.

La dirigeante est aussi membre du ­Comité d’orientation ­ESG du ­Mouvement ­Desjardins. Elle a notamment rendu obligatoire au personnel de sa ­vice-présidence une formation sur l’investissement responsable (IR) et fait la promotion d’une formation de l’Association pour l’IR auprès des conseillers. Elle est membre du conseil d’administration de l’organisme ÉducÉpargne et de la ­Fondation des Canadiens pour l’enfance, laquelle encourage l’activité physique chez les jeunes défavorisés de 4 à 17 ans

L’article Finalistes catégorie Leaders/Cadres de l’industrie financière est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>